wayne everden and noah rodriguez

Nous y voilà ! Le jour J était enfin arrivé et je dois dire que je n'avais pas beaucoup dormi de la nuit tellement j'avais hâte. Je le regrette d'ailleurs lorsque mon réveil sonne à 3 heures vingt cinq. Gosh. Ça pique les yeux ! Je devais passer prendre wayne chez lui aux alentours de 4 heures 30, en fait ça me laissait une heure pour émerger, dur. Je me levais alors et me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche, histoire de me réveiller, je m'habillais ensuite d'un short et d'un t-shirt, puis me rendait dans la cuisine pour manger un bol de céréales et boire un café. Je me fumais ensuite une petite clope, terminais de préparer mon sac et donnait à manger au chien, j'avais donner un double des clés à une voisine, lui précisant que je partais en vacances afin qu'elle puisse venir donner à manger à Iron. Je pris ensuite les clés de la voiture et parti en direction de l'appartement de Wayne. Une fois devant, je me garais le long du trottoir et lui envoyais un texto pour lui signaler ma présence. - Lààà ! Envoyais-je à mon meilleur pote. j'avais le temps de me re-fumer une petite clope parce que le temps qu'il arrive, j'ai peut-être même le temps d'en fumer deux. Quelques minutes plus tard, le voilà ! Je descendais de la voiture pour le saluer, puis il balançait son sac dans la voiture avant de monter côté passager. - alors prêt ? Lançais-je avec un immense sourire. Le Mexique, mon pays et pourtant je n'ai jamais pu y mettre les pieds, enfin une fois en coup de vent quand je suis sorti de prison, mais là, j'allais vraiment pouvoir profiter. Je démarrais la voiture et nous voilà Mexico ! - putain je te jure, j'avais vraiment hâte qu'on s'barre là ! J'étais à deux doigts de faire un meurtre ! Lançais-je en riant légèrement à mon meilleur pote. Pour l'instant l'affluence était nickel puisqu'à cette heure-là, il n'y avait pas grand monde sur la route.  

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Le jour où Noah m’avait demandé si j’étais partant pour partir avec lui au Mexique, je n’avais absolument pas réfléchi. J’avais accepté sans hésitation, et je m’étais immédiatement rendu au boulot pour demander à mon patron des vacances. J’avais de la chance, mes collègues au salon étaient vraiment très sympas, et le patron était plutôt tranquille. Il me les avait accordés en me demandant de lui apporter quelques petits trucs. Ou autrement dit, de la drogue. Il s’était adressé à la bonne personne, je comptais bien profiter de ce voyage pour rencontrer un de mes fournisseurs et me réapprovisionner. J’adorais le Mexique ! Depuis mon déménagement en Floride, j’y étais aller un nombre incalculable de fois. Je connaissais assez bien le pays, et suffisamment de combines pour pouvoir rentrer sans problème à Miami, le coffre plein. Ouais... Vive les pots de vin. Quoi qu'il en soit, j’étais bien motivé par ce voyage improvisé. Je ne savais absolument pas quand nous allions rentrer, peut-être allions-nous rester deux semaines, peut-être plus, et assurément pas moins. Il était seulement quatre heures vingt huit que je m’imaginais déjà piquer un plongeon dans les eaux turquoise de Mexico, siroter mon cocktail et me taper une ribambelle de sénioritas ! Mon sac était déjà posé devant la porte d’entrée, Cassidy s’occupait de Kush, mon chien et allait également venir de temps en temps dans mon appartement. Histoire de voir que tout allait bien.

Mon portable retentissait. Noah était arrivé, lunette de soleil sur le nez alors qu’il faisait encore nuit, je prenais une dernière minute afin de voir si je n’avais rien oublié puis je prenais mon sac et le rejoignais dans sa voiture. Je riais à sa remarque. « Tu verras au moment même ou tu poseras ton regard sur la putain de villa que je nous ai loué, tous tes soucis s’envoleront ! » Je me mettais à mon aise en descendant mon siège, ainsi qu’en foutant mes pieds sur le tableau de bord. « C’est toujours autant catastrophique avec Louise ? » Je tournais ma tête en sa direction.

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En proposant à Wayne de m'accompagner au Mexique, je savais d'avance à qui je demandais et surtout je connaissais à peu près la réponse, si jamais il n'était pas venu, c'était uniquement à cause de son patron. Mais il semblait être un mec cool alors, il n'y a pas eu de soucis de ce côté là. Et puis je savais qu'avec lui nous allions nous éclater mais comme il faut, dans tout les sens du terme, femmes à gogo, beuh, alcool… la totale ! Nous ne savions pas pour combien de temps nous partions, donc nous avions demander à Julian de gérer le garage en notre absence et qu'on le préviendrais si on rentrait plus tard ou non. J'avais confier les clés de ma baraque à ma voisine, je savais qu'elle me poserait aucun problèmes, c'était une gamine. De toute façon, je le saurais si elle a fait autre chose que donner à manger à mon chien. Une fois devant chez Wayne, je lui envoyais un texto pour le prévenir de ma présence et quelques minutes plus tard il débarquait en mode vacances, nous nous saluions et grimpions dans la voiture et mettions les voiles rapidement. Sur la route, je lui lançais comme quoi j'avais vraiment hâte qu'on parte, car j'étais à deux doigts de faire un meurtre et il savait très bien de quoi je parlais. « tu verras au moment même ou tu poseras ton regard sur la putain de villa que je nous ai loué, tous tes soucis s'envoleront ! » lançait-il en baissant son siège et posant ses pieds sur le tableau de bord. - t'en fais pas, ils sont déjà plus là ! Lâchais-je alors en riant légèrement. Vous y comprenez quelque chose vous ? Wayne connaît mieux mon pays d'origine que moi-même ! « c'est toujours autant catastrophique avec Louise ? » demandait-il ensuite, tandis que je sortais une cigarette de mon paquet avant de le tendre à Wayne. - pire que ça, elle m'rend ouf ! Dis-je en portant cette dernière à mes lèvres afin de l'allumée. - je l'ai croiser la semaine dernière, elle m'as surprit en train de parler affaires avec Greg et elle m'as péter un scandale, après elle en a profiter pour me faire chier sur ce qui c'est passé au ski avec Geane enfin la totale quoi ! Dis-je dans un premier temps. - et deux jours après, elle débarque chez moi et me saute dessus, j'allais pas dire non. Lâchais-je en riant légèrement. Ce qui ce passera au Mexique restera au Mexique, mais le problème c'est que ça sortira un jour ou l'autre, grâce à notre détestable Nightmare. - enfin voilà quoi, elle me rend ouf ! Terminais-je. - et toi alors t'en ai où ? Demandais-je alors, bon après c'était juste question, s'il ne voulait pas en parler, je comprendrais. De toutes façon les femmes elles vont finir par nous achever.

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J’étais vraiment excité par ce voyage. Ça faisait longtemps que je n’étais plus parti sur un coup de tête. Plus d’une année que je n’avais pas réellement pris de vacances, si ce n’est pour le nouvel an. Entre mes boulots qui me prenaient énormément de temps, mes relations désastreuses avec Leyla, Nessa et Hannah, cette année 2015 n’avait pas été de tout repos. Cependant, qui disait nouvelle année disait nouveau départ. Le Mexique allait être un très bon tremplin. J’en étais persuadé. Toutefois, nous n’étions pas prêts d’arriver. Plus d’une journée de route nous attendait ainsi que de nombreuses pauses sur les aires de repos. Heureusement, nous avions préparé à l’avance tout ce qu’il fallait niveau nourriture. L’arrière de la voiture était garni de tout un tas de cochonneries. Mais avec les joints que nous allions nous fumer durant tout le long du trajet, autant vous dire que nous n’allions en faire qu’une bouchée. La foncedalle nous guettait dans un coin du véhicule.

« Tant mieux ! » Je souriais, satisfait. J’étais là pour lui changer les idées, mon bro avait besoin de moi, j’accourais immédiatement. Même aux quatre coins du monde. Les autres pouvaient crever, mais pour ce mec j’irais traverser les enfers. Et c’était réciproque, voilà ce qui rendait notre relation si forte et indestructible. Je me renseignais ensuite sur sa relation avec Louise. Ce n’était à ne plus rien y comprendre ! « Je t’aime, moi non plus. » ou bien « Fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis. » Ça leur collait parfaitement ! Je prenais la cigarette qu’il me tendait puis le remerciais avant de prendre mon briquet dans la poche de mon short et de l’allumer. J’ouvrais également un peu la fenêtre tout en l’écoutant me répondre. « Bon, donc en gros, elle te rend dingue, te tape des crises de jalousie etc. J’arrive pas à croire ce que j’vais dire mais tu penses pas que c’est tout simplement parce qu’elle t’aime et qu’elle ne veut pas que t’aille fouiner dans d’autre chatons ? » Je pouffais de rire. « Ok je suis terriblement pas crédible ! C’est vraiment pas pour moi ce genre de discussion. » Je riais de plus belle, amusé. « et deux jours après, elle débarque chez moi et me saute dessus, j'allais pas dire non. » Je mêlais mon rire au sien. « On ne dit jamais non pour baiser ! Code d’honneur ! » Puis il me questionna à son tour. Je crachais un nuage de fumée blanche. « Moi ? C'toujours pareil avec elle. On joue au yoyo. On s’est embrouillé le jour de l’an, puis ensuite on s’est rabiboché enfin bref, va comprendre. » Je me frottais la nuque. « Bon, c’était la dernière fois qu’on parlait de Louise, ou même de Nessa et compagnie. On va passer des semaines de dingues frère ! Faut se concentrer là-dessus ! » Je ne tenais plus en place, j’avais déjà prévu tout un programme. Entre soirées, saut en parachute, saut à la corde, jet-ski et tout ce qui pouvait se faire sur la plage, on allait passer un séjour de folie.

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La journée allait être terriblement longue, mais on avait tout prévu et on comptait bien s'arrêter pour pisser un coup ou fumer un peu et surtout manger. Heureusement on décidait de se relayer pour pouvoir se reposer, parce que sinon ça allait être infernal. Une fois dans la voiture et sur la route, Wayne me demandait si c'était toujours aussi catastrophique entre Louise et moi, alors je lui expliquais que c'était pire que ça, car elle n'arrêtait pas de me les briser lorsque je m'envoyais en l'air avec une fille ou parce que je trafiquais dans mon coin. Et le pire dans tout ça c'est qu'elle débarque deux jours après chez moi et me saute dessus, comment je suis censé dire non, moi ? « Bon, donc en gros, elle te rend dingue, te tape des crises de jalousies etc. J'arrive pas à croire ce que j'vais dire mais tu penses pas que c'est tout simplement parce qu'elle t'aime et qu'elle ne veut pas que t'aille fouiner dans d'autre chatons? » Me lance-t-il avant de pouffer de rire. Je ne pu m'empêcher de tourner la tête pour le regarder, histoire de voir s'il était sérieux en disant ça. Même lui n'y croyait pas. - Non t'es pas vraiment crédible là ! Lançais-je alors en riant avec lui. - Non mais franchement, elle ne m'as jamais passer un foutu coup de fil pendant que j'étais derrière les barreaux, alors va pas me faire croire qu'elle tenait à moi, j'sais qu'elle m'as dit l'contraire quand on s'est revus, mais j'ai dû mal à y croire. Dis-je alors en reportant mon regard sur la route. Je lui retournais ensuite la question pour savoir comment les choses se passaient entre Nessa et lui. « Moi ? C'toujours pareil avec elle. On joue au yoyo. On s'est embrouillé le jour de l'an, puis ensuite on s'est rabiboché enfin bref, va comprendre. » dit-il en restant vague, je n'allais pas insister je voyais qu'il ne voulait pas en parler et je peux peut-être comprendre en vu de ce qu'il c'est passer. Même s'il m'as pardonner, enfin je sais pas s'il m'as pardonner, mais en tout cas, il est passer au dessus. En tout cas, je ne pourrais jamais remercier le ciel de l'avoir mis sur mon chemin, parce que ça c'est un pote, un vrai de vrai et pour lui je serais capable de remuer ciel et terre. - je vois. dis-je alors simplement avec un léger sourire. « Bon, c'était la dernière fois qu'on parlait de Louise, ou même de Nessa et compagnie. On va passer des semaines de dingues frère ! Faut se concentrer là-dessus ! » lance-t-il tout excité. - Faut pas m'le dire deux fois gros ! Lançais-je alors avec un grand sourire. J'étais totalement partant pour cette idée, parce que de toute façon je ne voulais plus parler d'elle, je n'étais pas prêt à me relancer dans une relation avec elle, ou même avec quelqu'un d'autre tout court. Tout ce que je veux, c'est m'amuser.
Le trajet se déroulait normalement, longuement, mais tranquillement, on discutait de tout et de rien, on s'arrêtait pisser, fumer un petit joint, puis on repartait, l'autre gros sac à côté de moi ronflait de temps à autre, tandis que je chantonnais les musiques qui passaient dans la voiture, puis on s'arrêtait de nouveau, on mangeait, comme des gros sac, puis on repartait, c'était Wayne qui prenait le volant et c'était à mon tour de ronfler, on avait échanger nos places à moitié du chemin, histoire que ce soit équitable. Une journée et plusieurs heures s'écoulèrent et nous voilà enfin arrivés à destination, les fenêtres grandes ouvertes, les lunettes sur le nez, prêts à passer des vacances de malades. - Oh bro ? Ça t'embête si on s'arrête dire bonjour à quelqu'un ? J'lui avais promis de passer la voir si j'venais ici. Lui demandais-je alors en redressant mon siège. Je ne me rappelle plus si j'avais parler de Kenna à Wayne, je lui en raconte tellement que je ne sais plus à force depuis des années que je ne peux pas me rappeler de tout surtout si je me trouvais à ce moment-là dans un état second, mais en tout cas, j'avais hâte de la revoir et j'ignore si ça ce lis sur mon visage, mais tant pis.

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Le regard qu’il me lança après mes dires me fit exploser de rire. Ce genre de discussion n’était pas fait pour moi et je ne tardais pas à le préciser à haute voix. D’ailleurs il approuva mes dires en riant également. Je pouvais comprendre le ressenti de mon meilleur ami. Sept ans en prison et aucun coup de fil, aucune visite, aucune foutue lettre… Il y avait de quoi l’avoir mauvaise. Je pense que j’aurais certainement réagi comme lui a sa place. Je ne savais pas ce que cette Louise avait comme excuse, mais elle avait intérêt d’en avoir une bien bonne ! Je connaissais mon meilleur ami, il n’allait pas lui pardonner en un clin d’œil. Mais c’était largement compréhensible. J’insiste sur les sept années de prison, sept bordel ! « Ouais… J’imagine que ça doit être dur à croire. » je l’approuvais à deux cents pourcents sur ce coup. Il valait mieux être méfiant, du moins pour le moment. C’était d’après moi, trop facile de se pointer comme une fleur neuf ans après et prétendre toujours tenir à la personne. Enfin bref, je lui parlais vaguement de ma relation avec Nessa, puis changeais de sujet. Cette dernière, comme Louise, étaient des sujets fâcheux. Ou du moins, prise de tête. Or, je n’avais vraiment pas envie de me prendre la tête. La route allait être beaucoup trop longue pour encore se bourrer le crâne avec toutes ces conneries.

Je n’en pouvais plus ! Mais fort heureusement, nous n’étions plus qu’à quelques kilomètres de notre destination. Depuis que nous avions franchis la frontière mexicaine je ne pouvais plus tenir en place ! J’appuyais sur le champignon, dépassant les limites de vitesse autorités. Au bout d’un moment, Noah me demanda s’il pouvait rendre visite à une personne. Cependant, ce n’est qu’une seule chose qui attira mon attention. « La tu dis ? » Je le regardais un instant, descendant mes lunettes sur mon nez afin de jouer avec mes sourcils, les yeux mis clos. « Pas de problème ! Rentre son adresse dans le gps. » C’est ainsi qu’une vingtaine de minutes plus tard, je me garais face à une maison, qui pour ma part, m’était complètement inconnu, de même pour le quartier. « J'ai le cul en compote sa mère! » lançais-je en éteignant le moteur. « Au fait, c’est qui au juste cette meuf ? »

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Lorsque Wayne tentait de comprendre le point de vue de Louise, il se mit à rire en lançant qu'il n'était pas crédible et je confirmais parce qu'il ne l'était vraiment pas. Ce genre de conversation n'est pas fait pour lui et ce genre de relation n'est pas faite pour nous, on dirait. Je lui expliquais alors qu'elle ne m'avait jamais appeler, ni rien pendant sept ans passé derrière les barreaux et que donc du coup j'avais un peu de mal à croire qu'elle tenait à moi à l'époque et qu'elle tienne à moi aujourd'hui. « Ouais… J'imagine que ça doit être dur à croire. » Dit-il. Ça faisait plaisir d'avoir au moins quelqu'un de mon côté sur ce coup-là, parce que avec Louise je n'arrêtais pas de m'en prendre plein la gueule. - Soit disant c'était trop dur pour elle de venir me voir ou de m'appeler, mais je sais pas quand t'aime quelqu'un normalement tu le zappe pas comme ça, enfin pour moi ça marche pas comme ça. Lançais-je alors. Il me parlait ensuite vaguement de sa relation avec Nessa et je me rendais compte qu'on était destiné à galérer côté sentimental, alors on va certainement pas se gêner pour en profiter. Ces vacances étaient prévues pour nous libérer la tête de tout nos soucis.
Nous voilà enfin arrivés à destination après une journée et plusieurs heures passées sur la route, on en pouvait plus, on était plus que ravis d'y être enfin. En arrivant je demandais à Wayne si ça le dérangeait que je m'arrête dire bonjour à quelqu'un, car je lui avais promis une visite, bien sûr il ne captait que la moitié de ce que j'avais dis. - Ouais mais pas touche celle-là ! Lâchais-je alors en riant légèrement. « Pas de problème ! Rentre son adresse dans le GPS. » lance-t-il. Je m'exécutais alors sortant mon portable pour retrouver l'adresse en question. Quelques minutes plus tard, nous y voilà, devant une sympathique petite maison, avec des jouets de bambins dans le jardin, j'étais assez surpris, enfin si ça ce trouve ils ne sont pas à elle. « J'ai le cul en compote sa mère ! » Lançait mon meilleur pote en coupant le moteur. Je détachais ma ceinture et remontait ma vitre. « Au fait, c'est qui au juste cette meuf ? » me demandait-il. - C'est la sœur de Tym', elle vivait encore à Miami quand je suis sorti, mais elle a déménager quelques mois après. C'était super compliquer entre nous à l'époque, d'ailleurs c'était la cause de mes principales engueulades avec Louise à l'époque. Lançais-je avec un petit rire. Je pense qu'il comprendra pourquoi Louise ne l'appréciait pas dès qu'il la verra. Kenna était une fille qui avait ce qu'il fallait où il fallait. - Tu verras elle est cool, mais de toute façon on reste pas longtemps ! Lançais-je en souriant avant de sortir de la voiture. Nous nous dirigions ensuite vers le petit portail et une fois devant la porte d'entrée je frappais attendant qu'on vienne m'ouvrir. - J'espère que j'me suis pas planté d'adresse ! Lançais-je en regardant les jouets dans le jardin d'un air interrogateur.

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ft kenna la bombass

je ne bossais pas aujourd'hui, j'avais mon jour de repos en semaine ce qui était fort pratique. l'hôpital s'en sortirait sans moi une journée, luke avait déposer les enfants en ville, ben à l'école et la petite à la crèche, puis il avait décider de prendre lui aussi son jour de repos. c'était plus simple pour lui puisqu'il bossait dans un garage de mon cousin, travailler pour la famille a quelques avantages, en fin de comptes. j'avais fait la grasse matinée, bien méritée si vous voulez mon avis. je ne dormais que trop peu en temps normal, entre mes heures de folies d'infirmière, les enfants, la maison, une véritable femme multi-fonction je faisait en vérité. il faisait déjà trop chaud malgré le fait que nous n'étions encore que le matin, les joies du mexique. j'étais allongée dans mon lit, les yeux clos et profitais pleinement de mon jour off quand j'entendis frapper à la porte d'entrée. je fronçais les sourcils, aillant le sommeil léger, dans un premier temps je me dit que luke allait bouger ses fesses pour ouvrir, mais quand on toquait de nouveau je lâchais un long soupire. je devait visiblement bouger mes fesses, je roulais en dehors du lit et attrapait un peignoire en soie dans lequel je m'envelopais histoire de ne pas m'afficher en sous-vêtements avant de sortir de la chambre. je regardais au passage de chaque pièce où se trouvait mon cher et tendre mari, et c'est dans le garage, écouteurs dans les oreilles que le vit. je levait les yeux au ciel, même quand il ne bossait pas il trouvait le moyen de faire de la mécanique. je passais une main dans mes cheveux pour les replacer en arrière, puis une main sur la poignée et j'ouvrais la porte d'entrée.

je me figeais net, incapable de bouger désormais. la bouche ouverte de surprise, je le dévisageais, noah. noah ! mon noah ! quand je repris mes esprits je me jetais dans ses bras, entourant son cou de mes mains et le serrant de toutes mes forces. ça faisait tellement de bien de voir sa tête de chieur, à ce lui là. mon meilleur ami, ma moitié pendant longtemps, mon ami d'enfance, plus que ça un membre de ma famille à mes yeux. « mais qu'est-ce que tu.. oh mon dieu je suis tellement heureuse de te voir ! » m'exclamais-je un large sourire sur le visage, je relâchais finalement notre étreinte et posait mon regard sur l'autre garçon qui l'accompagnait, il avait changer physiquement, voilà pourquoi je ne le reconnu pas immédiatement. mais finalement, c'était flagrant. avec beaucoup plus de barbe, plus de tatouages et les cheveux.. blonds. mais c'était bien wayne. j'écarquillais les yeux, mon sourire s'agrandissait d'avantages et c'est à son cou à lui que je me pendais désormais. « everden ! mais vous foutez quoi ici ?! » je le serrait à son tour dans mes bras, puis je fit un pas en arrière pour les regarder tour à tour, je ne comprenais pas d'où il sortait, qu'est-ce qu'ils faisaient là, mais dans tout les cas j'étais ravie de les voir. tout mes amis de miami me manquaient chaque jours, et voilà que deux des personnes qui me manquaient le plus se trouvaient sur le pas de ma porte, j'adorais ce genre de réveil !

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« Ouais mais pas touche celle-là ! » Je levais les mains en l’air comme pour clamer mon innocence. « Promis » dis-je une fois celles-ci au niveau de mon visage. Il y avait suffisamment de femme au Mexique pour que je puisse rester loin de cette inconnue. J’avais la réputation d’être un coureur de jupons, mais nous venions littéralement d’arriver au Mexique, je n’étais pas Speedy Gonzales non plus. De toute manière, les femmes n’étaient pas ma priorité pour ce voyage. Oui, je le conçois, ça pourrait en surprendre plus d’un. Mon occupation première allait être ma procuration de sensations fortes. Enfin bref, nous étions donc arrivé face à une petite maison assez sympathique d’où nous pouvions apercevoir une ribambelle de jouets d’enfants éparpiller dans la cour. Noah m’affirmait que la jeune femme n’était autre que la sœur de son ancien meilleur ami décédé. Il m’expliqua que leur relation était autrefois assez compliquée, et que Louise y était mêlée. « Tu verras elle est cool, mais de toute façon on reste pas longtemps ! » Je sortais de la voiture et claquais la portière. « Pas d’problème. » Je laissais prendre les devants à Noah, j’allais certainement rester en retrait pendant tout le long de leurs retrouvailles, j’espérais juste que ça n’allait pas durer trois heures. Ou si c’était le cas, j’espérais au moins qu'elle était sexy avec un bon décollé et un beau petit cul. Si je pouvais me rincer l’œil sur elle, et non sur sa baraque pendant tout le long de leur discussion, ça serait préférable. Si en plus de ça elle m'apportait un verre de whisky, j'allais être comblé. Mais je rêvais peut-être un peu trop... Quoi qu'il en soit, il frappait à la porte et me lança qu’il espérait ne pas s’être trompé d’adresse. « C’est maintenant que tu t’en soucies ? » rétorquais-je en pouffant. Trop tard pour faire machine arrière de toute façon puisque la porte vint s’ouvrir et comment dire… J’en restais sur le cul. Pas touche celle-là avait-il dit? Trop tard mec ! LOL ! La femme en question n’était autre que Kenna, une ancienne amie pour ne pas dire sexfriends que j'avais perdu de vu. C'était le genre de femme qui avait ce qu'il fallait ou il fallait. Une petite bombe mexicaine, dotée d'une beauté exquise dont j’avais eu la chance de goûter chaque petite parcelle de sa personne. En revanche, j’ignorais complètement qu’elle était la sœur de Tym… C’était une surprise. Kenna sautait dans les bras de Noah, elle était pour le moins étonnée et il y avait de quoi ! Puis celle-ci m’apercevait, et ses yeux s’écarquillaient davantage. Je souriais grandement en la réceptionnant. Je lui rendis son étreinte et jetais un rapide coup d’œil à mon meilleur ami qui devait être très surpris de voir que nous nous connaissions. Le monde était petit… « Crois-le ou non Mitchell, mais je suis tout autant surpris que toi ! » lançais-je encore sous le choc. Je ne m'attendais vraiment pas à la revoir, c'était une agréable surprise. Cette femme c'était un concentré de douceur, très tactile et à la fois énergique. Un vrai rayon de soleil. J'appréciais sincèrement les moments que nous passions ensemble. Même avec son fils, ce qui venant de mon moi d'il y a quelques années étaient très difficile à croire. « T’aurais pas pu me dire directement qu’elle s’appelait Kenna ?! » enchainais-je en donnant une tape sur l’épaule de Noah.

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J'avais hâte de voir Kenna, mais en même temps j'étais… nerveux ? Non pas nerveux, mais j'étais bizarre. La dernière fois qu'on s'est vu, c'était la veille du jour où elle a quitter Miami, donc autant dire que ça remonte à un bail. Lorsque Wayne me demandait qui était exactement cette fille, je lui expliquais que c'était la sœur de Thym et qu'à l'époque ma relation avec elle à toujours été très compliqué, ce qui m'as valu de nombreuses disputes avec Louise, car elles étaient en quelques sorte rivales. « Promis. » Me lance-t-il lorsque je lui dis qu'il ne fallait pas toucher Kenna, c'était sur le ton de la plaisanterie, mais j'étais en quelque sorte sérieux. Nous nous avancions vers la maison et je frappais en espérant ne pas m'être tromper d'adresse. « C'est maintenant que tu t'en soucies ? » pouffa mon meilleur pote. - Ouais bah c'est ce qu'elle m'as donner, mais je trouve que ça fait beaucoup de jouets pour un seul gamin. Lançais-je en riant légèrement avant que la porte ne s'ouvre et laisse apparaître Kenna. Une fois que l'information est atteint son cerveau, elle se jeta à mon cou me serrant de toutes ses forces. « Mais qu'est-ce que tu… oh mon dieu je suis tellement heureuse de te voir ! » s'exclamait-elle en souriant grandement, je dois avouer que l'avoir dans mes bras me faisait du bien, je ne voulais plus la lâcher. - Et moi dont ! Lâchais-je alors en souriant tandis qu'elle se défaisait doucement de moi.. Mais ensuite en apercevant Wayne, elle lui sautait également dessus, j'étais sur le cul, je ne pensais pas qu'ils se connaissaient. « Crois-le ou non Mitchell, mais je suis tout autant surpris que toi ! » lance-t-il à Kenna. Je leur demandais alors s'ils se connaissaient. « T'aurais pas pu me dire directement qu'elle s'appelait Kenna ?! » lança Wayne en me tapant l'épaule. - Bah j'ignorais que tu l'as connaissait ! ouais ! d'ailleurs comment vous vous connaissez ? Demandais-je en les regardant tour à tour intrigué. Connaissant Wayne s'il a rencontrer Kenna, il n'as pas du s'arrêter à une simple discussion, ce qui me fis légèrement dressé les poils sur la tête, bon d'un côté on pourrait dire que nous sommes quitte, mais ça me faisait un peu chier quand même si jamais il s'est passer quelque chose entre eux. Je secouais légèrement la tête pour sortir ses pensées de mon esprit et reportait mon regard sur Kenna. « Everden ! Mais vous foutez quoi ici ? » demandait-elle en nous regardant à tour de rôle. - On est en vacances et je ne pouvais pas venir au Mexique sans passer te dire bonjour! Lançais-je alors en souriant. Elle nous fit ensuite entrer pour prendre une bière, bah ouais on est en vacances on va pas ce contenter de café même à 8 heures du matin, enfin au début.
Nous étions à présent dans sa cuisine à discuter tout en buvant une bière, enfin surtout Wayne et moi. Un mec entrait dans la maison, quelques instants plus tard, il venait du garage et lorsque j'aperçus son visage, mon corps se raidit d'un coup, ma mâchoire se serrait et ma main agrippait la bière que je tenais aussi fort que je le pouvais. Un tas de questions défilaient dans ma tête. - qu'est-ce qu'il fou là ? Demandais-je sèchement les dents serrées.