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 begging you please don't go

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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Dim 16 Aoû - 15:20
girl you're perfect
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Je lui faisais l'amour, comme un fou. Je lui demandais de se retourner, je commençais à la prendre comme ça. Je la voyais se tordre dans les draps, gémir, jouir. C'était bon, je l'aimais. C'était l'union de toutes nos passions, une chose que je n'avais jamais ressenti auparavant. Je voulais lui faire sentir ce que je ressentir pour elle dans cet acte symbolique et irrésistible. Elle balançait sa tête en arrière, prononçant mon prénom. Au plus c'était, au plus fort j'y allais. Je voulais vraiment la rendre folle, qu'elle ne puisse plus savoir son propre prénom à la fin, limite. Elle se redressa et je continuais, la position était un régal. Elle commença à malaxer mes bourses, qu'est-ce que c'était bon. J'aimais qu'elle prenne des initiatives, j'aimais la danse de nos hanches, la danse de nos deux corps, la danse du plaisir. Je laissais sortir des sons graves de plaisir, alors que je lui faisais l'amour le plus parfaitement possible. C'était fou. Elle finit par se retourner et entourer ses jambes autour de moi, je pouvais re-kidnapper ses lèvres dans un baiser fou et la prendre à nouveau. Elle enfonça ses ongles dans mon dos. Hmm c'était bon, je pourrais faire ça toute la journée. Je voulais qu'elle jouisse, et j'y arrivais. Je voulais qu'on sue ensemble, qu'on ne fasse qu'un, qu'on partage nos gémissements, que sa tête en tourne. Elle s'agrippait à mon cou, je sentais une pression. Puis elle accéléra l'acte, m'embrassa comme une folle. J'allais jouir, c'était certain, et c'était fait. Je finissais avec quelques va et vient avant de sortir doucement d'elle et de me débarrasser du préservatif.

Encore une fois, j'avais le souffle coupé. Je la prenais dans mes bras, et nous restions silencieux un long, long moment. Nos souffles se mélangeaient, rien n'étaient plus temporel. J'étais ailleurs, loin. Je la regardais, je l'embrassais sur le front. « Il faut que tu arrêtes de me rendre fou comme ça. » finis-je par dire pour rire, en un souffle. Je riais doucement, à bout de souffle. Je la serrais contre moi, je m'en foutais d'être plein de sueur avec elle, parce que c'était le résultat de notre acte d'amour. Je regardais dans le vide, je ne pouvais penser à rien. Enfin, au bout d'un moment, ça s'arrêta. Tout me revint à l'esprit. Ma vie, mon passé. Et elle, là dans mes bras, qui ne me connaissait pas vraiment. Elle méritait de savoir la vérité. Je la regardais longuement, imaginant par où je pouvais commencer. Je lui souris, mis une mèche en place. « Petit ange.. » soufflais-je, ne sachant toujours pas par où commencer. Il fallait bien que je me lance. « Je veux le meilleur pour toi.. Je pense que tu mérites de savoir pourquoi.. j'avais tant de mal à me dire que j'étais un homme suffisamment bon pour te mériter.. » Je déglutissais. Il fallait qu'elle le sache, je ne pouvais pas lui cacher plus longtemps. « Mon passé.. pourquoi je suis ici.. ma mère dont nous parlions la dernière fois.. tout ça, y'a une raison et.. j'aimerais te le dire.. Je te fais confiance, je pense que tu ne me jugeras pas enfin.. c'est comme tu voudras, je ne t'en voudrais pas.. » Je déglutissais encore, j'avais peur de sa réaction. Mais elle devait savoir dans les bras de qui elle était. « Je suis le plus grand de ma famille.. Il y a deux soeurs et un petit frère ensuite.. Mes parents... Ne se sont jamais occupés de nous. Je me suis toujours occupé d'eux. Ma mère était une prostituée et mon père.. était dans le trafic de drogue.. Le truc c'est qu'il... il m'a emmené dedans.. Un jour les services sociaux sont arrivés, j'étais le seul majeur et ils m'ont enlevés tous mes frères et soeurs.. Je n'ai rien pu faire, je suis ici pour me racheter auprès d'eux... Mais j'ai dû faire du chemin.. Je devais quitter le traffic, mais ça n'a pas été aussi facile que ça... J'ai fais de la prison pour.. meurtre.. J'ai défendu quelqu'un alors voilà.. On ne m'a jamais pris dans le traffic.. Mais arrêter ça.. Il me fallait une vraie carrière, d'où la mécanique. Je suis venu ici pour fuir tous ces démons mais.. parfois.. ça m'arrive de replonger. Je veux devenir le grand frère qui n'avait pas été à la hauteur, j'y suis presque.. Mais tu vois..» Je tournais ma tête vers elle. « Depuis que tu es dans ma vie, j'arrive à contrôler ça. J'arrive à contrôler mon addiction enfin je.. je ne me drogue plus quand je pense à toi.. » avouais-je pour peut-être ne pas trop lui faire peur. « J'essaie aussi de contrôler ma violence.. mais ça, c'est encore en chantier, tu as pu le remarquer aussi.. » dis-je avec un petit rire gêné repensant aux deux mecs qui ont voulu s'en prendre à elle. « C'est pour ces raisons que.. je ne voulais pas que tu aies un homme comme moi à tes côtés.. Mais je suis un peu égoïste aussi et.. Je pense que t'avoir dans ma vie, ça me poussera plus vite à devenir l'homme parfait, pour toi et.. pour mes frères et soeurs.. » Je la regardais, ayant peur de sa réaction face à la vérité.




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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Dim 16 Aoû - 19:04
Ce qui me plaisait le plus dans la fusion de nos deux corps, c'était de me sortir aussi proche de lui , de sentir son envie, et le plaisir que je lui procurais. Avoir nos deux peaux humides, se confondre, se frotter lui contre l'autre, de se découvrir de toutes les manières possibles, repousser les limites de l'entendement, nous faire perdre pieds, toucher les sommets. On aurait pu faire l'amour toute la nuit, que je ne m'y refuserais tant cela était délicieux, délectable, d'une saveur onctueuse, à me faire perdre l'esprit, je m'abandonnais à lui, je le sentais au plus profond de moi, et c'était la plus belle preuve de notre amour et de la passion que l'on avait pour l'autre. On se retrouvait contre l'autre, le souffle presque coupé, la respiration à retrouver. J'étais au nirvana. J'étais encore à flotter, dans un état second , les hormones de bien être étant libérés. Je savourais le moment, en gravant tout cela dans mon esprit , afin de ne jamais oublier, tout ce qu'on venait de se prouver, de se dire sans mots, à côtés de cela aucun mots ne pourraient assez puissants. Cet acte ne pouvait être surpassait par des paroles, au contraire, parler aurait pu tout compromettre ce moment magique, pulsionnel , hargneux, désireux. J'en avais apprécié chaque instant, il m'avait rendu folle de désir et de plaisir, jamais de ma vie je n'avais ressenti cela, c'était parfait, l'union parfaite. Comme si même sur le plan sexuel on se correspondait en tout point. Après avoir laissé notre corps reprendre de cet élan passionné , il prit la parole, ce qui me fit sourire et plaisir à entendre.

Non sinon, je pourrais plus entendre tes bruits si sexy pendant l'acte. Lui dis je remarquer, la respiration encore légèrement saccadée, puisque je tentais de reprendre mon souffle. Je me blottis dans ses bras forts , qui me protégeaient. Je me sentais bien, j'oubliais tout, je pensais seulement à la force des bras qui m'entoure et l'odeur de sa peau. Je me sentais apaisée, épanouie, je me sentais pas bête d'avoir mis du temps à accepter ce que je ressentais pour lui car au final , attendre en valait plus que la peine, car au final je pense que c'est cela qui fait que ces moments sont si parfaits à mes yeux, parce qu'ils étaient spéciaux, ils donnaient une teinte à nos sentiments, de la couleur aux sensations éprouvées, ils étaient un mélange de découvertes toutes plus extraordinaires les une que les autres, prenantes. enivrantes. Je regardais Enaël pour voir s'il se trouvait dans le même état que moi, dans une extase, là haut, à des milliaires du reste, juste lui et moi. Je le voyais changer son regard, je me demandais si quelque chose le tracasser. Je pense que je le saurais très vite. Je le regardais attentivement. Cela me rassura quand il souris et reprenait le contact physique. Je le regardais arquant un sourcil ne le lâchant pas du regard. Il prit afin la parole et cela fit ralentir les battements de mon cœur, qui semblait affoler par le silence et le comportement qu'il avait. Il avait un air sérieux... Oui mon cœur.. Soufflais le cœur qui reprenait des palpitations et un rythme cardiaque élevé. Je voulais lui faire comprendre que j'étais prête à l'écouter même si j'étais effrayée et redoutée ce qu'il pourrait bien me dire avec un tel sérieux.

A sa première phrase j'avais impression que c'était le monde à l'envers cet homme si formidable auquel je tenais particulièrement, pour lequel je tombais sous le charme, jusqu'à en devenir folle amoureuse, me disait qu'il avait peur de ne pas me mériter, alors que j'étais très loin d'être à sa hauteur et qu'en sens inverse, j'avais la même peur qui me terrifiait et qui m'avait poussé à enfouir mes sentiments afin que jamais il puisse faire surface j'avais bien trop peur qu'il en rit, parce que justement il était ma perfection , tout ce que j'aurais rêvé d'avoir, le mec idéal en d'autre terme. Il voulait apparemment faire tomber le masque, je le regardais d'un air interrogateur, me demandant où exactement il allait en venir. Et le sujet fut finalement glissant et j'en étais abasourdie, je m'y attendais pas, à de telles révélations de sa part. Seulement je me disais d'un autre côté qu'il avait une l'honnêteté et la descende de me le dire. Il parlait à cœur ouvert. Je ne prononçais mot, mais à l'intérieur de moi, les pensées se bousculaient sur comment me comporter, que dire et que faire de ses révélations et surtout qu'en faire pour que cela soit constructifs et si je nous laissais une chance ? ! Qu'est ce que cela aurait comme conséquences sur notre couple , surtout qu'à mon tour, je devais lui avouer quelque chose de mon passé. Je ne pouvais pas lui reprocher, même si à côté le mien pouvait être plus compréhensif. Je ravalais ma salive, en l'écoutant jusqu'au bout et je supposais qu'à la fin je devais intervenir et répondre à tout cela. Au fur et à mesure de ses paroles, je prenais ma respiration, je savais plus tellement où j'en étais on venait de faire l'amour et il me lançait cela comme ça juste après, je portais ma main sur mon front, je me sentais pas tellement bien, je pensais que j'allais suffoquer. Il fallait que je respire. Je pense que s'il me dit ça , c'est qu'il a confiance en moi comme il vient de le mentionner, et aussi que je devrais peut être me dire que cela était pour que notre couple ne soit pas basé sur des mensonges. Je prenais une grande respiration et commençais à prendre mon courage à deux mains , essayant de faire le tri dans ma tête, parce que je me sentais bousculée de toute part.

Alors .. je ne pense pas que tu sois comme ton père, ou que tu feras les même erreurs que tes parents, je sais que tu aimes tes frère et sœurs et que tu feras tout pour te rattraper à leurs yeux, alors pour cela , je sais que tu deviendras le frère que tu as toujours voulu être. M'exprimais je en soupirant, c'était un peu compliquée, je n'arrivais pas tellement à l'imaginer ainsi, en faite j e ne pouvais pas le juger c'était son passé, et avec ses propos je comprenais qu'il voulait que cela change , alors je devais prendre sur moi, et essayer de le comprendre, il n'avait pas l'air d'avoir eu une vie facile, alors je ne devais pas juger sans connaitre, je n'étais pas à sa place, je ne sais pas l'enfer qu'il a vécu, mais je sais qu'il aime sa famille énormément, et d'ailleurs je voulais l'aider à retrouver sa sœur, qui était une très bonne amie à moi. J'en avais tout de même les larmes aux yeux, Je savais pas ce qu'il attendait de moi, de ma réaction. Pour ce qui est de ton père , tu me dis qu'il t'a amené dedans, mais je pense pas qu'il t'a forcé , je pense que tu étais capable de faire tes propres choix. Ajoutais je sur un ton amer, ravalant une nouvelle fois ma salive, prenant un peu de distance entre lui et moi pour souffler. Je le regardais en essayant de ne pas le regarder différent de d'habitude , je voulais qu'il pense que je le repousse ou qu'il me répugne , pas du tout, j'étais juste un peu sous le choc, je m'attendais pas à tout cela, je lui en voulais pas, j'étais contente d'une certaine manière qu'il ose tout me dire, et être franc, je savais au moins que je pouvais avoir confiance en lui, s'il est capable de me dire tout cela alors il serait capable de me dire le reste.

Après tu essayes de changer, tu essayes de prendre ce qui est selon toi la bonne voix, tu as l'air d'apprendre de tes erreurs. Je parle pour la drogue. Finis je par dire pour clore ce premier sujet. J 'essayais ensuite de me rappeler tout ce qu'il m'avait énoncé, et une certaine phrase m'avait marquée, et je réagissais alors vivement. Tu as tué quelqu'un ? M'exclamais je sous le choc, je pense que là la pilule comme je pourrais dire, allait passer moins facilement. Je me relevais avec le drap, sortant du lit. Désolé, faut que je prenne un peu de distance, pardonnes moi. C'est dur de tout encaisser d'un coup, surtout cela. C'était peut être assez dur comme réaction à son égard, mais encore je contenais le tout. J'aimais cet homme, je l'aimais avec ses qualités et ses faiblesses, et je devais apprendre à l'aimer ensuite avec son passé , tout en appréciant mon présent avec lui, surtout si je voulais continuer d'écrire notre histoire dans l'avenir, continuer de faire ce bout de chemin avec lui avec mes côtés, on avait dit qu'on y arriverait ensemble alors je ne pouvais pas le lâcher si facilement... C'est ce que mon cœur me soufflait à mon esprit en ce moment même, et je pense que je devais le suivre, seul lui savait ce qui était bon pour moi, Enaël donnait un nouveau souffle et sens à ma vie, je la trouvais tellement plus belle, je savais ce qu'était le bonheur, alors je ne pouvais pas me permettre de perdre tout cela. Il était mon tour, ce qui me complétait, sans lui que serait je ? La moitié de quelque chose, je ne serais pas moi, juste l'ombre de moi même. Si je voulais être, me sentir vivre, je devais lui montrer mon amour, je devais m'assurer que ça ne pouvait pas finir ainsi.

Je repensais également à ce qu'il avait dit après cela, sa carrière pour se poser, pour changer d'image, écrire une nouvelle page, il voulait changer de vie, tourner la page du passé, je pouvais pas le réprimander sur cela. Il me regardait ensuite plus intensément et je chantais mon cœur chavirait à nouveau pour lui, comme me faire fondre, me faire craquer en trente seconde, il avait un don inouïs pour cela. J'allais près du lit et je m'asseyais à ses côtés, contemplant son visage avec un petit sourire en coin des lèvres, je lui caressais la joue. Je déposais mes lèvres contre les siennes et l'embrassa amoureuse et longuement, en faite je faisais ce baiser là car j'avais la peur au ventre que nos passés puissent nous séparer. Alors qu'en faite fallait juste se faire confiance mais allait il réagir comme moi ? J'adorais sentir ses lèvres contre les miennes, et même si j'avais peur, je n'avais pas pu m'empêcher le faire, ce qu'il m'avait dis, m'a beaucoup touchée et je voulais qu'il comprenne que pour moi, le fait qu'il prenne sa vie en main, et qu'il veuille devenir un autre pour lui, pour sa famille, pour moi, c'était la plus belle démonstration d'amour qu'il puisse faire pour le moment. J'aurais pu ajouter que je l'aimais, et lui dire, j'étais pas encore prête, pourtant c'était la deuxième fois que le moment s'y prêtait et que je l'avais en tête, cependant je pensais que si je le disais, après ça changerait des choses, et pour le moment je n'étais pas prête à passer au niveau supérieur. Par contre je vais me toucher, c'est pas contre toi, mais j'ai besoin d'un peu réfléchir, me retrouver, je m'excuse encore une fois, c'est le temps d'accuser le coup. Je me levais en laissant la couette sur le lit, et j'empruntais alors sa douche afin de me passer de l'eau plus froide que tiède sur le visage et le reste du coup, je voulais me détendre j'en avais besoin après ce moment étourdissant, questionnant, déstabilisant. Puis je me disais que maintenant quand je retournerais face à lui ce serait à moi de faire face à mes démons du passé. Je m'enroulais autour de la serviette , je fis sécher mes cheveux et fis juste mon brushing. Je me regardais dans la glace et je me décevais j'aurais du lui dire pendant qu'il me parlait , finalement j'étais moins courageuse que lui. Je le cherchais puis une fois arrivée près de lui... Mon petit amour ? Dis je pour attirer mon attention. Je pense que comme tu as été très franc avec moi, je dois te parler de quelque chose, je pense que tu as le droit de savoir aussi mon passé. Lui confiais je en y allant par tâtonnement. J'espère que toi aussi , tu feras preuve de clémence mais saches que il n'y a pas si longtemps avant de te connaître, j'avais soit disant une maladie, décelait par les médecin, jeune. Et à cause des traitements, j'ai eu des problèmes neurologiques, et des troubles du comportement, donc la bipolarité. , Annonçais je essayant de ne pas baisser le regard mais c'était dur de l'affronter et je comprenais alors ce qu'il avait pu vivre précédemment. C'était comme ne pas savoir comment on allait être pris ou cuisiné. Puis ça à mal tourner, j'ai commencé à entendre des voix chez ma demi sœur, à saigner du nez, à avoir la migraine. J'ai faillis être internée. Finalement on m'a refais des examens et un diagnostic complet, c'était une erreur médicale et je n'avais rien depuis le début, c'était donc le traitement qui me rendant ainsi. J'espère que cela ne te fait pas peur, je te jure que c'est passé, et je suppose que si tu m'avais connu avant tu n'aurais jamais voulu de moi, voire même tu ne m'aurais pas regardée. En faite je suis pas sure que tu m'aurais prise pour ce que je suis au fond, tu aurais peut être pas cherché à savoir . Et ça qui me bloque aussi. Tu aurais peut être jamais vu que j'étais comme cela. Finis je par dire, un point sur le cœur, qui s'accentuait au fil de mes paroles, et je me renfermais alors sur moi même. Je reculais même, nous séparant un peu plus afin de laisser un certain espace entre nous deux. Entre ce doute là , puis la prison , je ne savais plus trop où j'en étais, je savais que je voulais être avec lui, seulement d'autres informations venaient en compte et me donnait mal à la tête, je portais de nouveau ma main sur mon front. Je savais que même si je l'avais vu avant, même s'il était quelqu'un de dangereux, j'aurais chercher à voir d'ailleurs, voire même j'aurais voulu l'aider pour s'en sortir, parce que je pense que j'aurais vraiment pu craquer également pour lui à cette période , du coup ça me mettait un coup au moral. Je crois que je ferais peut être mieux d'aller me coucher .. Lâchais je dans un souffle. Je me sentais mal après avoir dit cela, j'avais même peur qu'il souhaite que je rentre chez Aloysia. J'étais effrayée par sa réaction, et c'est en me disant que je pouvais le perdre à tout moment que je comprenais qu'il fallait que je lui pardonne pour le meurtre, il fallait qu'on essaye lui et moi, de vivre quelque chose de beau et de fort comme c'était le cas actuellement et avec nos deux personnalités , je ne pouvais voir cela autrement que quelque chose d'intense et passionné.

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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Mar 18 Aoû - 18:02
girl you're perfect
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Elle avait l'air complètement perdue après ce que je lui avais confié. En même temps, je lui avais fais part, dans les grandes lignes, de mon passé. Je m'étais dis que c'était le moment, qu'il fallait qu'elle le sache. Je voulais qu'elle sache, et qu'elle ait le choix d'être avec un homme comme moi. De toute façon, au plus tard elle le saurait, au pire ce serait. Alors, un fois que c'était dit, c'était dit. J'avais peur de sa réaction, peur qu'elle ne fuit. Si elle devait le faire, je ne la retiendrais pas. Comme j'ai dis, je le faisais pour qu'elle ait le choix. Alors, si elle ne voulait pas être avec un homme qui lui faisait peur ou que sais-je, c'était son choix. Qu'elle fasse ce qu'elle voulait, à partir du moment où je lui aurais tout dis. Au plus les mots jaillissaient, au plus je prenais peur. Finalement oui, j'avais peur tout de même qu'elle ne passe la porte et que je ne la vois plus. Qu'elle croit que je l'ai utilisé ou je ne sais pas quoi, j'imaginais un tout tas de choses incroyables, comme toujours. Je n'avais pas confiance en moi, quand il s'agissait d'être avec Alayna. J'avais peur de la faire fuir, peur que l'homme mauvais que j'avais été ne la fasse s'éloigner.

En effet, à mes mots, elle se renfermait, elle prenait sa tête dans les mains. Elle tentait de parler, mais ses mots étaient courts ou alors, voulait tantôt m'aider, tantôt me renfoncer. Néanmoins, je ne le prenais pas mal, c'était légitime comme réaction, et je méritais chacun de ses mots. Elle avait raison, j'aurais pu faire mes propres choix, ne pas tomber dans le piège de mon père, mais il m'avait eu par le bout du nez. J'acceptais ses critiques, je ne disais plus rien. Je pense qu'ajouter quelque chose, rajouterait son envie de prendre du temps, de l'espace un moment. C'est ce qu'elle faisait, elle mettait de la distance physique entre nous. Je le supportais assez peu mais il fallait que je prenne sur moi, elle me disait qu'elle en avait besoin. Je ne la quittais pas des yeux une seconde, histoire de mémoriser cette image si elle voulait finir par s'en aller. Mais au bout d'un moment de silence, elle me regarda un instant, puis vint m'embrasser longuement. Je pense qu'elle voulait me dire qu'elle me pardonnerait un moment donné, mais pas maintenant. Qu'elle avait vraiment besoin de temps. Puis, elle me demanda de la laisser prendre une douche, la laisser seule un moment. Je lui fis signe que oui de la tête et je sortais du lit, me rhabillant, la laissant prendre son temps.

Je restais assis sur le bord du lit. Je pensais à des tas de choses, à mon passé en particulier. Je pensais à mes frères et soeurs, à mes parents que je haïssais au plus profond de mon âme. Je pensais à Alayna, à combien elle était belle, à combien peut-être je ne la méritais pas. Puis, j'entendis des pas légers qui revenaient. Je tournais la tête, essayant de vider mon esprit, je me levais. Elle me demanda de faire elle aussi une confession, après la mienne. Je l'écoutais attentivement, sachant pertinemment que quoique ce soit, je l'accepterais sans problèmes et que ce n'était qu'informations. Elle par contre, semblait effrayée par ce qu'elle me disait. Elle m'apprenait un problème de santé, qui s'était transformé en problème mental quelque temps auparavant. Elle semblait hésiter sur ses mots, elle reculait même. Une de ses phrases fit mouche, d'ailleurs, c'est là que je me ravançais vers elle, prenant une de ses mains dans la mienne. « Ne dis pas ça. Tu aurais pu être en camisole lors de notre première rencontre que je t'aurais trouvé magnifique! » dis-je pour rire un peu, en souriant. Je soulevais sa tête, posant un doigt sur son menton. « Va dormir si tu en as besoin, mais sache que je ne te jugerais pas là dessus, tu n'y pouvais rien et surtout, je ne t'aurais pas moins voulu. » lui dis-je avant de l'embrasser sur le front. « Bonne nuit » lui soufflais-je doucement. Il fallait que je lui laisse du temps, je ne la forcerais pas à rester avec moi parce que je le voulais. Même si je voulais la garder près de moi, elle avait sa liberté, ses droits, ses émotions.




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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Mer 19 Aoû - 16:20
Je ne sais pas pourquoi mon cœur se soulevait d'un coup, je pense qu'il devait traduire surement ma peur de l'engagement, la peur de le décevoir également par mon passé, la peur que certaines révélations peuvent tout changer à sa décision. Nous venions seulement de nous laisser une chance, alors je ne voulais surement pas que celle ci parte déjà en fumée. Je comprenais cependant pourquoi maintenant, avant que ce soit plus sérieux entre nous, autant être clair sur notre passé, malgré que la seule chose qui devrait compter et le présent et le futur, ça me rassurait quelque part d'entendre le changement qu'il voulait faire dans sa vie, même si j'avais peur d'une rechute, oui voulais j'étais paralysée par l'angoisse, ayant la trouille de ce que l'avenir nous réservait, c'était notre première fois à toutes les deux pour avoir une relation sérieuse, et je n'étais déjà pas douée et maladroite, alors j' étais terrifiée d'avancer trop et ne plus pouvoir me passer de lui, d'être accro à ses baisers, à son sourire, à son corps, à nous, tout simplement, j'aimais ce que nous étions ensemble, je ne voulais pas m'en dissocier , seule à mes yeux je ne valais rien, il me donnai t une valeur sur, une raison de croire en  un avenir plus radieux, plus incroyable, une raison de croire en la magie de l'amour.  Je me posais des questions sur le temps qu'il me laisserait pour digérer ce que je venais d'apprendre, pour l'accepter, apprendre à l'aimer avec ce passé, parce que c'était certain que je ne pouvais pas tout intégrer d'une traite, j'avais besoin de prendre du recul également pour nous deux, pour que notre romance soit sincère, je ne voulais pas me défiler, c'était sur. Cette fois, je voulais y croire, je n'avais pas ouvert mon cœur, pour le refermer à la première difficulté , cela non.

J'essayais de comprendre ce que je ressentais pendant qu'il  énumérait tout ce qu'il lui semblait judicieux de ma prendre sur sa vie, je savais que je serais pas dès plus facile à entendre et même à dire pour lui, et je lui étais reconnaissance de m'ouvrir toutes les portes, de se sentir prêt justement à ce que notre relation évolue, il me le prouvait par ses aveux, et je devais avouer que je préférais l'apprendre de sa bouche, maintenant, pendant qu'on était au carrefour de notre relation, on pouvait choisir le chemin que l'on voulait, peu de temps avant nous avions choisis de le faire ensemble, de se soutenir et c'est ce que je suivrais encore, j'avais juste besoin d'accuser le coup.  Je disais des phrases qui pouvaient paraitre contradictoires , j'étais partagée entre mon envie d'être enfin avec lui, et le fait de craindre , d'être effrayée par les démons du passé s'ils ressurgissaient. Je voulais tellement y croire, je voulais avoir la force de passer au dessus de cela. Je posais à plusieurs reprises ma main sur mon front, je voulais faire le tri dans mes idées, elles s'enchaînaient , se bousculaient , et à certains moments j'avais peur de m'emmêlaient avec toutes ces pensées, qui me donnait pour le coup mal au crâne, j'avais du mal à m'exprimer correctement et je ne savais pas si c'était la réaction qu'il attendant également de ma part. J'aimais pas cet éloignement que je crée malgré moi, peut être que c'était pour ne pas avoir les mots dans le visage, peut être pour que les mots fassent moins mal, je ne savais pas tellement, mais je ressentais un manque, un manque de lui, quelque chose venait de fissurer dans mon cœur, il fallait que j'y remédie, il fallait que je retourne près de lui, ça me déchirait, ça me rendait folle. Je vins alors l'embrasser, de toute mes forces, de tous mes sentiments, de toute cette passion dévorante, je voulais qu'il comprenne que mon cœur lui appartiendrait ce pour toujours. Je ne voulais pas l'affoler et qu'il penser que je ne pourrais ne plus vouloir un seul instant de lui, ce n'est pas pour cela que j'allais mettre en question tout ce qu'il s'était passé entre nous, je ne le regretterais pas, je ferais tout de la même façon puisque ça nous avait conduit aujourd'hui à ceci. Je m'excusais peu de temps après ce baiser, je me retirais sous la douche afin de faire le point dans ma tête et me dire également que je me devais d'être aussi franche que lui sur le sujet de mon passé, afin que l'on puisse commençait une véritable histoire d'amour basé sur quelque chose de solide qu'est la confiance mutuelle.

L'eau qui ruisselait sur mon corps, n'arrivait même pas à me faire penser à autre chose, je culpabilisais de ne pas lui avoir dis tout de suite ce qu'il en était pour moi et je devais me rattraper sur cela. Après mettre préparer un minimum afin d'être présentable que mes cheveux soit en place, et que je porte au moins une serviette sur le dos, je revins à ses côtés. Je prenais un air sérieux, je soufflais et respirais un bon coup afin d'apprivoiser cette boule dans ma gorge et ce nœud dans mon ventre. Je lui expliquais tout sans tabou, il fallait qu'il sache tout, il fallait qu'il comprenne ce que j'étais devenue en lien avec mon passé et aussi que je lui exprime mes plus grandes craintes en lien avec celui ci . Il s'avançait vers moi prenant un regard qui se voulait rassurant , il prit une de mes mains dans la sienne, je restais à regarder nos mains, en soufflant délicatement, le cœur battant contre ma poitrine. J'avais l'impression qu'il voulait s'échapper de là, tellement je le sentais cognais fortement. Je voulais calmer ma tension artérielle mais j'avais si peur, peur de ce qu'il pouvait trouver à y répondre. Je m'apaisais ne me concentrant uniquement sur le contact de nos mains puis je relevais le regard, me perdant dans le sien, j'étais prête à tout entendre, il me soulevait me tenant ainsi, il me donnait le courage de tout affronter. Cependant après un petit moment de silence, c'était trop dur, mon corps devait plus raide, je ne sais pas si je serais capable finalement. J'écoutais tout de même la tête penchait vers le sol. Je riais timidement à sa remarque, puis il releva ma tête à l'aide de son index sur mon menton. Y'a des jours où je me demande clairement comment j'ai fais pour te résister jusque là . Lui répondis je en toute légèreté, je le pensais, mais c'était dis sous l'humour tout de même pour adoucir le climat.  Il portait ses lèvres sur mon front pour me donner un baiser. Je passais mes bras autour de son cou. Je l'enlaçais, puis je l'embrassais tendrement, appuyant sur ses lèvres pour en avoir le goût savoureux en bouche, pour encore m'en délecter. Je le blottis ensuite contre lui l'espace d'un instant, avant d'aller me coucher.  Puis je me retirais de ses bras, de cette place que je convoitais. Bonne nuit petit ange. Lui adressais je après tout ces rebondissements qui venaient de m'épuiser sur le plan psychique et intellectuel.  

Je montais alors à l'étage, m'exécutais, j'avais la tête qui tournait, je ne mettais pas remise encore de tout cela, j'avais besoin de reposer mon crâne. Je passais alors à la salle de bain étant donnée que j'avais pris ma douche, je n'avais juste à mettre mon déshabillé, ma nuisette en dentelle, pour aller me reposer. J'allais donc m'allonger dans le lit, je m'étalais de tout mon long, je voulais laisser mon corps au repos, qu'il puisse reprendre de ses émotions, et devenir ainsi plus souple. Je fermais les yeux et je pensais à me vider la tête, à me détendre, je ne devais plus revenir sur ce qu'il s'était passé, demain serait un autre jour, et une nouvelle étape ensemble. Je prenais de grande inspiration puis expirer. Je sentais mes paupières dévernirent plus lourdes, et soudain je sursautais sous le bruit d'un éclair. J'étais horrifiée. Je faisais des bonds, mon cœur s'affolait , la vitesse des pulsations étaient anormales, surement du à la peur, qui prenait possession de chaque partielle de mon corps. Mes sens étaient en alerte. Je devais trouver du réconfort à ses côtés j'en éprouvais le besoin. Je mis bien dix minutes à me décider, tentant de me cacher sous la couette , de chanter, mais rien ne fonctionnait, alors je sortis de la chambre pris le couloir qui rendait à la sienne, en faisant des pas légers , je ne voulais pas le réveiller s'il dormait mais j'espérais que non, sinon je ne saurais comment trouver un plan de secours pour réussir à me sentir en sécurité.  J'entrouvris  la porte , et je le regardais , il était allongé dans son lit. J'ouvrais délicatement la porte, afin de l'admirer, " ce qu'il était beau..."  , tellement craquant. Je me reculais contre l'arrête de la porte, et je m'y appuyais, posant ma tête contre le mur, je le regardais sous tous les angles, il était magnifique, j'avais de la chance. Énormément de chance. Je croisais les bras, faisant des sursauts à chaque son du tonnerre qui grondait. ...Je passais mes mains devant mes yeux, laissant un petit écart entre mes doigts juste pour l'apercevoir et voir le visage, de mon ange, de l'homme qui partageait ma vie..
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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Ven 21 Aoû - 14:31
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Nous venions de nous avouer mutuellement nos passés, nos faiblesses. Il est vrai que c'est quelque chose qui me hante tous les jours et donc, il fallait qu'elle le sache. Je lui devais ça. Je ne voulais pas qu'elle l'apprenne d'une autre façon et que ça change beaucoup plus de trucs entre nous que si je lui disais moi-même. En effet, ça lui avait fait un choc, tellement qu'elle me demanda un moment pour elle. Elle semblait choquée, perturbée. Je lui laissais son moment, même si je n'avais qu'une peur : qu'elle s'en aille. J'avais peur qu'elle ne veuille plus de moi après avoir su que j'avais fais prison, trafic de drogue, meurtre. Elle ne savait pas tout en détails, évidemment, mais elle le savait en gros, c'était un début, c'était le principal. J'attendais, assis sur le lit, je pensais encore un peu trop. C'était la raison pour laquelle je n'avais pas voulu être celui qu'elle aurait choisi au début. J'avais fini par craquer, parce que je ne pouvais pas faire autrement à sa vue. J'espérais juste qu'elle ne voudrait pas, comme moi, être loin de moi par sécurité. Ce n'était qu'égoïsme. Et pourtant, je ne pouvais pas faire autrement que comme ça.

Elle revint et m'embrassa, toujours perturbée je le savais, mais elle voulait simplement que je comprenne qu'elle finirait pas l'accepter. Je répondais à ce baiser, alors qu'elle semblait penser, trop penser. Elle se mit à me raconter son propre passé, qui la hantait aussi comme le mien me perturbait. Elle avait l'air même d'en avoir peur, elle avait peur d'elle même. J'essayais de lui montrer que je n'en avais pas peur pour ma part, que même comme cela, je l'aurais aimé. Quoiqu'elle fut, elle m'aurait attirée, je l'aurais remarqué. Je n'étais jamais tombé amoureux, je n'avais jamais regardé une jeune femme comme je la regardais elle, alors ce n'est pas une bipolarité qui m'aurait arrêté dans son cas. J'essayais de la consoler, de la rassurer. je souris à sa remarque, je l'embrassais une dernière fois alors qu'elle voulait aller se coucher. Je la laissais y aller, ne la lâchant pas des yeux.

Je me couchais, en boxer, je fermais les yeux. Toute la journée me revenait, je la revoyais. Je ne pouvais pas faire autrement que de sourire en m'endormant. J'aurais voulu qu'elle soit encore dans mes bras mais, il lui fallait de l'espace, de l'intimité. Puis, partager un lit.. C'était un peu fou pour quelqu'un comme moi qui ne dort jamais avec personne. Cela me faisait bizarre, presque peur. Je m'endormais comme cela alors que l'orage grondait. Avec toutes ces histoires, je l'avais oublié, celui-là. Je venais de m'endormir quand j'entendais le tonnerre, et que je me souvins de la peur d'Alayna. Cela me réveilla presque en sursaut. J'ouvrais les yeux, mais je n'entendais pas de bruits. Je n'allais pas l'embêter, surtout si elle avait réussi à s'endormir. Du coup, je me rendormais. Mais quelques temps plus tard, je sentais quelque chose, une présence constante. Doucement, j'ouvrais les yeux. Alayna était à la porte, en nuisette, contre le cadre de porte. Elle avait eu peur de l'orage, j'avais eu raison de me réveiller tout à l'heure, j'aurais dû y aller. J'avais du mal à me réveiller vraiment mais je lui tendis la main, lui faisant signe de venir avec moi. J'attrapais sa main, je l'aidais à monter dans le lit et je la serrais contre moi, nez dans ses cheveux. Je l'embrassais sur le front. « Tu es belle comme ça.. N'aies pas peur, je suis là... » réussis-je à dire les yeux fermés. J'essayais de me réveiller doucement, parce qu'elle était réveillée. « Tu sais, je pense vraiment que j'aurais éprouvé les mêmes choses pour toi pendant ta maladie. Rien ne pourrait changer ce que je ressens, parce que c'est la première fois c'est donc que rien ne pourrait y changer.. Enfin sauf si toi tu décides de changer du tout au tout. » finis-je avec humour parce que moi je ne sais pas rester sérieux sur ce sujet bien longtemps, c'était un peu compliqué pour moi d'assumer ça et elle le savait très bien. Il restait un fil de lumière de dehors dans ma chambre, qui laissait apparaître les éclairs. « Je suis désolé je ne sais pas dormir dans le noir total.. Mais si tu restes contre moi tu ne verras aucun éclairs » lui dis-je en souriant.



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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Lun 24 Aoû - 22:35
Je sentais mon cœur s'emballait, je sentais que sous les poids des mots, des révélations, il se soulevait, il faisait parfois des dérages, il en avait le vertige, ça finissait par m'en donner le tournis. Je dis alors explicitement que j'avais besoin d'un temps de réflexion, juste de me faire à cette idée, de le comprendre, de pouvoir prendre du recul, c'était important pour moi, de l'aimer , de l'aimer maintenant et à l'avenir en prenant tel qu'il est, avec ses erreurs, avec ses défauts , avec ses qualités, avec tout ce qui faisait qu'il était lui, et qui ferait que je souhaite être avec lui et pas un autre. Je savais qu'au fond de moi je pouvais puiser la force qui m'entraînerait au delà de cela et me guiderait uniquement vers lui. J'avais besoin de prendre une bouffée d'air frais, j'avais l'impression que j'allais suffoquée, car je n'arrive pas à l'accepter sur le coup. C'était prenant, oui ça me prenait à la gorge je sentais comme une patate chaude dans la bouche, je n'arrivais pas bien à prononcer mes phrases , je n'étais pas si sure de moi . Je ne savais pas s'il pouvait tout entendre, après tout il avait entreprit un effort alors je ne pouvais pas le blâmer, je devais aussi souligner la difficulté de cet aveu et le courage dont il avait fait preuve, alors que ça commençait tout juste à fonctionner entre nous, ce n'était que le début, la naissance d'un couple, les prémices.

Après mûres réflexions, je voulais lui laisser une preuve de ma bonne foi, du fait que je veuille réellement construire quelque chose avec lui dans les jours à venir et que je ne partirais pas à la première dispute ou contrariété , que j'étais bien accrochée à lui, entichée de lui et que je ne partirais pas par facilité. Alors j'allais auprès lui et je déposais un baiser tendre et affectueux, signe de l'amour naissant que j'avais pour lui. Il répondit à mon baiser et je sentais déjà à présent mon cœur plus léger, comme un léger flottement dans l'air qui m'apaisait. Je pris ensuite un peu mes distances, le temps juste de rafraîchir mon corps ainsi que mes idées par la même occasion mais j'en revenais au même constat. Il était plus que temps aussi que je révèle mon hésitation envers lui, l'une de mes peurs principalement , du à ce que j'étais et le fait que je voulais qu'il m'aime pour ce que je suis  et ce que nous sommes quand il est avec moi. Je me sentais pas totalement prêtre pour cette confrontation mais il fallait que tout sorte, et enfin je serais comme libérée de ses chaînes, de ce fardeau qui a encombré ma vie. Je restais pendue aux lèvres d'Enaël qui se voulait rassurant, et tentant de m'expliquer que les sentiments qu'il avait pour moi exister car c'était moi, c'était ma façon d'être, qui l'avait époustouflé, fasciné, qu'importe dans quel état j'étais, qu'importe ma particularité au moment de notre rencontre, c'est son cœur qui avait parlé, et ses lèvres, son regard, le reste de son corps qui me l'exprimaient.  Je me sentais déjà soulagée, comme si un soucis en moins s'envolé en même temps que ses paroles me délivraient. Il essayait donc de me prouver que le destin serait le même parce que quoi que j'aurais pu faire ressortir de moi même,  il y aurait toujours eu une chose qui nous lierait, quelque chose de puissant, contre lequel on ne peut rien, le fait d'avoir des sentiments envers une autre personne. Le soir sourire avant d'aller coucher, était presque un signe que mes rêves seraient doux et merveilleux. Je lui adressais un sourire a mon tour tendre et amoureux.  Il me déposa un petit baiser pour me souhaite une bonne nuit, et un nouveau sourire apparut sur mes lèvres.  J'espère qu'en me réveillant demain je me lèverais bien dans cet appartement, avec toi à l'intérieur, et que tout ça ne s'effacera pas. Lui confiais je avec une voix douce et délicate, me tournant vers lui arrivée aux escaliers. Je te souhaite une agréable nuit et de doux rêves , d'une petite rousse maladroite mais charmée. Ajoutais je avec un sourire en coin, la voix plus suave et sure d'elle.

Je montais ensuite me coucher, n'oubliant pas de me mettre dans une tenue sexy et  à la fois confortable pour dormir, puisque j'avais déjà pris ma douche. Je n'osais pas lui demander de dormir avec lui, même si nos rapprochements me donner plus qu'envie de me retrouver près de lui, blottis dans ses bras, ce sont ces instants d''ailleurs que je devais préférer. Cependant je ne souhaitais pas tout précipiter et que pour lui tout aille trop vite, d'ailleurs comme pour moi, on avait des peurs communes, et j'étais donc plus qu'apte à comprendre ce qui peut nous ronger et nous  faire hésiter à se jeter dans les bras de l'autre. Je pensais à lui, à tout ce que avait plus se dérouler à la suite d'un simple câlin, d'une étreinte, et j'avais encore du mal à bien réaliser nettement que ma vie venait de basculer et que j'aimais cette instabilité, quitter mon confort, pour vivre quelque chose de plus fort et d'entier. J'avais rêvé de connaître ce genre de relation et je me disais qu'il ne pouvait me décevoir , par contre je n'étais pas sure de moi, oui il me faisait douter, surement parce que j'aimais tout chez lui tout bonnement. Ce qui me fit sortir de ce rêve, et de mes pensées, c'était l'éclair à sa seule vie , je sursautais, et le bruit du tonnerre qui suivait cette intense luminosité de l'éclair n'était en rien à me rassurer.  Je voulais pas embêter Enaël, je voulais le laisser respirer.  Je pense qu'entre la colocation et l'essai de vouloir être un couple, ça demandait pas mal de contrôle de notre part, surtout que d'habitude on aurait plutôt fuis, là c'était juste que quelque chose nous retenait à l'autre, c'était bien plus fort que nous., plus fort que tout, c'était un besoin, une nécessité, de mon côté presque une dépendance, une obsession, je l'aimais au delà de tout, au delà de ce qu'une femme devrait éprouver pour un homme. Je me tournais donc dans tous les sens dans le lit , essayant d'oublier le bruit et les flashs qui illuminaient la chambre.  Je sentais les larmes me montaient , je voulais être dans les bras d' Enaël, il fallait que j'y aille sinon mon cœur ferait des dérapages incontrôlés. Je me levais donc, vêtue d'une nuisette plutôt affriolante , et me dirigeais vers sa chambre afin de le réclamer le contact de son corps me sentant en sécurité en sa présence. Je me trouvais à sa porte, le dos contre l'arrête de la porte, je croisais les bras. Je le regardais dormir comme un ange , mon ange. Il ouvrit délicatement les yeux et j'espérais que ce n'était pas moi qui l'avait réveillé . Je me pinçais la lèvres gênée. Il me tendit sa main, faisait signe d'approcher, et j'allais déposer la mienne dans la sienne. Je montais sur le lit, avec son aide bien entendu. Je me glissais près de lui dans ses draps. Je mis ma tête dans son coup, et posa ma main sur son torse, pour me serrer contre lui, comme s'y je m'accrochais à lui, je luttais contre ma peur, avec lui je l'affronterais. Je suis désolée, ça s'empare de moi,  je voulais pas te réveiller en plus pardonne moi. Lui clamais je d'une voix douce et innocente à la fois. Je voyais bien qu'il luttait pour avoir les yeux ouverts et ne pas se rendormir, il semblait fatigué et je m'en voulais, mais je savais que si je partais maintenant il pourrait se vexer pensant que je ne voudrais pas avec lui alors que c'était tout le contraire, j'avais besoin de lui même en dehors de cette orage.  Je caressa délicatement sa joue du bout des doigts. Il était si mignon de s'occuper ce soir si bien de moi . Je n'ai pas dans l'optique de changer. Lui répondis je en plaisantant avec lui, alors qu'il venait de me dire quelque chose qui me touchait en plein cœur. Je devais le regarder amoureusement, parce que ses paroles sortant de sa bouche à lui, étaient les plus belles que je puisse recevoir . Enaël, je voulais te dire que peut importe ce qu'il s'est passé, je veux t'aimer, pour ce que tu es, pour ce que nous pourrions être, alors cela demande de te prendre avec ton passé, et je suis apte à le faire, je le sais, et je voulais pas que tu penses que je puisse te laisser ainsi , surtout que j'aurais bien trop peur que tu ne me retiennes pas à toi. Lui confiais je parlant à cœur ouvert, afin qu'il n'appréhende pas ma réaction, je tombais amoureuse , follement, éperdument de lui, et rien ne pouvait changer cela, c'était une ascension vers le ciel , pour rejoindre le paradis, alors quel meilleur destin, pourrais je vouloir ?

Il ne dormait pas dans le noir, alors je me disais que lui aussi avait peut être de peurs dont il ne voulait pas parler. Je n'en faisais pas mention après tout il me le dirait de lui même en tant voulu. D'ailleurs très vite il le mentionnait , et je le trouvais encore plus mignon . Tu as peur de noir ? Lui demandais je en souriant tendrement , caressant doucement son torse avec ma main pour lui faire des papouilles tendres, lui prouvant mon affection pour lui.  Je dessinais chacun des traits de ses abdominaux  , du bout des doigts, voulant le faire frémir. Je m'attachais sincèrement à lui, et j'essayais de freiner cela parfois, mais c'était trop fort, pour que je suis vaincre cela, j'étais faible face à lui. Oui c'est vrai il ne m'arrivera bien, tu fais encore mon héros,  décidemment je dois être une bonne demoiselle en détresse. A chaque fois tu me sauves. Lui répondis je pour continuer sous le ton de l'humour et dans la bonne humeur. Tu sais parfois j'ai peur que tout aille mal, j'ai peur entre la colocation et nos deux, j'ai l'angoisse que cela va trop vite pour toi, j'ai peur de faire un mauvais pas, je sais pas si je serais douée pour cela, je me demande si je ne te décevrais pas.. Enfin. Je voulais juste que tu le saches. Lui confiais je le cœur se soulevant, tambourinant contre le coffre de ma poitrine. Tu sais que, que tellement tu me rends folle, je partirais bien comme ça sans rien  dire,  prenant une destination au pif , et partir loin, tout les deux, Rome, Paris, Les îles,   ou alors réaliser des trucs totalement fous,  je pourrais danser sous la pluie à en tomber malade, faire du deltaplane,  faire du ski nautique.  ou tout autre activité, je pourrais faire beaucoup de choses , juste par ta présence. Me lançais je à lui faire comprendre, approchant mes lèvres de son visage , lui embrassant d'abord la joue suavement, puis me rapprochant de plus en plus de ses lèvres pour finir par l'embrasser avec ardeur, intensément.   Puis je souris contre ses lèvres ayant des pensées amusantes à l'esprit. Maintenant que je t'ai vu danser, il ne manque plus qu'à t'entendre chanter. Me plaisais je à lui dire le regardant avec tendresse et délicatesse, les yeux luisants , un sourire amusé sur les lèvres. Je n'ai pas encore sommeil,  ça te dis de manger des bonbons ?  oui j'étais un peu folle, vu l'heure mais c'était quelque chose qui me calmer, étrange peut être mais au moins cela faisait que j'étais unique. Tu dois me prendre une folle. Lui adressais en rougissant légèrement, j'avais vraiment des idées pas comme les autres, alors j'espérais ne pas le faire fuir, mais souvent cela l'amusait beaucoup ...
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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Mer 26 Aoû - 22:40
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Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Nous venions de regagner chacun notre chambre. Je regrettais déjà sa présence, sa peau, son odeur. Pourtant, je me forçais de la penser présente, car je ne pouvais pas l'obliger à dormir près de moi alors que nous étions censés être colocataires.. Puis de toute façon, je n'étais pas prêt à sauter un tel pas, même si j'avais fais un sacré nombres d'efforts en une journée, qui au fond me faisait pas mal peur. Alors me mettre à dormir avec elle par habitude, c'était un peu étrange, même effrayant. Je préférais limite que ce soit comme ce soir sur la plage, une occasion, qu'un automatisme. Cela rendait notre relation plus unique. C'est ce que je voulais qu'elle soit. Finalement, tous les deux ne sommes pas des personnes toutes simples et conventionnelles. On a besoin d'y aller à notre façon, à notre rythme, à nos goûts, enfin la totale. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que c'est celle qui m'a tapé dans l'oeil. Il n'y a qu'elle pour comprendre, pour être dans le même esprit que moi de ce côté là. Sans ça, ça n'aurait pas pu fonctionner de toute manière, je ne me serais pas attaché très vite finalement. Enfin, il fallait que je dorme, car demain allait encore être une longue journée.

Pourtant, quelques minutes plus tard, alors que l'orage faisait rage, ma porte s'ouvrit et Alayna apparut, je lui disais de me rejoindre dans le lit. Je pensais qu'elle s'était endormie, mais cet orage l'avait vraiment éveillée. Elle vint contre moi et je la serrais, lui promettant d'être là pour elle et qu'elle n'avait qu'à fermer les yeux. Mes yeux tombaient de fatigue, mais elle parlait, parlait et parlait. Elle ne s'arrêtait pas. En gros, elle ne voulait pas dormir, trop effrayée apparemment par l'orage de dehors. Elle me parlait de ses peurs, de nous. Elle me parlait de moi en super-héros, me demandait si j'avais peur du noir. Elle finit même par me demander si elle pouvait manger des bonbons. Je me forçais à ouvrir les yeux, à me réveiller un peu alors qu'elle parlait. « Je serais toujours ton super héros » répondis-je d'abord, ayant un peu de mal à m'y mettre. Je repensais à sa dernière question. « Ce n'est pas une peur c'est plus.. un mauvais souvenir. » lui avouais-je en la serrant contre moi. « Tu ne me décevras pas tu sais. Moi aussi j'ai peur de te décevoir. Mais on va à notre rythme, on ne se presse pas. C'est peut-être grâce à ça que.. j'arrive à assumer un minimum.. » avouais-je pour la rassurer et lui dire un peu ce que j'en pense, même si parler de ce que je ressens n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je riais à sa remarque folle sur des voyages qu'elle imaginerait déjà. « Oui, ne va pas trop vite non plus avec toi en un an on aura plus rien à faire! » dis-je en riant. Son baiser me réveilla un peu, car ils étaient longs et sensuels. Puis, je la regardais dans les yeux. « Je ne te trouves pas folle du tout, tu as envie de t'occuper l'esprit. Si ça ne te dérange pas, je vais fermer la fenêtre pour qu'il fasse noir, on va allumer la télé et j'vais ramener les bonbons ici. Parce que même si toi tu as l'air en forme, moi je ne suis pas encore réveillé là! » dis-je amusé, me levant en caleçon chercher des bonbons et je revins en lui donnant. Je fermais la fenêtre, faisant le noir, et j'allumais la télé sur les films drôles de nuit pour les gens comme elle, qui ne savent pas dormir. Je mettais les coussins contre le tour de lit et je me dressais, assis dans le lit, je la prenais dans mes bras, les bonbons sur ses jambes pour qu'on puisse tous les deux en profiter. Je l'embrassais sur le tempe avant de prendre un premier bonbon. « Tu vas avoir des vilaines carries beeeurk » dis-je pour rire. « Les dragibus à la cerise, les meilleurs. » dis-je en en prenant un. Je regardais ses longs cheveux roux, je commençais à jouer avec. Puis, j'essayais d'y faire des tresses, comme j'en faisais à mes soeurs, mais je m'emmêlais les pinceaux totalement, la catastrophe. Je me mis à rire. « J'essaye de faire une tresse ça ressemble plus à une partie de mikado qui a mal tourné. » dis-je en riant. « Tu ne m'entendras jamais chanter, d'ailleurs. » continuais-je, faisant référence à une ancienne remarque, amusé.





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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Jeu 27 Aoû - 13:31
La peur est une émotion qui vise à développer une stratégie de réconfort, et c'est bien ce que je comptais utiliser au creux des bras de mon cher et tendre. J'avais envie de m'enlacer de ses bras musclés toute la nuit, me sentant en sécurité, apaisée, par son odeur qui me consume intérieurement, et m'imprègne d'un sentiment de bien être inégalable. L'odeur de sa peau était un délice dont je ne pouvais me passer et que m'en satisfaire, elle était douce, délectable, enivrante, j'avais envie de me blottir à chaque fois contre celle ci et de la respirer, que son parfum envahisse mes narines, et me fait fondre d'envie de l'embrasser et de la caresser. Néanmoins je prenais sur moi durant un temps, me disant qu'il valait tout de même mieux passer outre cela, et affronter celle ce qui m'effrayait le plus au point, je ne voulais pas le réveiller et je ne voulais pas qu'il pense que cela était une simple excuse afin que l'on partage les même draps . Je pense qu'au plus l'orage donnait, et le vent frappait contre la fenêtre au plus j'étais terrifié, je ne pouvais plus à attendre, je pense que j'arrivais au maximum de ma volonté, je voulais lutter encore et encore, mais la peur reprenait le dessus, elle était plus forte que moi , je ne voulais pas me défiler mais à deux nous sommes toujours plus fort pour affronter cela.

Ni une ni deux, je me retrouvais contre la porte d'Enaël. Je jouais avec mes mains , puis avec mes cheveux, je les entortillais, j'essayais de vaincre ma peur, sans le réveiller, puis le voir était un soutien déjà, je me concentrais que sur son être, sur sa virilité, sur sa beauté absolue. Il ressemblait à un ange, c'était un amour, je l'entendais à peine respirer, il était beau, si parfait. Il ouvrir les yeux, et le rose vint alors s'emparer de mes joues, je ne voulais pas l'ennuyer , je me demandais même si de première intuition je ne devais pas tourner les talons, mais un bruit de tonnerre, et me voila en train de le tenir la main, je me refugiais au plus vite dans ses bras, sur son torse sculpté à la perfection. Je me disais que maintenant que j'étais près de lui, je pourrais surement me laisser aller et fermer les yeux, seulement l'angoisse prenait le dessus, et je parlais , je cherchais quoi dire uniquement pour qu'il me parle, pour que j'entende sa voix pour être sure qu'il ne me laisserait pas. C'était idiot lui avait surement juste envie de dormir et je l'en empêchais , je pense qu'après ce soir, s'il avait eu l'envie de dormir avec moi, cette nuit pourrait tout changer, même si je ne souhaitais pas qu'il revienne sur son avis. J'espérais au fond qu'il souhaite dormir davantage de nuit avec moi, puis je serais incapable de lui proposer moi même je pense, alors j'attendrais que l'initiative vienne de lui, quand il serait prêt .

Je passais du coq à l'âne , je disais tout ce qu'il me passait par l'esprit et ce qui le concernait , je le pensais bien évidemment. Il était toujours craquant et irrésistible, et surtout je trouvais qu'il réagissait parfaitement bien en toutes circonstances face à lui je me sentais parfois vraiment minable, car je pensais ne pas être à la hauteur pour lui, présent comme il était pour moi J'espérais m'améliorer et être meilleure grâce à lui. Je serais toujours ta princesse, ta demoiselle en détresse. Lui retournais je en esquissant un subtile sourire mignon et craquant à la fois. Il revenait sur ce que j'avais qualifié comme une peur, mais il m'assurait que le fond du problème ce n'était pas cela, et je ne voulais pas insister vulgairement , je voulais le laisser me confier lui même ce qu'il souhaitait. Je suis désolée, tu n'es pas obligé de le dire. Je comprends. Lui assurais je dans de tendres murmures, voulait être bienveillante à son égard. Je lui fis alors quelques doux baisers tendres et sensuels à la fois dans son cou, afin de le rassurer, et d'être affectueuse envers sa personne. Je lui prononçais ensuite à l'oreille ma plus grande peur à moi, qu'il comprenne que l'on pouvait tout se dire, sans que l'autre ne se moque, et que ce serait toujours le cas, je serais toujours là également pour l'écouter, et aussi le rassurer, je voulais être la copine qui ne le décevrait pas, je n'étais pas parfaite, j'étais loin d'être comme lui, mais pour lui je ferais du mieux que je pourrais tout en restant moi même, je sais qu'il ne voudrait pas que je change, il m'aimait pour ce que j'étais et cela était important également pour moi.

J'ai toujours peur d'être maladroite ou de t'offenser, d'aller trop vite, ou pas assez. Je pense que d'un côté ce trait de caractère d'être maladroite et de dire seulement le nécessaire, nous rend unique , je le sais bien et c'est surement pour cela que les choses on le vit avec intensité et une certaine profondeur, mais j'ai peur de faire un pas de travers, j'ai un don certain pour faire une erreur à un moment donné, j'espère sincèrement que tu arriveras à me supporter à long terme. Poursuivis je pour lui exprimer ce que je craignais le plus au monde, la peur d'être refoulée, la peur d'être délaissée, la peur d'être recalée à un moment donné, la peur qu'il s'éloigne , qu'il finit par me laisser, je pense qu'elle serait présente un bon moment au cours de ma vie, si ce n'est plus. Je savais que j'avais des défauts comme tout le monde, et j'espérais qu'ils ne le fassent pas fuir. Pour reprendre le dessus et ne pas trop m'inquiéter sur ce qu'il pourrait advenir , j'avais ensuite imaginer plusieurs scénarios pour qu'on ne s'ennuie jamais pour ne pas qu'il puisse se lasser un seul instant de moi et qu'on passe des moments forts agréables et remplis d'émotions , rien que lui et moi, ensemble.

Oh bien sur que non, ne t'en fais pas pour ça, j'ai pleins de ressources, j'aurais toujours beaucoup d'imagination, mon beau blond, tu vas t'ennuyer compte sur moi. Puis je ferais toujours en sorte de faire perdurer cette flamme, comptes la dessus. Et quand je dis ça c'est sur tout les plans, mon petit amour. Lui adressais un sourire un peu coquin au coin des lèvres, puis je l'embrassais, afin d'avoir de nouveau le goût de ses lèvres sur les miennes. Je m'excusais ensuite d'y aller assez fort ce soir, surtout qu'il avait juste une envie , celle de dormir et moi je le réquisitionnais, alors je lui devais bien cela. J'avais remarqué que tu ne tenais pas la distance monsieur Tate. Me permis je ensuite de plaisanter afin de le taquiner légèrement. Je le laissais ensuite s'exécuter. Nous primes une position alors plus confortable afin de regarder le film tout deux , tout en dégustant les bonbons. Etre contre lui, était un sentiment continu plaisant, et délivrant, me permettant de savourer le moment passait ensemble. Il me déposait un baiser sur la tempe qui eut le don de me faire sentir une sensation de bien être, électrisante parcourant mon corps tout entier. Bien sur que non, moi après je me lave les dents pas comme toi . Lui répondis je amusée, lui tirant la langue , ayant la langue légèrement bleue du au bon moment. Les meilleurs c'est les bleus, d'ailleurs je vais tous les piquer, je vais faire comme les écureuils, je vais faire mes réserves. Poursuivis je afin de continuer de rire avec lui, ce moment m'amusait et me faisait clairement oublier que dehors c'était le déluge.

Je me concentrais alors sur le film , Enaël ne semblait pas se concentrer lui, il préférait me déconcentrer jouant avec mes cheveux, et j'avais envie alors de porter mon attention sur lui, déjà en tant normal, il attirait mon regard, mais là il faisait tout clairement pour que je m'intéresse qu'à lui , ce qui n'était pas pour me déplaire, puis je l'avais réveillé donc je n'avais plus qu'à assumer et m'amuser avec lui. Parfois il tirait sur mes cheveux et je riais mais ça me faisait un peu mal tout de même. Puis je sentais qu'il jouait n'importe comment avec ma chevelure, j'allais avoir des bosses et des nœuds, mon dieu celui ci alors ! Me dis je en moi même. Oui je me dis aussi que je dois avoir pas mal de nœuds, et que je vais souffrir en les démêlant de ta faute. L'accusais je riant toujours avec lui. Pourquoi tu n'essayes pas d'en faire une avec tes poils hein? ! Ajoutais je riant de plus belle. Puis à sa dernière réplique je fis la moue, et pris un air angélique. Oh mais pourquoi? Lui demandais je en mode attendrissante afin d'obtenir ce que je souhaitais de lui. Je suis sure que tu dois avoir une voix grave atrocement sexy. Lui répondis je promenant mes doigts sur son torse, comme si je les faisais marcher dessus, remontant vers son cou. Puis je me serrais un peu contre lui, me saisissant de ses lèvres dans un baiser passionné. C'est dommage que y'a pas de Nutella, parce que le torse dénudé, moi je le goûterais bien , il est plus apetissant que les bonbons. Lui confiais je avec un regard un peu coquin, enjôleur. Je pris un bonbon à la cerise, et lui mis dans la bouche puis je portais à nouveau mes lèvres sur les siennes l'embrassant langoureusement jouant avec le bonbon que je repris dans la bouche. Si tu en veux vient le chercher. Lui dis alors d'une façon assez suave et provocante. Une autre idée me vint Je m'allongeais alors, faisant descendre légèrement les bretelles de ma robe de nuit puis je déposais des Dragibus sur le haut de mon corps de mon coup au début de poitrine, descendant légèrement sur le haut de celle ci. Régales toi. Lui lançais, mon regard plongeait dans le sien, l'attisant. Après ce sera mon tour, je veux aussi essayer, ça à l'air très passionnant. Poursuivis je d'un air joueur , le ton suivant également mon comportement ... Ah moins que tu préfères que je te les lance bêtement dans la bouche ? Lui proposais je alors comment alternative, me mordillant légèrement la lèvre inférieure...

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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Ven 28 Aoû - 19:04
girl you're perfect
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Notre jeu devenait de plus en plus.. dangereux. Pourtant, cela n'avait pas commencé comme une situation qui tournerait à la cacahuète. Elle était allé se coucher tranquillement, et moi je m'étais endormi. J'avais entendu le tonnerre dans mon sommeil, ce qui m'avait réveillé. Je me souvenais combien elle était effrayée par ce phénomène météorologique. J'ai ouvert les yeux, je l'ai vu dans l'ouverture de ma porte, je lui aie tendu la main. Je l'ai prise dans mes bras, prêt à me rendormir. Elle en avait décidé autrement et n'arrêtait pas de parler. « Je comprends tes peurs, et j'ai les mêmes. Je pense qu'on est toujours tous un peu comme ça.. Mais dans notre cas, nous n'avons pas l'habitude de nous prêter à ce genre de cas relationnel.. En parler, ça nous aide à ne pas rester dans une impasse. » lui répondis-je d'ailleurs. J'avais du mal à me réveiller, ça c'était bien vrai. Pourtant, je me forçais à le faire, car elle manifestement n'était pas prête de fermer les yeux.

Je me relevais, proposant d'allumer la télé pour l'occuper l'esprit et de prendre des bonbons comme elle l'avait demandé. J'en prenais des bleus, et elle fit la même. « Oh petit écureuil on va pas être d'accord là.. » dis-je voulant lui en prendre de sa réserve, en riant. Ensuite, elle me parla de vouloir m'entendre chanter, chose que je refusais directement. Ce n'était vraiment pas mon genre. Déjà danser, c'était un miracle, alors chanter, catastrophe. Des fois je siffle, ok, mais pas plus quoi. Je pense que les seules fois où j'ai chanté dans toute ma vie c'était pour endormir une de mes soeurs ou mon petit frère. C'est tout. Je riais à sa remarque, c'est là que tout avait commencé à basculer. Elle n'en loupait pas une. « T'es vraiment une coquine en fait.. » répondis-je en riant toujours, amusé mais avec un petit air coquin apparent.

En fait, ça se confirma avec la suite. Elle me parlait de me mettre du nutella dessus. Je haussais les sourcils, étonné. Pas choqué évidemment, mais étonné que d'un coup une pulsion sexuelle s'éveille en elle alors que quelques instants avant elle était appeurée par l'orage. Je n'eus pas le temps de répondre, elle m'embrassa avec un tagada. Je souris, elle le reprit alors que je voulais le piquer. Elle m'invita coquinement à venir le chercher, en posant sur elle. Je m'approchais d'elle, tel un fauve qui s'approchait de sa proie, jusqu'à sa dernière phrase qui me fit complètement changer de tête, je me mis à rire. Je m'arrêtais net, levant ma tête pour ouvrir la bouche, prêt à en recevoir quelques secondes avant de lui refaire face. « Bah bien sûr je vais rester là comme ça alors que j'peux les manger sur ton corps de déesse, t'as raison. » Je m'approchais d'elle à nouveau, reprenant mon jeu de rôle et je venais lui bloquer les poignets pour ne plus qu'elle bouge, je mangeais les bonbons sur elle un à un. Entre deux d'entre eux, je la regardais, un sourcil levé, coquin. Je donnais un petit coup de langue sexy au dernier, le plus près de sa zone intime et je remontais pour l'embrasser tendrement, la tenant toujours. Je me reculais très légèrement de sa bouche et lui souffla : « C'est frustrant de ne rien pouvoir faire, hmm? » Je souris, allant l'embrasser dans le cou sensuellement, lui mordant le lobe de l'oreille. Puis je me reculais, avec mon air coquin. Puis je la lâchais, je remettant à côté d'elle regardant la télé comme si de rien était. « C'est pour m'avoir obligé à me réveiller, méchante. » dis-je alors, très calme. Je savais qu'être frustré c'était horrible. Il suffisait que je me rappelle ma fatigue pour réussir à supporter ça, personnellement. « Je travaille demain, tu sais..? » me rappelais-je alors avant de lui dire. Bon, je m'en fichais de ne pas beaucoup dormir, mais je voulais rire un peu. Je savais qu'elle culpabiliserait dans trois secondes. Je rigolais alors pour la rassurer. « T'inquiètes pas c'est pas grave j'm'en fiche j'voulais juste t'embêter. » Je la prenais dans mes bras, mon nez dans ses cheveux une nouvelle fois, arrêtant les bonbons. Je savais qu'elle n'oublierait pas sa frustration.



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(#)Sujet: Re: begging you please don't go  |   Dim 30 Aoû - 1:31
Avec lui ça semblait si facile de surmonter ma peur, comme s'il suffisait qu'il croit en moi pour que j'arrive à le faire , à passer au dessus. Il avait une confiance en moi , et était serein, il avait l'air de mieux savoir que moi, ce dont j'étais capable de réaliser. Et je me disais que je pouvais me dépasser tant qu'il serait là pour m'encourager, pour me soutenir, et cela me faisait chaud au cœur. J'essayais de lui parler pour tenter de ne pas penser à la tempête de dehors, au vent qui cognait contre la fenêtre, Le problème c'est que pour passer au dessus de cette peur, je pensais également, ce qui avait entrainé à l'aveu de ma plus grande peur à Enaël , en résumé, celle de le perdre, de ne pas être à la hauteur, de ne pas arriver à être celle qui serait à ses côtés pas juste pour une petite période donnée. Je sentais que dans le son de sa voix au début, je devais l'ennuyer , qu'il avait juste envie de dormir, mais plus ça allait et plus je parlais car je voulais combler le silence, je ne voulais pas entendre de bruit , il fallait que je meuble , néanmoins quand il me répondait, et poursuivait, je sentais que j'arrivais enfin à me détendre et à me laisser aller. Je me laissais donc porter par lui, et je lui exprimais ma crainte, à haute voix, il s'en empara, afin de me donner confiance en nous, non pas que je ne l'avais pas, mais que j'avais peur de moi tout gâcher.. J'étais pas très douée, alors je paniquée et je préférais qu'il sache que je pouvais être maladroite, et faire tout ensuite pour me rattraper et dans un sens cela lui permettait de mieux me connaître également. J'écoutais alors attentivement son discours qui suivait, car ça avait du sens pour moi, ça me remettait un peu les idées en ordre, et au fond je me disais qu'on était suffisamment compatible, si on peut dire cela comme ça, il me complétait, j'étais un tout. Il savait trouver les mots justes pour ne pas que je tergiverse durant des heures encore tout en ayant les informations nécessaires pour poursuivre dans cette voie.

Oui tu as surement raison, je pense qu'il faudrait que je parle un peu plus, après je pense que j'ai besoin de temps surement comme toi, en faite heureusement que j'ai trouvé un garçon compréhensif, tu viens de quelle planète en faite fabuleux Enaël Tate, parce que tu peux pas venir de la terre, c'est impossible, ici les hommes se ressemblent tous presque, à quelle nuances près, ou alors tu es un dieux grec, ça expliquerait particulièrement ses formes si attractives de ton corps. Lui répondis je , pour me détendre, en lui décrochant un sourire sincère et tendre. Je voulais plaisanter un peu, car même si je me livrais doucement à lui, je ne pouvais pas tout dire d'un coup, ni rester trop longtemps pour le moment sur de telle discussion, mais un jour je serais surement prête à m'ouvrir de plus en plus à lui, et ce jour là , je lui dirais surement ce que j'ai sur le cœur. Pour le moment j'en disais peu mais suffisamment pour qu'il sache combien je tiens à lui, qu'il est important pour moi, que je m'accroche à lui, et qu'il a un don sur pour me rendre folle. Pas besoin de faire des discours enflammées, leur temps viendra plus tard, pour le moment de longs échanges de regards et d'attentions suffisait amplement, sans oublier la maladresse, les plaisanteries et les phrases qui en disent longs, ça c'était la particularité de notre couple. Je m'en voulais pour le moment de lui tenir la jambe, de babeler, encore et encore. Mais s'il n'était pas là j'aurais une trouille monstrueuse.

L'idée des bonbons fut une bonne occasion de rire tout deux, de partager un moment dont seul nous avions le secret, un moment complice, tendre, le genre de rapprochement bien à nous deux, qui nous correspondait totalement, que j'aimais parce que justement avec les autres se seraient différents et sans la moindre valeur, seul lui pouvait donné une touche personnelle, un peu de lui, qui permet que ce moment soit magique comme les autres. Apparemment j'apprenais ses goûts en matière de bonbons et nous avions les même, alors la taquinerie, et les essais d'amadouer l'autre étaient bel et bien au rendez vous, et cela rendait le moment encore plus convivial et drôle. Il était le seul à me faire sourire de cette manière, à entendre des éclats de rire de ma part qu'il provoquait,. Mais , pour mes beaux yeux ? Lui demandais je tentant de lui faire du charme pour prendre le dessus, battant des cils, lui faisant les yeux doux, une bouche pulpeuse à souhaits, qu'on aurait envie de mordiller ou d'embrasser. Puis , je suis ta petite femme, tu peux pas me laisser sans mes petits bonbons bleus, ils sont nouveaux et c'est les meilleurs, et puis tu sais en échange, je pourrais faire ce que tu veux, dans les limites du raisonnable, aller s'il te plais, rends moi les bonbons bleus, sinon je sais griffer et mordre, je te jure que je pourrais m'en servir, ou alors de mes atouts et mes charmes pour arriver à mes fins, je te promets! Lui rétorquais je, lui annonçant le plan que j'avais préparé de toutes pièces pour me défendre bec et ongles pour avoir au moins la moitié des bleus, je pouvais me résoudre à partager, mais je voulais jouer, j'étais joueuse avec Enaël, et parfois il m'avait à mon propre jeu, et je craquais, d'ailleurs c'est cela qui fait que ce soir, nous en sommes ici. Je lui dis ensuite une remarque face au fait qu'il puisse chanter une chanson, et de savoir le son de sa voix, que je pourrais trouver très sexy, je l'avais dis d'un air très aguicheur, allant même jusqu'à déposer mes doigts pour toucher furtivement son torse si parfait. J'essayais complètement de lui faire oublier les bonbons pour gagner la partie. Qu'est ce qui te fais dire que j'en suis une ? Je n'ai encore rien fais de mal , je le jure , monsieur le juge. Lui susurrais je au creux de l'oreille suavement.

Je poursuivais dans cette voie, lui parlant de ce que je pourrais faire s'il avait du Nutella, j'avais un peu envie de le faire craquer surement même, mais je voulais aussi lui montrer qu'effectivement je pouvais profiter un peu de la situation mettant en avant mes atouts pour pouvoir avoir une audition pour plaider mon cas, et avoir ce que je réclamais. Le jeu de séduction débutait réellement à cet instant alors que je lui reprenais la Dragibus que je lui avais mis dans la bouche par un baiser qui en disant long sur ce que je voulais faire, soit le séduire pour obtenir gain de cause, mais surtout parce que j'aimais bien le chercher, le trouver, pouvoir capturer ses lèvres , ou d'autres attentions de sa part envers ma personne. C'est là qu'une autre idée me parvenue et je ne tardais pas à la mettre en pratique afin d'attiser Enaël afin qu'il puisse lui aussi participer activement à ce jeu de séduction plutôt coquin mais rien de bien méchant, juste créer un rapprochement physique pour mieux le retrouver, tout en s'amusant tout deux. Je lui proposais tout de même une alternative afin que je ne craque pas trop, que cela reste raisonnable parce qu'il suffisait de se prendre au jeu pour qu'au final cela aille plus loin et je pense qu'il commençait à le savoir et il jouait d'ailleurs lui aussi avec son charme insensé qui me faisait tourner la tête. Je pensais qu'il choisissait la deuxième, et finalement il se reprit, cela me faisait sourire et je me pinçais la lèvre inférieure, il ne pouvait pas me faire tant d'effet, et me tenir ainsi à lui.

Après sa phrase, à l'intérieur de moi, tout remuait, tout s'éveiller, se réveiller, je sentais une chaleur naître dans mon bas ventre, qui m'ouvrait , me préparer à ressentir la sensation électrisante de ses lèvres sensuelles, onctueuses sur ma peau. Je frémissais au premier contact, laissant échapper, un "ah" ou "oh" , la différence n'était pas net, mais le son sortie, était légèrement long, avec plusieurs voyelles, du au bien être que cet acte procurait à l'intérieur de moi même. Il me tenait pas les poignets, et malgré que je n'aimais pas les menottes, j'aimais seulement la force d'Enaël qui me contenait, qui me transmettait une réaction en chaîne en moi sur le fait de vouloir faire durer le plaisir, sans que je puisse réagir de suite, que je le laisse terminer l'attraction qu'il crée vers lui, sur le fait de vouloir l'avoir contre moi , de toucher son corps et de l'embrasser avec fougue, passion, amour. Le plus difficile fut le moment, où sa langue toucha mon torse, déjà très réceptif au contact de ses lèvres. Dur, était encore faible comme moi, si on considère l'endroit auquel il venait de s'attaquer, il avait fait de son mieux pour éveiller en moi, une autre envie, et il le savait, il voulait jouer la corde sensible, alors je n'allais pas le lâcher. Il m'embrassait à la suite de ça, il faisait fondre, vraiment c'était pas du jeu d'autant me plaire. Si tu continues je vais te retenir auprès de moi, et je vais tout faire pour te rendre fou de moi Enaêl Tate, je vous promets que vous allez le payer très cher. Lui répliquais je le regardant souriant radieusement, en coin. Et comme si tout cela n'était pas suffisamment il touchait à mon cou. Non ... Non tu as pas... le droit... Han Enaël... non... oui.... oh... pas le cou, ahah... pas l'oreille non plus... Tentais je de dire le souffle saccadé. Je me mordillais la lèvre , bien que tout cela me plaisait mais je voulais pas craquer avant lui. Tu triches là Tate, j'hallucine. Réussis je à ajouter une fois le cou en sureté.

Il me libérait de son emprise, reprenant le cours de la soirée, comme s'il n'avait rien fait , celui la alors , il perdait rien pour attendre! Pensais je en moi même avant de me redresser correctement, me remettant lentement de mes émotions tumultueuses. Je croisais les bras comme si j'allais le bouder. Non mais j'avais peur , tu préfères que je pleure dans ma chambre, c'est toi le vilain ! Fis je mine de m'offusquer, mais très vite je lui souriais, il me faisait trop craquer, j'abandonnais, je l'aimais, il me faisait retrouver la joie de ces instants si particuliers en sa compagnie, il mettait la joie dans mon cœur, Il était un rayon de soleil, une dose de bonheur , de bonne humeur, il était magique à sa façon bien à lui, oui, personne ne pouvait le remplacer, il était le garçon idéal! Je m'en fiche que tu travailles demain, Enaël comment as tu osé, comment as tu pu me chauffer de cette manière c'est toi le petit coquin dans l'histoire! Ajoutais je pour ma défense, en souriant malgré que je voulais paraître sérieuse, j'aimais bien ces moments la , complice, à se chamailler. Et à sa dernière remarque, je lui mis un coup de cousin gentiment dans la figure , puis je lui tirais la langue amusée. Il me prit dans ses bras ensuite non sans m'avoir rendu mon petit coup de coussin, sinon ce ne serait pas drôle , maintenant j'avais un peu plus les cheveux en bataille, comme s'ils ne ressemblaient déjà plus à grand chose, mais bon ça faisait une coupe naturelle ! Je restais calme un instant auprès de lui, caressent son visage , lui adressant un doux sourire. Recommences plus ça, heureusement que tu t'es arrêté sinon je pense que je t'aurais fais la fête , mon petit Tate . Lui dis je en plaisantais , le sourire grandissant sur les lèvres. Je déposais mes lèvres sur les siennes, en insistant ensuite davantage rendant le baiser plus passionné et intense à la fois. Je passais ensuite mes lèvres sur les siennes, pour les caresser sensuellement, restant dans un jeu de regard avec le plus bel homme de l'univers, je passais ma langue ensuite sur ses lèvres désireuses, contenant mon envie qu'il avait fait naître en moi, je me frayais un chemin pour ensuite trouver sa langue, pour jouer avec cette dernière, l'embrassant langoureusement. Je passais ma jambe entre les siennes, puis me fis basculer pour retrouver au dessus de lui. Je fis ensuite descendre ma langue dans son coup suavement, je lui mordillais le lobe de l'oreille, puis descendis sur son torse, le couvrant de baisers charnels, très sensuels, reflétant à la fois le respect pour son corps, le fait qu'il me plaisait , qu'il était la source de toutes mes envies, de mes pêchés. J'arrivais à son entre jambe, et je déposais tout d'abord de tendres baisers sur celle ci. Arrivée au bord, je passais d'abord ma langue sur cette dernière, la parcourant. Ensuite de nouveau au bord, je la capturais avec mes lèvres, afin de faire de légers vas et viens avec ma bouche, puis j'accentuais cela, plus intensément, puis plus rapprochés, plus rapide . Appréciant la sortir durcir, et avoir plus de surface à combler pour faire grimper l'envie à son apogée. Le sentant bien chauffé, écoutant sa respiration , les réactions de son corps, écoutant si son envie était bien montée, je continuais durant quelques longues secondes encore, juste qu'à ce que je sente que cela puisse devenir difficile pour lui, et c'est là , à ce moment que je décidais de le regarder , le mettant presque au défi de me donner terriblement envie de lui, ou alors je pourrais toujours faire semblant comme lui et partir dormir .. en tout cas.. jusque là on résistait à l'autre, tout en lui donnant envie, et je trouvais ce jeu plutôt plaisant. J'aurais du en plus t'accrocher au lit.. tu aurais vu ce que ça donne la frustration petit ange... Lui répondis je fière de moi afin qu'il comprenne ce qu'il pouvait me faire endurer à moi, sa jolie princesse.
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