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Se retrouver face à cette porte. Cette porte qui a trop souvent été claquée, trop souvent ouverte. Cette porte qui la sépare de cet homme, cette porte qui la ramène à la réalité, qui lui rappelle qu'elle est enfin chez elle, à Miami. Cette porte n'a pas changée, contrairement au monde à l'intérieur de l'endroit qu'elle renferme. Silencieusement, elle la déverrouille, attrape la poignée de sa valise fermement pour la tirer jusqu'à l'intérieur du logement. Le bruit semble avoir alerté un nouvel occupant qui s'était précipité jusqu'à l'entrée pour accueillir la brunette à coup d'aboiements incessants. Cette petite créature, elle ne la connait pas pour la simple et bonne raison que Alexander s'était chargée d'aller la récupérer et de l'acquérir durant son séjour à Venise.«Hey salut toi. On s'connait pas toi et moi j'crois.» Prudemment elle délaissa sa valise à l'entrée pour s'accroupir et tendre sa main vers l'animal histoire qu'il puisse la sentir. Il faut toujours procéder ainsi avec des animaux qui ne vous connaissent pas, il leur faut du temps, celui d'être apprivoiser, de reconnaître une odeur avant de pouvoir enfin tenter de les caresser. Voyant le chiot fort heureux, la queue balançant vivement de droite à gauche, se rapprochant d'elle, elle daigna finalement lui offrir une petite caresse, eut droit à une lèche sur la main. «T'es mignon comme tout toi.» qu'elle finit par lui dire avant de lever les yeux sur le porte manteau de l'entrée. La veste de Mackenzie ne semblait pas être la et en même temps, vu l'heure, elle devait certainement être au Devil's.

Alexander devait être seul. Certainement. Elle souffla profondément, elle savait que la confrontation approchait et elle se sentait un poil nerveuse. Depuis son retour à l'hôpital, elle n'avait pas eu le temps de lui parler encore de tout les récents événements, elle ne sait même pas si il est au courant de l'incident du larynx dans son lit qui l'a, en partie, incité à prendre le large, à quitter Miami quelques semaines, histoire de souffler un peu, de se faire oublier de potentiels ravisseurs qui souhaitaient s'en prendre à elle. Comment peut-elle oublier cette matinée ou elle s'était réveillée comme à ses habitudes, à défaut que cette fois et en tournant la tête, elle s'était retrouvée face à un morceau de chair sanguinolent dans ses draps. Pire encore, un trait avait été marqué sur sa propre gorge au feutre rouge. Quelqu'un s'amusait d'elle, ou pire, lui voulait la peau. Son premier réflexe, après avoir ravagé l'appartement, avait été d'appeler son tendre cousin Léo à la rescousse, complètement tétanisée, paniquée, Léo avait retrouvé une Paisley bien affaiblie ce jour la. Une pauvre Paisley tremblante, pleurant toutes les larmes de son corps et ce malgré les chaudes étreintes et les baisers sur son front qu'il tentait de lui offrir dans l'espoir d'apaiser son âme. Elle avait souffert, terriblement souffert et ne parlons pas de Nicholas qui, avant cela et durant le temps que Alexander avait été dans le coma, avait débarqué dans sa vie dans le but qu'elle lui accorde une place essentielle dans son coeur. A cette époque, elle avait été confuse, terriblement confuse, parce qu'au fond d'elle, elle aimait Alexander, plus que tout elle l'aimait. Sa tête au bord de l'explosion, elle avait accepté de partir finalement, de s'envoler pour Venise en compagnie du mannequin qui avait décroché un précieux contrat qui pouvait donner de l'envol à sa carrière. La marque italienne les avaient tout deux gâtés, lui et son "accompagnante", elle n'était que ça pour eux, mais tellement plus pour Nicholas.

Elle avait pût découvrir des merveilles, découvrir un monde qu'elle ne connaissait pas et cela lui fit un bien fou, souffler un peu, découvrir de nouvelles saveurs de nouveaux horizons, une culture différente de la sienne. Venise était précieuse, et si chère à son cœur désormais. Aujourd'hui, elle était de retour à Miami, plus forte que jamais. Elle gardait précieusement ses failles à l'intérieur d'elle, et tentait de ne pas les laisser exploser en plein jour, à moins que Alexander ne s'amuse encore à chambouler son existence comme il avait prit l'habitude de le faire depuis leur rencontre. Lentement, elle s'avança jusqu'à finalement le voir, sur ce canapé. Elle s'immobilisa dans un premier temps. «Salut..» qu'elle finit par dire en replaçant maladroitement une mèche de cheveux derrière son oreille.  Elle n'était clairement pas à l'aise et pourtant cet endroit était chez elle, il a toujours été son précieux "chez elle". Cet endroit bourré d'histoire et de souvenirs. «Je nous aient prit une pizza au passage.» Elle lui avait dit de ne pas s'inquiéter, qu'à son retour elle irait se chercher quelque chose à manger pour éviter qu'il ou que Mackenzie ne se met à cuisiner dans l'espoir de combler l'appétit monstre qu'aura engendré le voyage. Sans attendre une réponse du brunet, elle tira sa valise jusqu'à sa chambre à coucher pour voir qu'elle non plus au final n'avait pas changée. Elle était restée intacte, exactement comme elle l'avait laissée avant de partir.

Ses doigts touchaient les meubles jusqu'au lit ou elle vint s'asseoir finalement. Rapidement, elle prit soin d'ouvrir son sac à main pour en sortir un comprimé qu'elle avalait d'un coup à l'aide d'une petite bouteille d'eau qu'elle avait acheté à l'aéroport et qui ne la quittait plus depuis. Le vol lui avait donné un mal de crâne monstrueux et semblait avoir secouer ses intestins au point de lui donner envie de vomir. Le comprimé avalé, elle ferma les yeux quelques secondes, réalisant bien qu'elle était de retour, enfin.

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Une autre journée où il est seul à l'appartement. Une autre journée à se tourner les pouces sans savoir quoi faire de son corps. Une autre journée à se poser mille et une questions dont il ne trouve pas les réponses. Il s'est assez bien remis de cet accident, mais il a encore certaines douleurs. Il est normal puisque ce n'est pas rien ce qu'il a vécu. Il a encore une fois risqué de mourir en faisant son métier. Est-ce que la société mérite vraiment qu'il risque sa vie? C'est la question qu'il se pose de plus en plus depuis qu'il est revenu chez lui. Il ne vaut mieux ne pas y penser parce qu'il pourrait sombrer dans une dépression... une dépression qui pourrait le faire plonger encore plus dans une période sombre de sa vie, plus sombre que celle qu'il vit en ce moment.

Tranquillement, il pense guérir mentalement grâce à son petit Eliott, mais il sait qu'il ne sera jamais totalement comme avant parce qu'il a trop vécu de choses. Disons que sa vie n'est pas de tout repos depuis le début de l'année. 2020 s'annonce une année longue et difficile. Cela dit, il fera un effort pour aller mieux. Il a d'ailleurs contacté le psychologue de la police pour pouvoir parler et peut-être trouver des réponses à ses questions. On ne pourra pas dire qu'il ne s'aide pas. Il veut retrouver un semblant de vie normale, une vie qu'il trouvera belle, une vie où il se sentira heureux et où il retrouvera certaines passions qu'il a perdues.

Assis sur le canapé, il regarde la télévision sans trop la regarder tellement qu'il est ailleurs dans sa tête. Il regarde les images, il écoute vaguement, il est dans la lune. C'est les aboiements d'Eliott qui le font sortir de sa bulle. Voilà que c'est enfin maintenant que Paisley revient. Il était temps parce que les journées sont longues à l'appartement sans elle, déjà que leur autre colocataire n'est pas souvent là. Il se sentira moins seul maintenant qu'elle est de retour et peut-être pourront-ils enfin se faire une soirée tous les trois ensemble.   

C'est lorsqu'elle arrive au salon, qu'il se lève du canapé pour l'accueillir, mais rapidement il voit qu'elle n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas comme les autres fois... ce qui est sans aucun doute un très mauvais signe. Depuis quand est-ce qu'elle est "timide"?
ALEXANDER : « Allo, je suis content de te voir. »
Dit-il en la regardant avant de prendre la boite de pizza et qu'elle quitte le salon sans parler. Il la regarde s'éloigner et la première chose qu'il fait c'est de déposer la boite sur la table de cuisine pour finalement la rejoindre dans sa chambre. Il cogne deux petits coups sur l'encadrement de la porte et entre. Il la regarde et prend place sur le bord du lit.
ALEXANDER : « Ça va? Tu es étrange. Tu n'as pas fait un beau voyage? »
Peut-être que cet autre homme lui a fait du mal.

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Elle était de retour. Enfin. L'esprit un peu plus libéré, un peu moins douloureux. Elle avait laissé derrière elle ses effrois pour avancer, elle était même prête à reprendre son poste au Devil, si cela pouvait lui faire oublier la présence d'Alexander dans l'appartement. A peine avait-elle posé le pied à l'intérieur de l'appartement qu'elle s'était présenté au petit chien noir qui était devenu son nouveau colocataire en son absence, quand Paisley avait fait en sortes que Mackenzie ne manque de rien et qu'elle ait un toit suite à l'incendie de son appartement, Alexander, lui, avait recueilli un adorable petite chien aussi gentil que mignon. Ce dernier la suivait presque trop gaiement alors qu'elle se rendait la ou son colocataire se trouvait. Gênée, elle lui offrit un simple "Salut". Ce dernier se leva, s'approcha d'elle pour lui récupérer la pizza des mains qu'elle avait prise au passage. Elle ne trouvait pas la force de le regarder dans les yeux, peut-être parce qu'elle avait merdé, ou peut-être parce qu'elle s'était laissée séduire par Nicholas. Peut-être parce qu'elle trouvait ça tellement dégueulasse de prendre du bon temps et de le laisser à l'appartement seul. Non. Elle ne devait pas s'en vouloir, elle avait eu besoin d'air, plus que n'importe qui.

Rapidement, elle prit le chemin jusqu'à sa chambre pour y déposer ses bagages, venant s'installer sur le lit pour avaler un comprimé histoire de faire passer son mal de tête et cette sensation de nausée permanente qu'elle avait depuis ce matin. Le ciel est beau vu d'en haut, elle avait passé son voyage tout entier à observer les nuages, à se perdre dans cette contemplation, à imaginer les silhouettes de ses deux parents se tenant la main, un sourire aux lèvres. Elle aurait aimé que cet avion l'emmène au paradis juste pour les voir, pour les serrer contre elle avant qu'elle ne regagne la terre ferme ou l'attendait Miami et tout son lot de problèmes. Elle ferma les yeux quelques secondes. L'avion ce n'est pas fait pour elle, ça lui fait mal à la tête, mal au cœur.  Elle ne vint ouvrir les yeux que lorsque les deux coups se firent entendre sur la porte et que la silhouette d'Alexander se présenta à elle. Elle resta dans un premier temps silencieuse, suivant attentivement du regard ses gestes. Il prit place à ses côtés et semblait plutôt inquiet de la voir si.. silencieuse. «Ça va.. même si je préfère largement être sur terre. Je crois que je ne supporte pas les voyages en avion.» qu'elle répondait naturellement en refermant sa bouteille d'eau, trouvant finalement le courage pour relever la tête et tenter de croiser le regard de l'homme qui lui avait tant fait peur lorsqu'elle avait apprit qu'il s'était trouvé entre la vie et la mort.«Et toi alors? Tu te sens mieux? Ta blessure est guérie?» C'était une question naturelle que n'importe qui aurait posé en temps normal. Alexander avait quand même subit une sacrée opération, et son état n'était pas à prendre à la légère. Il avait besoin de temps et surtout de repos pour se remettre de tout ça. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'elle s'était assurée avant son départ qu'il ne manque de rien, elle n'est pas que cette colocataire ingrate qui "s'est tirée" vulgairement de l'appartement, les valises en main en mode "Je m'en bas les couilles totalement de ta vie et même que si tu meurs ça m'arrangerait." Non. Surtout lorsqu'il s'agissait de lui. De Alexander. Elle tenait à ce qu'il ne manque de rien.  

«T'as l'air en forme en tout cas.. C'est rassurant.» qu'elle avait rajouté en esquissant un maigre sourire histoire de rendre l'atmosphère un peu plus "respirable". Elle refusait de l'accabler d'entrée de jeu, Alexander ne méritait pas cela et pourtant, quelque chose lui disait qu'il serait le premier à lui parler de Nicholas, parce qu'il n'était pas aveugle, qu'il avait vu les photos qui circulaient sur instagram, qu'il avait vu leur complicité naissante. Elle savait, Paisley, qu'il viendrait lui poser quelques questions à ce sujet la, qu'il voudrait savoir la vérité, et au fond, elle avait tellement peur de lui faire mal en lui parlant.«T'as pus rencontrer et parler avec Mackenzie? C'est une chouette fille hein?» elle enchaînait trop naturellement, ça lui ressemblait pas de parler de tout et de rien alors que d'habitude, elle se serait certainement jetée dans ses bras pour l'embrasser à pleine bouche tout en lui agrippant le maillot. La, elle jouait clairement les bonnes colocataires, la fille qui a rien à se reprocher, qui revient de voyage, simplement ça.

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Alexander aurait pu se laisser mourir parce que tous ses problèmes seraient disparus et là peut-être qu’il aurait vraiment été heureux au ciel en espérant avoir accès au paradis. Cela dit, il a survécu et c’est sans doute pour une raison. Cette raison, il ne l’a connaît pas encore mais un jour il la connaîtra. Bref, Alexander est vivant et a pris beaucoup de mieux depuis, surtout depuis qu’il a pu revenir chez lui. Il n’y a rien de mieux qu’être à la maison. Alexander est assez casanier et il ne s’en cache pas. Il est bien chez lui dans ses affaires.

Paisley arrive tout juste à l’appartement et Alexander s’aperçoit automatiquement qu’elle n’est pas comme habituellement. Elle n’est pas la même, elle n’est pas cette femme qu’il a toujours connue. Elle lui cache visiblement quelque chose. Peut-être qu’elle lui annoncera sous peu qu’elle aime cet autre homme, qu’elle déménage chez lui. Il remarque d’ailleurs qu’elle ne porte pas le collier qu’il lui a offert à Noël. Est-ce la fin de leur amitié? Alexander devrait arrêter de se poser trop de questions, ce n’est pas bon pour sa pression artérielle.
ALEXANDER : « Dans ce cas, ne pars plus en voyage. Nous sommes bien ici, tu peux voyager dans les villes voisines sans prendre l’avion. »
Il y a tant à voir autour d’eux. Elle peut découvrir des tonnes de choses dans la ville. Elle n’a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour ça.

ALEXANDER : « Physiquement, ça va mieux, je guéris. Par contre ici, c’est plus difficile. »
En pointant sa tête pour lui faire comprendre que dans sa tête c’est beaucoup plus difficile de guérir. Il reverra toujours certaines images, mais il va travailler là-dessus pour diminuer les effets négatifs que cela risque t’apporter à sa vie. C’est un syndrome post-traumatique comme les soldats revenant de mission. Bref, il a encore des tonnes de rendez-vous chez le médecin pour un suivi rapproché de son état physique. Il ne l’a pas dit à qui que ce soit, mais le seul rein qui lui reste n’est pas en très bon état et il est fort probable qu’un jour il ait besoin d’une greffe si celui-ci continue à se détériorer.

Il est évident qu’il voudra en savoir plus sur ce Nicholas avec qui elle est partie en voyage, ce Nicholas qui apparaît sur son fil Instagram, ce Nicholas qui commente non seulement ses photos, mais aussi celles d’Ellie. Ce Nick est partout, ce qui est très mauvais signe.
ALEXANDER : « Oui, elle est gentille, mais je ne l’ai pas vue souvent. Elle sort beaucoup... »
Il regarde Paisley avant de baisser son regarde pour observer ses propres mains.

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Assise sur ce lit, elle lui pose des questions, de simples questions banales sur son état de santé. Elle s'intéresse à lui et ne cherche pas à focaliser l'attention sur elle. Pourtant, intérieurement, elle sait que bientôt la question de "Venise" et de "Nicholas" serait abordée, pour la simple et bonne raison qu'il le lui avait demandé par message juste avant qu'elle ne revienne à Miami. En même temps, elle se devait d'être honnête avec lui. Elle l'aimait terriblement pour tous ce qu'il avait pût lui offrir, pour sa bonté, sa générosité avec elle, sa gentillesse. Alexander, elle l'aimait parce qu'il était l'un des rares à croire en elle et en son avenir, quand d'autres ne voient en elle qu'une petite profiteuse ou pire encore, ce genre de créatures, de courtisanes qui batifolent à droite à gauche sans attache. Des attaches elle en avait, Alexander était l'un des hommes qu'elle aimait le plus à Miami, avec Nicholas.  Les deux hommes avait ce don de lui faire complètement tourner la tête, et elle aurait presque senti son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine en sentant l'aîné Roberts sur son lit, à côté d'elle. «Ce voyage m'a fait du bien Alex. J'en avais besoin..» qu'elle finit par lui avouer quand il lui demande de ne plus partir. Il ne sait pas l'infâme calvaire qu'elle a du supporter alors qu'il était à l'hôpital entre la vie et la mort. Faire face au monde et parfois tellement douloureux, tellement injuste.  Elle s'était sentie si mal, pointée du doigt, si faible face aux événements qu'il lui fallait un temps, une, deux semaines de repos loin de tout, histoire de se reposer un peu, de revenir en forme, la tête sur les épaules.

Il lui confie aller mieux physiquement, les douleurs semblaient bien plus psychiques. Il souffrait intérieurement des horreurs qu'il avait vu et certainement de toutes ses questions qu'il devait se poser. Alexander était un brave homme qui ne méritait certainement pas tous ce qu'il lui arrive. Il n'y a pas plus gentil et adorable garçon que lui en ville, et cela lui fait mal de le voir aussi souffrant, aussi malade.«Ça va finir par passer. Il faut juste que tu te reposes, tu te ménages et que tu arrêtes de trop réfléchir. T'as toujours fais ça et c'est pas bon pour toi.» Elle se souvenait d'un Alexander intransigeant, droit dans ses pompes quand elle passait son temps à sortir, à boire de l'alcool et à faire des milliers de conneries. Alexander restait à l'appartement pour s'assurait que l'ordre règne, c'est peut-être son côté justicier, droit qui l'avait attiré à lui. Elle se sentait bien trop protégée, bien trop en sécurité à ses côtés, réalisant pourtant que l'homme pouvait parfois être faible et qu'aujourd'hui plus que jamais, ses blessures semblaient l'affaiblir bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Doucement, elle posa sa bouteille sur le lit à côté d'eux, venant déposer lentement une de ses mains sur celle du policier à côté. Elle tentait de sourire pour se montrer douce et rassurante, pour qu'il retrouve lui aussi un semblant de sourire malgré tout. «Je suis contente d'être de retour.. Et de savoir que tu te remet peu à peu. Tu as le temps pour guérir psychologiquement, ce n'est jamais très facile ses choses la, mais tu finiras par y arriver, parce que t'es un battant, tu l'as toujours été.» Il avait survécu deux fois en une année à des blessures quasi mortelles, il finirait bien par se remettre, elle n'en doute pas une seule seconde Paisley.

Il parlait de Mackenzie, une femme qu'il ne croisait pas souvent car cette dernière sortait beaucoup. En même temps, elle était serveuse au même endroit que Paisley et difficile de rester dans un appartement quand on ne connaît pas nôtre deuxième colocataire. Elle devait certainement être gênée ou autre, elle ne la blâmerait pas pour son absence, Paisley elle même étant une grosse fêtarde à la base.«Maintenant que je suis de retour tu auras bien l'occasion de faire connaissance avec elle.  Vraiment, c'est une nana au top!» Elle la complimentait une fois de plus en cherchant le regard d'Alexander, absent. Il y avait comme un certain malaise qui s'était installé entre eux, c'était à la fois malheureux et étrange. Elle n'imaginait pas son retour de la sortes.«Alex s'il te plais.. Ne fais pas cette tête..» qu'elle finit par souffler sérieusement. Elle savait que l'heure des explications entre eux arriverait, elle savait qu'il se posait certainement plusieurs questions, des multiples questions, et elle se sentait prête, malgré elle, à y répondre, aussi douloureuses puissent-elles être.

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Si ce voyage lui a fait du bien alors tant mieux parce que lorsque nous allons en voyage c'est pour s'amuser. Alexander n'a pas eu la chance d'aller souvent en voyage parce qu'il ne veut pas partir seul et que des amis il n'en a jamais vraiment eus. Il a toujours été plutôt solitaire, plutôt bien quand il est seul même si parfois il aimerait bien avoir un groupe d'amis. Des amis avec qui sortir de temps en temps, avec qui aller prendre un verre le vendredi soir. Disons que les soirées en solitaire à l'appartement sont longues et parfois très pesantes. Ce n'est pas pour rien qu'il attendait Paisley quasiment à tous les soirs où elle travaillait. C'est sans doute quelque chose qu'il ne lui dira jamais parce que ce n'est pas un truc à dire.  
ALEXANDER : « Tant mieux, je suis content pour toi. »
Il ne lui parlera pas de cet autre homme tout de suite parce qu'il sait qu'il sera déçu de ce qu'il apprendra. Il sait que cet homme est sans doute mille fois mieux que lui, raison pour laquelle elle ne veut pas de lui. Alexander s'est fait friendzoné et ça ce n'est pas très victorieux.

Difficile de dire que nous allons bien mentalement quand nous avons vécu quelque chose de terrible comme Alexander qui a vu sa vie basculer à tout jamais. Peut-être qu'un jour il s'en remettra mais pour le moment ce n'est pas le cas et ça ne le sera jamais probablement. Il y aura toujours des petits moments où tout reviendra le hanter. Il doit juste apprendre à vivre avec tout ça.
ALEXANDER : « Mais des fois je n'ai pas envie d'être un battant. Des fois, j'ai envie de baisser les bras et de me laisser mourir parce que je n'ai plus la force de me battre, d'avancer et de continuer. »
Lui avoue-t-il simplement en la regardant. Il n'a plus de force mentale, il n'a plus envie de continuer à se battre pour, au final, ne rien avoir de mieux dans la vie. Ce n'est pas pour rien qu'il s'est tourné vers la religion. Avec la foi, peut-être retrouvera-t-il cette envie de vivre, cette envie de rester sur terre.

Il ne connait pas vraiment Mackenzie puisqu'il n'a pas vraiment eu le temps de discuter avec elle. Il est sorti de l'hôpital et il s'est retrouvé tout seul dans son appartement alors que Paisley avait dit qu'elle serait présente pour lui. Avoir vu tout ce qui l'attendait, il serait rester à l'hôpital. Une chance qu'Ellie était là et qu'il est allé se chercher un chien sinon il ne serait peut-être plus là...mais bon cessons de voir tout en noir.
ALEXANDER : « D'accord. »
Dit-il simplement alors qu'il pose son regard sur ses mains. Il regarde celles-ci longuement et voilà que Paisley prend la parole.
ALEXANDER : « Quelle tête? »
Dit-il sans la regarder pour finalement enchaîner sans plus attendre.
ALEXANDER : « Qui est ce Nicholas? »

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Lui parler lui fait du bien quelque part, elle qui pensait que cela n'aurait plus jamais lieu suite à son accident. Alexander était bien vivant, à ses côtés, vivant mais douloureusement atteint psychologiquement. Aujourd'hui, il se révélait comme un homme faible, qui à défaut de se battre encore et encore, semblait perdre pied, semblait ne plus supporter toute cette pression qui semblait l'accabler. Il lui faisait de la peine, vraiment, elle avait mal pour lui de le voir dans cet état la, elle qui le connaissait comme ce colocataire fort, le même qui ne cessait de la pousser elle vers le haut, sans jamais douter une seule seconde de la femme qu'elle pouvait être. Elle ne doutait pas non plus de lui, savait pertinemment qu'au fond de lui, il s'en sortirait, il l'avait bien fait une première fois..«Ne dis pas ça Alex..» qu'elle lui soufflait d'une voix presque désemparée. L'entendre lui avouer vouloir mourir était la pire chose qu'il pouvait lui dire. Se dire qu'il en était réduit à penser cela, et elle qui n'avait pas été présente pour le supporter dans cette douleur interne.. Autant dire que la, maintenant, tout de suite, elle n'avait qu'une seule et unique envie: Se faire toute petite et éviter de parler de Nicholas, de Venise, de tout ce qui se tramait dans sa petite tête. Ce n'était pas le moment, et pourtant, elle savait que la discussion était nécessaire, qu'elle allait devoir mettre les choses à plat avec lui.

Affectueusement, elle avait posé ses mains sur les siennes dans le but de lui apporter un peu de réconfort, de lui montrer qu'elle était la, et qu'elle ne partirait pas, qu'elle ne partirait plus malgré tout. A moins que ça ne soit lui qui ne veuille plus d'elle dans sa vie, et elle le comprendrait très bien, dans ses cas, elle plierait certainement bagages et s'en irait, le cœur lourd, peiné face à tous ses beaux souvenirs qu'elle avait pût partager avec lui. Elle le sentait triste, peiné, et ne s'était pas gênée pour le lui faire remarquer. Elle n'était pas cette tête, celle du désemparé, du dépité, quand elle connaissait Alexander comme un homme fort et vaillant, un homme capable de tout pour survivre dans ce monde hostile et ce quoi qu'il advienne. Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il lança les hostilités. Qui est ce Nicholas? Son cœur ratait un battement quand il mentionna Nicholas. Rapidement, elle lui lâcha les mains, détourna la tête, les yeux en cherchant absolument les bons mots à employer dans sa tête.«Nicholas c'est.. un ami.» Non. Faux. Absolument Faux. Nicholas était tellement plus qu'un ami en fait. La pression grimpait peu à peu alors qu'elle sentirait presque le regard d'Alexander sur elle. Elle était clairement mal à l'aise et refusait de jouer les briseuses de cœurs, elle l'avait maladroitement fait avec Arlo quand il lui avait avouer être amoureux d'elle et voilà qu'aujourd'hui c'était Alexander qui en prendrait pour son grade. Pourquoi faut-il que tout soit aussi compliqué? Pourquoi faut-il que les hommes s'attachent comme ça à elle? Elle qui ne demande rien, qui ne demande qu'à vivre tranquillement et sereinement sa vie, ou du moins, elle essaye. «Non..» qu'elle finit par souffler en se relevant du lit pour tourner le dos à Alexander, pour prendre une grande inspiration, pour éviter de craquer, de pleurer, les yeux fermés.«Je peux pas te mentir.. Pas à toi Alex.» qu'elle disait d'une voix tremblante en inspirant une nouvelle fois. Inspire. Expire Paisley, tout finira par rentrer dans l'ordre.«J'ai couché avec lui Alex.. Moi et Nicholas, ont à couchés ensemble. Et je crois qu'en fait.. ile me plait.» La bombe était larguée. Tête baissée, elle s'était mordu la lèvre nerveusement  en replaçant d'une main toute aussi maladroite d'autres mèches de sa longue chevelure soyeuse.«Tu m'connais si bien. Tu sais que j'ai toujours été maladroite avec tout ça.. J'y connais rien en l'amour, je sais même pas ce que c'est qu'aimer en fait.. Nicholas me plait, et je ne sais pas ou nôtre relation nous mènera, je sais même pas si ont peut parler de relation en fait. J'en sais rien Alex.. Je suis complètement perdue, j'ai peur de m'attacher parce qu'en fait, si je m'attache, je suis pas sûre que la personne restera auprès de moi, qu'elle voudra de moi.» Elle s'emballait, son cœur se comprimait un peu plus dans sa cage thoracique alors que les larmes lui grimpaient trop facilement aux yeux. Il ne fallait pas qu'elle craque, pas maintenant, mais c'était bien plus fort qu'elle, elle se retournait finalement pour lui faire face, elle ne pourrait pas lui tourner le dos indéfiniment.«Pardonne moi Alex..» C'était bien trop facile de s'excuser, lui qui croyait dur comme fer entre eux, lui qui s'était projeté certainement dans un bel avenir avec elle mais c'était ça le vrai problème entre eux. Alexander, elle l'avait aimé aussi fort que possible, mais il allait beaucoup trop vite pour elle,et de ça, elle avait prit peur. Le mariage. Les enfants. La vie de couple trop posée, le quotidien qui s'installe, les petits mots d'amour ce n'était pas fait pour elle et Alexander méritait tellement plus, mieux qu'elle.

Elle s'était mise à fermer les yeux dans l'espoir de ravaler sa peine, sentant son estomac en pagaille lui jouer des tours une nouvelle fois. Ce voyage n'avait vraiment pas été de tout repos à moins que ça ne soit l'angoisse de parler à Alexander qui la mettait dans un état pareil. Elle s'était retenu au maximum de ne pas vomir sur place, sentant son être tout entier être secoué par une sensation désagréable de vertige mélangé à de la nausée. Tout ira mieux quand cette discussion sera terminée, en espérant qu'il ne finit pas par la mettre dehors de l'appartement sous la colère et l'énervement.

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Tout le monde peut, à un moment de sa vie, être en détresse psychologique comme l’est Alexander en ce moment. Personne n’est à l’abri d’une telle chose, même les hommes forts comme Alexander. Alexander a beaucoup encaissé et maintenant il est totalement au bout du rouleau. Il ne peut plus encaissé quoique ce soit de plus. Ses épaules sont affaiblies, sa tête est sur le point d’exploser et sa gentillesse disparaît tranquillement. Il a besoin d’aide et il le sait parfaitement. Il dit tout simplement la vérité à Paisley. Pourquoi lui mentir alors qu’il ne va pas bien? Le mensonge ne donnera jamais rien de bon...

Les mains de Paisley sur les siens, il ne dit rien pendant un moment avant de lui demander qui est ce Nicholas qu’il voit partout. Ce Nicholas qui commente et aime les photos de Paisley et aussi celles d’Ellie. Cet homme semble vraiment vouloir s’interposer entre Alexander et les femmes. Cet homme n’est pas homme et encore moins honnête. Paisley lui sort d’ailleurs la phrase traditionnelle, soit celle où elle affirme que ce Nicholas est un ami. Elle n’est pas très convaincante d’ailleurs... elle semble de faire croire elle-même que cet homme est juste un ami. Que doit-il répliquer à une telle chose? Il ne dit rien alors que Paisley se lève.

Alexander la regarde un court instant avant de regarder de nouveau ses mains alors que Paisley lui dit la vérité. Ils ont couché ensemble, ça Alexander aurait du se mettre la main au feu. Il s’en doutait totalement... au fond de lui ça lui fait de la peine. C’est comme s’il ne comptait pas pour Paisley, comme si ce qu’ils ont peu faire n’avait pas d’importance pour elle. C’est triste, mais que peut-il y faire? Absolument rien.
ALEXANDER : « Je ne le sais pas non plus parce que je ne suis pas cet autre homme. »
Alexander ne sait pas ce que cet homme a derrière la tête, si sa relation avec Paisley lui est importante ou si elle est uniquement un passe-temps. Peu importe...
ALEXANDER : « Te pardonner pour quoi? Parce que tu ne m’aimes pas? Tu n’es pas la première ni la dernière à me dire une telle chose. »
Et au point où il en est en ce moment, ça ne changera rien parce qu’il est déjà à terre. Un coup de plus ou un coup de moins ça ne changera rien à sa blessure.

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Lui parler de Nicholas était certainement la chose la plus difficile qu'elle ait eu à faire jusqu'à présent. Alexander n'était pas dûpe, il savait bien que plus le temps filait, et plus celle qu'il aimait commencé à se rapprocher d'un autre. Il lui avait fait part de son souhait de savoir "Qui était exactement Nicholas" et il en avait le droit. Une espèce de gêne s'empara d'elle à ce moment la. Son abdomen était devenu douloureux, tendu avant qu'elle ne prenne finalement la parole pour lui expliquer les choses, essayant d'être la moins brusque, la moins froide possible avec lui.  Elle s'était rapprochée de Nicholas à Venise, c'était indéniable. Tout deux s'étaient échangés plusieurs baisers, plusieurs sourires, plusieurs regards mais pas que. On a couchés ensemble. Elle baissait les yeux, ne sâchant plus ou se mettre à ce moment la. Il fallait absolument qu'elle soit franche avec lui, Alex ne méritait pas qu'elle lui mentes ouvertement et même si la vérité faisait mal, il fallait qu'il sâche.  Elle s'était mise à lui confier ses peurs, celle de l'attachement notamment. Elle connaissait la réputation de Nicholas. Il était considéré comme un Don Juan, un homme à femmes et elle avait tellement peur, Paisley, de n'être qu'un passe temps de plus pour lui, une simple femme de passage dans sa vie.

Nicholas lui avait affirmé le contraire, elle était importante à ses yeux, elle avait de la valeur et il lui avait promit qu'il ne se jouerait pas d'elle. Devait-elle vraiment lui faire confiance? Elle n'en savait rien et ce n'est certainement pas Alexander qui pourrait l'aider à ce niveau la. Il venait d'apprendre que la femme qu'il aimait avait eu une aventure avec un autre homme sur des terres italiennes, alors autant dire qu'il n'était vraiment pas disposé à parler de ça.  Un air triste au visage, elle leva les yeux pour tenter de croiser les siens, son ignorance lui fait mal. Il est la, à fixer ses mains sans rien dire ou presque. Ses mots lui font mal. Elle ne veut pas l'entendre dire qu'elle ne l'aime pas, car c'est faux. Elle l'aime énormément, bien plus qu'il ne le pense. «Hey non. Ne dis pas ça.» Elle finit par s'approcher, s'accroupit près de lui, face à lui pour croiser son regard. Il ne faut pas qu'elle flanche une nouvelle fois, elle n'en a pas le droit. Si elle se met à pleurer et que Alexander se terre dans sa souffrance, alors ça risque d'être encore pire. «Je t'aime énormément Alex.. Tu n'as pas le droit de dire que je ne t'aimes pas. Quand j'suis avec toi.. je me sens bien, vraiment.» qu'elle commença en venant à nouveau chercher ses mains avec les siennes pour les serrer aussi fort que possible.«Ensemble, ont a partagés de jolis moments que je n'oublierais jamais tu m'entends?.. Tu as toujours été la pour moi quand j'en avais le plus besoin, tu m'as toujours protégé quand j'en avais besoin et sans toi.. je n'aurais peut-être plus ma liberté aujourd'hui.» Elle continuait, la gorge nouée mais il fallait que ça sortes parce qu'elle en avait gros sur le coeur et que le visage dépité d'Alexander lui faisait mal quelque part.  «Aujourd'hui, ma vie est devenue franchement compliquée.. et j'ai tellement peur au fond de prendre les mauvaises décisions, de ne pas être à la hauteur d'elle, de sombrer, de me tromper.. mais il faut que j'avance, j'ai pas le choix et toi aussi il faut que tu avances, parce que c'est comme ça.»

Elle n'oubliera certainement jamais non plus cette vision d'horreur de le voir si triste, si malheureux. et elle aimerait tellement le prendre et le serrer dans ses bras pour lui montrer qu'elle était la pour lui quoi qu'il advienne, mais peut-être que cela serait mal venu de sa part, peut-être même qu 'il la repousserait méchamment, il en avait absolument le droit après ce qu'elle venait de lui dire, elle comprendrait totalement.

alexander & paisley

Only to find out you are
the one holding the gun.

Alexander ne peut pas en vouloir à Paisley. Après tout, elle a toujours été honnête avec lui. Elle ne voulait rien de sérieux avec lui. C’est lui qui a été con de croire qu’elle pourrait changer d’idée. Alexander a beaucoup à offrir à la femme qui l’aimera mais malheureusement cette femme ne sera certainement pas Paisley. Il doit accepter la situation et passer à autre chose. Pleurer et essayer de convaincre Paisley je servirais absolument à rien.

Alors qu’il regarde ses mains, sa coloc vient se mettre devant lui en petit bonheur. Alexander bla pas le choix, il la regarde et l’écoute attentivement. Il sait qu’elle l’aime, mais de manière amicale... il est dans la friend zone. Il se voyait loin avec Paisley, croyant qu’il pourrait la changer et lui donner le goût de vivre une histoire sérieuse. C’était sans doute utopique de penser ainsi. Peu importe, il apprendra un jour qu’il ne doit pas s’exciter trop rapidement.
ALEXANDER : « Je sais que tu m’aimes amicalement... mais amoureusement je sais que tu ne m’aimes pas et que tu ne m’aimeras jamais de cette manière. Je ne t’en veux pas Paisley parce que je sais que je ne suis pas parfait, que je ne suis pas le plus plaisant. Je sais que le fait que je sois casanier n’excite pas vraiment les femmes. »
Alexander est bien chez lui. Il est bien tranquille à l’appartement, à faire ses petites choses. Il n’est pas vraiment du genre à sortir et faire la fête comme Paisley. C’est sans doute pour cette raison qu’ils ne pourront jamais être ensemble. Alexander ne sera jamais cet homme...
ALEXANDER : « Même si tu ne m’aimes pas comme je le voudrais, je serai toujours là pour toi. Je ne te laisserai jamais tomber. Peut-être qu’un jour nos chemins vont se séparer, mais je ne veux pas que tu oublies que tu peux me demander de l’aide n’importe quand. J’espère aussi que si un jour tu as des enfants que je serai le parrain de l’un d’eux. »
Dit-il en lui souriant. Si sa soeur ne veut pas le choisir alors peut-être que son amie le choisira un jour advenant qu’elle enfante dans les dix prochaines années.
ALEXANDER : « Je te promets que je vais continuer à avancer, que je vais tout faire pour retrouver mon bonheur. Je vais trouver une solution et tout ira bien par la suite. »