- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: Re: On ne peut pas mentir à l’inconscient, il connaît toujours la vérité. | Dim 30 Aoû - 15:17
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On ne peut pas mentir à l’inconscient, il connaît toujours la vérité.
Je voulais passer à une autre étape de ma vie, avancer avec William et construire notre vie à deux. Se retrouver dans cette chapelle avec lui ne faisait que conforter mon choix de vouloir l’épouser. Mes appréhensions avaient disparu depuis longtemps et laissaient place maintenant à de l’impatience. Il fallait que je trouve une solution au plus vite pour régler ma situation et une fois cela fait je ne voulais plus attendre. « Non quand même pas ! Je te demande pas qu’on aille se marier en catimini, juste faire quelque chose d’intimiste et qui demande pas tant de préparatifs. » lui répondis-je alors que je le sentais un peu contrarié par ma proposition de faire un petite mariage en compagnie de seulement nos témoins. William me demanda si j’étais certaine de moi et qu’il avait toujours pensé que je voulais un mariage à partager avec tous nos amis. Je soupirais légèrement. « Je veux t’épouser, c’est ce qui m’importe le plus. » Je sentais que mes propos ne convainquaient pas du tout mon fiancé. Dans un premier temps, il n’exprima pas clairement son désaccord avec ma proposition, il tentait de me faire comprendre qu’on pouvait tout de même faire quelque chose de simple, d’intime sans pour autant inviter que nos témoins. Puis, finalement il me dit clairement que cela l’attristerait s’il ne pouvait pas inviter tous ses proches. Je lui fis un petit sourire et déposai ma main sur son avant-bras. « On fera comme ça alors. Les gens les plus importants, ici dans cette chapelle. Bientôt … » Je fis glisser ma main jusqu’à la sienne et entrelaça mes doigts aux siens. Mon regard se fixa sur son visage que je contemplai quelques secondes. Je n’avais jamais été aussi certaine d’une de mes décisions de toute ma vie et Dieu savait que je pouvais cruellement manquer de confiance en moi parfois ! Mais là je n’avais pas de doutes. Je savais que je l’aimais et qu’il en serait de même pour les décennies à venir.
Je déposai un baiser sur ses lèvres. Un baiser innocent qui devint rapidement plus intense. Mes bras virent enlacer le buste de Will alors que je sentais une vague de chaleur m’envahir au creux de mes reins. En quelques secondes je me sentis perdre le contrôle, mes mains passèrent sous son t-shirt alors que ma bouche glissait le long de sa nuque. « J’ai envie de toi … » chuchotai-je près de son oreille. Je reculai mon visage pour le regarder. « Mais ici … ce serait pas correct. Même si c’est pas à proprement parlé la maison de Dieu … » Je levai légèrement les yeux vers la voute de la chapelle avant de les rediriger vers mon fiancé avec un sourire aguicheur sur mes lèvres. « Mais j’ai pas non plus envie d’attendre de rentrer … » J’avais envie de lui maintenant, tout de suite alors qu’il n’y avait pourtant pas eu d’éléments déclencheur. Juste le regarder poser ses yeux sur moi suffisait pour me rendre facilement toutes choses. Moi qui étais plutôt du genre conventionnel, à faire du sexe à l’abris des regards indiscrets, cette fois je m’en fichais un peu. Je me mordis la lèvre inférieure. Que Dieu me pardonne pour ce que je m’apprêtais à faire. Mes lèvres allèrent de nouveau à la rencontre de celles de William et je l’embrassai fougueusement. Y avait peu de probabilité que quelqu’un ne rentre dans cette chapelle. Mes mains s’empressèrent de défaire sa ceinture et les boutons de son jean pour le faire glisser à ses pieds avant de venir effleurer son sexe au travers de son boxer. « Si ça te gène de faire ça ici, je peux m’arrêter … » lui dis-je suis un petit ton taquin. Son sexe dur et à l’étroit ne semblait pas être gêné le moins du monde par la situation en tout cas et cela ne m’excitait que davantage. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que nous nous retrouvions dénudés. William m’attrapa par la taille et me plaqua contre le mur en pierre de la chapelle. Je pouvais sentir au travers de mon chemiser la fraicheur des pierres à l’opposé de mon cœur brulant de désir. Je passai mes mains dans ses cheveux, l’embrassa avec passion, ma langue se perdant dans la bouche de celui que j’aimais. Un gémissement de plaisir s’échappa de mes lèvres, lorsque je le sentis entrer en moi. J’en oublia pendant un instant où nous nous trouvions. Rien d’autre que notre plaisir mutuel n’avait d’importance en ce moment-là. Nos souffles haletants et nos gémissements de plaisirs étaient amplifiés par l’écho de la chapelle. Je fermai les yeux et me laissais aller. Très vite, peut-être un peu trop, je me sentis atteindre mon orgasme et peu après William aussi. Je sens son souffle chaud au creux de mon cou, chatouillant de près mon oreille. Cela me fait frissonner de plaisir. Je reste un moment, ma tête posée contre lui, reprenant ma respiration et puis je dis : « Ne parle jamais de ça à personne. Ma réputation de fervente catholique en prendrait un coup et je tiens à la préserver. » Je laissai échapper un petit rire. Seigneur, j’espère que lui aussi tout là-haut n’avait rien vu de ce qu’il venait de se passer. Je me défis de notre étreinte et me rhabilla rapidement. « Si, le jour de notre mariage tu as une crise d’angoisse et que tu penses prendre tes jambes à ton cou, t’auras qu’à repenser à ce moment pour te détendre. » Je levai ma tête et souris amusée par la situation. J’avais, par moment, des comportements totalement à l’inverse de ma personnalité qui me faisait penser que si je n’avais pas ce trop de self-contrôle sur moi et d’angoisses, je pourrais peut-être être une fille beaucoup plus téméraire dans la vie …
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On ne peut pas mentir à l’inconscient, il connaît toujours la vérité.