What you call ‘faith’ is nothing more than a child crying out for love. That’s why you’re all alone.
Il aurait le temps de méditer sur la question du bonheur qu'il laissa en suspend. Est-ce que Haydan était vraiment heureux? Oui, à sa manière. La seule chose qui pouvait certainement le combler de joie serait que sa mère cesse de s'inquiéter sans arrêt pour lui et qu'elle pense un peu à elle et pourquoi la présence d'un père à ses côtés. Une image paternelle réconfortante qui l'aiderait parfois à prendre les bons choix. En attendant, il était impatient de pouvoir inviter Elias à venir jouer au ballon avec Alexander. Le policier n'était pas son père biologique, mais aux yeux d'Haydan, il en avait presque l'allure. Présenter Alexander à Elias lui ferait plaisir, tout comme échanger quelques passes avec un ballon dans le jardin. Finalement, les deux garçons finirent par descendre voir un film et c'est la qu'Haydan s'était endormi.
La journée fut longue et il ressentait ce besoin de se laisser tomber directement dans les bras de Morphée pour récupérer l'énergie qui lui manquait cruellement, même la course d'Anakin dans son joli vaisseau n'aura pas suffit pour le maintenir éveillé. Sous une couverture, rien ne semblait être en mesure de perturber son sommeil, il avait l'air plus ou moins apaisé avec son bébé Yoda au creux des bras, cela permettrait aux adultes de se retrouver autour d'un café et de quelques gâteaux pour discuter de tout et de rien. Le temps que le café se fasse, ils prirent l'air à l'extérieur, installés en terrasse. Curieuse, Astrée avait questionné Alexander sur le sujet de leur discussion et ce que Haydan aurait pût confier au policier quand sa mère avait le dos tourné et ce qu'il lui révéla la surprit beaucoup en plus de l'attrister d'avantage. Quand elle, pense que son fils est sagement endormi dans sa chambre, ce dernier l'entend parfois pleurer à chaudes larmes. Elle n'avait jamais spécialement "craquer" devant lui et se l'interdisait formellement. Elle devait être un modèle pour son fils. «Il t'as dis ça..» Elle détournait les yeux quelques secondes pour fuir le regard d'Alexander. Elle ne pouvait le renier, ni même démentir à ce qu'il venait de dire. Elle avait bel et bien pleurer et ne s'attendait pas à ce que son fils l'entendes. L'idée qu'il ait pût s'inquiéter pour elle d'ailleurs lui brisa le cœur, ce n'était pas la le but. Haydan veut devenir Stormtrooper, et ça ne l'étonne pas. Elle sourit à ses mots, son fils est décidément pleins de ressources. Elle aime particulièrement ce petit monde qu'il s'est créé autour de Star Wars, il a son petit jardin secret, son cerveau, au delà de n'être qu'un cerveau de surdoué avait sa part d'imagination également, et elle en était fort heureuse. Un enfant à besoin de s'échapper de la réalité à travers l'imaginaire sauf que la, Haydan liait toujours la réalité à son monde imaginaire. Il voyait et sentait sa mère triste, alors il rêvait d'être un soldat impérial dans le but de protéger celle qu'il aime par dessus tout. «Je savais pas qu'il s'inquiétait autant pour moi.» Alors que le père de cet enfant ne s'est même pas soucier de savoir si elle se portait bien après avoir sût qu'elle était enceinte. Ce lâche n'avait pas hésité à les abandonner comme des malpropres. Il avait lâchement abandonné celle qu'il aimait le jour ou il avait apprit qu'il deviendrait père. Son abandon avait créé un trou béant dans la poitrine de la jolie blonde qui n'avait, à ce jour pas sût retrouver l'amour. «Il se peut qu'il m'ait entendu pleurer une fois.. ou deux.» avoua t-elle finalement au garçon à ses côtés. «Dans un moment de faiblesse, un jour ou je n'ais pas supporté toute cette pression sur mes épaules.» Elle leva les yeux, fixa un point invisible à l'horizon. «Tu sais, en ce moment ce n'est pas simple avec Haydan. J'essaye tant bien que mal de tout faire pour qu'il se sentes bien. J'ai étais convoqué plus d'une fois au bureau de la directrice pour discuter de son cas. La semaine dernière, il a frappé un de ses camarades au visage après que ce dernier se soit moqué de lui parce que contrairement aux autres.. lui n'a pas de père. Tu sais comme les enfants peuvent être méchants à cet âge la.» La fameuse nouvelle génération. Plus les enfants grandissent et plus ils deviennent odieux entre eux. Haydan était différent des autres et il n'était pas rare qu'il soit la cible de moquerie rien que par le fait qu'il n'avait pas de père, qu'il ne pouvait compter que sur sa mère. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'emporter et d'en venir aux mains avec quelqu'un, peut-être le surplus d'émotions, une colère enfouie depuis un petit moment en lui, ce besoin d'exploser et de s'en prendre au premier qui oserait mentionner le sujet "paternel".
«Il m'a plus d'une fois demandé qui était son père, et pourquoi il n'était pas la aujourd'hui.. Que veut-tu que je répondes? Ton père n'a jamais rien voulu savoir de toi, il nous a abandonné quand il a sût que t'étais la? Ton père n'est qu'un lâcheur qui ne se soucie même pas de ton existence? Non Alex.. Je peux pas lui dire ça. C'est impossible et ce même si c'est la pure vérité.» Une vérité qui fait mal, qui est douloureuse, insoutenable. Non Astrée n'a jamais parlé de Julian à Haydan pour la simple et bonne raison qu'à ses yeux, l'homme qui l'a mise enceinte était mort. Elle ne voulait plus rien savoir à son tour de lui, car la souffrance qu'il a causé autour de lui a réellement était dévastatrice. «Parfois je me dis que heureusement que tu es la. Tu arrives à lui faire penser à autre chose.. Et c'est ce dont il a besoin. Avec toi, il arrive à communiquer, il parle plus facilement.» Comme un enfant le ferait avec son père. Les petits garçons ont toujours plus de facilité à se confier à leur père qu'à leur mère. Astrée et son fils s'aimaient terriblement mais les confidences étaient dures à décrocher. «Merci Alex..» qu'elle finit par dire en tournant la tête pour croiser à nouveau son regard et lui accorder un sourire. «Je reviens. Je vais nous chercher le café.» Elle se leva, partit en cuisine préparer un plateau sur lequel elle déposa les deux tasses, le sucre et les cuillères mais aussi quelques petits gâteaux à grignoter en cas de faim. Un plateau qu'elle déposa sur la table basse du salon de jardin. Le café fumant dégageait une délicieuse odeur et les gâteaux avaient l'air appétissants. «Ne te prives pas, ils sont délicieux!» Avec leur cœur coulant de chocolat. C'était un truc à s'en mettre partout mais quand ont goûte à ses merveilles, impossible de s'en passer. En bonne gourmande et bouche à sucre, la blonde en avait prit un, et comme d'habitude avait laissé un peu de chocolat sur le coin de sa bouche. Impossible de ne pas se salir avec ce genre de pâtisserie mais qui a dit que la gourmandise n'était pas une bonne chose, au moins ça permettait de ne pas rendre la situation encore plus dramatique qu'elle l'était et elle aussi, elle avait ce besoin de souffler un peu, de décrocher de son rôle de lieutenant mais aussi de mère inquiète d'Haydan. C'est peut-être pour ça que le jeune garçon s'inquiète autant pour elle. A force de prendre soin de lui et des autres, elle en arrivait à se négliger, à ne pas penser à son bonheur à elle, à sa vie non pas de mère mais de femme, et ça, c'était bien malheureux.
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Assis à l’extérieur pendant que le petit Haydan dort paisiblement au salon, Astrée pose une question à Alexander. Il se demande pendant un moment qu’est-ce qu’il pourrait bien lui répondre. Est-ce qu’il lui dit tout ce qu’ils se sont dit ou non? Bien entendu, il ne dévoilera pas leur secret, celui où il doit apporter, la prochaine fois, du colorant alimentaire rouge pour rendre le volcan encore plus réaliste. La mère de famille ne serait pas très ravie que son fils fasse une telle chose et qu’il salisse la maison en plus de tacher ses vêtements et même le plancher avec du colorant. Alexander prévoira tout le nécessaire pour que l’expérience soit faite sans faire de dégât, c’est-à-dire qu’ils déposeront le volcan sur une toile qu’ils installeront au sol dans le jardin. Ne pouvant pas dévoiler le contenu de leur conversation, Alexander se permet tout de même lui confier la chose la plus importante, les pleurs que le fils entend parfois en provenance de sa mère, de la crainte du fils face à sa mère. Cette chose Alexander ne pouvait pas la garder pour lui, il ne peut pas taire une chose aussi importante. Si Astrée pleure c’est pour une raison, Alexander veut s’assurer qu’elle va bien.
Alexander ne savait pas que le jeune Haydan était aussi troublé par le fait de ne pas avoir de père. Les enfants sont effectivement très méchants entre eux. Est-ce que nous devons vraiment en vouloir à Haydan d’avoir frappé un copain de classe au visage pour une telle chose? C’est certain qu’il ne doit pas faire ça puisque la violence n’est pas la solution, mais ces camarades de classe doivent apprendre qu’ils ne peuvent pas être méchants avec les autres sur des sujets aussi sensibles. ALEXANDER : « Je peux lui parler si tu veux, lui expliquer que se battre n’est pas une solution. Parfois, les enfants comprennent mieux quand ça ne vient pas de leur parent. » Il peut essayé de lui en parler subtilement. Alexander est assez doué pour trouver les bons mots parfois avec les enfants. Il suffit qu’il ait l’accord de son amie et il le fera sans hésitation.
Elle savait sans doute que viendrait le moment où il la questionnerait sur son père. Astrée peut-elle dire la vérité? C’est un sujet assez délicat. Haydan est peut-être trop jeune encore pour savoir la totale vérité à ce sujet. Attendre qu’il soit plus vieux pour comprendre est sûrement ce qu’il y a de mieux à faire pour l’instant. Ce garçon n’a pas à avoir autant de soucis, il doit profiter de la vie, profiter de son enfance. ALEXANDER : « Ton fils n’a pas besoin de connaître son lâche de père... enfin ce n’est même pas son père, c’est juste un géniteur. Un vrai père n’abandonne jamais ses enfants même si ceux-ci sont des surprises. Je comprendre que c’est difficile pour lui mais plus tard il te remerciera. » Du moins c’est ce qu’Alexander pense. Le géniteur est partie par lui-même parce qu’il est lâche. Il ne mérite donc pas le titre de père. Haydan mérite plus qu’un père qui a pris la fuite parce qu’il n’était pas capable de prendre ses responsabilités. ALEXANDER : « Ton fils pourra toujours compter sur moi. Il est un peu comme le fils que je n’ai jamais eu. Je lui apporte du bonheur tout comme il m’en apporte à moi aussi. » C’est donnant-donnant comme situation. Alex n’aura probablement jamais d’enfant alors il considère ce petit bonhomme comme le sien. S’il peut l’aider à grandir le plus normalement possible alors tant mieux.
Se retournant seul, Alexander regarde le ciel et ferme les yeux jusqu’à ce que son amie revienne avec son plateau. Il relève la tête et se replace comme il faut, posant son regard sur les fameux gâteaux qui semblent délicieux. Il prépare son café, diluant le sucre avec sa cuillère. Comme la boisson est très chaude, il laisse sa tasse sur la table. Ce serait dommage qu’il se brûle la langue en raison du liquide chaud. Rien n’est plus désagréable que d’avoir la langue sensible pendant quelques jours. Alexander n’a pas bien faim pour le moment, raison pour laquelle il ne prend pas tout de suite de petit gâteau. Il tourne la tête vers Astrée qui elle prend une bouchée. Il sourit avant de se lever juste assez pour venir s’asseoir à ses côtés, se permettant d’essuyer le chocolat qu’elle a au coin de la bouche avec un essuie-main. Son regard se plonge dans le sien et sans vraiment savoir pourquoi il vient déposer ses lèvres sur les siennes avant de se décolle en réalisant ce qu’il vient de faire. ALEXANDER : « Excuse-moi, je n’aurais pas dû faire ça. »
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Ce jour la, elle était au poste quand la direction avait appelé sur son téléphone portable, lui demandant de venir immédiatement récupérer Haydan après que ce dernier s'en est prit à un de ses camarades de classe. Pour elle, ça n'avait strictement aucun sens, son fils n'a jamais fait usage d'une violence quelconque pour transmettre ses émotions alors l'imaginer lever la main sur quelqu'un lui était inconcevable. Elle n'était pas venue seule ce jour la, et avait décidé d'emmener la nourrice d'Haydan avec elle histoire qu'elle puisse veiller sur l'enfant pendant l'entretien qui la confronterait à la directrice et ce qu'elle apprit à ce moment la lui glaça le sang. Dans un excès de rage et de colère, imaginer son fils se jeter sur cet autre enfant pour le frapper et tenter de lui en mettre plusieurs était quelque chose de terrible. La violence ne résout pas tout et elle lui en avait profondément voulu ce jour la. Le trajet qui les séparés de la maison avait été silencieux et une fois à l'intérieur de la maison, elle ne s'était pas faîtes prier pour le priver de ce qu'il aimait. C'était légitime, elle ne laisserait pas passer ce genre d'actes au sein de son foyer et ce même si Haydan souffrait intérieurement. Ce jour la, ils se sont disputés elle et lui, Haydan a tenté de se défendre, mais elle n'a rien voulu savoir, son acte était impardonnable et il se devait d'aller méditer sur son geste dans sa chambre, ne redescendre qu'une fois calmé et pour le dîner et uniquement ça. Il n'était pas l'unique fautif dans l'histoire, et cet autre enfant l'était même plus que lui. Le monde est cruel et les enfants entre eux le sont encore plus. A l'époque ou l'innocence était reine, en ses funestes jours, les enfants ne sont satisfaits qu'en rabaissant les autres, ils suivent un peu le modèle que leur donne leurs parents. Les enfants ne sont pas tendre, et Haydan ne méritait pas d'être moqué par quiconque sous prétexte qu'il n'a pas de père. Ca ne devrait pas être un motif valable pour ce genre de chose. Astrée n'aurait jamais cru que ce "manque paternel" irait aussi loin et c'était de ce fait confié à Alexander sur l'événement en question. Ce dernier se proposa de lui en toucher un mot un jour, ou ils ne seraient que tout les deux. Peut-être que parler avec lui ferait du bien à Haydan. Non c'était presque une certitude, Haydan avait besoin de parler et seul Alexander pouvait entendre ses tourments. «Tu ferais ça pour moi?.» Oui il le ferait, si cela peut permettre un retour au calme et que Haydan réalise l'ampleur de ses gestes, la gravité de ses derniers. Il aurait mieux fait d'ignorer ce sale gamin détestable qui avait décidé de prendre l'enfant Wallace pour cible dès lors qu'il posait les pieds à l'école.
Le sujet du père de Haydan était encore sensible à l'heure actuel. Elle n'avait jamais mentionné Julian à ce dernier pour la simple et bonne raison qu'elle avait honte d'être tombé amoureuse d'un homme qui n'a pas hésité un seul instant à s'en aller en apprenant qu'elle était tombée enceinte de lui. Lui qui lui avait promit monts et merveilles. Haydan était dépourvu d'un père à l'heure actuelle et pour Alexander, cet homme n'en était pas un. Il n'était que le géniteur, celui qui a permit la création du petit garçon. Il faut être deux généralement pour ce genre de chose. Si aujourd'hui Astrée restait au chevet de son petit garçon, Julian, lui, avait certainement refait sa vie ailleurs, sans se douter qu'un enfant avait besoin de lui aujourd'hui. «mais tôt ou tard, il faudra qu'il sache ce qu'il s'est réellement passé quand je suis tombée enceinte de lui. Il est peut-être trop petit pour le moment pour savoir mais quand il grandira il voudra connaître la vérité et c'est légitime.» Elle se devait de se préparer psychologiquement à ce jour douloureux ou la vérité finirait par éclater, en espérant que la haine de Haydan à l'égard de son père ne s'accentue pas d'avantage, même si ça sera forcément le cas. Le principal aujourd'hui c'est qu'il pouvait compter aisément sur sa mère, encore présente malgré les épreuves et même sur Alexander, qui appréciait l'enfant tout comme Haydan pouvait l'apprécier lui aussi. Ils étaient devenus assez complices tout les deux d'ailleurs presque comme un père et son fils. Savoir qu'elle pouvait compter sur le brunet au moindre doute, à toutes occasions lui faisait plaisir, c'était plaisant d'avoir quelqu'un sur qui compter.
Avant de disparaître en cuisine récupérer le café et les gâteaux, elle adressa un sourire au policier venant par la suite de nouveau à ses côtés avec son joli plateau d'argent. Le café était encore fumant, mais les gâteaux, eux, semblaient prêts à être déguster. Elle ne se priva pas d'ailleurs pour un petit dessert, elle qui n'avait pas voulu piocher dans les pop corn pour les laisser principalement à son fils. L'appétit vient en mangeant comme ont dit et Astrée a toujours de la place quand il s'agit de mets sucrés. Avec envie elle déguste son gâteau ne réalise pas qu'une tache de chocolat se trouve sur la commissure de sa bouche. Ce n'est que quand Alexander vint s'asseoir à ses côtés pour essuyer la tache en question à l'aide d'un essuie qu'elle comprit. «Mmh! C'est pas vrai je m'en met partout à chaque fois.» qu'elle eut le temps de dire avant de relever ses yeux clairs dans ceux de son précieux invité de ce soir. Et la.. Oui la, sans qu'elle ne comprenne quoi que ce soit, il avait posé ses lèvres sur les siennes pour lui subtiliser un léger baiser qu'il vint regretter tout aussi vite. Elle mit plusieurs secondes à réaliser ce qui venait de se passer, et à défaut de trouver cela mal venu, mal placé, elle était presque resté sur sa faim. Alors, ce fût à son tour d'aller chercher ses lèvres pour lui voler un nouveau baiser, guidée par une soudaine envie, pulsion. Un baiser qu'elle ne vint rompre que si il la repousse ou que l'air lui manque finalement. «Est-ce que je dois m'excuser moi aussi?» qu'elle finit par lui murmurer au visage en ouvrant de nouveau les yeux pour croiser les siens. Elle avait du mal à comprendre réellement ce qui venait de se passer, était-ce le fait qu'elle appréciait Alexander pour avoir donné un second souffle de vie à son fils qui l'avait poussé à lui rendre ce baiser ou peut-être parce qu'elle le trouvait séduisant, attirant autant physiquement que psychologiquement? A l'heure actuelle elle n'avait pas la tête à réfléchir à tout ça, elle s'était laissée guidée par un instinct, par une pulsion que bien des femmes auraient quand un homme se permet de les embrasser. Résister est dur surtout quand l'homme en question fait du bien autour de vous et vous aide à maintenir la tête hors de l'eau quand vous pensiez que tout était fini. De jour comme de nuit, elle avait pût jusqu'à présent compter sur Alexander, la encore elle se confiait à lui sur son fils, sur sa vie de famille alors qu'elle aurait très bien pût le considérer que comme un "collègue de travail", après tout ,c'est dans ce contexte la qu'ils avaient apprit à se connaître et à sympathiser, un jour ou Alexander s'était retrouvé, malgré lui, dans son équipe. Aujourd'hui , les semaines ont filées, Alexander se tenait la auprès d'elle, et il venait de faire un pas de plus vers elle. Est-ce qu'il le regrettait? Elle ne tarderait pas à le savoir.
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Ça ne doit pas être facile à tous les jours pour Astrée d’élever son fils toute seule depuis toujours. Ça ne devait pas être évident lorsqu’il était un bébé et qu’il pleurait la nuit alors qu’elle travaillait le lendemain. Chaque période de la vie apporte son lot de problèmes. Aujourd’hui, le petit fait ses nuits mais il a des problèmes à l’école avec ses copains de classe qui se moquent visiblement de lui parce qu’il n’a pas de père. C’est triste, très triste d’apprendre une telle chose ce soir. Se battre n’est pas la meilleure chose à faire, mais ce garçon l’a un peu cherché et le mérite amplement... cela dit, nous ne pouvons pas dire à Haydan qu’il a bien fait. Il faut faire comprendre à ce petit homme que la violence n’a pas sa place. Alexander peut essayer de parler à Haydan si Astrée lui en donne la permission. Il trouvera les mots bons pour lui faire comprendre qu’il ne faut jamais utiliser la violence pour s’exprimer. ALEXANDER : « Si ça peut t’aider, je le ferai avec plaisir. Il m’écoutera peut-être, il suivra peut-être mes conseils. » Il faut qu’ils mettent toutes les chances de leur côté s’ils veulent qu’Haydan comprenne l’impact de ses actes. Alexander ne le disputera pas, il cherchera à comprendre pourquoi il a utilisé la violence pour se défendre.
Astrée ne pourra pas le cacher énormément longtemps, mais présentement le petit semble troublé alors ce n’est pas le moment idéal pour lui en parler. Il pourrait mal réagir et faire encore des choses qui emmèneraient encore Astrée dans le bureau de la directrice. Alexandre n’est pas psychologue, mais dans sa tête ce n’est pas le moment parfait pour en glisser un mot à Haydan qui doit d’abord gérer sa colère, ses sentiments et ses émotions. Alexander l’aidera avec tout ça, Haydan n’est pas seul, Astrée n’est pas seule. ALEXANDER: « Non, pas tout de suite, il est assez chamboulé comme ça. Il faut régler les problèmes qu’il a déjà avant de se lancer dans les vérités. » Alexander n’a pas réponse à tout, mais il sait que certaines choses valent bien d’être dites plus tard.
Venant tout juste de se rapprocher d’Astrée, Alexander hésite quelques instants, pendant que son regard est plongé dans celui de son Astrée, à venir déposer ses lèvres sur les siennes. Réalisant ce qu’il vient de faire, il sent la gêne monter en lui et se décolle. Il n’aurait peut-être pas dû agir ainsi. Il n’aurait peut-être pas dû oser une telle chose. D’un coup qu’elle ne le prend pas bien et que cela vienne nuire à leur amitié. Ce baiser, il en avait envie et il était sans arrière-pensée. Alors qu’il pense qu’elle lui demandera de ne jamais recommencer ou encore de partir, elle vient l’embrasser à son tour jusqu’à ce qu’ils se séparent par obligation. ALEXANDER : « Hummmm » Il fait semblant de réfléchir en restant tout prend d’elle alors qu’un sourire fait apparition sur son visage. ALEXANDER : « Absolument.... pas. » Au contraire, c’est quelque chose qui plait à Alexander, quelque chose qui lui fait du bien. C’est maintenant qu’il prend sa première gorgée de café. ALEXANDER : « Je te trouve forte et courageuse de traverser tout ça la tête haute sans te plaindre. »
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Depuis ce jour, Astrée avait revu l'enfant qui s'en était prit à son fils mais ce n'était pas à elle de lui faire la morale sur ses agissements, elle n'était que la mère de Haydan, elle aussi une femme blessée à l'idée que son fils puisse souffrir de sa faute. Cet enfant ne s'est pas excusé, et c'est Haydan qui a eu tout les tords. Il a était prit pour un enfant impulsif, qui ne contrôle pas ses émotions, alors qu'il ne ferait en réalité pas de mal à une mouche en temps normal. C'est un garçon avec beaucoup de patience, ce jour la, sa patience avait été mise à rude épreuve, et le coup était parti, même qu'il l'aurait certainement mit au sol pour le ruer de coups si leurs petits camarades ne seraient pas mit à chahuter, alertant les surveillants pour séparer les deux enfants et les conduire jusqu'au bureau de la directrice. Elle sait bien Astrée que ce n'est pas totalement de sa faute, mais en bonne mère de famille avec des valeurs et un certain sens du respect elle n'avait pas pût laisser passer un tel geste. Elle même travaille dans un secteur ou le respect de la loi doit être appliqué à la lettre. Un secteur ou la violence est à proscrire bien qu'elle en voyait tout les jours des actes de violence en tant que lieutenant de police. Son fils n'avait pas à lever la main sur les gens autour. Elle le lui avait ordonné de manière sèche en le privant de tout ce qu'il pouvait aimer. Ce jour la, elle aussi était à cran. Depuis, ils n'ont plus reparlé de cet incident, mais peut-être qu'avec Alexander, Haydan s'ouvrirait un peu plus et comprendrait les choses.
C'était un peu comme la malheureuse histoire de l'abandon du père de ce dernier. Astrée n'était pas prête à faire face au petit garçon de sept ans, à lui expliquer cette sordide histoire. Il était bien trop jeune pour comprendre, bien trop innocent aussi. Peut-être, voir certainement, qu'il éprouverait une haine profonde envers celui qui avait pût faire du tord à celle qu'il aimé, à lui aussi. La jeune mère de famille n'était vraiment pas prête à tout ça, et elle attendrait que les années passent et que Haydan soit suffisamment mûre pour comprendre, peut-être même qu'il finirait par ne plus demander des nouvelles de son père, et en soit, ça ne serait pas une mauvaise chose. Alexander appuya son raisonnement, il était bien trop tôt pour que Haydan sache le vrai du faux, et il y avait tant de problèmes à résoudre avant cela. Il fallait y aller en douceur, petit à petit. C'était une excellente idée, la meilleure chose à faire même. Elle tâchera de son côté à maintenir le sujet "Paternel" loin de son fils, et heureusement pour elle, cela faisait sept ans qu'elle n'avait pas revu Julian, à espérer qu'elle ne le revoit jamais.
Le café et les petits gâteaux servis, ils pourraient ensemble reprendre leur discussion la ou elle s'était arrêtée ou peut-être pas. En voyant cette petite tache de chocolat sur son faciès, Alexander s'était rapproché et avait même finit par sceller ses lèvres aux siennes avant de les reculer tout aussi vite. Et ce fût à son tour de se rapprocher, envieuse d'en avoir plus. Elle ne comprenait pas spécialement le pourquoi elle faisait cela. Elle appréciait énormément Alexander, pour tout ce qu'il faisait pour eux depuis plusieurs semaines maintenant, à croire qu'elle avait attendu qu'il fasse le premier pas pour se laisser aller à son tour. Devait-elle s'excuser pour un tel geste? Apparemment non. Un sourire fin étira ses lèvres alors que le brunet à ses côtés en fit de même. Puis, elle détourna légèrement la tête et les yeux quelques secondes, le temps qu'il puisse prendre son café pour en boire une gorgée avant de reprendre la parole. Il l'a trouvait courageuse, elle l'était, elle l'a toujours été depuis toujours.«Je fais ça pour Haydan. Il a besoin de bras solides dans lesquels se blottir quand il ne se sent pas bien.» Se plaindre ce n'était pas dans son habitude. C'est peut-être pour cela qu'elle avait gravi les échelons et tenait le poste de lieutenant aujourd'hui. Elle avait cette habitude de côtoyer la douleur et la souffrance, et même si parfois ça pouvait être dur et qu'elle s'isolait pour lâcher toute la peine dans son cœur, elle parvenait la plupart du temps à ne tirer que le positif du malheur. «Ça n'a pas toujours été comme ça. A l'époque ou je suis tombée enceinte, j'étais la petite cadette de la police de New York. La bleue. Celle qui reçoit les ordres et qui doit les exécuter sans broncher. J'avais pas le droit déjà à cette époque la de flancher, parce que si ça venait à arriver, j'avais toujours quelqu'un derrière pour me remonter les bretelles.» Et Haydan lui avait donné une raison de se battre, comme ci elle voulait prouver au monde entier qu'elle était forte et que son malheur et ses problèmes ne viendraient jamais à bout d'elle. «J'ai pas eu une enfance très cool alors ça aussi, je crois que ça aide mentalement parlant. J'ai forgé mon caractère d'après mon vécu, et j'ai appris à pas m'en plaindre parce qu'aujourd'hui j'ai quand même la chance d'avoir un poste super, un enfant merveilleux et surtout une santé de fer.» Elle avait un chouette entourage, des amis, une vie de famille malgré l'absence de ce père, au final, elle n'était pas à plaindre contrairement à certains qui compte les jours avant que la mort ne vienne les chercher. «Et puis.. Tu es la maintenant.» qu'elle ajouta finalement avant de venir chercher à son tour sa tasse de café encore un peu fumante pour la porter à ses lèvres et en boire une gorgée avant de l'emprisonner entre ses deux mains froides. «T'en as peut-être pas l'impression mais je t'assures que ta présence en fait beaucoup pour Haydan et moi. Moi qui pensais que cette boite de Lego mindstorm resterait dans son placard, je suis étonnée qu'il veut l'utiliser avec toi.» Elle avait entendu cette partie de la discussion, et elle les avaient même vus se taper dans la main pour sceller leur promesse. Elle était restée discrète et silencieuse, pour ne pas interrompre ce moment agréable que pouvait passer son fils avec Alexander. Un moment précieux qui le rendait heureux et cela se voyait à la lueur de son regard, à sa façon de parler.
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C’est une situation difficile à laquelle Astrée a été confrontée. Comment expliquer à son enfant que la violence n’est pas une solution même si au fond d’elle elle croit que c’est ce que méritait le petit salaud? Disons que c’est parfois compliqué de faire comprendre quelque chose à son enfant quand au fond de nous nous sommes d’accord avec le geste posé. Astrée a pris la décision qu’elle croyait la meilleure, soit celle de punir son fils des choses qu’il aime pour lui faire comprendre que la violence n’est pas une solution. Le meilleur remède dans la vie c’est la discussion, mais bon discuter n’est pas la première chose à laquelle les enfants et les adolescents pensent.
Ne pas connaître son père est peut-être la meilleure chose pour Haydan même si ça l’affecte. Un vrai père qui aime vraiment son enfant ne l’abandonnera jamais. Cet homme ne mérite aucun respect, aucune pitié. Arriver dans la vie d’un petit garçon de sept ans serait comme lui ajouter un problème de plus sur les épaules. Tout cela ne ferait qu’empirer les choses. Haydan n’a pas besoin de questionnements de plus. Haydan est assez troublé comme ça. Bref, le géniteur ne reviendra jamais parce qu’il n’a jamais été présent. Il a abandonné sa conjointe et son fils pour diverses raisons. Aucune raison n’est valable pour expliquer une telle décision.
Ce baiser, Alexander en avait envie. Il a pris le risque de le faire et la réponse d’Astrée fut positive. Elle aurait facilement pu le repousser, lui dire qu’il ne peut pas faire ça pour diverses raisons dont celle où elle est sa "patronne". Elle est plus gradée que lui alors elle est sa supérieure. Alexander n’est qu’un simple policier de base et n’a jamais vraiment rêvé de devenir lieutenant ou colonel... la seule chose qu’il voulait devenir c’est soit membre du SWAT, tireur d’élite ou encore être dans les services secrets. Il était à deux doigts de le devenir, mais les accidents ont fait en sorte qu’il ne puisse plus. C’est peut-être mieux ainsi parce qu’il n’aurait pas rencontré Astrée si ça avait été le cas. Tout ce que Astrée fait, elle le fait pour son fils et ça c’est magnifique. Ce n’est pas tout le monde qui pense comme elle. De ce qu’Alexander comprend, cette force elle l’a pris en traversant des moments difficiles et ça c’est sans doute ce qu’il y a de plus beau. C’est signe que les malheurs apportent malgré tout du positif. ALEXANDER : « C’est tout ce que tu es aujourd’hui qui fait en sorte que tu es ce que tu es aujourd’hui. Je trouve ça beau que tu n’aies jamais baissé les bras, que tu te sois toujours battue pour obtenir ce que tu veux. Je suis convaincu que cette force mentale tu l’as transmise à ton fils. » Et ça Alexander devra le dire à Haydan. Il devra lui montrer à quel point sa mère s’est battue avec un mental de fer pour qu’il ait une belle vie malgré l’absence de père. Une mère qui se démène comme Astrée l’a fait mérite toute la reconnaissance du monde.
Ils ont des projets Haydan et Alexander pour les prochaines fois qu’ils se verront, dont la lave rouge, le fameux Légo ainsi que quelques trucs avec un ballon lorsque son ami Elias viendra jouer avec lui à la maison. Ce petit garçon mérite de l’amour et de passer de bons moments avec un homme pour éviter qu’il soit encore plus triste et que cela l’affecte toute sa vie. Le manque d’un père ou d’une mère peut causer des problèmes tout au long d’une vie. Haydan est encore petit, il est encore possible de lui éviter des problèmes à long terme. Alexander n’est pas un psychologue, mais essaiera de lire un peu plus sur le sujet pour comprendre davantage le comportement du petit. ALEXANDER : « Je vais l’aider la prochaine fois. C’est quand même plaisant un gadget comme ça. J’aurais aimé ça en avoir lorsque j’avais son âge. Je serais peut-être devenu ingénieur qui sait?! Quoique j’aurais aimé être astronaute, mais ça c’était bien trop compliqué. Trop peu de gens réussissent à passer au travers des tonnes d'évaluations. » Devenir astronaute n’est pas facile, le processus de sélection est beaucoup trop strict et très peu de gens sont choisis parmi des tonnes et des tonnes de candidats. Ils peuvent être des centaines pour au final n’être que deux ou trois choisis. Alexander n’a jamais eu de chance à ce point dans la vie. ALEXANDER : « Nous avons prévu des tonnes de projets pour nos futurs rencontres, comme le Légo et de nouveaux trucs avec le ballon lorsque son ami Elias viendra jouer avec lui. » Dit-il en souriant en portant de nouveau sa tasse à ses lèvres. ALEXANDER : « D’ailleurs, penses-tu qu’il aimerait essayer la planche à roulettes? En fait, serais-tu à l’aise avec le fait que je lui montre? » Il ne lui montrera pas si elle trouve cela trop dangereux. Alexander ne fera jamais quelque chose sans demander la permission à Astrée puisqu’il s’agit de son fils. Il se peut aussi que le petit ne veuille pas lui-même.
Sa tasse entre les mains, il regarde Astrée dans les yeux une fois de plus sans dire un seul mot. Il se perd certainement dans son regard si bleu et si mystérieux à la fois. Cette femme est mystérieuse, parlant très peu de son enfance, de sa famille. C’est quelque chose qu’il respecte parce que lui-même il ne parle pas beaucoup de sa famille puisqu’il n’a rien à dire d’intéressant à ce sujet. ALEXANDER : « On te l’a sûrement déjà dit des centaines de fois, mais tu es belle autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Tu as toutes les raisons du monde d’être fière de ce que tu es. Tu as de l’ambition, tu as du cran, tu as de l’amour, tu es persévérante, tu ne te laisses pas abattre par les gens qui voudraient te pousser vers la sortie pour te voler ton poste. Tu auras toujours mon reste parce que je t’admire. »
What you call ‘faith’ is nothing more than a child crying out for love. That’s why you’re all alone.
Se plaindre n'a jamais été son fort. Astrée fait partie de ses personnes qui aime la vie pour ce qu'elle est, avec ses hauts et ses bas. Elle ne peut pas être constamment belle et rose, ensoleillé. Il arrive parfois que des nuages se profilent à l'horizon, mais durant ses jours de pluie il ne faut jamais oublier que tôt ou tard, le soleil finira par resurgir à nouveau. La tristesse, la colère, le malheur, le désarroi, n'importe quel être humain l'a déjà côtoyer au moins une fois. Le cœur est mit à rude épreuves et ont à cette impression que plus jamais les choses ne seraient comme avant et que les blessures qui ont tentés de nous achever ne se refermeraient jamais. C'est humain de pleurer, de se sentir démuni, tout comme c'est humain de relever la tête, de reprendre sa vie en main et de transformer le négatif en positif. Une vie, ont en a qu'une seule, alors autant la rendre la plus belle possible en profitant des choses qui nous rendent heureux. C'est une vision de la vie qui lui plait, et aux côtés d'Haydan, elle sait que les jours ne peuvent être que meilleurs au fil du temps et ce malgré les obstacles que le destin dressera sur leur chemin. Alexander trouve son combat beau et cela la fait sourire d'avantage. Elle est admirable sans le vouloir, pour l'être humain qu'elle est, c'est ça qui est beau. Les gens cherchent parfois trop de complexité quand la vie peut-être si simple telle qu'elle est. Le but d'Astrée n'était pas de faire fortune ou de vivre dans un monde ou elle serait reine, aux yeux d'Haydan elle l'est déjà et c'est ça qui compte réellement. Elle est une reine. La reine de son monde. L'amour d'Haydan à son égard suffit pour la combler, elle n'a besoin de rien d'autre. «Haydan a un mental de fer et je ne dis pas ça parce qu'il est mon fils.J'ai toujours été admirative face à lui, face à ce que ce petit garçon pouvait faire ou dire. Il est jeune mais il a une sacrée mentalité. Je supposes que celle que je suis l'a aidé pour ça.» Si elle pouvait offrir de bonnes valeurs à son fils, alors elle avait tout gagné. Alexander aussi avait tant à lui transmettre.
L'enfant appréciait de plus en plus sa compagnie, certainement leur seul homme même qu'il autorisait à voir au sein même de cette maison et pourtant ce n'était pas gagné au départ. Haydan a toujours été secret, renfermé, mais curieusement, avec Alexander, le feeling est vite passé et rapidement le petit homme de sept ans lui avait parlé de bien des choses, encore aujourd'hui, il s'intéressait à Alexander et se confiait à lui comme il aurait pût le faire avec son père. Ensemble, ils construiraient le robot lego qu'elle s'était procurée pour lui, et elle avait déjà hâte de le voir, heureux avec son joli robot dans les mains. C'est certains qu'il finirait dans une branche de ce genre la, ingénieur en robotique, il en avait la patience et les capacités pour malgré son jeune âge. Le policier à ses côtés semblait d'ailleurs partager ce rêve la, ou alors devenir Astronaute aurait également pût être dans ses cordes. «Astronaute vraiment? Je sais pas si j'aurais pus l'être moi. J'aurais certainement eu le vertige de ne pas avoir les pieds sur terre.» Se confia t-elle en gardant son sourire sur les lèvres. Alexander lui confia avoir beaucoup de projets avec Haydan, notamment la construction du fameux robot mais aussi une petite partie de soccer avec Elias, un jour qu'il viendrait à la maison. «C'est vrai que je lui avais promis qu'un jour Elias prendrait le goûter avec nous à la maison.. » mais elle n'avait pas eu le temps d'accueillir l'ami de son fils encore, pourquoi pas durant les prochains jours, cela ferait certainement plaisir à Haydan. «Je crois qu'avec toi il aurait même été prêt à sauter en parachute.. mais ont va se contenter de quelques dribbles avec le ballon et la fameuse planche à roulettes alors.» C'était un oui. Elle acceptait que son fils s'initie aux activités qu'Alexander pouvait lui proposer à conditions que ses genoux et son corps entier ne finit pas écorché.
A son tour, elle vient boire quelques gorgées de sa tasse, regarde brièvement l'horizon avant de planter à nouveau ses yeux dans ceux du policier. Elle reste silencieuse, garde un fin sourire sur la bouche et cette tasse entre ses mains. Ça n'était pas arrivé depuis bien longtemps le fait de s'éprendre d'un homme comme ça au fil des jours. Elle s'était promise de ne jamais laissé un homme chambouler son existence, peut-être le manque de confiance en la gente masculine depuis l'abandon de Julian mais avec Alexander, le courant passé plutôt bien, et il avait une vision de la vie et des choses qui n'était pas déplaisante. En temps normal, les hommes ont prit l'habitude de la fuir malgré sa beauté, et la raison est simple: Haydan. Aucun homme ne voudrait se traîner un gamin de sept ans dans les pattes, aucun sauf Alexander qui considérait presque Haydan comme son fils. Le brunet prit à nouveau la parole et ce flux de qualités aurait presque pût la faire rougir. Elle baissait les yeux quelques secondes avant de les relever sur les siens.«A vrai dire, tu dois être le premier à me dire tout ça.. Et, que dire en fait. » Elle ne trouvait pas les mots. Un merci aurait été trop sobre. Elle n'avait pas l'habitude que quelqu'un la complimente de la sorte. La présence de ses amis suffisait pour la rassurer sur la bonne personne qu'elle pouvait être. Alexander l'admirait, tout comme elle pouvait admirer l'homme qu'il était. « Je crois que tu n'as rien à m'envier en fait. Tu es un homme très courageux toi aussi.» Comme bien des gens au poste de police, elle avait entendu les événements tragiques qui ont bouleversé la vie du policier, et le dernier en date était celui du nouvel an. Il avait finit dans un coma mais aujourd'hui, il se tenait pourtant la, à ses côtés, à lui parler franchement, à lui sourire, à donner de sa personne. «Je n'ose imaginer tout ce que tu as vécu et pourtant aujourd'hui, tu es la à côté de moi, à me conseiller, à m'épauler quand le propre père de Haydan lui, ne l'a pas fait. C'est moi qui t'admires, pour l'homme bon que tu es. Donner de ta personne pour Haydan est certainement le plus beau cadeau qu'il ait pût avoir. Il n'as jamais été matérialiste, seul l'attention compte à ses yeux et tu lui en apportes beaucoup.» Tout ce qu'elle lui dit est sincère. Alexander compte beaucoup pour eux à l'heure actuelle. Doucement, elle dépose sa tasse sur la table basse du salon de jardin avant de reprendre la parole à nouveau.«C'est d'ailleurs bien la première fois qu'Haydan accepte un autre homme que lui dans la maison.» Protecteur envers celle qu'il aime, généralement, ont ne peut pas dire que les exs de la superbe blonde ont fait mouche à ses yeux, c'est à peine si il n'aurait pas donné de sa personne pour les expulser de l'existence de sa mère aussi vite qu'ils n'étaient arrivés. En général, ce n'était pas des histoires d'amour qu'elle vivait, mais quelques flirts, comme n'importe qui, un espèce de béguin ridicule. Elle était une femme comme n'importe qu'elle autre malgré ses nombreuses qualités, il arrivait parfois qu'elle ressentes l'envie de se perdre dans les bras d'un homme, d'avoir, elle aussi un peu d'attention et d'amour, des baisers à ne plus finir. Sauf que l'amour n'a jamais véritablement été au rendez-vous, il y avait toujours ce blocage "Haydan" pour les hommes. Le dernier en date avait même finit par fuir à toute enjambée alors qu'il était sur le point de succomber à ce corps féminin sous lui. Pourquoi? Certainement parce qu'il pouvait sentir la présence de l'enfant non loin et que la froideur et le mutisme d'Haydan l'avait effrayé. Astrée n'avait pas chercher à comprendre et avait au final finit par dormir seule ce soir la. D'ailleurs elle n'avait plus eu de nouvelles du malheureux, espérons que le visage du petit garçon ne le hante pas dans ses rêves les plus fous à l'heure actuelle.
What you call ‘faith’ is nothing more than a child crying out for love. That’s why you’re all alone.
Alexander connaît le petit Haydan depuis peu de temps et pourtant il sait que ce petit garçon est un petit garçon extraordinaire. Ce petit garçon est gentil et très intelligent. Il ne parle pas beaucoup, il ne se confie pas beaucoup mais il semble aimer lorsqu’Alexander vient le voir. Alexander aime passer du temps avec Hayden. Il lui apprend des choses, ils rigolent ensemble et le petit est toujours très content. Si Alexander peut aider ce garçon à avoir un peu de joie dans la vie il le fera sans hésitation encore plus si Astrée lui en donne la permission. Au fil du temps, il a appris par Astrée que ce n’est pas toujours évident avec le jeune garçon de sept ans. ALEXANDER : « Il est certain que tu y es pour quelque chose parce que les enfants retiennent de leur parent. Il prend exemple sur toi depuis toujours et c’est une très bonne chose d’avoir hérité de ton fort caractère, de ta persévérance et de ta passion. » Avoir des enfants, il est certain qu’Alexander voudra que ceux-ci prennent exemple sur lui. Un père devrait toujours être le plus fort pour ses enfants, un super-héros. Peut-être qu’Alexander n’aura jamais d’enfant, mais au moins il aura su faire du bien à un enfant au cours de sa vie.
Avoir eu plus d’ambition et de courage, Alexander aurait travaillé fort pour devenir astronaute. Malheureusement et heureusement il n’est pas devenu astronaute. Sa mère aurait bien paniqué s’il avait fallu qu’il aille dans l’espace bien qu’elle aurait été fière de lui. Une mère s’inquiétera toujours pour ses enfants même si elle est fière de ceux-ci. Alexander est donc devenu policier et il est passé à deux reprises près de la mort. Jamais deux sans trois... la prochaine fois il y laissera peut-être sa peau bien qu’il ne veuille plus vraiment retourner sur le terrain parce qu’il n’a pas la forme en ce moment. Il préfère être dans les bureaux à classer des papiers et aider ses collègues dans leurs dossiers. ALEXANDER : « Oui, c’était un rêve bien qu’être policier était vraiment le seul et unique rêve que j’avais. Être astronaute c’était plus comme une utopie parce que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. C’est une sélection très difficile, un long processus et moi je n’avais pas vraiment l’ambition et la discipline pour passer au travers de toutes les épreuves. » Travailler pendant des mois et des années pour finalement ne pas accéder au prochain tour? La déception aurait été beaucoup trop difficile à accepter pour Alexander. Devenir policier, bien que ce fut un travail physique, était plus réaliste et d’ailleurs quel petit garçon n’a jamais rêvé d’être policier ou encore pompier?! Alexander ne regrette pas son choix de carrière même s’il aurait préféré ne jamais être confronté à la mort à deux reprises. ALEXANDER : « Rassure-toi, je ne le ferai jamais sauter en parachute parce que ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de tester moi-même. Je suis tellement malchanceux que mon parachute ne s’ouvrira pas. » Dit-il en souriant.
Un homme qui aime véritablement une femme ne prendra jamais la fuite si celle-ci a un ou des enfants. Le véritable amour va au-delà de tout ça. Quand nous aimons une personne nous l’aimons avec tout ce qu’elle a, c’est-à-dire ses qualités, des défauts, ses manies, etc. Si les hommes ont pris la fuite autrefois c’est parce que ce n’étaient pas des hommes pour elle. Admirer une femme pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle a accompli, pour ce qu’elle fait est sans doute la plus belle preuve de reconnaissance. Alexander n’est pas macho au point de penser qu’une femme ne peut pas être policière. L’important est d’avoir des personnes compétentes, que ce soit des hommes ou des femmes. Il faut changer la mentalité des gens, il faut des policiers bien et respectables pour que les gens arrêtent de se dire que les policiers abusent de leur pouvoir, que les policiers sont tous des salauds. ALEXANDER : « Je fais mon possible pour être quelqu’un de bien. Je ne suis pas pour m’inventer une vie uniquement pour faire des envieux. J’ai vécu des choses difficiles comme toi, je me suis remis en question comme n’importe qui. Je n’ai peut-être pas encore trouvé des réponses, mais il y travaille à tous les jours. » C’est un long travail sur soi-même qui prend des mois et même des années. Alexander se porte mieux, il est sur la bonne voie. Il ne doit pas lâcher, il ne doit pas abandonner tout le travail qu’il a fait jusqu’à présent. ALEXANDER : « Les enfants remarquent des choses que les adultes ne remarquent pas. Peut-être que ton fils remarque que je t’aime beaucoup, que mon amour pour toi est véritable et que je ne suis pas uniquement là pour obtenir certaines choses de toi. » Dit-il pour faire passer un message de manière subtile. S’il l’a embrassée ce n’est pas rien, pour le plaisir de l’embrasser, c’est beaucoup plus que ça. Il ne s’attend pas à ce qu’elle lui saute dans les bras d’ailleurs, raison pour laquelle il ne se fait pas de faux espoirs.
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Dans la vie, elle espérait que son fils s'en sort autant qu'elle. Elle s'était battue corps et âme pour cette vie qu'elle menait aujourd'hui. Elle s'était battue corps et âme pour apporter que le meilleur à son fils, pour qu'il ne manque de rien, et même si Haydan aujourd'hui souffrait de ne pas avoir l'attention d'un père, il pourrait toujours compter sur le soutien de celle qui l'a mise au monde pour le guider à travers la vie, dans ses choix.Elle avait trouvé une raison d'être Astrée en donnant naissance à ce petit garçon. Si durant sa grossesse elle ne s'était pas spécialement sentie mère, tout bascula quand les soignants lui ont posé le corps du nourrisson contre sa poitrine dénudée. Haydan avait beaucoup pleuré ce jour la, elle aussi d'ailleurs. Son regard embué fixait celui de ce petit être innocent, si fragile. Un ange était tombé du ciel pour elle ce jour. Dès l'instant ou elle posa ses yeux sur lui, elle comprit qu'elle était sa réelle mission sur cette planète. Veiller sur Haydan et l'aimer aussi fort que possible d'un amour pur et sincère. Celui d'une mère et de son enfant. On ne naît pas mère, on le devient. Elle était devenue celle de Haydan et dès ce jour la, il lui était devenu impossible de flancher. Il fallait à tout prit qu'elle continue de se battre corps et âme pour lui. La pauvre et fragile Astrée était devenue une vraie femme, une combattante qui a tout affronté la tête haute. Les hommes de la police qui lui riait au nez quand elle n'était qu'une cadette baisse la tête en la voyant aujourd'hui car elle serait bien capable d'être celle qui gère leur équipe prochainement.
Est-ce que Haydan copiait son tempérament sur le sien? Peut-être. Certainement d'après Alexander. D'après lui, c'était uniquement grâce à elle que le petit homme était ce qu'il était aujourd'hui. Les enfants prennent toujours modèle sur leurs parents pour se construire un caractère, une personnalité. Ils ont besoin de modèles et n'ayant pas celui d'un père, en l’occurrence pour Haydan, il avait prit exemple sur celle qui s'était toujours démenée pour lui dans la vie; sa mère. Elle pouvait en être fière Astrée et elle l'était aujourd'hui. Par la suite, Alexander se confia sur ses rêves d'enfants, il aurait bien aimé être astronaute, partir à des milliers de kilomètres de la terre pour explorer l'espace, la galaxie toute entière. Ne pas avoir les pieds sur terre lui donnait le vertige à elle. Il en faut du courage pour vouloir rejoindre les étoiles, et l'occasion ne se présente malheureusement pas à tout le monde. Cela n'est qu'un rêve parmi tant d'autres qu'aujourd'hui Alexander lui confiait. Avait-elle eu un rêve similaire par le passé? Non. Son seul et unique rêve à l'époque était que ses deux parents, scientifiques de renom, lui accorde un peu plus de temps à elle. Devenir policière était sa vocation de base, un rêve à lui seul depuis toujours et elle avait sût le réaliser en devenant lieutenant présentement. Aider les autres, venir en aide au monde, peu importe si il est reconnaissant ou non lui suffisait. Tout le monde n'a pas la même affection pour les forces de l'ordre et c'est bien normal sinon il n'y aurait personne à arrêter, personne à punir pour leurs idioties. Les forces de l'ordre pouvaient parfois, être prises pour cible durant certaines missions, et ce n'est pas impossible qu'elle aussi ait été prise dans l'une de ses émeutes. Par chance, elle s'en était sortie, parce qu'elle avait foi en un monde meilleur, et elle savait que ses actions n'étaient pas vaines, qu'un jour, la planète s'en sortirait quand ceux qui cherche à nuire seront punis.«C'est un beau rêve.» qu'elle lui répondit. Vouloir se déconnecter de nôtre monde et en découvrir un autre était certainement l'une des plus belles choses, tout le monde rêve un jour de s'évader quelque part. Qui n'a jamais rêvé de découvrir l'étoile qu'il observait, qui ne s'est jamais posé de questions sur ses fameuses étoiles, sur leur composition, si êtres vivants il y avait la bas. La curiosité est une chose commune à l'être humain, Astrée l'a déjà, par le passé connu ce genre de chose.
L'idée qu'Alexander souhaite apprendre la fameuse "planche à roulettes" à Haydan n'est pas une mauvaise chose. Elle n'est pas contre la nouveauté et elle est persuadée que l'enfant de sept ans également. Elle accepte donc la proposition du policier, tant qu'il ne fasse pas sauter son fils en parachute. Qu'elle soit sans crainte, il ne risque pas de le faire, lui dont la vie lui a joué plusieurs tours. La peur que son parachute ne s'ouvre pas et qu'il perd la vie est présente, et même si ce n'est que de l'humour dans la situation actuelle, elle sait qu'Alexander reste méfiant. Braver deux fois la mort est quelque chose d'exceptionnel, quelque chose qui nous hante toute nôtre vie, quelque chose qui nous rend plus prudent pour les événements à venir. Astrée apprécie l'être humain qu'est Alexander, il se contente de peu , sait se remettre en question quand il le faut, pour lui et pour les autres. Il n'est pas cet homme imbu de sa personne qui ne pense qu'à ses intérêts propres, ce n'est pas pour rien qu'il est entré dans les forces de l'ordre. Pour être policier, il faut penser aux autres avant soit, c'est la règle. C'est un homme bon qui sait donner de sa personne, qui sait être l'oreille attentive à tous ceux qui vont mal. Il donne de bons comme de mauvais conseils mais il reste la pour tous ceux qu'il aime, et ça c'est beau. Avec attention Astrée l'écoute, l'observe avec son sourire quand il lui avoue l'aimer assez pour que même Haydan s'en soit rendu compte.«Je ne doute pas une seule seconde que tu puisses me mentir Alex. Je sais que tu es sincère avec moi.» Sinon il serait déjà bien loin. Des hommes, elle en a connu par le passé, de ceux qui ne cherche qu'à en profiter, et il faut dire qu'elle aussi chercher à cela. Elle n'avait pas cet optique de trouver quelqu'un avec qui se projeter à l'avenir, parce qu'elle avait déçue par la vie et l'amour. Julian en était la principale cause. Elle l'avait aimé comme jamais elle n'avait aimé. Elle lui avait tout donné, son temps, son amour, sa vie entière et en échange? Elle n'avait eut que déception et désarroi. C'est horrible de se consacrer à quelqu'un qui se fout éperdument de vos sentiments, qui, à la moindre occasion prend ses jambes à son cou et s'en va pour un oui ou un non. La en l’occurrence, il était parti à cause de Haydan. «Peut-être que Haydan accepte ta présence parce qu'il sait aussi que je t'apprécies moi aussi.. Beaucoup.» Avec Alexander elle pouvait parler de tout et de rien, tout était naturel en réalité, elle n'avait pas besoin de trouver ses mots. Elle parlait d'abord avec son cœur et le reste venait après comme ce baiser qu'ils s'étaient offert mutuellement. A nouveau elle posa ses yeux bleus dans les siens, lui offrit un énième sourire et se mit par la suite à rire doucement. On aurait dit une adolescente devant son premier amour, c'était assez troublant. «Ouais j'taime bien en fait et je me dis que il pourrait peut-être se passer quelque chose entre nous..» C'était ridicule et maladroit de dire ça. C'était surtout gênant en fait. Elle n'a jamais abordé ce genre de sujet avec Alexander et maintenant qu'elle ouvrait son cœur, elle se sentait presque gêné de le faire.«Bon ok tu peux le dire je suis pas douée..» Et elle se mit à nouveau à rire doucement en le regardant. Rire lui faisait du bien, autant que la présence d'Alex à ses côtés. Mais fallait-il réellement qu'elle parle à cœur ouvert pour qu'il comprenne? Il l'avait bien comprit avec un premier baiser volé alors peut-être qu'il le comprendrait d'avantage avec un second. Sans dire un mot de plus, elle rapprochait une nouvelle fois sa tête de la sienne pour lui offrir un nouveau baiser, plus tendre, un peu plus long dans l'espoir de retranscrire avec des gestes ce qu'elle ressentait.
What you call ‘faith’ is nothing more than a child crying out for love. That’s why you’re all alone.
Si Haydan prend exemple sur sa mère, c’est une évidence qu’il sera un garçon courageux, un garçon fier, un garçon avec de belles valeurs, un garçon prêt à défendre les gens autour de lui. Ce petit garçon grandit uniquement avec sa mère, il peut donc uniquement prendre exemple sur celle-ci pour se bâtir un caractère et un avenir magnifique. Il doit être fier de sa mère, il doit être fier de tout ce qu’elle a accompli en étant une femme dans un milieu typiquement masculin. Pour le moment, il est sans doute trop petit pour le comprendre et le réaliser mais un jour il pourra le comprendre et sa mère deviendra la femme de sa vie comme c’est souvent le cas avec les garçons vis-à-vis de leur mère. Il ne faut pas qu’Astrée s’en fasse trop, elle doit être positive et continuer à montrer à son garçon que dans la vie il faut travailler fort pour obtenir ce que nous méritons. Certaines personnes l’ont plus facile que d’autres, c’est souvent injuste, mais ces gens n’ont pas de mérite. Le vrai mérite est pour les gens qui travaillent durement, pour les gens qui travaillent sans relâche, pour les gens qui baissent pas les bras.
Tout ce que désire Alexander maintenant c’est d’avoir la chance de partager de belles et de bonnes choses avec des gens qu’il aime. Il souhaite encore rencontrer une femme qui l’aimera, une femme qui aura les mêmes envies que lui, c’est-à-dire de faire un bout de chemin ensemble, une femme avec qui il aurait des projets en commun. Il a finalement compris qu’il ne doit pas s’emballer, qu’il ne doit pas aller trop vite parce que les femmes n’aiment pas ça. C’est ce que Paisley lui a souvent dit...
Mentir n’apporte rien de bon dans la vie. Le mensonge ne devrait pas exister, mais malheureusement beaucoup de gens pensent que la vérité n’est pas bonne à dire. Alexander ne fait pas de faux compliments à Astrée. Tout ce qu’il lui dit il le pense vraiment. Il n’est pas parfait. Il reconnaît ses défauts et c’est là-dessus qu’il travaille à tous les gens. Il y a toujours place à l’amélioration dans la vie, que ce soit sur le plan physique ou sur le plan mental. Il n’y a pas un homme ou une femme qui est parfait(e) aux yeux de tous et de toutes. Tout ce qu’Alexander désire c’est d’être "parfait" aux yeux d’une seule femme.
Dévoilant subtilement ce qu’il ressent, il est heureux qu’Astrée comprenne ce qu’il essaie de dire. Il y est allé de manière subtile pour éviter de se faire virer de bord comme ce fut le cas avec Paisley. Se faire virer de bord deux fois aurait été difficile pour Alex. Le fait qu’elle lui réponde qu’il pourrait peut-être se passer quelque chose entre eux est encourageant. ALEXANDER : « Alors nous pourrions essayer tous les deux, tranquillement. » Essayer pour voir si ça peut fonctionner entre eux. Essayer sans aller trop vite.
Il la regarde dans les yeux et lorsqu’elle vient l’embrasser, il prolonge doucement le baiser, profitant de ce moment le plus possible pour s’en garder de bons souvenirs si jamais pour elle ce n’est pas possible d’essayer quelque chose avec lui.