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léo ft. jade

Le parc, c'était l'endroit à éviter la journée si on avait une ouï sensible. Entendre des gamins chialer toute la journée durant ou des pseudo-mères de l'année leur faire la moral parce qu'ils ont eu le malheur de ramasser un caillou par-terre ce n'était pas mon délire. Et puis après minuit, le parc n'était pas tranquil non plus parce qu'il grouillais de pervers, de clodos ou de prostitué(e)s. Le seul moment ou ce fichu endroit était un tant soit peu calme, c'était entre ses deux temps là. L'heure à laquelle le soleil n'était pas encore tout à fait coucher, pas assez sombre pour les weirdos mais déjà bien assez sombre pour faire fuir les gentilles personnes. C'est à cette heure là que moi, j'y prenais place. Installée sur un banc, les jambes croisées en tailleur je comptais mon revenu de la journée. Pas loin de ma cuisse droite traînais mon couteau préféré, arme redoutable si un enfoiré voulait me piquer mon goûté. 150, 200, 250, je faisait mon compte dans le plus grand des calmes quand on s'installait à côté de moi et perturbait mon comptage. Je tournais la tête sur le côté en reconnaissant cette voix malheureusement familière et lâchais un soupire. J'affichais alors un sourire narquois. « Que puise-je pour toi, ô grand macro Léo ? »

Je roulais des yeux, mais gardait un sourire en coin. Oui, son obsession à vouloir me protéger, m'aider ou je ne sais quoi avait tendance à me taper sur le système nerveux. Je n'étais pas du genre à demander de l'aide ou à en avoir besoin. Je me débrouillais seule, j'étais douée pour ça. Je me tentais volontairement à l'écart des gens, et lui voulait être proche de moi. Beaucoup trop proche de moi. Donc, il m'agaçait, mais d'un autre côté il me faisait rire et je l'aimais bien. Je ne l'avouerais pas, mais je l'aimais bien. Et puis on va pas se mentir qu'il était particulièrement bien foutu ce petit gars, j'avais l'habitude de baiser avec des hommes plus âgés mais lui avait un truc différent des garçons de vingt ans. Il était beaucoup plus mature, il avait beaucoup plus de vécu. Il me demandais ce que j'avais vendue aujourd'hui et je me remettait à compter mes billets tout en lui répondant. « Exta, héro, un peu de beuh et mon joli p'tit cul. Ca te va comme réponse ? »  Je lui lançait un regard amusé, le laissant se demander si j'étais sérieuse sur le fait de m'être volontairement prostituée. Après tout, il avait tenter de me faire entrer dans son bordel. « Si tu paies le prix je peux aussi te faire plaisir, mon joli. » Lançais-je de façon aguicheuse, puis je souris plus largement mes comptes terminés et place alors la liasse dans mon sac à dos à côté de moi. « Tu fait quoi par ici, tu me suit ? »

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Entre lui et moi c'était du tac au tac et ça me plaisait. Je n'appréciait pas vraiment les gens en manque d'humour ou de sarcasme, parce que c'est ma seule manière de communiqué à moi le sarcasme. J'aimais dire que je ne supportais pas sa petite gueule, bien qu'en réalité c'était le contraire. Je ne sais toujours pas pourquoi il tient tant à s'accrocher à moi comme une moule à son rocher, mais ça me va pour l'instant. Ca me fait une distraction, c'est pas comme si je croulais sous les amis. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il était mon ami, je n'avais pas d'amis, pas de vrais en tout cas. Mais il était.. Je sais pas. Léo. Je lâche un rire amusé à sa première réponse. « Tu tiendrais jamais la distance, mon chéri.   » Le taquinais-je tandis que je terminais le comptage des gains de ma journée, ou soirée. Je reposait les yeux sur lui à sa remarque selon laquelle si j'avais vendue mon cul à se prix là je m'étais faite rouler et je souris en coin. « Ah ouais ? Et tu l'estime à combien, toi ?   » Il me parlait ensuite de ses escorts et de leurs règles, je me marrais bien à chaque fois qu'il évoquait le sujet parce que le mot escort sonnait à mes yeux comme un truc qu'on sort pour ne pas dire la vérité : pute. Une escort est une pute, on m'en ferait pas démordre. Bien qu'il n'y ait aucun mal à vendre son corps tant que c'est consenti, je n'aimais simplement pas l'hypocrisie du mot escort. Il ajoutais en me répondant qu'il sortait de boîte où ses nanas c'étaient ramasser un paquet de fric et que j'aurais pu faire de même. Je reposais mes jambes à terre et le regardait avec attention pendant quelques secondes avant de hausser les épaules et de grimacer légèrement. « Nah, l'idée me plaît pas. Je supporte pas les gens friqués et ou désespérés, si un homme paies un jour pour une paire de seins c'est vraiment qu'il doit être désespéré.   » Je ne comprenais pas le concept même. Je mentirais si je disait qu'il ne m'arrivait pas de me faire payer pour quelques trucs, fallait survivre après tout. Mais je ne faisait pas ça avec n'importe qui, le mec avec qui je baise doit me plaire un minimum pour que je me foute au lit avec, argent ou non. Léo me proposait alors d'aller boire un verre ou manger un bout pour "fêter" ma soirée et je me lève alors d'un bon, attrapant mon sac à dos que j'enfile rapidement puis me met à marcher. « Aller, bouge le ton fessier ! Et je te préviens c'est toi qui casque, je compte pas entretenir ta graisse que tu fait passer pour du muscle.   » Le charriais-je avec bon coeur. Quelques mètres plus loin, à la sortie du parc se tenait quelques food trucks et nous nous dirigions vers le plus alléchant. « Double cheese avec une tonne de bacon. Des frites, avec pleins de fromage. Et un graaaaand thé glacé.   » Lançais-je au mec du camion, je sentis le regard de Léo poser sur moi alors je le regardait à mon tour. « Quoi ? T'a jamais vu une meuf manger ou t'es habituer aux salades césare sans vinaigrette ?   » Ouais, la bouffe c'est ma vie et j'ai un estomac énorme. Je mange beaucoup, j'ai toujours faim. Parfois c'est la galère quand tu vit dans la rue et que j'arrive pas à piquer ce que tu voudrait, alors lorsque l'occasion se présente je ne dis pas non à un gros repas. On fait des réserves pour plus tard, en gros. Léo passe commande à son tour et quelques minutes plus tard le tout nous est servit, on s'installe alors sur une table fait à cet effet et disposer devant le camion. Il n'y a pas beaucoup de monde autour et je ne perd pas de temps pour commencer à dévorer mon burger. « Y a une question que je me pose.   » Lâchais-je entre deux bouchées (et la bouche pleine évidemment). « Comment tu t'es retrouvé à ton compte comme ça si jeune ? Je veut dire, la rue c'est pas facile à gérer. Surtout avec des putes. Tu doit avoir un paquet de rivaux pas commodes.   »

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c'était fluide de parler avec Léo, il n'y avait pas de blanc ça venait naturellement et c'était quand même vachement reposant faut avouer. En temps normal une discutions avec une personne me saoule au bout de dix secondes, avec lui je pouvait parfois parler durant des heures, je crois que notre petit jeu de séduction y était également pour beaucoup. Il y avait toujours des allusions dans nos paroles, dans nos gestes, je souris simplement quand il me dit de ne pas parler trop vite. Sous-estimerais-je le petit lion ? On verra peut-être bien ça un jour. En tout cas, je lâchais un nouvel éclat de rire à sa réponse. Si cher qu'il serait obliger de me garder pour lui, je souris en coin. «  Fait pas l'égoïste, faut savoir partager dans la vie.   » Il tentais de nouveau de me convaincre de son business en me rappelant que les hommes n'avaient pas le contrôles sur ses "filles" que lui l'avait. Je me penche en avant et murmure alors sans le lâcher du regard. «  J'aime être au contrôle.   » Et c'est vrai. J'aime mon indépendance plus que n'importe quoi.

Il finit par me proposer d'aller manger un bout et ce fut un grand oui de ma part. Après avoir passer commande et m'être reçue une remarque sur les "normes" de mon postérieur -à laquelle j'avais d'ailleurs répondu avec un majeur- nous étions installer à table et je dévorait mon dîner avec plaisir. Je ris de nouveau, plaçant une main devant ma bouche. «  Mon dieu, tu es tellement imbu de toi-même. On dirait moi.  » Je laissait une demi-seconde mon burger de côté pour m'attaquer aux frites et en même temps je prends une grande gorgée de mon ice-tea. Je le questionne en même temps et l'écoute me répondre avec attention, ça m'intéressait vraiment. J'aimais savoir comment les gens font ce qu'ils font, comment ils en sont arriver là. Léo semblait se mettre bien avec son petit commerce, cela inspirait l'admiration en quelques sortes. Sa réflexion sur le fait que je me mette de la bouffe de partout me sorti de mes pensées et je m'essuie rapidement le visage avec une serviette en papier. «   Oh, désolée monseigneur, je suis censée manger des demi-bouchées c'est ça ?  » Demandais-je en prenant une voix plus élancée. Je lui souris ensuite et me remis à manger, un peu plus lentement tout de même parce que mon démarrage m'a été fatal.  Il me questionne à son tour et je prend un air amusé, ce n'est pas le premier à me poser ce genre de questions ou à vouloir savoir le pourquoi du comment de ma situation. J'hausse alors les épaules, pose mes coudes sur la table pour soutenir ma tête et le fixe dans les yeux. «  Parce que pour toi, proposer de me prostituer c'est me venir en aide ?   » Demandais-je sans cesser de sourire. « Et ne te rend pas malade, mon ange. Je ne fait confiance à personne.    » Il finit par ajouter que ma place à moi était dans un château et je rit à cette remarque. Mh. Baratin de base, c'était donc ça le discours qu'il sortait à toutes nanas qu'il voulait avoir dans son entreprise ? Je pousse mon plateau presque vide, attrape mon verre et fait le tour de la table pour venir m'installer sur les genoux de Léo. J'aspire un peu de ma boisson avec ma paille, puis je pose mon regard sur lui. «  Laisse moi deviner... Un château dont tu serait le roi ?   » Mes bras autour de son cou, je pose quelques secondes mon front contre le sien et ferme mes yeux pendant que je prends une grande inspiration. «  Tu vient aussi de la rue, blabla. Tu veut me sauver, blabla.. Et entre tout ça, tout ce que tu veut en réalité c'est ça.   » J'attrape ses mains et les place intentionnellement sur mes fesses, le regard plonger dans le sien. « Pour ton plaisir personnel ou pour le revendre. Mais je suis pas une poupée, ok ? Je crois pas en ton baratin.  » Je me relève, jouant avec ma paille. «  En plus t'a pas besoin de tout ce cinéma si tu veut m'baiser hein.    » Sur ce, je me mise à marcher direction la rue.

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Cette nana était folle. J'adorais ça. Elle était imprévisible. En réalité, je me demandais si j'arriverais à la laisser parmi les autres filles, si elle avait accepté. Je n'aurais pas su. Ou alors, si elle avait accepté, elle ne serait juste pas la nana qui était assise devant moi à manger son hamburger de la façon la moins sexy qu'on aurait pu l'imaginer. Je savais qu'elle n'accepterait jamais. pourtant, je ne lâchais pas l'affaire. Je n'arrêtais pas de lui faire des sous-entendus ou de mettre le sujet sur le tapis sans pincettes. Elle avait toujours réponses à tout et c'est ce qu'elle fit quand elle m'avait dit aimer avoir le contrôle. Cela avait eu le don de me faire sourire, car ça ne m'étonnait pas du tout. non, continue comme ça. lui dis-je à propos de la façon avec laquelle elle mangeait. ça me rassure, je sais définitivement que tu ne peux pas avoir vendu ton corps ce soir. dis-je alors en riant. Evidemment, je savais qu'elle ne se foulerait pas la cheville pour avoir un mec et même son argent. Elle était douée à ça et j'en étais sûr. Mais quel était le but si je lui disais que je ne doutais pas de ses capacités? C'était trop facile, et la facilité n'était pas mon truc. Elle relevait la tête, se mit sur ses coudes. tu sais très bien pourquoi je veux que tu en fasses parti, et comme j'ai dis, je ne partage pas. lui fis-je alors avec pleins de sous-entendu. Définitivement, c'était pour être sûr que rien ne lui arrive. Dans la rue comme ça, je n'avais aucun contrôle sur sa sécurité. Je ne l'assumais pas ça : mais ça me rendait dingue. Je ne voulais pas tant avoir le contrôle sur elle, car son côté indépendant était quelque chose que j'adorais chez elle. Néanmoins je voulais juste être sûr qu'elle soit en sécurité et qu'elle ait ce qu'elle veut en un claquement de doigt, rien de plus. Je lui sortais alors qu'elle méritait de vivre en château. D'où je sortais ça, j'en sais rien. Néanmoins, elle n'y croyait pas. Elle venait alors vers moi en s'asseyant sur mes genoux. je suis garde du corps, moi. lui soufflais-je alors pour répondre à sa réflexion sur la royauté du château. Elle posait son front contre le mien en fermant les yeux. Moi je souriais, les yeux bien ouverts. Elle prit mes mains pour les poser sur ses fesses, me disant que je lui sortais un baratin juste pour ça. Je ne bronchais pas, la laissant parler. Elle finit par me dire qu'elle ne me croyait pas et que je n'avais pas besoin de ça pour la baiser. J'eu un petit rire alors qu'elle prenait la direction de la rue.

Je la laissais faire, passant un petit coup de fil. Elle ne se retournait pas. Cinq minutes plus tard, deux mecs vinrent l'agresser, venant de nul part. Ils la plaquèrent au mur, l'un la tenant fermement et l'autre l'intimidant avec un couteau. Ils lui soufflaient qu'elle allait devoir se mettre nue et se donner à eux. J'arrivais tranquillement à mon rythme, les laissant faire un moment. J'arrivais alors derrière, de manière à ce que Jade me voit. et là, tu fais quoi, "princesse"? lui lançais-je alors de manière un peu sarcastique. Je jouais le méchant, peut-être. Ces mecs, je les payais pour qu'ils donnent cette "leçon" à Jade. Si elle ne voulait pas de ma protection, elle allait devoir apprendre à se protéger elle-même. Je voulais être sûr que rien ne puisse lui arriver... A ma manière. J'allais lui apprendre ce que moi, j'avais appris dans la rue. c'est comme ça qu'on apprend. lui fis-je alors, faisant référence à quand je lui avais dis que moi-même j'étais passé par là. Je voulais bien dire.. par là. Je voulais qu'elle comprenne que ce n'était pas un baratin. Il fallait employer la manière forte avec elle et d'un côté.. j'étais sûr que ça allait lui plaire, ce genre d'adrénaline.

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Il est intriguant ce petit. Intriguant parce que je ne comprenais toujours pas pourquoi il mettait tant d'efforts dans l'envie de me sortir de mon bordel. On se connaissait à peine, j'étais une fille de plus parmi les autres, alors pourquoi il avait décider de faire de mon sauvetage sa priorité numéro un ? Je plisse les yeux et le fixe de nouveau avec assistance face à ses paroles, comme quoi je savais bien pourquoi il voulait m'aider et le fait qu'il ne partageais pas. J'eu un sourire en coin, oui bon. Comme tout les autres il me voulait dans son lit ça je l'avait saisie. Mais pourquoi se donner tant de mal alors qu'il pouvait tout simplement se taper l'une de ses propres escorts ? Je lui fit alors comprendre que je n'avalait rien de son petit jeu, sa comédie de chevalier servant ne marchait pas avec moi. Puis, je m'étais levée et diriger vers la rue. Il se faisait tard et sac sur le dos j'avais bien envie de faire un petit tour par la plage avant de rentrer. Ses derniers jours je vivait dans un squat basé en un centre-commercial abandonné à la sortie de la ville. Evidemment je n'y étais pas seule, mais mon petit groupe et moi s'étions emménager un coin tranquille là où les clodos crasseux n'avaient pas l'autorisation d'entrer. Mes mains sur les bretelles de mon sac, je marchais tranquillement quand deux zigotos se jettent sur moi. L'un me plaque contre le mur tandis que l'autre me menace de son couteau. Avec mon petit gabarit, même si j'ai l'habitude de me bagarrer je ne pouvait pas faire grand chose. Ils me lancent alors que j'allais devoir leur montrer se qui se cachait sous mes fringues, leur faire plaisir si je voulait passer la nuit. Je crache littéralement à la gueule de ce fils de pute avant d'entendre Léo s'approcher de là et me demander ce que je comptais faire, maintenant. Je fronce les sourcils, c'était quoi ce petit jeu tordu au juste ?! Il joues à quoi celui-là encore ? Je ne voulait pas rejoindre ses escorts alors il comptait m'y forcer ? Je tente de me débattre et de me détacher de leur emprise, en vain. Je lance un regard noir à Léo en entendant ses dernières paroles, puis je repose mon attention sur les deux affreux accrochés à mes bras. «  Lâches-moi, et tout de suite.   » Lui dis-je d'une voix calme en le regardant dans les yeux. Il me sourit de son air supérieur et il ne me fallut que d'une fraction de seconde où son regard se détache du miens pour que mon genoux ne vienne se heurter violemment à son entre-jambes. Point faible des hommes, presque trop cliché. L'autre connard pointe encore son couteau sur moi et malgré le fait que je soit débrouillarde je ne suis pas non plus Lara Croft  alors je recule de quelques pas. Je recule encore, jusqu'à ce que mon dos ne se cogne à un obstacle, pas un mur, mais un personne. Léo. Je sent son souffle sur mon cou, je ne me détache pas de lui. Un sourire amusé se hisse sur le coin de mes lèvres et je souffle alors, le visage légèrement tourner vers lui sans pour autant lâcher les deux enfoirés des yeux. «  Alors c'est ça qui t'excites, hein ? Demander à tes deux copains de maltraiter une pauvre nana sans défenses ?   » Je colle volontairement mes fesses à son sexe. «  C'est ça qui t'aide à la faire monter ?  » Je fait volte-face pour le regarder, puis sort rapidement de ma poche le petit couteau que j'avais au paravent sur le banc avec moi. Je le place rapidement sous sa gorge, coller à sa peau mais sans pour autant le couper. «  T'es beaucoup plus taré que ce que je pensais, petit lion.   » Commentais-je avec amusement, j'entends ses amis s'agiter derrière moi alors je lâche simplement. «  Vous savez ce que c'est la carotide, bande de nazes ? Approchez vous encore une fois de moi et vous allez voir celle de votre petit copain vous sauter au visage.   » Ils finissent par se barrer, un peu trop rapidement à mon goût et je retire mon couteau de sous la gorge de Léo, sans pour autant m'éloigner de lui. «  J'ai passer le test ?  Tu me ramène chez toi ? » Demandais-je avec innocence, comme si rien ne venait de se produire. Comme si tout cela n'était pas complètement flippant, du moins pour une personne normale. Ce que je ne suis pas.

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Je voulais l protéger quoiqu'il en coûte. Voilà mon objectif premier. Ce truc qui m'amusait, c'est qu'elle était cinglée.
Elle n'avait pas froid aux yeux. C'est quelque chose qui évidemment m'attirait énormément. Pour autant, vu mon passé et aussi mon présent, j'évitais de trop m'aventurer sur ce terrain-là. je me contentais de vouloir la protéger. Le truc c'est qu'elle ne me croyait pas. il fallait que je lui prouve que j'étais prêt à tout. Il y a une époque où j'avais changé, c'est vrai. Une époque où j'avais voulu créer un Léo juste gentil, sans trop de sournoiseries. Trop bête, quand on peut s'amuser comme ça. Quand elle partait, toute fière d'avoir lancé son attaque, il fallait que je trouve quelque chose pour la faire redescendre sur Terre. Je voulais la voir en action. Elle ne voulait pas que je la protège? Faudrait que je vois comment elle, se protège. Alors, j'utilisais mon réseau pour que des gars viennent l'attaquer et que j'observe sa défense. Evidemment, ils avaient ordre de ne pas lui faire une égratinure. Ils jouaient un jeu, en gros. Au début,
elle observait. Elle n'avait pas dû comprendre tout de suite mais ça s'est rapidement solvé. Elle se défendait rapidement, c'était pas mal mais pas encore tout à fait satisfaisant. Ces mecs là se laissaient faire, finalement. ils ne voulaient pas la blesser,
sinon c'est moi qui les tuais. Je faisais une petite moue alors qu'elle se collait à moi.
Elle me lança des répliques auxquelles je souriais avant qu'elle ne se retourne, couteau sous ma gorge. je savais qu'elle ne ferait rien et je ne tressayais pas. Les mecs s'en allèrent alors qu'elle menaçait de me couper la carotide. ça me fit rire, cette partie là.
Une fois partis, elle retirait le couteau toujours aussi proche de moi, me demandant si je la ramenais chez moi. Je souris alors et répondais dans un souffle : il va falloir arrêter de croire que c'est moi qui te veux quand tu te donnes tout ce mal pour que ce soit le cas. je dirais que c'est plutôt l'inverse. lui soufflais-je alors. on fera d'autres tests, ils auraient pu t'avoir. Le problème c'est qu'ils savaient que s'il t'arrivait rien qu'une griffe, ils disaient au revoir à demain matin. lui dis-je alors avant de m'avancer vers elle. je frôlais ses lèvres avant de me reculer d'un petit pas, sourire aux lèvres. je doute que tu connaisses ma règle n°1. lui dis-je alors. Elle n'arrêtait pas de sous entendre que si je voulais baiser je n'avais pas à me donner autant de mal. J'étais sûre qu'elle pensait que je pouvais baiser avec mes escorts, sauf que j'avais une règle et un principe. Je ne couche pas avec mes escorts. lui dis-je alors, le sourire aux lèvres. Oh, n'oublions pas que depuis tout à l'heure je dis bien que si je veux Jade sous mon aile c'est pour la protéger, car je ne voudrais pas qu'aucun mec ne lève son petit doigt sur elle. En d'autres termes, elle ne serait pas du tout escort. Mais ça, elle ne l'avait pas encore saisi. Je lui laissais la chance de résoudre l'énigme toute seule. De toute façon, je n'allais pas lui dire. Mais c'était pas mal, sinon, Lara. Tu pensais vraiment pouvoir me fuir en sortant de la ville, en fait. fis-je en regardant où nous étions. Puis je la regardais à nouveau. C'est au centre commercial ton squat? lui demandais-je alors, pensant comprendre qu'elle rentrait chez elle. Je la regardais alors et d'un coup, j'attrapais sa main avec son couteau, je la retournais, dos contre moi et je plaçais à mon tour son couteau sous sa gorge. avoue que c'est toi qui veut l'ancien SDF le plus ambitieux que tu puisses connaître. lui soufflais-je dans l'oreille. Puis doucement je rangeais son couteau là où elle l'avait rangé sur le banc - je me souvenais qu'elle en avait un avant l'attaque, je n'étais pas bête. tu as besoin d'entraînement,
padawan. lui fis-je alors. je reformule. je vais te raccompagner chez toi. Un sourire narquois s'affichait sur mon visage. Je ne voulais pas lui donner ce qu'elle attendait.

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Le sourire aux lèvres face à ses remarques, je l'écoutais avec attention sans le quitter des yeux. Oui, j'admet c'est vrai j'aime me sentir désirer et je m'en donne les moyens. J'aime qu'on me regarde, particulièrement de la façon dont il me regarde, avec envie, désir. J'aime provoquer ce genre de sentiments chez les gens, je suis clairement une allumeuse de première. Je me mordillais la lèvre inférieur lorsqu'il s'approche pour frôler ma bouche, il aimait jouer autant que moi et ça je doit dire que ça me plaisait bien. « Le grand méchant Léo aurait voler à mon secours si j'aurais eu une petite égratignure, n'est-ce pas ? » Dis-je d'une petite moue enfantine, puis je lâchais un petit éclat de rire à sa remarque. Ou plutôt, à sa règle. Règle numéro un, monsieur ne couche avec pas avec ses escorts. J'hausse les épaules et lui fait un clin d'oeil avant de lui lancer : « Heureusement que je n'ai pas accepter le job. » On se remits ensuite à marcher. La route était assez longue jusque la sortie de la ville, mes pauvres petits pieds ne le savent que trop bien. Je marche en regardant face à moi, mais je repose mon regard sur lui à sa question. Je hausse un sourcil avec un peu de méfiance et de curiosité. « Bon, là c'est clair tu me suit. » Commentais-je, comment pouvait-il savoir autrement où je créchais au juste. « Je commence à me dire que je n'irais jamais assez loin pour toi. » Ajoutais-je avec un léger sourire, qui disparu rapidement lorsqu'il passait son bras autour de mon cou avec en plus mon couteau. Il manque pas de culot celui-ci. J'avais sursauter, son petit numéro fut cependant rapide. Il remis le couteau en place et je fit volte-face pour le regarder. Mes mains se placent alors sur sa nuque tandis que je marche à reculons, le faisant avancer lui aussi. « J'assume le fait qu'à un moment donner j'aurait envie de m'envoyer en l'air avec toi. » Lui confiais-je en le regardant dans les yeux, souriante. Il ajoute qu'il va donc me ramener chez moi et je prend un air tristounet. « Quoi, tu va vraiment me ramener dans mon taudis et pas chez toi ? Quel homme cruel. » Je me stop un instant de marcher, le stoppant donc lui aussi. Mes bras toujours autour de son cou je saute afin d'accrocher mes jambes à sa taille. Heureusement, je suis certaine que ses muscles d'Hercules me soutiendront. Je suis quelqu'un de très tactile, j'ai constamment besoin de contact physique. Je ne suis pas sentimentale, mais le touché ça me connais. Je frôle à mon tour ses lèvres, mon front presque coller au sien et sans le lâcher du regard. « Et on fait quoi si moi j'ai envie de dormir dans ses bras musclés ? » Demandais-je d'un air carrément aguicheur, appuyant volontairement mon bassin au sien tandis que je re-serrait mes bras, me rapprochant de lui d'avantages.

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