Justin &
Sibbie

J'suis du genre plutôt direct. je pense que je me répète souvent, mais là je pense que je vais montrer un exemple inédit. Je suis du genre à sauter sur l'opportunité. N'importe où, n'importe comment, pour n'importe qui et n'importe quoi. Bref, je suis pas trop du genre à me poser des questions. Je vois, j'analyse en deux/deux et j'agis.

C'est donc dans ce contexte que je vous invite à vivre ce début de journée : pourrie. J'étais en uniforme et je patrouillais dans la rue. Pas mes journées préférées, car celles que j'aimais le plus étaient celles où je m'infiltrais dans ce bar en tant que strip teaseuse. Mais bon, fallait bien se taper les trucs relous du métier. bref. Je me faisais tellement chier que j'avais décidé d'aller faire un tour, une "ronde" dans cet endroit où comme par hasard j'avais entendu que des mecs faisaient leur show. C'est là, que j'étais tombée sur Justin. Enfin, là ce n'étaient que des abdos et un cul. Mais rapidement, en faisant ma petite enquête, j'avais son numéro et son nom. Dans l'après-midi, je feignais convoquer M. Roberts, donc, pour une urgence au commissariat. Il était clair que dans cette journée de merde : j'avais besoin d'un bon remontant. Ce mec était le remontant. En réalité, c'était une vraie victime dans cette histoire. Je m'en prenais à lui et je le voulais en moi. Il m'était donc annoncé, quelques heures plus tard, attendant dans la salle d'attente du commissariat. Je répondais avec un grand sourire, qui aurait pu me trahir mais vu comme ils me pensent tous barjots, c'était passé comme de rien. M. Roberts. Je suis le lieutenant De Ayala. Veuillez me suivre s'il vous plaît. lui fis-je alors en l'emmenant dans les escaliers du bas. L'air se rafraîchissait. je suis désolée de vous infliger ça, cher monsieur. Nous avons une piste selon laquelle vous connaissez une de nos récentes victimes... lui feignais-je alors, lui ouvrant le pas, n'hésitant pas à bien rouler des fesses dans mon uniforme totalement repensé par moi pour avoir l'air moins... flic relou. Plus flic sexy. J'ouvrais la porte de la morgue et la refermais derrière nous. Il faisait froid mais, aucun corps sur les deux lits de métal de la morgue. Je me retournais vers lui en souriant. J'ouvrais doucement ma chemise cintrée de lieutenant. j'aurais besoin que vous identifiez... ce... corps... là. fis-je en me déshabillant doucement, me retrouvant en soutien gorge, ma poitrine béante face à lui au beau milieu de la morgue et de sa basse température. on a de la compagnie mais, on ne sera pas dérangés. soufflais-je alors en abaissant mon slim/uniforme doucement le long de mes grandes jambes et je retirais mes chaussures. à votre avis... que devrions-nous en faire? fis-je alors en parlant de mon propre corps.

Justin &
Sibbie

Je me demandais bien pourquoi j’étais convoqué au commissariat. Ce n’était plus dans mes habitudes d’être dans ce genre d’endroits. Je m’étais bien calmé depuis quelques mois. La naissance de Lou m’avait davantage responsabilisé mais pourtant, mon couple n’était pas encore de nouveau d’actualité. J’étais toujours très attaché à ma mère de ma fille mais nous n’avions toujours pas sauté le pas pour se remettre ensemble. Je n’avais pas encore pris mon courage à deux mains pour lui avouer mes sentiments et ce que je voulais vraiment. En attendant que ce jour arrive, je devais bien prendre mon mal en patience.

Enfin bon, l’heure de la convocation avait sonné et je me rendait donc au commissariat sans plus attendre. J’étais impatient de savoir de quoi il pouvait bien s’agir surtout que je n’avais pas été dans des histories farfelues dernièrement. Je me présentais donc à l’accueil ou l’on me dit de patienter et sur la commissaire allait venir me chercher. « M. Roberts. Je suis le lieutenant De Ayala. Veuillez me suivre s'il vous plaît. » je souriais poliment mais je n’étais clairement pas très rassuré. Un signe de tête et je suivais la jeune femme sans trop rien dire. Je voulais éclaircir cette situation le plus rapidement possible. Mon regard tourne de droite à gauche, observant le décor qui n’a pas l’air d’être un bureau. On descend les escaliers, au sous sol, l’air frais de faire ressentir. « je suis désolée de vous infliger ça, cher monsieur. Nous avons une piste selon laquelle vous connaissez une de nos récentes victimes... » je fronce les sourcils, essayant de comprendre et surtout de chercher dans quelle genre d’affaire j’aurai pu me mettre dans le savoir. « Euh ouais ok... si je peux aider, c’est avec plaisir » répondis-je sagement. On entre dans cette pièce, sombre et froide et super glauque. Affreusement bizarre. Mes yeux se posent sur la commissaire qui déboutonne son chemisier, naturellement, ses yeux plantés dans les miens. « j'aurais besoin que vous identifiez... ce... corps... là. » j’écarquille les yeux, ne sachant pas quoi répondre à ça. « Euh... c’est pas ce qui était prévu. » je me recule, me cognant contre la table vide. « on a de la compagnie mais, on ne sera pas dérangés » Eurk c’est super bizarre. Je ris nerveusement. « J’espère bien » espérant qu’un mort ne se réveille pas d’un coup et me fasse faire une crise cardiaque. La jeune femme continue de se déshabiller sous les yeux, laissant apparaître un corps clairement très attirant. « à votre avis... que devrions-nous en faire? » mes yeux se posent naturellement sur les courbes de son corps, parfaitement dessiné. « Il doit y avoir erreur sur la personne... » cette phrase était pour nos deux corps justement. « vous êtes très attirante cela dit. Mais... »

Justin &
Sibbie

Bon OK, je sais que je suis du genre excentrique. J'ai pas peur de grand chose, j'aime dire les choses, je vais droit au but. J'avais tout organisé pour me mettre à poil devant ce mec qui me plaisait. Dans cette ville, j'avais pu m'amuser grandement depuis que j'y étais installée. Je n'étais vraiment pas déçue, les gens savaient s'amuser. Mais alors là, je pense que ça avait fait descendre la moyenne du kiff looooin.

Je me retrouvais donc en lingerie, dans une morgue où j'avais tout fais pour l'emmener, histoire d'avoir une partie de jambes en l'air sympa. Bon, y'avait aucun corps sur les tables, c'était déjà ça en moins. Certes c'était bizarre mais moi, ça me faisait kiffer. Enfin, avoir une meuf extra bonne et sexy en lingerie face à soi, y'avait autre chose comme réaction que la sienne. Il me regardait et clairement, j'avais l'air de lui plaire, mais il me mettait un stop avec son "mais". J'écarquillais les yeux, amenant mes bras sur mes hanches. attends quoi? fis-je alors, choquée tout à coup. Alors, il faisait peut-être un peu froid dans cette morgue mais je pense que c'était le mec le plus froid que j'ai connu dans cette ville jusque maintenant. attends attends attends. fis-je en levant un doigt puis je le montrais. alors toi t'es du genre à suivre une flic sexy dans une morgue, la regarder se déshabiller, kiffer et lui dire "vous vous êtes trompés de personne, vous êtes attirante, mais...? alors là, il a fait ce qu'il fallait pas faire. Me mettre un vent OK, mais là me fallait une explication plus concrète. Je prenais une chaise pour m'asseoir face à lui, comme pour attendre la suite. non mais explique, qu'est-ce qui va pas? Quel genre de mec sort un mais à cette situation? quoi? t'es amoureux d'une nana et t'as trop peur qu'elle l'apprenne? fis-je avec un ton carrément de foutage de gueule. Genre les mecs sont comme ça. Ils ont une possibilité, ils sautent dessus et on a oublié le lendemain, c'est tout. j'connais une bonne psy, j'crois que tu en as besoin. lui fis-je alors en attrapant ma tenue, jetant la chaise roulante plus loin. Si tu as pas envie de moi, OK, mais clairement tu me trouves "attirante" ou bonne dans ton vrai langage, donc vraiment, y'a un problème. ajoutais-je. J'en revenais pas. j'allais raconter ça à Arlo en rentrant il n'y croirait pas. bon, du coup, tant pis. je danse au sevil aussi sous couverture, si jamais, vu que je suis "attirante". l'informais-je alors en levant les doigts pour faire les guillemets