Je m'étais dangereusement rapproché d'Alexie pour avoir toute son attention et peut être aussi pour la charmer. Elle avait attisé quelque chose en moi rien qu'en me regardant ici dans ma cuisine. Elle me mentionna qu'elle avait eu plus de plaisir la deuxième fois que la première. Il fallait alors imaginer la troisième fois. Oui, je l'avoue, j'avais grand espoir d'une troisième fois... peut-être pas là... Elle n'avait pas l'air en grande forme et elle m'en voulait encore beaucoup pour ce que j'avais fait. Puis je lui avais demandé si elle voyait quelqu'un, car ça, ça aurait nuit à mon jeu de charme si elle m'avait dit oui. Elle m'avait alors lancé à la blague un truc comme quoi elle voyait 5 mecs en même temps avant de me dire la vérité: aucun homme dans sa vie. Et elle me retourna la question et c'est ainsi que je me rapprochai alors encore plus.

- Non.. toujours pas trouvé de perle rare bien qu'elle soit présentement dans ma cuisine en ce moment.

Parce que oui, elle l'était, rare. Et je dois dire qu'elle me travaillait depuis que je l'avais revu à l'animalerie. Même si nous nous étions engueulé tous les deux. Je dirais que ça n'avait pas changé aucunement les sentiments que j'avais pour elle. Est-ce que c'était de l'amour? Je n'en sais rien, mais ce que je pouvais dire c'était que notre complicité me manquait vraiment. Elle était drôle, elle me faisait rire. Mon cœur se mit à battre très fort quand je me risquai de l'embrasser à nouveau et cette fois-ci je n'allais pas m'excuser pour ça! À ma grande surprise, elle ne résista pas ou ne me repoussa pas, elle me rendit mon baiser et c'est alors que je mis plus d'ardeur dans ce que je savais bien faire. J'étais collé à elle, je me sentais attiré à elle comme aimant et tout mon corps était électrifié par son toucher.

- Une troisième fois et dernière fois alors?

Nightmare ne pouvais pas faire plus de dégâts qu'elle en avait fait là et on ne pourrait sans doute plus se revoir après aujourd'hui. C'était comme un aurevoir! Tout se que je souhaitais c'était qu'Alexie soit partante et qu'on s'amuse une fois de plus. Seulement, je savais que je jouais à un jeu dangereux, est-ce que je me satisferai que d'une autre seule fois? J'en doutais fort, j'étais complètement sous l'emprise Anderson. Ma bouche avait rejoint Alexie à nouveau comme si je ne voulais pas perdre de temps, mais je devais tout de même lui laisser le temps de parler.

Nate faisait totalement exprès en s’approchant de moi de la sorte. Il était beau et il le savait le petit con. Il savait clairement de l’effet qui me faisait. Il en était conscient et il savait même comment s’en servir. Nous parlions d’une manière bien ouverte de la fois où nous avions couchés ensemble. J’avais beau avoir l’air d’avoir de la facilité à n’en parler, c’était qu’une facette. J’avais cette facilité à sembler me dissocier de tout et ça allait très clairement me servir dans mon futur métier d’avocate. Le tout découla vers une conversation des plus stupides à se demander si nous avions quelqu’un dans nos vies. Je ne voulais pas le savoir s’il avait trouvé quelqu’un car j’avais l’impression que ça me ferait mal. D’ailleurs, juste la pensée que ça pouvait se produire me réjouissait pas. Alors que je devrais l’être : ça serait super pour lui qu’il trouve quelqu’un de faite pour lui. Mon cœur fit un bon ÉNORME lorsqu’il mentionna qu’il y avait une perle rare dans sa cuisine, me faisait comprendre que c’était moi.

« Ne dit pas n’importe quoi… »

En gros : «  Arrête juste de dire des trucs comme ça. Ça me trouble. » Puis, comme s’il voulait me troubler encore plus. Il s’approcha encore plus de moi et sans que je m’en doute réellement, il vint m’embrasser tout doucement. J’avais l’impression que j’allais mourir sur place. C’était un baiser différent de la dernière fois. Rien à avoir avec une embrassade d’un mec saoul…Bien malgré moi, je perdis toute volonté et lui rendis finalement son baiser et aussitôt que je le fis, les lèvres de Nate vinrent se presser encore plus contre les miennes. C’était passionné et j’avais limite peur que mes deux genoux me lâchent. Nate s’était collé tout contre moi ses mains sur mes hanches, j’avais glissé l’une de mes mains à sa nuque et c’est alors qu’il rompit le baiser pour me demander une troisième fois. J’étais encore toute déboussolée et je n’eus même pas le temps de prendre mes esprits qu’il m’embrassa à nouveau. Je me décollai alors de lui, le repoussant à l’aide de mes mains sur son torse. Torse bien bien dur, soit disant en passant.

« C’est totalement stupide et irréfléchi. »  

Je le regardai dans les yeux bien sérieusement pour lui faire comprendre mon point de vue. On était ici à cause de « cette erreur » et là… on était clairement en train de s’aventurer vers un chemin bien dangereux. D’un autre côté : le mal était déjà fait. Donc qu’on l’est fait 2 ou 15 fois, ça changeait quoi? Je restais une femme... une femme qui n'avait rien fait depuis des mois et qui avait également des besoins et des envies. Je en pouvais pas le nier plus longtemps. Mon corps le réclamait et pas rien qu'un peu. Je poussai un soupire avant de le tirer vers moi pour l’embrasser à nouveau. Il me souleva donc alors pour me poser sur le comptoir. Ses lèvres quittèrent les miennes pour venir m’embrasser dans le cou, je frissonnai comme pas possible alors que je commençai à détacher sa chemise. Je l’embrassai à mon tour dans le cou avant de faire monter mes baisers jusqu’à son oreille où je lui chuchotai :

« Une dernière fois et après… on se connait à peine et on passe à autre chose. »

C’était un genre d’adieu, si on pouvait le dire ainsi. Peut-être qu’en mettant ça au clair, nous n’aurions plus l’impression de n’avoir jamais terminé quelque chose.
 

Alexie m'avait repoussé en disant que c'était ridicule et surtout irréfléchi que je refasse ça.... Soit elle parlait de moi ou soit qu'elle parlait de nous deux. Difficile à voir dans la position dont on se trouvait dans la cuisine. J'étais carrément déçu pour le coup, j'aurais cru qu'Alexie se laisserait tenter, je n'étais pas saoul cette fois-ci et je savais bien me tenir. Je fis alors une légère moue tout en regardant Alexie qui me semblait plutôt indécise pour le coup. Je ne savais pas comment l'interpréter, c'était un peu difficile. Elle m'avait pourtant bien embrassé et tout d'un coup elle me repoussait. Puis contre toute attente, elle s'était rapprochée pour m'embrasser avec ardeur et je m'étais empressé de la soulever pour la déposer sur le comptoir pour l'embrasser encore. L'envie et le désir avaient bondit d'un seul coup au plafond et je dois dire que je ne voulais plus perdre un instant. Je ne voulais pas qu'elle se désiste à nouveau. Je la voulais là, maintenant comme si l'apocalypse survenait. Comme si nous ne pouvions vivre qu'une seule fois cette passion dévorante. Elle ferma les yeux pendant que ma bouche parcourait déjà son cou.

- Ouais.... on se connait pas...

Ma bouche avait murmuré ces mots sans qu'ils ne soient vraiment réfléchis. Alexie s'attaqua à ma chemise et entreprit à son tour de m'embrasser dans le cou. C'était bon de la sentir m'offrir ses baisers. Ça me rappelait déjà ce que nous avions vécu il y a presque 8 mois. Mes mains s'infiltrèrent sous son chandail pour ensuite le lui enlever complètement. Puis, je soulevai ses fesses à nouveau pour la prendre cette fois-ci et la diriger vers ma chambre à coucher. Je la déposai sur mon lit. C'était fou comme les souvenirs de la nuit que nous avions passées ensemble pouvaient ressurgir en flash. Je me libérai de ma chemise avant de m'attaquer au short qu'Alexie portait. Je le fis glisser le long de ses jambes pour remarquer qu'elle portait une jolie culotte émeraude. J'entrepris d'embrasser chaque parcelle de sa peau en étant doux, mais pressé. Je ne pouvais pas croire que j'avais une seconde chance, c'était excitant, c'était une chance que je ne pouvais pas rater.

- Tu m'as vraiment manqué Alexie!

Elle me faisait du bien et elle me faisait oublier tout ce que j'avais vécu là-bas. Ce n'était pas pour rien que je ne voulais plus repartir, je voulais vivre ici et surtout ne plus jamais repartir. Ma main se glissa derrière son dos pour dégrafer son soutien gorge. Je sentais ses mains atterrir sur l'attache de mon pantalon. Je voyais plus d'assurance dans ce qu'elle entreprenait avec moi... Peut-être n'avais-je pas été le seul durant les 7 derniers mois... Ça serait normal aussi. Ma bouche se perdis un instant sur ses seins, j'aimais bien les lécher, ça avait tendance à bien réchauffer les filles. Puis, je voulais vraiment me faire pardonner pour être partit comme un voleur... Je voulais qu'Alexie comprenne que je ne voulais pas juste la baiser! Bien que là, nous avions convenus de ne plus nous revoir...

Et voilà, il n’en fallait pas plus pour qu’on se saute littéralement dessus. Disons que malgré le temps et malgré tout qui s’était passé entre nous, cette attirance et cette tension sexuelle que nous avions était toujours là. C’était maintenant le temps d’y mettre fin et d’attiser le tout quelque peu. J’allais très fort probablement le regretter par la suite mais pour le moment, je ne faisais que agir par mes pulsions et le désir que je puisse avoir pour Nate. Nous avions convenu que c’était la dernière fois avant de s’embrasser à nouveau. J’étais maintenant assise sur le comptoir de la cuisine à détacher sa chemise tout en lui rendant ses baisers. Il n’en fut pas plus qu’il me porta alors jusqu’à sa chambre. C’était la première fois que j’y remettais les pieds depuis cette fameuse nuit qui occupait la majorité de nos conversations et de mes pensées depuis son retour. Je me laissai déposer sur le lit alors qu’il prenait place par-dessus moi. Enlevant sa chemise, j’avais une belle vue et j’avais bien envie de toucher. Je ne me gênai pas une seule seconde pour le faire. À son tour, Nate m’enleva doucement mon short avant de faire parcourir ses douces lèvres contre mon corps. Mes yeux se fermaient d’eux-mêmes. L’effet qu’il me faisait en était déconcertant.

En revenant à ma hauteur, il me fit part que je lui avais manqué. Il me disait uniquement ça pour me faire plaisir ou m’émoustiller car quand quelqu’un nous manquait, on prenait contact avec cette personne. On ne l’ignorait pas pendant sept mois. Je secouai la tête négativement.

« Chut.. » répondis-je simplement.

Je plaquai mes lèvres contre les siennes à nouveau. Sa main se glissa doucement le long de mon dos pour venir dégrafer mon soutien-gorge. Je n’en revenais pas réellement de ce qui se passait présentement entre nous mais je ne me posais pas plus de question en sentant ses lèvres venir me procurer tant de bien sur ma poitrine. Je poussai un soupire de bien être en passant ma main dans ses cheveux. Nate avait bien des défauts mais je ne pouvais pas lui enlever qu’il savait comment faire plaisir à une femme à ce niveau. J’avais rêvé pendant longtemps à ce moment et je n’allais pas me gêner une seule seconde.

Je fis donc inverser les positions, me retrouvant par-dessus lui. La manière qu’il avait de me regarder à ce moment en était déstabilisante. J’avais limite l’impression d’être la plus belle fille du monde entier. Je me penchai pour venir l’embrasser en venant glisser une main dans son boxer, il était déjà bien à l’étroit là-dedans. Ma main le caressait en soutenant son regard. Je réussie à lui faire pousser quelques gémissements qui me faisait bien plaisir à entendre.  Je me levai donc totalement du lit. Il me restait uniquement ma petite culotte que je fis glisser doucement le long de mes jambes. Nate s’était relevé pour s’asseoir sur le bout du lit et je m’approchai de lui en restant debout. Il me prit par les hanches et m’attira à lui d’un coup, faisant parcourir ses lèvre sur mon ventre, ses mains glissèrent jusqu’à mes fesses maintenant nues. Puis après quelques secondes, il enleva également son boxer, se trouvant à la même égalité que moi. Nous replongeâmes les deux dans son lit et n’en pouvant plus, il allongea son bras afin de prendre un préservatif dans la table de nuit et l’enfiler aussitôt. Toujours par-dessus lui, je guidai son membre jusqu’au mien pour ne faire qu’un. Mon corps en entier frissonna et se cambra quelque peu vers l’arrière. Nate se redressa par se mettre en position assise et venir embrasser mes seins alors que nos bassins commençaient une danse des plus harmonieuses. Je me redressai pour venir croiser son regard alors que je me déhanchais toujours sur lui. Seules nos respirations servaient de fond sonore et tout était juste… beaucoup trop sensuel.  Me collant tout contre lui, j’apportai ma bouche à son oreille et entre deux respirations je lui soufflais bien spontanément :

« Ne pars plus. »

Alexie préférait que je me taise, alors je me contentai de jouer de mes mains pour caresser le corps superbe qu'elle avait. Sans doute qu'elle me détestait toujours pour être partit comme ça et ne pas avoir donné de nouvelles, ça se comprenait, mais au moins, elle était prête à recommencer avec moi cette fameuse nuit-là. J'embrassai sa poitrine qui était vraiment belle et douce au toucher. Je pouvais entendre le souffle d'Alexie accélérer et je savais alors que ça lui procurait le plaisir que je souhaitais lui donner. Sans m'y attendre, elle me fit tourner sur le dos pour s'occuper de mon cas. Ce que je pouvais aimer ça, les filles entreprenantes. C'était sexy! Et avec Alexie c'était.... comment dire.... un vrai moment de bonheur, car je pouvais dire que j'aimais tout d'elle. Sa main s'infiltra dans mon boxer pour attraper mon membre bien dur et commencer des vas et viens bien plaisant. Je laissai échapper quelques gémissements tendres, c'était bon. Puis, elle s'était enlevée de moi pour enlever sa petite culotte sans aucune gêne devant moi et c'est alors que je m'installai sur le bord du lit pour mieux la regarder. Wow! Je couchais vraiment avec cette fille moi? Il fallait que je calme mes ardeurs, car, je savais que je ne tiendrai pas bien longtemps au lit. Elle s'était donc approchée et je l'avais pris par les hanches pour mieux lui embrasser le ventre et mes mains glissèrent sur ses fesses bien rebondies. J'avais envie de glisser ma bouche partout, ça ne disait pas si Alexie aimait ou pas et je préférais m'en tenir au conventionnel. Je fis basculer ma belle sur le lit pour mieux l'embrasser mais aussi enlever mon boxer pour libéré mon sexe qui avait grossit considérablement. Mon cœur battait fort, c'était comme si j'avais le droit à une seconde chance et que je ne devais pas la rater... Alexie était précieuse. L'excitation monta d'un cran et il était temps de passer aux choses sérieuses.

J'avais ensuite ouvert mon tiroir de la table de nuit pour en sortir un préservatif. Je me l'installai tandis que ma coquine avait pris mon membre en otage pour s'aventurer sans perdre de temps sur lui. Elle glissa le long de ma verge et me procura immédiatement un plaisir que je voulais voir grandir. Ce que je pouvais aimer ce corps et de cette position, je ne pouvais pas lui faire ce que je voulais alors je me redressai en position assise pour que nos deux corps soit collés. Nos deux bassins étaient à l'encontre de l'autre et je pouvais aisément embrasser sa bouche ou son corps à volonté. On bougeait ensemble de façon à se procurer du plaisir et je tentais de tenir bon le plus longtemps possible. Nos respirations devinrent de plus en plus fortes et j'entendis murmurer Alexie comme quoi je ne devais plus partir.

- Jamais!

Ça avait donné envie de donner plus d'ardeur dans mes coups de bassins afin de la faire gémir un peu plus. Ce n'était sans doute pas comme l'autre fille de la fête, mais je savais que ça plaisait à Alexie. Nos deux corps restèrent collés, comme si nous avions peur de vivre cette séparation douloureuse que nous avions vécus tous les deux. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, Alexie m'avait vraiment manqué et je m'en étais vraiment voulu de partir si vite alors que nous avions commencé une belle histoire tous les deux. Les gémissements d'Alexie devinrent de plus en plus audible. Je savais alors qu'elle allait atteindre l'orgasme, c'est pourquoi je pouvais commencer à me laisser complètement aller. Je donnai des coups de bassins féroces pour finalement l'entendre gémir comme je voulais qu'elle le fasse... dans un même temps, je ne pouvais pas faire autrement que d'exploser à mon tour pour gémir avec elle. Tout mon corps se cambra un instant avant de tomber complètement relâché. J'embrassai alors Alexie sans perdre un moment, je ne voulais pas que ce moment se termine et pourtant, c'était terminé. Je la gardai contre moi avant de la serrer dans mes bras et de basculer sur le lit pour souffler un peu. Je dois dire que ça avait été assez intense. Quelle dommage de perdre une partenaire aussi compatible avec moi.

- Alexie.. waouhhh ça c'était... chaud!!!

Totalement chaud, tout mon corps bouillonnait! Je l'embrassai à nouveau, je savais qu'il ne restait pas beaucoup de temps et qu'elle allait partir pour de bon, que je ne pourrai plus la toucher, l'embrasser...

- Reste avec moi encore un peu!

Je ne voulais pas qu'elle se sauve, je voulais de sa compagnie, j'étais bien seul ici de toute façon. Et depuis mon retour d'Irak, je ne dormais vraiment pas bien.

Après un moment de préliminaires, nous ne fîmes qu’un. J’étais littéralement aux anges là, contre lui alors qu’il était maintenant en moi. J’avais longtemps rêvé que ce moment se passe à nouveau. Bon, secrètement mais quand même et puisque c’était la dernière fois que ça allait se produire, je me donnai comme jamais dans ces ébats qui étaient des plus sensuels, des plus excitants et satisfaisants à la fois. Dans le feu de l’action, alors qu’il s’était assis devant moi, j’avais lâché à son oreille que je ne voulais plus qu’il parte. Va savoir pourquoi j’avais dit ça. Je le pensais, naturellement mais je ne tenais pas spécialement à lui en faire part. Ce à quoi, il me répondit que jamais il partirait. Chose que j’avais du mal à croire puisque je ne faisais plus réellement confiance à cet homme. Néanmoins, après ces courtes paroles échangées, ses coups de bassins se firent de plus en plus intenses. Je pouvais sentir le plaisir monter considérablement. Il savait s’y faire et il n’en fut pas beaucoup plus pour me soutirer des gémissements et me propulser au 7ième ciel. Nate me suivit de près.

Ça avait été magique. Du moins, à mes yeux. J’avais encore du mal à croire que je venais recoucher avec lui. Ça semblait tellement irréel. Je lui rendis ses baisers en me laissant tomber vers l’avant. Il se retira de moi et j’eus aussitôt un vide qui m’attrista quelque peu, j’aurais bien aimé que ça ne se termine jamais. Il me serra alors dans ses bras et j’étais totalement réceptive à ce genre d’affection, surtout après ce qu’on venait de vivre ensemble. Je laissai ma colère de côté. De toute manière, c’était la dernière fois que nous allions être ensemble comme ça donc ça ne servait à rien de gâcher le moment avec ma haine. Je n’avais pas envie de le détester pour les minutes qui allaient suivre. J’avais même envie de l’aimer fort fort.

Je lâchai un petit rire à son commentaire, je ne pouvais qu’être d’accord avec lui. Nous nous embrassâmes de plus belle. J’étais toujours par-dessus lui, immobile tout contre son torse. Nous avions chaud les deux mais nous étions collés l’un à l’autre comme si nous ne voulions pas sortir de cette petite bulle que nous avions créé. Il me demanda de rester, je relevai la tête pour croiser son regard et je passai ma main contre sa joue.

« D’accord, encore un peu. »

J’enfonçai ma tête dans le creux de son cou et passa mes bras autour de son cou pour le serrer dans mes bras. Je le serai fort fort car je savais que les minutes étaient comptées. Je pouvais toujours sentir son parfum qu’il avait dû s’être mit en se levant le matin même. Mon nez frôla sa peau et ce fut ensuite le tour de mes lèvres. Mes yeux étaient toujours fermés mais lorsque je les ouvris quelque peu, des larmes commencèrent à couler sur mes joues silencieusement.

« J’aurais vraiment aimé que ça soit facile. » chuchotais-je simplement.

Alexie avait décidé de rester encore un peu avec moi et je dirais que j'appréciais vraiment qu'elle le fasse. Nous étions peut-être l'après-midi, mais je n'étais pas prêt à la voir partir si vite. J'aimais sentir son corps contre le mien, voir son sourire s'illuminer devant moi même si je l'avais blessée. On resta un bon moment dans les bras de l'un de l'autre. On savourait ce moment en silence et peu importe ce qu'on pouvait dire, on ne pouvait pas faire semblant que nous étions que de simples inconnus. Et pourtant, il fallait jouer le jeu. Je ne sais pas quel ampleur cela aura, mais je pouvais dire déjà d'avance que ça ne sera pas crédible. Alexie avait toujours sa tête sur mon torse et elle avait commencé à déposer des baisers tendres qui me firent sourire automatiquement. Puis, je vis tout de suite que des larmes coulèrent de ses yeux et je dois dire que je ne compris pas sur le coup sa réaction. Quand elle m'annonça qu'elle aurait aimé que ça soit facile... je me suis dit que moi aussi j'aurais aimé que ça soit facile.

- Ne le prends pas comme ça Lexie. Je ne voulais pas te blesser, je ne veux plus te blesser... Je m'excuse de te faire de la peine.

Je sentais coupable, je sais, elle avait peut-être eu trop d'attente envers moi. Elle aurait peut-être voulu que nous soyons un couple, ou je ne sais pas quoi. Mais je dirais que c'était compliqué. Ou bien Alexie pleurait, car elle trouvait difficile la situation où nous en étions avec India. Mais bon, je savais qu'en gros, j'étais le cœur du problème et je m'en voulais énormément. Je poussai un soupir avant d'embrasser la tête d'Alexie pour la serrer très fort contre moi. C'est vrai que c'était compliqué, c'est vrai que je ne savais pas pourquoi je réagissais de la sorte. Pourquoi n'avais-je vraiment jamais donner de nouvelles à Alexie? Ce n'était pas parce que je n'avais pas son adresse non... Décidemment, je crois qu'on était mieux de ne plus se revoir et de s'en tenir à notre plan initial.

- Peu importe ce que tu crois Alexie, j'aurais aimé effacer les derniers mois en entier pour ne jamais partir!

Les choses auraient été différentes. Tout aurait été différent et je ne peux pas dire comment ça se serait passé, mais je pense que ça aurait pu être agréable. Je relevai le menton de ma belle avant de lui embrasser les lèvres. Il était clair qu'il me serait difficile de la laisser aller.

J’étais tout contre lui en le serrer contre moi. J’avais accepté de rester un moment bien que je savais que ça allait rendre l’au revoir encore plus difficile. J’avais envie de rester dans ce lit avec lui, dans ses bras à respirer son parfum encore bien longtemps mais ce n’était pas possible. Je réalisais peu à peu que je venais vraiment de recoucher avec lui. Est-ce que ça avait une bonne idée? Probablement pas mais encore une fois, j’étais incapable de regretter quoi que ce soit le concernant. Tout cet émotion fit en sorte de faire monter les larmes à mes yeux que je ne pu cacher bien malheureusement. Nathaniel commença à s’excuser. Je secouai la tête.

« Ça va… c’est plus le futur qui me fait peur. »

De ce qui allait se passer entre nous et de le perdre dans ma vie. Quand India allait finir par tout savoir et ne plus me parler. J’allais perdre beaucoup et je commençais à me dire que ça ne valait pas la peine ce qui nous avions fait. Je sentis les lèvres de mon ami sur le dessus de ma tête et je fermai les yeux en laissant mes larmes couler sur mes joues de plus belle. Je devais sérieusement arrête de pleurer, c’était pathétique.

Nate me dit alors qu’il aurait aimé effacé les derniers mois. Qu’est-ce que ça voulait bien vouloir dire? Je le laissai me prendre le menton pour déposer un baiser sur mes lèvres. J’avais fermé les yeux pour les ouvrir doucement suite à cet échange. Je croisai à ce moment son regard. Je fronçai les sourcils.

« On aurait peut-être jamais dû coucher ensemble la première fois, tout simplement. »

Un silence s’installa entre nous et je ne savais sincèrement pas ce que Nate pensait de tout ça. Dans un sens, ce n’était peut-être pas ça que je voulais dire vraiment et c’est pourquoi je secouai la tête avant de me reprendre.

« Je veux dire…pas que je regrette le geste, c’est plus les conséquences qui en découlent le problème mais tu sais tout comme moi que tu n’es pas sérieux à ce niveau-là. Nous aurions jamais été un couple et voilà que ça nous fait perdre notre amitié. Avec du recul…on a rien gagné en faisant ça. Tu ne trouves pas?»

Ce que je pouvais être bien à ses côtés.. Alexie n'était pas une fille comme les autres et je le savais! Pourtant, je n'avais pas été à la hauteur de ses attentes et je l'avoue bien, je m'en mordais les doigts maintenant. Mais je dois dire que le fait qu'elle décide de coucher avec moi montrait peut-être qu'elle avait un peu d'affection pour moi. Mais hélas, ça ne valait pas la peine de s'en faire avec ça, nous ne nous verrions plus de toute façon.

- T'en fais pas pour le futur, ma sœur ne le saura jamais!

Je n'avais pas l'intention de lui dire quoi qu'il puisse arriver. Ma sœur ne pouvait quand même pas douter de moi non? Si je mentais c'était bien parce que je tenais à Alexie et que je ne voulais pas que ma sœur perde une amie. Puis, je crois qu'Alexie eu des remords, elle me dit qu'elle n'aurait jamais dû le faire. Je restai silencieux, car ce qu'elle venait de me dire c'était carrément qu'elle avait fait une erreur.

« Je veux dire…pas que je regrette le geste, c’est plus les conséquences qui en découlent le problème mais tu sais tout comme moi que tu n’es pas sérieux à ce niveau-là. Nous aurions jamais été un couple et voilà que ça nous fait perdre notre amitié. Avec du recul…on a rien gagné en faisant ça. Tu ne trouves pas?»

J'avais soupiré car dans un sens, elle n'avait pas tort.

- Je pense juste qu'on aurait dû mettre ma sœur au courant dès le départ, c'est tout. Mais, je la connais, elle m'aurait sermonné... et elle l'aurait peut-être mal pris, je sais pas Alexie, c'est difficile à dire, car on ne peut pas revenir en arrière. Sinon, moi je ne regrette rien et j'assume ce qui s'est passé, mais pour ton bien, je ne dirai rien à ma sœur.

Et je pris une pause, car je n'avais pas l'essentiel.

- Et tu ne sais pas si nous n'aurions jamais été en couple!

Car même moi je ne le savais pas. Je n'était sans doute pas prêt à m'embarquer dans une relation sérieuse, mais quand même, qui sait ce qui aurait pu se passer en 7 mois. Je restai collé contre Alexie, je n'étais pas prêt à la voir partir maintenant, je savais que ça viendrait, mais il fallait qu'elle me laisse encore plus de temps.

- Peu importe ce que tu crois, je suis bien avec toi et le fait qu'on ne se reverra plus, bien je dirais que ça va faire bizarre... mais je suis content que tu veuilles bien me pardonner... enfin, je crois, puisqu'on vient de coucher ensemble à nouveau.

J'imagine que ça voulait dire qu'elle me pardonnait non? Je voulais lui entendre dire!

Nathaniel avait raison : nous aurions dû en parler avec sa sœur dès le départ. Lui faire part au moins du fait qu’on trainait ensemble aurait été la moindre des choses. J’ignorais pourquoi nous ne l’avions pas fait, probablement pour ne pas qu’elle trouve ça étrange. Peut-être aussi que nous savions secrètement tous les deux que ça allait nous mener à plus cette histoire et que ce n’était pas forcément une bonne chose mais nous avions plongés quand même et voilà qu’on essayait maintenant de rester à la surface. Je fus des plus surprises lorsqu’il mentionna que je ne savais pas si nous aurions été en couple au final. Je soutenais son regard, comme si j’essayais de trouver quelque chose de cacher derrière celui-ci, mais rien.

Un silence s’installa dans la chambre, on pouvait uniquement entre des gens s’amuser sur la plage beaucoup plus loin. Il était quand même encore l’après-midi et il faisait tellement beau que j’aurais aimé lui proposer d’aller nager mais encore une fois : impossible. Nate brisa le silence en me disant qu’il était bien avec moi. J’aurais aimé le croire parce que peut-être c’était le cas, mais j’avais l’impression que c’était singulier comme réponse, il aurait pu dire ça à n’importe quelle fille qui était présentement avec lui dans son lit.

« Quoi? On vient de coucher ensemble? Alors là… tu parles d’une surprise! »

Aussi bien essayer de détendre un peu l’atmosphère. J’en avais sérieusement de besoin et le voir me soutirer un sourire des plus adorables me fit du bien sinon je me serais probablement remise à pleurer. Est-ce que d’avoir couché avec lui, lui pardonnais tout? Surement pas non, mais au moins maintenant il savait que j’avais toujours beaucoup d’affection pour lui et c’était important pour moi qu’il sache qu’il était également spécial à mes yeux.

« Ça va être étrange de ne plus te voir, mais nous avons  une pratique sept mois derrière nous. Puis de toute façon, que je te pardonne ou non, ça n’aura plus d’importance à la minute où je sortirai de cet appartement Nate. »

Car nous avions convenu que nous allions devenir de parfaits inconnus. Est-ce que j’allais le regretter? Probablement… même que j’avais l’impression que je commençais déjà à le regretter. D’un autre côté, même si on continuait à ce voir, ça serait dans le privé et éventuellement, je voudrais clairement plus de lui. Je voudrais quelque chose qu’il ne semble pas prêt à donner à quelqu’un. Je n’allais pas être celle qui allait changer ça certain.

Je me redressai dans le lit pour m’asseoir sur le bord de ce dernier et commencer à ramassé mes vêtements au sol. Toutefois, mon geste fut arrêté par les baisers de Nathaniel le long de mon dos jusqu’à mon épaule. Il caressait ma hanche de sa main tout en pressant toujours ses douces lèvres sur ma peau. Je fermai les yeux l’espace d’un moment et lorsque sa bouche vint se poser contre ma joue et que je le sentis bien contre moi, je tournai la tête du mieux que je le pouvais pour croiser son regard.

« Merci quand même de m’avoir fait sentir spéciale, c’est ce que j’avais de besoin au fond. »