True friends are never apart maybe in distance but never in heart.
Se dégourdir un peu les jambes. Voilà ce qu'avait besoin Paisley en ce moment. Il ne lui fallait pas grand chose, juste le grand air. Quelque chose de frais, de pur pour ses poumons, mais aussi pour ceux du bébé qui continuait doucement mais sûrement de grandir en elle. Aujourd'hui, toujours face à ce putain de miroir, elle constate les dégâts de leur connerie à elle et Nicholas. Ce bébé prend une place monstre dans leur vie et ce ventre proéminent leur rappelle un peu chaque jour que bientôt, ils seraient trois et que les deux jeunes gens auraient à faire face à des problèmes bien plus compliqués qu'une simple dispute de couple. Bientôt, ils auraient le nez dans les couches, ils vivraient d'insomnies et de biberons. Bientôt, ils n'iront plus au magasin pour leur plaisir propre mais pour trouver des vêtements à cet enfant qui grandirait tout aussi vite qu'actuellement. La parentalité, c'est une chose à laquelle ils n'ont pas encore réfléchis. Pour l'instant ce bébé n'est pas la, auprès d'eux, et Paisley reste persuadée qu'elle deviendra mère seulement quand ce petit être sera niché contre sa poitrine. On ne naît pas mère, ont le devient. Elle finira par le devenir un jour, et seulement ce jour la elle pourra se mettre à paniquer et angoisser. En attendant, l'envie d'une promenade en ce jour semblait plus forte que tout. Elle n'avait pas prit soin de la proposer à Nicholas, ce dernier avait sûrement autre chose à faire que de se balader une femme enceinte avec lui toute une journée. Il en faisait déjà tellement pour elle, qu'elle préférait qu'il se repose afin qu'elle puisse partir seule prendre le "grand air".
Après s'être douchée et habillée comme il se doit, elle pût prendre la route direction la plage. L'air frais de l'océan l'aiderait certainement à rafraîchir ses idées. Elle avait tant de choses en tête, et elle n'était pas prête à tout ses jours ou elle devrait se remettre en question parce qu'elle craint ne pas être une bonne mère pour son bébé à venir. Seule, la petite brise légère caressa agréablement son visage, et son regard rivé vers l'horizon l'aida à mettre en place certains éléments de sa vie. Plusieurs souvenirs remontaient en surface, beaucoup de personnes faisaient cogiter son esprit. Il y avait Mackenzie notamment qu'elle avait dû, malgré elle, abandonner pour pouvoir offrir l'opportunité au bébé d'avoir un père et une mère à ses côtés. Elle avait accepté de venir vivre avec Nicholas pour qu'il puisse, lui aussi voir l'enfant. Cela ne voulait pas dire que leur relation amoureuse est la plus belle et la plus stable au monde, mais les deux jeunes gens réapprennent petit à petit à se refaire confiance. Le coup de l'hôpital n'était vraiment pas passé aux yeux de Paisley, et l'image de Nicholas l'ignorant royalement lui avait litérallement briser le coeur. Si ce dernier cherchait à se repentir aujourd'hui, elle s'était promise de le faire bien courir pour obtenir ses faveurs à nouveau. Elle ne craquerait pas aussi facilement qu'à Venise, même si elle savait que l'amour qui la liait à Nicholas était bien présent et qu'elle ne voyait son avenir nullement avec quelqu'un d'autre que lui. Il y avait aussi Alexander, l'un de ses plus fidèles alliés à Miami, l'homme qu'elle avait aimé terriblement, celui qui a toujours été la pour elle et qu'aujourd'hui, elle regrette de ne plus revoir plus que ça. Il faudrait peut-être qu'elle prend de ses nouvelles à l'occasion. Et puis enfin, il y avait Gabriel. Ah Gabriel. Le gardien de son rêve le plus précieux: Celui d'être reconnue dans la musique. Gabriel croyait en elle, il était persuadé qu'un jour, elle aurait droit à une belle carrière, peut-être même qu'elle ne serait plus serveuse et qu'elle vivrait de ses rêves. C'est tout ce qu'elle espérait. Lui aussi lui manquait, tout comme leur petite soirée à quatre. Qu'est-ce qu'ils ont pût rire ensemble durant ses soirées.
Plongée dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué la présence du garçon en question non loin. Ce même garçon qu'elle espérait revoir et avec lequel elle espérait échanger. Parler avec Gabriel lui faisait toujours du bien. Qui puis est, elle avait cruellement envie de savoir ou il en était dans sa relation avec Mackenzie, et si ensemble, ils étaient heureux présentement. Les jours passes et la vie continue pour tous, et même si ils ne se voyaient plus trop ses derniers temps, Paisley gardait au plus profond de son cœur la présence de se deux amis chers et elle espérait sincèrement qu'ils seraient encore dans son existence pour partager l'heureuse nouvelle de la naissance de son enfant très bientôt.
TRUE FRIENDS ARE NEVER APART MAYBE IN DISTANCE BUT NEVER IN HEART.
Le temps semblait s’écouler au ralenti en ce moment et bien évidemment, ça me pesait. J’avais beau travailler 6jours sur7, le temps ne s’écoulait pas plus vite au foyer et pour cause. Les enfants n’avaient quasiment rien le droit de faire… Forcément le temps passé au ralenti ! Et malheureusement, ce n’était pas prêt de s’arrêter ! Tant qu’un vaccin ne serait pas trouvé, la vie serait difficile partout dans le monde y compris à Miami. Bien sûr tout n’était pas noir. Je n’avais pas à me plaindre ! Je n’étais pas malade et mon entourage non plus. Même dans les mauvais moments, il fallait voir les bons côtés.
Aujourd’hui, je ne travaillais pas et je devais voir Paisley. Cela faisait une éternité qu’on ne s’était pas vu. Elle était quasiment enceinte de 4 mois et je ne devais pas l’avoir vu depuis ! Bien sûr elle me manquait ! On partageait beaucoup de choses ensemble. La musique en priorité. On devait se retrouver à la plage. Lieu ouvert dans lequel nous pourrions passer un bon moment à discuter. De toute façon, nous n’avions pas tellement le choix sur le lieu où nous retrouver puisque tout était quasiment fermé ! On avait sûrement pas mal de choses à se raconter même si l’un comme l’autre, nous étions au courant de la vie de l’autre.
Lorsque j’arrivai sur place, Paisley était déjà là, assise dans le sable, les yeux fixant l’horizon. La grossesse lui allait terriblement bien. Sans même lui avoir parler, j’avais l’impression de faire face à une nouvelle femme. Je m’installai à ses côtés. « Salut toi ! » Je lui adressai un sourire avant de fixer l’horizon. La plage de Miami, son sable chaud m’avait manqué. « Je suis bien content de te voir. » avouais-je. « Comment tu-vas ? » demandais-je en me tournant à nouveau elle.
Gabriel &
