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 hope

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(#)Sujet: hope   |   Dim 12 Jan - 13:01

orel & ellie

hope


Quand certains se battent pour de justes causes, d'autres le font pour survivre, pour tenter de tout oublier. Les douleurs sont parfois terriblement fortes, et par delà l'aspect physique, ravagent psychologiquement. Il n'y a rien de pire que de se souvenir de ce qui a pût nous blesser durant nôtre vie, nous faire du mal. Et parfois, ce mal intérieur a directement était fait par les personnes en qui nous avions le plus confiance. Un homme, une femme, un être aimé, quelqu'un pour qui ont se seraient, en temps normal, battu corps et âme. Un être en qui ont est censé avoir confiance, qu'ont chérit, qu'on aime, et qui pourtant, serait capable lui, de nous causer les pires souffrances au monde. C'est ce qui est arrivé à cette pauvre femme. Cette femme c'est fait quasiment battre à mort. Rien n'est plus horrible que l'image d'un homme levant la main sur une pauvre femme pour la faire souffrir, dans le but précis de la voir anéantie, de la détruire à feu doux, psychologiquement parlant et pourquoi pas physiquement. Cette pauvre femme c'est fait battre et pourtant, aujourd'hui, elle était encore la. Elle aussi allait se battre, mais pas de la même manière. Elle se battrait pour vivre, pour retrouver l'usage de ses jambes. Il y a de l'espoir, il y a toujours de l'espoir pour n'importe quel fou prêt à se battre pour. Cette femme la, elle était courageuse et semblait porter bien des gens dans son cœur dont la petite Ellie faisait partie.

Il avait suffit de deux petits coups sur la porte pour alerter l'habitante. Les mains jointes l'une devant l'autre, tenant au creux de ses paume son sac médical, elle attendait, patiemment la douce Ellie. Au bout de quelques minutes, cette même porte vint s'ouvrir dévoilant une femme, souriante malgré tout, installée dans son fauteuil roulant, ses jambes temporaires capable de la conduire la ou on bon lui semble, ou presque. Oh Ellie.Bonjour madame. Il lui est impossible de dire ce nom de famille appartenant à l'homme ayant volontairement provoqué ses blessures. Elle refuse d'éveiller en cette brave femme d'odieux souvenirs. Ellie, elle était la pour donner un peu de son temps bénévolement, pour soigner et panser les plaies physiques, et pourquoi pas psychiques officiellement. Aider les autres est ce qu'elle fait de mieux, donner un peu de force à ceux qui l'ont perdue, et pour certains même, leur donner la foi qu'un dieu veille sur leurs jours et que très bientôt, les nuages gris par dessus leurs têtes, finiraient par se dissiper. Le fauteuil se décale pour laisser la jolie blonde entrer à l'intérieur de la maison, dans un geste doux, à l'égard de sa propriétaire, elle referme la porte et invite sa patiente à la suivre, à l'endroit qui lui plait le plus, quelque part ou elle se sentirait à son aise, confiante, bien.J'aimerais tant vous dire qu'il s'agit la de mon dernier passage. Ce n'était malheureusement pas le cas. Cette femme, bien qu'elle commençait à faire quelques prouesses n'en était pas au point de se passer des soins de son infirmière attitrée. Il lui fallait encore beaucoup de temps, de patience pour atteindre ses objectifs.

La présence de Ellie lui semblait bénéfique, même qu'elle mettait tout en oeuvre pour faire garder le sourire merveilleux que cette dame abordait sur les lèvres régulièrement en la voyant. Elles s'échangèrent quelques banalités, quelques mots qu'elles avaient l'habitude de prononcer en se voyant, et passer du temps en sa compagnie faisait vraiment plaisir à l'infirmière qui, elle aussi n'avait pas quitté une seule seconde son doux sourire. Elle laissa quelques temps sa patiente, le regard rivé vers l'extérieur, pensante, pendant qu'elle de son côté s'occuperait de sortir de sa malle tous ce qui était compresses, alcool et piqûre. Quelques fois,elle s'était permise, à son tour d'observer le paysage extérieur, émerveillée par la beauté que le monde et la nature pouvait offrir. Il n'y a rien de plus apaisant que la beauté du monde.. qu'elle soufflait en imbibant ses compresses d'alcool, retirant par la suite la seringue de son emballage. Les gants enfilés, elle s'avança de nouveau vers elle. Elle aurait aimé ne pas la perturber durant sa contemplation mais il fallait qu'elle s'en occupe et plus vite cela sera fait, mieux ça sera. Doucement, elle vint s'agenouiller devant elle, lui demandant de dévoiler son abdomen ou du moins une petite partie du flanc gauche pour pouvoir la piquer. Dans un premier temps elle désinfecta la zone à l'aide de sa compresse puis de deux doigts, elle pinça la peau, chercha à croiser le regard de la dame comme pour lui demander l'autorisation de piquer, et lui injecta finalement le produit. Ce n'était la qu'une pauvre et simple piqûre, celle qui était censée faire en sorte que son état ne s'aggrave pas.

Quand l'aiguille fut ressortie, elle s'empressa de nettoyer à nouveau la peau. Ça va? qu'elle demanda en restant accroupie devant sa patiente. Elle avait fait en sortes que la douleur de l'aiguille le soit le moins possible et elle y était parvenue apparemment. Son but était honorable, faire le bien à autrui, soigner les autres et panser leurs plaies étaient vraiment la meilleure chose qu'elle savait faire dans ce monde et jamais personne ne pourra lui faire penser le contraire.
 

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(#)Sujet: Re: hope   |   Dim 12 Jan - 15:47
Hope
Ellie & Orel
Comme toujours. Je suis partie tôt de la maison. Une femme viens tôt le matin pour s’occuper de sa mère. Elle ne se retrouve seule que pendant une ou deux heures le temps que Ellie vienne procurer ses soins. Je n’aime pas la laisser seule. Mais elle insiste. Elle ne veut pas être un poids pour moi. Mais elle ne comprend pas que c’est ce que je souhaite. J’ai besoin de m’occuper l’esprit sans arrêt. Lorsque je ne suis pas avec elle, je suis au bureau. Quand je ne suis pas au bureau je suis en train de frapper un sac à la salle de sport. Je ne m’offre plus de véritable instant de détente. Même si cela ne se voit pas. Je suis sans arrêt sur les nerfs. Mon visage est fermée. Ma mère est là seule à me voir sourire. Je suis froid. Distant. Peu agréable. Le genre d’homme de pouvoir qui intimide. Avant j’étais un con. Mais maintenant je suis juste un homme. Ça peut plaire. Mais je me moque bien de séduire aujourd’hui. Cela ne m’intéresse plus. Je ne laisserais plus à personne la possibilité de me briser en mille morceau. Et j’ai de toute façon mieux à faire.

Mon association prend plus d’ampleur que je ne l’aurais pensée. Devenant peu à peu une véritable entreprise je passe mes journées à organiser des rencontres. Des meetings. Des galas et mettre en place un service de pub pour faire entendre le message que je veux faire passer. Stop à la violence. Que ce soit conjugale. Physique ou vie morale. Je veux que tout cela cesse. Que les gens victimes de cela ne se sentent plus seuls et qu’ils soient accompagnés. Mais aussi qu’il existe des démarches pour contrôler tout ça. Je sais que c’est utopiste mais New York abien pris et Miami semble déjà être prise également dans le tourbillon que j’ai installé. Mais voilà… je suis plus l’homme que j’étais. Costume deux pièces. Attaché case. Cravate. Je fais toujours en sorte d’être sur mon 31 afin d’être pris au sérieux. Comme un homme d’affaire qui se respecte. Je ne ferais pas la même impression si je restais en jean et tee shirt.

Je rentre le midi à la maison pour voir maman et partager un repas avec elle. Lorsque j’arrive, je sors de ma voiture avec le téléphone sur l’oreille. Mes sourcils sont comme toujours froncés. C’est vrai ça. Ils sont toujours froncés. Jamais détendu. On peut entendre ma voix de l’extérieur. Je gueule au téléphone : « je m’en fou complètement ! J’ai dis que je voulais un rendez vous pour cette semaine. Qu’il n’y ai plus de place c’est pas mon problème alors vous vous démerdez mais je viendrais tous les jours s'il le faut. Bonne journée » je passe la porte en finissant ma phrase et claque celle-ci : « j’suis rentré !! » je m’exclame alors. J’arrive dans le séjour et vois Ellie avec ma mère devant la baie vitrée. Je me penche vers elle et pose un baiser sur son front : « bonjour maman. Tout va bien ? » elle me sourit tendrement et hoche la tête : « bonjour mon fils. Oui ne t’en fais pas Ellie est très gentille avec moi » elle sourit et pose sa main sur la mienne : « bonjour mademoiselle Myers. Prenez une pause » je parait plutôt sec. Ma mère me regarde avec un air renfrogné et je soupire en levant les yeux au ciel.

Ellie Myers est infirmière libérale. Elle s’occupe de ma mère depuis peu de temps. Mais elle refuse d’être payé. Je vois bien qu’elle a une grande âme de coeur. Elle fait clairement partie des gens qui ne mérite pas la mauvaise humeur constante. Je me rend dans la cuisine et me sert un café avant de prendre dans le congélateur des lasagnes préparer la veille et prête à être réchauffée. J’allume le four et les places dedans avant de me poser contre le buffet. Je porte mon café à ma bouche et soupire avant de dire : « n’hésitez pas à vous prendre un café ou un thé. Même lorsque je ne suis pas présent. » je regarde ma mère. Elle n’a pas l’air satisfaite vraiment : « bon mes enfants je vous abandonne je vais faire une sieste. Je l’accompagne rapidement pour qu’elle aille à l’étage et lorsque je reviens dans le séjour. Elle n’a pas bouger. Je soupire en prenant mon café : « je vais pas vous manger ca va » je retire ma cravate et retire un bouton de ma chemise. Je suis crevé.

 
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(#)Sujet: Re: hope   |   Lun 13 Jan - 7:07

orel & ellie

hope


Elle était la douceur et la bonté incarnée à elle seule, même que le faire le bien autour d'elle était venue quelque chose de naturel au fil du temps. Ellie. La douce Ellie. Elle préférait s'occuper des autres que de son propre cas. Il n'y a rien de plus gratifiant que d'aider son prochain sans rien réclamer en retour. Oh bien sûr, de son métier, il fallait qu'elle en vive, elle percevait certaines prestations de la part de certains patients,  mais son côté bénévole, bien trop présent dans son quotidien,parlait bien plus souvent que le reste. Comme tout les jours, elle s'était réveillée, s'était douchée, avait enfilé une robe avant de déjeuner et de partir pour la grande aventure. Quand certains ronchonnent à l'idée de partir travailler, Ellie, elle, souriait. Elle ne tombait jamais sur des gens bien trop impatients ou trop exigeants, elle avait fixé les règles d'entrée de jeu de toute façon et bien souvent, la candeur de son faciès suffisait pour apaiser les mœurs. Aujourd'hui, comme à son habitude, elle s'était occupé de Madame Hemsworth. Comme ses confrères et autres spécialistes, elle avait apprit ce qui lui était arrivée et l'idée qu'un homme, se croyant supérieur à tout puisse lever la main sur une femme lui avait glacé le sang. L'idée était inconcevable, inimaginable et elle n'ose imaginer les séquelles psychologiques que cette pauvre femme garde encore en elle aujourd'hui. Alors, elle se montre douce, cherche à lui apporter un peu de son temps et de sa bonne humeur pour égayer sa journée, et cela semblait plutôt bien marcher.

Agenouillée à ses côtés, un petit sourire sur les lèvres, son regard croise celui de sa patiente, elle veut s'assurer que tout va pour le mieux, que l'aiguille de sa seringue n'a pas été trop invasive pour elle. Il est tellement facile pour une victime de se sentir mal à l'aise face à des gestes techniques, face à un corps étranger et extérieur et c'est bien la la dernière chose qu'elle souhaite, Ellie, que ses patients ne soient pas en confiance avec elle. Heureusement, Madame Hemsworth semblait se porter comme un charme, il ne lui restait plus qu'à prendre ses comprimés en présence de l'infirmière. Gentiment, la blondine partit lui chercher un verre d'eau dans la cuisine, prépara les différents comprimés à prendre avant de lui tendre le tout. Chose faîtes, elle déposa le verre sur la table et revint aux côtés de la dame au fauteuil roulant afin d'échanger de nouvelles banalités en sa compagnie et pourquoi pas de rire un peu avec elle. Malheureusement, les rires vinrent rapidement s'interrompre lorsque le fils Hemsworth avait franchi le seuil de la porte d'entrée. Les yeux de la jolie blonde auparavant posés sur ceux de sa patiente se levaient en direction du jeune homme. Comme à ses habitudes, il saluait chaleureusement sa tendre mère. "Bonjour Or-.. Mademoiselle Myers Monsieur..". Le ton sec de sa voix la figea littéralement sur place. Il était comme ça Orel, constamment ou presque quasiment toujours froid, trop distant, comme s'il cherchait au fond à se mettre des barrières devant lui pour que personne, autre que sa mère, ne puisse l'atteindre. Les mains jointes devant elle, elle baissa les yeux sur le sol. L'ambiance auparavant chaleureuse avait littéralement changeait elle aussi et cela ne semblait vraiment pas plaire à la mère de famille qui ne pouvait s'empêcher de le faire comprendre à son fils en un regard. Bien souvent, les regards sont plus puissants que les mots, et elle ne voulait sûrement pas mettre la petite Ellie mal à l'aise.

Le jeune homme partit en cuisine, offrit quelques paroles de nouveau à l'infirmière qui elle, pour le coup, resta étrangement muette. La seule voix venant briser la glace installée depuis quelques minutes dans l'air était celle de cette dame, désireuse de prendre un peu de repos. La encore, elle avait voulu l'aider, mais fût prise de court par Orel qui préféra s'en occuper par lui même. "Reposez vous bien." qu'elle adressa à sa patiente avant de la voir disparaître à l'étage. Ce n'est que quelques minutes après que le garçon vint la rejoindre, après qu'elle ait pensé à mettre les compresses utilisées et ses gants à la poubelle. Ses mots la fit doucement sourire. "Je n'ais pas dis ça". Même la froideur d'Orel ne suffisait pas pour la rendre de mauvaise humeur, sur la défensive comme lui semblait l'être. Durant quelques secondes, elle l'observa, son sourire disparu le temps de quelques mots. "La matinée n'a pas dû être de tout repos.." C'était une façon pour elle de lui faire comprendre que s'il désirait lui parler, il pouvait le faire. Ouvertement même, elle avait du temps pour l'écoute, du temps pour parler, et se ferait une joie de le partager avec lui, ce temps."Enfin. Cela ne me regarde certainement pas." Elle détournait les yeux quelques secondes finalement, parce que oui, si elle pouvait lui accorder de son temps, elle n'était pas sûre, en revanche, que Orel souhaite en faire de même. Il avait cette habitude d'être froid, distant et en même temps, elle ne pouvait que le comprendre. Sa vie n'avait pas été des plus simples, elle s'en doutait, surtout avec un père qui s'en prenait ouvertement à celle qu'il aimait plus que tout sur cette planète. N'importe qui réagirait de la même façon, Ellie aussi et ce malgré sa joie de vivre.

Elle attendit qu'il fasse le premier pas vers elle, si s'adresser à elle et lui parler l'intéresser. Pendant ce temps, elle prenait soin de préparer proprement le pilulier de la semaine de sa patiente , prenant soin d'y mettre les médicaments adéquats et d'ajouter aux côtés de la boite quelques seringues unitaires qu'elle avait pût se procurer. "J'ai su me procurer des injections pour vôtre mère, vous n'avez pas besoin de courir en chercher. Il y en a assez pour la semaine." D'ailleurs, celle fait précédemment, elle prit soin de l'enfermer dans une boite hermétique destiné à recueillir les seringues et aiguilles. Contrairement à certaines infirmières, bien trop pressées pour ranger leur matériel, Ellie partait toujours en ne laissant aucune trace de son passage, ce n'était certainement pas à ses patients de devoir ranger les compresses utilisées ou autre. Elle venait, elle utilisait du matériel, elle rangeait, c'était aussi simple que bonjour et ce même si la plupart d'entre eux refusaient qu'elle prenne du temps à le faire, pensant qu'elle était réclamée ailleurs. C'était le cas, mais elle n'était pas pressée Ellie, elle avait la journée entière devant elle, jusqu'au soir ou elle finirait certainement par s'écrouler de fatigue sans prendre le temps de manger un morceau, la maladie la rappelant toujours à l'ordre avant le reste.
 

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(#)Sujet: Re: hope   |   Sam 25 Jan - 11:33
Hope
Ellie & Orel
Je vois les efforts qu’elle déploie pour me parler. Elle essaie de faire la conversation. Ellie est une jeune femme gentille, douce et attentionnée. Elle sait très bien s’occuper de ma mère. Je sais que je ne devrais pas être si froid avec elle. Mais c’est presque devenue une seconde nature. Mais en vérité je ne sais juste pas quoi lui répondre. Lorsqu’elle me dis que la matinée n’a pas dû être de tout repos je me contente de relever mes yeux vers elle en avalant mon café. Je hausse les épaules à la suite de sa phrase. Elle semble ne pas savoir où se mettre. Je suis vraiment con putain… je devrais faire un effort. Ma mère me le répète sans cesse. Mais je ne peux m’en empêcher. Je suis toujours concentré. Au aguet. Sur la défensive. Je ne peux pas me permettre d’être un joyeux jeune homme. Je suis quelqu’un qui a aujourd’hui des responsabilités. Je dois paraître sérieux pour qu’on ne me rit pas au nez et de toute façon… je n’arrive plus à me détendre depuis bien longtemps.

Ellie devait se sentir mal. Si bien qu’elle se met à parler de son travail en rangeant les médicaments de sa mère. Je fini par lever les yeux au ciel en posant ma tasse après l’avoir observer et arrive près d’elle : « je t’ai dis de prendre une pause » je la tutoie. Preuve que j’essaie de faire un pas vers elle. Je pose mes mains sur ses épaules et l’invite à s'asseoir sur une chaise haute de l’îlot central de la cuisine : « un café ? Un thé ? » je demande sans vraiment être chaleureux dans ma voix. Mais au moins j’essaie : « ça va être l’heure de manger. Je vais faire quelque chose » je dis. Ainsi je lui fais comprendre que je l’invite à se joindre à moins pour déjeuner. Elle se met toujours à l’écart pour manger. De base je m’en fiche. Mais bon… ça doit être plutôt gênant pour elle. Je prend une profonde inspiration en lui servant une boisson chaude et moi je préfère prendre une bière en ouvrant le frigo pour regarder ce que je fais. Je sors des légumes et une planche à découper et commence à éplucher tout ça.

 
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(#)Sujet: Re: hope   |   Lun 27 Jan - 16:19

orel & ellie

hope


un froid s'était emparé de la pièce, de la maison même. un froid détestable, gênant qui aurait presque fit déguerpir n'importe qui, même elle. C'est d'ailleurs ce qu'elle s'apprêtait à faire, après avoir offert ses soins à sa patiente, qui elle, était partie se reposer sagement à l'étage. ne se sentant plus d'aucune utilité, elle s'apprêtait à s'en aller après avoir gentiment dit au maître de maison qu'il ne serait pas forcément nécessaire d'aller en pharmacie se munir d'injections qu'elle avait prit, elle même soin d'emporter avec elle pour la tendre mère du jeune homme. Un simple "merci" aurait suffit mais même cela elle n'en eut pas le droit. A la place, il s'était approché, elle avait reculé, d'un seul pas avant de le laisser arriver à sa hauteur pour toucher ses épaules et l'inciter ainsi à prendre une simple "pause" comme il le lui avait demandé plus tôt. Il s'était permit de la tutoyer, elle en était franchement surprise, cela ne lui ressemblait pas, peut-être as-t'il enfin décidé d'entendre la voix de la raison; celle que sa mère s'efforce de lui faire entendre depuis plusieurs semaines maintenant. Ce ne serait pas un mal, s'ouvrir au monde lui ferait énormément du bien, elle en était persuadée Ellie, à défaut de jouer les hommes forts, intouchables, imperturbables.

Sans un mot, elle vint poser ses petites fesses sur une chaise, la bouche presque en cœur, ou du moins dessinant un petit rond de surprise. Je veux bien un thé..Merci. Elle souffle timidement ses mots en baissant les yeux. Avec Orel, elle ne sait pas sur quel pied danser, c'est un homme qui l'intimide énormément, un homme qu'elle n'a jamais su décrypter, elle se doute bien que sa vie n'a pas dû être des plus belles, et que les blessures intérieures peinent encore à se refermer à l'heure actuelle, mais avec le temps, peut-être qu'il y arrivera certainement et qu'il sera plus enclin à s'ouvrir aux autres, comme elle avait l'habitude de le faire. Nerveusement, elle vint joindre ses deux mains l'une à l'autre pour jouer avec ses doigts, jetant de temps à autre un coup d'oeil à l'homme qui lui faisait face.

Il s'empresse de parler une nouvelle fois du repas, qu'il partagerait avec elle qu'elle soit d'accord ou non. En même temps, il n'avait pas prit soin de l'inviter, il forçait les choses, et elle ne pourrait en dire quoi que ce soit qu'il s'attelait rapidement à la tâche après lui avoir servi son thé. Silencieusement, elle s'était levée, s'était approchée de lui pour lui demander de l'espace, un maigre espace à ses côtés après avoir récupéré à son tour une lame suffisamment tranchante pour écorcher vif la peau des légumes qu'ils couperaient, ensemble. Laisse moi t'aider. qu'elle lui dit en levant les yeux sur les siens. C'était la moindre des choses après tout, l'aider parce qu'il faisait un effort, le récompenser à sa manière en lui apportant un peu d'aide, quelques paroles même, si seulement il l'écoutait.Elle a l'air de se porter un peu mieux de jour en jour. C'est rassurant. Elle parlait bien entendu de sa mère. Depuis qu'elle était devenue son infirmière attitrée, Ellie avait vu du changement, dans le comportement de cette dernière mais aussi dans ses bilans sanguins, dans ses prises de tension, dans tout. Elle semblait allait mieux, ou du moins savait superbement bien jouer la comédie et le rôle de la mère "tranquille et apaisée". Tu lui manques beaucoup.. Elle aimerait passer plus de temps avec son fils, c'est normal après tout, il est tous ce qu'il lui reste, mais ce dernier semblait avoir une vie assez active et ne pouvait se permettre de rester à ses côtés éternellement. Il était jeune, dans la fleur de l'âge, et c'était normal qu'il menait une vie active, tout comme et son boulot d'infirmière, Orel était quelqu'un de très professionnel, de correct, et elle admirait beaucoup ce qu'il faisait entre ses obligations et sa tendresse pour celle qui l'avait mis au monde.

Les légumes épluchés, elle s'empare d'un simple torchon pour se frotter les mains avant de se tourner à nouveau vers le garçon, histoire de prendre une nouvelle fois la parole.Je cuisine quelque chose, tu as l'air fatigué. Laisse moi faire.. Tu me fais confiance? qu'elle demanda, attendant son autorisation pour commencer à s'atteler à la tache. Il n'aurait qu'à se prendre une douche ou bien juste décompresser un peu le temps qu'elle s'affaire en cuisine, elle pouvait bien faire cela, déjà qu'il avait fait l'effort de l'inviter à déjeuner en sa compagnie, alors autant mettre également la main à la patte.
 

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(#)Sujet: Re: hope   |   Mar 3 Mar - 9:52
Hope
Ellie & Orel
Je lui sert donc un thé. Elle n’ose pas me regarder. Je ne sais pas vraiment quoi faire de plus pour qu’elle se sente à l’aise. Maman dis sans arrêt que je dois être plus chaleureux et essayer de sourire. Mais franchement j’ai du mal. Y a trop a porter. Y a trop de cicatrice et des barrières que je me suis construite. J’ai pas envie de tout foutre par terre en baissant ma garde. Mais Ellie… beh clairement je vois rien de mauvais en elle. Elle est gentille. Douce. Prévenante. Elle pense toujours aux autres avant elle. Et je me rend compte que jamais une seule fois je lui ai demandé si tout allait bien. Si elle n'avait pas besoin d’une pause. Je suis pas terrible comme patron. Je la regarde alors que je décide de faire à manger. Je commence à éplucher les légumes quand elle se met à me parler de ma mère alors qu’elle vient m’aider. Qu’elle va mieux et que c’est rassurant : « oui. Et c’est pas grâce à moi... » pour dire que c’est grâce à elle. Je suis pas super clair mais bon. Elle me sort alors que je lui manque beaucoup et je marque une pause : « je sais oui... » je n’ai pas beaucoup de temps pour elle ou alors j’en prend pas. Mais là voir comme ça me déprime. Je me dégoûte de l’avoir laisser si longtemps sous les griffes de mon connard de père. J’ai envie de vomir à cette idée. Mais je fais de mon mieux pour que plus personne n’ai à vivre ça…

Elle me demande si je lui fais confiance et je ne sais pas quoi répondre à ça. Au lieu de ça je me contente d’écarter les bras en lui laissant le champ libre. Pendant ce temps je monte à l’étage pour voir si maman va bien. J’arrive dans sa chambre. La télé est allumée et elle s’est endormis avec un livre sur le buste. Je souris tendrement et embrasse son front. De là je décide d’aller prendre une douche. Lorsque je reviens dans la cuisine je porte un bas de jogging et tiens dans ma main mon teeshirt. Je suis torse nu et une serviette de trouve sur mes épaules. Je regarde la blonde qui finit de préparé le repas : « ça sent bon » je dis en témoignant de ma présence. Elle se retourne vers moi. J’enfile mon teeshirt et frotte mes cheveux avec la serviette que je repose sur mes épaules. Mes cheveux sont en bataille et encore mouillés. J’arrive à côté d’elle et attrape avec mes doigts un peu de sauce que je porte à mes lèvres. De manière légère et taquine je viens déposer un peu de sauce sur son nez. Je suis plus détendu et mine de rien je suis encore qu’un mec de 26 ans. Je regarde son air ahuri et souris en coin en me posant contre le plan de travail : « tu sais tout faire en faite c’est ça ? » je finis en léchant le reste de sauce sur mon pouce.

 
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(#)Sujet: Re: hope   |   Mer 8 Avr - 14:40

orel & ellie

hope


Au fil du temps, Ellie avait apprit à connaître les Hemsworth. Elle aimait particulièrement sa patiente, qui malgré sa situation, lui offrait à de maintes reprises de beaux sourires. Il lui arrivait parfois de se confier sur sa situation, sur sa vie mais aussi et surtout sur son fils. Combien de fois s'était-elle excusée de la froideur de ce dernier? Elle n'avait pas besoin de le faire, ce n'était pas nécessaire. Elle pouvait totalement comprendre que dans ce monde, les gens n'ont pas tous le même tempérament, le même caractère, la même personnalité. Orel avait vécu des choses terribles, des choses qui l'ont changées et qui ont fait de lui, l'homme qu'il est à l'heure actuelle. Sa froideur cachait au fond un profond mal être, un désarroi, une inquiétude qui s'amplifiait au fil des jours. Il aimait passionnément celle qui l'avait mise au monde et faisait tout en son pouvoir pour qu'elle ne manque de rien. C'était touchant de voir cette complicité entre eux, cet amour, bien que peu démonstratif. Ce n'était pas rare le nombre de fois ou cette femme parlait de son enfant, de la façon dont il lui manquait dans sa vie, et à part un regard désolé, Ellie ne savait pas trop quoi répondre. Elle s'était alors promise d'en parler à Orel quand elle le pourrait.

Venant prendre les devants pour l'aider à concocter un plat à base notamment de légumes, la blonde le rassura sur l'état de sa mère, sur le fait qu'elle semblait se porter plus ou moins bien, du moins physiquement. Psychologiquement c'était une autre affaire. Puis, elle lui confia alors qu'elle ressentait le manque de ce fils à ses côtés. Son regard cherchait celui du garçon, discrètement, voulant analyser ses réactions. Il semblait à son tour désolé, conscient que son absence pouvait peser au sein de sa demeure. «Je sais que, je me mêle de ce qui me regarde pas.. Mais je crois qu'un peu de temps avec toi lui ferais d'avantage de bien.Je peux comprendre que tu as des obligations, des choses à faire, mais tu pourrais, je sais pas, prendre une après-midi rien que pour elle. Pour lui faire changer les idées.» Elle disait cela avec la peur au ventre qu'il le prenne mal, qu'il n'apprécie pas sa façon de lui parler. Elle ne voulait pas paraître trop brusque, ou trop dans le jugement, tout ce qu'elle voulait, c'était que sa patiente aille bien, et pourquoi pas Orel aussi. Elle restait persuadée au fond d'elle qu'une après-midi mère et fils ferait le plus grand bien à tout les deux.

Par la suite, elle se décide à prendre les devants, désireuse de cuisiner un petit plat au garçon le temps qu'il puisse se doucher, méditer un peu, prendre du temps pour lui. A sa grande surprise, ce dernier capitule et accepte son aide avant de disparaître à l'étage pour s'occuper. Cela lui laisse du temps pour trouver une idée de recette avec ses légumes épluchés et découpés et quelques éléments présents dans le réfrigérateur. Après plusieurs minutes de réflexion elle se décida à faire mijoter tout ses légumes dans de la sauce tomate avec un peu d'oignon, de l'ail ,des herbes aromatiques, un filet d'huile d'olive et quelques épices. En accompagnement, il y aura du riz. C'est un repas un peu sur le coude, mais elle espérait que l'attention plaise.  Concentrée dans sa cuisine, elle ne réalisa que peu après que Orel l'avait à nouveau rejoint, quand un petit doigt farceur fut plongé dans sa sauce qui elle même s'était retrouvée sur son nez. Les pupilles grandes ouvertes, elle fut d'abord étonnée du geste, elle qui ne s'attendait pas à ce genre de chose de sa part avant de sourire en le voyait faire à son tour. Orel semblait bien plus détendu que précédemment et cela lui fit très plaisir. L'atmosphère était beaucoup moins pesante. A ses côtés, en plus de l'odeur il vanta le goût de la sauce, agréablement surprit qu'en plus de son talent d'infirmière, elle était également une très bonne cuisinière Sa remarque la fit doucement rire.«Oh non, je ne peux me vanter d'avoir tout les talents, en revanche, la cuisine est quelque chose qui m'a toujours plût. J'aime passer du temps à cuisiner, ça me détends et j'y trouve un réel plaisir. » Commença t-elle en se concentrant sur son petit plat qui ne tarderait pas à être prêt. « Ma mère m'a tout apprit, ou presque. Il m'arrive souvent de regarder sur internet quelques recettes que je pourrais faire pour innover un peu. On a la chance aujourd'hui d'avoir ce genre de support pour s'instruire, alors autant en profiter.» Quand à l'ancienne époque, les femmes apprenaient sur le tas la cuisine, mélangeant des ingrédients au hasard pour sublimer les papilles gustatives de leur conjoint ou des membres de leurs familles. «J'espère sincèrement que tu aimeras.» qu'elle ajouta par la suite venant poser sa cuillère en bois sur le plan de travail le temps que les légumes finissent de mijoter et que le riz finit de cuire. «Voilà. Ça nous laisse le temps de mettre la table. Oh! Pourquoi pas à l'extérieur?» Rien de tel que de savourer un bon bol d'air frais tout en savourant un bon petit plat le temps d'une simple discussion.    
 

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