Le jour de repos. Il n’y avait rien de mieux que ce jour précis et Yaël pouvait dire qu’on appréciait encore plus ce jour là lorsqu’on travaillait au sein d’un hôpital. Il n’y avait rien de plus stressant que ce bâtiment. Yaël jalousait les personnes qui étaient capable de faire une grasse matinée car ce n’était pas son cas. Elle aurait aimé réussir une fois dans sa vie mais apparemment son corps était programmé à se réveiller tôt.

Après son footing matinal, un bon jus l’attendait sur sa salle à manger. La brunette but le contenu avec délectation avant de rejoindre sa douche. Ce fut une matinée bien tranquille. Vers midi, elle reçu un coup de fil de son amie Nox. Cette dernière lui disait qu’elle allait passer chez elle, aussitôt Yaël répondit "j’espère que tu ne débarques pas avec une jambe cassée." Mais lorsque Nox sonna à la porte et que Yaël ouvrit, cette dernière ouvrit grand les yeux. "Ce n’est pas une jambe cassée mais une joue enflée ! Nox quand est-ce que tu arrêteras de débarquer chez moi toute amochée ? J’ai l’impression qu’il n’y aura plus aucune place pour rajouter d’autres blessures tellement ton corps en aura marre." Yaël n’aimait pas voir son amie dans cet état et c’est bien pour cette raison qu’elle lui faisait la morale. Elle ferma la porte derrière elle et la laissa s’installer pour aller chercher sa trousse de secours qui était bien plus remplie que la normal. Elle était médecin et bien évidement elle avait toujours besoin de bien plus que des petits bandages. "Alors raconte moi tout, comment tu t’es fait ça ? J’espère que tu as quand même réussi à gagner le match parce que ce n’est pas très beau ce que tu as récolté comme récompense." Pendant ce temps, Nox s’était installée sur la table, comme à son habitude. Yaël prit un antiseptique pour nettoyer la plaie et lui proposa. "On déjeune ensemble ? Pour mon jour de repos j’ai préparé des cuisses de poulet au four avec des pommes de terre sautées. Ça te branche ?" Elle savait bien que son amie aimait sa cuisine et c’est bien pour cette raison qu’elle lui proposait de rester. De toute façon elle n’allait pas la mettre dehors dans l’état où elle était. Elle comptait bien la sequester un peu plus longtemps.

( Pando )