“We live in a fragmented and disconnected culture. Politics are ugly, religion is struggling, technology is stressful, and the economy is unfortunate. What’s one thing that we have in our lives that we can depend on? A dog or a cat loving us unconditionally, every day, very faithfully.”
Rend moi ça -! Une serviette noué autour de la taille, unr main levé en l'air, l'autre tenant fermement le noeud de sa serviette pour éviter que celle ci ne tombe, l'indien poursuit une bien curieuse créature en ce Vendredi matin. Cette dernière court à l'aide de ses quatre petites pattes potelées et agiles. Jamais il n'aurait pensé qu'un tel animal pouvait autant le faire tourner en bourrique. Qui aurait crût tout simplement qu'il aurait le temps à se consacrer un animal lui qui est sans cesse à l'extérieur pour vivre sa vie comme il l'entend. Cette petite boule de poil de quelques mois à peine, il l'avait retrouvée en pleine rue, seule, abandonnée. Celyan n'est pas un enfant de coeur, mais il a toujours eu plus de considération pour les animaux que pour les êtres humains debout sur deux pieds. Cette pauvre bête lui avait fendu le cœur, alors il lui avait offert une caresse, et par le biais de cette dernière, le chien s'était senti suffisamment en confiance pour le suivre. Il ne voulait pas Celyan au départ, mais ne pouvant finalement nier la détresse de l'animal, il l'avait prit au creux de ses deux bras pour l'emmener chez un potentiel vétérinaire qui, lui, serait bien plus qualifié et apte à donner un pseudo diagnostique voir, à connaître l'identité de potentiels propriétaires qui reviendraient chercher l'animal. C'est à ce moment qu'il avait connue la superbe Sasha. Une femme souriante, extrêmement belle et douée dans sa profession. Une femme qui aime les animaux, et qui avait bien prit soin de cette pauvre bête délaissée. Il avait sût précisément qu'il s'agissait d'un chiot berger allemand et qu'il n'était ni en possession de puce ni de quoi que ce soit. Elle l'avait ausculté sur tout les angles, histoire de s'assurer qu'il se portait bien avant de le remettre non pas dans la rue mais entre les bras du brun. Non ce n'était pas son animal, et non il ne l'adopterait pas.. Ou presque pas. Ses deux petits yeux, ce regard abattu, ses gémissements. Comment ne pas résister. Il pensait le garder quelques jours le temps qu'il lui trouve un propriétaire digne de ce nom, mais les jours étaient devenus des semaines, et les semaines un bon mois. Juste le temps qu'une relation maître-animal ne naît. Qu'est-ce qu'il s'en voulait d'avoir fait ça. Ce chien avait prit tellement la confiance qu'il se permettait tout et rien, comme lui attraper les chaussures pour les dévorer dans un coin, ou une paire de chaussettes ou encore un caleçon comme à l'heure actuelle.
Pss', le chien. Viens. Il fit un signe de main à l'animal une fois ce dernier immobile, n'osant pas s'approcher de lui de peur que ce dernier ne se remet à courir partout. Les yeux dans les yeux, il finit par faire un pas, petit pas jusqu'à lui, tendant la main jusqu'à sa gueule pour y récupérer le morceau de tissu qu'il tenait dans cette dernière.
C'est bien le chien. Agilement, il récupéra son caleçon trempé par la bave de l'animal et leva les yeux au ciel face à cela. A cette allure, ce chien le ruinerait.
Tu sais que t'as pas le droit de faire ça parce qu'à cause de toi on va être en retard. Il le pointa du doigt, la bête baissa les oreilles. Comment résister.
Ils seraient en retard oui, mais pourquoi faire? Aujourd'hui, Celyan comptait bien revoir Sasha, histoire de se dégourdir les jambes, d'entretenir son corps avec un petit footing. C'est toujours plus plaisant de courir avec une belle femme à ses côtés. Ils pourraient parler, de tout et de rien, et de ce chien aussi qu'il n'avait pas encore nommé. Il pensait le garder que quelques jours et ce ne fût pas le cas, alors, il n'avait pas encore trouvé le temps ni la patience de lui trouver un prénom digne de soi. Le chien n'était alors que "le chien", bête et simple. Le brunet enfila un short de sport, un débardeur simple et une paire de basket, mit sa montre à son poignet et fila avec sa bête jusqu'au domicile de la jolie brune qui devait certainement penser qu'il ne viendrait plus à cette allure. A proximité immédiate de son domicile, il frappa à la porte, elle ne vint pas lui ouvrir de suite.
Bon ok, tu peux me blâmer pour être en retard, mais j'ai un bon motif cette fois. Et ce motif se trouvait assis juste à côté de lui, à le regarder, la tête penchée sur le côté.
T'as deux secondes pour m'ouvrir ou je défonce cette porte Sasha. Tu sais que j'en suis capable. En soit, il le ferait pas, il était juste trop impatient de voir les jolis traits de la femme avec laquelle il passerait sa matinée et peut-être même sa journée si elle l'acceptait, avec ou sans animal.