“my valentine is you” & Depuis l’annonce de Jade sur sa grossesse, j’avoue avoir pris un peu les devants. Je savais que ce n’était pas forcément la meilleure chose à faire mais j’avais deux raisons… même mille raisons ! Elle venait de m’offrir le plus beau des cadeaux, je l’aimais de tout mon coeur, c’était la St Valentin, on avait manqué son anniversaire, elle était l’amour de ma vie, j’étais juste accro à elle, je savais que je voulais mourir dans ses bras, elle allait m’offrir une partie de mon rêve… BREF. Je voulais la rendre heureuse et faire tout ça pour elle. Je n’aurais jamais assez pour lui rendre le bonheur qu’elle me donnait. Elle n’imaginait même pas tout ça. Elle ne pouvait pas savoir l’ampleur de l’amour que je lui portais.

J’avais repéré pas mal de maisons pour tous les deux. J’en avais visité quelques unes en cinq jours. C’était fou de s’imaginer avec un enfant, Jade et puis moi. Je voulais ressentir ce truc où j’imaginais tous les jouets partout, Jade dans le canapé avec un plaid à rire des bêtises de ce petit ange… Je voulais ressentir ça. Je savais que quand ça m’envahirait, ce serait dingue. Je voulais que ce soit une maison vraiment belle, moderne, classe et en même temps jeune, familiale sans trop l’être. Nous, quoi. Je voulais qu’elle ait du cran, cette maison. Quand on la voit on se dit “ah oui ça c’est le petit/la petite, Jade et Léo”. Je voulais qu’elle nous ressemble. Je voulais faire visiter THE maison à Jade. Et puis je suis tombée sur cette maison. J’avais complétement craquer. C’était lumineux à souhait, vue sur la mer. Il y avait cette piscine, ce jaccuzi, 100% sécurisable pour les enfants. Il y avait un beau jardin où j’imaginais bien installer des jeux en bois, ou en faire moi-même pourquoi pas. J’imaginais bien inviter tout le monde, Paisley, Arlo, Sky, Colton même et mon neveu Eliott. Il pourrait venir squatter chez tonton avec ses potes. C’était une maison cool mais classe. Je visitais chaque pièce et je voyais Jade. Je la voyais. Alors, peut-être que je me trompais. Je ne savais pas. Mais j’avais quand même un sacré sentiment. Comme elle bossait beaucoup et que nous avions moins de 9 mois pour trouver tout pour l’enfant, j’avais commencé pour la maison. C’était quand même le plus gros et j’avais les moyens de le faire. J’avais donné toute ma vie pour une vie comme celle-là. Je la voulais, et je voulais l’offrir à Jade et à notre enfant. J’avais même la larme qui coulait à la visite. Alors on me prêtait les clés pour la montrer à Jade.

Je venais la chercher au travail, enfin je l’attendais devant ce jour-là. Joyeuse St Valentin mon amour. fis-je d’abord en lui tendant une jolie rose rouge. J’espère que ta journée s’est bien passée. Je t’emmène voir quelque chose lui fis-je après l’avoir embrassé tendrement. Je démarrais le moteur et direction le bord de mer, un peu en hauteur, à Miami Beach. Je me garais dans l’entrée de la belle maison et je me retournais vers Jade. Je me suis permis d’en visiter quelques unes, comme tu travailles beaucoup… Et j’ai retenu celle-là pour te la montrer. Je l’aime beaucoup, mais surtout si tu as un “contre”, tu me le dis. Il y a une école pas loin, on est dans le centre, et la plage pour les après-midi où on veut rien faire avec bébé. Y’a même une nounou pour le début... Je te fais la visite. lui fis-je alors en prenant sa main doucement et en avançant vers l’entrée pour ouvrir la porte. J’essayais de penser à tout, même si ce n’était pas simple. C’était des grandes pièces, une cuisine ouverte, hyper lumineux avec de grandes fenêtres vitrées, un bel escalier et une fausse cheminée dans le mur. Il y avait deux portes : les toilettes et le garage.C’était très grand, très spacieux. On voyait une petite partie de la piscine et du jardin, illuminées. Et puis la vue de la mer. Mais on irait dans le jardin plus tard. tu en dis quoi? tu veux monter? fis-je après quelques minutes, le temps qu’elle s’imprègne de tout ça.

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“my valentine is you” & La vie de Jade allait changer pour le mieux, mais pour le moment, les choses restaient assez pareil. Elle avait fait ce test de grossesse, elle avait même annoncé à Léo qu’il allait être papa, mais une partie d’elle n’avait toujours pas assimilé la nouvelle. Une nouvelle heureuse oui. Ils allaient devenir une famille. Une chose qu’ils n’ont jamais vraiment connu tous les deux. Une chose dont ils rêvaient tous les deux depuis qu’ils étaient gosses.
Pour que cela se concrétise, ils allaient devoir préparer leur nid. Ils allaient devoir prendre soin l’un de l’autre. Ils allaient devoir travailler en équipe. Tous pleins de choses qu’ils s’étaient juré de faire mieux cette fois-ci, comme si leur inconscient savait ce qui les attendait avant qu’eux-même le réalise. Jade continuait de travailler aussi longtemps qu’elle le pourrait. Tant que personne ne remarque son ventre qui finirait par s’arrondir. Rapidement, elle n’aurait plus rien de sexy pour ses hommes qui viennent juste pour admirer sa silhouette parfaite. Et les acrobaties qu’elle adorait faire à la pole deviendront un peu plus complexe. Bref, c’est changements là arriveront plus tard.
Là, le seul changement que Jade ressentait ou presque c’était la fatigue. Avant, après avoir travailler, elle aurait voulu resté debout jusqu’à l’après-midi surement. Vivant toujours mieux de nuit que de jours. À présent, les cernes devaient commencé à se faire voir sous ses yeux. Quand le club fermait, tout ce qu’elle voulait c'était retrouver les bras de Léo et dormir le plus longtemps possible.
C’est ce qu’elle pensait faire ce soir, jusqu’à ce qu’elle rentre dans sa voiture et qu’il lui rappelle quel jour c’était. Oh mince, j’ai totalement oublié. Elle se sentait ridicule. Il avait des coeurs partout dans le club, le thème était en rose. Toute  la lingerie cette semaine-là devait être de la même couleur. Le nez dans la rose, elle sourit malgré la fatigue. Tu ne m’en veux pas trop j’espère? Je vais me rattraper. Elle n’avait rien à lui offrir. Bonne Saint-Valentin à toi, t’es vraiment le meilleur. Il ne semblait pas lui en vouloir, l’embrassant après lui avoir demander comment sa journée s'était passé. Il avait l’air enthousiaste à vouloir lui montrer quelque chose. Elle s’imaginait un repas aux chandelles ou quelque chose de romantique en vrai. Une surprise digne de la saint-valentin. Jade oubliait qu’elle sortait avec un Léo faut croire. Observant le trajet en lui racontant brièvement sa journée, elle ne reconnaissait pas le trajet. Jamais elle n’entrait dans les larges détails de ce qui se passait au club, ça ne devait pas être le sujet favori de Léo.
La route menait à une maison qu’elle ne connaissait pas. Dans un quartier qu’elle n’avait sans doute jamais visité. Léo aussi gentleman qu’il était été vite sortie pour lui ouvrir la porte de la voiture. Il lui expliqua alors ce qu’il mijotait pendant qu’elle était au boulot. Travaillant le plus possible pendant qu’elle le pouvait. Pensant stratégiquement puisqu’elle n’avait pas beaucoup d’économie et que des couches ça coûte cher et il en faut beaucoup. Elle savait que Léo avait de l’argent, combien? Aucune idée, mais devant cette demeure, elle était bouche-bée. Tu voudrais qu’on vive ici? Elle avait entendu ce qu’il disait sur la plage, l’école, la nounoue, mais c’était beaucoup de chose à encaisser.
Elle souriait, malgré le choc, elle était fébrile, même si finalement, ils ne faisaient que rêver que que cette maison leur appartiendrait jamais, être dans un endroit si magnifique était énervant. L’appartement de Jade était tout petit, ses meubles valent pas grand chose. Et là voilà à entrer dans une demeure qui devait avoir des gardes-robes plus grands que sa demeure au complet. Attends, t’es sérieux là? On pourrait vivre ici? Léo lui avait montré le rez-de-chaussé. Ils pourraient avoir dix gosses ici qu’ils auraient encore de l’espace. Prenant soin de tout lui montrer. Il avait fait ses devoirs ça s’entendait.
Regardant autour d’elle, les choses devenaient vraies. Vraiment vraie. Y’a des chaises en haut, parce que je dois m’asseoir moi. Son coeur battait terriblement fort sous sa poitrine. C’était peut-être que la fatigue qui devenait intense, mais c’était un mélange de plein d’émotion. Le suivant en haut, Jade n’osait pas s’imaginer heureuse peut-être. Toute sa vie, quand elle osait l’être quelque chose lui explosait au visage. Ce soir, ça ne pouvait pas être une de ses soirées. Elle et Léo s’étaient promis de communiquer. Alors elle pris la parole arrivée à l’étage. T’es pas peur toi? Tout est trop parfait là. Je veux pas que ça arrête. Le tirant dans ses bras parce qu’elle avait besoin d’un câlin et du support.  Ça me rend vraiment heureuse. C’est juste beaucoup à digérer. Tu comprends?  La maison était plus que parfaite. Il était plus que merveilleux. Comment avait-elle pu être si chanceuse? Jade ne comprenait rien.

 

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“my valentine is you” & J'étais venu chercher Jade au travail, ce soir, pour la Saint-Valentin. Ce que j'allais faire était osé, j'avais peur. Peur parce que j'avais pris les devants pendant qu'elle travaillait dur et qu'elle le pouvait. J'avais visité quelques maisons et sélectionné une dans laquelle je me sentais personnellement bien. Je savais que je pouvais nous l'offrir, car j'avais laissé tout l'argent que je gagnais (légalement ou pas) pour ce rêve-là. Je voulais offrir cette vie à Jade et je n'allais plus attendre. Tout simplement parce que, nous n'avions plus tellement le temps. Je m'étais renseigné : ce qu'il fallait prévoir pour un enfant. Et la maison était une chose cruciale. Il fallait qu'elle soit sécurisée, assez grande pour avoir des jouets, lumineuse. J'avais regardé les écoles dans la ville, les nounous et les endroits sympas pour être en famille. j'avais fais les choses bien. J'avais même fait une légende sur un plan de Miami etc. Alors je lui offrais une rose, devant son travail, je l'embrassais et lui demandais comment la journée s'était passé pendant la route. Je savais qu'elle n'aimait pas trop en parler mais, c'était important. C'étaient ses journées. Je savais qu'elle n'avait pas forcément pensé à la St Valentin et je ne lui en voulais pas du tout. bien-sûr que non je ne t'en veux pas. tu m'as déjà offert le plus beau des cadeaux. lui fis-je alors en souriant. Je lui préparais une surprise énorme. Vraiment, énorme.

Alors je me garais devant cette maison que j'avais visité pour elle et je lui expliquais tout. Elle avait l'air vraiment surprise, elle ne s'attendait pas à ça. Je faisais attention à chacun de mes mots. Je lui disais que j'avais tout regardé, pensé à tout, pour ne pas qu'elle panique sur quoique ce soit. Je lui montrais le bas, pour commencer, en me disant que je finirais par l'extérieur. Elle regardait partout et me répétait si on pouvait vraiment vivre ici. Je la regardais. Je pense vraiment qu'elle ne se rends pas compte de l'argent que je peux avoir. je sais qu'elle se bats, de son côté, pour en avoir, pendant que moi ça coule à flots. J'aurais voulu l'empêcher de vouloir grapiller chaque billets qu'elle pouvait avoir mais c'était l'empêcher d'être indépendante et de vouloir mettre sa part dans l'histoire, et c'était ce que j'aurais fais avant notre séparation. j'avais mis tout ça de côté quand nous nous étions remis ensemble pour qu'elle ne se sente pas assistée. Je faisais oui de la tête. bien sûr qu'on pourrait. si tu te sens bien, que tu t'imaginerais ici, bien sur qu'on pourrait. ajoutais-je alors. je ne voulais pas lui mettre la pression mais j'avais l'impression que c'était trop tard. Petit à petit, je perdais un peu de mon enthousiasme. j'avais vraiment l'impression d'avoir chié des bulles, sur le coup. J'ai merdé, quoi. Alors qu'on allait monter voir l'étage, elle me demandait s'il y avait des chaises. J'essayais de ne pas montrer sur mon visage mon désarroi et je lui souriais, prenant sa main pour monter. j'aimais toujours énormément cette maison, ça ne changeait pas. Je lui montrais cinq pièces en haut : une salle de bain spacieuse douche à l'italienne sécurisée et baignoire. Trois chambres qu'on pouvait transformer en salle de jeu, bureau si on voulait pour laisser une chambre au petit/à la petite et une dernière chambre parentale avec accès au jardin, terrasse et baies vitrées, avec dressing et salle de bain avec baignoire d'angle privative. Je la gardais à distance des baies vitrées pour ne pas qu'elle voit trop le jardin. Elle me demandait si j'avais pas peur, car c'était parfait et qu'elle ne voulait pas que ça s'arrête. Je lui prenais la main alors et profitais pour l'éloigner et qu'on s'asseoit dans l'escalier. Je gardais sa main dans la mienne. Elle venait dans mes bras en me disant qu'elle était heureuse mais que c'était beaucoup à digérer. Je sentais qu'elle prenait des pincettes, qu'elle ne voulait pas me blesser. Je la serrais contre moi et je serrais les yeux pendant qu'elle ne le voyait pas. Le reste de la visite attendrait. Elle attendrait sûrement un petit moment. je suis désolé, je ne voulais pas en faire trop. lui soufflais-je alors. c'est juste que... c'est la touche finale de mon rêve. bon, là, les larmes restaient au bord de mes yeux, je n'y pouvais rien. réussir à accorder assez de confiance à quelqu'un pour l'aimer, je pensais jamais y arriver et tu es là. que quelqu'un puisse me faire assez confiance pour m'aimer, tu es là. et ce bébé, je... je pense que je ne t'en ai jamais assez parlé. je laissais une pause pour cligner des yeux. j'ai été abandonné, jade... je... c'était pas assez facile à dire comme le reste, dis donc. je rêve d'offrir à quelqu'un ce que je n'ai pas eu, moi. et tu m'offres ça. alors tout ça à côté enfin.. c'est rien. rien comparé à ça. c'est juste la vie que je rêvais d'avoir. un objectif à atteindre. dire au monde que même en étant abandonné comme une grosse merde dans la rue on peut finir par avoir une vie magnifique avec une famille magnifique et être aimé, au final. Je serrais les poings en baissant un peu les yeux avant de les relever vers Jade. Je levais les épaules. alors je suis désolé si tu te sens.. que c'est beaucoup. je ne veux que ton bonheur. je t'aime. lui fis-je alors avant de l'embrasser sur le front tendrement et de la reprendre dans mes bras. J'allais devoir abandonner la suite de ma soirée et j'avais du mal à l'avaler. Mais il le fallait. C'était déjà trop, j'en faisais toujours trop. Jade dans mes bras, je me faisais à l'idée. Difficilement. J'attrapais une belle boule dans la gorge. Mais elle était fatiguée, elle avait des cernes, et il fallait que je prenne la bonne décision. viens on va rentrer. si tu veux qu'on commande quelque chose, ou alors je te fais à manger, comme tu veux. Je vais prendre soin de toi ce soir. Je te ferais même un petit massage pendant que tu fais un masque du visage. lui soufflais-je alors en me reculant d'elle, lui souriant. Cette idée me calmait un peu. Je me levais doucement et lui prenait la main pour l'y aider et retourner à la voiture. dis moi ce que tu veux manger, ce que tu veux. lui fis-je une fois dans la voiture en démarrant le moteur. Je passais complètement à autre chose. C'était peut-être un peu radical mais, il le fallait pour que j'encaisse la pilule.


 

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“my valentine is you” & Jade était silencieuse. Son doux Léo s’était ouvert à elle dans une maison qui pourrait un jour être la leur. En disant elle qu’elle avait peur, elle ne voulait pas gâcher ses plans ou ses rêves. Son but n’était pas de lui faire faire demi tour. Elle était fier de l’homme qu’il était devenu. Elle connaissait de son passé que ce qu’il avait voulu partagé. Assez pour comprendre qu’une famille avec elle signifiait beaucoup plus que des biens. Une jolie maison dans laquelle leur enfant grandissait c’était super, mais c’était accéssoire pour lui. Il était toujours trop bon avec elle. Ses mots la faisaient réfléchir jusque dans la voiture.
Jade n’était pas la meilleure avec ses émotions. Encore pire avec celles des autres. Elle voulait trouver les mots justes pour qu’il comprenne ce que son coeur veut lui dire. Lui souriant quand il parle de nourriture, Jade n’avait pas du tout faim. Elle enleva plutôt les clés du démarreur. C’est beaucoup tu sais, mais je ne voulais pas partir. Prenant une pause pour le regarder dans les yeux et attraper sa main. C’est celle-ci qu’elle fixera pour la suite puisqu’elle le fait toujours quand elle est nerveuse. Premièrement, merci. Deuxièmement, pas de panique si je pleure ok? Je sais pas si c’est la fatigue ou si ça vient avec la grossesse, mais je pleurais ce matin parce que j’avais oublié mon goûter à la maison. J’ai pas l’habitude des larmes, je sais, mais faut s’habituer, on en a pour neuf mois. Troisièmement, merci d'avoir visiter sans moi. J'aurais surement pleurer dans chacune des maisons à nous imaginer vieillir ensemble. Elle riait un peu pour détendre l’atmosphère avant de prendre son souffle et parler avec toute son honnêteté à son amoureux.
Je t’ai déjà dit que j’étais fière de toi? Tu as surmonter l’impossible mon Léo. Tu vois le positif avant tout et tu fais depuis que je te connais le meilleur avec tous les problèmes qui se mettent dans ton chemin. Notre chemin maintenant. Tout ça, c’est beaucoup pour moi parce que je viens de la rue. Mes parents sont mort j’étais si petite, j’en ai aucun souvenir. Après, j’ai perdu la tante qui m’avait pris chez elle pour terminer dans une famille tellement malsaine, j’ai quitté autour de mes seize ans ce cauchemar pour la rue. Il savait tout ça, mais elle répétait son histoire pour faire du sens. Avant toi, je ne pouvais faire confiance en personne. Personne. Je n’étais pas de confiance. À quoi bon vivre quand tout ce que tu connais c’est les ruelles, la drogue la souffrance. Tu comprends? J’étais rempli de rage et de haine contre le monde entier quand je t’ai connu Léo. Je savais pas aimé, on ne me l’avait jamais montrer. Elle avait toujours sa main dans la sienne. Jouant avec ses doigts pour occuper son esprit, elle la déposa sur son ventre avant de reprendre. Et puis il y a un an environ, on nous a donner une chance d’avoir une famille. La seule chose que j’ai toujours voulu. La chose que je pensais ne jamais mériter. J’étais pas prête, j’étais pas bien. Je m’en veux toujours tu sais. J’ai tellement souhaité ne pas être enceinte que quand je l’ai perdu… J’crois toujours parfois que c’est parce que je l’ai trop voulu. Puisque au final, elle l’aurait garder ce gosse. Elle l’aurait aimé avec Léo et ils auraient fait tout ce qu’il pouvait pour ce bébé. Grâce à ta patience et ton amour, j’ai appris que je valais bien plus que ce que je croyais. J’ai réussi à trouver un boulot. J’ai un toit. Depuis mes seize ans que je vis dehors parce que dans ma tête, j’étais une moins que rien. Quelqu’un qui méritait d’être oublié entre les ordures. Tu m’as prouvé le contraire Léo. Je suis désolé de t’avoir fait voir de toutes les couleurs. Et encore aujourd’hui d’avoir de la difficulté à voir que ma place s’est pas dans la rue parfois. Elle avait honte de son boulot, mais avec son éducation, son corps était à ses yeux tout ce qui pourrait l’aider à faire de l’argent. Mais je veux vivre avec toi. N’importe où, tu sais, mes standards sont pas très élevé. Après les ruelles, tout est un hôtel de luxe.. Elle avait vider le plus difficile à cracher, alors ses yeux retrouvent ceux de Léo. Ramène moi à l’étage. Montres moi tout ce qui te fait croire que c’est ici chez nous.  Je suis fatigué et c’est beaucoup, mais beaucoup c’est pas toujours négatif, non? Un long baiser sur les lèvres de son amoureux. Elle ouvra la porte de la voiture pour en sortir. Allez, je veux voir tous tes rêves, je veux t’aider à les réaliser. Elle aimait son Léo et ses idées si grandes qui l'étourdissait parfois. Elle avait réussi à ne pas versé trop de larmes puisque au final, ce jour devait être beau et rempli de joie. C'était la saint-valentin et elle visitait la maison dans laquelle leur enfant grandirait.
 

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“my valentine is you” & J'avais eu de grandes idées pour cette St Valentin tous les deux. J'avais vu les choses en grand, en trop grand sûrement. J'avais visité cette maison récemment et j'avais vraiment eu le coup de coeur. J'avais ressenti un truc, senti qu'on pouvait vivre entre ces murs. Alors, comme cadeau, je décidais de lui faire visiter aussi alors qu'elle sortait du travail. Le truc c'est que, je réalisais vite que j'avais fais une erreur. Je ne me rendais pas compte de combien elle travaillait et combien avec la grossesse, aussi récente soit-elle, ce devait être pire. Je sentais bien qu'elle n'était pas "dedans". Elle faisait tous les efforts du monde pour moi mais, c'était beaucoup pour son état actuel. Alors malgré tout ce que j'avais eu en tête pour ce soir, je décidais de la ramener à la maison et de voir ça plus tard. Je lui avais parlé de tout. De mes rêves, de pourquoi je pensais à vivre ici, de comment j'avais évolué, de pourquoi je tenais tant à notre famille. Il était rare que je m'ouvre ainsi, mais c'était de plus en plus simple avec Jade. Elle était ma moitié, mon âme-soeur. Je ne voulais rien lui cacher. Je m'ouvrais simplement, au final, car cela devenait simple.

Elle se rendait bien compte de l'ampleur de la chose, face à mes confidences. Je savais qu'elle s'en rendait compte car une fois dans la voiture, elle me prenait la main et fit à son tour ce qu'elle ne faisait jamais : elle se confiait aussi. Elle me rappelait un tas de choses de sa vie, qui était tout à fait contextuelles. Elle se rappelait d'où elle venait, ce qu'elle avait pu pensé avant qu'on se rencontre et encore aujourd'hui. Elle me confiait s'en foutre d'où on vivrait parce qu'elle ne cherchait pas quelque chose de luxueux. Mais elle me disait vouloir voir le reste de la maison et elle sortait de la voiture pour me le prouver. Elle faisait cet effort là pour moi, encore une fois. Ses mots m'avaient tout de même fait verser une larme. Comme quoi, elle s'excusait en avance de pleurer et je m'y mettais aussi. C'est contagieux les hormones? Jade, je... je veux que tu arrêtes de t'en vouloir pour l'an dernier. peut-être que c'était comme ça que ça devait finir. nous n'étions pas prêts, même si nous l'aurions fait. On devait encore mûrir un petit peu. Maintenant, c'est le bon moment. lui soufflais-je en reprenant ses mains dans les miennes et je les montais à mes lèvres pour y déposer des baisers. On ne reste pas longtemps, promis. Et puis on a le temps pour se décider, pas de pression, hmm? lui fis-je alors en lui souriant légèrement et je caressais sa jolie joue.

Je n'avais pas besoin de lui répondre un roman monologue à mon tour. J'avais entendu chacun de ses mots et elle savait que je les retenais. On retournait doucement à l'étage tous les deux, dans ce qui serait peut-être un jour notre chambre avec dressing et salle de bain privative. Je me mettais face à elle. tu sais, je... je ne veux pas que tu crois que je veux un endroit comme celui-là pour tous les trois juste pour avoir un endroit comme ça. Je veux dire au monde que des gens comme nous pouvons atteindre un haut niveau social. je peux nous offrir cette vie et je veux nous l'offrir. Et encore plus à bébé. on est né dans la rue? Il naîtra dans une baignoire d'amour et de confort. et il sera fier. je disais il pour "bébé", pas pour un sexe. Je lui avais dis le jour de mon anniversaire, je me fichais de son sexe. Je l'aimerais tout autant quelque ce soit une fille ou un garçon. Je voulais juste lui dire tout ça. Qu'elle comprenne ce que je ressentais. Elle n'était peut-être pas abandonnée mais elle savait ce que c'était de grandir sans parents. allez viens lui fis-je en prenant sa main pour descendre.

Et je l'emmenais vers le jardin, où on commençait à voir les lumières suspendues à gauche de la piscine. J'ouvrais la porte vitrée en la laissant passer. Il y avait un grand arche de bois avec une table, des bougies, des roses. Un joli dîner dehors au chandelles avec de belles lumières suspendues dans ce qui sera peut-être notre jardin, notre piscine. j'avais prévu un petit dîner ici... mais si tu veux juste grignoter et qu'on rentre, tu me le dis... je ne me rends pas compte de combien tu travailles pour nous... je suis désolé. je m'en voulais vraiment d'avoir eu cette idée alors qu'elle était exténuée. Sous les lumières suspendues, elle était si belle. Elle regardait à droite à gauche, découvrant l'endroit et la surprise que je lui avais faite. Et moi, je ne faisais que la regarder, elle. Je souriais. Si j'ai fais tout ça ce soir... c'est aussi pour te montrer que ce que je t'ai dis comme voeu à mon anniversaire, ce n'est pas des paroles en l'air... Jade Simmons, je veux mourir à tes côtés. lui soufflais-je alors en l'admirant. tout ce qu'on a vécu jusque là... ce qu'on était, ce qu'on est, je n'arrête pas de me le passer en boucle. Tout ce que je t'ai dis tout à l'heure... je ne serais rien sans nous. malgré notre relation complètement folle, malgré nos passés complètement fou, malgré notre façon de vivre complètement dingue. Je t'aime et ça de plus en plus fort chaque jour. Etre le père de ton enfant, un mélange de toi avec moi... outre le fait que je vais enfin offrir une vraie vie d'amour à un enfant, c'est le fait que ce soit de toi qui rend la chose aussi spéciale. bon, je pensais pas répondre avec un monologue et finalement... Je l'approchais doucement de la table. Il y avait des boissons sans alcool, des petits tapas à grignoter... mais surtout un petit cadeau au milieu d'un coeur fait de "tête" de roses rouges. Je regardais cette petite boîte noire en velours avant de la regarder de nouveau, reprenant une de ses mains dans la mienne. ce n'est pas pour tout de suite, évidemment, mais avec tout ce qu'il s'est passé dernièrement, je voulais vraiment te prouver avec ce geste tous mes mots. Te prouver que je ne veux que toi et seulement toi. mon coeur battait à cent à l'heure mais je faisais les choses comme je le sentais. de l'autre main, j'attrapais la boîte. En m'abaissant devant elle, j'ouvrais d'un doigt le présent pour qu'elle y découvre ceci. Jade Simmons... Je veux te promettre un amour éternel. Alors... est-ce qu'un jour, au moment où on le sentira et où on sera prêts avec bébé, tu voudras bien m'épouser? Je tenais une de ses mains, j'étais agenouillé face à elle, je tenais la bague de l'autre. Ca avait été instinctif, l'envie de cette demande. Elle avait failli ne pas se passer ce soir, ou pas comme ça, mais ça n'aurait pas été grave. Comme elle a dit, peu importe l'endroit, le lieu, la situation. C'était nos sentiments qui comptaient. Mais faire cette demande dans ce qui serait sûrement notre maison, après tout ce qu'on s'était dit, tout ce qu'on avait vécu, et le jour de la St Valentin, c'était ça que je trouvais symbolique.


 

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“my valentine is you” & Vous auriez dit à Jade qu’elle visitait ce genre de maison quelques années plus tôt dans le but d’y vivre? Elle rirait aux éclats. Elle y serait rentrée surement pour voler ou profiter de la piscine et déconner le temps d’une soirée C’était un peu surréel d’entendre son copain lui répéter que oui, il pouvait leur offrir ce genre de vie qu’elle n’aurait jamais osé imaginer quelque années auparavant. C’était surement plus simple de rire des gens riches que de s’admettre qu’elle ne croyait pas assez à son potentiel pour y parvenir.
Ensuite, quand elle a rencontrer l’homme de sa vie, elle n’est pas le genre de nana à dire que c’était le coup de foudre. Qu’elle savait dès le premier regard qu’il était le seul et l’unique pour elle. Quelqu’un du futur lui aurait balancé que ce soir, il s'agenouillera devant elle pour  lui demander sa main qu’elle leur crierait des bêtises. Elle se croyait différente des autres, incapable de s’attacher. Elle aurait dit à ce taré du futur d’arrêter la drogue  parce que ça lui allait pas du tout.
Sauf que Jade a parcouru un long chemin. Une longue route remplie d’obstacles. Elle aurait pu abandonner un plusieurs fois. Être exténué par toute la route qu’elle avait dû faire, mais jamais elle n’avait avancé seule. Que ce soit main dans la main avec Léo ou avec lui en arrière plan qui lui rappelait qu’elle réussirait à se rendre où ils sont aujourd’hui. Faire tout ce cheminement à deux avait rendu le trajet plus léger. Elle ne regrettait aucun pas qu’elle avait pris. Aucune décision, même si celles-ci étaient parfois douteuse parce qu’elles les avaient tous mener à ce moment précis.
La maison était sublime et l’endroit favorite de Jade restait sans doute le salon avec toutes l’espace pour qu’un futur mini bébé Parker Mills bouge autant qu’il en avait besoin. Toutes les fenêtres et les murs de verre, ça donnait presque l’impression d’être dehors. Un illusion parfait pour Jade qui se sentait toujours mieux à l’extérieur. Léo lui vendait du rêve ce soir et pour la premières fois de sa vie sans doute, Jade se permettait d’y croire. Ils pourraient être heureux ici. Tous les deux avec leur enfant. Ils pourraient s’aimer, inviter des amies et de la famille.
Ils pourraient établir des racines ici et cette sensation d’enfin être à sa place était toute nouvelle pour Jade. C’était la première fois de sa vie qu’elle se sentait à la maison. Léo avait gardé la cours arrière pour la fin et vu tout le reste de la demeure, Jade savait que ça serait un endroit grandiose. Elle pourrait y passer tellement de temps avec leur petit bébé à écouter la mer. Elle ne s’attendait pas à ça. Léo avait préparé sans doute le dîner le plus romantique qu’elle n’avait jamais vu. Ne t’excuses pas voyons, tu as préparé tout ça pour nous? C’est trop beau. Il semblait s’en vouloir de la garder debout alors qu’elle avait mentionné être fatigué. L’adrénaline montait dans ses veines par contre. Avec le tour de cette sublime demeure,  les bougies, les fleurs, la fatigue quittait Jade qui sentait son coeur palpiter devant toute cette générosité.
Les mots commençaient à lui manquer alors qu’elle découvrait chaque attention porté à rendre cette Saint-Valentin la plus belle de tous. Léo prit la parole de nouveau et c’est là que le souffle de Jade coupa. Elle commençait à comprendre où il voulait en venir. Ses mains tremblaient tellement il y avait trop d’émotion qui s’emparait d’elle. Des larmes de joie s’étaient permis de faire leur chemin sur son visage alors qu’elle écoutait le discours de son amoureux.
Il s’était emparé de la petite boîte de velour qu’elle n’avait même pas eu le temps de remarquer. Il était maintenant agenouillé devant elle à lui demander si elle voulait bien devenir sa femme. Les mots de lui virent pas toute suite. Hochant la tête pour exprimer sa gratitude quelques seconde, le tirant du sol pour qu’il se redresse. Elle continuait de faire signe de tête que oui alors qu’il lui mettait la bague au doigt avant de l’embrasser. Un baiser rempli d’émotion, de joie, de tendresse. Il était maintenant son fiancé. T’es fou Léo! Bien sur que je veux t’épouser. Ils allaient être parents d’ici quelque mois, elle se voyait avec personne d’autre que lui. Ils avaient en vivre un tas d’émotions dans l’année à venir. Devenir sa fiancée faisait tellement de sens. Jade continuait de pleurer en le couvrant de baisers. Impossible de mettre de l’espace entre eux pour quelques minutes.
Je t’aime plus que tout. Elle aurait voulu trouver des mots aussi beaux que les siens, mais elle était trop fébrile. Sous le choc face à cette surprise pourtant si bien accueillie. Regardant enfin la bague son son annulaire gauche, plus tôt les larmes brûlaient trop sa vue. Elle est magnifique Léo, merci.
Elle disait avoir besoin d’une chaise en arrivant dans la maison, mais c’est là qu’elle sentit ses jambes devenir molle face à tant de périples. Désirant rester le plus près possible de son fiancé, elle le fit s’asseoir à la table magnifiquement préparé pour s’installer sur ses genoux. Oulala, je ne m’attendais pas à autant de larme ce soir moi. Elle riait avec lui en essuyant ses joues une dernière fois. Tu es le meilleur, j’espère que tu le sais. Se blottissant contre son torse, elle pouvait sentir son coeur qui battait lui aussi à cent mille à l’heure.
Un jour, on va pouvoir dire à ce petit bébé que c’est ici dans notre jardin que tu m’as demander en mariage. Il n’avait plus d’hésitation. Léo venait de créer leur premier souvenir à chérir éternellement dans cette demeure et Jade n’était pas prête à le laisser partir. Près de la plage en plus. Tu te souviens de notre premier rendez-vous?Ils étaient chanceux et voyait la mer de leur future maison. L’endroit où tout avait débuté entre eux.  

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“my valentine is you” & Je venais de sauter le pas, de faire probablement la chose la plus folle que j'ai jamais faite. Oui, j'en ai faites des choses complètement barrées. Manipuler des grands de mafias, voler à des riches types, retourner de cerveaux pour gagner la confiance des gens, risquer ma vie... Certes. Mais ça, faire cette demande là, à cette jeune femme là, ce n'était pas rien. Je considérais que oui, c'était la chose la plus dingue que j'avais jamais faite. ça m'avait vraiment amené de l'adrénaline.

C'était pour ça que je le faisais. Elle était toute ma vie, tout ce que j'avais. je n'avais pas hésité une seule mini seconde à le faire. Et il n'y aurait pas la scène mythique où tu te demandes si tu fais la bonne décision, là, cinq minutes avant d'aller devant l'autel. Non, je savais que moi, j'étais sûr à 847847894% de ma décision. Pas une seule demi-seconde je n'hésiterai. C'était ça aussi, la force de notre couple. On avait vécu tellement, tellement, que rien ne nous arrêterait dorénavant. J'étais donc là, à lui faire mon monologue, à lui montrer la jardin et ce que j'avais installé et à sortir ce petit écrin en velours. Je le faisais, je n'avais plus peur. ça avait failli ne pas arriver. je m'en voulais tellement de la sortir alors qu'elle était fatiguée. j'avais pleins d'idées en tête pour ce soir, mais j'avais bien eu l'intention de les mettre de côté pour elle et ça sans hésiter. J'aurais remis ça à plus tard pour qu'elle puisse se reposer à la maison. De toute façon, comme je viens de le dire, je n'hésitais pas sur la décision. Je voulais le faire aujourd'hui parce qu'elle venait de m'apprendre pour sa grossesse et qu'on était le 14 février, mais aujourd'hui, demain ou la semaine prochaine, je n'aurais pas hésité à le faire. Mais elle avait voulu voir plus de la maison alors, je devais le faire. Et voilà où on arrivait. Ce fameux moment. Ce moment où mon coeur battait à mille et mille et mille à l'heure. Il allait sortir de ma poitrine tellement j'avais peur. J'étais sûr de moi, mais si elle non? Et si ça lui faisait peur? Elle avait tellement fui... J'étais sûr qu'elle ne le ferait plus mais vous savez bien, on s'imagine toujours le pire dans ces situations-là.

Mais non. ça allait arriver. En fait, sur le coup, elle m'embrassait. C'était bon signe? Mon coeur ne se calmait pas. Il n'y arriverait pas. Elle me souffla les mots que je voulais entendre : qu'elle acceptait. Je souriais alors jusqu'aux oreilles en l'embrassant de nouveau pour à mon tour, la remercier. J'étais tellement soulagé, mais mon coeur ne se calmait pas pour autant. ça arrivait. Ce rêve. J'avais Jade, un enfant dans le ventre, une maison de rêve face à de beaux souvenirs; la plage, et ce mariage. Mon rêve. Rien d'autre. Il se réalisait plus vite que je ne le pensais et je n'y croyais toujours pas. Je lui glissais la bague au doigt... regardant bien ce geste car je ne l'oublierais jamais. je t'aime. je t'aime tellement lui répondis-je alors qu'elle me le disais ensuite. J'arrivais à lâcher la pression petit à petit mais il me fallait quelque secondes. tu ne peux pas imaginer combien je suis heureux, là, tout de suite. lui avouais-je alors en souriant comme un benêt. C'est simple : je ne pouvais ni arrêter ce sourire ni ce coeur qui battait à la chamade. Puis elle regardait la bague que je lui avais glissé au doigt pour me dire qu'elle l'aimait. Je souris, ravi. j'ai mesuré ton doigt pendant ton sommeil... lui avouais-je alors maintenant avant de rire en voyant sa tête. Oui, j'avais vraiment fais ça pour être sûr qu'elle lui aille à merveilles. Et je profitais qu'elle avait un sommeil lourd. Je lui souris alors qu'elle me montrait de m'asseoir et elle s'assit sur moi.

Elle pleurait et je me rendais compte que moi aussi, en fait. Je contrôlais plus rien. je l'aidais à effacer les siennes et j'en faisais de même avec les miennes. Sa réflexion me fit rire. oui désolé ma chérie. je t'ai surmené ce soir. lui fis-je alors en souriant, la serrant contre moi, ce coeur toujours battant comme un tambour dans ma poitrine. N'aidant pas, elle ajoutait qu'on parlerait à notre bébé un jour de tout ça. Je me reculais un peu d'elle, les sourcils levés. alors tu l'aimes? vraiment? je peux nous l'offrir? lui fis-je alors. je ne pensais pas que je pouvais être plus heureux. je l'embrassais encore tendrement avant de la reprendre dans mes bras. Elle regardait sûrement la vue comme moi quand elle me parlait de notre premier rendez-vous sur la plage. comment pourrais-je oublier ça? c'est la plus belle chose qui me soit arrivé. lui fis-je alors doucement. Je l'embrassais sur le front en regardant la plage aussi. on pourrait même se marier ici. avec la vue sur notre premier lieu de rencontre... je trouve que ça collerait bien. tu en penses quoi? je venais d'avoir l'idée à voix haute, c'était peut-être idiot. Mais célébrer notre mariage avec notre tout petit entourage dans notre nouvelle maison et notre enfant qui étaient nos rêves et nos vies, avec la plage en vue... c'était une belle signification. Je caressais sa joue. mon coeur n'arrive pas à se calmer. fis-je avant de rire légèrement. Je prenais sa main pour la poser sur ma poitrine. il va sortir. lui fis-je alors en lui souriant. Et puis doucement, je posais ma main sur son ventre. il a de la chance. ou elle. le bébé entends le tien sans arrêts. lui soufflais-je alors. je pourrais presque en être jaloux. soufflais-je encore contre ses lèvres avant de l'embrasser doucement. j'aimais tellement ses lèvres. Tout. Ses yeux, ses mimiques, sa voix, ses cheveux, ses joues, ses genoux, ses orteils. Tout.


 

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“my valentine is you” & Jade aurait sans doute besoin de quelques jours pour assimiler tout le bonheur que la vie lui lançait. C’était comme être sur un nuage ou dans un rêve qu’elle n’avait jamais osé imaginer avant. Elle était chanceuse qu’il l’est choisi ce Léo. Certaine personne save dès leur première rencontre avec leur douce moitié qu’il l’avait trouvé. Peut-être que c’était le cas pour Léo qui n’avait jamais baissé les bras sur Jade, mais elle en doutait. Le visage tout près du sien,  elle voyait la bonté dans ses yeux qui y étaient depuis le premier jour. Il avait ses démons, il avait ses défauts, mais cette générosité et cette façon de voir ce qui a de mieux dans proche le prouvais. Quand il croit en quelqu’un il était là pour eux, même dans les moments les plus sombres. Et  c’est parce qu’il avait toujours été là, qu’ils étaient installé où ils sont aujourd’hui.
Je savais pas qu’on pouvait être si heureux en fait. Il venait de lui admettre qu’il n’avait jamais été si heureux et elle non plus, elle n’avait jamais touché à ce genre de bonheur. Et elle comptait s’y accrocher et espérait qu’ils ne les quitteraient jamais.
Riant à imaginer son -maintenant- fiancé tenter de mesurer la grosseure de son doigt. Elle est vraiment parfaite, vive le sommeil profond! Jamais elle n’avait senti quelqu’un jouer avec ses mains.  À présent assise sur ses genoux, elle refusa ses excuses sans hésiter. Arrêtes ça toute suite, c’est la plus belle soirée de ma vie, je serai sans doute incapable de fermer l’oeil. Fatiguée ou pas, elle ne voulait plus dormir. S’ils vivaient un moment de rêve, elle ne voulait pas quitter cette réalité pour le royaume des rêves ce soir.
Une partie d’elle ne voulait même plus rentrer maintenant, mais ce n’était pas comme ça que ça fonctionnait. La maison ne leur appartenait pas encore et son chien l'attendait dans son petit appartement. Elle profitera de la soirée quand même, attrapant un tapas spécialement choisi par son amoureux.  Puisque elle qui n’avait pas très faim plus tôt, ne pouvait pas résister à l’odeur des bouchés. Délicieux.
La conversation dériva sur leur premier rendez-vous, elle pouvait les imaginer sur la plage avec leur boîte de pizza. Jamais Jade à l’époque aurait admis que c’était un rendez-vous alors qu’elle était celle qui l’avait invité et qu’elle détestait déjà l’idée de le voir avec d’autres filles. On était si jeunes. Ils le sont encore, mais ils ont aussi fait tellement de chemin, c’était difficile à croire que ça faisait plus ou moins deux ans. J’aime ton idée, quelque chose de simple pour nous. Jade n’avait pas beaucoup de famille, une grosse cérémonie lui semblait superflux. Au final, ils pourraient être juste eux et leur petit bout de bonheur qu’elle serait comblé. Puis préparer le tout serait stressant s’ils préparaient quelque chose de gros. Dans leur jardin, près de l’océan serait plus que parfait.
Léo était adorable à parler du battement de son coeur et Jade lui vola un autre baiser ne trouvant pas de mots juste pour lui démontrer combien elle était touché. Restes là dedans, on va avoir besoin de toi plus tard. Parlant innocemment au coeur de Léo. Soit pas jaloux, il ou elle doit avoir hâte de sortir juste pour te rencontrer. Ça serait bien long encore, mais il ou elle connaîtra la voix de leur papa et Jade savait qu’il serait merveilleux avec ce bébé. Il adorait les enfants et en côtoyait plus qu’elle. Elle aurait besoin de s’attaquer à des livres sur la grossesse et la maternité elle parce qu’elle y connaissait rien. Tu comptais vraiment partir plus tôt? Tout abandonner ce plan élaboré parce que j’ai eu une longue journée? Elle était encore plus touché. Il avait fait tant d’effort, elle observait tous les détails autour d’eux. Ils avaient passé à deux doigts de rentrer pour qu’elle se repose et il n’avait même pas tenter de la faire changer d’idée. Ça a pris combien de temps préparer tout ça? Tu as eu un coup de main? Elle était curieuse maintenant et voulait tout savoir.
Jade se demandait même ce qu’allait devenir son nom. Son enfant porterait sans hésitation le nom de famille de son père, elle avait aucune attachement à son nom de famille. Restait à voir si Léo voudrait qu’elle prenne elle aussi le sien. Madame Jade Mills, ça te plait? Humant le parfum de son bienaimé encore si bien coller dans ses bras. Elle rêvassait et espérait que personne ne viendrait leur enlever ce bonheur.
 

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“my valentine is you” & On était chez nous, apparemment, c'était la bonne. Elle avait aimé cet endroit autant que moi. Elle était dans mes bras, sous cet arche que j'avais préparé spécialement pour ce soir, avec ce petit repas que j'avais mis en place pour une demande spéciale. C'était la soirée parfaite. On prévoyait des choses, des événements, et pas n'importe lesquels. Je nous voyais déjà ici, en famille. Il nous fallait une maison et j'avais fais pas mal de recherches de mon côté car Jade travaillait beaucoup, mais je n'avais rien signé du tout. J'avais retenu cette maison car c'était celle qui, selon moi, réunissait nos critères. Face à la plage, l'endroit où nous nous étions vu la première fois. Une maison à laquelle elle n'aurait pas cru pouvoir rêver, je voulais le lui offrir. Un extérieur de luxe mais sécurisé pour notre enfant. Une maison dans laquelle il grandira tranquillement, en sécurité et en se disant que ses parents ont fait tout ça pour lui. Bref, c'était une page de notre histoire, tout ça. C'était important pour moi, mais aussi pour Jade. Son avis comptait énormément à mes yeux. Même si j'adorais cette maison, je ne la prendrais pas si elle avait le moindre truc qui ne lui allait pas.

J'avais failli remettre tout ça à plus tard, car elle avait montré sa fatigue et je m'en étais voulu. je savais pourtant qu'elle travaillait beaucoup et elle était à ses premiers mois de grossesse, elle avait besoin de repos. J'avais voulu remettre tout ça à plus tard mais elle avait insisté pour voir le reste et j'avais fais ce qui était prévu. J'avais demandé sa main, dans cette maison, maintenant qu'elle semblait l'avoir adopté, pour qu'elle ait encore plus de sens. C'était fou. L'avoir dans mes bras, mon coeur battant à la chamade, mes mains sur son joli ventre qui commençait à prendre forme. On parlait du mariage qu'on pourrait faire ici, ce serait tout à fait significatif et de toute façon peu de personnes seraient des nôtres. Etant tous deux "sans famille", nous avions créer la nôtre qui restait tout de même légère. Il y avait largement la place de tous les accueillir, ce serait le bon moyen de leur montrer la maison en même temps. J'avais déjà prévenu Arlo de tout ça et d'ailleurs, il m'avait même aidé. je nous y vois déjà. lui soufflais-je alors que nous parlions de tout ça tranquillement, là, sous le feu des bougies et les dernières lueurs du soleil sur la mer.

Je parlais de mon coeur et puis de la jalousie que j'avais à ce que notre enfant soit toujours avec Jade et entende son coeur h24. Je souris à sa réponse. Puis elle revenait sur l'événement de plus tôt où j'avais voulu tout annuler, ou repousser plutôt. J'acquiesçais. tu travailles tellement... tu es si fatiguée... je m'en suis voulu d'avoir fait tout ça. Enfin je savais que je voulais te faire ma demande... j'ai eu peur. Je me suis demandé si ça ne faisait pas trop jusqu'à ce que tu me reprennes la main pour rentrer à nouveau. lui avouais-je alors. j'ai même envoyé un sms à Paisley en lui disant qu'elle aurait pas la réponse et puis un autre en disant "ah non attends" fis-je alors en riant légèrement. C'était risible, maintenant. Je pouvais lui raconter. Elle me demandait du coup si j'avais eu de l'aide. Je souris en coin en faisant un mouvement de tête qui voulait dire "oui un peu". Paisley était dans la confidence mais celui qui m'a le plus aidé accroches-toi bien, c'est Arlo. Finalement, vous allez peut-être bien finir par vous entendre. lui fis-je alors en caressant sa joue. J'étais ravi que mon meilleur ami accepte ma situation avec Jade. J'avais eu peur car il ne lui a jamais fais trop confiance mais il avait une confiance aveugle en moi. Il savait que si je partais dans une aventure pareille avec elle, c'est bien qu'elle en valait la peine. Il lui laisserait une chance.
Puis elle parlait de ma demande et de ce que ça donnerait à l'oreille, concrètement. Je souris en entendant ça. Jade Mills. ça me faisait quelque chose. Mon nom n'avait pas trop d'importance jusque là, je suis orphelin, je ne sais même pas si c'est mon vrai nom. Mais maintenant qu'elle allait le partager, que le bébé allait le partager... Je créais quelque chose. Je créais un sens à ce nom. C'était notre nom. Notre famille. wow répondis-je alors que je me rendais compte de tout ça maintenant qu'elle venait simplement de le dire. J'approchais mon visage du sien alors doucement pour poser mes lèvres sur les siennes. Je lui volais un baiser tendre et fougueux à la fois, parce que je n'avais pas de mots. mmmh dommage qu'il n'y ait pas encore de lit ici sinon je l'aurais déjà baptisé, là. soufflais-je alors pour dire que tout ça m'avait vraiment donné envie d'elle. Puis je regardais autour de nous et mon regard tombait dans la piscine. ou alors... fis-je avec un de mes regards qui voulait dire "attention j'ai une idée derrière la tête".


 

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“my valentine is you” & Jade pouvait peut-être blâmer les hormones pour toutes les émotions qui s’emparaient d’elle ce soir. C’était peut-être la bague à son doigt qui lui faisait réaliser le tout, son ventre qui commençait à rondir ou la main de son maintenant fiancé sur celui-ci qui lui faisait constaté que plus jamais elle ne pourrait s'identifier comme la fille sans famille. Elle en avait une maintenant. Ils en étaient une à présent. Elle était fébrile tremblant encore sous trop de joie dans si peu de temps. Elle était fatiguée, certes, mais elle gérait tout ça plus tard. Elle se voyait déjà combattre le sommeil pour que la nuit ne s’arrête jamais. Ce moment était trop beau pour être vrai. Si je rêve, je ne veux pas me réveiller. Dit-elle peut-être naïvement, mais les moments du genre, elle n’en avait pas vécu beaucoup Jade. Tellement de beauté en une soirée, elle voulait figer le temps. Rester avec sa petite famille en construction pour toujours.
Léo lui expliquait alors toutes ses planifications. Mais t’es complètement fou! Qu’elle ajouta pour le taquiner. Organiser tout ça pour elle, c’était surréel un peu. Elle ne se plaignait pas et était vraiment touché par le geste, chassant quelques larmes qui s’emparaient d’elle à nouveau. S’excusant de laisser les émotions prendre le dessus alors qu’il continuait de lui expliquer. Mentionnant sa meilleure amie qui était dans le coup et même Arlo qui commençait à l’apprécier faut croire. Je vais devoir les remercier. Elle commençait à avoir l’habitude aux surprises à cause de son Léo qui voulait toujours lui offrir ce qui a de mieux, mais là, c’était un cadeau haut en couleur qui n’aurait pas pu voir le jour sans eux. Elle était reconnaissante.Elle ferma les yeux un instant alors qu’il caressait sa joue de sa main libre pour bien profiter du moment, mais les rouvrit vite pour regarder ce qui les entourait. Les bougies, l’arche, la cours, qu’elle était chanceuse Jade. J’en connais un qui va apprécier la cours moi. Leur petit certes, mais elle parlait là de son chien qui devait bien se demander où elle pouvait être à cette heure-là. Routinier, il l’attendait toujours à la porte après le boulot, il devait s’y être endormi le pauvre.
Puis elle mentionna son nom qui pourrait changé. Certaines femmes veulent garder le nom de leur famille, mais Jade n’y avait aucune appartenance. Elle était fier de la famille qu’elle bâtissait avec Léo et porter son nom faisait beaucoup plus de sens à ses yeux que de garder le sien. Ses parents l’avaient quitté si jeune, même si elle tentera éternellement pas de pas oublier le peu qu’elle se souvient d’eux, c’était plutôt le nom Mills qu’elle voulait avoir maintenant. Léo était sans mot à son tour, l’embrassa de plus belle sous cette arche magnifique mis en place spécialement pour eux. Les mains de Jade avait trouvé la nuque de son doux Léo pour profiter pleinement de cette échange rempli d’amour et de tendresse. Et il parvint à la faire rire quand il mis de l’espace entre leur visage juste assez pour parler d’un lit qu’il voudrait bien baptiser ce soir. T’es fou mon Léo. Une folie qu’ils partageaient bien quand même. Son regard s’était arrêté sur la piscine et même si de gens normaux attendraient sans doute de posséder officiellement la maison pour s’y amuser, Léo et Jade ne se gênaient pas. Après tout, il n’y avait qu’eux de présent sur le terrain. Laissant ses mains descendre jusqu’à la couture de son chandail dans le bas de son dos pour lui enlever sans dire un mot. Elle se leva pour jeter le haut au sol et d’un geste enlever sa petite robe d’été. Il était toujours assis sous l’arche alors qu’elle avança jusqu’à la piscine en laissant partir ses sous-vêtements en route. Son corps commençait à changé, mais pas assez pour la rendre inconfortable avec courbes qu’elle ne connaissait pas. Se retournant alors qu’elle mettait ses pieds sur la première marche. Qu’est-ce que tu attends mon chéri? Riant d’elle-même à utiliser des surnoms du genre, il ne manquait plus que lui dans la piscine pour faire monter un peu plus la température. Le laissant languir un peu pour faire durer le plaisir, elle se submerger dans l’eau pour nager un peu complétement nue avant de retourner vers lui retrouver ses lèvres et son corps pour baptiser la place comme il l’avait si bien dit. Il était fou son Léo, mais elle aussi et c’était surement cette folie qui les avait menés si loin ensemble et maintenant pour toujours.  

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