Ceylan &
Sibbie

Je rejoignais souvent Arlo dans son repaire de fou furieux. Je vivais avec mon cousin en colocation depuis quelques mois, maintenant. Depuis que j'avais débarqué à Miami, en fait. Il n'avait pas hésité une seule seconde pour m'acceuillir. Jusque là, ça fonctionnait hyper bien. Arlo semblait avoir une petite amie officielle, enfin je le soupçonnais depuis le début mais il ne faisait que nier, c'était adorable. J'avoue adorer vivre avec lui et je me disais que le jour où il voudrait que je m'en aille, il me le dirais. Jusque là, cette colocation m'allait à souhait. Je gardais mon lien avec mon cousin que j'a-do-re (faut dire c'est rare que j'aime les gens...) et on avait des codes pour tout. Bon, il avait bien moins de coup d'un soir maintenant mais s'il fallait ranger l'appart avant qu'il vienne avec Ellie ou cuisiner en secret pour que tout sois parfait... il savait qu'il pouvait compter sur moi. Lui, il faisait le rôle du mec qui fait fuir les collant(e)s. C'était le deal parfait. Nous étions de parfaits partner in crime.

Surtout pour sa petite affaire au sous-sol. Faut dire, je suis flic. Une fois, j'avais carrément zappé que j'étais encore en uniforme et je m'étais pointé au sous-sol comme ça, j'avais foutu une sacrée trouille! Heureusement, j'ai vite dit que j'étais de mèche avec le gérant et que les gens présents ne risquaient rien - ce qui a finalement grossi leur petite affaire puisque personne n'avait peur que la police ne fasse un tour ici. Tout était clean. Enfin, ma parole contre la leur. Bref, ce soir j'étais exactement comme ça quand j'arrivais au sous-sol bondé de monde. Au milieu, mon cousin adoré et... stop. qui est ce mec? C'était rare qu'un mec me tape autant dans l'oeil. ça m'arrive surtout avec les filles. Pourquoi? Parce que les mecs en règle générale ne dégagent pas grand chose. Mais lui, il y avait quelque chose. Quoi? J'en savais foutre rien mais ce ne m'intéressait pas. Je n'avais même pas vu qui avait gagné le combat. Je regardais ses mains viriles, ses muscles qui se contractaient selon ses mouvements, sa mâchoire, son dos, ses jambes... tout. C'était dingue comme effet. Je ne réfléchissais même pas. Pas besoin d'Arlo pour ça, même s'il venait de le combattre, j'aimais chasser seule. A peine le combat fini, je m'approchais de ma démarche féline et laissant exploser mes phéromones vers la sortie du ring. La bouche entrouverte prête à bondir, je croisais une première fois le regard de cet homme. puis celui d'un autre vers qui je m'approchais. Je lui soufflais un mot doux à l'oreille et lui glissais un numéro bidon (mais l'important était que l'autre mâle dominant pense que ce soit le mien) dans la poche. Je continuais ma route doucement sans lâcher des yeux l'Apollon qui croisa ma route. Je le frôlais d'abord, ça me fit l'effet d'un électrochoc. J'étais assez forte pour le contrôler, m'arrêter net de profil à lui pour me pencher et lui souffler, à mi chemin entre ses lèvres et son oreille, histoire qu'il sente bien mon souffle et cette proximité électrique : oh toi ce n'est pas mon numéro que tu auras, mais mon corps entier t'attends dans cinq minutes dans les toilettes à droite du casino. je basculais légèrement à deux millimètres de ses lèvres pour continuer : oh et ne me fais pas attendre, viens dans l'état je souriais malicieusement en me mordillant la lèvre et je continuais ma route comme si de rien était. Bien évidemment, je me dirigeais vers les toilettes.

Ceylan &
Sibbie

L'envie était plus forte que tout, et tu ne répondais de rien. Tu sentais cette colère grandissante en toi alors que des brides du passé remontaient dans ta petite cervelle. Si ton père serait encore la, tu aurais aimé lui fracasser le visage encore un peu plus sans que ta mère t'en empêche cette fois. Ce soir la, t'avais pas compris ce qui l'a poussait autant à le protéger. Ce mec était la pire des enflures qui existe, et elle était la, à te supplier de l'épargner. Tu voulais pas, t'avais la rage et tes poings ne répondaient de plus rien. Tu les écrasaient brutalement, comme un parfait sauvage sur sa mâchoire, sur son nez. Son sang te giclait à la gueule mais tu t'en foutais, tu voulais le voir mort ce connard. T'aurais aimé le voir mort ouais, et t'en as pas honte de penser à ça. Le simple souvenir de lui te filer la gerbe. Alors, ce soir, comme bien des soirs, tu ressentais l'envie de te laisser aller à nouveau, d'exploser quelques tronches pour te faire un maximum de fric. Le fric que tu pourrais facilement mettre dans tes poches. T'avais eu vent d'un combat au casino dans lequel bossait l'un des meilleurs combattants que t'avais pus rencontrer depuis que t'es ici: Arlo Brown. Un combat deux contre deux, sans règles, sans limite si ce n'est le ring dans lequel vous allez devoir. Si tu y mettait toute ta rage, tu serais forcément l'heureux vainqueur. Tu arrivais en temps et en heure, te frayer un chemin parmi la foule, rejoignant rapidement Arlo pour lui offrir une poignée de main et une tape sur l'épaule. Derrière ton dos, les deux rigolos qui s'étaient mit à rire. Soit ils sont complètement cons, soit ils te juge. La deuxième idée reste la plus pertinente. En un soupire t'affiches un mauvais sourire sur ta gueule, t'as envie de lancer les hostilités mais tu te retiens, t'attends que sonne l'heure du combat pour le faire et tu sais qu'à ce moment la, tu ne répondras de rien, qu'eux aussi tu serais prêt à les tuer pour remporter l'argent. Dans un coin, tu lâche ton sac, tu retires ton haut et tu te met en place. Le combat démarre, Arlo a déjà sa cible, toi la tienne. Ce dernier te fonce clairement dessus comme un taureau. Dans un simple mouvement, tu esquives son attaque, et tu souris, venant aussitôt lui donner un coup de pied brusque sur le pli de son genou droit pour le faire tomber à terre. Il est con ou il le fait exprès, t'en sais rien mais si il continue à agir plutôt que de réfléchir avant, il risque de perdre plus vite que prévu.

Tu t'approches en marchant pendant qu'il se relève et avant même qu'il ait le temps de se remettre en place, tu lui décroches un crochet en pleine mâchoire. Fougueux, il te rend ton coup, tu le réceptionnes en plein dans les lèvres. A défaut d'être un imbécile sans cervelle il a au moins de la force, ça te fais espérer que le combat serait à la hauteur. Les hostilités sont lancées, tu ne réponds de rien, tu t'acharnes sur lui, tu te prends parfois quelques vilains coups mais c'est le risque du métier. Le mec finit au sol en quelques minutes, ton poing sur la gueule, exactement comme ton père sauf que lui, t'éviterais de t'acharner dessus de toute façon tu savais que t'étais l'heureux vainqueur du combat. Derrière, des hurlements, certains te siffles, tu t'en tapes, tu repartirais quoi qu'il en soit avec l'argent et peut-être autre chose même. T'as à peine eut le temps de te pencher sur ton sac pour réceptionner une serviette histoire de te frotter la nuque avant d'enfiler ton haut qu'une belle blonde te tape dans l’œil. Elle s'approche, féline, attire l’œil des hommes, d'un connard en particulier qui lui fait du rentre dedans. Tu peux l'avouer clairement; cette nana est bonne.  Quoi? C'est vrai non? Sa silhouette est divine, du peut que t'en ais vu. Y'a beaucoup trop d'habits pour que tu juge le corps qui se cache dessous mais le lot à l'air pas mal. La jolie blonde aguiche, elle sait se faire désirer et ça te fais rire. T'es la à sourire comme un con parce qu'elle a l'air d'une reine sortie de son trône pour remettre à sa place tout les bouffons du roi. Tu pourrais aisément être son roi si elle le voulait, ce soir uniquement ce soir. Ton débardeur sur toi, tu sens son parfum venir te chatouiller les narines. Un parfum aussi envoûtant que la nana qui le porte. Vos corps se frôlent finalement, son souffle est chaud, elle te cherche, tu le sens clairement dans sa façon d'agir et d'avantage dans sa façon de te parler. Elle t'allume cette nana, tu sens que contrairement aux autres, toi t'aurais cet avantage ce soir de la sentir ardente entre tes doigts, de sentir sa peau contre tes lèvres et t'hésiteras pas une seule seconde d'ailleurs à la rejoindre après avoir salué Arlo, après avoir empocher ton fric.

Cette chaudasse t'attendais dans les toilettes. La, maintenant, tout de suite. Tu l'avais rejoint au bout de quelques minutes. D'entrée de jeu tu te montrais entreprenant en filant dans son dos pour que ses jolies formes postérieures percutent ton corps, pour que son dos entre en collision avec ton torse. «T'as pas finis d'aguicher tout les mecs d'ici? J'en connais au moins trois qui ont bien envie de te sauter la.» que tu lui soufflais au creux de l'oreille comme elle avait pût le faire précédemment. Sa présence avait fait sensation, et en même temps, quelle femme! Toi même tu n'avais pas sût résister. Et en même temps t'es qu'un homme rien d'autre, avec des désirs et des envies. T'as bien le droit de t'amuser après t'être fait taper sur la gueule. Tout combat rudement mené mérite récompense. Une belle nana te chauffe et tu refuses? Naan, ça te ressemble pas. Tes mains se faufilaient jusqu'à son abdomen ou tu pouvais sentir sa peau brûlante, son parfum t'enivrais, clairement c'était elle que tu voulais ce soir. Brusquement, tu la maintenais contre toi histoire qu'elle ne songe pas à s'échapper, bien qu'au vu de son tempérament, elle ne risquerait pas de le faire.«Qu'est-ce qu'une meuf comme toi fous la?» Non la réelle question était "Qu'est-ce qu'une nana comme elle aussi distinguée, aussi mignonne pouvait faire dans un taudis pareil? Non pas que les femmes d'ici sont laides, loin de la, mais celles qui s'intéresses au combat illégaux le sont un peu moins. Tu plongeais ton nez et tes lèvres au creux de son cou pour la sentir pour déposer quelques baisers contre, tes mains la retenant toujours aussi fermement. Ce soir tu t'amuserais, ce soir t'en profiterais, tu oublieras un peu tout tes tracas quotidiens, ses pensées qui te submerges et tu penseras d'avantage à ton plaisir au lieu de celui des autres, bien qu'en fait, t'as toujours pensé qu'à ta gueule.

Ceylan &
Sibbie

J'étais ici pour rejoindre Arlo avant de rentrer à la maison. Et je me retrouvais dans les toilettes du casino à alliumer un type qui se battait quelques minutes auparavant avec ce dit cousin. Heureusement, Arlo avait l'habitude de mes plans de dernières minutes et il ne s’inquiéterait pas. je suis une grande fille. faut dire, les méthodes de combat je les connais, je suis flic. c'était tout de même un sacré avantage pour une fille aimant autant le danger que moi.

Je faisais mon petit numéro sans vergogne et je jetais mon dévolu sur ce fameux garçon hyper viril. Il m'appelait. Je ne saurais pas expliquer ce qui arrivait, mais c'était physique, c'était chaud, très chaud. Je le ressentais jusque dans mes tripes. Je savais que ce soir, je devais me le faire. C'était mon objectif numéro 1, et mon seul objectif. j'avais l'impression que j'atteindrais un beau niveau avec lui. rien que quand je l'avais frôlé au sous-sol, l'électricité en aurait tué plus d'un. et quand il arrivait là, dans mon dos, alors que j'attendais patiemment dans les toilettes, tout mon corps le ressentit à nouveau. ça traversait chacun de mes organes, de mes parcelles de peau, de cheveux, de poils. Je lâchais un soupir silencieux, pour ne pas qu'il se doute de l'effet qu'il me procurait. Il pouvait me faire jouir rien qu'à la voix ce type-là. Je n'avais jamais douté qu'il me rejoindrait, et c'était encore meilleur que prévu. je les aguiche, oui, mais je ne les saute pas tous. répondis-je alors suavement alors qu'il avait utilisé la même technique que moi, son torse contre mon dos. Je ne le voyais pas et pourtant l'effet qu'il me procurait était juste dingue. Je sentais tout sans rien sentir. C'était excitant, incroyable. J'avais utilisé l'actif pour le verbe "sauter" exprès. Parce que je suis sujette de mes activités sexuelles, on ne me saute pas, je saute aussi. Je sentais son souffle se faire plus proche de moi et enfin ses lèvres se posèrent sur mon coup envoyant un coup de jute inédit dans tout mon être. J'eu énormément de mal à le dissimuler. Il savait s'y prendre, en plus de ça. j'ai un très bon radar... soufflais-je laissant tout de même ma tête partir de l'autre côté pour le laisser s'exécuter malgré moi. Mes muscles entiers se tendaient d'excitations. Je sentais la chaleur augmenter encore dans mon entrejambe. Je tendais un peu le dos pour cambrer mon fessier contre son entre-jambe, histoire de tâter le terrain. Je souriais alors, je me mordillais même la lèvre. Je sentais très bien que nous étions sur la même longueur d'onde. Puis, il me demandait ce qu'une meuf "comme moi" foutait là. Cette question me plaisait, car il sous entendait que j'étais trop bien pour un endroit comme celui-ci. Oh, reprends toi Sibbie, ne te laisses pas avoir par de belles paroles. Il te maintient fort contre lui, pour ne pas perdre un millimètre d'espace entre vous, ou pour t'empêcher de fuir... comme si... mmmh pourtant j'appartiens bien à l'Enfer... soufflais-je alors en faisant volte face contre lui, à quelques millimètres de ses lèvres sur lequel mon regard loucha avant de retrouver ses yeux. Je me recollais à lui de toute part, mes seins contre son torse. Mon nez touchait même le sien, nos souffles saccadés par l'excitation dansaient. tu devrais profiter... au lieu de te poser des questions... c'est toi que j'ai choisi... soufflais-je alors toujours aussi proche... je levais une main en frôlant son sexe par dessus son vêtement et je posais le bout des doigts ensuite sur son bas ventre, les faufilant dessous son débardeur. tu n'imagines pas les pensées qui m'ont traversés l'esprit pendant que tu te battais, tout à l'heure... ajoutais-je alors en montant encore et encore jusqu'à le lui retirer, le regardant tantôt dans les yeux, tantôt les lèvres, tantôt ce torse de rêve. comment est-ce possible que je n'ai pas déjà eu l'occasion de profiter de ça avant ce soir...? continuais-je alors, descendant le bout du doigt de son oreille, son cou, son épaule, ses abdos, son bas-ventre, puis la dureté bien naissante plus en bas... Toujours en le regardant dans les yeux, je retirais le plus délicatement et doucement mon haut sous lequel je ne portais pas de soutien-gorge. Je jetais le haut par terre sans le lâcher des yeux, ma poitrine nue s'écrasant contre son torse nu. Je m'approchais alors en frôlant vraiment ses lèvres, les touchant du bout de mes propres lèvres, je descendais dans son cou l'embrasser, passer le bout de ma langue jusqu'à mordiller son lobe d'oreille et souffler, m'accrochant comme il le faisait plus tôt contre lui, à la naissance de ses fesses, son sexe dur contre mon entre jambe humide encore habillés. tu vois.. je me suis demandée comment tu baiserais une nana comme moi. et j'aime avoir les réponses à mes questions.