J'aimais Miami. Peut-être que n'importe quelle ville qui m'aurait accepté en conservatoire aurait reçu tout autant d'amour, je ne saurais le dire. En tout cas, Miami me plaisait. Les gens étaient plus ou moins tous sympas, moi qui suis tant sociable, c'était ce qu'il me fallait. Je suis quelqu'un de très spontanée, directe, imprévisible. Je me balade dans la ville après avoir visiter le conservatoire pour prendre connaissance des lieux. Les rues étaient animées, il y avait un tas de commerce en tous genre, les gens étaient impliqués dans la ville. C'est très plaisant à voir, à vivre surtout. Je savais où je pourrais aller chercher mon pain - très française que je suis - malgré que j'anticipe le goût sûrement différent de Paris. Il faudrait que je me fasse au pays et à sa culture - Starbucks, les donuts, les hot dog, les cafés à tout heure, voilà ce qui m'attendait.
Je me baladais donc partout. Cela devait faire une bonne heure que je marchais, le sourire au visage, tranquillement, observant tout, prenant parfois des photos avec mon téléphone - j'avais oublié mon appareil à l'appartement. Je prenais des petits spots pour ne pas les oublier, des adresses qui me plaisaient, ou juste quelque chose de joli. je m'arrêtais toutes les trente secondes, heureusement que personne ne m'accompagnait ou ça le rendrait fou. Puis, je tombais sur un petit joueur de musique de rue. Je m'arrêtais, près d'un fastfood, lieu de passage. Il jouait quelque chose d'assez rythmé, sympa, avec de l'électronique connecté à sa guitare. Je le regardais deux trois minutes avant de décider sur un coup de tête de le rejoindre pour danser à côté. Je ne réfléchissais pas, je le faisais c'est tout. ça attirait peut-être plus de monde et lui amènerait plus de pièces. Les artistes de rues ont besoin d'argent, je ne le savais que trop bien. Alors je me lançais, à ses côtés, au rythme de la musique, exécutant tantôt des pas de danses basiques et parfois j'ajoutais des pas de ballerines. C'était sympa et l'artiste semblait s'en donner à coeur joie. Le monde se fit un peu autour de nous.
Difficile de ne pas remarquer Rose. Arlo passait par là pour attraper un sandwich à manger sur sa route vers le casino pour faire de la paperasse quand il remarqua une demoiselle danser. Beaucoup d’artiste se donnaient régulièrement en spectacle dans Miami. Ce qui faisait en sorte que les gens de la ville ne les remarquaient plus autant que les touristes. Rose était l'exception pour Arlo ce jour-là. La musique sur laquelle elle dansait devenait presqu’en arrière plan pour le rouquin. Captivé par ses mouvements, il ne connaissait rien à la danse, encore moins la danse classique, mais il pouvait voir qu’elle était professionnelle. Se donner en spectacle lui semblait trop naturel. Les longues lignes dans ses mouvements et la fluidité dans chacun de ceux-ci impressionne beaucoup de gens. Il n’est pas le seul à s’être arrêter pour l’observer faire de la danse un art si captivant. Elle l’intriguait et il savait que s’il n’attendait pas d’être en capacité de discuter, sa danse hantera ses pensées pour le reste de la journée. Naturellement, il offre dans le bol mis en place un peu d’argent, ne sachant pas qu’elle accompagnait l’artiste pour la première fois. Quand le numéro et la chanson fut terminé, des applaudissements des spectateurs curieux résonnaient au coin de la rue. Doucement, la plupart des gens était retourner à leur occupation habituelle, mais pas Arlo. Wow! T’es vraiment douée! Il aurait sans doute pu mieux l’aborder, mais son talent l’avait marqué. C’est ton métier pas vrai? Sinon change de carrière sérieux! Le rouquin était toujours aussi intrigué par la jeune femme. Surtout après avoir entendu sa voix. Oh, tu n’es pas du coin à ce que je vois. Tu es ici en vacances? Peut-être trop curieux, mais il avait toujours été fan des accents. Il aimait voyager à travers des récits des gens qu’il croise et à Miami, il y a toujours des gens des quatre coins du monde. Je m’appelle Arlo et toi? Remarquant qu’il l’avait maladroitement abbordé, il reprenait par les présentations. Se demandant bien qu’elle prénom a la danseuse qui rendait cette journée bien banale plus intéressante.
C'était vraiment bon de danser comme ça, dans l'inconnu, avec un inconnu et devant des inconnus. Je laissais l'improvisation envahir mon corps entier dans une danse clairement de mon style classique, en essayant de mêler tout ça à d'autres gestes un peu plus moderne. Plus de monde s'arrêtait autour de nous suite à mon intervention et donnaient des pièces pour le jeune homme, j'étais ravie. Je continuais quelques minutes, ameutant du monde et je vivais le moment à fond. C'est comme ça que je suis, moi, Rose. J'aime l'aventure, l'imprévu. Je me balade dans ma nouvelle ville et je décide de m'arrêter danser un moment pour aider quelqu'un qui donne son art en rue.
Une fois la musique terminée, tout le monde applaudit et je me tourne vers l'artiste pour le féliciter. Il me remercie mille fois alors que je lui laissais tout le buttin, bien évidemment. Quelques poignées de main et il décollait avec le reste des gens qui reprenaient leurs vies normales. C'était un court mais intense moment que je venais de partager et j'adorais ça. C'était une des raisons qui faisait que j'adorais ce métier. On rencontre du monde, et pas toujours de manière attendue. Un jeune homme s'avance alors vers moi et me félicite. Je lève la tête, redressant une mèche de cheveux derrière mon oreille et avec un grand sourire. En levant les yeux, je remarquais un homme très beau, très séduisant auquel je ne m'étais pas préparé. Oh, merci c'est très gentil lâchais-je alors avec mon plus beau et sincère sourire. Le jeune homme m'observait aussi, je continuais de sourire et sa réflexion sur mon métier me fit rire. Il était drôle, en plus de ça. oui oui, ne t'en fais pas, j'ai compris il y a longtemps que c'était ma vocation. je suis danseuse ballet dans la compagnie du conservatoire. lui apprenais-je alors de mon accent français bien apparent. Comme quoi, les gens de Miami aussi viennent vers nous. je suis française, oui. Je suis installée ici depuis quelques jours, à vrai dire. j'ai décidé de changer complètement de vie. lui fis-je en levant les épaules. Oui, j'suis comme ça moi, jréfléchis pas trop. J'ai envie, je fais tout simplement. Puis, pour mon plus grand plaisir, j'eue droit à un nom sur ce beau visage masculin. Arlo. Je suis Rose, enchanté. lui répondis-je alors tout naturellement. On marche? Je visitais la vile avant de décider de m'arrêter avec ce monsieur qui jouait. ça ne t'ennuie pas? lui demandais-je alors en montrant la direction dans laquelle j'allais de base pour me perdre dans les rues de Miami, bien que nous étions dans le centre maintenant. et toi? tu as toujours vécu ici? Ne me dis pas que tu vends des sandwich, parce que si c'est ça, avec le physique que tu as, change de métier aussi de suite! lui fis-je alors en commentant le sandwich dans sa main, pour déconner. Il avait l'air d'être sportif - alors peut-être pas profesionnellement, mais je le voyais mal faire un métier "bateau", "passe partout". J'espérais ne pas me tromper car sinon j'avais bien mis les pieds dans le plat. Trop tard, tu l'as dis maintenant. Je priais, du coup. Je gardais mon sourire car cet homme était vraiment charmant et que j'appréciais de faire sa connaissance.
C’était beau de croiser des gens qui vivaient de leur passion. Combien de rêveurs vivent dans les rues de Miami, mais qui avec le temps ont choisi une carrière plus sécuritaire? Trop. Sans doute trop. Arlo en faisait un peu partie même. Il boxait certes, mais il avait choisi le côté facile. Percer dans ce sport c’est beaucoup d'entraînement, mais aussi de la chance. Comme les métiers d’art. S’il n’avait pas eu besoin de faire de l’argent vite pour se sortir du système, il aurait peut-être tenté d’être un sportif professionnel. La vie avait fait en sorte qu’il combattait derrière des portes fermées. Oh conservatoire?! Wow! Arlo avait jamais vu un spectacle de ballet, mais maintenant qu’elle serait sur scène, il se disait qu’il devrait donner sa chance à la danse classique Quelques jours? Ça va avec le décalage horaire? C'est tout un défi que tu t’es lancé, c’est top! Elle lui rappelait alors une version un peu plus jeune que lui qui débarquait à Miami pour voir où la ville le mènerait aux côtés son acolyte Léo et sa copine qui sans changer de pays avait changé d’univers pour explorer le monde. Il aimait ce genre de personne. Celles qui mordent dans la vie sans hésiter. Sibbie l’adorait et le rouquin le savait juste après quelques minutes de conversation. Tu prévois découvrir la ville en dansant comme ça partout? Il ne voudrait pas manquer ses autres numéros, Rose avait quelque chose de rafraîchissant qui manquait étrangement aux artistes dans les rues de la ville déjà bondée de talent. Marché je suis capable, je te promets pas des pas de danses aussi réussi au prochain musicien qu’on croise. Arlo se débrouille, mais disons qu’il attirait pas autant d’argent par les passant s’il s’y donnait lui aussi. Entamant ainsi sa balade avec cette nouvelle venue, le sourire aux lèvres. Tu as toujours vécu en France? Arlo avait principalement vu les États-Unis et il était bien curieux d’entendre parler du reste du monde. Et voilà que son sourire se transformait en rire. Elle le complimente à travers une plaisanterie similaire à celle qu’il lui avait lancée en l’abordant. J’bosse avec mon meilleur pote, on a ouvert un casino l’an dernier. Il d’aborde pas à la première rencontre ses combats habituellement, mais elle semblait être du genre à ne pas avoir froid aux yeux. Mais j’fais beaucoup de combats de boxe aussi, pour manger tous ces sandwichs! Arlo comptait pas ses calories, mais c’était plus facilement abordé ainsi que parler de crime. T’as faim? On partage? Le sandwich étant coupé en deux c’était facile de lui laisser une moitié. T’as déjà un appartement? Tu t’es bien installé? Il était déjà prêt à offrir son aide pour trouver un logement ou bien déplacer des gros meubles. Trop généreux peut-être? Mais le courant passait, il voulait la revoir.
Miami était une ville vraiment pleine de surprises. J'avais décidé de m'arrêter danser avec ce musicien de rue afin de lui faire plus de public et d'argent. Moi, je ne dansais que par plaisir. Bon, si je pouvais glisser un ou deux mots sur le conservatoire entre deux, why not, on aurait plus de public en spectacle. J'adore faire ce qu'il me passe par la tête, je suis comme ça. je ne réfléchis pas et je fonce. je n'ai pas peur de grand chose, d'où mon déménagement à Miami. J'aime découvrir, j'aime apprendre, j'aime rencontrer de nouvelles personnes. Je n'ai pas peur d'aller vers les gens, je me laisse côtoyer... Faut dire pour être quelqu'un qui se présente sur scène, il valait mieux pas avoir peur des gens.
Je tombais sur ce très beau jeune homme qui vint vers moi pour me féliciter et me faire plus amples compliments sur la récente performance. je ne suis pas quelqu'un de narcissique, attention, mais je prends tous les compliments qu'on peut me faire. Faut dire, je me suis battu pour être danseuse et... c'était un très bel homme. Je souris et je répondais avec plaisir à ses questions, lui rendant d'autres, l'écoutant avec attention. Il avait l'air d'apprécier mon accent français, ce n'était pas évident pour tout le monde. oh ça va, je suis pas du genre à me laisser abattre! je la voulais, cette vie. fis-je alors. Je voulais surtout fuir l'autre. Enfin bref. J'étais très bien ici, ceci étant dit. La vie était bien différente et les gens aussi.
Il me posait des questions sur mes envies de danse, ce qui me fit beaucoup rire. Il était drôle, j'aimais ça. Nooon si je marche avec toi promis je ne danserais pas. Je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise, je vais profiter de cette belle rencontre. fis-je alors en marchant à présent à ses côtés dans cette jolie ville. Je regardais partout autour de moi, ne manquant pas de poser les yeux sur le beau roux à mes côtés. OK, j'le mate, et alors? Il est canon et regarder n'a jamais fais de mal à personne. Il était clairement beau, drôle, un sourire à craquer et puis... carrément musclé. N'importe quelle filles penseraient comme ça, de toute façon. Il ne devait pas du tout passer inaperçu, s'il n'était pas déjà bien en couple d'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas.
Il me posait des questions sur ma vie, il s'intéressait et ça me faisait plaisir. Oui. J'suis née dans l'ouest de la France, j'ai déménagé pour la danse à Paris et hop, j'ai pris un avion jusqu'ici et me voilààà fis-je en faisant un petit tour sur moi même en riant légèrement. c'est un rêve européen, de vivre aux états-unis. je suis sûre que toi aussi tu as beaucoup voyagé ou tu aimes ça en tout cas essayais-je de deviner. Dans ces cas-là, je priais pour ne pas me tromper, j'aurais l'air bien bête sinon ! Il me parlait de ce qu'il faisait dans la vie. Je souriais, satisfaite de ce que j'entendais. Un projet mené à bien avec son pote et de la boxe à côté, what else? J'étais sûre qu'il faisait pas de sandwichs, j'avais raison ! ooooh c'est génial ! Faudrait que je vienne voir un combat un jour, c'est un peu comme de la danse au final! fis-je alors, tout sourire. puis venir jouer aussi! les casinos c'est populaire en France aussi. J'suis allée deux fois je crois. Tu peux les manger tous ces sandwichs, ils te vont bien! fis-je en réfléchissant puis je lui lançais un clin d'oeil avant de rire. C'était fou comme c'était naturel de parler avec Arlo. J'étais très confortable à ses côtés. Il me proposait de partager son sandwich. Je souris, je sentais que c'était quand même un geste. je veux bien un petit bout fis-je en faisant "petit" avec deux doigts. Je prenais ce qu'il m'offrait. Merci fis-je en français avant de croquer vivement dedans. Il s'intéressait à mon appartement. Je levais les épaules. pour l'instant j'ai le minimum nécessaire. Faut dire, je visite tellement que je ne fais que dormir à l'appartement! me faudra plus de meubles, d'étagères et de déco rapidement, c'est sûr! L'important, c'est que mon lapin se sente bien. lui répondis-je alors en lui apprenant que j'avais un animal de compagnie, un lapin, Bunny. tu vis avec ton meilleur ami, du coup? oui bon, sombre manière de savoir s'il vivait avec quelqu'un et s'il était en couple, surtout. Chacun sa manière subtile de le faire, hmm... Je tournais la tête sur quelque chose qui attirait mon attention.. attends c'est un distributeur de... de gâteaux? fis-je en regardant un espèce d'ATM tout rose mais pour pâtisserie. non mais les américains sont trop forts! On fait une photo devant? Ah oui, désolé, j'adore prendre des photos... fis-je alors en faisant une petite mine cachée face à mon réflexe de proposer une photo.
Ce que Arlo aimait le plus à Miami, c’était ça. Il était parti chercher un morceau et le voilà en train de découvrir une nouvelle personne. On n'est jamais vraiment seul dans une métropole comme celle-ci. Et si on est ouvert aux nouvelles rencontres, on en ressort rarement déçu aussi. Se baladant alors avec une européenne dans les rues populaires du coin. Oh, je serais pas malaisé, tu aurais surtout honte! Arlo n’avait pas peur du ridicule et même s’il avait le sens du rythme, il n’arrivait pas à la cheville d’une ballerine professionnelle de ce côté là. Elle était pleine d’énergie et de bonne humeur. Quelque chose qui avait toujours attiré le rouquin qui souriait à côté d’elle alors qu’elle tournoyait en se baladant. Pas du tout en fait, j’ai vu pas mal de mon pays, j’ai grandi un peu dans mes valises jusqu’à ce que j’arrive ici. Miami, c’est vite devenu ma maison. Un jour je voudrais bien voir le monde par contre! Arlo n’était pas fermé à l’idée de voyager. Il était bien ici et surtout bien occupé. Quitter le casino pour s’amuser sera une option quand les gosses de son copain seront plus vieux. Là, il voulait lui rendre la vie plus simple et être dispo le plus possible. Elle voulait le voir en action. Le boxeur fut agréablement surpris. Généralement, les filles autour de lui ont trop froid aux yeux. Voir le sang sur son visage et les coups se donner les angoissait trop pour qu’elles apprécient sa passion comme il le fait. On est un peu moins souple que des danseurs, mais c’est un spectacle c’est vrai. C’était un sport et jamais il ne savait qui était le vainqueur avant la fin, mais pour les fanatiques c’est mieux comme une performance de danse ouais. Je te ferai découvrir le casino avec plaisir! Elle était même enthousiasmé le jeu quelque chose qu’Ellie savait dans son quotidien, mais auquel elle n’avait jamais porté intérêt. Elle est bien différente d’Arlo, il ne lui reprochait pas de ne pas venir jouer, le gamble c’est pas pour tout le monde. Tu as un lapin? Il est français lui aussi ou c’est ton nouveau colocataire? Arlo aimait bien les animaux. Il n'était pas assez présent chez lui pour en avoir, mais il volait le chien de Léo régulièrement pour l’amener jogger. Si tu as besoin d’aide avec des meubles ou quoi que ce soit, je suis ton homme! Il se répétait, mais de leur conversation, il entendait qu’elle n’avait pas encore beaucoup de contact à Miami. Faut s’entraider et il était assez en forme pour l’aider à bouger des meubles et de la déco. Nop, habituellement je vis avec ma cousine. Elle est partie pour le boulot pour une durée indéterminée. C’est vide sans elle. Arlo n’est pas un âme solitaire, alors avoir ce grand logement pour lui seul l’ennuie. Peut-être ira-t-il chercher le berger allemand de Jade juste pour que ce soit moins vide. J’ai longtemps cohabité avec mon meilleur ami, mais il est papa maintenant. Il allait mentionner Ellie quand Rose stoppa leur route sur le distributeur de gâteau. Arlo riait puisqu’il avait eu une réaction similaire quand ça avait été installé. Oh bah ouais, mais il nous faut un gâteau pour que ce soit plus amusant. Sortant sa carte pour acheter un cupcake. Ils pouvaient choisir entre quelques saveurs et Rose se chargeait de cliquer sur ce qui lui plaisait le plus. Prêt pour un selfie devant l’ATM rose bonbon, Rose tenant le petit gâteau près de son visage souriant . Et même si ce sourire était craquant, ça n’avait pas empêché Arlo de faire un mauvais coup. Alors qu’elle tenait son portable de l’autre main. Il poussa sur le dessert juste assez pour lui mettre du glaçage sur le visage. Il sentait qu’il fallait fuir maintenant s’il voulait éviter la vengeance. Comme un gamin, il pris ses jambes à son cou pour partir à la course dans les rues de Miami. Une partie de lui savait qu’elle suivrait.
J'en avais fais des rencontres depuis que j'avais emménagé ici. Que des bonnes, je ne peux pas dire le contraire. Les gens ici étaient de bons vivants. ça me changeait des péteux de Paris. Je retrouvais un peu de chaleur humaine, ici. Moi qui est très sociable et qui adore découvrir, c'était le bonheur. Je me sentais vraiment à ma place, mis à part mon accent pourri et mon manque parfois de lexique.
Là, j'étais tombé sur Arlo, une jeune homme très plaisant à regarder avec une énergie que j'admirais. Il était venu vers moi après un mini spectacle improvisé pour aider un jeune musicien et m'avait féliciter. On avait d'abord ris puis il s'était mis à m'accompagner pour marcher en ville, on partageait son sandwich. moi, honte? Je n'ai honte de rien, sache-le. Je n'ai pas tellement de limites en fait. fis-je en faisant une mimique du visage. je suis très expressive, c'est mon côté français. On continuait notre petite route en parlant l'un de l'autre, apprenant à se connaître. Je sentais un lien très vite avec Arlo, sans trop comprendre pourquoi. Je ne me pose jamais de questions, moi. Il me racontait qu'il avait vu pas mal du pays mais qu'il avait trouvé une maison ici. Je souris. Il voyait les choses comme moi. bah écoute, c'est pour voir le monde que je suis venue ici mais vraiment je me sens bien. Enfin ça fait que quelques jours mais déjà j'ai un très bon sentiment. Je veux vagabonder dans tous les pays, à quoi rime la vie, sinon? fis-je alors en souriant, finissant le sandwich qu'il m'avait coupé. Il me parlait de la boxe. Je le voyais tellement bien là dedans. Il devait être sexy à se battre, d'ailleurs. Bon, c'était dangereux mais il avait l'air d'avoir la tête sur les épaules et de savoir ce qu'il faisait, donc je ne m'alertais pas sur ses agissements. Puis, il fait ce qu'il veut, non? Les sports de combat ça m'a toujours fasciné. Je me revois à regarder les sports de combats aux JO quand j'étais petite... ma mère éteignait la TV. Moi je trouve ça vraiment beau. Le sport de manière générale, c'est un spectacle aussi, oui. lui expliquais-je alors. Certes la danse c'est souple, beau, fluide. Mais que ce soit au tennis, en judo ou en kawak, je trouve que le corps exécute une espèce de danse de toute manière et ça m'intéresse. Je suis très sportive, de toute manière. Il me disait qu'il me ferait découvrir le casino avec plaisir. Je le regardais avec émerveillement. oh oui? ça serait tellement bien! Une soirée casino, ça fait longtemps! Tu vas devoir me donner une date cher Arlo, je suis pas du genre patiente. fis-je alors, d'un air malicieux avant de rire. Puis on parlait de nos vies respectives. Je disais avoir pour l'instant un appartement assez modestement décoré, vu que je passe la plupart du temps dehors en ce moment pour apprendre la ville. Il me disait qu'il m'aiderait avec plaisir. Non mais va falloir que tu me donnes un défaut là, parce que t'es l'ange gardien,là! lui dis-je alors en souriant. mon lapin est français ! Il était dans sa petite cage de voyage dans l'avion. Je lui parle en français, du coup. Mais bon, je sais pas s'il comprendrais même en chinois! fis-je alors en riant. on est souvent gaga de nos animaux sans savoir s'ils nous comprennent vraiment. Je tentais une question sur son habitat pour savoir surtout s'il avait quelqu'un dans sa vie. Mais bon, vu le personnage, c'était presque sûr. Je n'avais aucune chance, un mec comme ça devait être pris en 2heures une fois célibataire. Il me parlait de sa cousine. Non mais il est famille en plus, je meurs? elle est partie? tu as l'air de l'aimer beaucoup. fis-je en souriant. C'était une très bonne chose. Un mec qui tient à sa famille. Sérieux encore une qualité et je le demande en mariage now. Il me parlait quand même de son meilleur ami, me mentionnant qu'il était papa maintenant, que donc il habitait je suppose avec sa famille. oh trop adorable. j'aimerais bien avoir des amis parents, m'occuper des petits bouts comme une tata gâteau fis-je en faisant mine de pincer les joues dans le vide avant de rire légèrement. J'adorais les enfants. Je baissais un peu mon sourire en pensant à quelque chose que je n'aurais pas dû. Heureusement, le distributeur ATM arrivait à ce moment-là.
Je lui proposais un gâteau. on en prenait un et j'étais partie pour un selfie. Au même moment, il me fit la blague de me le mettre en pleine face et de partir en courant, faisant une photo mémorable. J'avais du glaçage plein le nez. ARLO REVIENS ICI criais-je en courant derrière lui, mon téléphone et le gâteau à la main. Les passants nous regardaient en souriant, amusés. Je criais avec mon accent ridicule. Je ne réfléchissais même pas, aucune honte, je l'ai dis. Je l'interceptais vers l'entrée du parc, devant la fontaine. J'avais mangé la moitié du gâteau sur la route et je lui montais sur le dos pour lui faire manger le reste. Je riais bien. Je pleurais même de rire. Dans le mouvement, je nous faisais tomber directement les fesses dans la fontaine. aaah lâchais-je en faisant attention de rester accrochée à lui sans lui faire mal. Je me relevais vite pour lui lancer de l'eau au visage. Au moins je serais rincée.
Un musicien se baladait pas loin. monsieur, vous pouvez me jouer quelque chose? lui lançais-je du milieu de la fontaine. Quand il s'exécuta, je le remerciais et je tendais la main à Arlo pour l'inviter à la danse. Tant qu'à faire de tester les limites... J'attrapais sa main et je me mettais à le guider comme je pouvais. Par chance, il se laissait faire, jouant le jeu, même s'il en effet il n'était pas très doué - mais ça c'était manque d'entraînement j'étais sûre, il avait quand même le sens du rythme. Le rythme.. Hmm Rose concentres-toi. Il est beau hein, il est drôle en plus et il te suit dans tes conneries. STOP. On finit par faire n'importe quoi dans l'eau et je ris à gorge déployée. J'aimais me retrouver parfois contre son corps, qu'il me porte à faire n'importe quoi de moi parce que je me laissais porter, je le suivais dans n'importe quoi qu'il voulait faire. les gens nous regardaient en riant avec nous. C'était un très bon moment. Je sentais ses muscles à travers son haut et je peux pas dire que c'était déplaisant. Mais il faudrait vite remettre ses idées en place car cette danse n'allait pas durer une éternité et je ne pouvais pas faire la nana conquise. monsieur Arlo mesdames et messieurs fis-je alors moitié français en montrant mon nouvel ami des bras en riant, passant ma main dans ma chevelure mouillée à présent. Nous sortions de l'eau doucement, il m'aidait à en sortir. Je levais les bras pour me montrer. On fait comment, maintenant? fis-je alors en riant vivement.
Cette rencontre était totalement hasardeuse. Une amitié se créait bien rapidement. Vite, c’était naturel comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. Une confiance se tissait alors qu’ils échangeaient des bouts de leur histoire. Je travaille là-bas hein, c’est quand tu veux, tu risques de m’y trouver quand tu passeras. Un rendez-vous s'était posé sans être officiel. Ils allaient se revoir et Arlo en était bien heureux. Elle le faisait rire en lui demandant ses défauts. Il repensa à sa conversation avec le frère de sa copine. Est-ce que c’était un défaut de jouer dans l'illégalité? En tout cas, ça se mettait entre lui et celle en qui il tenait énorméement. J’suis loin d’être parfait hein... Faisant mine de réfléchir longtemps avant de rire et de lui donner des exemples. Aimer un peu trop de danger, ça compte? En tout cas, ça me met véritablement dans la merde présentement. Il restait vague puisqu’il ne savait pas trop ce que ça voulait dire lui-même. Il n’avait pas revu Ellie depuis sa conversation avec son grand-frère. Je laisse des cheveux roux dans le fond de la douche, ma cousine me le reproche souvent, j’suis voleur de nourriture quand ça à l’air trop bon je dois goûter! Je pus des pieds, les souliers de sports, j’finis toujours par vouloir les brûler! Il essayait de faire une liste plutôt humoristique. Un gros défaut d’Arlo a longtemps été son incapacité à prendre ses relations avec les femmes. Il tentait présentement le coup avec Ellie et voilà qu’il sentait qu’il allait en souffrir bientôt. J’ai brisé bien des cœurs… J’travaille là-dessus, mais j’ai pas toujours été doué en amour. Il voulait pas avoir l’air player ou quoi que ce soit, mais ce défaut, ses exs lui reprochaient et le criait surement à Rose qui lui en cherchait si difficilement un. La façon dont elle parlait de son lapin français le fit sourire. Il les imaginait et trouvait bien adorable l’idée d’un coloc lapin français qui comprend le chinois. J’aurais bien un chien, mais là, si tu me dis que je devrais peut-être apprendre une autre langue, j’suis fichu! Il plaisantait et s’imaginait parler son espagnol rouillée du lycée à un petit chiwawa. Elle est policière, elle avait une mission quelque part. J’ai pas eu plus de détail, ça me fait vachement chier. J’espère qu’elle est en sécurité. Pas de détails c’est jamais bon signe et sans nouvelle, il comptait les jours jusqu’à son potentiel retour et surtout, il n’allait pas au lit une nuit sans se demander si elle allait bien. Et oui, je l’aime énormément, elle est ma seule famille je dirais. Je ferais tout pour elle. Il était sincère, cette blondasse ne se débarrasserait pas de lui bien facilement même si elle le voulait. Et vite, leurs coeurs de gamins avaient pris le dessus. Il lui avait mis du gâteau dans le visage et ils étaient maintenant dans la fontaine du parc dans lequel Arlo s’était enfui. Il ne s’était pas attendu à la suite. Un musicien avait été interpellé et sans vraiment s’en apercevoir, il avait commencé à suivre les mouvements de danse dans laquelle elle l’avait invité. J’croyais qu’on allait pas danser? Il le faisait quand même puisque clairement, ça ne lui déplaisait pas. Enfin, il aimait même un peu trop. Il devait se parler intérieurement. Le vieux Arlo ne pouvait pas prendre le dessus. Avant ce moment dans la fontaine, même si le courant était passé, tout avait été assez platonique. Peut-être que des idées lui montaient à la tête parce qu’il n’avait pas passé le cap de l’intimité avec Ellie… mais ce n’était pas une excuse et pas une raison valable de la trahir même quand ça allait mal entre eux. Hors de l’eau, on les avait applaudi et elle l’avait présenté à la mini foule qui avait aimé le spectacle. La chimie se voyait clairement même dans les yeux de d’autres. Sauf qu’il fallait revenir sur terre. Les gens s’étaient vite dispersés et Rose rayonnante et bien attirante dans ses vêtements mouillés lui demanda qu’est-ce qu’ils allaient faire. Y’a des vestiaires dans le sous-sol du casino, j’y laisse toujours des vêtements propres, on est tout près, allez viens! Il aurait dû parler là d’Ellie. Avant de l'inviter dans cette partie que sa copine n’avait toujours pas vu, mais le rouquin clairement pas parfait avait hésité. C’était arrivé là-bas, passant par la porte arrière qu’il lâcha le morceau. Ils n’avaient rien fait de mal, Rose ne pouvait pas lui en vouloir, pas vrai? Soupirant largement avant de s’ouvrir. Rose, je dois t’avouer un truc. J’ai une copine. Tu vois, dans le passé, j’aurais pas hésité une seconde. J’suis pas cinglé, je sais que toi aussi tu sens l’énergie entre nous. Être en couple nous rend pas insensible de tous les autres, pas vrai? Il s'enfonçait, il le sentait. Bref, j’ai voulu la mentionné plus tôt, puis y’a le ATM, j’ai pas résisté à mettre du gâteau dans le visage et nous voilà... Il ne voulait pas blessé Ellie et en étant honnête ici, il cherchait à devenir meilleur que dans ses anciennes relation. Elle savait maintenant ce qu’il pensait d’elle, mais c’était d’une évidence. La danseuse avait tout de son côté pour faire rêver. Tu peux toujours utiliser les douches ici, mes vêtements et ne jamais me les remettre si t’es furieuse. Souriant angéliquement, il espérait avoir gérer la situation du mieux qu’il le pouvait. Oh et parle pas trop de ce sous-sol… J’fais des combats illégaux ici. Il se confiait, alors il lui faisait déjà plus confiance qu’à bien des gens. Quelque chose dans son regard lui faisait bien voir qu’ils pouvaient malgré tout être en très bon terme.
On apprenait à se connaître, tous les deux. C'était fort agréable, faut l'avouer. En même temps, Arlo était fort agréable à regarder. Il avait un charme de fou, un corps de fou, une voix de fou puis il était drôle. Je mettais ma main à couper que ce n'était pas un coeur à prendre. Mais de nature hyper sociable, je me laissais aller avec Arlo. Je n'étais pas du genre à me donner des limites et c'était sûrement là le problème. je lui demandais alors ses défauts, n'en voyant pas en surface. Ce qu'il me dit me fit d'abord sourire à propos d'aimer le danger puis le reste me fit vraiment rire. on a tous tendance à aimer se foutre en danger. en t out cas je suis pareille. je débarque dans une ville américaine avec un accent français largement audible sans personne que je connaisse avec mon lapin. fis-je alors en riant. je plains ta cousine, tu pues et tu laisses ta tignasse dans le siphon, aie aie aie. lui fis-je alors en riant encore de ce qu'il venait de me dire. Je ne m'attendais pas du tout à des révélations pareilles et j'en riais beaucoup, j'adorais son franc parler, il n'avait pas peur de grand chose et partageant cette facette ça m'amusait beaucoup. Puis il ajouta un détail sur l'amour. Ce qui me fit douter sur son état actuel de relation. Ou alors actuellement ça ne va pas. Oh. Moi j'suis dans la team friendzonée, chacun sa merde en amour, hm! fis-je alors avec humour aussi pour le taquiner et donner quelque chose que moi aussi. ça ne me faisait pas tellement rire, en réalité, j'en avais beaucoup souffert mais bon avec lui je préférais en rire. Il ajoutait tenir beaucoup à sa cousine, c'était adorable. Elle était en mission et il craignait pour elle, je comprenais. elle a beaucoup de chance de t'avoir comme famille lui fis-je alors en souriant. Après tout, la famille, on finit par la choisir d'année en année, non? Je n'en avais pas tellement, du coup.
On passait pas mal de temps à faire des bêtises, on finissait dans la fontaine à danser et il me fit une réflexion qui me fit rire. On était là, à se faire applaudir, mouillés comme jamais. Je me tournais vers lui pour savoir ce qu'on faisait, maintenant. Il me proposait d'aller direction dans le sous-sol du casino où il y avait des douches et ce n'était pas loin. je le suivais sans réfléchir. Encore une fois, je lui fais une confiance aveugle dorénavant et je ne réfléchissais même pas. Il ouvrait la porte puis il se tournait vers moi. Oh. Il n'avait plus le même regard, tout à coup. Je perdais le mien, du coup, inquiète. je ne savais pas ce qu'il allait me dire. Allait-il me séquestrer? Mais non, pas du tout. Il m'avouait le pire. Enfin, quelque chose à laquelle je m'attendais mais, il le disait. Ses mots étaient là, je ne pouvais plus douter. Il me disait avoir une copine et que dans le passé, il n'aurait pas hésité une seconde. qu'est-ce que ça voulait dire, ça? Il me disait qu'il sentait une tension entre nous et qu'il était sûr que moi aussi. Il ajoutait je suppose pour se rassurer aussi qu'être en couple n'empêchait pas de voir les autres. Puis il me disait qu'il ne l'avait pas dit plus tôt car les événements s'étaient enchaînés et qu'on était maintenant mouillés dans le sous-sol de son casino. Ok. J'avoue, on avait peut-être atteint une limite. Ou pas? Je savais pas. J'avais un peu peur d'avoir fais une connerie. J'ai des principes énormes concernant l'infidélité et je ne voulais pas avoir franchi une ligne. pourtant, je ne pensais pas. De vrais amis auraient agis comme ça en couple ou pas, non? J'avais du mal à me poser la question car oui, je n'étais en effet pas insensible à Arlo et nous venions de nous rencontrer... pourtant la magie était là. Je fis une moue, sans trop savoir quoi répondre pour le moment j'avalais fortement dans la gorge. Il continuait en me disant qu'évidemment je pouvais toujours me doucher et faire ce que je voulais des vêtements qu'il me prêtait. Je les prenais, d'ailleurs, dans les bras ces derniers. J'avais l'impression que pour lui, c'était acté. J'avais encore du mal à faire du clair dans mon esprit malgré que je m'y attendais, mais les mots ne faisaient pas encore sens. Il ajoutait alors de ne pas parler de cet endroit. Je le regardais intensément, histoire de montrer que ce que j'allais dire était très sérieux. Jamais. J'aurai aimé te voir combattre ici. Je trouve ça cool. Et ça restera un secret avec moi. lui fis-je avant d'échanger un long regard avant de me retourner vers l'endroit où les douches étaient.
Sous la douche, les mots se bousculaient encore. j'essayais d'user de l'eau chaude pour faire sens à tout ça, trouver les mots quand je sortirais. Je me rhabillais après ça avec ses vêtements. J'étais entouré de son odeur et déjà ça faisait mal même si je n'avais pas pu vraiment y goûter. Je respirais fortement avant de sortir lui faire de nouveau face. Je me mordais la lèvre inférieure avant de prendre la parole. qu'est-ce que tu entends par "je n'aurais pas hésité une seule seconde"...? c'était ma plus grande question. j'aurais été quoi? un coup d'un soir? si c'était ça, ça me décevrait. Beaucoup d'hommes me voyaient comme ça et j'm'en foutais mais là, ça me ferait de la peine. sache que je respecte énormément les relations de couple. je refuse de franchir des limites qui te mettraient dans l'embarras. Je ne pense pas qu'on en ait franchis, on passait juste un bon moment. fis-je alors en levant les épaules. J'étais bien moins joyeuse que plus tôt, je n'aimais pas ça. je n'aimais pas être dans cet état là. et oui, j'ai senti ce qu'il y avait entre nous. pour tout te dire je me suis immédiatement dit : ce mec là il est pris c'est sûr. mais j'suis hyper sociable alors j'me suis laissée aller dans le moment. pourtant ça fait quand même quelque chose quand on l'apprends vraiment. tu as été honnête avec moi et je t'en remercie, je ne t'en veux pas du tout. ajoutais-je encore. je comprends mieux les problèmes avec le danger, avec les histoires de couple... je suppose que c'est lié à ici. j'espère vraiment que ça ira mieux, même si je la jalouse un peu. elle a vraiment de la chance de t'avoir. je le sais du peu que je te connais. lui ajoutais-je alors sans avoir froid aux yeux de dire de telles choses. Je levais encore les épaules. J'aimerai ne pas en rester là avec toi... même si je pense que c'est compliqué à cause de ce qu'on a ressenti tous les deux. je pense qu'on pourrait vraiment s'apporter beaucoup de choses... alors tu as mon numéro, j'ai le tien, mais je ne t'embêterai pas si toi ça te mets mal à l'aise par rapport à elle. je respecte vraiment, ça, même si ça me ferait trop de peine de ne pas te voir ici combattre ou encore partager des rires avec toi. finis-je alors en souriant enfin, ça faisait du bien. Je le regardais dans les yeux. tu préfères que je m'en aille pour aujourd'hui? lui demandais-je alors, habillée de ses vêtements, dans le sous-sol de son casino. Je le ferais sans soucis, c'était juste que c'était étrange maintenant tant qu'on ne se dirait pas les choses clairement. Mais quoiqu'il en était, je ne lui en voulais pas le moins du monde.
C’était peut-être leur côté aventurier qui la rendait si familière. Elle était quasiment une inconnue, mais c’était facile à oublier. Chaque seconde qui passait, il avait l’impression de retrouver une amie de longue date. Alors, tu serais partante de suivre un américain que tu connais à peine pour aller… je ne sais pas… Surfer un de ses quatres? La mer en arrière plan lui avait donné cette idée. Avant de le faire rire au éclats. Oh, elle est chanceuse quand même je cuisine! Qu’il précisa alors qu’elle plaignait Sibbie. Il était loin d’être un chef extra, mais elle travaillait beaucoup et il tentait de l’aider en faisant des petits plats quand le temps le permettait. Puis elle parla de friendzone qui lui rappela Paisley. J’ai longtemps été là avec une nana, c’est chiant! Courage! Il pensait qu’elle parlait d’une personne dans le présent qui la friendzonait. Il ne croyait pas que c’était quelque chose qui lui arrivait généralement. Vu son humour, son sourire et son talent, il avait du mal à croire qu'elle ne soit pas avec quelqu’un ou avec quelqu’un dans la mire. C’est moi qui est chanceux, j’ai hâte qu’elle rentre! Encore une fois sincère, il s’inquiétait pour elle jour et nuit. Habituellement, il pouvait lui écrire, elle n’avait pas de portable pour assurer sa crédibilité dans cette mission. Il avait zéro nouvelle et ça le rendait fou. (...) Ils avaient rigolé comme des enfants avec le petit gâteau. Ils avaient passé par une fontaine avant de faire un numéro de danse improvisé qu’il reprendrait bien n’importe quand pour terminer dans le sous-sol du casino. Il culpabilise peut-être de jamais y avoir amené sa propre copine. Rien entre lui et Rose n’avait été déplacé, mais il lui faisait des aveux comme si c’était le cas. Il s’était mal exprimé et il le comprenait vite alors qu’elle lui lança une question. J’aurais tenté ma chance. Je voulais pas insinuer quelque chose comme un coup d’un soir hein. Et même si c’était le cas… Rose n'a pas l’air du genre de fille qu’on oublie et laisse partir après une fois. Juste complètement platonique comme ils sont présentement, il sentait qu’elle hanterait sa mémoire. J’ai été imbécile dans le passé, j’ai pas toujours pris mes couples sérieusement ou je ne voyais pas combien ce que je voyais banalement signifiait pour l’autre. Je ne suis pas toujours le meilleur pour lire les nanas. Et je voulais juste blesser personne. Alors, jamais mieux te dire toute suite où j’en suis. Il s’attachait déjà à sa nouvelle amie. Il voulait faire les choses bien. Tu crois pas que même si on avait franchi aucun pas, si je n’aurais pas mentionné ma copine, je t’aurais un peu jouer dans le dos ou dans le sien? Omettre quelqu’un volontairement, surtout quand le courant passe, c’est mal non? Même si on agit pas, on se doit d’être honnête. Je te l’avais dit que j’étais pourris en amour, tu vois, je suis pas parfait! Il ramenait la conversation à ses défauts de plus tôt. Il était loin de l’être et il se mettait dans une drôle de situation là, ça le prouvait bien . Je voulais pas créer de malaise, pardon j’ai raté mon coup! Il était d’accord avec elle. Ça serait triste d’en finir là et il ne voulait pas couper les bons parce que le courant passait. Le courant doit passer même en amitié. J’peux pas passé à côté d’aventure avec une jolie française et son lapin! T’as un ami à Miami maintenant, les rouquins ça ne lâchent pas si facilement! Je voulais pas dire qu’on pouvait pas être en contact, je voulais juste te dire où j’en était présentement dans ma vie puisque je ne l’ai pas dit avant. . Il doit bien avoir un paquet de carte ici, on se fait une partie de rami? Ils sont sous un casino après tout. Je ne combats pas ce soir, alors faudrait que tu reviennes. C’est triste hein! Il était sarcastique bien évidemment. Il est trop tôt pour un verre? Il lui lançait une question plutôt que de répondre à sa question. Il n’était pas pressé de retourner à ses papiers. Derrière le bar du sous-sol, il avait déjà sorti deux verres et attendait qu’elle lui dise ce qu’elle voulait. Le perdant doit laisser l'autre prendre le contrôle de son insta pendant dix minutes?
arlo &
