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(#)Sujet: is that really... really you? + tremblay's | Dim 29 Nov - 21:20
Théa & Ugo
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Il se passait pas mal de choses au même moment ces derniers temps. Dans ma vie personnelle, ma vie professionnelle. Je prenais pas mal de décisions sur ma vie privée, avec April d'abord. j'avais eu le courage de lui proposer de vivre ensemble, malgré que la proposition de base était dans mon cerveau le mariage. Ensuite, j'avais retrouvé Luna. Ma meilleure amie d'enfance, la personne avec qui j'étais inséparable au Canada. C'était notre voisine et comme de la famille, tellement elle était fourrée à la maison quand ce n'était pas moi chez elle. Il y avait, du côté professionnel, ce dossier intense avec le juge de la ville. Un trafiquant d'enfant qui nous rendait la vie bien dure et dangereuse ces temps-ci. J'avais dû demander une garde rapprochée autour de la maison et d'où April se tenait pour être sûr qu'il ne lui arriverait rien, d'ailleurs j'y pensais pour Luna à l'occasion mais il faudrait que je lui en parle, ce qui serait compliqué. Et puis maintenant on m'appelait pour le foyer Emate. On m'annonçait qu'on avait amené pas mal de personnes issues d'une secte qui aurait besoin de soutien légal. Certes, ce serait au volontariat puisqu'il s'agissait d'une association pour aider les personnes dans le besoin mais on me proposait. J'avais beaucoup de choses en tête, c'est vrai, mais vu la pression que ça me mettait, aider les autres me feraient un bien monstre. J'arrivais donc au foyer en costume, moi, un des meilleurs avocats de la ville. j'étais sûr aussi que ça me ferait un coup de pub malgré tout et ça, je ne pouvais pas le nier. J'arrivais alors pour voir le responsable de l'endroit, un certain Chad Tate puis j'allais à la rencontre des fameux nouveaux habitants de Miami. Ils avaient dressé un vrai buffet avec les commercants de la ville. Cette solidarité faisait beau à voir. Je leur laissais évidemment la nourriture, eux qui n'avaient pas du manger beaucoup ces dernières années. Je savais que je pourrais en avoir quelques uns sous mon aile pour les aider avec tout les aspects judiciaires de la vie. Les choses basiques, les choses peut-être plus poussées selon les personnes concernées. C'est quand je vis ce visage que je m'arrêtais net. Elle mangeait, à une table, avec une autre personne à côté d'elle. Elle était habillée tristement, elle discutait. Elle me troublait en une fraction de seconde. Ses yeux, son regard, son sourire, son visage.. On aurait dit... Je prenais la liste des personnes rapidement. je ne l'avais pas encore bien mise en revue. Et là je tombais sur ce prénom. Théa Dion Théa. Je levais la tête vers elle. Ce n'était pas possible. Comment? Je rêvais. je faisais tellement en ce moment que je pensais à une farce de mon cerveau. Je ne réfléchissais pas, je ne pouvais plus. Cette pensée me prenait tout l'esprit, tout le corps même. Théa? fis-je alors en allant vers elle et son ami, les coupant peut-être dans leur conversation. Mais ils savaient que des avocats venaient les aider alors peut-être qu'ils ne trouveraient pas ça étrange. Mais les larmes qui montaient à mes yeux alors que son regard entra en contact avec le mien ne pouvaient pas passer inaperçu. Je clignais des yeux, je me frottais le nez. je suis désolé je... Ugo Tremblay, avocat. je viens pour t'aider. on peut discuter? lui demandais-je alors. Je me permettais de la tutoyer sans réfléchir. ça ne pouvait être qu'une coincidence, ma petite soeur était morte... raconte-moi un peu... ce dont tu te souviens, comment tu es arrivé là-bas, ce que tu peux me dire. tout est confidentiel, bien évidemment. lui fis-je alors en essayant de prendre mon sérieux mais ce n'était pas évident du tout. J'avalais fortement.
(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Lun 30 Nov - 2:32
Théa & Ugo
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Théa était fatiguée. On lui avait donné des calmants après avoir parlé à un médecin qui l’avait examiné quand la police avait introduit la secte. Beaucoup était resté au Canada, mais plusieurs avaient été enlevé et leur identités remontent vers les États-Unis. Ils avaient donc suivi l’équipe de Sibbie à Miami. Théa ne se rappelait pas de son passé. Sa mère adoptive lui avait avoué un peu avant l’arrivée de Sibbie qu’elle n’était pas sa vraie mère. Elle avait été enlevée dans un hôpital, mais elle avait deux ans. Avec si peu d’information, elle n’avait personne vers qui se tourner sauf Alec. Son meilleur ami vit à Miami maintenant, elle l’avait donc suivi pour avoir un point de repère. Elle ne savait même pas si Théana était son vrai prénom, ayant de la difficulté à croire quoi que ce soit des mots de sa mère maintenant qu’elle lui avait avoué que son existence complète était basé sur un mensonge en plus de la secte qui l’avait élevé et modelé à leur goût. On l’avait amené dans un centre jeunesse de Miami. Ils avaient été avisé de leur arrivée puisqu’un buffet les attendait. On pourrait croire qu’elle en profiterait abondement, mais elle a toujours été nourrie très peu là-bas. En plus de l’angoisse dans son estomac, elle n’avait pas réussi à bien manger. Jouant avec la nourriture dans son assiette en discutant avec quelqu’un d’entre eux qui attendait ses parents. Ils avaient été avisé et arriveraient d’ici quelque jours. Le chanceux avaient des souvenirs de son passé, arrivant dans la secte autour de ses treize ans, lui, il avait des souvenirs. Une autre vie en laquelle croire et s’accrocher. Tu te souviens bien d’eux? Elle cherchait dans ses réponses quelque chose qui l’aiderait à avoir des souvenirs, mais sa mémoire lui fait défaut. Elle était trop jeune pour se souvenir de sa famille. Une voix l’interpella. C’est moi. Tous les gens présents pour les aider avec une liste avec leur nom. Elle croyait que l’avocat la cherchait grâce à l’une d’elle, pas que son nom lui revenait de mémoire. La médication aidait à la garder détendue auprès de l’inconnu. Juste ses vêtements étaient bien différents desquels elle avait l’habitude de voir. Elle ne reconnaissait pas son propre frère et ceci lui déchira le cœur quand elle le réalisera. Sa vie n’était pas un film dans lequel les liens de sang nous reviennent et réparent des cœurs brisés. On avait enlevé une soeur à Ugo, le laissant vieillir avec des remords et on lui avait enlevé à elle une vie avec tellement de potentiel qu’elle pourrait elle aussi avoir une carrière et plein de succès. J’ai déjà raconté à plusieurs policier biens des choses, mais d’accord. Elle était fatiguée et croyait qu’il voudrait encore savoir quelle genre de chose ils faisaient dans cette secte. Elle qui croyait que c’était la norme se faisait traiter comme une victime de viole depuis sa sortie et elle ne comprenait pas toujours pourquoi. C’était un rôle qu’on lui avait donné en entrée dans le crâne très jeune. Surprise par ses questions, elle ne pensait pas avoir à parler de son passé. Avant? Elle ne reconnaissait pas l’avocat. Elle avait de la difficulté. Retournant à son assiette un instant pour jouer avec la nourriture avec sa fourchette. J’suis là-bas depuis toujours monsieur. Enfin, depuis aussi loin que je me rappelle. Elle était triste de ce détail. Elle s’en voulait de ne pas se rappeler. Si elle se rappelait, ses parents aussi seraient en route pour la ramener à la maison. Ma maman m’a dit récemment qu’ils m’ont emmené dans un hôpital quand j’avais deux ans. Sa voix était basse. Ses yeux étaient éteints. Elle avait de la peine, une peine qu’elle ne comprenait pas elle-même. Je ne sais pas si je peux la croire monsieur, j’ai vingt-cinq ans aujourd’hui. Elle m’a avoué tout ça juste avant qu’on en sorte. Je ne sais même pas si c’est mon vrai âge ou si je m’appelle Théa. Essuyant des larmes qui avaient osé sortir. Très peu éduquée, tout ça en soit était difficile à intégrer pour elle. Vous avez d’autres questions? Théa avait froid, croisant alors les bras pour se réchauffer. C’est quoi ça? Les choix de nourriture dans la secte étaient fades et le buffet était plein de trucs qu'elle n'avait jamais vu. Pointant un cupcake décoré avec du glaçage coloré, l’avocat avec peut-être plus de question, mais elle en avait quelques-unes sur la vie hors de la secte.
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(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Lun 7 Déc - 16:22
Théa & Ugo
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Un prénom sur la liste qu'on m'avait donné m'avait interpellé. Cela avait été plus fort que moi, il avait fallu que j'aille à sa rencontre. Comment aurais-je pu faire autrement? Il s'agissait du même prénom que ma petite soeur déclarée morte quand j'étais tout petit à l'hôpital, alors je ne pouvais que être attiré par elle d'abord. J'avais le choix d'aider qui je voulais, de toute façon, puisque j'étais là par bénévolat. Je me trouvais fort ému quand je m'approchais d'elle. Forcément, je la regardais longuement avant, histoire de la découvrir. Elle avait ce même regard, cette même lumière dans les yeux, bien que légèrement abîmée par la situation. Elle venait de passer plusieurs années enfermée avec des malades, sans savoir d'où elle venait. Je me permettais donc d'aller à sa rencontre alors qu'elle parlait à un autre résident arrivé ici.
Elle avait l'air un peu blasée de devoir encore raconter le même récit. C'est vrai qu'on avait dû lui en poser, des questions. Mais elle le fit tout de même, regardant autour d'elle. Tout cela doit lui paraître si étrange, je comprenais sa réaction. Un inconnu venait lui poser les mêmes questions, encore et encore. Sans trop de vie dans le regard et se croisant les bras, elle me disait être là-bas depuis longtemps et avoir su récemment qu'on l'avait sûrement retiré de l'hôpital à deux ans mais qu'elle n'était pas sûre de ces informations. Moi, de mon côté, je déglutissais. Tout concordait. j'avais du mal à réfléchir, du mal à me faire à la situation. J'avais presque l'impression de rêver. Combien de fois j'avais rêvé de la perte de ma soeur? De la retrouver, que rien ne s'était passé, que tout ça avait été un cauchemar. je n'avais jamais su faire ce deuil car j'étais persuadé que c'était de ma faute, j'avais fugué pour ça. Toute ma vie était basée sur cette perte. April était tout à fait au courant et même elle savait combien ça me faisait souffrir. Elle me demandait si j'avais d'autres questions, un peu de manière forcée et je ne savais pas répondre sur le coup. Elle avait pleuré et ça m'avait fait beaucoup de peine.
Elle se tournait et me montrait les cupcakes en me demandant ce que c'était. Ce changement de sujet m'aidait un peu, comme si elle avait su quoi faire pour m'aider. Je regardais alors ce qu'elle montrait avant de la regarder. oh ce sont des petits gâteaux appelés cupcake. Ils sont fait par les pâtissiers du coin, ils ont l'air vraiment bons. Tu ne voudrais pas un chocolat chaud avec? Tu as l'air d'avoir froid. Je m'adressais à quelqu'un du centre pour lui demander un chocolat chaud et je l'amenais vers les cupcakes. C'est vrai qu'elle devait découvrir pas mal de choses. Elle allait avoir besoin d'un gros travail d'adaptation, en vivant dans le monde "normal". Je décidais de m'appuyer là dessus pour me reprendre. c'est normal d'être perdue, tu sais. l'important, c'est que tu ne te retrouves pas seule face au monde que tu ne connais pas. fis-je en prenant un cupcake, lui tendant et en prenant un avec elle, comme pour la rassurer que c'était bon. c'est sucré, on goûte? lui fis-je alors avant de mordre dedans avec elle. Je commandais un café aussi et je donnais un pourboire - tous étaient bénévoles - quand ils nous les amenaient. Je tendais le chocolat à Théa. Trempe tes lèvres dedans et dis moi ce que tu en penses. lui fis-je alors en demandant un gilet aussi pour elle qu'on lui amena. Je lui proposais d'aller s'asseoir non loin de là, sans trop les brouhaha autour de nous. Je suis désolé de t'avoir posé toutes ces questions, ça ne doit pas être facile, vraiment pas. Je n'aurais pas dû. Malheureusement, j'en ai une dernière à te poser... Tu me fais penser énormément à quelqu'un que j'ai perdu et... enfin tu sais l'espoir de retrouver quelqu'un qu'on a perdu ça peut rendre un peu.. maboule. fis-je alors en riant légèrement même si j'avais toujours en tête qu'elle était très certainement ma soeur. alors voilà ma question est... est-ce que tu es asthmatique? Enfin tu sais est-ce que tu... parfois tu as du mal à reprendre ton souffle, on doit te donner un produit pour mieux respirer, parfois sans prévenir ou sans forcément d'effort? C'est ce qu'on appelle être asthmatique. Si oui, il se pourrait bien que... enfin que tu sois ma petite soeur. On l'a perdu à l'hôpital, quand elle avait deux ans, au Canada. Un pays pas très loin d'ici. On jouait à cache-cache à la maison et elle a fait une crise pendant que je la cherchais... Et elle étouffait quand on l'a trouvé. à mon tour d'avoir les yeux tout larmoyants. je ne savais pas si elle connaissait le mot asthmatique. Elle l'était peut-être savoir le nommer. Je la regardais, c'était la dernière question, l'ultime, celle qui me ferait vraiment croire que c'est elle. On l'aurait enlevé à l'hôpital quand elle était petite et fait croire à sa mort. Je pourrais me faire pardonner, retrouver ma petite soeur tant espérée. C'est fou comme ça me prenait les tripes, j'avais du mal à être rationnel. Comment était-ce possible? Il faudrait un test sanguin pour en être sûr, mais elle avait dû avoir tant de tests médicaux en arrivant que je pourrais facilement le savoir sans l'embêter après ça.
(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Mar 8 Déc - 0:26
Théa & Ugo
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Théa avait de la difficulté à gérer toute la nouveauté que la vie lui lançait au visage. Elle avait voulu quitter la secte au moment où elle avait appris que toute son existence était un mensonge. Sauf que maintenant, dans le vrai monde, c’était épeurant. Elle se sentait idiote puisqu’elle pourrait questionner l’homme avec qui elle discute sur tellement de détails. Alors qu’elle lui demandait qu’est-ce qui était dans une des assiettes du buffet. Il lui répondait simplement, alors qu’elle… Elle se demandait qu’est-ce qu’était un pâtissier. Comme elle ne savait pas vraiment qu’est-ce qu’était un avocat ou un policier. Ils étaient des gens biens qu’on lui avait dit avant de la déposer. Des gens de confiance, alors que toute sa vie on lui avait bourré le crâne pour la convaincre que tous ceux qui n'adhèrent pas à leur croyance étaient mauvais. Plutôt que de lui poser plus de questions, elle le suivit. Il est un homme bien qu’elle se répète intérieurement même si elle n’était pas totalement certaine. Son instinct lui disait qu’il était de confiance, mais son crâne lui rappelait d’avoir peur de tout. Son regard était différent de tous les hommes avec qui on l’avait forcé d'interagir avant. Il ne pouvait qu’être une bonne personne. Le chocolat, elle connaissait. Ma mère n’en a donné qu'une ou deux fois en cachette. Je pouvais le dire à personne. Pour ne pas être réprimandé. Un chocolat chaud était un breuvage qu’elle découvrit vite plutôt qu’une friandise, mais son odeur l’avait vite gagnée. Elle avait choisi de parler de sa vie là-bas puisqu’on la questionnait sans cesse sur le sujet. Le plus de détails qu’elle donnait, le mieux c’était. Qui sait, d’autres retrouveront peut-être leur chez soi. Merci, vous êtes gentil. Il est de bonne volonté et ses mots continuent de le confirmer. Il la rassurait en lui confirmant que c’était normal de se sentir perdue. C’est étourdissant. Honnêtement, une partie de moi aimerait rentrer, mais je veux savoir qui je suis vraiment. Ça serait facile de rentrer, si c’était possible, dans la secte. Retourner dans le confort, même s’il est rempli de violence. La nouveauté peut faire bien plus peur qu’un passé douloureux parfois. Incertaine, elle prit la pâtisserie qu’Ugo lui tendait entre ses mains. Sentant le gâteau coloré avant de le goûter avec lui. Les saveurs étaient intenses pour quelqu’un qui était habitué à des rations limitées des mêmes choses bien simples depuis l’enfance. Ses yeux devinrent ronds alors qu’elle mastiquait. Son estomac était déjà rassasié, mais elle ne résista pas à une seconde bouché. Wow! Je ramènerais peut-être quelques cupcakes avec moi! Faisant référence à sa confidence de plus tôt, elle voudrait bien retrouver quelques visages familier les poches pleines de petits gâteaux pour partager sa découverte. On lui a mis un gilet sur les épaules. Elle remercia le bénévole sans oser croiser son regard, c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas faire d’où elle venait. D’ailleurs, elle cherchait à ne pas regarder Ugo dans les yeux aussi, mais il semblait lire son visage différemment des autres personnes présentes. Ses mots étaient réconfortants. Sa voix presque familière, alors elle aussi, elle était curieuse de le regarder. Maboule? Ugo s’excusait de toutes ses questions et enchaînait sur des mots qui faisait montrer la panique en Théa qui oubliait les sucreries qu’elle venait de découvrir. Vous avez perdue quelqu’un qui me ressemble? Puis il enchaînait avec d’autres mots qu’elle ne comprenait pas vraiment. L’asthme était quelque chose qu’elle connaissait, mais c’était pour elle une punition. Quand elle était mauvaise, le dieu qui veillait sur elle la faisait payer en lui coupant le souffle. Elle avait grandi en croyant être responsable de ses crises. Responsable de son malheur. Je comprends pas. C’était beaucoup à entendre. Il croyait retrouver sa petite sœur. Ses yeux se remplissaient de larmes. Fouillant dans la poche d’un pantalon qu’on lui avait fourni en la sortant de là-bas. Elle sortait un paquet de mouchoirs qu’on lui avait aussi donné. Tenez. Son cœur palpitait. Une partie d’elle voulait le croire. La secte était au Canada, ça, elle l’avait compris. Les mots de sa “mère” concordent avec l’histoire de sa soeur. Vous ne l’avez pas cherché? Il était trop petit à l’époque, mais elle ne pensait pas jusque là. Sous le choc devant un avocat qui croyait revoir un fantome. Elle aurait une famille qui aurait accepté sa mort sans un cadavre? J’ai du mal parfois avec mon souffle, mais c’est parce que je suis une mauvaise femme. J’ai vingt-cinq ans et je n'ai toujours pas d’enfants. Je suis maudite. Alors, parfois je suis incapable d’expirer correctement. Notre chef m’aidait parce qu’il est bon. Il gardait une femme comme moi sous sa protection, alors je n’étais pas capable d’avoir des enfants. De retour dans les croyances de son monde malheureux. J’espère que vous allez retrouver votre sœur monsieur, mais vous devez vous tromper. Vous êtes un homme bien, elle vous reviendra un jour, je suis certaine. Théa se croyait véritablement mauvaise. Elle méritait d’être seule ou de perdre le souffle. D’ailleurs, sans le chef pour l’aider, comment retrouverait-elle le souffle la prochaine fois? Déposant le chocolat chaud qui réchauffait ses mains, elle se releva. Est-ce que je peux aller à l’extérieur? Je crois que je manque d’air justement. Ce n’était pas son asthme cette fois-ci, mais la panique face à cette vérité trop difficile à avaler. Face à ce nouveau monde qui devenait trop à avaler. Elle attendait son accord puisqu’elle avait toujours eu besoin de l’accord d’un homme avant pour faire quoi que ce soit. Elle ne savait plus comment ressortir de là de toute façon. Elle aurait voulu parler à Alec maintenant, mais il avait beaucoup vécu et elle n'avait aucune idée d’où il était depuis leur sortie. Théa commençait à hyperventiler à cause de l’angoisse. Je veux rentrer. Elle pleurait avec son frère à présent. Peut-être aurait-elle dû rester là-bas. Dénoncer la présence d'intrus plutôt qu’aider la policière. Elle payait maintenant. Dieu lui coupa l’air encore une fois et personne ne pourrait l’aider. Reculant quand Ugo tente de la toucher en signe de réconfort, la peur dans le regard. Trop d’homme l’avait touché dans des moments vulnérables pour qu’elle ne sursaute pas. Je veux rentrer. Qu’elle répétait dans la peur. Cette réalité était trop différente. Terrifiante. Ce monde, au fond d’elle, elle était certaine de ne pas le mériter.
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(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Mer 9 Déc - 11:24
Théa & Ugo
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J'étais très perturbé par la rencontre avec Théa. j'étais presque persuadé qu'il s'agissait de ma soeur. j'avais limite besoin d'une preuve, là tout de suite, qu'il ne s'agissait pas d'elle. C'était compliqué, quand on a le deuil, de voir clair, d'avoir la tête sur les épaules. Je voulais que ce soit elle, je voulais retrouver ma petite soeur, je voulais ne pas l'avoir tué - car j'en étais toujours persuadé - même si je tuerais ceux qui nous l'avait enlevé.
J'essayais un peu de penser à elle, je voyais qu'elle étais perturbée et avait besoin de repères. Je lui donnais un chocolat et lui expliquais pour les cupcakes. Elle connaissait ça, ayant eu parfois de sa mère là-bas alors qu'elle n'avait pas le droit mais elle tombait sous le charme de ce qui était nouveau pour elle : les cupcakes. C'est vrai que c'était comme de débarquer dans une dimension que l'on ne connaissait pas. je pouvais comprendre qu'elle ait du mal à s'y faire. Elle voulait retourner à ses repères, là-bas, ce que je pouvais comprendre aussi. Elle avait grandi là-bas et ne connaissait pas la liberté, notre façon de vivre qui était celle de tous finalement. je comprends. j'espère qu'en apprenant qui tu es tu voudras faire un trait sur tout ça. Crois-moi, c'est ta vraie vie qui t'attends. lui fis-je alors pour la rassurer, lui dire que nous n'étions pas les méchants qui l'avions sorti du paradis dans lequel elle vivait. Au contraire. Elle mettrait du temps à le comprendre et c'était normal.
Puis, je lui racontais pour ma petite soeur qui lui ressemblait beaucoup et avec qui l'histoire concordait. Je voulais lui faire comprendre pourquoi j'étais si intense avec elle, je ne voulais pas lui faire peur au contraire. Je voulais l'aider car peut-être qu'elle m'aiderait elle aussi. Elle écoutait mes propos et me posait des questions au fil de mon récit. oui maboule, fou quoi. on perds un peu la tête. forcément tu lui ressembles beaucoup et tout ça concorderait alors... j'y crois. c'est humain. lui expliquais-je encore. je prenais beaucoup de patience à lui expliquer car beaucoup de concepts lui étaient inconnus. Je continuais alors mon histoire et je finis par lâcher quelques larmes. Elle me donna un mouchoir, je la remerciais en effaçant ces quelques humidités qui me sont rares - en fait qui ne la concerne qu'elle. Elle avait du mal à comprendre et ça encore je pouvais l'accepter. Elle me demandait si je ne l'avais pas cherché. je la regardais alors. j'étais petit mais je me souvenais très bien de tout. mes parents ont eu un corps à enterrer. Ma petite soeur avait fait une crise d'asthme elle s'était etouffé... on est défiguré quand ça arrive. ils ne m'ont pas laissé voir le corps, mais eux l'ont vu. Nous n'avions rien à chercher. Sinon nous l'aurions fais quitte à ne vivre que pour ça. lui expliquais-je alors en fronçant les sourcils. Si c'était elle, si on nous l'avait échangé contre peut-être un de leurs propres bébés mort étouffé, je voulais lui faire comprendre qu'on aurait tout fait pour elle. depuis sa mort je ne suis plus le même. j'ai fuis mes parents car je me sentais coupable et j'ai refusé de m'attacher à quique ce soit. Je déménage très souvent, je ne vis que pour mon travail. lui expliquais-je encore pour lui prouver l'amour que je porte à ma défunte - ou pas - petite soeur.
Puis, elle m'apprenait pour sa perte de souffle. Mes yeux s'ouvrirent. Trop de coïncidences, ce n'était plus possible. Elle m'expliquait qu'elle se pensait maudite, mauvaise, surtout parce qu'à son âge elle n'avait pas eu d'enfants. je fronçais les sourcils. je détestais entendre ça. ils disent vraiment ça, dans ces endroits? ce sont des monstres. Comment osaient-ils? Elle me souhaitait de retrouver ma petite soeur mais que pour toutes ces raisons ça ne pouvait pas être elle. Je refusais d'y croire. Théa... ce n'est pas parce que tu n'es pas enceinte que tu es maudite... c'est une petite maladie, pas grave mais commune l'asthme, tu sais? ça se soigne très facilement avec un petit produit que ma petite soeur avait quand elle était petite - sauf quand on jouait à cache cache. tu n'es pas mauvaise du tout... ce n'est pas ce que tu es, je t'assure. lui soufflais-je alors qu'elle me demandait de sortir un peu. De plus en plus j'avais l'impression de voir ma petite soeur. Je faisais attention car mon cerveau et mon coeur me jouaient peut-être des tours. Nous sortions à l'air libre quand elle fit justement tout d'une crise d'asthme. Elle paniqua en demandant de rentrer. je voulais m'approcher mais elle reculait - signe de précédents agressions, elle avait peur des hommes dans les moments de faiblesses. un inhalateur ici, vite. fis-je alors en direction des équipes médicales qui patrouillaient durant cette réunion. On s'activa de m'en ramener un. Quand je m'approchais elle eu encore un mouvement de recul. Théa je ne t'approche pas, promis, respire là dedans, fais moi confiance s'il te plaît. lui fis-je alors en lui tendant le petit appareil qu'elle adopterait peut-être en voyant que ça la soignait. Elle finit par le prendre et à réussir à ventiler doucement. tout va bien.. soufflais-je alors maintenant qu'elle arrivait à reprendre ses esprits en reprenant sa respiration. Je lui montrais le petit parc pas loin avec des camions de sucreries. on va au parc, juste là, ça te dit? que tu vois un peu ce que c'est de vivre, ici, au plein air. Elle n'avait d'ailleurs peut-être jamais vu la mer, mais ce serait un peu trop s'éloigner du foyer, seul endroit où elle se sentait je suppose un minimum en sécurité. ça attendrait peut-être qu'elle arrive à lâcher un peu plus prise. Je marchais sans la toucher auprès d'elle vers le parc. Les enfants jouaient, les mamans papotaient, quelques couples riaient gaiement. ah bah tiens, regarde lui fis-je quand justement une enfant allait voir sa maman pour sa ventoline, le même appareil qu'elle venait d'utiliser. tu vois, il n'y a rien de mauvais là dedans. lui démontrais-je d'une voix très douce. J'avais peur qu'elle ne refasse une crise d'angoisse. L'air l'aidait sûrement. Des passants revenaient des camions avec des gaufres, des beignets. Ils n'avaient pas amenés ces choses-là au foyer, et c'était chaud. tu veux goûter? lui proposais-je en souriant légèrement, lui montrant ces gens-là. Elle devait visiter et apprendre la vie que l'on menait. Il fallait y aller doucement mais la nourriture était une bonne façon de commencer. Il y avait justement des photos des plages de Miami dans le camion truck. Je lui montrais. tu vois, y'a la mer à quoi? quelques rues d'ici? C'est ce qui sépare les terres, les continents. On s'y baigne, souvent en été ou les sportifs toute l'année. C'est très apaisant, la mer. Faudra que tu vois ça. je ne savais pas si elle savait ce que c'était, du coup. Je prenais les choses une à une.
(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Ven 11 Déc - 21:22
Théa & Ugo
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Théa voudrait tellement regarder dans les yeux de l’avocat et lui reconnaître quelque chose de familier. Comme dans un film, avoir un flashback, un vent d’émotions fortes, pleurer et lui dire qu’elle se souvient de lui. Son visage ne lui est pourtant pas familier. Elle cherchait alors ses traits dans l’homme qui cherchait désespérément en elle la sœur qu’il avait perdu. Elle entendait combien ça lui faisait mal et se disait qu’il devait être sincère sinon, il ne se serait pas mis dans une situation si vulnérable. La conversation l’avait ébranlé et fait monter la panique en elle. Les émotions des événements précédents dans la journée n'aimaient pas sa cause. C’était un vingt-quatre heures qui avaient l’air de ne jamais vouloir se terminer. Il avait les yeux bleus, elle brun. Il semblait avoir un bon vingt centimètres de plus qu’elle. Évidemment que leur accent était différent, ils n’avaient pas grandi ensemble. Quand elle avait réussi à se calmer grâce à son aide d’ailleurs que les mots qu’il lui avait dit se rendait à sa conscience. Si on lui avait menti sur une simple petite maladie comme il disait… Le reste, c’était quoi? On lui avait dit et redit que c’était un mensonge cette secte, mais c’était difficile à assimiler. Déjà que pour elle, avant l’arrivée de Sibbie et Alec à la secte, c’était son chez soi. Pas une secte. Ce petit bidule qu’elle avait mis dans sa bouche avait vite ramené sa respiration à la normale. Finalement, peut-être qu’elle n’était pas si mauvaise? On lui avait mis beaucoup de choses dans le crâne et le premier semblant de vérité entrait enfin en elle. Merci. Merci d’avoir respecté mon espace qu’elle avait voulu dire puisque c’était quelque chose de rare, mais elle reprenait ses esprits. Maintenant à l’extérieur, elle suivait son frère sans savoir qu'il était au parc. Elle en avait vu et en avait dans sa petite communauté, mais ils étaient différents de ceux de Miami. Juste le climat d’ici en soi était dépaysant. Elle se retenait de regarder partout comme un enfant, mais son sourire était sincère. Dehors, elle était beaucoup plus à l’aise. Les gens ici ne connaissaient pas son histoire, elle ne se sentait pas dévisagé ou forcé de répondre à des policiers à des questions difficiles. J’suis choqué je t’avoues. Il y avait une solution simple toutes ses années... Ugo lui fit remarquer un enfant qui avait aucun problème après une crise. Elle n’était peut-être pas aussi maudite qu’on lui avait répété. Ses crises n’étaient peut-être pas un écoulement de ses gestes, mais plutôt le résultat d’une condition qu’elle ne contrôle pas. L’attention de Ugo alla vers un camion de gaufres. Les odeurs étaient bien alléchantes, mais elle avait déjà pas mal mangé et exploré avec les saveurs aujourd’hui. Son attention était plutôt sur les balançoires non loin. Il en avait une dans un parc qu’elle avait déjà côtoyé et elle adorait avoir le vent dans les cheveux alors qu’elle s'y berçait. Est-ce qu’on pourrait aller se balancer plutôt? Puis, elle porta attention sur l’image du camion. La mer hein? Je vivais près d’un lac, c’est similaire? Les lacs du canada son froid et loin d’être bleu, mais elle comprenait le principe sans s’imaginer la beauté de ce qui l'attendait quand elle voyait la mer pour la première fois. Sinon la vie à Miami, c’est comment pour toi? Tu aimes? Tu prévois repartir bientôt? Il lui avait mentionné ne jamais rester au même endroit souvent et elle se demandait si elle allait perdre le premier ami qu’elle s’était fait ici. Dans tous les endroits que tu as vu, lequel tu préfères? Il avait nommé un tas d'endroits alors qu’elle découvrait que le monde était plus grand que le fond de sa poche. Elle n'était pas certaine de voyager un jour, mais elle était curieuse de connaître son opinion. Faisant leur chemin jusqu’aux balançoires, c’était assis sur une de celle-ci qu’elle osa demander des questions sur la vie d’Ugo. Tu as gardé des photos de ta famille? Peut-être qu’elle se souviendrait de sa propre mère. On lui avait montré des photos de famille de parents avec des enfants portés disparus qui collent avec les dates de sa disparition, mais pour les Tremblay, elle était morte. J’aimerais me souvenir de toi. Elle avait peu d’espoir d’être sa sœur, mais elle aurait voulu l’être. Il avait l’air d’une bonne personne et d’où elle vient, elles se font rares. J’espère qu’un jour, elle te reviendra. Et si elle est vraiment morte après une crise, tu étais un enfant. Comme moi plus tôt, tu ne savais pas… Tu n’es pas responsable. Je suis sûre qu’elle veille sur toi, tu as l’air gentil, ça serait difficile de t’en vouloir. Pour la première fois de sa vie, Théa rassurait son grand frère. Au fond, une partie d’elle le savait peut-être. Ce regard bleu, rempli de bonté, jamais elle ne lui en aurait voulu bien longtemps.
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(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Lun 14 Déc - 13:50
Théa & Ugo
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J'avais décidé de sortir de cet endroit avec Théa. Peut-être avait-elle besoin de voir vraiment ce qu'il se passe dehors. Voir la vie à Miami sans que cette vie sache qui elle est. Dans le foyer, tout le monde était là pour eux, leur posaient des questions, je me rendais compte de l'aspect assez effrayant de la chose. Je n'avais pas pensé comme ça jusqu'au moment où nous nous retrouvions dehors, à regarder les gens dans le parc. Je voulais qu'elle arrive à voir que tout ça c'était le monde normal. Que la secte n'était pas le monde qu'elle méritait. J'espèrais que ça la calmerait car elle venait de faire une crise de panique qui avait nécessité la ventoline. Enfin, j'avais eu le bon réflexe et elle reprenait sa respiration normalement.
On voyait justement un enfant qui avait cette solution dans le parc. Je lui montrais, histoire qu'elle sache qu'elle était loin d'être la seule. C'était malheureusement assez commun d'avoir besoin d'une ventoline, de nos jours. Elle me disait être choquée, qu'elle n'en revenait pas que c'était si simple, que tout ça était faux. J'étais heureux de lui retirer cette épine du pied. ils voulaient juste user de tes faiblesses pour s'imposer en supérieur. tu n'es pas celle qu'ils t'ont dit que tu étais. lui expliquais-je alors que je voyais le camion de sucrerie mais elle préférait les balançoires. C'est vrai qu'ils devaient les faire sacrément manger depuis leur arrivée. Je fis oui de la tête en allant vers la destination. On parlait de la mer, pas loin. Elle me parlait du lac, me demandant la différence. oh hmm c'est assez différent. la mer est movible, elle bouge assez par des phénomènes terrestres qui seraient trop lourds à t'expliquer! fis-je avant de rire. il y a une faune et une flore bien différente dans la mer et elle est bien plus présente sur la Terre sur les lacs. Bien plus grande. Tu ne peux pas vraiment en faire le tour à pieds, par exemple. Il faudrait passer par d'autres pays et prendre le bateau! fis-je alors en riant légèrement. Je voulais l'y emmener, d'un coup. C'est à quelques pâtés de maison d'ici, si tu veux après, si tu me fais assez confiance, on pourra y aller. lui fis-je alors simplement. je voulais qu'elle ait confiance en moi, qu'elle ne se sente obligée de rien en ma compagnie.
Elle me demandait ce qu'était ma vie à Miami, ce que je préférais, si je comptais repartir bientôt. Je souris légèrement. C'était une bonne question. j'aime beaucoup ma vie ici. pour une raison très simple, je me suis attaché à quelqu'un. Chose qui depuis la perte de ma petite soeur ne m'était jamais arrivé. C'est pour ça que je bougeais tant. je refusais de m'attacher à quique ce soit et puis bon... il y a toujours quelqu'un pour bousculer ce qu'on croit, non? fis-je alors avec le sourire. je ne pense pas repartir bientôt du coup, en effet. Sauf si elle veut déménager, évidemment. Elle s'appelle April. Elle est photographe professionnelle et très belle. On emménage ensemble en ce moment. Si tu veux savoir quelque chose que personne ne sait, je cherche la plus belle manière de la demander en mariage. lui confiais-je alors, comme si je le faisais à ma petite soeur, au final. C'était le cas mais je ne le savais pas à 100% pour le moment. Les endroits que je préfère.. South Pointe Park Pier je suppose. C'est un grand parc avec une vue sur la mer magnifique. Ou South Pointe Park Pier, tu as des animaux magnifique là-bas. April adore y faire des photos. lui dis-je alors en souriant légèrement. Je pourrais t'emmener visiter ou quelqu'un d'autre du foyer si tu t'es attaché à d'autres, évidemment. Ils t'y emmèneront sûrement, c'est incontournable.
Elle me demandait pour les photos. Je sortais mon téléphone portable. j'en ai surtout à la maison mais, j'en ai deux trois là pour... parfois j'aime les regarder. fis-je en cherchant alors. Je retrouvais une photo de ma petite soeur, moi et mes deux parents dans notre jardin au Canada. Elle avait son doudou tant adoré dans les bras et moi j'étais plein de boue. Je souris en la regardant. et puis y'a celle-là. notre cabane. fis-je en montrant une photo de ma petite soeur et moi dans une cabane faite de bois toute cosy avec des couettes et des jouets, pleins de dessins au mur dans notre jardin. celle-là c'est ma préférée fis-je en montrant une photo où l'on dormait, je tenais ma petite soeur dans mes bras tout protecteur alors que j'avais des bras de cinq centimètres. Cela me rendait assez ému et mes yeux s'embuèrent. Je rattrapais mon téléphone que j'éteignais en me reprenant. excuse-moi. je les regarde rarement avec quelqu'un. lui apprenais-je alors. Puis elle me disait espérer qu'elle me reviendra un jour et qu'au pire, elle ne m'en voudra pas longtemps ou pas du tout, qu'elle devait veiller sur moi. Je souris doucement. j'ai toujours imaginé à quoi elle aurait pu ressembler si elle avait grandi avec moi. J'adorais qu'elle te ressemble lui fis-je alors à mon tour. Puis je fronçais les sourcils, prêt à demander quelque chose d'assez délicat. est-ce que... est-ce que ça te dérangerait de faire un test...? Enfin, je pense qu'avec les tests médicaux ils ont de quoi le faire mais... que je leur demande? J'avais peur qu'elle me prenne pour un fou. J'avais envie de savoir tout de même, tout cela me déroûtait.
(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Mer 16 Déc - 2:08
Théa & Ugo
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Parler de la mer faisait du bien. Les traits de Théa se détendent et sans même avoir une image tangible de la mer, la description qu’Ugo en faisait l'intéressait. Même si les intentions de tout le monde dans le centre jeunesse étaient bonnes, ils savaient tous qu’elle et les autres arrivant venaient d’un monde particulier. Les questions, les regardent et la pitié l'étouffent. Ici, dans le parc, elle pouvait être une jeune femme qui découvre une nouvelle ville. Au lieu de venir d’une secte immonde, elle pouvait venir d’un petit village un peu coupé du reste du monde. Elle avait beaucoup de chemin à faire et beaucoup à apprendre, mais là elle ne réfléchissait pas trop à tous les obstacles qui l’attendait. Tout était nouveau, mais pour la première fois depuis qu’on l’avait sortie d’où elle venait, c’était excitant plutôt qu’épeurant. J’adorais voir si tu as le temps bien évidemment! Il avait l’air d’un homme occupé. Théa ne savait pas trop ce qu’un avocat faisait, mais sa prestance et la façon dont les gens le regardaient au centre jeunesse la laissait comprendre qu’il n’était pas n’importe qui. Je te fais confiance voyons, tu as pris de ton temps pour aider des parfaits inconnu, c’est très gentil. Théa est naïve. Elle croisera surement des gens avec des mauvaises intentions, mais Ugo n’était pas l’une de ses personnes. Son regard était trop gentil et l’ambiguïté autour de leur lien enlevait tout doute de sa bonté en Théa. C’était pour cette raison qu’elle s’était mis à questionner l’inconnu qu’elle considéra rapidement beaucoup plus précieux que ça. Elle restait silencieuse pour mieux l’écouter. Maintenant côte à côte à se bercer les pieds dans le sable. Elle avait enlevé ses chaussures et laissé son sac de côté comme une gamine. Elle n’avait pas grand chose dans ce sac, mais elle avait pu garder quelques objets de son passé qui lui étaient cher. Théa n’avait pas vraiment connu l’amour. Naïvement, elle s’était amouraché d’Alec il y a plusieurs année dans la secte, mais il était son seul ami et un des rares à ne pas la traiter comme un objet. Il était aussi promis à une autre à l’époque. Enfin, de voir quelqu’un authentiquement attaché à quelqu’un lui donnait espoir espoir en quoi, elle n’était pas certaine, mais c’était beaucoup plus jolie que le monde dans lequel elle avait grandi. Comment fonctionne les mariages ici? Il voulait lui demander, elle s’imaginait qu’ils avaient donc plusieurs options ou le droit de refuser. On mariait les femmes d’où elle venait pour procréer, généralement les hommes choisissaient celle qu’il voulait sinon le chef le faisait pour eux. Tes sentiments semblent sincère en tout cas, elle serait folle de refuser. Les photos la bousculaient beaucoup plus qu’elle ne voulait le montrer. Dès la première, elle ne se rappelait pas de ses parents, ni même du petit Ugo. Ses traits à elle, elle ne les avait pas vu changer au fil du temps et était si petite sur ces images qu’elle n’aurait pas pu dire que c’était elle. Cette famille avait l’air unie et heureuse. C’était difficile de s’imaginer que sa vie aurait pu être tout autre. Qui sait, elle serait peut-être avocate elle aussi ou pâtissière à faire des bons petits gâteaux comme plus tôt. Elle pourrait être n’importe quoi au final. Il avait dû faire le deuil de sa soeur et elle allait devoir faire le deuil sur celle qu’elle aurait pu être si enfant elle aurait été plus chanceuse. Je ne voulais pas te faire de peine, pardon. Qu’elle lança quand les yeux de son voisin de balançoire commencèrent à briller de larme.Ce sont de belles photos. Le doudou sur la première était ce qui l’avait chamboulé. Elle connaissait ce doudou. Pour dire vrai, il avait dû le suivre à l’hôpital. Son nom était brodé dans un coin en rose. Elle avait toujours supposé que sa mère adoptive lui avait fait. Hochant négativement de la tête à sa question. Il voulait faire un test pour savoir si elle était vraiment sa sœur. Elle ne savait pas trop comment ça fonctionnait, mais on lui avait déjà donné un tas de vaccin plus tôt et prélevé son sang. Moment qu’elle n’avait pas apprécié, mais ce n’était pas pour cette raison qu’elle refusait. Enfin, on peut si tu veux, mais je ne crois pas que ce soit nécéssaire. Se levant pour attraper son sac qu’elle avait laissé dans le sable. Elle en sortit ce doudou. Elle l’avait gardé à travers toutes ses années. C’était son seul ami enfant et maintenant elle se demande si ce bout de tissus était si réconfortant à cause qu’il lui rappelait les siens à un époque où elle ne pouvait pas parler. Le doudou était vieux, décoloré et tâché d’avoir traversé vingt-cinq années à ses côtés. Elle le sortit de son sac pour le tendre à Ugo. Peut-être qu’elle me ressemblerait vraiment aujourd’hui. Elle avait du mal à croire même avec une preuve qu’il pouvait être son frère ou plutôt qu’elle pouvait être sa soeur. Ils venaient de deux univers et pourtant ce doudou ne serait pas dans sa vie pour rien. Elle pleurait elle aussi à son tour. Je m’excuse, c’est ridicule de pleurer pour ça, c’est juste beaucoup. Elle ne pouvait pas pleurer d’où elle venait et s’excusait toujours pour ressentir quoi que ce soit. Une habitude qu’elle apprend doucement à perdre. Est-ce que je peux te prendre dans mes bras? Il s’était levé et avait l’air tout aussi choqué qu’elle. Les mots semblaient être de trop parfois. Là, tous les deux étaient douche-b. Le test sanguin serait toujours nécessaire, mais cette image et ce doudou rendait tout ça trop vrai. Serrant son grand frère pour la première fois dans ses bras. Qui aurait cru que suivre Alec à Miami la mènerait directement à Ugo? Ils devaient avoir l’air de fous dans ce parc, mais ils se retrouvaient enfin. Laissons-les avoir l’air cinglé un instant.
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(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Ven 1 Jan - 20:14
Théa & Ugo
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Je partageais pour la première fois une vraie confession avec ma petite soeur, Théa. Je lui parlais d'April, lui parlant de mon envie de me marier avec elle. Je n'en avais parlé à personne, je ne savais pas ce qui me prenait à me déclarer comme ça à une inconnue. Peut-être que c'était justement pour ce simple fait : une inconnue qui ne connaissait personne en ville et qui ne pourrait pas me rendre vulnérable, ou bien simplement je sentais qu'en elle se cachait quelque chose qui nous unissait. oh le mariage hmm.. comment t'expliquer fis-je alors, assis sur cette balançoire à ses côtés. Je supposais qu'il faudrait reprendre l'explication du tout début, se mettre en couple par amour je ne sais pas si c'est quelque chose de normal pour elle bien que ce soit de nature humaine, cette secte avait semblé tout retourner contre elle. parfois tu rencontres des personnes qui te touchent plus que les autres. Tu ris beaucoup avec cette personne, tu as envie de passer du temps avec elle, de la revoir, de faire tout et n'importe quoi avec cette personne... c'est unique, tu vois? C'est cette personne-là et pas une autre, même si y'en a d'autres qui sont ta famille ou tes amis avec qui tu aimes passer du temps mais c'est vraiment pas pareil. expliquais-je alors de manière la plus simple que je pouvais. et bien quand tu passes beaucoup, beaucoup de temps avec cette dite personne et que tu te rends compte que tu ne veux que ça, tu la demandes en mariage pour lier votre amour avec un acte officiel reconnu par la loi. ça soude l'amour pour toujours, c'est une promesse éternelle. ajoutais-je alors en souriant. Elle ajouta qu'elle devait accepter vu ce qu'elle voyait en ce que je lui disais. je souris. c'est très gentil de me dire ça. Tu sais, j'ai fui après la disparition de ma soeur. J'ai décidé de ne m'attacher à personne, de ne faire qu'une chose : ma carrière. C'est April qui m'a ramené à la réalité. lui fis-je alors en souriant doucement.
Puis c'est là qu'elle me demandait des photos de famille, si j'en avais sur moi. j'en avais quelques unes sur mon téléphone, oui, mes préférées. Je lui expliquais certaines d'entre elles. J'étais ému et elle s'excusa. Ce n'était pas grave, en soit ce n'était pas une mauvaise chose de pleurer le manque d'un être cher. Puis vint une certaine photo de ma petite soeur avec une peluche, son doudou. C'est là que Théa se levait et allait prendre son sac pour en sortir exactement le même.... vieux de vingt cinq ans. J'écarquillais les yeux alors qu'elle me disait vraiment croire qu'elle était cette petite soeur perdue. Je me levais alors sous le choc en la regardant. Les larmes coulaient aussi sur ses joues, maintenant, comme sur les miennes. Je n'arrivais pas à parler tant l'émotion était grande. Elle s'excusait d'être émotive et me demandait une étreinte. J'étais déjà en train d'aller vers elle pour la prendre dans mes bras, les larmes coulants d'autant plus. Mon coeur battait à la chamade alors que je la serrais fort dans mes bras, n'y croyant pas. Je tenais ma petite soeur, ma regrettée petite soeur contre moi. Toutes ces années, elle n'était pas si loin alors que je m'en voulais de sa disparition. On me l'avait retiré et mon coeur avec. Je m'en foutais d'être à la vue d'un public possible, là, tellement j'étais submergé. Théa... j'y crois pas... réussis-je enfin à souffler alors en prenant son visage entre mes mains pour la regarder. C'était elle, c'était sûr. Tous ces traits... Elle ressemblait tellement à maman. je ne te laisserais plus jamais, je te promets, pardonne moi. lui fis-je alors que les larmes coulaient toujours en la reprenant dans mes bras. c'est fou ce que le destin peut faire... tu as attéri ici, tout pile où moi je suis. Je te promets de rattraper toutes ces années, d'être le meilleur grand frère qu'il soit. A partir d'aujourd'hui tu n'es plus seule et tu ne le seras plus jamais. Tu m'as tellement manqué... je me perdais dans mes mots. je voulais lui dire mille choses, la prendre à la maison, prendre des congés pour lui faire visiter, lui apprendre tout... Mais je ne voulais pas lui faire peur. Quand tu seras prête, quand tu le voudras, tu pourras venir vivre à la maison, avec April et moi. On va acheter une maison, tu auras une chambre. Enfin, je ne veux pas te faire peur. Je te laisse prendre ton rythme, ça doit vraiment pas être simple. Je veux juste... juste me rattraper. lui fis-je alors en essayant de ne pas lui faire peur, en étant le plus doux possible.
(#)Sujet: Re: is that really... really you? + tremblay's | Dim 3 Jan - 21:28
Théa & Ugo
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Dans un parc de Miami, Théa retrouvait avait non seulement appris qu’elle avait un grand frère, mais elle l’avait retrouvé. Il avait pris de ses mains son visage pour sans doute enregistrer des détails qu’il n’avait pas eu le temps de voir vieillir avant aujourd’hui. La jeune femme n’était pas fan des contacts physiques, mais l’instant était complétement différent. Son cœur palpitait tellement que sa cage thoracique lui faisait mal. Elle avait perdu tellement d’années loin de lui que son coeur saignait peut-être enfin cette absence qu’il n’avait pas oublié contrairement à elle. Elle était sans mot. Dans ses bras alors qu’il lui promettait de plus jamais la quitter, il lui avait demandé pardon inutilement puisqu’elle ne lui en voulait pas. Ils étaient tous victimes dans cette histoire. Ce n’était pas sa faute si on n’avait menti à ses parents pour l’amener dans un endroit qu’elle tentera toute sa vie d’oublier. Ça suffit les pardons, on a trop de temps à rattraper pour ça. Je te t’en veux pas. La vie la mettait en colère, les circonstances et l’injustice qu’elle avait vécu aussi, mais pas son frère. Personne ne cherche un corps déjà sous terre, personne de sa famille n'est responsable de tout ça. Elle l’avait tenu fortement un long moment. La chaleur humaine lui faisait du bien. Sa présence la rassurait déjà, mais ils devaient retourner au centre jeunesse vite qu’on ne la cherche pas. Elle avait besoin de temps pour digérer tout ça et surtout, elle tenait qu’un test sanguin soit fait avant qu’il ou elle s’attache davantage. Elle doutait qu’ils survivent un résultat négatif après avoir appris à se connaître. Il était repartie chez lui à contre-coeur, elle pouvait le voir et elle retournait dans la salle commune avec les autres survivants de ses folies. Elle avait un repère maintenant. Un grand frère. Son cœur était meurtri, mais beaucoup plus rassuré qu’à son arrivée. Elle devait voir la mer pour la première fois . Elle n’avait toujours aucune idée de ce qu’était internet ou un téléphone portable, mais tout ça serait bien moins épeurant maintenant qu’elle l’avait lui.