“ happy to meet again ” & Libby était à Miami depuis quelques jours seulement. Une semaine au plus.  Pas assez encore pour s’y sentir à la maison, mais assez pour commencer à avoir des repères. Quand on vit sur la route, on finit par se faire des réflexes. Ce n’était pas les noms de rues ou les adresses qui l’aidait à se repérer. C’était les bâtiments, un arbre différent, la jeune photographe avait l’oeil pour les détails. C’était grâce aux petites particularité de chaque endroit qu’elle refaisait son chemin.
Encore au stade à simplement observer ses alentours, Libby avait passé la journée en plein centre ville. Avec son appareil dans le cou pour tenter de capturer l’essence de Miami et le partager sur le web. C’était difficile, mais en même temps un challenge qu’elle adorait tenter de surmonter dans chaque nouvel endroit qu’elle découvrait.
C’est souvent à travers les gens qui habitent ces endroits qu’elle pouvait vraiment bien cerner un lieu. Puisque sans humains, chaque ville perd son sens.
Pourtant, elle qui fait la discussion facilement aujourd’hui, elle avait préféré joué que l’observatrice. Papillonner entre les commerces, les rues, les coins rempli de verdure. Tout était nouveau pour elle. Jusqu’à ce qu’elle rendre dans un petit restau bar. L’enseigne était ce qui l’avait attirée. Les couleurs rétros appelaient sa curiosité et son estomac lui voulait qu’elle le remplisse.
Libby avait une excellente mémoire pour les visages. Elle qui en croisait beaucoup, si elle avait eu la chance e discuter avec quelqu’un, qu'elle n’oublierait pas ses traits de si tôt. Et ceux qui marque son esprit, s’ils l’acceptent, elle les capture en photo pour garder ceux qui ont marqué son chemin avec elle partout où elle va.
Elle était à la caisse à commander un smoothie pour emporter quand elle aperçut Jay. Elle n’était pas aussi doué pour retenir les prénoms, mais celui-là il était resté. Ils s’étaient croisé au début de sa vie de nomade. Il n’était pas seul. Sa femme ou fiancée l’accompagnait. Elle n’était pas certaine, leur rencontre menait à bien loin, mais s’il avait le temps de discuter,  il l'aidera bien à retrouver la mémoire.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Dit-elle en s’approchant de sa table. Je m’appelle Libby, on s’est croisé dans le nord du pays il y a près de deux ans. Elle avait appris à aborder les gens en parlant d’elle plutôt que de leur parler d’eux. Parfois, quand ils ont oublié, c’est moins déstabilisant. Vous, c’est Jay, c’est ça? Peut-être que sa mémoire lui faisait défaut et qu’elle mélangeait des visages, tout est possible. Mais son sourire indiquait combien elle était heureuse le revoir. Elle s’intéresse à chaque âme qu’elle croise. Vivre sur la route signifie avoir que quelques morceaux des histoires des gens. Parfois, elle voudrait vraiment savoir ce qu’ils deviennent. Alors des moments comme ceux-ci, elle en est très reconnaissante.

code by solosands @jay walker

“ happy to meet again ” & Miami était une belle ville, beaucoup mieux que Tallahassee à mon avis... Du moins, je me disais cela parce que je trouvais que c'était un nouveau départ. Trouver un quartier, puis une maison et ensuite un cabinet. Il fallait que je pense à tout avant de m'établir. J'avais trouvé après avoir passé une semaine à l'hôtel, maintenant il me restait plus qu'à déménager le tout et surtout me payer un nouvel ameublement. C'était beaucoup de travail, mais j'étais prêt à tout pour changer de vie. Je ne voulais plus vraiment voir mon ex, je voulais juste passer à autre chose. J'avais décidé d'aller dans un petit resto-bar pour me chercher une boisson rafraîchissante... Disons qu'il faisait chaud à marcher dans les rues comme ça. Les gens avaient l'air relax, habillés de leur tenues légères. Les filles faisaient de beaux sourires, c'était chouette. Je n'aimais pas trop les foules, alors c'est pourquoi je voulais me ramassait un cappuccino glacé et repartir directement à l'hôtel pour voir ce qui me reste à préparer pour mon déménagement. À peine payé, je me retournai et une jeune femme me fit un jolie sourire à mes côtés... Puis, elle m'adressa la parole, je n'avais pas fait attention jusqu'ici puis... ça me revint en tête. Elle était coiffée différemment, mais elle avait toujours ce beau sourire qu'on ne peut pas oublier.

- Oui! Vous me dites quelque chose... Dans le Maine! Libby! Oui, la photographe!

Bien entendu que je me souvenais d'elle, ça avait été bref, mais bon, elle avait prit en photo mon ex-femme et moi et on avait partagé de l'alcool ensemble pour la remercier.  Sincèrement, je ne pensais pas la revoir un jour.

- Wow le monde est petit, je me souviens que vous étiez de passage dans le Maine, mais bon, je dirais que je suis étonné de vous croiser ici, vous habitez ici ou bien vous êtes encore en voyage?

Elle venait de commander un smoothie alors que moi j'attendais toujours mon cappuccino. Elle avait l'air en pleine forme, épanouie. Je ne me rappelle pas qu'elle ait été avec quelqu'un dans le Maine... Je dois l'avouer, je n'avais que d'yeux pour ma femme il y a deux ans... Deux ans, il s'en passe des choses.

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“ happy to meet again ” & La vie de nomade pour Libby avait commencé sur la route un peu avant de rencontrer Jake et sa femme. Elle était attéri de l’Inde à Boston et avait fait sa route jusqu’au Maine en autobus pour justement aller chercher le véhicule qu’elle utilise encore aujourd’hui qui lui sert de maison. Quelqu’un avait fait une petite annonce en ligne et elle avait sauté sur l’occasion.
Quand elle avait croisé cet homme avec son épouse, elle commençait à s'acclimater à une vie sur la route. Elle en a fait des tonnes d’erreurs, mais aujourd’hui elle était beaucoup plus à l’aise seule dans son caravan. Voilà que le la mémoire du psychologue lui revint et qu’un large sourire trouva le visage de Libby.
Je voyage toujours, oui, j’arrive à Miami. Vous voulez jouer au touriste avec moi? Libby était comme ça, prête à ce lié d’amitié avec des quasi inconnus pour l’espace d’une heure. Parfois c’était pour partager un repas ou aider quelqu’un à faire des courses. Là, elle l’invitait à se joindre à elle et sa caméra pour découvrir Miami.
Il venait d’avoir sa commande, alors plus rien ne les retenait.
À moins que vous vivez ici? Je me souvenais de votre visage, mais j’avoue que j’ai oublié d’où vous venez. Elle, son accent cachait difficilement ses origines de l’Inde. L’anglais restait sa langue seconde, mais elle se débrouillent très bien. Après tout, en deux ans, elle l’avait plus pratiquer que sa langue maternelle.  Elle qui avait coupé coupé contact avec sa famille, elle n’avait personne à contacter de ce côté du monde pour jaser dans cette langue qui étrangement peut lui manquer souvent.

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“ happy to meet again ” & Je savais que Miami m'amènerait à vivre de nouvelles aventures, mais j'ignorais que je rencontrerai à nouveau cette jeune femme pétillante rencontré sur la route alors que nous étions en vacances mon ex-femme et moi. Je dirais que tout ça était en train de faire ressurgir le passé et je dirais que ça me faisait quelque chose de ne plus avoir ce bonheur au fond de moi-même. Je savais par contre, qu'il me restait de belles choses à vivre, c'était à moi d'aller aux devants. Cappuccino à la main je dirais que je n'étais pas des plus doués pour maintenir une conversation. Dans mon travail, je pose les questions, mais la plupart du temps j'écoute. La jeune femme aussi éclatante que je l'avais connu me demanda si je voulais faire le touriste avec elle. Je me suis mis à sourire tout en grattant mon menton une seconde. Disons que ça me sortait de ma zone de confort. Cette femme est différente de moi, totalement extravertie et surtout dynamique. Je dirais que je l'envie d'être comme ça, si aventureuse et surtout si sociable. Je regarde derrière moi comme si quelqu'un arriverait pour me dire: "J'ai besoin de toi, tu ne peux pas aller avec elle". Personne, je plonge à nouveau dans ses yeux d'un bleu-gris que je n'ai pas vu si souvent dans ma vie. Je suis si long à répondre qu'elle se met à se questionner sur ma ville de résidence... Il faut bien que je me lance, sinon elle va croire que je suis farouche.

- Non.. Oui..... Je veux dire... Je viens de m'acheter une maison, je prépare mon déménagement, je viens de Talahassee... Je vis présentement à l'hôtel, mais j'avoue que je ne connais pas bien Miami. Allons jouer les touristes!

Je suis venu souvent quand j'étais enfant en vacances, mais sinon, je ne pouvais pas refuser cette offre inattendue. Pour sa part, elle n'habite pas la place non plus, elle voyage, comme la dernière fois où je l'avais croisé. Étonnant cette vie de nomade. Elle attrapa d'une main son smoothie et nous quittâmes ce resto-bar pour prendre la direction de la piste cyclable pour marcher le long de la plage.

- Je ne pensais pas vous revoir. Je trouve ça étonnant... Comment faites-vous pour vivre sur la route comme ça? Ça demande du courage et de la débrouillardise je dirais.

Son métier? Elle en avait pas? Elle faisait quoi pour se payer son essence, ses repas? Quoiqu'il en soit, je dirais qu'un peu de compagnie me faisait énormément de bien. Je ne demandais qu'à la connaître davantage.

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“ happy to meet again ” & Libby était une jeune femme simple. Elle tentait toujours de vivre dans le moment présent. Terre à terre, chaque fois qu’elle avait une discussion où un moment avec quelqu’un, elle avait le réflexe d’éteindre son portable. Chose qu’elle fit alors que Jay acceptait de se joindre à elle pour une séance de tourisme. C’est facile de se perdre sur nos écrans de téléphone, en éteignant ce qui la gardait connecté au reste du monde, elle pourrait mieux focusé pour son ami de la journée.
Il avait pris un moment pour répondre, mais elle n’en nota rien. Elle avait l’habitude de bousculer un peu les gens. Ils ne se connaissent pas vraiment faut dire, c’est pas tout le monde qui est prêt à gaspiller de leur temps précieux avec une passante et sa caméra. Le joli sourire du psychologue surpris Libby qui croyait qu’elle allait devoir s’aventurer seule dans Miami.
Ils avaient donc pris leur boissons respectives et trouvé la rue. Libby portait attention à ce que Jay disait, mais gardait un œil sur le monde qui les entourait. C’était bien le but du tourisme. Elle cherchait quelque chose à capturer de son appareil de plus original qu’un immeuble populaire du secteur.
J’ai un blog avec lequel je fais un peu d’argent, mais le principal de mon argent me vient des petits boulots que je trouve dans les villes où je m’arrête. Le mois passé, j’ai lavé des voitures dans un garage. L’autre, une dame me payait pour faire ses courses parce qu’elle s’était blessé. Je suis ouverte à presque tout. Il n’y avait pas de sous métier pas vrai? Libby venait d’un monde luxueux, ses parents auraient bien hontes de l’imaginer laver des voitures. Elle était loin d’être celle qu’ils imaginaient leur enfant devenir. Elle était heureuse et pour elle, c’était le principal.
Félicitation pour votre achat et votre nouveau départ! J’espère que Miami vous traitera bien. Revenant au sujet dans le resto-bar plus tôt. Jay était maintenant résident de la ville, mais c’était si frais qu’il louait une chambre d’hôtel. Vous allez avoir accès à votre demeure bientôt?
Ils étaient près de la plage et Libby avait aperçu un goéland affamé. Le pointant en retenant son rire pour que Jay remarque qu’un enfant était à deux doigts de se faire voler son burger avant qu’elle ne capture le moment avec son objectif. Leçon de vie numéro un à Miami, attention au voleur de nourriture. Puis, elle laissant l’appareil photo pendre autour de son cou pour retourner à son breuvage froid qui rendait cette journée bien chaude plus agréable.
Qu'est-ce qui vous amène a Miami? C'était une question simple à laquelle elle ne serait elle-même pas répondre. Elle allait où le vent l'emportait et au dernier appel, il la traînait dans la Floride.

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“ happy to meet again ” & Avoir de la compagnie en ce moment c'était vraiment bien. Je ne connaissais personne ici, alors je devais tout reprendre du début. À Talahassee, j'avais tous mes amis et ma famille, mais ici, rien. Je devais rencontrer des gens, me refaire un cercle d'amis, me faire une clientèle aussi pour mon boulot. Libby tombait bien, elle amener une petite brise légère à cette journée étouffante. Bien entendu que je me lança dans l'aventure du tourisme de la ville. Elle avait son appareil photo en main tandis que moi, j'aimais mieux garder le tout en souvenir dans ma tête. Tout de suite me vint en tête son mode de vie. Elle vivait au jour le jour et je ne savais pas comment c'était possible. Elle me parla de ses petits boulots qu'elle prenait de temps en temps. Fascinant. Elle était fascinante au bout du compte. Beaucoup plus d'audace que je pourrais en avoir dans toute ma vie.

- Je vois, donc, vous ne savez jamais sur quoi vous tomberez demain. Je ne crois pas que je pourrais vivre comme ça.

Je suis beaucoup trop organisé et surtout je dois me sentir à l'aise dans les finances pour avancer. Puis, je dois bien l'avouer je viens de perdre gros avec le divorce. Libby semble être sans attache également, voyage-t-elle toujours toute seule? Comment fait-elle pour contrer la solitude? Bien entendu, je vie bien avec celle-ci, mais elle, elle n'a pas l'air d'être un oiseau solitaire. Elle me félicita pour l'achat de ma demeure et je dois dire que j'étais bien content que tout se règle.

- Merci! C'est vraiment gentil! Je vais chercher les clés demain!

Très hâte de pouvoir m'installer, de défaire mes boîtes et de commencer à vivre normalement. Avec mon ex, c'était devenu infernal... comme si tout le temps j'étais de trop. Je n'avais plus le droit de rien faire et chaque fois que je disais un truc, elle disait que j'étais en train de la psychanalyser. En train de marcher, Libby me fit remarquer qu'un enfant allait se faire voler son repas. Disons que ça nous fit rire pendant un instant. Les goélands survolent tout ici et gare à la nourriture sans surveillance.

- Hé bien... Je viens de divorcer... Nouveau départ! Sinon vous, Miami c'est le hasard qui vous a conduise ici ou pas? Et votre blog... on peut y retrouver quoi? Vos photos? Comment vous vous faites payer?

C'était intriguant je dirais, je ne voyais pas comment avoir un blog pouvait faire en sorte de se faire payer! Miami a été choisi comme ça... Je sais qu'il y avait beaucoup d'avantage à venir ici. D'abord, j'avais déjà deux patients prêts à me voir si je m'installais ici. Pour les autres, j'allais devoir me faire connaître. Pas grave, j'étais prêt bien à tout. La plage, le soleil chaud sur ma peau, je dirais que ça faisait du bien au moral. Comme si enfin, je voyais la lumière au bout du tunnel. Vivre un divorce n'est jamais facile.

- Il n'y a pas de plage comme ça à Talahassee, je trouve ça bien joli.... Vous ne vous ennuyez pas de votre famille quand vous êtes sur la route comme ça?

Elle bouge tout le temps... Pas évident, surtout pour une femme d'être seule. Le psy en moi était en train d'essayer de comprendre cette fuite, ça voulait surement dire quelque chose mais quoi? Je ne pouvais pas faire ça, je devais cesser de voir plus loin qu'il y a des réponses, sinon je finirais par jamais me faire des amis.

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“ happy to meet again ” & Le type de vie que Libby avait choisi n’était pas pour tout le monde. Elle était habitué à des questions comme celle de Jay. Elle comprenait aussi que ce n’était pas pour tout le monde ce genre de vie. Si demain son caravan rendait l’âme, elle n’avait pas les moyens de le remplacer. Pire, si elle avait besoin d’attention médicale, elle ne pourrait pas non plus payer la facture finale. Souvent bien coûteuse aux États-Unis. Peut-être qu’un jour ces détails la dérangeront, mais présentement elle aimait mieux s'accrocher à l’aventure qui venait avec cette incertitude.
Libby venait d’un monde où l’argent n’était pas un problème et et là-bas, elle était si malheureuse que le sécurité financière aujourd’hui ne faisait pas de sens à ses yeux.
Il faut de tout pour faire un monde. L’important c’est de trouver son bonheur, pas vrai? Lui, il bâtissait sa vie à Miami qu’elle apprenait. Ils faisaient la même chose en quelque sorte. Chacun à leur manière ils s'approprient leur vie et écrire leur propre définition du bonheur. Il allait avoir les clés de sa nouvelle maison demain, Libby pouvait entendre l'appréhension dans sa voix. C’était tout un pas dans une vie et il avait de quoi être fier.
Je suis désolé d’entendre pour votre séparation, mais vous avez l’air optimiste, j’espère que ce nouveau départ vous traitera bien. Puis la conversation retourna vers la vie de Libby et sans vraiment réfléchir elle répondu sincèrement.  Au début, je ne faisais pas un sous avec mon blog, mais plus de gens le lisent, plus certaines compagnie m’offrent des produits pour présenter dans mes articles en échange d’un peu d’argent. Ce n’est pas vraiment ce que j’aime faire, c’est principalement pour ça que je continue de trouver des petits boulots sur la route. Sinon, quelques revues en ligne ont acheté de mes photos pour les publiés, mais je ne suis pas assez renommé pour vivre que de ça. Son blog était consacré à ses voyages, la vie sur la route pour les gens que ça intéressent. Ce n’était pas pour tout le monde, mais elle avait une bonne base d’abonnés maintenant.
Puis Jay parla de la ville d’où il venait. Ce qui fit penser à Chennai à Libby. D’où elle venait, sa ville longeait la mer et c’était surement pour cette raison qu’elle adorait les endroits comme Miami. Bien différent de l’Inde, mais la mer lui donnait toujours un sentiment d’appartenance, comme si elle était de retour à ses racines. J’ai grandi les pieds dans le sable. Je m’ennuie de mon pays parfois et ma famille aussi, mais je suis bien occupé. La solitude, c’est quelque chose qu’il faut accepter quand on choisi de vivre comme elle le fait. Et c’était plus facile d’être loin de sa famille quand jamais on ne s’y était senti  à sa place.
Libby faisait attention de ne pas l’embêter avec ce genre de détails, il devait avoir l’habitude des gens qui cherchent des conseils gratuit vu son métier. Libby n’était pas en sa compagnie pour ça.
Ils continuent leur chemin juste le boulevard passant. Libby venait d’une métropole, elle était habitué aux foules, ça lui faisait même du bien de retrouver des vieux repères de l’Inde.

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“ happy to meet again ” & Je souris à ce qu'elle venait de me dire... Trouver le bonheur, c'était tout ce qu'un être humain pouvait espérer. La quête peut parfois être rempli d'obstacles comme elle peut prendre une direction différente à tout instant. Libby était différente, mais peu importe, on voulait vivre et ce, dans le bonheur.

- Je n'aurais pas mieux dit.

Nous continuâmes notre marche tout en sirotant notre boisson froide. C'était léger tout comme notre conversation. Je ne m'attendais pas à être si à l'aise avec cette jeune femme. Bien entendu, on s'était déjà croisé, mais je ne pouvais pas dire qu'elle était une amie. Je la remerciai de me souhaiter que du bon par la suite de mon divorce. Je voulais une nouvelle vie et je pense qu'elle pouvait être très bien ici. Je la questionnai ensuite sur son blog et l'argent qu'elle pouvait faire. Je compris mieux comment elle pouvait vivre de ses passions, c'était vraiment bien.

- C'est fabuleux! Vous devez être très heureuse de vivre de passions comme la photographie. Je serai bien curieux de voir les photos que vous prenez. Il me semble que vous en ayez pris de ma femme... Je veux dire de mon ex-femme et moi lorsque nous nous sommes vus dans le Maine.

Peut-être que cette photo ne s'est jamais retrouvé sur le blog non plus.. Tant pis, mais bon, j'étais curieux de voir les photographies qu'elle prend. Ensuite, la jeune femme me parla qu'elle avait grandit les pieds dans le sable et que maintenant elle était occupé... Je ne savais pas de quel pays elle venait. Si je devais deviner, j'aurais dit le Maroc. Elle se disait occupé, mais il y avait certainement autre chose qui était caché au fond d'elle qu'elle ne désirait pas partager à un simple inconnu. Je comprenais très bien. Je continuai donc à m'intéresser à elle.

- Et vous venez de quel pays? J'imagine que ce ne sont pas juste les États-Unis que vous avez vu de vos yeux.

On s'arrêta un instant vers un boulevard passant, je n'étais pas vraiment à l'aise d'être avec tous ses gens qui marchaient je ne sais où. C'était un peu étourdissant et si je devais comparer ceci, ce serait surement avec une fourmilière. Malheureusement pour moi, je ne pouvais pas l'inviter à aller ailleurs, inviter une jeune femme à l'hôtel, ce n'était certainement pas bien vu. Je me sentais pris au piège.

- Qu'avez-vous après sur Miami jusqu'ici? Vous préférez quoi?

À part la plage bien entendu, tout le monde aime les plages...

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“ happy to meet again ” & La conversation sur le mode de vie de Libby continua ainsi que leur balade sur le boulevard. Je suis garé à la fin de la route, j’ai une boîte remplie de photo, je dois bien avoir garder celle que j’ai de vous deux. Si vous avez le temps, on cherchera un peu. Je vous l’offre si on la trouve, vous en ferez ce que vous voulez. Ils étaient divorcés, mais peut-être qu’il apprécierait avec un souvenir de leurs années heureuses tous les deux. Du moins, à l’époque ils semblaient dégager beaucoup de joie en tant que couple.
Je suis Indienne, mais en réalité, avant de débarquer aux États-Unis, je n’ai pas vraiment eu la chance d’explorer mon coin du monde. J’y retournerai peut-être un jour, mais je compte aller vers l’Amérique du Sud après mon séjour ici. Visitant le plus d’endroit possible avant de traverser les frontières bien sûr.
Libby pouvait voir l’inconfort s’installer en Jay. Peut-être parce qu’il s’était mis à observer ce qui les entour plus que dans les dernières minutes. Cherchant une solution autour d’eux, Libby vu une librairie et une idée bien simple lui vint en tête.Vous me faites confiance? Suivez moi. Leur frayant un chemin dans la foule sur le boulevard, elle traîna son nouvel dans le magasin de libre. Moins achalandé que la rue et beaucoup plus paisible. Choisissez un livre que vous croyez que j’aimerais et je vais faire pareil. N’importe quoi. On apprend à connaître les gens à travers ce qu’ils apprécient pas vrai? Quel livre avait marqué Jay ou inspiré quelque chose en lui? Libby était bien curieuse de le découvrir alors qu’elle-même, elle cherchait dans sa mémoire qu’elle roman ou biographie elle aurait pu lire qui l'intéressait lui aussi.

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“ happy to meet again ” & Libby s'arrêtait de temps à autre pour prendre un cliché du paysage, des gens, de la faune, de tout. Je me rappelai alors que dans le Maine, elle avait immortalisé un moment avec mon ex-femme. Elle m'informa alors qu'elle avait garé son van au bout de la route et qu'on pourrait ensemble regarder ses photos, mais aussi m'offrir cette fameuse photo. Je n'étais pas certain que j'aimerais ravoir cette photo qui contenait tant de souvenirs... Enfin, je ne sais pas, je ne l'avais pas vu.

- L'Inde alors, je n'y suis jamais allé, mais ça l'air plutôt bien. Beaucoup de docteurs là-bas parlent de cas exceptionnels. Ne vous inquiétez pas je ne vous ennuierai pas avec tout ça.

Libby avait d'autres projets de voyages, elle voulait se rendre en Amérique du Sud. Incroyable! Rien ne l'arrêtait vraiment. Je me demandais comment une femme comme elle arrivait à voyager seule.... Puis, être une femme comportait quand même des risques je trouve. Je ne voulais pas lui faire part de mes inquiétudes, ce n'était pas du tout de mes affaires. On continua notre route, puis s'accochant à mon bras Libby me demanda si je lui faisais confiance, c'était une drôle de question. Bien entendu je répondis positivement et elle m'emporta jusqu'à une librairie style antique. Wow, magnifique! J'adorais comment elle était faite et je dois dire qu'elle devait détenir des trésors. Bien entendu, c'était que la décoration qui était antique parce qu'on pouvait voir les nouveaux hits sur les étalages.

- Vraiment? Je ne sais pas si ça va vous plaire... On se donne 10 minutes pour trouver? On se rejoint à la caisse.

Nous quittâmes chacun de notre côté. Woh... Je quittai vers les livres sur les voyages, mais en même temps, je me disais qu'elle n'avait surement pas envie puisqu'elle trouvait déjà son bonheur en faisant tous ses voyages... Me voilà sur la case départ. Histoires d'amour, d'aventures, policier, biographie quel style lui aurait bien? Jane Austen? J.K Rowling? Lewis Carol... Bon, je décidai d'y aller pour une valeur sûre... On ne pouvait pas battre du Agatha Christie. Tout le monde aime les enquêtes... Je saisis le livre Dix petits nègres et je m'en alla à la caisse. Disons que je doutais de mon choix. Puis, me disant qu'une femme seule n'avait certainement pas envie de se faire peur avec ses histoires... Je le remis en place avant de chercher à nouveau la perle rare. Puis, je le vis...  L’Alchimiste de Paulo Coelho.. Né au Brésil... C'était le lien que je pouvais faire. Puis, l'histoire est un chef d’œuvre en soit. Je repris la route de la caisse et attendit de voir la jolie brunette revenir jusqu'à moi pour lui montrer.

code by solosands @Libby Emani