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 just one more time (Madison)

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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Dim 8 Nov - 21:59


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k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Je n’avais pas réalisé tout de suite que Madison était revenue vers nous. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui s’était passé depuis qu’on était sortit de l’appartement. Notre soirée était plutôt bien partie. Je me souvenais parfaitement du sentiment de joie que j’avais éprouvé en riant avec mes anciens collègues. Ce sentiment de bien être qui m’avait submergé à la seconde où je les avais revu et qui a ce moment précis n’existait plus du tout. Je ne sais pas ce qui s’était passé mais mon cerveau s’était débranché à l’instant où j’avais réalisé que le corps inerte de mon ami et colocataire se trouvait à quelques mètres de moi. Mes gestes étaient devenus machinales et mon inquiétude pour les amis qui se trouvaient dans l’autre voiture grandissait en moi de plus en plus. J’avais tenté d’alerter Madison mais sa réponse n’était pas exactement ce que j’avais voulu entendre. Lorsqu’elle m’avait pris par les mains, mon cœur s’était mit à accélérer. Elle s’apprêtait à m’annoncer une mauvaise nouvelle, cela se lisait sur son visage. « Tes amis ne sont pas dans la voiture ni dans les alentours. Je ne sais pas où ils sont passés. » Finit-elle par m’avouer dans le but de me répondre avant de lâcher mes mains. Pendant un instant, j’avais espéré que ce soit terminé mais non. Elle avait repris la parole et l’expression sur son visage n’était pas plus rassurante. « Quand à Eliott… Eliott…» Je savais déjà ce qu’elle m’apprêtait à me dire. J’aurais pu lui faciliter la tâche en l’empêchant de continuer mais je voulais qu’elle le dise. J’avais besoin qu’elle rende tout ça réel en mettant des mots sur ce que je venais de voir. « Il était déjà…. Quand je suis arrivée. Je n’ai rien pu faire. » J’avais hoché la tête pour signifier que j’avais bien compris même si ces paroles venaient de me transpercer en pleine poitrine. Mes yeux s’étaient embrumés et je sentais les larmes montaient petit à petit même si ma fierté était beaucoup trop grosse pour que je pleure et encore moins devant Madison. Elle semblait insensible et j’étais surpris par sa réaction. Je ne savais pas si c’était parce que le courant n’était jamais passé entre elle et Eliott ou si c’était un rôle qu’elle était en train de jouer. Les lèvres de Madison étaient en train de bouger mais j’avais l’impression que sa voix était très lointaine. « Je ne pourrai pas te porter dans les bras comme tu l’as déjà fait avec moi mais je peux te proposer mon épaule. » finis-je par entendre. J’avais jeté un coup d’œil vers Ruby mais elle n’était plus là, avant de regarder la main que Madison me tendait. Je l’avais attrapé pour me relever en étirant une grimace sur mes lèvres. J’avais dû mal à tenir sur mes jambes. Ma tête me faisait mal et tournait si vite qu’il m’avait fallu plusieurs secondes avant de faire un premier pas. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne devais pas être à la fête ? » la questionnais-je en faisant mon maximum pour rester sur mes pieds alors que mon bras était sur l’épaule de Madison. Après quelques pas, on s’était arrêté devant une petite camionnette de fermier. Le trajet n’allait pas être de tout repos. « Eliott ? Où est Eliott ? » Demandais-je en me tournant vers Madison. « Il conduisait et… il y avait aussi une seconde voiture. Il faut sauver les autres ! » Répétais-je inquiet.




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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Lun 9 Nov - 0:41


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Je réussissais à prendre sur moi grâce à mon entrainement médical pour le moment mais j’étais bel et bien consciente que j’étais en train de reculer pour mieux sauter. C’était comme fuir quelque chose qui nous rattrapera à coup sûr. On est théoriquement préparer à vivre toute sorte de chose, on voit tout sorte de chose mais quand un événement nous touche d’aussi près, on ne sait pas forcément de quoi seront faites nos réactions.
C’est pourquoi, j’ai décidé de me fermer. J’ai attaché ce cadenas sur mes sentiments pour l’instant et je suis réduite à subir ce qui se passe telle une machine. Et c’est donc en cherchant à faire avancer la situation que j’ai proposé à Kenneth de l’aider à marcher jusqu’à cette camionnette. Le chemin ne sera sans doute pas facile mais nous n’avons pas le choix. Kenneth et Ruby ont besoins de soins. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne devais pas être à la fête ? » Sa question venait de me surprendre mais je n’allais pas tourner autour du pot. « Si mais je suis partis. J’ai pris un taxi pour retourner à l’appart. » Lui répondis-je alors. Kenneth avait du mal à marcher, je le sentais bien mais même si le poids de son corps était difficile à soulever, je continuais de persévérer sans me plaindre. J’ai réussi à trouver une force là où je n’aurai jamais pensé en trouver : dans mon esprit. Penser avec sa tête aide à alléger les douleurs physiques visiblement.
Une fois arrivé devant cette camionnette, ce dernier reprit la parole : « Eliott ? Où est Eliott ? Il conduisait et… il y avait aussi une seconde voiture. Il faut sauver les autres ! » Me dit-il de manière inquiète. Il était face à moi et mes yeux avait comme doublés de volume. Je l’avais aidé à s’installer à l’arrière du véhicule avant de lui répondre. « Je suis arrivée trop tard, Eliott n’a pas survécut et il n’y a aucune trace de tes amis. On enverra des secours les chercher. » Lui dis-je simplement. Persuadée que je lui avais déjà fait part de ses informations, j’avais attiré mon attention sur lui lorsque le chauffeur démarra. Je l’observais et je pouvais constater qu’il était perdu comme s’il ne savait pas ce qu’il se passait ici. Il n’y a pas de doute possible, d’après moi, Kenneth souffre d’amnésie partielle. Ce n’est pas si surprenant que ça en réalité, c’est même tout à fait logique. L'amnésie partielle correspond à des troubles de la mémoire portant sur une période de temps donné, généralement suite à une perte de conscience, un traumatisme crânien, une crise d'épilepsie ou d'autres pathologies comme des confusions mentales. Elles peuvent être dû à un manque d’oxygène dans le cerveau et je pense que c’est ce qui en est la cause. Il était coincé par sa ceinture et sa tête était à l’envers. Mais forte heureusement, ceci n’est que temporaire. Je dirai même qu’une fois à l’hôpital, il reprendra ses esprits avec un peu de repos et d’oxygène.
Le trajet n’était pas confortable, loin de là. L’état de Ruby me fessait de la peine et celui de Kenneth me pressait le cœur. J’avais l’impression que mon monde s’écroulait mais je parvenais néanmoins à garder la tête sur les épaules. «  Je n’aurai pas supporter de te perdre. » Lui avouais-je alors que ma main s’était entremêlé à la sienne.


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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Lun 9 Nov - 18:11


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Je détestais me sentir faible et c’est exactement ce que je ressentais en ce moment. J’aurais préféré ne pas accepter l’aide de Madison et encore moins pour marcher mais chacun de mes muscles me faisaient tellement mal que je n’y serais jamais parvenu seule. J’avais ma fierté. Une assez grosse fierté qui m’avait poussé à faire beaucoup de choses stupides ces derniers temps et qui m’empêchait d’agir comme je le devrais la plupart du temps. Je ne la revendiquais pas mais j’en avais conscience et je l’assumais assez pour ne pas regretter mes erreurs. Cette fierté me criait de toutes ces forces de lâcher l’épaule de Madison et de marcher seul mais mon corps me faisait comprendre l’inverse. Cette situation était insupportable et la douleur qui s’était installé dans mon crâne était pire encore. Le regard de Madison lorsque je lui avais parlé d’Eliott ou de mes amis m’avaient fait froid dans le dos. Son visage traduisait un mélange d’expression que je n’arrivais pas à déchiffrer mais ça n’avait pas l’air d’être une bonne nouvelle. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés alors que je fixais son visage pendant qu’elle m’aidait à m’installer à l’arrière de la camionnette. Je n’étais pas vraiment rassuré à l’idée de faire le trajet dans cette position mais Eliott et mes amis accaparé le moindre coin de mon esprit. « Je suis arrivée trop tard, Eliott n’a pas survécut et il n’y a aucune trace de tes amis. On enverra des secours les chercher. » J’avais reculé ma tête brusquement en entendant ces paroles. Je n’arrivais pas à croire. Je ne sais pas si j’étais plus surpris par ces paroles ou la façon dont elle me l’avait annoncé. Ça ne pouvait pas être vrai. Eliott ne me laisserait jamais tomber. Je refusais de la croire. Un silence s’était installé alors que le sifflement dans mes oreilles s’était amplifié. J’avais fermé les yeux en espérant que mes douleurs s’effacent mais c’était encore pire. Ce trajet semblait interminable et c’était une véritable torture. Au bout de quelques secondes, mes yeux s’étaient ouverts pour se poser sur Madison. « Où est Eliott ? Et… » La questionnais-je un peu perdu avant de regarder autour de moi. Ma tête me faisait un mal de chien. « Bon dieu, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que je fais là ? » Lâchais-je avant de sentir du liquide chaud couler le long d’une de mes joues. « Je n’aurai pas supporter de te perdre. » m’avoua la jeune fille à côté de moi. Mon regard s’était posé sur nos mains avant que je ne décide de les séparer. Pourquoi est-ce que cette fille me tenait la main ? « Merci… enfin je suppose… Qui es-tu ? » Lui demandais-je en fronçant les sourcils. Son visage m’était totalement inconnu et j’avais beau essayer de me souvenir de ce qui s’était passé, je n’en avais pas la moindre idée. Par reflexe, j’avais fouillé dans mes poches à la recherche d’un téléphone portable mais rien. « T’aurais pas un téléphone ? Il faut que j’appelle ma mère pour la prévenir que je suis… je suis… » M’arrêtais-je en réalisant que je ne savais même pas dans quel pays je me trouvais actuellement. Quelle stupide idée avais-je eu de vouloir faire le tour du monde en moto. J’avais sans doute fait une mauvaise chute en moto. « Alors ? Tu as un téléphone ou pas ? Tu comprends ce que je te dis ? » Finis-je par dire. Après tout, elle ne parlait peut-être pas couramment ma langue.




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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Lun 9 Nov - 21:47


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Entremêler ma main à la sienne était un moyen pour moi de me rassurer. De sentir qu’il était toujours là, vivant… Je parvenais aussi à apaiser mon esprit et à me dire que tout allait rentrer dans l’ordre. Oui, j’en étais venue à me dire que tout allait s’arranger.  Seulement, Kenneth semblait perdu, désorienté et même désemparé.
Au bout d’un petit laps de temps, ses yeux s’étaient ouvert et c’est toujours aussi égaré qu’il reprit la parole. « Où est Eliott ? Et… Bon dieu, qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que je fais là ?  » . Instinctivement, je lui avais donc avoué en laissant nos mains entremêlés que je n’aurai pas supporter de le perdre ce soir. Seulement, sa réaction ne fut pas celle que j’attendais. Son état semblait beaucoup plus dramatique que ce que je pensais. « Merci… enfin je suppose… Qui es-tu ? » A ces mots, mon regard s’était stoppé sur le sien. C’était beaucoup plus inquiétant que ce que je pensais. Je n’avais clairement plus de mot et je comprends bien pourquoi nous ne sommes jamais sur les cas médicaux qui concernent nos proches parce que lorsqu’ils sont en face de nous, souffrant de quelque chose, notre réaction n’est clairement pas la même. Actuellement, je suis atteinte par ce que je vois alors que s’il s’agissait d’un patient lambda, je ne réagirai certainement pas de cette façon.
La route semblait plus interminable que jamais. Elle me donnait l’impression d’être sans fin et pourtant, ma seule envie était de rejoindre l’hôpital. « T’aurais pas un téléphone ? Il faut que j’appelle ma mère pour la prévenir que je suis… je suis… » Je restée bouche-bée. Sa perte de mémoire était beaucoup trop grande à mon goût. Cela arrive bien souvent à cause du manque d’oxygène dans le cerveau, je le sais mais ça peut néanmoins être dangereux et ce n’est clairement pas rassurant. « Alors ? Tu as un téléphone ou pas ? Tu comprends ce que je te dis ? » Mes yeux restaient rivés sur lui et concrètement, je me sentais à bout… A bout de nerf, à bout d’énergie… Je ressentais une immense sensation de fourmillement parcourir mon corps. Mes muscles s’étaient tellement contractés que je n’arrivais plus vraiment à bouger. J’étais comme paralyser et c’est surement ce qui a rendu les battements de mon cœur irréguliers.   «  Je… Je suis… Madison. » Répondis-je finalement en laissant de côté sa demande de téléphone et tout le reste. Il a oublié mon identité. C’est surement ce qui est le plus difficile là-dedans en ce moment. Je n’avais donc plus cherché à comprendre, j’avais laissé mes yeux se fermer doucement en tentant de supporter le trajet comme je le pouvais. Je ne devais pas craquer, je devais rester forte. Avec un peu de chance, on arrivera rapidement à l’hôpital.
Au bout de quelques minutes, j’avais ouvert les yeux doucement. En effet, je n’entendais plus le mouvement incessant de ses mains qui se déplaçaient sans arrêt dans ses poches. Il n’avait pas arrêté de chercher la présence d’un téléphone portable. Seulement, lorsque mon regard se posa sur lui, je le découvris, la tête baissé, les yeux fermés. Par reflexe, j’avais regardé son pouls et heureusement, il respirait toujours. J’avais donc allongé son corps pour que sa tête vienne se posé sur mes genoux. Son sang était frais et s’était bien entendu déposé sur ma robe. Enfin, sur ce qu’il en restait.
J’avais cette larme qui désirait s’évader durant le trajet mais qui était finalement resté là où elle était. Mes lèvres s’étaient dirigé jusqu’à son front pour se déposer dessus. «  Je ne supporterai pas de te perdre Kenneth, non… Je ne le supporterai pas.  » Murmurais-je alors doucement en le regardant. Même inconscient et blessé, je ne pouvais cesser de le trouver séduisant. Finalement, quand je le regarde, j’ai cette petite lueur en moi et c’est surement la chose la plus complexe et indescriptible que j’ai ressenti jusque-là.

Quelques heures plus tard.

Le bruit incessant des moniteurs résonnait dans la pénombre. La pièce était éclairé par la lumière de ses derniers donc autant dire qu’on n’y voyait pas grand-chose. C’était suffisant pour éclairer légèrement le visage de Kenneth mais c’est tout. Son corps, vêtu d’une blouse de patient, était allongé sur le lit d’hôpital. Des perfusions l’aidaient à reprendre de l’énergie et à arranger son état physique et mental. Quant à moi, je m’étais endormie, les fesses sur ce tabouret et la tête posé sur ce lit. Je n’avais pas la position la plus agréable qui soi mais disons que ce n’était pas voulu. J’avais passé mon temps à veiller Kenneth et sans que je m’en rende compte, je m’étais tout bonnement endormie.
Ca n’avait pas été une épreuve facile. Cette soirée restera à jamais marquée dans mes esprits. Et heureusement qu’on nous a rapidement pris en charge lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital sinon j’aurai surement craqué. Mes plaies ont été désinfectées et pansées. Oui, j’ai ces gros pansements sur le visage et sur plusieurs parties de mon corps. J’étais assez fébrile mais mes collègues n’ont pas réussi à m’empêcher de quitter Kenneth. J’ai refusé de le laissé et je ne le laisserai jamais tomber.

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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mar 10 Nov - 17:02


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J’avais tendu ma main dans sa direction pour l’encourager à me prêter son téléphone mais elle n’avait toujours pas ouvert la bouche. Il n’y avait pas la moindre réaction de sa part et sa bouche était totalement fermée. Pendant un instant, j’étais persuadé qu’elle n’allait pas me répondre. Peut-être qu’elle ne parlait pas la même langue que moi. Une blonde aux yeux bleus. J’étais sans doute dans un pays européen. Ça expliquerait beaucoup de choses. J’avais fini par abandonner en laissant tomber mon bras le long de ma jambe. J’avais trop mal aux muscles pour rester longtemps dans une position telle que celle-ci. « Je… Je suis… Madison. » Avait-elle finalement répondu. Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais le plus mais tant pis. Au moins, elle me comprenait. Sa voix était hésitante et elle traduisait une certaine anxiété, qui je devais l’avouer m’angoissait un peu. Avait-elle peur pour elle ? Ou c’est moi qui lui faisais peur ? Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Un sourire s’était dessiné sur mes lèvres. J’avais mal mais je venais tout le même de me forcer à faire bonne figure devant elle. Je ne voulais pas avoir peur. Je ne voulais pas me demander pourquoi ma tête me faisait aussi mal ou la raison pour laquelle ma chemise était tâchée de sang. Je ne voulais pas savoir si c’était mon sang ou celui de quelqu’un d’autre. « Kenneth. Je m’appelle Kenneth McCallister. » Lui répondis-je à mon tour en gardant ce petit sourire en coin tout en essayant de ne pas grimacer à chacun des virages empruntés par la camionnette. En voyant les yeux de Madison se fermer, j’étais en train de me dire que je n’étais pas le seul à souffrir. Peut-être qu’elle souffrait aussi. En même temps, vu l’état de la robe qu’elle portait, ça n’était franchement pas étonnant. J’avais voulu l’imiter pour me reposer avant de me sentir partir de plus en plus.


« Comment je suis ? » demandais-je en faisant un tour sur moi-même dans mon salon. J’avais mit plus de deux heures à me préparer dont au moins une heure pour repasser mon costume et une autre pour réussir le nœud de ma cravate. « Maman ! » grognais-je en la voyant sortir son appareil photo du tiroir de la commode. « Quoi ? » finit-elle par me répondre avec un sourire innocent sur son visage. « Je veux simplement me souvenir de ce jour. C’est tout de même ton bal de fin d’année. » Ajouta-t-elle d’un air nostalgique. Elle s’était approchée de moi pour refaire le nœud de la cravate que j’avais mit tant de temps à faire en m’expliquant que mon père était aussi nul que moi pour ça. Puis sans me laisser le temps de réagir, elle s’était éloignée pour me mitrailler de photos. J’avais lâché un long soupire avant de finalement me prendre au jeu. Je voulais lui faire plaisir et puis, elle n’avait pas entièrement tort. J’avais déjà été à des bals mais celui-ci était le dernier. Dans quelques jours, j’allais avoir mon diplôme avant de rentrer à l’université après un été de folie sur les côtes californiennes avec mes potes. « Comment est-ce qu’elle s’appelle ? » me questionna ma mère après avoir fini de me photographier sous tous les angles. « Ashley. » Répondis-je en haussant les épaules. « Est-ce qu’elle est jolie ? » J’avais levé les yeux au ciel avant de laisser un petit sourire apparaître sur mon visage. « C’est la plus jolie fille de l’école. » Lui confiais-je avec ce sourire de vainqueur que je n’arrivais pas à dissimuler. Tous les garçons avaient voulu l’inviter mais j’avais gagné. Je n’avais même pas eu besoin de l’inviter à ce bal. C’est elle qui avait fait le premier pas et qui m’avait demandé de l’accompagner. J’adorais ce genre de filles. Celles qui avaient un fort caractère, qui n’avaient pas peur d’inverser les rôles et qui prenaient des risques. C'était une sale peste canon. Et j'avais en penchant pour les connasses. « J’aurais aimé que tu me la présente. Je sais que tu préfères aller la chercher chez elle mais… Peut-être que tu pourrais l’inviter à dîner à l’occasion. » Avait-elle dit en posant ses mains sur mon costume pour l’arranger rapidement. « Ce n’est pas vraiment sérieux avec elle… on s’amuse. » commençais-je avant de voir le visage de ma mère se transformer. « Je sais que ça ne va pas durer alors je ne vois aucune raison de te la présenter. Je te promets que si ça devient sérieux ou si je rencontre une fille géniale, je te la présenterais. » Finis-je par rajouter pour me rattraper en sachant pertinemment qu’aucune fille ne mettrait les pieds dans cette maison à moins que Geane devienne lesbienne. J’avais déposé mes lèvres sur la joue de ma mère en me dirigeant vers le canapé. « Bouge ta graisse, Big Geane. Ton cul est sur mon manteau. » Râlais-je en la poussant pour récupérer mon vêtement. « C’pas parce que personne t’a invité que tu es obligée de gâcher la soirée des autres. » murmurais-je en me dirigeant vers la porte. Ce n’était tout de même pas ma faute si elle préférait passer son temps à se goinfrer sur le canapé.


Le bruit des machines avait fini par me sortir du sommeil dans lequel j’étais plongé. Mes yeux avaient beaucoup de mal à s’adapter à la lumière dans la chambre et j’avais encore beaucoup de mal à comprendre ce que je faisais dans cette situation. Ma tête me faisait toujours mal mais je n’entendais plus aucun sifflement dans mes oreilles. Il y avait juste un lourd silence coupé par le bruit des machines. J’avais essayé de me redresser sur mon lit sans énormément de succès. C’est au même instant, que je vis la tête de Madison posée sur le lit. Elle avait dû passer la nuit ici et s’était endormie à cause de la fatigue. Après avoir laissé passer quelques minutes, j’avais tenté de me lever une nouvelle fois lorsqu’une infirmière qui passait par là, se décida d’intervenir. « Laissez tomber. Vous ne sortirez pas d’ici aujourd’hui. Vous devez encore vous reposer. » M’annonça-t-elle en appuyant sa main sur mon torse pour me forcer à rester allonger. « Elle tient beaucoup à vous. » Ajouta-t-elle en faisant un signe de tête en direction de Madison qui était profondément endormie. « Peut-être. » Répondis-je après une soupire. Je n’étais pas d’humeur à parler et encore moins depuis que j’avais vu l’horrible blouse que je portais en ce moment. « Est-ce qu’il y a quelqu’un a contacté en cas d’urgence ? De la famille, par exemple ? » J’avais secoué la tête aussitôt. « Je n’ai pas de famille. » répondis-je naturellement avant de sentir la tête de Madison se mettre à bouger.





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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mar 10 Nov - 23:52


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Je m’étais littéralement écroulée de fatigue. Concrètement, c’était difficile de faire autrement.  C’était une soirée beaucoup trop intense pour que je garde mon énergie. Seulement, je n’eus pas le repos souhaité. En effet, je m’étais endormie au chevet de Kenneth, la tête sur son lit d’hôpital avant d’être réveillée durant la nuit. Lorsque mes yeux s’étaient ouverts, je ressentis un mal de tête énorme. C’était une migraine comme on n’en a jamais. Ma tête s’éleva et mon regard croisa celui de Kenneth. Ses yeux étaient ouverts, il semblait réveillé. « Kenneth… » Dis-je en me dressant avant de poser ma main sur mon visage au-dessus de mes pansements à cause de cette tête qui n’arrêtait pas de tourner. « Tu es réveillé depuis longtemps ? » Lui demandais-je alors en posant mon regard sur lui. J’étais soulagée de le voir en « bonne santé. » Son amnésie me revenu aussitôt comme un électrochoc. Et c’est pourquoi, je m’étais levée d’un coup sans réfléchir. Seulement, mon corps ne suivait pas. J’avais le tournis, oui, j’avais l’impression de n’avoir aucun équilibre. « Tu sais qui je suis ? » Lui demandais-je doucement avant de me rasseoir en sentant mon esprit s’échapper peu à peu.   « Doctor Campbell ! Est-ce que ça va ? » Demanda cette dernière. Naturellement que ça n’allait pas mais je voulais faire la forte, la dur à cuire. Je comptais prendre sur moi et ne pas afficher de faiblesse. « Oui, ça va aller. Ce n’est rien. » Lui dis-je doucement en inspirant. «  Apportez-moi un verre d’eau et du paracétamol s’il vous plait et apportez-moi son dossier. Je le reprends. » C’était ma façon d’être fière et de ne rien laisser m’atteindre. « Je vous apporte ça tout de suite docteur mais le docteur Enrikson ne sera pas de cet avis pour le dossier de monsieur McCallister. » Précisa la jeune femme. Je m’étais donc levée pour avancer jusqu’au moniteur et faire mine de contrôler les perfusions. « Son avis ne m’intéresse pas. Je récupère son dossier, point barre. Compris ? » Dis-je simplement avant de poser mon regard sur Kenneth. Je sentais toute la pression accumulée remonter à la surface. Je commençais à ressentir le contrecoup de tout ça. J’avais envie de pleurer, d’hurler et de tout lâcher. C’était un peu comme si la bombe n’allait pas tarder à exploser. Cependant, j’étais coincée dans un sens car je ne savais de quelle manière exploser. Aucune larme n’était sortie. Mon regard s’était attristé oui et sans doute humidifié mais rien n’était sorti.


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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mer 11 Nov - 13:53


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Mon mal de tête était toujours douloureux même si ce n’était pas à la même échelle. Quant à mes muscles, ils ne faisaient plus du tout souffrir. C’était bizarre. Je ne sais pas combien de temps j’étais resté dans ce lit d’hôpital, ni ce qui s’était passé exactement pour que je me retrouve ici. Je n’avais que de vagues souvenirs et quelques flashes qui me revenaient en mémoire quand je me concentrais assez. Toutefois, en regardant les égratignures sur mes bras, je devrais normalement ressentir quelque chose, aussi infime soit-il. Je me sentais trop bien pour que tout ça soit vrai. Quoi qu’il en soit, mes interrogations s’étaient arrêtées à la seconde où Madison s’était réveillée. Vu son visage, elle n’avait pas dû dormir beaucoup et j’espérais que je n’en étais pas la cause. Mes yeux firent aussitôt attirés par ces pansements. J’avais certainement dû louper un épisode. « Kenneth… Tu es réveillé depuis longtemps ? » Me questionna-t-elle en se levant soudainement. Elle semblait s’inquiéter pour moi, ce qui ne me laissait pas vraiment le temps de m’inquiéter à mon tour pour elle. « Pas vraiment… je dirais une trentaines de minutes. » lâchais-je un peu pensif tout en la regardant. Rapidement, son visage s’était transformé. Je ne sais pas ce qui s’était passé mais le soulagement avait laissé place à un autre sentiment que je n’arrivais pas à déchiffrer.  « Tu sais qui je suis ? » me questionna-t-elle avant de s’asseoir à nouveau sur sa chaise. J’avais froncé les sourcils un peu perdu par sa question. Je m’apprêtais à répondre même si je ne savais pas vraiment quoi lui dire, quand l’infirmière me coupa. Elle avait tout comme moi remarqué que quelque chose clochait chez Madison. Cette dernière lui répondit que tout allait bien mais je n’en croyais pas un mot. «  Apportez-moi un verre d’eau et du paracétamol s’il vous plait et apportez-moi son dossier. Je le reprends. » Ajouta-t-elle comme si rien ne s’était passé et qu’on s’inquiétait pour rien. L’infirmière approuva même si elle émit une réserve à propos de mon dossier. Cependant, Madison ne s’était pas laissé démonter. Elle s’était levée en lui redonnant les mêmes instructions avec un ton plus autoritaire. J’avais souris en la regardant. C’était plutôt amusant de la voir d’une autre manière sur son lieu de travail. Mon sourire ne tarda pas à disparaître en la voyant toucher mes perfusions. De la morphine. C’est pour cette raison que je n’avais pas aussi mal que je le devrais en ce moment. Tout devenait beaucoup plus logique. « J’ai regardé assez de films et séries à la télévision pour savoir que tu n’as pas le droit de t’occuper de moi. Je suis certain que le docteur… au nom de famille étrange est un bon médecin. » Lui dis-je en attrapant l’une de ses mains avant de me tourner vers l’infirmière. Je ne voulais pas lui laisser le choix de refuser. « Dites à mon médecin que je dois le voir rapidement, d’accord ? » lui demandais-je en la fixant. Elle avait fait un signe positif de la tête avant de sortir de la chambre. Elle devait être beaucoup trop contente de ne pas voler ce dossier pour Madison. « J’ai besoin que tu me rendes un service. Je veux que tu ailles voir les autres et Ruby. Je veux être sûr qu’ils aillent tous bien… S’il te plait… » Lui demandais-je en prenant un petit air triste. J’espérais pouvoir la convaincre car j’avais vraiment envie d’être rassuré et en même temps il fallait qu’elle soit hors de ma chambre les prochaines minutes. Je ne sais pas si c’est ma moue qui l’avait convaincu ou si elle voulait prendre un peu l’air mais Madison avait fini par accepter. Elle avait à peine franchit la porte de la chambre qu’un homme fit le chemin inverse. A en voir sa tenue, je mettrais ma main à couper que c’était le docteur qui s’occupait de mon dossier. Il avait fait plus vite que je ne le pensais. Après lui avoir demandé de fermer la porte de la chambre, je pris la décision d’aller droit au but. Madison ne tarderait pas à revenir donc je n’avais pas une seconde à perdre. « Vous devez arrêter la morphine, je n’en veux pas… Je l’aurais bien fait moi-même mais je préfère éviter de retirer le mauvais truc. » Commençais-je à dire avant le couper alors qu’il ouvrait la bouche. « Je sais déjà que je vais souffrir mais je prend le risque. Je voudrais aussi sortir le plus rapidement d’ici. Et si vous devez me prescrire des médicaments, il est nécessaire que je vous informe que j’ai eu quelques problèmes dans le passé avec la drogue. Inutile de préciser que le docteur Campbell n’a pas besoin de le savoir et qu’elle va sans doute essayer de vous piquer mon dossier alors évitez de le noter par écrit pour que ça reste uniquement entre vous et moi. » Rajoutais-je d’une traite avant d’entendre la porte s’ouvrir. J’avais cru un instant qu’il s’agissait de Madison mais ce n’était que l’infirmière qui revenait avec le verre d’eau et le paracétamol. « Retirez-lui la morphine. » balança le médecin à l’infirmière avant de me faire un clin d’œil puis de quitter la pièce. C’était une bonne chose de faites même s’il ne m’avait pas dit quand je pourrais sortir de ce fichu hôpital.





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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mer 11 Nov - 17:28


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J’étais rassurée d’entendre sa voix et surtout de l’entendre s’exprimer sereinement. Je m’étais énormément inquiété pour lui et j’étais restée à son chevet tout ce temps pour ne manquer aucun moment. Je n’aurai pas supporté que quelque chose lui arrive. Quelque part, être à ses côtés, était nécessaire dans le sens où je n’ai confiance qu’en moi-même et que je sais que je ferai ou que je donnerai tout pour sauver Kenneth.
Il se montrait calme, sans doute grâce à la morphine. J’avais justement passé mon temps à contrôlé qu’il n’en manque pas. Je m’étais bel et bien donné comme mission de soulager cet homme le plus possible. Par rapport à un autre patient, il est évident que j’en fessais beaucoup plus. Et c’est surement également pour cette raison qu’on ne veut pas que les médecins soient proches de leur patient.

quelques heures plus tôt.

L’infirmière et le médecin était dans la chambre. Kenneth venait d’être allongé sur le lit après que ses blessures soient « soignées ». « Docteur Campbell, il est temps de sortir. » M’annonça ce dernier en me regardant. Et sans même réfléchir une seule fraction de seconde, je m’étais à mon tour retournée. « Il en est hors de question. » M’exclamais-je avec fermeté. Je n’allais certainement pas sortir. Je refuse de laisser Kenneth une seule minute. « Je dois vous examiner et il doit se reposer. » Insista ce dernier en posant sa main sur mon épaule afin d’essayer de me faire avancer. Bien entendu, mon épaule se dégagea de sa main brutalement. Hors de question que je le suive. « J’ai de quoi m’examiner toute seule. Je saurai m’en sortir sans vous. Et il se reposera. Sauf que ce sera avec moi comme tous les jours. Maintenant sortez ! » Lui dis-je toujours de manière aussi ferme. Mais ni l’infirmière ni lui n’avait bougé. « Qu’est-ce que vous attendez ? Sortez ! » Leur dis-je en commençant à monter le ton. Je m’étais automatiquement assise sur la chaise à la suite de mes paroles. Surement à cause de la faiblesse que ressentais mon corps.

moment présent, chambre de kenneth.

« J’ai regardé assez de films et séries à la télévision pour savoir que tu n’as pas le droit de t’occuper de moi. Je suis certain que le docteur… au nom de famille étrange est un bon médecin.  » Déclara Kenneth en attrapant l’une de mes mains. Je m’étais mise à sourpirer légèrement mais je n’eus pas le temps de répliquer qu’il s’adressa à l’infirmière. Il avait apparemment besoin de voir son médecin rapidement. Cette dernière quitta la chambre et Kenneth repris la parole aussitôt. « J’ai besoin que tu me rendes un service. Je veux que tu ailles voir les autres et Ruby. Je veux être sûr qu’ils aillent tous bien… S’il te plait…. » Son petit air triste me fit abdiquer. J’eus même une petite moue compatissante qui s’était affichée sur mon visage. «  D’accord. » Lui souriais-je avant de m’avancer doucement de son visage pour l’embrasser tendrement sur la joue. « Je me dépêche. » Lui souriais-je doucement en caressant quelque peu sa joue avec ma main avant de quitter sa chambre.
Pas à pas, je marchais dans le couloir avant d’atteindre le bureau des infirmières quelques minutes plus tard. J’étais tombée nez à nez avec mes internes. Je fus contente de les voirs pour une fois. Ils pourront m’être utiles. « J’ai besoin de savoir où se trouve chacun des rescapés du cyclone. Ceux qui étaient près du château. » Dis-je simplement à l’une des infirmières avant de tourner ma tête vers trois de mes internes. Il m’en manque deux mais ces trois-là feront l’affaire. Je leur ordonnai de me suivre en fessant un signe de la tête. Je ne voulais pas qu’on nous entende. « Numéro 2, trouves moi le dossier médical de Kenneth McCallister. C’est le docteur Henrikson qui en a la charge mais je le veux. Aller ! Qu’est-ce que tu fais encore là ? » Dis-je fermement mais discrètement. « Tout de suite docteur. » Il partit comme une flèche alors que mon visage ce tourna vers l’une de mes internes. « Numéro 4, j’ai besoin que tu me trouves tous les rescapés qui étaient sur la route principal menant au château et seulement ceux qui étaient sur la route principale.  Et cherches à savoir ceux qui connaissent Kenneth McCallister. » Dis-je clairement avant qu’elle ne s’enfuie. Je ne connaissais pas ses amies, j’allais devoir mener mon enquête. Puis, ce fut au tour du numéro 6. Chaque interne à un numéro. Ce n’est pas une forme de méchanceté, c’est un moyen pour moi de leur enseigner qu’ils ne sont pas des individus pour moi mais des médecins. Ils doivent mettre leur sentiment de côté et visé l’excellence. Ils doivent être plus performants qu’une machine. C’est ce que mon mentor m’a toujours appris. Soyez fort, soyez précis, oubliez-vous. « Je veux que tu me récupères la clé des chambres dans le bureau du chef. Ne te fait pas prendre. » Lui dis-je alors avant de retourner jusqu’à l’infirmière assise derrière le bureau. « Je viens de vous imprimer la liste docteur. » Dit-elle en me tendant la feuille. Je l’avais alors remercié avant de saisir cette feuille et de regarder les noms. Je m’étais d’abord assuré que ni Geane ni Noah n’apparaissait sur cette liste. Et c’est heureuse de voir qu’il n’y était pas que je cherchais le prénom de Ruby… « Ruby Chambers, chambre 321, troisième étage. » Bien. Je pris donc l’ascenseur dans cette horrible robe déchiré sur le côté, sales et dégoûtante.
En arrivant au troisième étage, je fus la rencontre d’un autre de mes internes. « Numéro 1, tu tombes bien. Je veux que tu ailles dans la salle des résidents et que tu ailles dans mon casier. Le code est 1402. Ne touche à rien. Et si quelque chose disparaît, je saurai que c’est toi et ta carrière qui n’a pas encore commencé sera terminé pour toi. Récupère-moi des vêtements de rechange. Ils sont suspendus sur un cintre et déjà classés par tenue.  Ramène-moi une tenue dans la chambre de Kenneth McCallister. » Je ne lui avais pas donné le numéro de la chambre pour qu’elle le cherche d’elle-même. Je pouvais être dure par moment et aussi assez pestes mais c’est pour leur bien et pour le mien qui puisse est.
Une fois devant la porte de la chambre de Ruby, j’étais rentrée doucement. Cette dernière semblait dormir comme un bébé. Et si j’en crois les notes déposées devant son lit, Ruby a fait un arrêt cardiaque mais ils n’ont pas eu de mal à la réanimer. C’était à prévoir puisqu’elle avait déjà cessé de respirer lorsque je l’ai secouru. Il lui faut simplement du repos et tout rentrera dans l’ordre pour elle. Je ne le connaissais pas mais aussi étonnant que cela puisse paraître, je m’étais approchée d’elle pour embrasser son front avant de m’asseoir pour la regarder un instant. Elle était jolie. Clairement, même dans cet état, Ruby reste une bombe.
Peu de temps après, je sortis naturellement de sa chambre regagner l’ascenseur et rejoindre l’allée des brancards. Ce n’est pas la première fois que mes internes et moi montions des plans secrets. Nous avions notre point de rendez-vous et même notre point de rendez-vous de secourt au cas où certains obstacles se seraient mis devant nous.
En arrivant là-bas, j’eus la surprise de découvrir mes internes sauf numéro 1 et c’était bien normal.  « Je n’ai pas pu récupérer le dossier médical de Kenneth McCallister. Le docteur Henrikson l’avait en main et il était dans la chambre de votre ami. » S’exclama numéro 2. Mon regard se posa alors sur elle avant que je ne prenne la parole : « Et qu’est-ce que tu fais ici ? Récupère-le et mets-le dans mon casier. » Lui ordonais-je avant qu’elle ne parte au galop. Quant aux autres, ce fut mission réussie. J’avais à présent en ma possession la clé des chambres et les informations concernant les amis de Kenneth. « Bon boulot. Rejoigniez la mine maintenant, c’est un beau jour pour sauver des vies. » Dis-je simplement avant de partir avec le sourire aux lèvres en repensant à ce docteur de serie télé que j’aimais temps. C’était ça phrase ça et je lui ais bel et bien volé.
De retour dans la chambre de Kenneth, je m’étais permise de fermer la porte à clé avant de poser mon regard sur lui et de sourire légèrement. J’étais contente de voir qu’il semblait de se porter toujours aussi bien. Peu à peu, j’avais tiré sur ma fermeture éclair pour détendre ma robe. « Ruby a fait un arrêt cardiaque mais elle est hors de danger maintenant. » Lui dis-je en baissant ma robe pour la retirer. « Quand à Pablo, il lui ont plâtré la jambe. Rocco va bien, il a juste besoin de repos. Pamela, son épaule gauche est endommagée. Elle devra subir une opération mais ça devrait aller. » Lui dis-je en avancer vers la poubelle pour y mettre ma robe. « Par contre Jessica et Manuella sont saine et sauve. Elles n’ont même pas une égratignure et vont quitter l’hôpital dans la demi-heure. » Lui dis-je sérieusement en m’avançant vers lui vêtue uniquement de mes sous-vêtements. « Fais attention, tu baves. » Lui souriais-je de manière amusée en déposant ma main sur la sienne avant de dirigé mon regard uniquement vers le sien.

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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mer 11 Nov - 19:11


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L’infirmière m’avait lancé un regard interrogateur pour lequel j’avais répondu par un simple haussement d’épaules. Elle devait sans doute se demander pourquoi on me retirait ma morphine mais il était hors de question que je la mette dans la confidence. Si j’avais confiance aux médecins et au secret médicale, j’avais assez regardé la télévision pour savoir que les infirmières étaient de véritables pipelettes. Après quelques secondes et résignée, elle exécuta l’ordre donné par mon médecin. Je n’avais pas pu m’empêcher de regarder ses mains et le moindre de ces gestes. Je savais que je prenais la bonne décision mais je n’étais pas certain de pouvoir l’assumer jusqu’au bout. « Au bout de combien de temps… » Commençais-je à dire avant de m’interrompre. Je devais avoir l’air d’un sombre idiot. J’étais sûr de moi mais pas au point de souffrir le martyre. Alors, j’espérais que la douleur ne me fasse pas aussi mal que je le craignais à cet instant précis. Je n’avais pas eu besoin de terminer ma phrase. L’infirmière s’était approchée de moi pour poser l’une de ses mains sur mon épaule. « Ce n’est pas instantané mais vous le sentirez bien assez tôt. » me confia-t-elle. J’étais persuadé qu’elle ne voulait pas m’inquiéter en ne me donnant pas de réponse précise. Je lui avais légèrement sourit pour la remercier avant de la voir s’éloigner jusqu’à la porte de la chambre. « Je peux vous poser une question ? » la questionnais-je avant de la voir se retourner. « Est-ce que c’est comme dans les films ? Les infirmières et les médecins couchent tous ensemble dans les chambres de garde ? » Lui demandais-je très sérieusement. C’était sans doute un peu déplacé mais en même temps, je me posais vraiment la question. Toute personne qui n’était pas dans le corps médical avait dû se poser cette question au moins une fois. « Vous n’imaginez même pas à quel point vous êtes proches de la vérité. » me répondit-elle en gloussant. « Je repasserai vous voir plus tard. » ajouta-t-elle avec un sourire avant de quitter la pièce à son tour. J’en étais sûr ! Mes yeux parcouraient la pièce en quête d’une activité ou d’une occupation. Je n’avais pas la télévision dans ma chambre. J’aurais préféré partager ma chambre, au moins j’aurais pu parler à quelqu’un. Alors que le temps commençait à passer et que la fatigue était en train de me submerger, Madison fit de nouveau son apparition. Elle en avait mit du temps. Cette dernière ferma la porte avant de descendre la fermeture éclair de sa robe. Qu’est-ce qu’elle foutait ? « Ruby a fait un arrêt cardiaque mais elle est hors de danger maintenant. » Même si Madison semblait rassurée, ce n’était pas mon cas. Elle avait fait un arrêt cardiaque, c’était grave. Il fallait que je la vois. Mon inquiétude pour Ruby avait laissé place à surprise lorsque Madison avait retiré sa robe. Elle avait perdu la tête. Et si quelqu’un rentrait dans la chambre ? « Quand à Pablo, il lui ont plâtré la jambe. Rocco va bien, il a juste besoin de repos. Pamela, son épaule gauche est endommagée. Elle devra subir une opération mais ça devrait aller. Par contre Jessica et Manuella sont saines et sauve. Elles n’ont même pas une égratignure et vont quitter l’hôpital dans la demi-heure. » Ajouta Madison. Ce n’était pas que des bonnes nouvelles. Ils étaient en vies et c’était le plus important mais ils ne pourraient pas tous reprendre le travail rapidement. Dans ce métier, c’était une obligation. J’avais soupiré avant de regarder Madison s’approcher de moi en sous-vêtements. « Fais attention, tu baves. » m’informa-t-elle en posant sa main sur la mienne. « Pourtant ce n’est pas moi qui était en train de baver il y a quelques minutes sur mon lit pendant que je dormais. » répliquais-je pour la taquiner avant de reprendre plus sérieusement. « Je sais que je t’ai déjà demandé un service mais… tu penses que je pourrais quitter l’hôpital bientôt ? Par exemple, demain matin ou ce soir ? » La questionnais-je même si j’étais déjà persuadé d’avoir une réponse négative de sa part. Et même si c’était positif, je ne savais même pas où dormir. Il n’était pas question que je retourne à l’appartement sans Eliott. Alors que je m’apprêtais à lui demander une nouvelle fois un service pour qu’aucun membre de ma famille ne soit au courant, quelques coups à la porte m’avaient arrêté dans mon élan. « Tu comptes ouvrir en sous-vêtements ? » Demandais-je en plaisantant.





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(#)Sujet: Re: just one more time (Madison)  |   Mer 11 Nov - 20:08


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Je n’étais pas stupide. J’ai bien entendu verrouillé la porte de la chambre avant de me déshabiller. Bien sûr Kenneth est présent mais il est évident que ça présence n’était pas du tout gênante. Kenneth m’a déjà vu en sous vêtement et bien plus prêt que ça. « Pourtant ce n’est pas moi qui était en train de baver il y a quelques minutes sur mon lit pendant que je dormais. » Se défendit se dernier en me regardant lorsque ma main se posa sur la sienne. Un petit sourire s’était alors affiché sur mon visage avant qu’un rire ne s’échappe. « Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler. Les médicaments ont surement beaucoup trop d’emprise sur ton cerveau. » Lui répondis-je quelque peu amusée avant de m’asseoir sur le lit à ses côtés. « Je sais que je t’ai déjà demandé un service mais… tu penses que je pourrais quitter l’hôpital bientôt ? Par exemple, demain matin ou ce soir ? » Une petite grimace apparût alors sur mon visage avant que mes doigts ne se mettent à caresser le dessus de sa main comme pour tenter de le réconforter. « Je pense que tu ne pourras pas sortir avant au moins trois jours. Ca ne serait pas raisonnable de te faire sortir avant sauf si tu as un gentil docteur qui signerait un papier stipulant qu’il s’engage à s’occuper de toi au quotidien durant les prochains jours. » Lui dis-je simplement en continuant de le regarder en essayant de ne pas sourire. « Et comme tu ne connais aucun docteur, tu vas devoir rester là un petit moment. » Finissais-je en souriant malgré moi. C’est souvent comme ça lorsque je suis amusée.
Quelques coups s’était fait entendre. C’est-à-dire trois. « Tu comptes ouvrir en sous-vêtements ? » Demanda le bel homme en souriant. Amusée par sa réplique, j’avais déposé mon index sur sa bouche avant que deux autres coups ne se fassent entendre. « C’est un code que j’ai mis en place avec mes internes. » J’étais donc descendu du lit pour aller jusqu’à la porte avant de frapper deux fois à mon tour. Mon oreille se déposa sur la porte et un coup très leger se fit entendre ensuite. C’était bien numéro 1. Aucun doute là-dessus. J’ouvris alors légèrement la porte avant qu’elle ne tende son bras avec une tenue maintenue par un cintre. « Merci numéro 1. » Dis-je en saisissant le cintre avant d’ajouter : « Dépêche-toi d’aller à la mine, il y a du travail. » La porte fut refermée aussitôt et mon visage s’était tourné vers Kenneth mais mon regard lui fut tourné vers ce cintre que je tenais. C’était une robe au couleur d’été au tissu assez léger. Le genre de robe qu’il ne faut pas mettre lorsqu’il y a du vent. « C’est pratique d’être sur son lieu de travail. » Souriais-je alors avant de m’habiller tranquillement. Je n’avais pas non plus déverrouillé la porte puisque même si l’autre docteur avait la charge du dossier de Kenneth, je considère Kenneth comme étant sous ma responsabilité. Et je ne laisserai personne me dicter ce que je dois faire.
Je partis ensuite m’asseoir de nouveau sur son lit pour être plus proche de lui et lui faire face. « Si je me débrouille bien, je peux réussir à te faire sortir en fin d’après-midi. » Lui confiais-je en le regardant car même s’il fait nuit, nous somme bel et bien le matin.
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