La seconde d'avant, tu te baladais tranquillement en ville pour aller d'un point A à un point B.

BIP. BIP. Les téléphones sonnent. Un message. Nightmare, identique à chacun d’eux.

« Fais gaffe où tu marches... tu pourrais bien te faire prendre ! »

La seconde d'après, le noir complet. On t'emmène, on te kidnappe. Tu te débats, en vain. Tu sens qu'on te mets dans une voiture et puis on t'en sort de force. Tu ne sais pas où tu es.

Tu es assis sur une chaise et à côté de toi les deux autres. Devant toi, un type vachement en colère entouré de deux gros gaillards avec qui tu ne veux pas du tout te friter. Le mec au milieu tient trois photos : l'une d'elle est une photo d'un de tes proches. Les deux autres tu supposes que tes "compagnons" les connaissent. Sur la table, l'odeur te fait comprendre qu'il y a une grande quantité de cannabis. Tu vas devoir les vendre en 24heures avec l'aide des deux autres, interdiction d'en parler autour de vous car on vous surveille de loin. Sinon, ils traquent votre proche. On dit merci qui? Merci Nightmare.

Elle n'a pas le temps de voir l'heure. Il est déjà trop tard. Elle est en retard. Son véhicule est stationné non loin, elle aurait pût le prendre, elle aurait dû même le prendre pour se rendre de patients en patients, mais jugeant que ses derniers n'habitaient pas les uns des autres, elle avait décidé de profiter d'un peu de soleil et d'un certain calme en se déplaçant dans une petite ruelle bien à l'abri de l'agitation de la ville. Elle n'aurait certainement pas dû se rendre dans cette ruelle. Elle n'a jamais songé un seul instant jusqu'à maintenant que quelqu'un lui voudrait du mal, que quelqu'un ferait de sa vie un véritable enfer. Cette douce Ellie à la vie sans encombre ne tarderait malheureusement pas à connaître l'horreur et la terreur. Le coeur battant à cent à l'heure, elle se pressa pour rejoindre au plus vite la maisonnée d'un de ses patients, sa mallette dans une main, son téléphone de l'autre.

En effet, ce dernier venait de retentir, un message s'afficha, d'un numéro inconnu. Un numéro non répertorié, qu'elle ne connait ni d'Adam, ni d'Eve. Son corps cessa tout mouvement pour lire le message inscrit et ce fut l'incompréhension qui la gagna.Fais gaffe où tu marches... tu pourrais bien te faire prendre ! Ce message ressemblait clairement à des menaces et si au départ elle pensa que ce fût soit une mauvaise blague, soit un faux numéro, elle comprit rapidement et malgré elle, que ce message était bel et bien pour elle. Elle eut à peine le temps d'inspirer de l'air à plein poumons et à lâcher sa mallette de soin au sol que son corps fut projeté dans ce qui semblait être un véhicule. Son regard est voilé, l'obscurité est devenue son amie. Sa respiration s'accélère, la panique la submerge, elle veut hurler, appeler à l'aide mais elle n'en a pas l'occasion, elle n'en a pas la force réelle si ce n'est d'agiter ses jambes et ses bras pour se débattre. Le corps tremblant et le cœur battant à tout rompre, elle finit par sortir du véhicule au bout de plusieurs longues minutes, poussé à suivre de parfaits inconnus. Effrayée, ont l’assoit de force avant de lui redonner la vue. Son regard se pose à droite et à gauche ou d'autres personnes se trouvent, avec elle. Elle reconnait Orel. Orel Hemsworth, son ami, son précieux ami, si cher à son cœur. L'autre femme en revanche est une parfaite inconnue à ses yeux. Elle ne comprend pas ce qui se trame, son corps est ici, son esprit est ailleurs. Elle a peur terriblement peur de ce qui se passe. Elle n'ose dire un seul mot, de peur que ça se retourne contre elle et se contente d'écouter ce que les trois hommes ont à leur dire, elle les écoutes, ils se méprennent sur eux, sur elle. «C'est un malentendu. » Ferme la Ellie. Cela reste un malentendu jusqu'à ce que l'homme, celui qui semble au cœur de tout ça lui montre clairement une photo sur laquelle figure son aîné. Isaiah, son frère aîné.  Son frère de sang, celui qu'elle aime éperdument. Et de nouveau l'incompréhension, elle ne sait pas ce qui se passe, pourquoi son frère est mêlé à tout ça, pourquoi vouloir s'en prendre à lui, à elle. Isaiah n'est pas de Miami, et elle se demande bien comment sa photo à pût apparaître ici alors qu'il est censé être au Montana. Ses yeux s'embrument, les larmes coulent, s'en est trop pour une fille de bonne famille comme elle, une famille droite qui a toujours filée dans le droit chemin. Une bonne famille catholique aux bonnes valeurs. «Je veux partir..» elle sanglote. L'idée de commettre quoi que soit d'illégal l'effraye un peu plus et pourtant elle sait qu'elle va devoir s'activer à réaliser les souhaits de ses ravisseurs avant que ses derniers s'en prennent directement à son frère. Il faut qu'elle agisse, peu importe les conséquences, il faut à tout prix qu'elle agisse et ce avec l'aide d'Orel et de cette femme qu'elle apprendrait tôt ou tard à connaître.

@orel d. hemsworth @emma f. sanders

J’avais terminé le boulot tard cette soirée là. C’était pas toujours tout beau, tout rangé comme vie de s’occuper d’une maison de disque. Parfois, je devais assister à des séance d’enregistrement qui se terminait beaucoup trop tard mais étant une perfectionniste qui voulait continuellement le mieux, c’était important pour moi de m’impliquer et de m’assurer que tout allait bien. J’avais donc quitté le studio, il faisait nuit et j’avais pas mangé de la journée donc par conséquent, je n’avais pas la meilleure des humeurs. Bon, vous me direz que j’avais jamais réellement la meilleure des humeur et c’est totalement vrai mais là, c’était pire. Je voulais juste rentrer chez moi, manger et dormir sans parler ou croiser personne. Avec un peu de chance, mon mari dormait déjà… ou il était quelque part dans un bar à se saouler la gueule avec ses potes. J’avais plus confiance en la deuxième option et ça m’allait totalement. C’était cool vivre avec lui, mais il me tapait souvent sur les nerfs aussi donc un peu de temps seule ne faisait jamais de tort, loin de là. Il devait se dire exactement la même chose. J’arrivais à peine à ma voiture lorsque mon téléphone sonna, affichant un curieux SMS d’un numéro inconnu puis BOOM… plus rien. NOIR TOTAL.

Je me retrouvais transporter ailleurs. j’essayais de capter les informations, reconnaître des voix et surtout, j’essayais de ne pas paniquer. L’émotion me faisait pleurer silencieusement sous le masque qu’on m’avait mit sur la tête. Lorsque je retrouvai la vue, lorsque l’enfer du transport était terminée, on m'avait installée sur une chaise, accompagnée de deux autres personnes que je ne connaissais pas du tout. Qu’est-ce qu’on nous voulait? Pourquoi étions-nous ici? Ça avait l’air d’une putain de scène de film d’action mais on était clairement pas en bonne position. Je restais silencieuse, mon maquillage devait avoir légèrement coulé sous mes yeux. Je compris rapidement qu’on s’attendait de nous à ce que nous travaillons pour eux, à vendre de la drogue d’ici 24h sinon, il montra à tour de rôle des photos d’individu et en voyant celle de Matthew, je compris que les deux autres devaient aussi reconnaître la photo d’un être aimé. « Bande de salopards! » murmurais-je en secouant négativement la tête. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que je me retrouve malgré moi dans ces situations là? Je trouvais que j’avais clairement assez donné pour 4 vies. La p’tite blonde à mes côtés avait du mal à garder son calme. Elle pleurait, elle disait qu’elle voulait partir. À bout de nerfs, je tournai la tête vers elle. « Wow! tu parles d’un scoop! J’me disais justement que j’avais envie d’être ici moi et à quel point j’étais bien. Des vraies vacances. » répondis-je, sarcastiquement. Elle m’énervait déjà, elle ne semblait pas capable de garder son sang froid et ça me faisait stresser encore plus - même si je tentais de le cacher le plus possible, j'avais peur que ça joue contre nous quoi!  Je ne voulais pas montrer qu’une seule once de vulnérabilité mais le fait de savoir que la sécurité de Matt était compromise, ça… c’était vraiment le pire des sentiments. « Bon, on a pas le choix. Quelqu’un a de l’expérience dans le domaine? » Je voulais savoir à qui j’avais affaire après tout. C’était le cas pour moi, mais pas du cannabis, ma famille étant propriétaire d’une des plus grosses firmes pharmacologiques aux USA, disons que ce n’était pas toutes les boîtes de médicaments qui étaient envoyés aux hôpitaux et pharmacie, le marché noir, c’est là qu’on faisait le plus gros de l’argent.

Autant dire que ce n’était pas prévu. Orel se remet doucement. En plein deuil il essaie de se reprendre sa vie normalement. Une chemise repassée sur le dos et un pantalon de costume, il finit sa journée de réunion et d’administration à la con. Ce soir il doit aller dîner avec une agence de Pub pour que son association prenne de l’ampleur. Il veut que cela devienne une réelle entreprise. Avoir de l’influence et une vraie voix sur la merde qu’il se passe dans notre société. Mais une seconde, l’obscurité et quelques temps plus tard le voilà sur une chaise. Il reconnaît Ellie. Son regard devient inquiet. Mais il ne panique pas. Il regarde autour de lui. Il ne veut pas perdre la face. On lui montre une photo de sa mère. Ce sms n'était pas une blague alors. Il se crispe, serrant les poings. Mais il préfère rester silencieux. Il observe, analyse et surtout il réfléchit. Il se demande comment se sortir de cette merde sans que les personnes sur ses photos n’en paie le prix. Il inspire, expire. Il s’inquiète également pour Ellie. Son visage est fermé, impassible et surtout son regard transpire l’envie de tuer ces connards.  

La pauvre Ellie est en panique. Il ne veut pas qu’on puisse croient qu’ils se connaissent... ce serait peut-être contre eux. La réaction de la blonde envers elle lui fait serrer le poing et son ancienne personnalité reprend le dessus : “c’est vrai que se comporter comme une conne va nous aider miss barbie” dit-il alors en regardant ensuite Ellie en essayant de lui transmettre du courage par le regard. Il tousse alors et soupire à la demande de la jeune femme à leur côté : “J’pense que si on était des experts on ne nous aurait pas demander cette merde.” ajouta-t-il alors. Il se reprend, croisant les bras et lance un regard assassin aux colosses en face d’eux : “Bon... et si on refuse il va se passer quoi exactement ? Nan parce que nous faire ce coup-là, vous la jour gangster ça va deux minutes” il lance un nouveau regard à Ellie qui semble paniquer totalement : “Et on a combien de temps pour faire ça.” il veut du concret, au lieu de tirer dans les pattes des uns et des autres il faut se soutenir. Orel reste calme, gardant un sang froid impeccable 

@ellie myers @emma f. sanders

Les dealers imposants vous filent trois costumes, un chacun sur les genoux. Orel et Ellie ont des costumes classes de serveurs, et Emma un peu plus... frivole et sexy.

Vous irez en vendre dans une soirée d'adolescents. ça vous aidera. vous avez 24 heures. Sinon ce sont vos proches qui souffriront dit le plus imposants avec un accent russe.