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 tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.

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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Ven 13 Déc - 22:51




J'AI AIGUISÉ MES LARMES POUR ÉVITER QUE MON COEUR NE SE FÂNE

☁
au fait j't'ai pas dis? on a une cousine qui a fait son apparition à Miami! elle bosse au devil, comme tu connais bien, demande la petite nouvelle! un sms de Sky pour me prévenir que j'avais un nouvel arrivant dans ce que j'appelais ma "famille".

Je ne connaissais pas trop le principe. Faut dire, petit orphelin de naissance qui a été trimbalé de foyers en foyers, de famille en famille... la seule qui m'avait jamais accepté comme je suis et que j'ai moi-même accepté et aimé, c'était les Adams. Même si on m'a retiré de leur garde parce que je restais le Léo rebelle de toujours, je n'avais jamais cessé de les aimer tendrement. Sky était donc toujours ma soeur à mes yeux, comme il se doit. Maintenant que j'étais majeur et que je vivais dans la même ville qu'elle, que je me faisais beaucoup plus stable, je pouvais vraiment employer le mot "famille". Enfin, j'avais failli m'en créer une, de famille, avec Jade, mais ça, c'était une autre histoire trop longue pour être raconter dès maintenant.

Je ne savais pas trop ce que ça me faisait de me rendre compte que j'avais une cousine, dorénavant. Son prénom me remontait à pas mal de choses, d'ailleurs. Paisley. Je ne savais pas que c'était possible que je rencontre un jour une deuxième personne avec ce prénom. C'était assez peu commun, mais faut dire avec un prénom comme le mien on a pas l'habitude de l'originalité. J'avais évidemment pensé à une ancienne connaissance en foyer, avec qui j'avais vécu pas mal de choses folles, mais ça avait été bref. Un sourire et je repartais dans l'idée que j'avais une cousine.

Evidemment, au Devil, tout le monde me connaît. Je dois vous rappeler que j'étais encore un mac assez réputé dans la ville, et tout le monde me respectait encore énormément. J'avais arrêté pour avoir une vie normale avec Jade, à la base, avant de ne reprendre une affaire peu équilibrée au casino de la ville. Je savais que je serais toujours très bien accueilli dans les endroits où je régnais encore y'a quelques mois. J'étais accueilli par des tapes de la main, des accolades. On m'amenait un verre à peine étais-je arrivé et j'avais pas mal de bonjour à distribuer. Mais vite, il fallait que je retourne à la raison de ma venue. dis, c'est qui la petite nouvelle ici? on m'a conseillé de la rencontrer. ne jamais parler de ma vie privée. que cette demoiselle Paisley soit ma cousine ne regardait personne. mon interlocutrice me montra du doigt une jeune femme de dos en train de servir un verre. Je lui souris en la remerciant et je m'avance.

J'étais presque face à elle. Elle se retournait et je m'arrêtais net, à un pas du bar, donc presque face à elle de toute façon. Mon arrêt inattendu fit qu'une autre serveuse me fonçait dessus et à deux on fit tomber les deux verres qu'elle avait, et le mien. oh je suis désolé. fis-je alors instantanément en me baissant pour aider la jeune femme, complètement traumatisée d'avoir de 1. percuté un "vip" de la boîte et 2. m'avoir fait tomber des verres dessus. t'inquiètes pas c'est ma faute fis-je alors qu'elle me filait des serviettes pour me sécher avant même de faire le plus important. Je l'aidais à tout ramasser rapidement. Je n'avais pas non plus grand chose sur moi, ça sécherait. Je relevais la tête alors et je me retrouvais face à elle. Et bah si, y'a qu'une Paisley. Je lui souris, c'était plus fort que moi. Au fond, j'étais heureux de la revoir. mais savoir qu'en fait c'était ma cousine... c'était très très perturbant. On avait fait pas mal de bêtises ensemble. Voler des voitures, détourner de l'argent, on a vendu pas mal de choses illégales... entre autres choses. donc forcément, c'était un certain choc. Je levais doucement les épaules. salut. ça fait longtemps... tu vas pas me croire. c'est Sky qui m'envoie. lui fis-je alors en m'avançant contre le bar face à elle pour qu'il n'y ait qu'elle qui m'entende. paraît qu'on est cousins, en fait.... ça fait un choc. fis-je en désignant l'incident des verres. Sympa, les retrouvailles.


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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Sam 14 Déc - 0:49

léo & Paisley

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Don't make me crazy. Your bed won't take it. Don't you start that fuego, fuego. I can't fight my DNA, loca. Ce soir elle s'ambiance. Elle cherche à oublier les soucis du quotidien, les petits tracas, les petites embrouilles sans grandes intérêt. Pourquoi faut-il constamment que l'être humain cherche les problèmes la ou ils n'ont pas lieu d'exister? Concernant Pais', elle n'a jamais connu un seul jour de répit depuis son adolescence quelque peu chaotique, alors que ses deux parents disparaissaient tragiquement lors d'un accident d'avion, elle avait dût endosser dès son plus jeune âge de lourdes responsabilités qui, longtemps, ont pesées sur ses épaules. Ses cadets et elle ont étaient contraints d'être élevés par leur tante paternelle et cet homme, tatoué, musclé qui passait la plupart de son temps à se défouler, à passer ses nerfs sur elle et ce dès qu'elle avait le malheur d'ouvrir sa grande bouche pour lui dire tout haut ce que la plupart des gens pensent tout bas. Elle n'a jamais eu sa langue dans sa poche Pais' et cela ne plait pas. Alors, quand cet homme à commencé à voir en elle une femme et non plus une gamine, il a voulu abuser d'elle, c'était bien plus douloureux, plus affreux que tout les coups qu'elle s'était déjà prise sur le visage, sur le corps. Imaginer une seule seconde que ce pervers, ce porc' infâme pose ses mains poisseuses sur elle l'a dégoûtait. Il fallait qu'elle agisse, et son seul réflexe à cette époque avait été d'appeler les forces de l'ordre.

Séparée de sa seule et unique famille restante, elle n'a jamais sût accepter ceux qui ont cherchés à la recueillir pour faire d'elle un membre à part entière de leur famille. Elle partait, fuguait, faisait les quatre cents coups sans jamais rien regretter. Ni regrets, ni remords. Il faut dire que ses fréquentations ne l'ont pas aidée des masses, mais elle s'en foutait Pais', parce qu'elle vivait librement, parce que personne n'était en mesure ni capable de lui imposer des règles. Aux règles, elle leur levait un beau majeur tout en gardant un sourire de petite merdeuse sur les lèvres. Aujourd'hui, les choses étaient quelques peu différentes. Elle restait sauvage, impulsive, parfois lunatique mais elle avait apprit à canaliser toute cette énergie en elle. Il paraît que c'est l'âge qui fait ça. Ca ne l'empêchait pas d'être une belle boule de nerf, une dynamite, une bombe à retardement, une grenade qu'il ne manquait qu'à dégoupiller pour qu'elle explose.

Ce soir pourtant, elle semblait calme, d'humeur joueuse, taquine. Elle s'amusait à servir avec le sourire, jouant parfois même de ses charmes pour quelques pourboires supplémentaires. En temps normal, elle n'aime pas ça, mais ce soir, elle avait besoin de quelques sous en plus pour être valorisée auprès de son patron. N'oublions pas cet événement, celui ou elle avait renversé plusieurs verres par terre, brisée quelques uns sous les yeux d'un patron intransigeant. Ce soir, elle continuait de filer entre les différents clients, chantonnant les paroles des musiques qui défilaient dans la boite . Les verres s'enchaînaient presque trop rapidement, mais elle restait habile Paisley, contrairement à une de ses collègues qui semblait avoir attraper la fameuse maladie de "La maladresse". Derrière elle, il lui semblait entendre une bousculade, des excuses, des bruits de verre et le temps qu'elle se retourne pour observer la scène tout était déjà fini. Il ne restait plus que "Betty" et .. «Léo?» La surprise fut telle qu'elle resta pendant de longues secondes immobile à observer le garçon face à elle. Ce même garçon avec qui elle avait vécue plusieurs belles aventures qui ont marquées son existence à tout jamais. Léo, c'est une petite partie d'elle, un prénom qu'elle n'a jamais sût oublier malgré le temps qui a filait. Léo, bordel ce que ça faisait du bien de le revoir, son petit coeur de glace se serait presque mit à fondre en le revoyant, mais voilà qu'il parlait de Sky, qu'il parlait de la "famille", d'une pseudo cousinerie qui fit bien rire la serveuse.«Attend Léo, si t'es venu ici dans le but de te foutre de ma gueule c'est raté. Ca prend pas.» qu'elle lui répondit avant de chercher la faille, le petit mensonge, la petite blague foireuse dans son regard sans la trouver.«T'es sérieux en fait..» Il lui semblait comprendre que ce qu'il venait de lui dire était vrai. Merde alors. Léo, appartenant à la même famille qu'elle, le même Léo avec qui elle avait fait les quatre cent coups. Rapidement, elle passa une main sur sa nuque, replaçant nerveusement sa longue chevelure soyeuse par la suite. «Et donc, toi, t'es venu me retrouver pour me dire "Hey Salut Pais', tu t'souviens tout ce qu'ont a vécus ensemble, et bien oublie, maintenant ont est cousins et ensemble on est censés former une putain de belle famille".» Sauf que encore une fois, il lui était difficile d'avoir une vraie famille. Oh bien sûr, il y avait sa cousine Sky qu'elle avait eu la chance de retrouver à Miami après toutes ses péripéties. Une cousine a qui elle n'avait plus parlé depuis des années et des années, quand elle avait été contrainte à couper les ponts avec par le souhait de sa tante. Il ne lui semblait pas avoir vu de cousin planqué sous les draps ou dans un placard. Léo était une surprise de taille, une belle surprise qui, au lieu d'une pseudo loi faisait de lui son cousin, même si génétiquement, tout deux n'ont rien à voir en commun. «Et je suis censé faire quoi la maintenant en fait? Te prendre dans mes bras? T'appeler cousin chéri? » Elle était complètement paumée et il y avait de quoi, elle avait été orpheline autrefois, et plus les années passaient et plus le puzzle se reformait, son arbre généalogique s'agrandissait. De nouveaux membres le complétait cet arbre, et il était si beau maintenant. « J'ai besoin d'encaisser.. Suis moi. » Et elle partait la première vers l'extérieur histoire d'inspirer un bon bol d'air frais, et ce peu importe si la température extérieure n'était pas au top tant qu'elle pouvait réaliser la chose, le fait que Léo resurgissait dans son existence brutalement tout en lui annonçant qu'ils étaient pseudo cousins.
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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Dim 15 Déc - 21:18

léo & Paisley

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Don't make me crazy. Your bed won't take it. Don't you start that fuego, fuego. I can't fight my DNA, loca. J'étais hyper curieux de qui j'allais trouver dans le bar. Ma soeur m'avait annoncé par sms que j'avais une cousine en ville. Une cousine par alliance, évidemment, même par adoption si l'on puis dire, puisque j'étais adopté par les Adams. Le concept de famille m'était assez étranger. Je ne le connaissais qu'avec Sky, puisqu'elle est la seule à qui je me suis attaché. J'ai été abandonné à la naissance, on peut dire que ce genre de choses tirent vite le trait sur la notion de famille. Mais bon, je restais quelqu'un de curieux, qui aimait les surprises et les nouvelles aventures. Je le voyais comme ça, surtout après tout ce que j'avais pu vivre dans ma vie.

Je suis pas le genre de mec qui s'attache rapidement, c'est vrai. Je suis surtout méfiant et manipulateur. J'ai pas été tellement couvert d'amour alors la moindre personne qui m'approche, je la suspecte de tout. Je l'analyse sous toutes les coutures avant de lui faire confiance et de lui adresser ne serais-ce qu'un sourire. Alors j'avais un peu peur pour cette nouvelle recrue à ma drôle définition de famille. Parce que forcément, j'allais pas la prendre dans mes bras. Je ne savais même pas si ça allait conclure à quelque chose de familial, de toute façon. Je suis plus du genre à manipuler mon prochain qu'à le chérir.

Bon, bon point, j'étais sur un terrain connu. Le bar Devil Seven me connaissait bien. Comment de fois j'avais amené mes filles ici? Trop de fois. je leur amenais du monde, auparavant. Ils en faisaient du chiffre grâce à nous. ça tisse forcément des liens. Je ne me sentais donc pas bête à relooker tout le monde que je puisse ne pas connaître ici - c'était quand même presque impossible. Bon, depuis l'ouverture du casino, je n'étais pas revenu par manque de temps. Mais c'était toujours un plaisir.

Enfin toutes ces histoires disparaissaient de mon esprit au moment où je posais mes yeux sur celle qu'on me nommait. J'étais sur le cul. Tellement que je faisais tomber une serveuse au passage. Je m'excusais et ça attirait l'attention de celle que je cherchais. Elle, qui ne savait pas ce que j'allais lui dire, réagit assez naturellement et semblait heureuse de me voir. Faut dire, on avait vécu énormément de choses ensemble. On avait fait les quatre cent coups. Les pires bêtises et dans tous les sens du terme. Elle était devenue vraiment belle, enfin comme toujours mais, c'était une femme maintenant. Je lui lâchais un sourire quand même alors qu'elle hallucinait sur ce que je venais de lui dire. bah écoute, oui. désolé. faut bien que tu le saches, même si c'est une adoption qui nous lie comme ça. lui fis-je alors. Je l'aurais pas gardé pour moi, impossible. C'était trop... fou. Le monde était décidément trop petit. Elle semblait aussi sur le cul que moi, maintenant. Elle n'avait vraiment pas changé, car elle m'envoyait les pires vannes dans la tronche. Tellement que choqué comme j'étais je ne pouvais m'empêcher d'en rire. t'es trop con. tu crois que je sais comment réagir, moi? fis-je en levant les épaules. Et puis elle me proposait de sortir prendre l'air. Je faisais oui de la tête en sortant. Il faisait frais mais là peu m'importait. j'aurais imaginé d'autres retrouvailles entre nous, c'est sûr. enfin, dis toi que c'est une bonne raison pour devoir me supporter à vie, maintenant. d'après c'que j'ai compris, la famille c'est la seule qu'on choisit pas, c'pas ça? fis-je en la bousculant gentillement avec mon coude. Je lui souriais. Elle savait énormément de choses de ma vie. C'était une des rares personnes justement à qui j'avais accordé ma pleine confiance. Elle sait que j'ai été abandonné, elle sait que j'aime braver les lois... elle me connaît. On va dire que c'était un point positif : je kiffais ma cousine pour sûr. Bon. et puis ton cousin connaît bien les gérants de ce bar, aussi. donc il est sûr que tu es en sécurité. il est un peu protecteur, ton cousin, saches-le. je souriais encore, un rire naissant. Oui, on en riait. On avait toujours fonctionné comme ça, elle et moi. des gosses. toujours à se vanner pour un oui pour un non. pourquoi àa changerait? tu finis à quelle heure? lui demandais-je alors. autant fêter ces retrouvailles correctement.


 

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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Lun 16 Déc - 10:33

léo & Paisley

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Bienvenue dans la famille. Non. Elle ne se voyait pas sourire bêtement en venant poser ses deux mains sur son épaule pour l'enlacer chaleureusement avec l'optique de se dire "Ca y'est, j'ai une famille maintenant. j'ai un cousin maintenant. N'importe qui mais pas lui. Léo c'était un peu Clyde quand elle était Bonnie, c'était un peu le Yang quand elle était le Yin. Léo c'était son ombre, celui qui savait tout d'elle, celui qui l'enrôlait dans des sales affaires mais bon sang ce qu'elles pouvaient être drôles ses affaires. Avec lui à ses côtés, elle n'a jamais eu peur, elle vivait sauvagement, passionnément, appréciant le vent lui fouettant le visage, l'adrénaline qui coulait à flot dans son sang, dans ses veines. Avec lui, elle s'était sentie renaître, elle oubliait ses chagrins et ses peines, cette petite gamine paumée qu'elle était et qui avait perdue ses deux parents adorés. Léo était cette bulle d'oxygène nécessaire à sa survie dans ce monde hostile, il était son temps, et maintenant son cousin. Il lui fallait du temps pour assimiler la chose, pour se dire que ce n'était pas une connerie mais bien la réalité que si il venait la voir aujourd'hui, c'était pour se lier de nouveau à elle, pour avoir une petite place dans son existence, dans un coin de sa tête et pourquoi pas dans son cœur.

En trombe, elle sortait du bar dans lequel elle était serveuse, inspira un bon bol d'air frais, les bras croisés contre sa poitrine avant d'aller chercher à l'intérieur de son tablier un paquet de cigarette et un briquet. «Tu m'fais flipper j'te jures.» C'était occasionnel, vraiment occasionnel mais elle en avait besoin ce soir pour digérer les choses, et cette petite cigarette qui s'était faites plusieurs copines dans son paquet s'était rapidement retrouvée à ses lèvres, l'extrémité s'embrasant bien vite au contact de la flamme du briquet. Une première bouffée s'éleva bientôt dans l'air, alors que le coude de Léo, lui, vint à nouveau titiller ses côtés en guise de taquinerie. Non seulement, elle allait devoir le supporter, mais en plus il semblait bien connaître l'endroit, le patron, peut-être même la clientèle habituelle. Léo avait des connaissances et c'était ça qui l'effrayait, parce qu'elle le savait protecteur, un peu trop d'ailleurs, et que contrairement à Alexander qui lui s'amusait simplement à lui faire la morale quand elle rentrait un peu trop ivre le soir, Léo était capable de frapper pour tous ceux qui s'en prendraient à elle. Et ça, c'était effrayant. «Me dis pas que tu vas me surveiller "cousin", j'ai déjà donné avec les mecs un poil trop protecteur qui veulent s'assurer qu'il ne m'arrive rien ici et la. » L'endroit est cool, les gens sont sympa mais oui il arrive parfois que la clientèle est détestable, malsaine, perverse pour certains hommes qui s'amusent à la reluquer de la tête aux pieds et pire encore, de la siffler. Au moins le côté positif des hommes protecteurs, c'est qu'ils font taire ses abrutis qui se croient tout permit sous prétexte qu'ils ont de l'argent à mettre pour des verres. Paye tes verres, pas ta putain et Paisley était tout sauf une putain.

Doucement, elle s'adossa contre les briques froides de l'établissement, continuant d'abuser de sa nicotine pendant que Léo s'intéressait de savoir à qu'elle heure elle avait terminé son service. Bientôt. Très vite, quitte à mentir au patron et jouer les malheureuses qui ont un mal de ventre à cause de règles douloureuses. «Dans une petite heure grand max'. Pourquoi? Tu viens de me retrouver et tu peux déjà plus te passer de ta cousine chérie?» qu'elle lui lançait avec un sourire plein de malice. Non vraiment, elle avait du mal avec le terme "Cousin/cousine" parce qu'elle ne connaissait pas Léo comme tel, Léo, c'était tout sauf ça en fait. Il avait pas besoin de famille avant, il pouvait être libre comme elle aussi pouvait l'être. Ils n'ont besoin de rien ni personne, mais faut croire que le garçon cherche une stabilité, peut-être de l'amour auprès de personnes qui peuvent lui en apporter. De l'amour d'une famille unie, ou presque. Il faut dire que cela fait des années que Paisley n'avait pas vu Sky, depuis la mort de ses parents en fait soit une bonne quinzaine d'années, alors, il était encore difficile pour elle de renouer avec ses origines, ses proches . Elle avait encore tant à apprendre sur la signification du mot "Famille", un mot qu'elle connaissait sur le bout des doigts quand elle était gamine et qui, au fil du temps avait perdu un peu de sa valeur, s'était terni mais, pourquoi pas. Pourquoi pas former une belle famille, après tout elle aussi avait droit au bonheur. «Ouais, fêtons nos retrouvailles cousin. A défaut qu'une serveuse te tombe sur la tronche, fêtons ça dignement en trinquant "à nôtre belle famille". Soit tu attend ici, soit tu rentres pour que je t'offre un verre, soit t'as un projet et quelque chose me dit que tu vas m'en parler rapidement.» D'une pichenette elle jeta son mégot au sol, venant l'écraser par la suite sous sa chaussure en se décalant du mur derrière elle. La pause était terminée, elle allait devoir reprendre son service sous les yeux du garçon avant qu'elle ne termine, qu'elle range son tablier pour se concentrer entièrement aux fameuses retrouvailles entre elle et cet homme qui avait partagé temps de chose avec elle et qui lui avouait aujourd'hui être un membre à part entière de sa petite famille.  
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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Mar 17 Déc - 20:56

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Bon OK, j'étais entré dans ce bar en pensant rencontrer quelqu'un de complètement inconnu, et je me retrouvais face à une très vieille et bonne connaissance. D'un côté, ça me rassurait. Je savais que je n'avais pas cet effort de malade à faire sur moi pour accepter un nouveau lien familial : ce n'était jamais simple. Quand tu as été abandonné à la naissance, tu as forcément énormément de mal à accepter que d'autres puissent t'accepter. J'avoue, tomber sur Paisley me faisait un peu de bien. Je savais que je la connaissais déjà, et qu'en plus je l'adorais. Bon, le point négatif dans cette histoire, c'est qu'on était pas du tout fait pour être cousin... Vu notre passif plutôt Sherlock & Watson girl, on aurait plutôt imaginé d'autres retrouvailles. Elle n'avait pas été abandonné, elle, elle était plutôt attachée à la notion de famille, ça je le savais. On avait tous les deux une approche différente de la chose, ce qui ne faciliterait pas tout. Mais on avait toujours été fort tous les deux, alors au final, on peut conclure de ce pour et contre qu'entre deux, il y a un certain équilibre qui rend la chose assez acceptable.

Elle me demandait de sortir prendre l'air. Elle se cramait une clope au passage. Je n'avais jamais été très fumette, même si je côtoie pas mal de personnes qui le sont. Alors je n'ai aucun problème avec la chose. Je la taquine, comme si nous nous étions quitté hier. Je lui annonçais la couleur, je parlais de mon côté protecteur. Je la regardais me répondre avec un sourcil levé. juste au travail, le reste tu te démerdes. Même si j'ai des connaissances dans toute la ville. Au final prends le comme ça : s'il t'arrive quelque chose, y'aura toujours quelqu'un pour te sauver. Pas mal, non? J'aimais bien ce côté influent que j'avais sur la ville, quand même. Même dans les pires quartiers, avec les pires personnes, il y en avait toujours un de mon côté. Quand les gars sauront que Paisley est ma cousine, elle va gagner un grand respect et je savais que je ne la retrouverai jamais au fond d'un caniveau, ce qui était pas mal pour une serveuse de ce bar pas toujours sécur'. Disons qu'on ne franchira jamais la limite de l'acceptable avec toi. mais t'inquiètes tu te taperas toujours des clients relous, ça tu te démerdes. je riais alors en la regardant. Je ne voulais pas l'effrayer avec mon côté protecteur. Je la savais en ville et je voulais la savoir un minimum en sécurité, c'était tout. DU reste, elle était libre de faire ce qu'elle voulait.

Je lui demandais alors dans combien de temps elle finissait. Elle me répondait alors que c'était dans une heure, en profitant pour me lancer une petite vanne au passage. Je souriais. Elle en manquait pas une. haha très drôle la vanne. lui fis-je alors. on va pas rester là dessus, quand même? J'ai envie de savoir comment t'es arrivé ici, qui tu connais... et puis... je lui souriais alors en lui mettant du suspens, car en effet j'avais une idée de où l'emmener après. je vais te montrer mon petit bijou à moi. mon casino. J'avais hâte de lui faire profiter de cet endroit de malade. J'étais quand même fier, même si tout n'était pas tout rose ni très légal à 100%. Elle devait reprendre le travail et je l'attendrais en buvant quelques verres et en parlant aux autres employés du bar, que je connais bien. Je laisserais Paisley faire son travail. Et puis en parlant aux employés, j'éviterai les nanas qui tenteraient quelque chose. Je venais de me remettre avec Jade, alors ce n'était pas trop le moment. Dès qu'elle avait fini j'allais la rejoindre. j'espère que t'as sorti la tenue parce qu'on est plutôt du genre sélect'. je la vannais, évidemment, je la trouvais toujours aussi jolie qu'à l'époque : et puis c'était une femme maintenant. Je l'amenais dehors vers ma voiture pour aller vers le casino. Mate pas trop ma caisse, elle est prise. fis-je alors qu'on entrait dans ma belle Mercedes noire brillante. Je souriais en faisant bourdonner le moteur. Et c'est parti. J'avais l'impression de revivre un truc de fou à être aux côtés de Paisley des années après. Maintenant, on était vraiment libres de tout. déjà avec des limites on en faisait des bonnes.... mais alors sans. bonsoir la pagaille. Je me garais devant le casino comme une starlette. bienvenue chez moi. lui fis-je en l'accueillant hors de la voiture. Il y avait des lumières partout, des gens qui entraient, de la sécurité. De la bonne musique à l'intérieur et des jeux partout, des serveurs au taquet,... tout le monde me saluait. Peut-être qu'ils bossaient d'ailleurs tous bien parce que j'étais là. alors, t'en penses quoi? Tu veux jouer où? lui fis-je alors en souriant, la regardant.


 

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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Ven 20 Déc - 10:50

léo & Paisley

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S'il t'arrive quelque chose, y'aura toujours quelqu'un pour te sauver. Pas mal, non?Il était la le deal, et en soit il n'était pas mauvais. Le fait d'avoir toujours sur le coude quelqu'un pour l'aider, la protéger si quelque chose de grave devait arriver. Bien sûr, elle pourrait toujours demander à son colocataire, Alexander, qui lui était officier de police, mais honnêtement, le simple fait qu'il le soit la dérange. Elle ne voulait pas le mettre dans l'embarras ou pire encore qu'il ait des problèmes de sa faute, parce qu'elle était impétueuse et sauvage Paisley et que ses conneries n'étaient pas toujours très légales bien qu'elle se soit posée et presque assagie ses derniers temps. Si il fallait taper sur quelqu'un, se faire taper ou pire encore, Léo était la et il était vachement doué pour tout ça, c'était son petit monde à lui après tout, pas celui de Alexander. «Ok. Super, on fait comme ça alors! Si un jour un connard me cherche un peu trop de noises, je te sonnes , tu rappliques, tu lui règles son compte ni vu, ni connu.» Elle hausse les épaules, sourit à cette idée, celle de voir un de ses connards le nez en sang. Elle termine tranquillement sa petite cigarette, même si elle n'était pas grande fumeuse, elle en avait toujours besoin d'une pour digérer les nouvelles surprenantes ou comme la, accepter le fait qu'elle avait un cousin et pire encore que ce cousin était Léo. Elle s'apprêtait à reprendre, il fallait bien qu'elle termine son service pour pouvoir voir ce fameux "bijou" dont il semblait être si fier.

Ils retournaient au bar, elle enchaînait les verres, souriante. Son plateau jamais vide elle déambulait à l'intérieur du Seven, se faufilait entre les clients pour en servir d'autres et ce jusqu'à la fin de son service. De temps en temps, elle lui jetait un coup d'oeil, fière, heureuse de l'avoir retrouvée enfin depuis tout ce temps. Les derniers verres furent servis sous une musique qui la fit bouger la tête, les hanches, les lèvres pour reproduire les paroles dans un play-back parfait et puis, elle fit enfin tomber le tablier. Il était temps de sortir d'ici pour profiter de cette foutue vie bien trop courte pour ne pas être vécue pleinement. Une veste en cuir sur les épaules, elle retrouva son "cousin", impatiente qu'il ne lui montre son nouveau monde, qu'il ne lui parle de sa nouvelle vie loin de la sienne. Tout deux s'étaient dirigés vers l'extérieur ou une magnifique mercedès flambant neuve les attendaient. Quel bijou. Un petit sourire étira les lèvres de la brune, qui malgré, les dires de Léo ne pût s'empêcher de caresser la carrosserie du bolide du bout des doigts avant qu'elle n'entre côté passage. Même de l'intérieur elle sentait le neuf. Qu'elle fierté que de monter dans un engin pareil et en si charmante compagnie. A peine démarré qu'il fit rugir la bête. «Tu peux pas t'en empêcher...» qu'elle souffle en secouant doucement la tête de droite à gauche. Il l'amuse, comme il l'a toujours fait et elle, en profite pleinement. La voiture file à travers la ville, les lumières défilent à grande vitesse, la nuit leur appartient.

Elle sent cette adrénaline à nouveau couler dans ses veines, elle a l'impression de revenir des années plus tôt, de retrouver cette Paisley sans foi ni lois qui s'amuse, qui se fout de ce qui peut advenir d'elle ou encore de sa vie. Elle se sent libre et elle aime cette sensation qu'elle inspire à plein poumons. Finalement, le véhicule s'arrête auprès d'un casino, un endroit qu'elle ne porte pas spécialement à son cœur mais qui peut être un bon lieu pour arnaquer les riches et leur extorquer pas mal d'argent. money, money money. Doucement, elle sort du véhicule, referme la porte derrière elle tout en levant les yeux sur ce bâtiment ou les pires vices s'éveillent, s'expriment, détruisent des gens. La voix de Léo la rappelle à l'ordre, elle tourne la tête, le regarde, lui sourit. Alors le voilà son fameux "Chez lui". Jamais elle ne se serait douté un seul instant qu'il vivait de "ça" maintenant.«Oh mais dis moi, on joues dans la cour des grands maintenant, finit l'époque des cap ou des pas cap, des petits paris débiles, c'est la grande classe maintenant..» Et il suffisait de voir le beau monde qui rentrait à l'intérieur et qui en ressortait pour comprendre que cet endroit, en plus d'être chic semblait pas mal réputé. «Tu m'excuseras mais en ce moment je suis sur la paille, j'ai pas envie de me rajouter une merde en plus.» même si l'endroit était tentant il fallait l'avouer, que la musique était entraînante, qu'elle lui donnait envie de bouger, que l'alcool pourrait, encore une fois, lui tenir compagnie ce soir et qu'elle pourrait, qui sait bien s'amuser. «Ceci dit, je serais bien curieuse d'en voir un peu plus, boire un petit verre..» Et pourquoi pas plus? Ouais, au final elle changeait pas Paisley, elle restait cette gamine influençable qui pouvait se laisser tenter par tout et rien, le vilain défaut que d'être un poil cupide, un poil fragile mentalement parlant.
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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Jeu 26 Déc - 21:46

léo & Paisley

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J'étais assez fier de ce que je présentais à ma nouvelle cousine. Enfin nouvelle... c'était un bien grand mot. En fait, et heureusement au final, je la connaissais de longue date. ça rendait la chose autant plus simple que compliquée. Paisley avait été quelqu'un que j'avais énormément aimé, j'étais très attaché à elle. Plutôt qu'une rencontre je me retrouvai en plein milieu d'une retrouvaille. Je savais que je redeviendrai assez protecteur avec elle. Même si notre relation prenait un tout nouveau tournant avec cette histoire familiale, il n'en restait pas moins que j'adorais cette jeune femme. Elle râlait sur le coup mais, je n'étais pas le genre de sur-protecteur (bon à part avec Jade...). J'avais des relations
dans cette ville et si elle se retrouvait vraiment dans la merde, quelqu'un irait à son secours en sachant qu'elle fait parti de ma famille. C'était tout ce qui m'importait. Qu'elle vive sa vie à fond comme elle le souhaitait à Miami, sans soucis visibles. Comme si elle avait des gardes du corps secrets.

On en avait vécu des choses elle et moi. Des parties de cache-cache en pleine ville, des paris à gogo, des cap ou pas cap, des mensonges pour cacher l'autre, des fuites, des vols.... on avait eu peur de rien. Et on a toujours peur de rien, elle comme moi. On vivait dangereusement, sans se soucier des répercussions. On a qu'une vie et c'est pour la faire bien. On pouvait dire que c'était l'ironie du sort qu'elle soit ma cousine, aujourd'hui, ou alors le destin qui voulait nous lier pour l'éternité. Je commençais à croire à la deuxième option. Alors là, dans la jungle de mon casino, on se retrouvait à nouveau et je lui proposais une nouvelle partie mais version adulte. De toute façon, rien ne pouvait arriver ici, j'étais le roi. la classe, hein? j'ai investi avec mon meilleur pote, c'est à nous, tout ça. fis-je en levant les bras devant moi. Je la regardais observer le tout et faire un commentaire sur ma proposition. Je levais le sourcil. Paisley. paisley paisley paisley paisley paisley chhhht. qui parle de perdre de l'argent? tu m'as entendu? c'est à moi tout ça. tu oublies l'argent et tu penses plaisir. fis-je alors qu'un collègue vint amener deux verres cocktail vers nous. J'en prenais un que je lui tendais. Je prenais le deuxième. Je remerçiais le collègue et me tournais vers elle, prêt à trinquer. santé lui fis-je alors en souriant. que la fête commence. je vais t'apprendre le monde adulte de Léo. lui fis-je alors en m'avançant vers la table de black jack. on va commencer gentil, tu sais jouer à ça, regarde, c'est simple. je suis sûr que tu vas me porter chance. fis-je alors en m'asseyant, l'invitant à s'asseoir. Le croupier distribuait les cartes et c'était parti. J'avais pas mal de chances... Je demandais conseil à Paisley entre deux. allleeez dis au pif on s'en fiiiche lui fis-je alors en suivant ce qu'elle disait. Eeeet.... BLACK JACK. fis-je alors que les cartes étaient tournées. Je tapais dans les mains de ma cousine avant de passer à une autre table. Je la regardais. tu serais canon en croupière là chez nous. fis-je en riant alors en regardant sa tête. Je posais nos verres et demandais des shots. Je prenais sa main et l'emmenais dans l'endroit plus "dance" du casino. On nous apportait les shots. Je le levais et l'invitais à croiser nos bras pour le prendre d'un coup. allez viens on va danser. fis-je en tirant sa main vers la petite piste de danse du casino. ça faisait trop longtemps elle et moi. je voulais faire mille choses.

Après notre danse et plusieurs verres entre deux, je la serrais contre moi pour lui souffler dans l'oreille : si tu gagnes à la machine je te montre l'endroit le plus secret de ce casino. et nous voilà partis pour les machines. Mais... manque de bol. Je riais en voyant sa tronche dépitée qui se retournait contre moi. bon allez viens je te montre quand même. on empruntait des couloirs plus secrets, dans l'obscurité après la lumière totale. On descendait au sous-sol et le bruit commençait. Des voix masculines pour la plupart. Et la pièce apparaissait. Les mecs me faisaient signe de la tête et au milieu, un ring. Deux mecs qui se battaient. j'ai toujours un côté caché de l'iceberg. on se bats souvent avec le poto, ici. c'est notre butin secret. lui soufflais-je à l'oreille.


 

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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Mar 31 Déc - 13:25

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Quel investissement. Un véritable empire qu'il avait battit en compagnie de son meilleur ami et il avait de quoi être fier Léo. Cet établissement lui rapporterait gros, bien plus que l'argent qu'il avait put miser la dessus. Malheureusement, ce ne serait pas l'argent de la brune qui rentrerait dans ses caisses, même si elle aurait aimé pouvoir, à sa façon, investir dans la réussite de son casino. En l'écoutant parler, Léo en eut presque un élan de panique. Hors de question pour lui de la mettre mal à l'aise, elle faisait parti de la précieuse famille maintenant, et elle aurait tout autant le droit qu'un autre à prendre du plaisir ce soir et ce grâce à lui. Elle eut droit en premier lieu à un petit cocktail d'entrée qui lui permit, par ailleurs, de trinquer avec lui. A eux. A sa réussite à lui, à ce nouveau lien qui les unissaient l'un à l'autre et à leurs précieuses retrouvailles. Revoir Léo lui faisait vraiment chaud au cœur et elle espérait sincèrement que la joie était réciproque. Doucement, elle fit tinter son verre contre le sien pour ensuite l'apporter à ses lèvres et le déguster.

Elle n'eut pas le temps d'en boire une gorgée de plus qu'il s'empressait de la conduire jusqu'à une petite table de black jack. Elle prit place, observa les cartes sans véritablement en comprendre le principe. Elle n'était pas spécialement callé sur le sujet, pour ainsi dire, elle ne comprenait pas les règles du jeu. C'était son monde à lui, pas le sien. Sans spécialement réfléchir elle tentait de lui donner quelques conseils pour qu'il puisse remporter la mise et c'est en le voyant si heureux d'avoir remporté sa partie que le sourire de la belle s'agrandissait, ses mains venant taper fièrement dans celles de son cousin. Ce nouveau monde inconnu semblait finalement lui plaire. Elle s'y plairerait certainement mieux qu'au devil's, surtout en sâchant qu'ici, elle aurait l'entière protection de Léo.  Les verres de Cocktails posés, ils auraient bientôt le droit à de plus petites quantités d'alcool, petites ne veut pas forcément dire moins corsé, moins fort. Le principe des shoot c'est de boire d'une seule trait son verre sans se soucier des conséquences, sans s'imaginer ce que minuscule petit verre peut faire au sein même de l'organisme. Elle avait l'habitude de les enchaîner en soirée et ce n'est pas quelques verres qui lui ferait du mal surtout qu'elle commençait sérieusement à bien s'amuser ici.

Une grimace étira ses traits malgré tout en sentant l'alcool couler dans sa gorge mais bon sang ce que ça faisait du bien tout comme cette danse qu'elle avait entreprit avec son cousin. Ce soir, contrairement à bien des soirs, elle s'amusait, elle riait en bougeant son corps, en perdant le contrôle de sa soirée, en se laissant entraîner dans les combines de Léo comme elle avait l'habitude de le faire à l'époque, quand ils étaient jeunes, cons, quand ils s'aimaient passionnément, démesurément. Elle venait de renouer avec son passé, avec cette époque rebelle, elle s'était retrouvée, jeune et insouciante, innocente, celle qui ne craint pas le danger, qui l'affronte, qui lui crache dessus, qui lui fait un doigt d'honneur. Ce soir, personne ne pourrait l'arrêter, elle s'était sentie surpuissante, invincible aux côtés de Léo, même qu'elle s'était laissée entraînée jusqu'à une de ses machines.  Les murmures et la proximité du garçon lui décrocha quelques frissons alors que son regard, lui, observait cette foutue machine qui, elle espérait, la ferait gagner ce soir. Elle avait essayé, ce fut un échec cuisant.«Merde alors. Tu l'as truquée c'est pas possible autrement!» qu'elle lui demanda en souriant toujours. Léo était le roi ici, il était et serait capable de tout, et il en avait le droit, elle aurait certainement fait pareil à sa place. Qu'est-ce qu'elle rêverait d'avoir un endroit rien qu'à elle, de claquer des doigts et d'obtenir ce qu'elle veut. Qu'est-ce qu'elle rêverait secrètement de rentrer dans les combines de Léo, qu'elles soient légales ou illégales.  Doucement, elle lui offrit une petite tape sur le torse lorsqu'elle l'entendait rire de sa défaite, mais heureusement pour elle, elle aurait tout de même le droit de découvrir cette fameuse "partie" secrète du casino.

Ensemble, ils empruntaient un couloir, sombre couloir qui ne lui fit nullement peur, bien au contraire. La curiosité avait prit le dessus sur tout le reste. Le bruit des machines du casino s'éloignait pour laisser place à des cris, des voix masculines.  Elle fronçait les sourcils, se demandant bien ce qui pouvait se tramer dans la pièce qu'il finit par ouvrir. Une pièce obscure à peine éclairée, une odeur trop prenante de testostérone, de sueur. Au centre de cette même pièce, un ring, avec deux mecs fraîchement amochés et toujours les murmures de Léo au creux de son oreille.«T'as pas changé au final. T'es resté le même petit con que j'ai connu.» qu'elle lui avait répondu, le regard rivé sur ce ring avant de tourner la tête en sa direction pour le regarder..«Ah. La belle époque..» qu'elle lui soufflait doucement un sourire mauvais aux lèvres. «C'est le Léo que je préfère le plus au final..» celui qu'elle a toujours connu, celui qui a refusé de se ranger, qui était fougueux, un peu tête à claque sur les bords. Celui avec lequel elle avait traîné dans de sales affaires. «Cousin ou pas.. pour moi tu restes.. Léo.»Le Léo. Le seul et unique, celui de ses pensées, de ses souvenirs. .
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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Mar 7 Jan - 15:49

léo & Paisley

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Etre avec Paisley représentait beaucoup pour moi. Elle avait été une autre femme très importante dans ma vie. On était jeune, quand on s'est connu. Très jeune, dans les foyers. C'était avant Nessa, tout ça. C'était un peu mon preview à Nessa, quelque part. Je pensais souvent à elle, parce qu'elle avait été très importante. On avait fait les quatre cent coups tous les deux, on s'était emmené dans les pires affaires l'un et l'autre. Y'en a pas un pour rattraper l'autre, à vrai dire. On avait été amant, ça on ne va pas le cacher. Le jeune couple d'ado infernal, incontrôlable, qui pensent régner sur la Terre. C'était ce qu'on était et bon dieu que c'était bien. Je ne regrettais pas une seule seconde tout ça.

Même si j'avais un peu changé concernant ce qui est de l'illégalité, j'étais passé de la lumière à l'ombre dit-on, je restais toujours le Léo qui cherchait des combines hors la loi pour s'en mettre plein les fouilles. C'était autrement qu'en étant mac et en régnant sur la ville mais, je trouvais toujours une manière de le faire. Et c'était dingue de tomber sur Paisley. Surtout en cherchant ma cousine. Paisley, ma cousine. En jouant aux machines, en lui faisant découvrir mon univers au casino, je n'en reviens toujours pas. Paisley est ma cousine. Bon, ayant Jade dans ma vie, ça me donnait l'occasion de la garder près de moi pour toujours avec une bonne raison, c'était vrai. Je croyais quelque part que c'était le destin qui l'avait décidé. J'aimais cette idée, c'est vrai. Je savais à présent que plus rien ne pourrait me l'enlever. Même si elle décidait de partir de Miami, on avait un lien qui nous unirait à jamais. J'aimais vraiment cette idée, au plus j'y pensais au plus je l'aimais.

Paisley me connaissait par coeur, elle savait comment j'étais. Alors le casino OK c'est sympa y'a le côté aventurier, chance, folie de l'instant. Mais il fallait tout de même que je lui montre le clou du spectacle. Peut-être qu'Arlo m'en voudrait de lui avoir montré, mais ça on verrait plus tard. Ce n'était pas n'importe qui. Et puis, je savais qu'elle se doutait qu'il y avait une cerise sur le gâteau. Alors on tombait dans le sous-sol aménagé en salle de ring sur un combat en cours et je lui expliquais tout à l'oreille. Elle regardait longuement avant d'émettre un commentaire. Elle m'avouait qu'elle avait face à elle le même petit con qu'à l'époque. J'aurai pu mal le prendre mais je souriais tout fiérot comme un idiot alors qu'elle ajoutait que finalement c'était cette facette de moi qu'elle préférait et que même si j'étais son cousin je restais Léo. Je la regardais longtemps. mmmh j'ai embrassé des filles pour moins que ça, et tu le sais. lâchais-je alors avec humour. c'est pareil pour moi. je suis sûr que tu fais toujours des mascarades et en réalité j'ai envie qu'on recommence tout ça, la belle époque comme tu dis. je lui souriais avant de retourner ma tête vers le combat et de continuer : le destin a décidé qu'on serait cousin pour ne plus qu'on se sépare, réfléchis à ça. fis-je en lui tapant légèrement sur la tête et je lui souriais alors jusqu'aux oreilles. Je lui faisais un signe de tête vers le ring qui allait être dégagé. j't'apprends des passes? allez t'inquiètes ils vont tous se casser. après une danse là haut, j'allais lui foutre des gants aux mains. du grand n'importe quoi. je restais Léo, et elle savait que j'étais le type protecteur. quelque part, je voulais savoir si elle sait se protéger.


 

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(#)Sujet: Re: tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang.  |   Mar 14 Jan - 15:13

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Revoir tout ça et replonger dans ses souvenirs du passé lui fit beaucoup de bien. Elle avait besoin de se rappeler o'combien c'était bon d'être avec lui, de se sentir presque surpuissante, invincible même. Sauf que personne ne l'est, invicible. Léo ne l'était pas et ce malgré qu'elle s'entêtait à le penser. Elle savait que tout comme elle, il avait des failles, que certains n'hésiteraient pas une seule seconde à exploiter pour le faie souffrir, et elle voulait le préserver Paisley, parce qu'il le méritait, parce qu'elle l'aimait, elle l'a toujours aimé. Aujourd'hui encore, il avait des vices qu'il cachait secrètement dans cette petite pièce obscure avec tous ses gars qui se frappaient sans aucune pitié. Il avait besoin de ça Léo pour continuer de vivre. Avoir une image d'homme d'affaire pour camoufler le reste. Au final, ça ne l'étonnait même pas. Il a toujours été comme ça, depuis toujours, et ce n'est certainement pas maintenant qu'il changerait. Non. Certainement pas.

Ils étaient la tout les deux à observer ce monde la devant eux, et ils repensaient à leur passé commun.Les bons vieux souvenirs. On a tous des souvenirs en nous inoubliables, ceux qui nous rend nostalgique, qui nous donne envie de revivre un moment clef de nôtre existence. Ses plus beaux souvenirs d'adolescente sont avec Léo. Il était parvenue à balayer ses peurs, sa tristesse et la souffrance qui pouvait se lire dans ses yeux à l'époque. Léo avait été la pour elle quand bien du monde ne l'était pas. Il lui redonnait le sourire quand elle semblait le perdre, la faisait rire quand les sanglots s'apprêtaient à sortir. Il était la Léo, toujours la auprès d'elle, dans sa tête, dans son cœur. mmmh j'ai embrassé des filles pour moins que ça, et tu le sais. Elle se mit à rire de bon cœur. Du Léo tout craché.«Dis le que ça te déplairais..!»qu'elle se contentait de dire en gardant un sourire amusé pour elle même. A l'époque ça ne lui aurait pas déplu, il aurait même eu plus si il en avait l'envie, mais aujourd'hui, les choses étaient différentes et le simple fait de savoir qu'il était devenu le cousin à défaut de n'être que l'ancienne conquête était quelque peu perturbant. Ils n'ont pas le même sang mais sont liés aux yeux de la loi. Elle ne fait pas dans l'inceste Paisley, peu importe le titre, Léo était devenu son cousin et elle allait devoir l'accepter, qu'elle le veuilles ou non.«A croire que le destin refuse qu'ont se sépares toi et moi. J'te lâcherais plus Léo. J'en ai plus envie.»qu'elle avoua sincèrement. Si il y avait bien une personne qu'elle refusait de perdre en ce jour, c'était bien lui. A défaut d'avoir une véritable famille de sang, elle en aurait une de cœur et le jeune homme semblait par ailleurs occuper une place immense dans son coeur désormais et dans sa généalogie désormais.

Il s'était mit à parler d'elle, de l'ancienne Paisley, celle qui aimait faire les conneries. Elle n'a pas vraiment changé, le temps à couler, elle s'est assagie, sans pour autant oublier ce qu'elle est ni d'ou elle vient. Sans toutes ses conneries, elle ne serait certainement pas la femme qu'elle est aujourd'hui. Comme quoi il faut parfois souffrir pour se relever et être vainqueur contre la vie, contre le destin. Des claques elle en avait prise, et si aujourd'hui, elle cherchait absolument à se ranger, à être stable financièrement parlant, c'était surtout pour mettre la main sur sa sœur, et son frère dont elle n'avait plus aucune nouvelle depuis leurs séparation. Elle n'hésitera pas à en mettre aussi des claques pourtant, à tous ceux qui l'empêcherait d'avancer dans la vie, à tous ceux qui oseraient lui mettre des bâtons dans les roues.«Tu veux qu'ont recommences.. toi et moi? Ca risque d'être terrible et le monde ne s'en remettrait peut-être pas.»qu'elle lui fit remarquer en élargissant son sourire amusé après qu'il lui ait donné une petite tape sur la tête. Bordel, qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer ce mec. Ce mec complètement fou à lier, taré même qui cette fois avait une idée pour elle. Il regardait le ring, elle grimaçait, il n'avait pas besoin d'en dire plus qu'elle avait comprit aussitôt.«J'te vois venir avec ton sourire à la con la. Non non non Léo, il est hors de question que je monte la dessus.»qu'elle commençait.«Je risque de te faire trop mal et tu risques après de te plaindre que ta cousine n'est qu'une pauvre cinglée,une tortionnaire.»Elle riait cette fois de bon cœur avant d'attendre que la pièce ne se vide pour le suivre, encore une fois aveuglement. Elle était douée pour ça, le suivre jusqu'au bout du monde sans hésitation. Bon.. Alors vas-y montre moi un peu tout ça. Ça pourrait certainement lui être utile pour l'avenir, pour les jours à venir, au cas ou un débile chercherait à s'en prendre à elle. En plus d'être comme un protecteur pour elle, voilà qu'il devenait coach, prêt à l'entraîner, la surentraîné pour faire d'elle une femme capable de se défendre contre vents et marées, et dieu seul sait à quel point elle en a besoin en ce moment.


 

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