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 Wessa - Don't blame it on me

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(#)Sujet: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 20:43
Toute ma vie partait littéralement en couilles. Encore une fois. Alors que je pensais enfin avoir réussi à établir la stabilité que je n’avais jamais eu l’occasion d’avoir dans ma vie, tout s’était écroulé. Mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. C’était mes décisions et mes actes qui m’avaient tout droit mené vers cette énième galère. J’avais perdu Leyla, pour de bon cette fois-ci. Elle avait tout découvert en commençant par Nessa puis Hannah. D’ailleurs cette dernière ne m’avait toujours pas donné de nouvelles. Ça me rendait complètement dingue. Cette salope avait disparu depuis presque deux semaines. Elle m’avait laissé comme un con. J’essayais tant bien que mal de surmonter cette attente des plus déplaisantes. Bref, réussir à me changer les idées se révélait être du défi, mais je n’avais pas le choix. Je ne pouvais plus me laisser allez comme je l’avais fais l’année passée après le départ de Leyla. Il ne fallait pas que je retombe aussi bas. Plus jamais. De ce fait, ce soir, avec quelques potes, nous avions convenus de nous rendre en boîte. Rien de mieux que de faire la fête pour oublier n’est-ce pas ? Je n’étais plus vraiment convaincu. M’enfin, si ça pouvait me rendre mon sourire ne serait-ce que cinq minutes, passons.

Vêtu d’un jean bleu ciel, d’un tee shirt blanc ainsi que d’un blouson bleu parsemé de motif je faisais chauffer la piste de danse de mes baskets blanche. L’ambiance était à son comble, et je passais une assez bonne soirée finalement. J’avais d’ores et déjà repéré quelques gazelles avec qui je pourrai rentrer. Je n’avais pas encore fait mon choix, mais c’était prometteur. Un signe de tête suffisait pour que mes potes me suivent jusqu’au bar. Une soirée n’en était pas une sans alcool. Cependant je fus rapidement cloué sur place lorsque j’aperçu une blonde beaucoup trop familière à mon gout, qui s’affairait derrière le comptoir. FAIT CHIER. Là, ce n’était même plus de l’énervement que je ressentais, mais bel et bien de l’ennui. J’étais blasé, saoulé. Pourquoi fallait-il que je tombe sur elle ? ENCORE. Miami était une très grande ville, mais je commençais à penser que cette ville était peut-être trop petite pour nous abriter tous les deux. Bref, je pris sur moi et m’installais au bar. « J’paye ma tournée les gars ! » lançait Jack, en demandant aux gars ce qu’il leur plairait. Je ne savais pas si elle m’avait remarqué avec tout ce monde et ce brouhaha, mais Nessa assimilait le tout puis vint le moment ou... « Yo mec ! WAYNE TU PRENDS QUOI ? » Vive la discrétion, pensais-je. Je dirigeais mon regard vers la jeune femme. Je me surprenais à la détailler. Ses yeux bleus plongé dans les miens, sa splendide chevelure blonde qui étincelait avec les lumières de la boite, sa peau parfaite... Wow! Wayne! REPRENDS TOI. Je me raclais la gorge. « Un whisky avec glaçon. » dis-je simplement.
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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 20:56
J'ai essayé de fuir,
mais tout me ramène à toi.
Wayne & Nessa
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. WESSA.


Une soirée de plus en tant qu'employer dans un des nightclub les plus branchés de Miami. Une petite semaine environs maintenant que je remplaçais une amie, j'avais commencer simple serveuse, mais j'avais rapidement compris qu'ici il fallait toucher un peu à tout. En une semaine seulement j'avais servis à des tables, danser sur les podiums et ce soir je me trouvais derrière le bar. Personne n'avait réellement de rôle dans cet endroit, tout le monde faisait tout simplement ce qu'il y avait à faire sans trop se plaindre. Le patron aimait deux choses à ce que j'avais pu remarquer : l'argent, et les petites tenues. Dés le premier jour on m'avait affubler d'un ensemble short en jeans et t-shirt de la taille enfant. C'était censé être "sexy, mais classe" je trouvais tout simplement ça vulgaire. Je n'étais pas du genre à m'habiller de façon prude en général, mais là c'était trop. J'aurais enfiler ça en pyjama, pas en tenue de travail. Mais vu que j'avais vraiment besoin de ce fric et des pourboires, je jouais le jeu, les hommes avaient tendances à donner plus quand on voyait la moitié de votre poitrine déborder de votre haut. Je fermais donc mon clapet, chose extrêmement dur si on me connaissais et endurait les numéros de drague à deux balles et les remarques déplacés des clients un peu trop bourrés ou un peu trop con. Enfin bref. Ce soir j'étais donc derrière le bar, j'étais du genre à piger vite une chance pour moi. Le barman en chef n'avait eu à me montrer les différents cocktails qu'une à deux fois pour que j'en comprenne la préparation. Pour ce qui était des autres alcools, j'étais moi-même une forte connaisseuse. Il était assez difficile, je ne mentirais pas de se retenir à avaler un petit verre après une soirée mouvementée, mais jusqu'ici je tenais le coup. Je n'avais pas bu une seul verre depuis ma sortie de l'hôpital ni pris aucune drogue mis à part ma médication contre la bipolarité bien évidemment. J'étais clean, je ne savais pas jusqu'à quand, mais pour l'instant oui, je suivais les règles imposées. J'essayais de garder le contrôle, principalement sur mes émotions puisqu'elles étaient les principales responsables de ma dernière crise sévère. J'étais censée éviter les gens pouvant me remémorer de mauvais souvenirs capable de me faire replonger. Pourtant on aurait dis que toutes les personnes que je n'aurais plus dû fréquenter c'étaient donner le mots pour me tomber dessus ses derniers jours. Enaël avait ouvert la danse en sortant de nul part, puis Leho c'était pointé ici même à ma recherche. Ce dernier avait foutu un vrai bordel dans ma tête d'ailleurs, mais au fond j'étais heureuse de les retrouver, tout les deux. Je devrais simplement redoubler d'efforts pour garder le bon cap. Enfin bref, ce soir je gardais le sourire et me concentrais sur mon job en tentant de ne pas penser au reste. D'ailleurs, alors que je lavais quelques verres, un gars m'interpellait pour passer commande. Avec un large sourire je fit donc volte-face et m'approchais de lui pour l'écouter me commander une dose importante d'alcool. J'hochais la tête et me mise directement au boulot, attrapant des verres et commençant à les remplir un à un sans bronché. Du moins jusqu'à ce que ..

« Yo mec ! WAYNE TU PRENDS QUOI ? » Je relevais presque automatiquement la tête à l'entente de ce prénom bien trop familier à mon goût, et c'est là que mon regard se posait sur lui. Comme à mon habitude, habitude que je ferait bien de stopper d'ailleurs, je me mise à le fixer sans bouger, comme figée sur place. Il semblait aussi surpris que moi et lui non plus ne réagissait pas vraiment. Je n'avais pas recroiser Wayne depuis.. Depuis le mariage de Sky & Colton à Londres, il y a quelques semaines. J'avais plus ou moins réussi à l'occulter de ma mémoire et recommençais doucement à ne plus penser à lui à chaque minute de chaque jour, et voilà qu'il faisait de nouveau apparition, comme pour que mon coeur ai l'occasion de me lancer un "he oh, j'suis là, m'oublie pas hein !" Et puis il finit par ouvrir la bouche : « Un whisky avec glaçon. »

Je pensais être figée de la sorte depuis une seconde à peine, mais cela devait faire un peu plus puisque le pote de Wayne, celui qui passait commande, me sortis finalement de mes pensées. « Eh, ma belle. Je crois qui en as assez, là. » Je le regardais un court instant avant de suivre son regard et de baisser les yeux vers leurs shoots. Visiblement je n'avais pas relever la bouteille et versait de la vodka à flots. « Oh, merde ! » Lâchais-je alors. Je reposais rapidement la bouteille en question, essuyait ma connerie puis leurs servis leurs shoots sur le comptoirs. Enfin je chopais un verre à whisky et le remplis avant d'y ajouter les glaçons demandés. Je le déposait devant Wayne, sans pour autant le regarder de nouveau. J'savais que si je le faisait, j'allais recommencer à ressentir des choses. Les papillons dans mon ventre commençait déjà à reprendre vie, chose dont j'avais horreur. Je l'ignorerais, se serait la meilleure des choses à faire. Son copain parcontre, ne semblait pas d'humeur à m'ignorer, lui. « T'as un p'tit nom, miss maladroite ? » Me lançait-il avec un sourire censé être charmeur et qui me fit sourire à mon tour, plus par amusement. « Peut-être que c'est ça mon nom, "miss maladroite." » Rétorquais-je tandis que je m'afférait à essuyer ce qu'il restais de vodka que j'avais renverser.



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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 21:03
Jusque-là, j’avais été dans un assez bon état d’esprit. En effet, les derniers jours passés n’avaient pas été des plus tranquilles, et ce soir était la première fois depuis un petit bout de temps déjà, ou je m’amusais. J’étais comme libéré l’espace d’un instant, de tous mes problèmes. Mon esprit ne se focalisait pas sur mes soucis, mais plutôt vagabondait au fil des musiques qui passait. Les vibrations des basses me gardaient dynamique, tandis que les effets de la drogue ingurgitée auparavant me plongeaient dans un état de plénitude très agréable. Les épaules plus légères, le sourire facile, ce n’était que plaisant après ces jours grisonnant et pluvieux. Certains de mes sens étaient altérés, je percevais le moment différemment, je me sentais bien, et tout le reste importait peu. J’en demandais plus encore ! Rares étaient les fois où je me maintenais une limite à ne pas franchir. Pousser les barrières encore et toujours plus loin ! C’est le seul moyen pour réussir. Cependant, les possibilités présentes qui permettaient d’entrer dans cet état de bien-être et de plaisir n’étaient pas restreintes. Les possibilités étaient multiples, et si ça ne concernait pas la drogue, l’alcool pouvait très bien faire l’affaire. Elle remplissait son job à la perfection lorsqu’il s’agissait d’oublier ces problèmes durant quelques heures, alors je ne prenais pas bien longtemps avant de me ramener au bar en compagnie de mes acolytes de soirées.

J’étais frustré, non pas en colère de voir Nessa en ces lieux. Surtout qu’elle travaillait manifestement ici. Et c’est justement le fait de ne pas être énervé, de ne pas ressentir cette haine que j’éprouvais envers elle habituellement à cet instant, qui me frustrait. Les poils de mes bras s'hérissèrent, et ma respiration s’accélérait quelque peu à la vue de la blonde, signe de l’attirance, et du désir que je ressentais alors que je perdais mon regard en elle. La présence d’une voix, dont les décibels dépassèrent ceux de la musique squatta mes oreilles. C’est comme si l’on avait piqué la parois d’un bulle dans laquelle j’étais isolé à l’aide d’une aiguille. Je commandais mon verre, et c’est ainsi que Nessa s’apercevait de ma présence. Elle se figea quelques secondes, interpellé, mon regard quitta sa personne lorsqu'un des gars prenait la parole. Puis, je restais silencieux face à la scène qui se déroulait devant moi. Je me contentais de vaciller mon regard de mon pote à Nessa, essayant de me persuader de garder mon calme. Pourquoi les nerfs me montaient-ils ? Je n’avais aucun droit de me mêler de ce qu’il se passait. Je ne devrais pas après la dégradation de ma relation avec la jeune femme. « Et ben dans ce cas-là, est-ce que Miss maladroite a le droit de déserter le bar le temps d’une danse ou deux ? » Il souriait, comme un bouffon, se pensant être 007. Irrité, je prenais une gorgée de mon verre quelle m’avait préalablement déposé face à moi, avant de suivre Nessa du regard, à ma plus grande surprise, contourné le bar afin de rejoindre Billie.

Ils s’éloignèrent vers la piste de danse tandis que je serrais les dents. Je détournais le regard. Merde Wayne ! Ça devrait pas t’importer, regarde toutes les poulettes qui se trouvent ici ! Suffit d’en prendre une en joue, et de foncer. Putain fait chier. J’avais repris mon attention sur eux, c’était plus fort que moi. Voilà qu’il la tripotait maintenant. Et cette...  pouffiasse le laissait faire ! Elle jouait à quoi bordel ? Sans m’en rendre compte, je m’étais d’ores et déjà lever, je quittais le bar afin d’arriver aux côtés de la jeune femme et l’autre bouffon sur la piste. Je le décollais de celle-ci et le poussais si fortement qu’il en tombait à la renverse. « Trouve-toi une autre gazelle ! » hurlais-je. Je prenais ensuite Nessa par le bras et l’emmenais un peu plus loin de la foule. Je la plaquais contre le mur et me penchais vers elle, collant nos corps, le bras plaqué contre le mur, au dessus de sa tête. Durant quelques secondes un mince écart séparaient nos visages, alors que nos respirations s’emmêlaient. Toutefois, après un moment, je me décollais afin de me plaquer également dos au mur, à ses côtés de sorte à ce que nos bras arrivèrent à se toucher. La tête beaucoup trop lever vers le plafond de la boîte, j’avais fermé les yeux, tentant de contrôler ma respiration et de me rafraichir les idées. C’est plutôt moi, qui devrais se demander à quoi je jouait !!
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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 21:06
J'ai essayé de fuir,
mais tout me ramène à toi.
Wayne & Nessa
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. WESSA.

Ca aurait pu être une soirée normale, banale même. Mais c'était sans compter sur ce foutu hasard qui avait fait que Wayne Everden ne décide de venir passer la soirée dans le nightclub dans lequel je bossais. D'un coup, le projet de passer le reste de la soirée à bosser en me vidant la tête de tout mes soucis partait en fumer. Je savais que maintenant que j'avais reposer les yeux sur lui après des semaines, son visage allait me hanté. Wayne était littéralement comme une drogue pour moi, cette cure que je suivais était presque autant mise en place pour me faire décrocher de l'alcool, de la drogue, que de lui. Et l'avoir en face de moi c'était comme si mon dealer habituel me tendait un sachet d'exta. J'étais tellement déboussolée par sa présence, que j'avais foutu un sacré bordel sur le comptoir, renverser de la vodka partout. Et après que je les ai servi, je m'étais dépêcher d'essuyer au mieux tout ça avant que le barman en chef ne le remarque. Pendant ce temps, l'un des potes de Wayne s'entêtait à me jouer un numéro de drague pas très subtil, mais qui au moins, m'amusait. Je lui souriais par politesse, mais lui semblait croire que j'étais réellement intéressée. C'est pourquoi je suppose, qu'il se sentis pousser des ailes et m'invitait à danser. « Et ben dans ce cas-là, est-ce que Miss maladroite a le droit de déserter le bar le temps d’une danse ou deux ? » Et il m'éblouie d'un nouveau sourire charmeur, je laissait au départ échapper un léger éclat de rire, puis, me rendant compte de son sérieux, je posais automatiquement les yeux sur Wayne. Celui-ci buvait son whisky en observant la scène, puis je réalisais que j'attendais une sorte de "permission" de sa part. Chose totalement idiote. Premièrement, je n'avais aucun compte à lui rendre, deuxièmement il s'en fichais probablement totalement. Alors, c'est sur le barman en chef que je posais ensuite mon regard, je lui fit un signe de tête, lui notifiant que je ne serais pas longue, puis je contournais le bar pour me retrouver face à ce jeune homme tout sourire. Il me laissait passer devant et je nous guidais donc au centre de la piste de danse. Une musique assez entraînante se faisait entendre et ce don juan semblait tout aussi doué pour la danse que pour la drague.. Je n'étais pas très impartiale vous me direz, étant danseuse moi-même. Ses mouvements se faisaient de plus en plus provocants au fil de la chanson. Au départ, on dansait tranquillement l'un en fasse de l'autre, et puis sans que je ne m'en rende réellement compte il c'était retrouvé collé à moi. Il sentais clairement l'alcool, ainsi que la fumée à plein nez. Il était mignon, fallait l'admettre, mais il avait tout du playboy de base qui avait probablement fait le pari de s'envoyer la nouvelle petite barmaid avant la fin de la soirée. Je le savais pertinemment, mais je restais là à danser avec lui. Pourquoi ? Aucune idées. Peut-être que c'était tout simplement plus facile pour moi d'être là, dans les bras d'un parfait inconnu plutôt qu'au bar, en face d'un garçon dont l'amour que je lui portais m'avais littéralement détruite de l'intérieur.

Danser oui, peloter non. Les mains de mon partenaires étaient descendues bien trop bas à mon goût. Sans gêne aucune, il me touchais les fesses sans se retenir. J'étais sur le point de le lui faire remarquer, mais je n'en eu pas franchement le temps. « Trouve-toi une autre gazelle ! » Wayne venait de débarquer, d'écarter si violemment son "ami" de moi que j'en vacillait également sur mes hauts talons. J'eu plus de chance que le gars, qui lui tombais sans ménagement à terre, ce qui attirais les regards de la foule sur la scène. « Mais t'es devenu dingue ?! » M'exclamais-je à l'intention de Wayne, je ne comprenais absolument pas son intervention. Après lui avoir jeter un sale regard, j'allais m'accroupir pour aider ce pauvre garçon à se relever, mais Wayne m'attrapais par le bras fermement avant de m'obliger à le suivre dans un coin de la boîte. Là, il me plaquais au mur, collant son corps au miens et plaçant ses bras au dessus de nous. Je n'avais pas couru, ni ne m'étais spécialement essoufflée en dansant et pourtant ma respiration était saccadée. J'avais beau porter des talons haut, je restais plus petite que lui, il c'était légèrement pencher en avant et son visage se trouvais désormais à quelques centimètres à peine du miens. Il n'y avait pas un bruit, même la musique à un volume pas possible était passer comme simple fond sonore. Et puis nous restions là, le regard plonger l'un dans l'autre, comme totalement coupé du reste du monde. En temps normal, il avait tendance à me faire perdre tout mes moyens, mais là tout de suite, c'était encore pire. Je n'arrivais pas à parler, pas à bouger. Je ne comprenais absolument rien à ce qui était entrain de se passer. Pourquoi il réagissais comme ça ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien encore me vouloir ? Tu m'a bien fait comprendre que tu me détestais, que tu ne voulais plus jamais avoir à faire à moi, que je n'étais absolument rien pour toi. Et je t'ai laisser finalement. Qu'est-ce que tu veux de plus ? Bien sûr, je n'avais rien dis de cela à haute voix, mais j'en pensais chaque mot. Je commençais tout juste à le laisser partir, à comprendre que mon amour pour lui faisait partie de toutes ses choses que j'avais faite en auto-destruction et voilà qu'il débarquais de nouveau ! J'aurais bien voulu me pincer pour m'assurer que je ne rêvais pas, si j'avais pu bouger. Finalement, je hochais le visage lentement de gauche à droite, les yeux plissés, comme pour lui demander sans parler ce qu'il était entrain de faire. Et il réagissait à son tour, il se détachais pour s'adosser au mur à mes côtés. Je le regardais lever la tête vers le plafond et fermer les yeux. J'avais du mal à savoir s'il était totalement défoncé, ou totalement perdu. Ma respiration se calmait lentement et je passait mes deux mains sur mon visage, puis dans mes cheveux, nerveusement. « Tu.. Fait pas ça ! » M'exclamais-je finalement après une grande respiration. Ma voix était cassée, presque suppliante. « Fait pas ça ! T'as pas le droit, pourquoi tu.. » Oh, bordel. A mon tour, je levait la tête, perdant mon regard dans les néons multicolores de la boite. Je savais vraiment pas ce que j'étais censée faire, ce qu'il était censé faire. Le docteur Walsh me conseillerait de fuir, parce que selon lui Wayne est une grande partie de mon mal être, après tout, j'avais arrêter mon traitement après une dispute avec lui. Mais mon docteur n'était pas là, et j'étais faible. Tellement faible que sans vraiment le contrôler, ma main gauche qui pendait dans le vide juste à côté de la sienne l'attrapais. J'entremêlais nos doigts, puis après quelques secondes je tournais légèrement mon visage dans sa direction. Il n'avait pas bouger. Je l'observais un instant, puis je me pinçais la lèvre inférieur à l'aide de mes dents. je me redressait, me positionnais devant lui et lâchais sa main pour me mettre à lui donner des coups sur le torse, les poings serrés. Vu mes petits poignets, il ne sentais probablement rien, mais je m'entêtais. « A quoi tu joues, putain ?! Laisse moi ! Tire toi ! J'ai plus besoin de toi ! Va-t'en ! » Et je le frappais, encore et encore. Pour l'instant il ne bougeais pas d'un poil et ça ne me démotivais pas. J'le détestais. Pourquoi il revenais maintenant ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir en tête ? Je recommençais à aller bien, et il allait tout foutre par terre encore une fois.



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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 21:21
Je n’étais définitivement pas dans mon état normal ce soir, et ça sur tous les plans ! Franchement qu’est-ce que je fabriquais ! C’était une très bonne question. Une question à laquelle je ne pouvais pas répondre. J’étais tout bonnement, perdu. Je devrais détester cette meuf qui me la mise à l’envers, je devrais bordel ! Il est vrai que les choses avaient réussi à se tasser depuis le mariage de Sky. C’était la dernière fois que j’avais été en présence de la blonde. Bien que je ne lui aie pas adressé la parole. J’avais évité d’être trop proche de celle-ci, et malgré quelques coups d’œil de temps à autre, tout c’était bien passé. Puis, il le fallait bien puisque j’avais assisté à ce mariage en compagnie de Leyla. À ce moment, elle ne se doutait encore de rien. J’avais bien fait le con quand même. En quelques jours, tout avait été anéanti, tout ce pourquoi nous avions travaillé, tout ce que nous avions enduré, toutes ces épreuves pour que je gâche tout. Que je lui brise le cœur, comme je l’avais fais avec sa meilleure amie Sky, et mon ancienne petite amie Itzel. Même malgré moi, je faisais honneur à ma réputation de briseur de cœur. Sauf qu’avec Leyla, j’en souffrais tout autant. Bien que je ne le montre pas forcément. Enfin bref, pour revenir au sujet principal, depuis mon retour à Miami, je n’avais plus croisé Nessa avant ce soir. Pour dire, d'autres merde avait surgi, tel que la jeune femme avait été le cadet de mes soucis. Ouais, après tout, je n’allais pas non plus me pourrir la vie, les pensées et le moral cent cinquante ans avec mon histoire la concernant. J’avais été stupide, et elle avait été plus maligne que moi. Même si ça me faisait de mal de l’admettre. Je lui avais fais comprendre mon ressenti dans ma façon d’agir envers elle, et stop. Je me devais de continuer ma route. De toute manière, la vie m’avait fait comprendre à sa manière qu’elle continuait, avec ou sans moi.

J’avais agi dans un moment d’impulsivité totale ! La raison et le peu de bon sens que je possédais c’étaient tout simplement fait la malle. Cependant, une fois ma connerie faite, soit, avoir donné de l’importance pour je ne sais quelle raison à la jeune femme, je me reprenais. Ma raison avait-elle fini par ce pointer à nouveau ? Si c’était le cas, elle avait un timing merdique ! Maintenant quoi Wayne ? Hein, gros malin ! Habituellement très rancunier, et obstiné, pourquoi avais-je la sensation que c’était différent avec cette fille ? Si compliqué ? Pourquoi arrivait-elle à me faire perdre mes moyens, au point de ne plus contrôler mes actes ? Chaque fois que j’étais en sa présence, j’étais un putain de cracker de Noël vivant ! La dernière fois, j’avais failli péter les plombs en lui empoignant les bras l’esprit torturé par de multiples pensées sadiques. Ce soir je lui sautais pratiquement dessus… La prochaine fois ça sera quoi ?! J’aurai dû me douter que cette fille allait me causer tout un tas d'emmerdes lors de notre première rencontre. Ce n’était vraiment pas évident. J’étais moi-même un homme très compliqué, ce qui n’avançait pas les choses. Elle m’attirait, fortement. Mais lorsque j’étais un peu trop aveuglé par le désir qui me rongeait, je ne pouvais m’empêcher de penser à nos antécédents. Ce qui me faisait venir à la raison, mais pas suffisamment. La cause, par contre, ne pouvait être que la drogue et l’alcool. Ce n’est pas nouveau de toute manière. Ces deux choses qui faisaient partie intégrantes de mon quotidien, me faisaient faire tout un tas de conneries. Ouais, encore plus que lorsque j’étais sobre. Vous imaginez. Bref, les brèves secondes collés à elle furent assez intenses. Tellement qu’il en fut difficile d’y rompre le contact. « Tu.. Fait pas ça ! » J’étais désormais déboussolé. Ne sachant plus quoi faire, je restais presque pétrifié, dos au mur, tête lever et les yeux fermer. Je ne réagissais pas aux dires de Nessa. Pourquoi réagirait-elle comme ça si elle avait joué avec moi tout au long ? Putain, je n’en pouvais plus. Toutes ces questions, ces satanés points d’interrogation me bousillaient le cerveau. Elle cessait de parler en pleine phrase. Sa voix trahissait immédiatement ces émotions. Elle avait l’air… De souffrir, et d’être perturbée. Mais dans mon état, je devais surement me tromper. Quelques secondes plus tard, je la sentis prendre ma main, et entrelacer ses doigts dans les miens. Je n’avais pas cillé. Je l’avais laissé faire, mais surtout, je n’avais pas retiré ma main de la sienne. Encore une fois, un point d’interrogation, pourquoi, pourquoi et pourquoi ? Toutefois, après un court instant, elle rompu le contact, et c’est à ce moment que j’ouvris les paupières. Je redressais ma tête afin de chercher la blonde du regard. Celle-ci se positionnait face à moi, puis, se mit à me frapper le torse de ses petits poings. « A quoi tu joues, putain ?! Laisse moi ! Tire toi ! J'ai plus besoin de toi ! Va-t'en ! » Si seulement je pouvais répondre à cette question ! Le problème c’est que je ne savais pas à quoi je jouais justement. Elle me rendait complètement imprévisible. Je ne bougeais pas, je la laissais se défouler. Ce n’est pas ces petits coups qui allaient me blesser. « C'est bon... Arrête. Nessa, arrête bordel! » je tentais de lui prendre les bras afin quelle cesse, mais la petite se débattait comme une chef. Elle avait vraiment l’air tout autant déboussolé que moi, et la seule chose qui réussissait à la calmer, c’était mes lèvres contre les siennes. En effet, j’avais abandonné l’idée de la retenir par les bras. J’avais pris sa tête entre mes mains puis j’étais venu à la rencontre de sa bouche, et enfin, de sa langue.
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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Mer 16 Sep - 21:24
J'ai essayé de fuir,
mais tout me ramène à toi.
Wayne & Nessa
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. WESSA.

Il lui fallu que ça. Il n'avais eu besoin que de revenir dans ma vie, sans prévenir, comme ça d'un coup pour tout chambouler de nouveau. J'avais fait des efforts, je m'étais démenée comme une dingue pour garder la tête hors de l'eau. J'avais bossée comme une dingue pour rendre les gens autour de moi fière, pour faire quelque chose de ma vie. Certes, je n'en était qu'au tout début, j'avais encore beaucoup de moi-même à donner. Ce que j'avais accomplie jusque lors n'était rien face à ce que j'avais encore à accomplir. Cela faisait presque un mois que j'avais réussi à tenir sans une goûte d'alcool ou une petite pilule magique. Les seuls médicaments que je m'accordaient étaient ceux prescrits dans mon traitement. J'aurais cru que ça allait être beaucoup plus difficile que cela. Les tentations étaient présente chaque jours, je bossais dans une putain de boîte de nuit ! Et pourtant, je réussissait à rester sobre. Maintenant qu'Enaël était de retour dans ma vie, j'avais repris l'espoir de récupérer Théo, le petit dernier de la famille Tate. Mais pour ce faire, je devais être sobre, bosser, être indépendante et puis évidemment attendre la majorité légale. J'avais en tête de me faire émanciper pour ce dernier petit détail. Enfin, la question n'était pas là. Le fait est que j'avais repris une existence plus ou moins "normale." Je vivais chez Sebastian, et mes journées consistaient à me reposer au maximum, passer du temps avec Lux & Cat et puis une fois la nuit tombée, me préparer pour aller prendre mon service au club. C'était monotone, tout ce que je détestais et critiquais à longueur de temps. Et pourtant, c'était la seule solution pour rester "normale" et garder le cap. Il n'y avait qu'une personne au monde capable de tout foutre en l'air, et il se trouvait devant moi.

Je frappais mes poings serrés sur le torse de Wayne sans m'arrêter une seconde. Je lui crachais au visage de partir loin de moi. Parce que la blessure qui commençait à cicatriser et qu'il m'avait infliger s'ouvrait doucement à plus il rester planté là. Je le frappais, et je hurlais, jusqu'à ce qu'il ne se décide à réagir. Il essayait de m'attraper les bras pour me forcer à me calmer, mais ça eu la réaction opposée. Au lieu de me calmer, je m'acharnait encore plus et me débattais dans tout les sens. Je refusais catégoriquement qu'il pose ses mains sur moi, qu'il me fasse ressentir ses putains de frissons encore une fois. « C'est bon... Arrête. Nessa, arrête bordel! » Mais c'était totalement hors de question. Je serrais les dents et fuyais son regard jusqu'à ce qu'il me bloque net dans mon élan. Finalement, il avait lâcher mes bras, mais au lieu de me laisser en plan comme il en avait l'habitude, il fit autre chose que je ne pourrais expliquer. Ses mains c'étaient placés autour de mon visage et il avait plaqué ses lèvres sur les miennes sans prévenir. Un baiser fougueux, presque violent qui m'avait tellement que durant les premières secondes j'avais garder les yeux ouverts. Puis doucement, je tombais de nouveau dans ce sentiment de bien être dés qu'il me touchais. Je me détendais, répondais à ce baiser avec tout autant d'envie et de fougue. Mes mains sur sa nuque, mon corps collé au sien.. Putain mais Nessa ! Bordel, tu va pas retomber pour lui ! Tu va pas te faire avoir de nouveau ! C'était pas possible. Ca démontrais à quel point j'étais faible face à lui. Il y a quelques secondes j'avais envie de le tabasser de toutes mes forces et là je me retrouvais à l'embrasser sans retenue et le pire, c'est que j'aimais toujours autant ça. J'aurais pu mourir là tout de suite, tellement c'était l'avalanche de sentiments dans mon coeur, dans ma tête. J'étais désespérante, pathétique. Ce dernier mot fit tilt et presque violemment, je plaquais mes mains sur son torse et le poussais de toutes mes forces. Son dos heurtais doucement le mur d'où il venait de se redresser et le baiser se rompait d'un coup. Il me lançait un regard, je voyais très bien qu'il y comprenais rien. Qu'il était perdu. Une fois de plus, et je bougeais négativement la tête de gauche à droite. Puis j'eu un rire, ironique, et fini par laisser tomber mes bras le long de mon corps, fatiguée. « Tu te rends compte qu'à chaque fois que tu viens vers moi c'est que tu es ivre, ou stone ? » Le questionnais-je, quoique c'était peut-être plus rhétorique qu'autre chose. Je me risquais à le regarder, je restais anormalement calme. « Ecoute, si t'es là parce que tu te sent coupable, ou mal par rapport à ta copine et que tu veut l'oublier dans les bras de la première venue.. Vas-y. Le club est rempli ce soir. Mais s'il te plaît.. Me fait pas ça. » Bon, là, j'étais plus suppliante que calme. « Là t'es sous l'effet du whisky et de je ne sais quelle autre drogue, demain tu regrettera ce que t'es entrain de faire. Et franchement ? J'en ai marre d'être la fille que tu regrette. » Je soupirais. J'étais entrain de repousser le garçon que j'aimais probablement plus que n'importe qui sur cette putain de planète, et ça faisait tellement mal. J'haussais les épaules, laissant mon regard se poser sur la foule non loin de nous. Reste forte Nessa.



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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Jeu 17 Sep - 0:07
Pourquoi je l’avais embrassé ? J'en savais rien. Si je disais que c’était le seul moyen pour qu'elle se taise ? Ouais, bon d’accord, je pourrais trouver mieux. Mais c’était vraiment une des raisons du pourquoi j’avais fait ce que j’avais fait. Je connaissais Nessa, du moins, je pensais la connaitre, et une fois qu’elle partait dans son truc il était presque impossible de l’arrêter. Elle était tellement têtue ! Cette fille rendait dingue. Bref, ça n’empêche que je n’aurais pas dû me laisser atteindre en premier lieu. Je n’aurai pas dû réagir. Je n’aurais surtout pas dû l’emmener plus loin. Et encore moins l’embrasser comme je l’avais fait. C’était débile, j’étais débile. Un débile perdu. Voilà ce que j’étais. C’était comment je me ressentais à cet instant. Je n’arrivais pas à m’expliquer mon comportement, alors comment arriverais-je à le faire envers elle. Il n’y avait peut-être aussi, pas d’explication du tout. Ce serait tellement plus simple... Pis merde, pourquoi devrait-il y en avoir après tout ? Pourquoi ne pourrais-je tout simplement pas dire que j’ai réagi comme ça car j’en avais tout simplement envie ? Oui, c’est exact, je n’avais pas envie de voir Nessa dans les bras de ce mec et j’avais carrément envie l’embrasser ! Il y avait une loi contre ça ? Quelque chose qui m’interdisait de le faire ? Mh… Après réflexion oui. Il y avait certainement une dizaine de bonnes raisons qui aurait dû m’empêcher de faire ce que j’avais fait. Mais pourtant, je l’avais fait, et c’est bien le fait de ne pas avoir réfléchi à tout ceci qui m’avait aidé à franchir le pas. L’impulsivité avait du bon parfois.

Ce baiser était exquis, explosif, fougueux, sauvage, addictif. Un cocktail si enivrant, que lorsqu’elle le rompit en me poussant violemment ce fut comme un retour à la réalité. Un retour très peu agréable. Je cognais doucement le mur, je clignais des yeux un peu retourné. Je la regardais sans trop comprendre. Elle secouait la tête puis riait, avant de me demander si je me rendais compte d’une chose. Que je venais vers elle à chaque fois que j’étais ivre ou stone. Je fronçais mes sourcils. « Je suis sain d’esprit, merci. » répliquais-je en la regardant. C'était faux, mais j'avais connu pire. J'étais plus perdu que défoncé... Bizarrement, je ne regrettais pas vraiment de l’avoir embrassé. C’était débile, assurément, mais je ne le regrettais pas. Je l’écoutais à nouveau lorsqu’elle enchaina. J’écoutais réellement, et tentais de comprendre, de lire en elle. Elle avait l’air tellement sincère et peinée. Je ne comprenais pas. Je savais que j’étais un handicapé des sentiments, mais j’étais persuadé qu’elle avait toujours joué avec moi. Qu’elle prétendait avoir des sentiments envers ma personne, alors que ce n’était pas du tout le cas. Toutefois, à cet instant précis, je me rendais compte que j’avais eu tort. Qu’elle était bel et bien amoureuse de moi, et qu’elle ne jouait pas. De quoi me rendre encore plus confus que je ne l’étais. Je restais silencieux un bon moment, je réfléchissais, et tentais de comprendre tout ce bordel. Devrais-je laisser tomber ? Tirer définitivement un trait sur la blonde ? La laisser vivre sa vie, et pour ma part, avancer ? Il est vrai qu’entre nous, ce n’était pas tout rose, mais nous avions vécu pas mal de truc ensemble. Des bons comme des mauvais. C’était sympa autrefois, avant toutes ces histoires… Je ne savais pas quoi faire. Étais-je certain d’être plus heureux sans elle ? Surement. Mais le voulais-je vraiment ? J’en doutais. C’était bien ça le problème. Ce doute, ce point d’interrogation. « Je le regretterais pas. » finis-je par dire en la regardant. En étais-je sur ? Pas à cent pour cent, mais je n’étais finalement peut-être pas près pour fermer ce chapitre. Je n’avais plus rien à perdre de toute manière.
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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Jeu 17 Sep - 1:14
J'ai essayé de fuir,
mais tout me ramène à toi.
Wayne & Nessa
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. WESSA.

« Je suis sain d’esprit, merci. » J'eu eu de ses envies de lever les yeux au ciel, mais je ne le fit pas. Au lieu de ça, je lui fit part de ce que je pensais, ce que je pensais réellement. Du fait qu'il soit venu ici dans l'optique de se changer les idées et qu'il pensait pouvoir le faire avec moi. Sauf que jouer la bitch qui n'a pas de sentiments, j'y arrivais pas avec lui. J'pouvais pas l'embrasser, être près de lui et jouer avec lui comme j'avais pu le faire avec d'autres. Un baiser au jour d'aujourd'hui ça ne veut plus rien dire, même coucher avec un garçon la plupart du temps ne veut plus rien dire. Mais pas avec lui. Ma nuit passer avec lui avait compter, beaucoup compter, tout comme chaque baiser partager. J'sais pas si pour lui oui, en fait.. Je pense pas que ça ai compter plus qu'avec une autre pour lui. Il me l'avait dit lui même, juste une fille de plus, il ne fait pas l'amour aux filles comme moi. Rien que me rappeler cette phrase me donnais des frissons. J'sais pas, une fille normale quand on la traite aussi mal, quand on la traite de menteuse et qu'on l'humilie en public elle oublie le gars complètement ! Plus jamais elle retombe pour lui. Visiblement j'étais pas normale, puisue je restais raide dingue de ce mec qui ne savait véritablement que me foutre la tête à l'envers. Enfin bref, je mis les choses au clair, je lui dis cash, clairement que j'voulais plus jouer à ce petit jeu malsain. Je voulais plus être la cause de ses problèmes. S'il voulait une nana pour en oublier une autre, cette nana c'était pas moi. J'étais sincère avec lui, je lui disait ce que j'avais sur le coeur et cela semblait le surprendre. Il me fixait en restant anormalement calme, et ça me mettais mal à l'aise. J'étais pas habituée à un Wayne attentif, qui écoute véritablement ce qu'on lui raconte. La dernière fois que je lui avait ouvert mon coeur, il m'avait ris au visage alors maintenant, j'flippais. Mais j'avais pas le choix, je devais faire les choses bien, qu'il pense que je raconte des salades encore, que j'essaie de jouer de lui encore j'men fichais à vrai dire. J'avais juste besoin de lui expliquer la vérité, lui dire que jouer, j'en pouvais plus. Je voulais plus. Et j'avais ensuite détacher mon regard de lui et l'avait poser sur la piste de danse. Les gens faisaient la fête et moi j'avais juste envie d'aller m'coucher désormais. Je m'attendais pas vraiment à ce qu'il réponde, en réalité je m'attendais à ce qu'il me laisse seule, qu'il se tire sans rien ajouter. C'était son style de faire ça, et il détestais ce genre de conversations plus ou moins sérieuses. Je pensais qu'il allait simplement partir s'attaquer à une autre proie plus facile qui serait séduite par le physique en un clin d'oeil. Mais de toutes les façons dont il aurait pu réagir, celle ci était la dernière que j'aurais imaginer. « Je le regretterais pas. » Je m'immobilisait un instant. Je venais vraiment d'entendre ce que je venais d'entendre ? C'était pas possible. Je lui jetais un coup d'oeil méfiant. Mais il n'y avait pas de sourire amusé sur on visage, il ne riais pas, il n'y avais pas de potes dans les alentours à amuser. Il n'y avait que lui et moi, et il venait de dire qu'il ne regretterais pas de m'avoir embrasser le lendemain. Je le fixait sans complexe, j'essayais de deviner ce qui pouvait bien se cacher dans cette tête. Je le comprenais pas, moi. Ca faisait des mois que monsieur jouais le parfait connard avec moi, il c'était senti obliger de me jeter son putain d'amour et de bonheur à la figure la dernière fois que l'on c'était croisés, me méprisant du regard, et là il était carrément une autre personne avec moi. Je luttais contre l'envie de me pendre à son cou, de sourire, de me réjouir... ou de le frapper de nouveau. Maintenant c'était moi qui était perdue. C'était quoi son délire ? Je baissait les yeux, puis je me mise à regarder partout, sauf en sa direction. J'avais certainement l'air désespérée. Je l'étais. Et si moi je le regrette, hein ? Et si moi j'te tombe dans les bras, don juan et que demain j'me réveil et que t'es plus là ? Que tu t'es tiré parce que je suis simplement une traînée de plus à tes yeux. J'fait quoi moi ? Je déprime de nouveau ? Je retourne en hp ? Je fait quoi si tu m'accorde de l'importance ce soir et si demain, à la lumière du jour tu m'laisse tomber ... ?

Bien sûr, je n'avais rien dis de cela. En fait, j'faisait l'opposer de mes pensées. « T'es sûr de toi ? » Je fit un pas en sa direction, plus que quelques centimètres ne nous séparaient désormais. Je me risquais à plonger mon regard dans le sien au risque de m'y perdre de nouveau. « Parce que j'te jure, si tu m'fait ça j'te tue. » Et je le pensait. A ce moment, je le pensait totalement. Je posais mes mains sur son torse, avec beaucoup plus de tendresse qu'avant, puis je déposait un baiser du bout des lèvres sur les siennes, avant de murmurer pour m'assurer que seul lui ne l'entende et qu'il sache dans quoi il s'embarquait : « Ne me brise pas encore le coeur je ..  » Je pourrais pas m'en remettre ? Pas une seconde fois ? C'est ce que j'allais dire, mais j'eu pas la force de terminé ma phrase. Au lieu de ça et pour ne pas qu'il se pose plus de questions, je l'avais embrasser de nouveau avec tout autant de passion.



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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Ven 18 Sep - 20:12
J’étais un peu défoncé, d’accord, mais je n’étais pas saoul. Donc j’étais techniquement encore sain d’esprit. Ce n’était qu’un demi-mensonge. Bref, j’essayais vraiment, mais vraiment de la comprendre. De me comprendre également, mais aussi, la situation dans sa globalité. C’était une première. Pas que je ne réfléchissais pas en temps normal, au contraire, dernièrement je ne faisais que ça. Mais j’essayais de dénouer un peu tout ce bordel qui était en moi. Pourquoi je réagissais comme ça ? Il devait bien y avoir une raison. Je n’aurai pas réagi de la sorte si Nessa ne signifiait rien pour moi. Le fait même de me poser la question m’indiquait en quelque sorte une réponse. Mais je restais sceptique. Je ne faisais jamais rien de bien, dernièrement c’était encore pire. À croire que ma raison avait foutu le camp. Je ne voulais pas m’embarquer une énième fois dans une nouvelle galère. C’était fatigant à la longue, ça m’épuisait puisqu’il y avait toujours des conséquences à mes actes, c’était tel que des dominos. Il suffisait qu’un seul tombe pour faire une réaction en chaine. Encore une fois, j’étais en pleins dedans. J’étais comme le roi Midas, sauf que dans mon cas, ce que je touchais ne se transformait pas en or mais en merde géante. Ouais, la classe c’est inné chez moi.

Sincère, amoureuse, brisée par ma faute… C’était compliqué. Ma rupture avec Leyla était encore toute fraiche et dans un sens je ne savais pas si j’étais près. Je pense que je ne l’ai jamais été du haut de mes 23 années d’existence. J’avais toujours trompé mes petites amies, ou alors j’en avais strictement rien à foutre d’elle, bref dans tous les cas, ça finissait par des cœurs brisés. Cependant avec Nessa c’était à la fois différent et similaire. J’essayais de me projeter dans l’avenir, en vain. Je n’étais vraiment pas le genre de mec à penser au lendemain, me poser toutes ces questions sans pouvoir m’imaginer rien que la semaine suivante était assez complexe. Toutefois, je restais bloqué sur ma réaction. Peut-être que c’était uniquement ma possessivité qui m’avait fait réagir de la sorte ou peut-être pas. Mais j’étais bien décidé à assumer mes actes, non pas que je ne le faisais pas dans le passé. Comme je le disais, je n’avais rien à perdre. C’est après ces pensées que je répondais enfin à la jeune femme. Elle s’immobilisa directement. Je pense qu’elle ne s’attendait pas à cette réponse de ma part et à vrai dire… Moi non plus ! Elle me scrutait, méfiante, je la sentais réfléchir à son tour. J’étais assez mal à l’aise puisque je n’aimais pas ce genre de conversation. Ce n’était pas mon genre de me prendre la tête, et d’avoir un dialogue ancré sur les émotions/sentiments. Mais je restais sérieux face à la situation, je patientais simplement en la regardant tandis que celle-ci fuyait mon regard comme si le Diable se trouvait face à elle. Puis au bout d’un moment, elle reprit son attention sur ma personne, et me demandait si j’étais sur de moi. Mhh pas vraiment, je ne pouvais pas avoir une certitude lorsqu’il s’agissait des femmes. Ou pour tout en fait, mes conneries, ou le karma s’abattait quand il le voulait sur ma personne. Je n’étais donc jamais sur de rien. « Parce que j'te jure, si tu m'fait ça j'te tue. » Elle s’approchait de moi, et je laissais échapper un petit sourire en coin. Toujours silencieux, je la regardais, désireux de l’avoir près de moi. Cette dernière déposait ses mains sur mon torse alors que j’enroulais mes bras autour de sa taille et la rapprochais un peu plus de moi. Puis, elle déposait un petit baiser sur le bout des lèvres avant de me murmurer de ne plus lui briser le cœur. Il n’y a que l’avenir qui nous le dira. Bien sur, je gardais ceci pour moi. Je n’avais pas vraiment confiance en moi en fait. J’étais toujours capable du pire, mais j’osais espérer par moments que je n’étais pas qu’un briseur de cœur sans scrupules. Elle ne termina pas sa phrase et vins à la rencontre de mes lèvres. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Je lui rendais passionnément son baiser, plutôt soulagé d’avoir passé le pire. Que je vous le répète, ce genre de conversation n’était vraiment pas pour moi.

Après un petit moment, je rompais nos embrassades sans pour autant la lâcher. « Quitte à te faire virer pour avoir déserté le bar, une danse Mademoiselle Tate ? » demandais-je d’une manière séductrice en souriant.
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(#)Sujet: Re: Wessa - Don't blame it on me  |   Ven 18 Sep - 21:46
J'ai essayé de fuir,
mais tout me ramène à toi.
Wayne & Nessa
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. WESSA.

Je sais pas trop ce qui m'avait pris. Je m'étais imaginer cette scène des dizaines de fois dans ma tête, j'avais prévu d'être forte, de lui cracher ma haine au visage et lui dire que je ne voulais plus jamais le revoir de ma vie, que je voulais qu'il disparaisse et emmène ces foutus sentiments avec lui ! Je pensais que j'allais tenir parole, tenir la promesse que je m'étais faite à moi même, le repousser et lui dire que j'en avais marre d'être amoureuse de lui. J'en avais marre. Je savais même pas avant lui qu'il était possible d'en avoir assez de l'amour qu'on porte à quelqu'un. Être amoureuse c'est censé être magique, c'est censé t'épanouir, te faire te sentir bien, c'est censé te rendre... heureuse ! Tout ce que m'avais apporter mon amour pour Wayne Everden avait été de péter les plombs à tel point d'en être interné en hôpital psychiatrique. Je sais. C'est moche. Le fait est que je le détestais et je n'avais pas envie de l'aimer, je n'avais plus envie de ressentir tout ça en sa présence, d'attendre son appel le coeur remplis d'espoir ou d'espérer ne serais-ce qu'un simple regard de sa part. Je suis pas une putain de mendiante ! Encore moins devant un mec ! J'avais jamais été comme ça, jamais. Les mecs, c'était moi qui les repoussait en général, c'était moi qui avait le rôle de la personne qui fait souffrir, j'étais pas celle qui souffrais ! Mais les rôles étaient bel et bien échangés avec lui. Il me rendais faible, vulnérable.. Idiot à dire, mais il me rendais humaine. Une vraie fille dans toute sa splendeur ! J'ai pas la larme facile et j'dis pas ce que je ressent, mais lui il m'avait fait pleurer comme une foutue enfant de cinq ans et pour la seconde fois j'étais entrain de lui avouer mon amour. Seconde ou troisième ? Il me faisait faire des trucs de dingues, des trucs que je n'avais pas envie de faire. C'est ça que l'amour est censé faire ressentir ? Enfin bref, j'étais censée être forte et au lieu de ça je lui étais littéralement tomber dans les bras. Il me souriais avec malice, entourais mon corps de ses bras et moi et je m'accrochais à ses lèvres avec envie et passion. Un long baiser s'en suit, je crois que j'aurais pu faire ça toute la nuit, simplement rester là dans ses bras à l'embrasser. Ca faisait tellement de bien, je me sentais à ma place ici, tout contre lui. La musique était toujours aussi forte, mais je m'en fichais. La vérité est que la boite entière était pleine à craquer et j'avais pourtant l'impression qu'il n'y avait que nous deux. Mes mains avaient glisser de son torse à sa nuque, puis après quelques minutes, il stoppait le baiser et me lançait avec son incontournable ton de charmeur :  « Quitte à te faire virer pour avoir déserté le bar, une danse Mademoiselle Tate ? »

Je lui souris avec malice à mon tour. « Vaut mieux pour toi que je me fasse pas virée, j'ai besoin de ce job, moi. » Je jetais ensuite un coup d'oeil rapide à la piste non loin de nous, puis je fit glisser mes mains le long de ses bras pour attraper les siennes et le décoller du mur pour l'entraîner avec moi. Je fit quelques pas jusqu'au centre de la piste de danse, la musique était à son comble à cet endroit, des centaines de personnes s'agitaient autour de nous. Le temps d'un instant je me demandais vraiment si j'allais me faire virer pour avoir laisser tomber mon service de la sorte, j'avais vraiment besoin de garder ce job. Même si dans leur "uniforme" je ressemblais à une prostituée du ghetto et que la clientèle était majoritairement constituée de gros lourds qui passaient leur soirées à me mater les seins ou les fesses, ils payaient bien et on se faisait de gros pourboires. J'avais besoin de ce fric que je plaçais soigneusement depuis que j'avais commencer à bosser. Mais je m'en soucierais demain ou plus tard parce que pour l'instant, j'avais la ferme intention de rester avec lui. Je savais pas ce que ça voulait dire tout ça ce soir, s'il resterais avec moi ou s'il m'oublierais de nouveau dés qu'il aurait passer la porte d'entrée. S'il tenais à moi, ou s'il s'amusais. J'en savais rien, ça me faisait flipper, mais je comptais bien profiter du temps qu'il m'était accorder avec lui. Peut être qu'on repartirais sur de bonnes bases, malgré notre passé chaotique, ou peut être bien que non, mais ce soir j'en avais juste marre de me prendre la tête. Il était peut être pas à moi tout le temps comme je le voudrais, mais ce soir il était avec moi, c'est tout. On fini par s'arrêter de marcher entre les gens, Wayne était derrière moi, je collais mon dos contre son torse, je n'avais pas lâcher ses mains, alors je les plaçait moi-même autour de mon corps. Nous commencions à bouger en rythme, j'avais un sourire accroché au lèvres. Je sentais sa respiration sur mon cou, puis je fermais les yeux un instant et au lieu de me concentrer sur la chanson qui jouais, je me concentrais sur son corps collé au mien. Rester dans ses bras là, comme ça, éternellement ne m'aurait pas déplu.



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