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 say it to my face.

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(#)Sujet: say it to my face.  |   Lun 3 Fév - 12:34

(Tell me, what's the situation?I've been rackin' on my brain,just want some answers if I ask you, but I know you'll never say it to my face )

10 Janvier 2020. night installée confortablement au canapé, une maigre couverture sur le corps, son regard se pose sur l'écran face à elle. cet écran l'hypnotise, comme la voix de cet homme qui, elle a l'impression, s'adresse directement à elle. elle paraît concentrée, intéressée, mais s'est en réalité perdue dans ses plus sombres pensées. les événements de la veille repasse en boucle dans sa tête, cette vision d'horreur à son réveil, de ce morceau de chair sanguinolent sur ses draps, de ce trait rouge sur sa gorge. instinctivement, elle lève la main droite et pose ses cinq doigts sur sa peau. sa gorge n'a pas été tranchée, la marque a disparue qu'en à elle. elle est encore vivante et s'entête à vouloir se battre comme elle l'a toujours fait depuis ses dix ans. elle avait déjà vécue la pire chose au monde, alors ce n'est pas ça qui l'abattrait, elle était plus forte que tout Paisley et finirait tôt ou tard par remonter la pente, par relever la tête et offrir un joli lever de majeur à ceux qui cherchent à lui nuire.

Ce soir encore une fois, elle ne dormirait pas chez elle, au sein de cet appartement qui lui rappelait quelques mauvais souvenirs désagréables. ce soir, elle couché chez Léo et Arlo afin qu'ils s'assurent personnellement qu'il ne lui arrive rien, que les choses se tassent tranquillement. les choses finiraient par se tasser, le malheur ne pouvait pas constamment s'abattre sur elle, sur ses jours. ce soir, elle n'avait rien mangé, une fois de plus, et s'était contenté de regarder la télévision sans vraiment grand intérêt pour cette dernière. Léo s'en était allé plus tôt, elle n'avait pas cherché à savoir ou il irait, cela ne la regardait pas, son monde ne tournait pas autour d'elle, il avait bien le droit de vaquer à ses occupations.«je pige pas un mot de c'qui raconte.» qu'elle finit par dire, les yeux plissés, la tête inclinée sur le côté à tenter de décrypter le dialogue du brave monsieur se donnant en spectacle sur une des chaînes. Elle ne se parlait pas elle même contrairement aux apparences, à vrai dire, elle n'était pas vraiment seule ce soir.

Léo s'en était allé, mais il avait prit soin de s'assurer avant que Arlo pourrait veiller au grain durant son absence. arlo resterait la, à ses côtés, gentiment, comme il l'a toujours fait. elle appréciait sa présence plus que n'importe qu'elle autre. il avait le chic de lui faire oublier ses plus gros chagrins. elle se rappelle de ce jour ou elle lui avait parlé de la mort de ses parents, et que lui s'était mit à lui parler de sa phobie des araignées. qu'est-ce qu'elle avait pût rire, maladroitement. il cherchait à la faire sourire, à lui faire oublier son malheur, et était parvenu à le faire, jusqu'à présent.«aa..' c'est de la merde.» elle soufflait avant de se lever du canapé, gardant cette couverture autour d'elle comme protection supplémentaire, comme source de chaleur aussi et s'avançait jusqu'à une chaise pour prendre place, pour rejoindre Arlo qui devait être fatigué après la soirée d'hier. «c'est provisoire..» qu'elle commençait à lui dire en ayant du mal à poser ses yeux dans les siens. «j'vais pas vous emmerder longtemps Léo et toi, vous avez d'autres choses à foutre que de veiller sur moi.» elle aimait pas ça, jouer les princesses avec ses gardes du corps, elle était pas une princesse en vérité, loin de la. elle avait eu l'habitude par le passé de se battre pour survivre et Léo en était le meilleur témoin. des vols, des délits, elle en avait commit de nombreux et par chance, elle ne s'était jamais faîtes attraper la main dans le sac, jusqu'à il y a peu, par Sebastian, le propriétaire d'une flamboyante voiture de marque célèbre. Elle avait essayé de la lui voler, il l'avait rattrapée, l'avait conduit chez lui.. et l'avait faîtes chanter. comment oublier ce soir ou elle avait dû se déshabiller sous l'oeil de sa caméra, il n'y a rien de plus gênant que d'être forcée à faire quelque chose, et la en l’occurrence d'être humiliée de la sorte. ce n'est pas quelque chose dont elle était fière et n'avait pas prit soin d'en aviser Léo, peut-être parce qu'il rentrerait dans une rage folle et qu'il chercherait à buter ce type. Léo avait ses fardeaux, ses ennuis et il était hors de question qu'elle lui en rajoute d'autres.  



@arlo brown
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Mar 4 Fév - 0:13

“say it to my face ” & La présence de Paisley dans l’appartement des garçons ne dérangeait pas du tout Arlo. Surtout après l’incident de la veille. Arlo n’avait jamais vraiment pris le temps de s’arrêter pour penser à ce que la brune installé confortablement dans son salon représentait pour lui avant de la voir si vulnérable. Pas qu’il aime la voir malheureuse, mais c’est plutôt l’effet déchirant sur son propre coeur à lui qui l’avait poussé à se remettre en question.
Jamais Arlo n’avait éprouver de sentiment pour personne. Il avait eut des fréquentations purement pour le plaisir, comme celle établie avec Paisley avant que son coeur ne vienne tout compliquer. La veille, il aurait fait n’importe quoi pour elle. Et on ferait tout pour les gens qu’on aime pas vrai?
Finalement, la soirée s’était terminé un peu comme aujourd’hui, devant la télévision même si Paisley était trop bouleversée pour suivre l’histoire que l’écran lui présentait. Léo et lui prenait soin d’elle, toujours un d’entre eux présents pour elle. Personne ne viendrait lui faire du mal ici, mais c’était surtout pour l’épauler qu’ils ne la laissaient pas seule dans l’appartement. Lui permettre de reprendre ses esprits sans paranoïer à chaque bruit inconnu au cas où quelqu’un revenait avec un autre pièce de cadavre.
Arlo ne portait pas attention au film autant que Paisley. Elle perdu dans ses pensées et lui dans les siennes. Assis à la table de cuisine pas très loin du salon, c’était elle qu’il observait. C’était plus fort que lui. Son coeur changeait de rythme quand la comédie sur la télévision réussissait à faire sourire juste un peu sa belle amie. Arlo s’en voulait. Il ne pouvait pas tomber pour elle. Jamais et surtout pas maintenant. Il compliquerait tout avec des sentiments. Depuis la nuit dernière qu’il se demandait s’il devait dire quelque chose.
Une seconde, il se promettait d’amener ce qu’il ressentait avec lui à sa mort. L’autre, il s’imaginait ce que la vie pourrait bien devenir s’il osait lui parler. Clairement, il était plus romantique qu’il avait pu le constater avant.
Une partie du coeur de Arlo se doutait que c’était perdu d’avance puisqu’il n’avait jamais cru qu’il aurait droit à l’amour un de ses jours. Jamais dans son enfance avait-il eu droit à celle de parent alors pourquoi ça changerait dans sa vie adulte dans un couple?
Bref, un combat intérieur habitait Arlo qui voulait seulement tout ce qui a de mieux pour son amie. Présentement, c’était du soutien, de la distraction, du repos. Elle avait besoin d’un ami, pas de la bombe qui contrôlait le coeur du rouquin. D’ailleurs, ce même organe se serra quand elle vint s’asseoir près de lui pour s’excuser de les emmerder. Arrêtes moi ça, tu sais que si ce que tu voulais c’était rester ici pour toujours, qu’on aménageait une chambre sans dire un mot.  Paisley était victime dans cette situation. Elle n’avait pas demandé à ce qu’un inconnu s'introduit dans sa maison pour venir la trouver profondément.
Tu prends le temps qu’il te faut pour reprendre tes forces. On sera toujours là pour toi. C’était difficile de la regarder dans les yeux et prononcer ses mots. Bien sûr qu’il sera toujours là, sans doute que Arlo serait capable d’attendre éternellement pour ses grands yeux bruns. Il se fait tard, tu veux aller essayer de dormir un peu? La nuit était installée depuis longtemps peut-être que dormir lui ferait aussi du bien. Laisser la poussière retomber et oublier qu’il appréciait un peu trop la présence de la cousine de son meilleure amie.
Il s’était levé en attrapant la main de Paisley pour la traîner jusqu’à la chambre d’ami. Léo était resté avec elle dans la chambre la veille. Il y avait une télévision là aussi, elle pourrait l’écouter jusqu’à s’en dormir si besoin. Tu te sens d’attaque d’être seule? Je peux rester ou m'installer juste à la sortie de la chambre si tu préfères. Il resterait assit près de la porte toute la nuit pour Pais’ si ça voulait dire qu’elle pouvait fermer l’oeil profondément. Lui, il savait qu’il allait être pris avec son coeur et sa tête qui se disputent.
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Mar 4 Fév - 12:25

(Tell me, what's the situation?I've been rackin' on my brain,just want some answers if I ask you, but I know you'll never say it to my face )

Elle avait découvert avec stupeur que Arlo, le même Arlo qu'elle avait fréquenté, avec lequel elle avait couché, connaissait son Léo. C'était une situation assez particulière et en même temps, si prévisible. Léo et Arlo, ils se ressemblaient un peu dans le sens ou ils étaient les seuls capable, à l'heure actuelle, de la faire sourire. Leur présence était bénéfique pour elle, bien plus que n'importe qu'elle autre et elle appréciait le fait de se sentir si protégée, elle qui avait craint que son potentiel "meurtrier" cherche à en découdre avec elle avant que quelqu'un n'ait le temps de la mettre à l'abri. Au sein de cet appartement, elle était à l'abri, car ni Léo, ni Arlo ne laisserait quiconque rentrer à l'intérieur pour s'en prendre délibérément à elle.

Ce soir, Léo était parti tout en prenant soin d'aviser son meilleur ami et de s'assurer que ce dernier prendrait bien soin de sa cousine. C'était une bonne chose car elle refusait qu'il soit sans arrêt à ses côtés, collé à elle comme une espèce de colle glue. Léo avait une vie, différente de la sienne, il devait prendre soin de lui mais surtout avancer à travers le temps. Elle savait mieux que personne qu'il fréquentait Jade, et l'idée qu'ils soient ensemble réjouissait la brunette qui croyait en la sincérité et l'amour de sa meilleure amie pour son cousin. C'est exactement avec ce genre de femme la qu'elle voyait Léo, le genre imprévisible, fougueuse qui avait une fâcheuse tendance à emmerder le monde et à le faire bien qui puis est. Léo et Jade, c'était une évidence, alors pourquoi elle le priverait de passer du temps avec elle quand Arlo, de son côté pouvait veiller lui au grain. Lentement, elle avait prise place sur une des chaises pour faire face au rouquin, elle lui promit de vite déguerpir, une fois qu'elle se sentirait un peu plus "en forme" et que les choses se seraient tassées. Elle n'avait pas oublié Mackenzie dans cet appartement, qu'elle avait abandonné maladroitement sur un coup de tête, pliant bien trop vite bagages pour fuir l'abomination qui s'était trouvée sur son lit. Il fallait qu'elle la retrouve, qu'elle soit la pour elle, qu'elle continue sa vie malgré tout. Et puis, il y avait Alexander aussi.. Encore à l'hôpital mais un de ses colocataires tout de même.

Aux paroles d'Arlo, elle ne pût s'empêcher de décrocher un maigre et bref sourire.«Rester ici, ça serait bizarre tu trouves pas?» elle pensait notamment à son passé avec ce fameux "cousin" qui avait resurgit dans sa vie à Miami. oui, elle avait batifolé avec lui, parce qu'en même temps, aucun lien de sang ne les unissaient l'un à l'autre. elle faisait partie de ses conquêtes du passé, la plus belle elle l'espérait avant que sa vie ne change radicalement et que ses pas le conduit jusqu'à Jade. Aujourd'hui, c'était avec Arlo qu'elle batifolait parfois, soit son meilleur ami, presque un frère pour lui. Tout ça aurait presque ressemblé à de l'inceste si le sang les unissaient tous ensemble.«Je sais bien que vous serez toujours la pour moi.. Tout comme je serais toujours la pour vous. Ensemble, on est plus forts pas vrai? C'est ce que Léo arrête pas de répéter..» qu'elle finit par lui dire, ses yeux dans les siens avant qu'il ne met un terme à leur échange pour se soucier cette fois du sommeil de la brunette à ses côtés.

Elle n'avait pas vu l'heure défiler mais il est vrai qu'il serait peut-être judicieux de prendre un peu de repos. Elle ne pouvait pas éternellement rester cloîtrer ici, il fallait qu'elle reprenne sa vie au Devil's, elle en avait besoin de ce fric pour survivre.«T'as certainement raison..» Elle devrait se reposer, il était l'heure. Sa main attrapait celle du rouquin qui s'était mit à la guider jusqu'à la chambre. Plus elle s'approchait de cette dernière et plus ses craintes se réveillaient, une fois de plus. Face à ce lit, elle restait figé, finissant par retenir fermement la main d'Arlo avant qu'il ne s'échappe, ne s'éloigne d'elle.«Attends.» Elle serra un peu plus sa prise sur sa peau, montrant inconsciemment son effroi et la terreur dans laquelle elle s'était terrée depuis la veille.«Je-.. j'y arriverais pas Arlo.» Paisley. Paisley Warren ne pas arriver à dormir seule? Comme un pauvre bébé effrayé. Paisley manque d'assurance, elle qui pourtant a toujours joué les femmes fortes, intouchables.«Je veux pas être seule ce soir Arlo.» qu'elle continuait de dire en fuyant son regard. C'était plus fort qu'elle, elle aimait pas jouer les tendres cœurs sensibles, ça ne lui ressemblait pas. Seule dans le noir, seule dans ses draps froids, seule tout court, c'était impensable. Léo était resté auprès d'elle, il avait presque dormi avec elle naturellement comme un grand frère s'occuperait de sa cadette, il avait veillé à ce qu'il ne lui arrive rien, lui avait apporté un peu de douceur, une douceur qu'elle n'avait pût demander à Arlo qu'à l'époque ou ils étaient amants.


@arlo brown
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Mer 5 Fév - 0:22

“say it to my face ” & C’était difficile d’agir comme si de rien était. Elle avait attrapé sa main et il appréciait bien trop entrelacer ses doigts dans les siens. Dans le corridor de son appartement, le silence et l’hésitation cachaient bien des choses. Alors qu’il chassait ce que ce contact réveillait dans son coeur, il pouvait sentir l’anxiété monter en son amie qui mettait de plus en plus de pression sur ses jointures comme si le tenir bien fort lui donnerait du courage. Il cherchait à détacher sa main de la sienne pour lui prouver qu’elle arriverait à dormir. Elle valait tellement plus que cette incident horrible. Arlo en voulait à l’univers de la faire douter. Elle était bien plus forte que la plupart des gens qu’il avait pu croiser dans sa vie. On s’en était pris à elle dans son état le plus vulnérable. Il fallait être lâche pour faire ce genre de chose. S’en prendre à quelqu’un qui ne peut pas se défendre. Un lâche était derrière cette attaque et Arlo resterait sur ses gardes puisqu’il ne voulait pas qu’on lui prouve le contraire, mais il doutait que la personne reviendrait. Elle était dérangé, tordue, immonde, mais trop lâche pour s’en prendre à Paisley les yeux ouverts.
Je vais rester avec toi alors, ne t’inquiètes pas, il y aura personne d’autre que nous dans cette chambre ce soir, je te le promets. C’était difficile de la regarder comme ça, le regard bas, a honte qui teinte sa voix. Arlo connaissait une Paisley bien plus à l’aise avec ses mots. Une fille qui n’avait besoin de personne et même s’il a pas de honte à avoir besoin de son support system parfois, il détestait qu’un incident comme celle-ci la fasse douter d’elle-même.
Il se permit de redresser son menton avec sa main libre. Ils étaient proche depuis un moment, ils avaient partager une intimité qui représentait sûrement plus pour Aro que Paisley, mais si elle n’était plus capable de regarder dans les yeux un mec avec qui elle avait couché, les dommages sur son estime était plus grave que Arlo imaginait. Tu as besoin de temps, c’est tout, mets toi pas de pression. Things will go back to the way they were, don’t worry. Ouvrant à présent la porte de la chambre, il invita Paisley à s’installer sous les couvertures et lui, il décida de s’asseoir le dos sur le murs et installa un oreiller sur ses genoux. Tu veux que j’ouvre la télévision peut-être? Ça occuperait peut-être ses pensées juste assez pour lui permettre de s’endormir. Lui, il resterait éveillé pour veiller un oeil sur elle. Son estomac était nouée, cette proximité ne devait pas réveillait ce genre d’émotion en lui. Il se questionnait. Devrait-il aborder le sujet? Si oui comment? Jamais il avait eu à le faire avant.
Je suis vraiment désolé, j’arrive toujours pas à croire que quelqu’un pourrait te vouloir du mal. C’était sorti tout seul. Il avait abordé l’incident de la veille alors qu’il s’était promis de le mentionnait que si Paisley partait le bal et s’en sentait capable. C’est juste qu’il se retenait de lui dire ce que son coeur essayait de traduire avec ses battements saccadés et la nervosité qui l’habitait à l’avoir si près d’elle encore une fois. La relation qu’ils avaient établi n'impliquent pas ce genre de confusion. C’était simple entre eux et il ne voulait rien gâcher. Ce soir, il ne chercherait pas du tout ce genre de rapprochement. Pas alors qu’elle est vulnérable, mais il sait qu’il devra éventuellement lui parler ou éteindre ce qu’il ressent pour ne pas la perdre.
Le temps passait doucement et à la fois rapidement dans cette chambre. Paisley avait réussi à fermer les yeux, du moins, elle en avait l’air. Elle avait fini par trouver son confort la tête sur les jambes d’Arlo. Il la regardait se reposer. Il pouvait voir les cauchemars s’installer quand son visage se crispait. Et c’est en jouant dans ses longs cheveux qu’il parvenait à la ramener dans un endroit paisible dans ses rêves. Si tu savais comment je me sens. Incapable de dormir avec son coeur si confus, il était rassurer de la voir détendu, prendre des forces et il resterait installer avec elle comme ça toute la vie si ça voulait dire qu’elle ne souffrait plus jamais.
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Mer 5 Fév - 16:06

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Impossible. Il lui était impossible de s'imaginer dormir seule ce soir, pour la simple et bonne raison qu'elle craignait de voir son ravisseur revenir jusqu'à elle, même dans ses rêves les plus fous elle songerait à lui, à ses doigts certainement gantés sur sa peau, caressant sa gorge avant de l'abattre froidement. Cette vision d'horreur la fit frisonner. Non, il en était hors de question, elle ne dormirait pas seule ce soir, elle avait besoin plus que jamais d'Arlo avec elle ce soir. Ce dernier la rassura comme il savait si bien le faire, ce soir, ils seraient seuls tout les deux dans cette chambre, sans que quiconque ne soit autorité à poser pieds dans cette même pièce, Arlo l'interdisait formellement. Il fallait qu'elle prenne son temps pour accepter les choses, aussi dures puissent-elles être. Il fallait qu'elle réalise ce qui s'était passé, qu'elle tente de passer "outre", de se frayer un nouveau chemin vers la lumière et de tenter, qui sait, de reprendre une vie normale, sa vie normale. Les événements étaient frais et récents, difficile pour elle de claquer des doigts et de ne plus y penser, mais elle savait, intérieurement, que tôt ou tard, elle se relèverait, c'est ce qu'elle a toujours fait jusqu'à présent. Elle lève les yeux sur les siens avant qu'il n'appuie finalement sur la clenche de porte pour pénétrer à l'intérieur de la petite pièce. Une chambre d'ami agréable, ou elle avait dormi la veille en compagnie de Léo, il y avait même une télévision pour s'occuper l'esprit, pour se divertir quand Morphée n'est pas décidé à pointer le bout de son nez.

Doucement, elle lâcha la main du rouquin, retira ce qu'elle avait sur le dos pour être en tenue de nuit et se faufila rapidement sous les draps pour trouver un peu de chaleur en dessous. Il suggéra d'allumer le téléviseur pour briser le silence, elle acquiesça d'un signe de tête. C'était une bonne idée, avec Arlo à ses côtés et le bruit de fond de la télévision, elle saura peut-être trouver le sommeil réparateur dont elle a tant besoin. Elle l'observa faire, avant de croiser une nouvelle fois son regard quand ce dernier s'excusa face à ce qui lui était arrivé. Arlo n'y pouvait rien, il n'était pas la cause de tous ses maux, et qu'aurait-il pût changer si il avait été la ce soir la? Certainement rien. Ce qui était fait, était fait et personne ne pourrait revenir dans le passé pour changer cela.«T'inquiète pas.» Elle ne savait pas quoi dire d'autre et se contenta juste de poser la tête contre le coussin que le jeune homme avait prit soin de poser sur ses jambes. Ses yeux s'étaient éteints dans l'espoir de trouver le sommeil, elle se perdit dans les bras de Morphée, dans ce pays des rêves qui, elle espérait, pourrait lui faire penser à autre chose qu'à ce qu'elle avait vécu la veille. Malheureusement et même dans ses son sommeil, le cauchemars la rattrapait. Elle voyait toujours cet homme ou cette femme, cette main surtout sur elle, ce sang, ce morceau de chair, sa gorge sanguinolente, ses larmes sur son visage, ses cris d'effrois. Le rêve s'amplifiait, elle grimaçait dans la réalité sous les yeux protecteurs d'Arlo. Elle avait mal, son cœur s'était mit à battre un peu plus vite, un peu plus fort avant que sa conscience ne s'acharne sur la porte de sortie du pays des songes, il frappait si fort qu'elle était parvenue à sortir des rêves, se redressant aussi vite sur ce lit, les yeux écarquillés.«J'y arrive pas Arlo.» qu'elle soufflait à bout de souffle, la gorge nouée.

Elle n'avait pas pût entendre ses mots, elle qui s'était battu contre ses démons, elle n'avait pas pût l'entendre dire que lui aussi n'était pas dans ses états, alors presque trop naturellement, et maladroitement, elle était directement venue chercher du réconfort dans ses bras même, comme elle avait pût le faire avec Léo la veille. C'était trop naturel, elle se doutait pas que ses gestes, même un moindre regard pouvait autant faire palpiter le cœur du rouquin contre lequel elle se tenait.«Merci d'être la.» qu'elle trouva la force de lui dire d'une petite voix malgré tout, la chaleur de ses bras la rassurant durant un petit temps. Elle s'y était déjà abandonnée plusieurs fois dans ses bras après que leurs deux corps se soient consumés l'un l'autre, mais jamais elle ne l'avait fait dans le but d'être réconforté, que les bras du rouquin soit un rempart, une barrière contre ses mauvais démons. Doucement elle releva la tête, effrayée comme un pauvre chaton pour apercevoir son regard, pour se rendre compte qu'il était resté la, avec elle, et qu'il tiendrait parole jusqu'au bout de la nuit. Arlo resterait la, elle en était persuadé, il le lui avait promit plus tôt et il tiendrait promesse, à moins que lui aussi ne soit poursuivi par plus fort et plus puissants que les démons de la demoiselle qui se trouvait à ses côtés.


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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Mer 5 Fév - 22:27

“say it to my face ” & Arlo avait laissé son coeur parler trop fort, des mots étaient sortie de sa bouche. Maladroitement et trop vite. Là, cette nuit, à travers les craintes de Paisley, ce n’était pas du tout le temps de ramener la situation à lui. Oh ça non, Arlo avait beaucoup de défaut, mais il n’était pas profiteur. Il ne jouerait pas avec les sentiments d’une âme en peine. Alors il regretta de s’être ouvert presqu’au ici vite que c’était fait. Paisley s’était redressé rapidement et l’idée qu’elle ait entendu installa de l’angoisse en le rouquin. Elle avait assez à gérer, ses sentiments n’étaient pas important. Il n’était pas important. Tout ce qui comptait c’était elle et son bienêtre. Une partie de lui lui criait de partir pour le protéger. L’autre voulait embrasser les lèvres délicieuse de Paisley. Tu vas y arriver. La pire chose qui arrivera ce soir sont tes cauchemars. Et je serai là pour t’en sortir. Il sera toujours là mon Arlo. Leur amitié ne venait avec aucune promesse et pourtant, il lui sera loyal jusqu’à la fin des temps si elle lui demandait.
Serrant la douce peau de Paisley contre son torse alors qu’elle venait y chercher secours son visage dans ses cheveux, il la berçait comme un enfant qui avait simplement besoin de tendresse pour continuer de mieux exister. Je laisserais jamais rien t’arriver Pais’. Fermes les yeux et reposes-toi. Il resterait installé comme ça des heures si ça permettait à la belle serveuse de laisser son âme reprendre des forces.
Elle finit par relever son visage pour trouver son regard. Il lui souria avec toute a compassion qui l’habitait. Elle n’avait pas besoin de jugement. Être vulnérable comme elle osait le faire ce soir était en soit un acte très difficile. Il n’y a que les gens les plus forts qui sont capables de piler sur leur orgueil et demander l’aide qu’ils ont besoin.
Le coeur de Arlo souffrait. Il voulait lui dire tellement de chose. Battant terriblement forme comme s’il cherchait à lui faire entendre à travers la cage thoracique du rouquin des choses qu’il n’osait pas lui traduire. Elle avait besoin d’un ami ce soir, pas de complication qui viendrait avec cette conversation qu’Arlo s’imagine en boucle depuis des heures dans le noir.
Meilleur scénario, elle lui avoue ressentir la même chose. Ils se complètent et il l’aide à devenir plus fort à deux. Pire scénario, elle le repousse. Hors de cette chambre. Hors de sa vie. Elle brise tout contact et refuse de garder leur belle amitié complice. Et cette possibilité terrorisait Arlo bien trop bien en présence de la jeune femme. Il savait qu’elle souffrait présentement. C’était difficile de ne pas avoir le coeur déchiré alors qu’elle était en miette dans ses bras. Il détestait l’humanité pour la faire souffrir autant. Il ne ressentait aucun plaisir dans la situation, mais son coeur se sentait à sa place. Là, dans ce lit à aider celle qu’il voudrait dans sa vie tous les jours. Dans son quotidien, bon comme mauvais jour à prendre soin d’elle. À l’aider à devenir meilleur et à accepter ses pires défauts.
Le coeur de Arlo se sentait pour la première fois de sa vie à sa place et ça devait rester un secret garder à double tour.
Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour t’aider? Il voulait dire tellement plus, mais il resta au nécessaire. Trop de gens abusent des gens dans leur vulnérabilité. Et même si la meilleure option pour Arlo s’avérait vrai, il ne voulait pas l’apprendre comme ça. Dans la douleur et le chagrin. Il voulait voir Paisley sourire parce que la vie lui appartient. Que tout est possible pour elle. Il ne voulait pas qu’elle s’accroche à son protecteur parce qu’elle lui fait confiance.
Leur visages étaient tout près l’un de l’autre. Il aurait pu l’embrasser. Il le voulait terriblement, mais jamais ils ont mélangés de sentiments à leur intimités. Avec le temps, tu sais que tout iras pour le mieux? Doucement, tes souvenirs vont devenir plus vague, plus de nuits sans danger auront passé.  Peut-être que tu devrais en parler à quelqu’un. Pas nécessairement moi. Juste vider ton sac et tes craintes. Personne ne viendra ici dans cette immeuble te faire du mal. Dors ma belle, je serai là à ton réveille. Il reprit la parole pour ne pas céder. Laissant ses désirs périr au fond de son abdomen. Paisley avait besoin de leur amitié et il ne voulait surtout pas foirer.  
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Jeu 6 Fév - 13:38

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Des cauchemars pourtant, elle en avait vécus dans la vraie vie. On pense toujours qu'ont peut faire face à la douleur, la souffrance, et qu'il suffit parfois d'un petit rien pour oublier le passé, mais il reste toujours la, ancré en nous, même que certaines images ont bien du mal à s'en aller et ce malgré les années. Elle les avaient perdus beaucoup trop tôt, ses deux parents. Dans la logique des choses, les parents sont censés partir avant leur progéniture, mais pas quand ses derniers ne sont que des enfants incapables de s'assumer seuls. Paisley n'oubliera jamais le jour ou elle les avaient enterrés, ou elle avait déposé cette pauvre fleur sur ce tas de terre face à elle, la gorge nouée, le cœur déchiré. C'était certainement son pire cauchemars, avant que l'idée que quelqu'un veuille la tuer en devient un autre.«Merci Arlo.» qu'elle souffla simplement le cœur meurtri, abandonné,en fermant quelques secondes les yeux pour profiter de la chaleur des bras de son ami. Puis, elle finit par lever la tête, les yeux de nouveau ouverts sur les siens. Arlo était beaucoup trop adorable, beaucoup trop gentil avec elle, beaucoup trop en fait.. Elle n'avait pas autant l'habitude d'être rassurée, apaisée, elle qui avait apprise à travers les années à guérir ses blessures par ses propres moyens.

Depuis que Jade, Léo et Arlo étaient entrés dans sa vie, les choses étaient différentes. Ensemble, ils étaient plus forts que tout. Elle aimait le sourire et la folie de Jade qui ne cessait de la faire rire aux éclats, de la mettre de bonne humeur et ce constamment. Elle ne se souvient pas d'un jour ou elle avait été triste à ses côtés, bien au contraire. Léo lui apportait cette protection, cette sécurité, cette douceur et cette famille qu'elle n'avait pas. Il était sa seule et unique vraie famille à ses yeux. Le temps les avaient séparés, et puis, il avait fait en sortes de les réunir à nouveau, lui même n'avait pas supporté de les voir si loin l'un de l'autre. Ils sont destinés à se fréquenter jusqu'à la mort. Léo était bien plus qu'un "cousin de sang" pour elle, comme un frère, le grand frère qui aurait dû être la, le jour ou elle enterrés ses parents, celui qui lui aurait promit que tout irait pour le mieux, qu'il serait la pour veiller sur elle. Et puis.. Arlo. Arlo, c'était la bouffée d'air frais, l'oxygène, celui avec lequel elle pouvait parler des heures entières, rire de tout et de rien, faire les pires conneries. Elle avait couché avec lui, plusieurs fois même et à défaut de partir, de tourner les talons , il restait la, auprès d'elle. Étrange non?

Elle l'écoutait parler, il tentait encore et toujours de la rassurer, elle cette pauvre fille perdue, complètement déboussolée, désemparée, instable psychologiquement. Comme une enfant, elle restait la, à boire ses paroles, avant de, dans un geste tout aussi désespéré que son état, poser ses lèvres aux siennes, la proximité de leurs deux visages n'arrangeant en rien son esprit embrumé. Elle l'embrassait dans le but d'oublier certainement son malheur, de penser à autre chose, sans réaliser une seule seconde de ce que ce baiser pouvait signifier, puis finalement, réalisant sa bêtise, elle reculait la tête, baissa les yeux. «Excuse moi.Je sais pas ce qui m'a pris.» elle avait l'habitude pourtant à l'époque de les poser ses lèvres sur les siennes, avant qu'ils ne se consument l'un l'autre. Elle avait prit cette habitude la avec Arlo, et la, dans cette position de faiblesse, elle s'était entièrement soumise à ses pulsions sans penser à cette bombe qui était sur le point d'exploser dans la poitrine d'Arlo. Sa vie toute entière était bien trop complexe pourtant pour qu'elle s'ajoute un ennui supplémentaire. Elle pensait notamment à Alexander qui était présentement à l'hôpital et Nicholas qui était venu chercher des réponses dans son appartement juste avant que cette sordide histoire de la veille arrive. Voilà que ce soir, elle se perdait dans les bras d'Arlo, qu'elle voulait presque recommencer leur petit jeu dans l'unique but d'oublier, toujours oublier, c'était sa solution à elle, à Paisley. 


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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Ven 7 Fév - 18:26

“say it to my face ” & Jamais avant ce soir-là, Arlo et Paisley avait partagé un baiser qui signifiait quelque chose. Du moins, Arlo n’en avait jamais pris conscience. Il n’était pas doué avec les sentiments et peut-être que jusque là, il avait été bon pour les taire. Il n’avait jamais eu à en gérer avant. Toute sa vie avant Miami, il survivait. Croisant plus de famille qu’il en avait compté, jamais il n’avait été à la même place assez longtemps pour vivre des amourettes d’adolescence. Et chaque fois qu’il commençait à se faire des amis ou s’entendre avec les enfants dans les familles qu’on le plaçait, hop on le changeait de place. C’est surement pour cette raison que Léo lui est si précieux. Son premier vrai et ami. Maintenant comme un frère pour qui Arlo ferait bien des choses.
Paisley venait de trouver sa bouche avec la sienne. Presque par réflexe, la main forte d’Arlo avait trouvé son doux visage pour profiter de l’instant. Il ne devrait pas laisser son coeur crier de la sorte. Son âme était troublé par tout ce que ce moment venait de réveiller. Peut-être l’avait-elle ressenti. Ses mots semer encore plus de doute en Arlo. Ils avaient l’habitude de terminer dans cette situation. C’était même plutôt naturel entre eux. Pourquoi s’excusait-elle? Avait-elle un doute sur ses émotions? Partageait-elle le même genre de confusion que lui? Mon pauvre Arlo se surprenait à espérer. Ne t’excuses pas. Il voulait tant qu’elle le désire de la même façon qu’il rêvait d’elle. Ça lui faisait mal de mettre de l’espace entre eux, mais c’était mieux. Elle était vulnérable et elle regretterait peut-être ses choix plus tard. Chose que Arlo ne se pardonnerait jamais.
Tu ne penses pas clair présentement. Je veux pas que tu regrettes rien plus tard. C’était bien parce qu’elle n’avait pas la force de réfléchir clairement qu’il ne disait rien. Il voulait reprendre où elle avait stopper ce baiser. Lui laisser sentir par ses gestes et son corps oh combien elle était plus qu’une amante à ses yeux. Certes à travers tout ça, ils étaient devenu de bons amis. Il savait qu’il pouvait compter sur elle et elle sur lui. Sauf qu’il voudrait toujours être là. La rassurer comme ça chaque nuit qu’elle en a besoin. Lui tenir la main en public quand elle a besoin de force oui, mais aussi simplement parce qu’il en a envie. Il voudrait lui dire qu’il tenterait l’impossible pour elle. Et ce soir, il le faisait déjà en quelque sort. Je tiens à toi, je ne veux pas gâcher ce que nous avons. Il voudrait tellement plus qu’une amitié. D’une relation sans attachement qui devra se terminer le jour où elle trouvera quelqu’un de mieux que lui pour lui tenir la main dans la rue. S’il s’ouvrait ce soir, il risquait de perdre l’amie qu’il avait trouvé à travers cette relation d’amants. S’il parlait ce soir, tout allait changé entre eux. Il l’appréciait tant ce Arlo, il n’était pas prêt à la perdre. Il vivrait ses sentiments en silence si ça pouvait la garder près de lui. Il la serrait contre lui pour continuer de la rassurer. Son coeur palpitait encore. Il voulait lui dire tant de chose et en même temps, l’embrasser  pour se retenir.
Peut-être que d’oublier ses fardeaux dans les bras d’Arlo l’aiderait ce soir, peut-être qu’elle serait capable de séparer le tout.
Ses sentiments étaient mélangés à une rage envers la personne qui avait réussi à briser sa belle amie. Une colère qui brimait aussi son esprit. J’aimerais prendre toute ta peine et la porter pour toi. Il lui flattait le dos alors qu’elle était installé blottit contre lui. La vie était injuste ce soir, il la désirait plus que personne. Sauf que ce soir, elle avait besoin d’un ami, d’un confident, pas d’un amant secrètement fou d’elle.
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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Dim 9 Fév - 21:53

(Tell me, what's the situation?I've been rackin' on my brain,just want some answers if I ask you, but I know you'll never say it to my face )

Se sentir faible et démunie peut parfois pousser les gens à bien des choses. Malheureusement pour Paisley, cette dernière en avait fait les frais ce soir encore. L'état dans lequel elle se trouvait était proche de celui d'une dépressive, à défaut qu'elle n'était pas encore réduite à mettre fin à ses jours. Elle préférait méditer, longuement, difficilement sur ce qu'il adviendrait de ses jours prochains. Elle préférait continuer à enchaîner les conneries comme elle savait si bien le faire, espérant ne pas regretter les jours suivants. Arlo se montrait beaucoup trop protecteur, beaucoup trop doux avec elle, comme à ses habitudes? Elle s'était blottie contre lui dans l'espoir d'y trouver du réconfort, histoire de se sentir bien. Puis, elle avait relevée sa tête, avait croisé son regard, avait scellé ses lèvres aux siennes durant quelques secondes, suffisantes pour la rappeler à l'ordre. Ce n'était pas comme ci l'échange était désagréable, loin de la, en temps normal, elle avait apprit à apprécier ses échanges presque trop naturels avec lui, mais ce soir, son esprit semblait confus, ailleurs, perdu et elle s'excusait bêtement, alors qu'ils avaient l'habitude de finir dans les mêmes draps. Bien sûr que non qu'elle n'aurait pas dû s'excuser, elle aurait même dû continuer à l'embrasser, elle était bien partie pour le faire, pour tout oublier son chagrin, son malheur, une nuit de plus avec lui, contre lui, blottie et rassurée par la chaleur de ses bras. Et pourtant..

Tu ne penses pas clair présentement. Je veux pas que tu regrettes rien plus tard. Et depuis quand il disait ça au juste?Depuis quand il ne la désirait plus? Est-ce le fait qu'elle connaissait Léo qui le perturbait autant? Ou juste la situation actuelle qui était un poil trop gênante et embarrassante pour lui qui se refusait au fond de profiter de la faiblesse de son amie pour obtenir ce qu'il désirait secrètement en lui? Les questions fusaient alors que sa tête revint percuter le torse d'Arlo.«Depuis quand tu penses ça Arlo?.» qu'elle demandait en réalisant ses mots après les avoir analysés.Je ne veux pas gâcher ce que nous avons. Qu'est-ce qu'il insinuait par la lui qui en temps normal ne se gênait pas pour l'embrasser, pour la toucher, pour s'immiscer en elle. Pourquoi ce soir particulièrement il pensait qu'une énième coucherie viendrait tout remettre en question? «C'est pas comme ci ont en avaient pas l'habitude toi et moi.» elle ouvrait les yeux, s'était mise à fixer un point à l'horizon, vaguement en restant simplement blottie contre lui, appréciant ses caresses sur son dos alors qu'il lui disait vouloir porter à bout de bras une partie de son fardeau. Non. Elle refusait qu'il le fasse, parce que ce n'était pas à lui de le faire. Parce qu'elle devait être suffisamment forte et grande pour le faire toute seule, et même si ce dernier commençait à sérieusement l'abattre au fil du temps.«Mais qu'est-ce que tu racontes Arlo? T'as pas besoin de faire ça pour moi. Léo et toi vous en faîtes déjà énormément pour moi tu sais, ce n'est pas à vous de faire face à mes démons. Je dois savoir le faire.. seule.» qu'elle finit par lui dire en se détachant de lui pour lui faire face, croiser son regard, tenter de le cerner, tenter de le comprendre, tenter de savoir pourquoi ce soir il semblait si triste, pourquoi ce soir il semblait si distant lui qui lui en aurait volé milles des baisers.«J'te fais plus envie c'est ça?» qu'elle disait. Cette femme était incompréhensible, elle qui venait de s'excuser de lui avoir volé un baiser serait presque déçue qu'il ne la désire plus autant qu'avant. Peut-être parce qu'elle se doutait qu'il y avait quelque chose derrière, que Arlo ne lui disait pas tout et que tôt ou tard, ce qu'ils avaient l'habitude de partager ensemble finirait peut-être par les détruire tout les deux, par le détruire lui apparemment.


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(#)Sujet: Re: say it to my face.  |   Lun 10 Fév - 3:04

“say it to my face ” & Avant ce baiser, Arlo ne réalisait pas qu’il compliquerait les choses en cherchant à ne rien changer. Les sentiments qu’il ressentait maintenant étaient là qu’il le veuille ou non. Son coeur tremblait devant l'incompréhension de son amie avec qui il avait l’habitude de se laisser aller. Il connaissait le goût de ses lèvres. Ses mains savaient satisfaire son corps plus envoûtant que toutes les amantes qu’il avait croisé. Habituellement, ce premier baiser se serait transformé en deuxième, vite son touché aurait retrouver cette peau bouillante et ils auraient laissé partir cette nuit bien sombre sous leur pulsions et leur envie sans se poser de questions. Arlo en avait pourtant plusieurs qui n’avait pas le droit de réveiller. Pas maintenant, pas après ce désastre chez la belle Paisley.
Tu as vécu beaucoup hier, je veux pas compliquer le tout. Il ne pensait pas qu’il regretterait une nuit charnelle avec elle. Il en rêvait même terriblement. Son corps voulait qu’il se taise, qu’il attrape ce jolie visage et qu’il reprenne cette partie d’embrassade où il était venu compliquer le tout avec des mots. Foutus mots.
Elle avait raison, ils avaient l’habitude. Une habitude qu’Arlo appréciait trop maintenant. Une habitude qu’il ne voulait pas perdre, mais qui ne pouvait pas continuer s’il ne s’ouvrait pas. C’était injuste pour son coeur, certes, mais surtout pour son amie qui ne cherchait rien de plus qu’un amant dans cette échange. Un plaisir mutuel qui les comblent sans rendre leur amitié compliquée. Il ne voulait rien perdre Arlo. Pas Paisley, pas cette habitude. Il aimait son amie intensément avant même que les sentiments compliquent le tout et la panique s'installe en lui maintenant qu’elle était confuse par son discours différent à ses habitudes.
Je sais ça et je sais que tu retrouveras ta force plus vite que n’importe qui. Il n’avait pas besoin de rien faire pour l’aider. Il le faisait parce qu’il le voulait et porter sa peine, il le ferait parce que ça serait plus facile de souffrir pour elle que de la regarder briser en mille morceau.
Ils étaient toujours si près. Elle était encore dans ses bras à chercher à comprendre pourquoi il était différent surement. Il tentait de retenir ses pulsions et ses mots. Il n’était pas doué dans une situation de la sorte et le silence vaut mieux quand on ne sait pas comment s’exprimer.
La question suivante graffigna le coeur du rouquin. Bien évidemment qu’il la désirait. Plus que quiconque. C’était justement ça le problème. Mais elle était celle qui avait stoppé ce baiser. Il n’avait même pas eut à trouver un prétexte, elle avait mis fin à se baiser.
Et Arlo, à ce moment là ne put retenir le second. Il aurait pu lui dire qu’elle était toujours aussi sexy à ses yeux, qu’il passerait la nuit à l'embrasser s’il s’écoutait, mais qu’il se retenait par respect pour elle et pour lui qui s’accrocher trop à chaque moment précieux en sa compagnie.
De ses mains, il l’avait tourner vers elle, l’assoyant sur ses jambes allongées sur le lit alors qu’il était toujours adossé au mur. Ses mains avait longé le dos de la brune qui réveillait tant de frisson en Arlo. Son crâne lui criait d’arrêter, mais son corps refaisait trop rapidement un chemin qu’il connaissait trop bien.
Ça avait tout pris pour qu’il soit celui à mettre une pause à cette chaleur qui montait. I think I’m falling for you. Il regrettait déjà d’avoir pris la parole. Il voulait retourner à cette échange physique. Bien sûr qu’elle lui faisait faisait envie. Elle le rejoignait dans ses rêves chaque soir alors qu’il ne lui donnait pas la permission. Et pourtant, il faisait toujours nuit et il se doutait qu’elle n’y resterait pas aussi longtemps qu’il le voudrait. Il la regardait dans les yeux, se doutant que se serait peut-être la dernière fois. Enregistrant les détails de ce regard noisette par peur que ce soit la dernière fois qu'ils soient si près l'un de l'autre.
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