(#)Sujet: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 22:30
“ Eliza Tia McKay ”
21 ans
américaine
célibataire
fire at night
ft. willa holland
who i am
Eliza est hautaine. Elle a une très bonne opinion d'elle même et pense très souvent, pour ne pas dire tout le temps, qu'elle a raison + Elle est snob et méprise le petit peuple + Fière, elle ne s'excuse jamais + Elle pardonne très difficilement + Elle n'accorde pas facilement sa confiance + Riche et ne se gêne pas pour le montrer + Elle est très franche et peut parfois paraitre sèche, froide + Elle est odieusement intelligente + Elle aimerait passer pour la femme parfaite, contrôlant sa vie d'une main de fer, mais son passé revient souvent au galop + Elle ne supporte pas qu'on lui rappelle ses erreurs + Elle est mentalement très forte + Elle est étonnamment protectrice envers les gens qu'elle aime, notamment son frère + On pourrait facilement la qualifier de nymphomane. Disons qu'elle aime se sentir désirée et plaire + Il ne faut pas lui chercher des poux, à elle ou à un de ses proches. Vous savez comment les McKay réagissent, en général... + Elle est d'un naturel assez violent et colérique, même si elle s'est un peu adoucie ces derniers temps + Elle fait beaucoup de choses uniquement par intérêt + Elle a commencé des études de droit il y a peu et souhaite devenir avocate de la défense + Elle prend ses études très au sérieux + Elle a la sérieuse manie de mépriser tous ceux qui ne pensent pas comme elle + Fille à papa pourrie gâtée + Elle ferait tout pour son frère + Elle rêve du prince charmant, même si elle préfère mourir que de l'avouer + Elle aime faire croire à tout le monde qu'elle est forte et impitoyable + Elle se remet énormément en question, ces temps-ci + Elle est enceinte de quelques semaines, mais personne n'est au courant. Elle ne sait pas que faire du bébé + Elle est complètement perdue mais fait tout pour le cacher + Elle ne supporte pas commettre la moindre faiblesse + Elle ne se drogue pas, du moins, plus maintenant ; elle fume de temps en temps + Elle fait très attention à son apparence + Elle est obligée de se rendre régulièrement à l'hôpital à cause de son accident, accident dont peu sont au courant + Elle est ambitieuse et arrogante. .
a little bit about the real you
Pseudo : stockholm syndrome Prénom : solène Âge : seize petites années Pays : france Fréquence de connexion : ça varie, minimum 3x par semaine Inventé ou scénario : scénario de seb! Comment as-tu connu le forum? : j'y suis bien installée maintenant Commentaires : j'vous nem.
GASMASK
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 22:30
VOTRE HISTOIRE.
Peut-on vraiment séparer passé et présent ? C'est une question qui me trotte dans la tête depuis un petit moment déjà. Depuis que je me suis rendue compte que je voulais effectivement poser une barrière entre mon passé et mon avenir. Dans un sens, je crois sincèrement au changement. Je crois qu'il est possible, avec de la volonté, de devenir quelqu'un d'autre. De tirer un trait sur le passé et de passer à autre chose. J'en suis la preuve vivante. Nous sommes tous capable de changer. Mais est-il pour autant réellement possible d'oublier ce passé ? Rien n'est moins sûr, à mes yeux. Notre passé fait partie intégrante de notre avenir. Il suffirait de changer un simple événement pour que tout le futur soit modifié. Et si je n'avais pas été manger à ce bar-ci ce jour-là, je n'aurais pas rencontré untel, et je ne l'avais pas rencontré... L'effet papillon, voilà comment on appelle ce phénomène. Comme quoi, chaque événement, de fil en aiguille, vous amène à une nouvelle folie. J'aimerais oublié mon passé. J'aimerais avoir la force de le renier, de le rejeter. Parce que je veux un changement. Mais plus le temps et plus je me dis que passé, présent et futur sont étroitement liés et que nous ne pouvons rien y changer. Pascal disait qu'il était quasiment naturel pour l'homme de rester tourné vers son passé et d'en oublier de vivre, alors qu'il se faisait en même temps des promesses de liberté présente. C'est drôlement paradoxal, un homme. Malheureusement, cette idée me correspondait parfaitement. Je me faisais de drôles de promesses, je me disais que j'allais tourner la page sur tout cela et oublier ma rancoeur. Je me promettais à moi-même le bonheur, je me disais que j'allais lui courir après, l'attraper et le serrer contre moi pour l'éternité. Je me disais également que j'allais être forte et que j'allais oublier ce passé renié, hideux. Je restais malgré tout tournée vers lui, alors même que j'essayais de le fuir. C'était lui qui occupait toutes mes pensées. Et si j'y étais condamnée toute ma vie, comme un cercle vicieux ? Allais-je devoir batailler chaque jour pour devenir celle que j'étais née pour être ?
Avant, il y avait Tia. Tia est née le deux juin mille neuf centre quatre-vingt quatorze. Tia, c'était moi avant. C'était mon prénom de naissance. Je suis née quatre ans après mon frère Sebastian, que l'on ne présente plus ici, à Miami. On ne présente pas la famille McKay d'une façon plus globale. Mon père est un milliardaire connu à travers le globe, possédant des cabinets d'avocats un peu partout à l'international. Il est en quelque sorte le Brad Pitt des avocats. Brillant orateur, charismatique, un brin séducteur, mon paternel est une sorte de légende. Je l'ai toujours soupçonné de traîner des affaires louches, parce que gagner autant d'argent et de procès me paraissait étranges, mais je n'ai jamais rien dit. Cela ne me regarde pas. Quant à ma mère, elle est morte peu après mon cinquième anniversaire. Je n'ai presque plus aucun souvenir d'elle. Je me rappelle vaguement des traits de son visage uniquement grâce aux quelques photos qui restent d'elle. Je ne me souviens ni de sa voix, ni de sa façon de me prendre dans ses bras. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne souffre pas de son absence. Je ne l'ai pratiquement jamais connu. Mon frère, en revanche, a été extrêmement malheureux suite à sa mort. Et je crois qu'il l'est toujours un peu. Je sais quelle réputation précède Sebastian, à Miami. Mais si vous voulez mon avis, —et même si mon explication est un peu clichée— c'est un grand incompris. Je sais qu'il souffre, au fond de lui, mais je ne saurais pas trop dire de quoi. D'un peu de tout. De la vie. On se ressemble beaucoup trop lui et moi. Normal. Nous avons vécu les mêmes galères, et ce sont ces galères qui nous ont forgé nos caractères de feu. Un père toujours absent et deux adolescents livrés à eux-mêmes, cela donne un mélange détonnant. L'amour paternel était absent, certes, mais son argent au moins ne l'était pas. J'étais la chouchoute de mon père. J'avais beau faire des conneries, suivre la même voie détraquée que Sebastian, je pouvais toujours compter sur notre géniteur. Seb, lui, ne pouvait pas en dire autant. Ses conneries étaient toujours plus fortes et dangereuses. Il s'est fait renvoyé de nombreuses fois du lycée, s'est retrouvé quelque fois en tôle. En ceci, nous étions différents. J'ai toujours pris les études au sérieux et, contrairement à lui, je faisais assez attention pour ne pas me faire coffrer. Je pense que c'est de là que vient ce désaccord perpétuel entre Seb et notre père. Ce dernier avait beaucoup d'espoir pour lui, il souhaitait que mon frère devienne un personnage important lui aussi. Peut-être qu'il reprenne l'affaire des cabinets d'avocat, qu'en savais-je ? Seb n'en n'a fait qu'à sa tête, pour changer. Je n'ai jamais rien dit à propos de tout cela, mais je suis plus intelligente qu'il n'y paraît. Tia était une fêtarde invétérée, une séductrice, une toxicomane sur les bords, une McKay cent pour cent garantie. Une version miniature de Sebastian. Je l'ai toujours adoré. Nous avons tous les deux un fort caractère qui, évidemment, nous fait entrer en conflit assez fréquemment, mais je donnerais facilement ma vie pour lui. Je doute qu'il en fasse autant. J'admirais tout chez lui, aussi suivais-je, pendant mon adolescence, ses traces. Ma vie était un bordel monstre à cette époque. Comme Sebastian, j'avais abandonné les études après l'obtention de mon examen de fin de lycée. Je vivais sur l'argent de mon père, confortablement. Je me réveillais le matin aux côtés d'un inconnu et rentrais avec un nouvel inconnu le soir. Je commençais moi aussi à tremper dans les histoires louches, embarquée par mon frère et ses diverses connaissances. Tia, c'est-à-dire moi, a fait face à l'ultraviolence. Celle-ci se distingue indéniablement de la simple violence. L'ultraviolence est l'essence même du mal, car elle est gratuite et exacerbée. Elle en devient même ridiculement hyperbolique. L'ultraviolence vous serre la gorge, s'écrase contre votre poitrine et vous laisse un goût amer dans la bouche. Elle vous dégoûte et vous fascine à la fois. Vous savez, en face d'elle, que se tient devant vous le mal à l'état brut. J'ai été témoin de tout cela. Et, je n'ai pas honte de l'admettre j'aimais ça. Sebastian m'avait transmis cette passion pour le crime, le mal. Généralement, j'évitais de me salir les mains. Je n'aimais pas toucher les victimes. Elles me dégoûtaient. En revanche, j'aimais regarder. J'admirais du début à la fin. Mais je n'ai jamais tué personne. Je ne suis pas allée aussi loin. Je pense que déjà, à cette époque, j'avais plus d'humanité en moi que Sebastian. Et que je m'en rendais bien compte.
Ensuite, il y a eu l'accident.
Maintenant, il y a Eliza. Eliza, c'est moi, la véritable moi. J'ai changé de nom à la sortie de l'hôpital. J'ai changé, ou du moins, j'essaie de me convaincre de cela. Je ne veux plus avoir rien à faire avec les affaires glauques de mon frère. J'ai eu un mois pour penser à ma vie, pour faire le point. Je n'aurais jamais pensé que l'expérience d'un coma pouvait être aussi intense. J'ai réfléchi, et je me suis rendu que Tia n'était pas pérenne. Tia allait bientôt mourir, et elle y était pas passé loin. Parce qu'elle prenait trop de risques et qu'elle menait un style de vie déplorable. J'ai beau faire la maligne, la hargneuse, s'il y a bien une chose dont j'ai peur, c'est la mort. Peut-être est-ce la mort prématurée de ma mère qui m'a effrayée. J'ai pas envie de mourir jeune. Je sais que c'est le désir de beaucoup d'entre nous, de mourir dans la vingtaine et de laisser une trace dans ce monde, de devenir un mythe, et c'était ce que je voulais avant. Mais je me suis rendu compte que ça ne valait que pour les rockstar. Si j'étais morte ce jour-là, que personne n'avait été là pour stopper à temps l'hémorragie à temps, rien n'aurait changé. Et qui m'aurait pleuré ? Je n'étais même pas sûre que Sebastian aurait éprouvé la moindre chose. J'avais l'impression de le connaître, avant. Avant qu'il ne me laisse presque mourir pour lui. Je lui ai pardonné, et j'essaie de ne pas lui en vouloir, mais comment pourrais-je vraiment oublier cela ? Je n'ai plus envie de mourir. Je n'ai plus envie de risquer ma vie pour un rien, pour un jeu, car celui-ci n'en vaut définitivement pas la chandelle. Je n'ai plus envie de faire du mal gratuitement. Dommage qu'il ait fallu que je me prenne une balle pour me rendre compte de tout cela. Néanmoins, je sens cette violence en moi. Elle gronde, parfois. Elle voudrait sortir, s'exprimer comme avant. Je ne pourrais jamais rien faire contre elle. Je suis violente, colérique, impulsive, manipulatrice et vulgaire. Je suis une personne laide, affreuse. Cela est commun à tous les McKay. J'en viens parfois à penser que notre lignée est maudite. Les Atrides modernes. Je tente tant bien que mal de cacher cela. Je porte un masque. Tout reste évidemment très superficiel, mais je crois qu'à faire de mimer, je finirai par devenir. Ce qui n'a pas changé, c'est ma volonté de devenir quelqu'un d'influent et de puissant, mais je ne veux plus en passer par la mauvaise voie. C'est fini pour moi. Surtout que désormais, je ne suis plus seule à décider de ma survie. Un autre petit être dépend de moi depuis déjà quelques semaines.. .
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 22:34
Re bienvenue, bon courage pour ta fiche.
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 22:38
Bon courage pour ta fiche
nb: Au dernière nouvelles on se déteste, il faudra parler de notre lien ensemble du coup
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 23:23
Rebienvenue toi et bon courage pour ta fiche ça fait bizarre de te voir en fille xD
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Lun 18 Jan - 23:48
Wayne > Merci beaucoup! Madi > Merci je cours t'envoyer un mp pour qu'on puisse en discuter, alors Blake > Merciiiii Blaky! Ouais j'avoue que le changement est de taille x)
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Mar 19 Jan - 0:03
Rebienvenue par ici! Bon courage pour ta petite fiche! Faudra qu'on discute aussi de notre lien que j'avais avec l'ancienne Tia, si tu veux bien de moi.
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Mar 19 Jan - 1:16
Bienvenue ma belle, j'espère que mon gosse se porte bien... enfin toi aussi, après tout, le physique et le moral de la mère est aussi très important. Aller viens dans mes bras pour que je puisse mettre la main sur ce bidon qui porte notre jolie progéniture.
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Mar 19 Jan - 1:52
o.O Derek
Bienvenueeeeeee à toi Pas toujours facile d'être une McKay, mais je pense que tu assumes totalement!
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth | Mar 19 Jan - 2:12
Bienvenue avec cette nouvelle tête!
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(#)Sujet: Re: eliza › you wanted more than i was worth |
GASMASK
ça fait bizarre de te voir en fille xD
Faudra qu'on discute aussi de notre lien que j'avais avec l'ancienne Tia, si tu veux bien de moi. 
