Putain, mais qu'est-ce que j'étais en train de foutre ? Il y a quelques jours à peine, j'étais en train de dire à mon meilleur pote que je ne retomberais pas dans ses filets. Et là, je débarque en plein milieu de la nuit pour la baiser, clairement. Le problème c'est que je sais que j'en ai jamais finit avec elle, même quand elle est partie, j'ai jamais pu me résoudre à l'oublier et pourtant c'est pas faute d'avoir essayer. Je ne dirais pas que c'est mon premier amour, mais c'est la seule à m'avoir garder la tête hors de l'eau après ma sortie de prison sinon je pense que j'aurais replonger dans tout ce merdier rapidement.
Assise sur le dossier du canapé, elle me retirait mon t-shirt et laissait glisser le bout de ses doigts sur mon torse, comme si elle le découvrait pour la première fois et ça me déclenchait une vague de frisson, en plus de la vague de désir que je ressentais à ce moment précis. Je la porte alors pour l'allonger sur le canapé et me placer au dessus d'elle, me soulevant pour ne pas l'écraser d'une main, tandis que l'autre lui retirait son haut. Je l'embrasse alors langoureusement avant de descendre mes baisers dans son cou, puis sur sa poitrine, la partie encore visible, je descends encore un peu plus avant de remonter jusqu'à son cou et de suçoter sa peau. Elle attrape alors mon visage pour m'embrasser à nouveau, nos langues dansant l'une avec l'autre, se cherchant, se titillant. Je sens sa main se glisser vers ma ceinture afin de l'ouvrir et de glisser à l'intérieure de mon jean pour me caresser, je mordille alors légèrement sa lèvre. J'ai tellement envie d'elle que je ne peux pas attendre plus longtemps, j'ai tellement besoin d'elle que s'en est douloureux. Je fais glisser mon jean ainsi que mon boxer le long de mes cuisses tandis que d'une main, je fais glisser sa petite culotte le long des siennes, heureusement pour moi qu'elle ne dors pas avec un pyjama complet. Je l'embrasse alors passionnément tout en la pénétrant doucement dans un premier temps. J'avais presque oublier à quel point c'était bon de la sentir autour de moi, je commence alors mes vas-et-vient lentement, comme pour prendre mes marques sans pour autant quitter ses lèvres, grognant contre celles-ci.

Noah me faisait littéralement perdre la tête. J'avais l'impression de ne jamais l'avoir quitté comme il se comportait là avec moi. J'avouais avoir du mal à le comprendre, il avait souffert, il ne cessait de me repousser, et voilà que ce soir il craquait. Ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Mais j'avais peur que le lendemain il regrette et au fond de moi, je savais qu'il allait regretter, de plus il était sous l'emprise de l'alcool, mais... Ce soir, pour une fois j'en avais assez de me prendre la tête. Je voulais juste profiter de ce moment avec. Je me serrais contre lui, entourant mes jambes autour de lui. Il me portait pour m'allonger sur le canapé. Je laissais mes mains se balader sur son corps, le redécouvrir une nouvelle fois, avant de détacher sa ceinture pour lui enlever son pantalon se retrouvant désormais en boxer. Je me collais d'avantage contre lui, avec l'envie folle de ne faire plus qu'un avec lui comme auparavant. J'étouffais mes gémissements contre sa peau lorsqu'il glissait ses doigts dans mon shorty pour me le retirer. C'est dingue l'effet qu'il pouvait me faire. J'en avais presque le souffle coupait. Je remontais mes mains jusque derrière sa nuque pour prendre possession de ses lèvres avec fougue, avant de me frayer un chemin pour que ma langue vienne jouer avec la sienne, c'est alors qu'il enlevait son boxer et qu'il me pénétrait. Je me cambrais face à cette action puis c'est ainsi qu'il commençait ses vas-et-viens en moi, il commençait doucement, je l'accompagnais en bougeant mon bassin contre lui. J'avais l'impression de me sentir revivre. Je lui mordillais la lèvre inférieur de part le plaisir qu'il me procurait, plantant mes ongles dans son dos pour coller son torse contre ma poitrine. Si on m'avait dit que ma soirée se terminerait comme ça, je n'aurais jamais cru la personne, mais j'étais agréablement surprise qu'elle se termine ainsi, je n'aurai peut être pas pu rêver mieux finalement. Ne faire plus qu'un avec Noah, j'en avais rêvé depuis un moment, il n'y avait que lui pour me provoquer tant de plaisir, mon corps tremblait et brûlait de désir. Je l'aidais à accentuer ses mouvements les rendant plus rapides et plus profond, tandis que je ne me détachais pas de ses lèvres qui m'avait tant manqué.

Revoir Sunny la semaine dernière à provoquer en moi un sentiment tout bizarre. Je pensais avoir réussis à vivre avec son absence, mais je me suis rendu compte que non, que je noyais mon manque dans les conneries comme je le fais toujours. Elle m'avait manquer, elle me manque toujours et c'est sûrement pour ça que ce soir je craque. J'ai besoin d'elle. Définitivement. Je sais que demain les choses redeviendront comme avant, mais tant pis, je veux profiter de ce moment, de sentir son corps contre le mien, de sentir battre son cœur contre ma poitrine. Je l'allongeais sur le canapé et l'embrassais dans le cou, l'endroit qui la faisait immédiatement réagir, je sentis sa main glisser vers ma ceinture pour défaire mon jean et le baisser, je le virais complètement d'un coup de pied et me retrouver en boxer. Je lui retirais son shorty sans pour autant cesser de l'embrasser dans le cou, elle remontait ses mains dans ma nuque pour m'embrasser avec fougue et voir son corps réagir de cette façon, me poussait à continuer. Je retirais alors mon boxer et la pénétrait sans plus attendre, sinon j'allais probablement devenir fou. Je commençais de lent vas-et-viens tandis qu'elle me mordillais la lèvre et plantait ses ongles dans mon dos. J'accélérais de plus en plus mes mouvements, nos peau claquant l'une contre l'autre, haletant, gémissant de plaisir dans la bouche de l'autre. Après plusieurs longues minutes de plaisir, de bonheur, je me sentais au bord de l'explosion, je plantais alors mon regard dans celui de Sunny. - Tu prends toujours la pilule hein ? Lui demandais-je alors à bout de souffle. Je ne voulais pas prendre de risque inutile, ce n'était pas le moment, mais la sentir autour de moi était tellement bon et me rappelait à quel point elle m'avait manquer.

Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Noah me faisait littéralement fondre. Je me cambrais sous ses caresses et ses baisers tandis qu'il accélérait ses mouvements en moi. Ne faire plus qu'un. Cela m'avait tellement manqué. Tant il me faisait du bien, j'en plantais mes ongles au niveau de ses omoplates bougeant mon bassin au rythme du sien accompagnant ainsi ses mouvements le sentant en moi. Ses baisers me faisaient frissonner de tout mon corps et de tout mon être. Il n'y avait définitivement que lui qui me faisait autant d'effet. A cet instant même j'avais l'impression de me sentir revivre. Je gémissais sous chacun de ses mouvements, mais je finis par attraper son visage entre mes mains pour l'embrasser à pleine bouche, fougueusement, étouffant mes gémissements. Je glissais l'une de mes mains derrière sa tête caressant ses cheveux pour intensifier d'avantage ce baiser. Sentir sa peau moite contre la mienne. J'enroulais l'une des mes jambes autour de la sienne donnant également quelques a-coups pour l'aider dans ses mouvements. J'avais chaud. Je le laissais faire tout ce dont il voulait faire de moi. Je fermais les yeux, mes lèvres contre les siennes et me rappelais alors tous les bons moments que nous avions pu passer ensembles. Ca avait pourtant très mal commencé, et pourtant, ça avait été plus fort que tout. Et quand je voyais ce que nous étions entrain de vivre, je regrettais tellement mon choix d'être partie sans rien lui dire. Sans en discuter avec lui. C'est alors qu'il me sortait de mes pensées en me demandant si je prenais toujours la pilule. Il faut dire qu'on avait un peu oublié le préservatif. Et j'avais été conne. Parce que je ne sais pas ce qu'il avait bien pu faire durant mon absence. Mais le connaissant, il savait ce qu'il faisait et il ne prendrait pas le risque de me faire attraper quoi que ce soit. Evidemment que je la prends toujours, lâchais-je dans un soupire tant je tremblais sous le plaisir qu'il me procurait. Je ne me serais jamais permise de coucher avec lui sans protection si je ne prenais pas la pilule. Je n'étais pas prête à tomber enceinte, et encore moins de Noah vu ce que nous traversions actuellement, surtout que je restais persuadée qu'il le regretterait le lendemain. Je repris possession de ses lèvres pour l'embrasser passionnément, puis c'est alors qu'on atteignait le summum de cet acte. Je lâchais un long gémissement en entourant mes jambes autour de sa taille en me serrant d'avantage contre lui. Je relevais la tête en arrière pour profiter de ce moment, en essayant de reprendre ma respiration tant l'acte avait été éprouvant.

Je crois que malgré tout j'avais désespéramment besoin de la retrouver, de la sentir contre moi, que pendant l'espace d'un instant c'était comme si rien avait changer, qu'elle n'était jamais partie. Je sais que demain tout la réalité nous reviendras en pleine figure et je sais qu'il faudra du temps pour que je lui pardonne et si jamais on décide de se donner une seconde chance, il faudra du temps pour que je lui fasse confiance à nouveau, mais pour l'instant je ne me souciais pas de ça. Pour l'instant je profitais d'elle, de son corps, de ses caresses et de ses baisers. Je laissais mes gémissement se fondre dans sa gorge tout en accélérant mes mouvements du bassin. Tandis que je prolongeais son baiser aussi passionnément que je le pouvais, l'une de mes mains glissait le long de sa cuisse, son corps tremblait de désir et moi j'étais au bord de l'explosion. C'est pour cette raison que je me permettais de lui demander si elle prenait toujours la pilule, car honnêtement ça me ferait chier de devoir me retirer, j'étais bien là où j'étais. Le préservatif nous a un peu échapper ce soir, mais faut dire que je n'avais pas vraiment envie d'en mettre aussi, c'était tellement mieux le sexe sans préservatif, surtout avec elle. D'habitude je prends toujours mes précautions pour ne pas choper n'importe quelle merde et il m'es arrivé il y a quelques mois de coucher avec une fille en oubliant le préservatif, mais elle était clean et je lui faisais totalement confiance là-dessus. Pour en revenir à Sunny, ce fut vraiment le bonheur de la sentir réellement autour de moi et je ne voulais pas prendre le risque qu'elle tombe enceinte, surtout maintenant. Je veux dire on a encore tellement de merde à régler qu'un gamin n'arrangerait rien du tout. « Évidemment que je la prends toujours. » me dit-elle avant de m'embrasser à nouveau. C'est seulement quelques secondes après que j'atteignais l'orgasme suivit de Sunny. Je laissais ma tête tomber dans son cou, reprenant ma respiration, je me laissais ensuite tomber à côté d'elle, de façon à ce que nos corps soit encore coller l'un contre l'autre. Je n'étais pas encore prêt à me détacher d'elle.

La sensation de ses mains sur mon corps avait ce don si particulier de me faire frissonner de tout mon corps et de tout mon être. Noah me connaissait sans doute mieux que personne. Il savait comment s'y prendre avec moi, où touche, où m'embrasser pour me faire littéralement fondre. Et malgré cette année passée loin de lui, il n'avait absolument rien oublié de moi, ça faisait tellement du bien de le retrouver de cette manière, c'était toujours mieux que rien. Je ne pouvais me retenir de l'aider dans ses mouvements en bougeant mon bassin au rythme du sien. C'était tellement bon que sans le vouloir je plantais mes ongles au milieu de son dos pour m'agripper à lui. Je ne lâchais pas ses lèvres, l'embrassant tantôt avec fougue, tantôt avec passion. Si je pouvais faire durer ce moment une éternité, je le ferais mais malheureusement, je n'avais pas cette faculté. Alors, je me comptais de profiter de chaque baiser, chaque caresse, chaque mouvement comme si c'était le dernier. Sentant l'orgasme arrivait, ce dernier me demandait si je prenais toujours ma pilule. Il est vrai que dans le feu de l'action nous en avions oublié le préservatif. Il faut dire, que nous ne le portions plus depuis longtemps lorsque nous étions ensembles, mais j'avais malgré tout confiance en lui, bien qu'il ait surement été voir ailleurs, et je pense qu'il n'aurait jamais prit le risque s'il n'était pas sûr de lui, de mon côté, je prenais toujours la pilule donc absolument aucun risque. Il poursuivait alors ses mouvements jusqu'à atteindre l'orgasme, je ne pus retenir ce cri sortir de ma bouche, tant j'avais ressenti du plaisir face à ce dernier geste. Je m'étais d'ailleurs serrée contre lui. Il ralentissait alors ensuite ses mouvements pour doucement sortir de moi. Délicatement, il se laissait tomber sur moi, la chaleur de son souffle dans mon cou me faisait d'avantage frissonner. J'entourais l'une de mes jambes autour de la sienne, et entourais mes bras autour de son cou pour le garder près de moi. Le bout de mes doigts s'amusaient à caresser le creux de sa nuque. J'essayais tant bien que mal de reprendre ma respiration, et lui déposais un doux baiser sur la joue. « Il n'y a pas un jour qui est passé sans que je ne pense pas à toi, Noah » Je ne savais pas si j'avais bien fais de lui avouer cela, mais je n'avais pu retenir ces mots. Ils étaient sortis tout seul, j'avais besoin qu'il sache que je ne l'avais jamais oublié. Il me manquait tellement. Je sais que rien n'avait jamais été facile entre nous, et que ce qu'il s'était passé ne résoudrait surement pas nos problèmes, mais il avait le droit de le savoir.

L'inconvénient avec moi c'est que j'étais du genre très rancunier et il me faut beaucoup de temps pour pardonner si je le fais un jour. Mais ce soir j'avais désespérément besoin de me perdre en elle, j'avais besoin de la sentir contre moi, de retrouver le nous que nous formions avant qu'elle ne parte et qu'elle ne me laisse seul à affronter mes vieux démons. Elle était mon putain de drapeau à damier, ma récompense et quand elle est partie, j'ai cru que le sol s'effondrait. Bien sûr en tant que mec avec sa propre fierté, j'ai fais comme si je n'en avais rien à faire, comme si ça ne m'avait pas atteint et j'ai continuer de vivre ma vie, seulement je continuais de faire n'importe quoi, j'ai ramener un peu plus de trafic au garage, je ne parle pas de ce que je faisais en dehors du garage et puis je m'envoyais en l'air avec celle qui me plaisait, bon ça il n'y en a pas eu tant que ça puisque les ennuis m'ont vite rattraper. C'est pour cette raison que je m'étais jeter sur elle pour l'embrasser avec une telle fougue, et que je ne pouvais plus attendre pour me plonger en elle. Je sentais son corps trembler de plaisir sous le mien et je mentirais si je disais que ça ne me faisait rien de voir que je lui faisais toujours ce même effet. Me sentant au bord du point de non-retour, je lui demandais si elle prenait la pilule, je ne voulais clairement pas ajouter un autre problèmes aux nôtres et pour le reste, j'étais clean, je n'aurais jamais pris le risque de lui refiler quoi que ce soit. Elle m'affirmait alors que oui, et je poursuivais alors mes mouvements, accélérant un peu plus jusqu'à atteindre l'orgasme suivit du sien peu de temps après. Je ralentissais mes mouvements, laissant ma tête tomber dans son cou, à bout de souffle. Je me laissais tomber légèrement sur le côté, parce qu'on est tout de même sur le canapé, mais je ne voulais pas l'écraser non plus. Un silence recouvrait la pièce et nous pouvions entendre simplement le bruit de nos respirations qui essayaient de reprendre un rythme normal. Ses doigts vinrent caresser le creux de ma nuque et des frissons me parcouraient la colonne vertébrale. « Il n'y a pas un jour qui est passé sans que je ne pense pas à toi, Noah. » dit-elle après m'avoir embrasser sur la joue. Je ne répondis rien pour ne rien foirer de ce moment. Je sais que je devrais lui dire que je pensais sans arrêt à elle aussi toute la journée, qu'elle hantait mes nuits. Je sais aussi qu'on aurait jamais dû faire ça avant d'avoir régler tout nos problèmes parce que ça ne vas faire qu'empirer, qu'elle aurait dû m'arrêter et m'envoyer balader, mais au lieu de ça je ne disais rien, me laissant bercer par les battements de son cœur.

Je ne sais pas si ce que je lui avais dis après notre acte était judicieux, mais j'avais besoin qu'il le sache. Qu'il sache que je n'avais jamais rien oublié de lui. Qu'il n'y avait pas un jour qui passait sans que je ne pense pas à lui. Peut-être qu'il allait partir après ça. Mais au moins, désormais, il le savait. Mes doigts caressaient le haut de sa nuque. Je n'avais pas envie qu'il parte. Je voulais qu'il reste avec moi, toute la nuit. Il n'avait pas le droit de partir après ce que nous venions de faire. Je me sentais tellement bien à cet instant précis. Comme indestructible. Comme si rien ni personne ne pourrait briser le bonheur que je pouvais ressentir à l'heure actuelle. Ce dernier ne répondit rien à mes paroles. Nous laissant dans le plus grand des silences. Ce n'était pas un silence lourd et pesant. Au contraire, c'était reposant. Je me concentrais sur sa respiration, et à mon sens, il s'était tout simplement endormi à mes côtés. Ce n'était pas le meilleur endroit où passer la nuit, mais je n'avais pas envie de le réveiller au risque qu'il s'en aille, non, au lieu de ça, je restais à ses côtés, collée contre sa peau encore toute chaude, pour m'endormir à mon tour dans ses bras. J'avais l'impression d'avoir retrouvé mon Noah. L'homme que je n'avais jamais cessé d'aimer, l'homme dont j'étais toujours follement amoureuse. Je ne pensais pas que cela aurait pu m'arriver un jour, mais j'étais littéralement folle de lui. Même si rien n'avait jamais été facile entre nous. Oh ça non, je peux vous le garantir, des disputes on en a vécu, mais on s'est toujours retrouvé, peut être que finalement, c'était tout simplement un signe. Même si j'avais du mal à croire à ce genre de chose. Aujourd'hui, j'avais envie d'y croire, j'avais envie de me dire que le temps réparerait nos blessures, et qu'avec le temps, on finirait par véritablement se retrouver. Ce n'est pas d'un autre homme dans ma vie que j'avais besoin, mais de lui, et j'avais toujours eu besoin de lui. Et j'aurai sans doute toujours indéniablement besoin de lui.
Le lendemain matin, je me réveillais la première. C'est alors que mon regard se posait sur Noah et où je me souvins de chaque moment de notre nuit. C'était le retour à la réalité malheureusement. J'essayais de me lever pour ne pas le réveiller, et tâcher d'aller préparer le petit déjeuner. J'étais pas sûre que lorsqu'il se réveillerait il resterait, mais au moins, il verrait que j'avais pensé à lui. Tandis que j'étais entrain de faire chauffer des pancakes, je ressentais une petite boule au creux de mon estomac, comme si j'appréhendais le moment où je devrais lui faire face. Je le connaissais, et je savais pertinemment que faire face à la réalité serait plus difficile qu'autre chose. Quoi que vu qu'il avait bu hier, il serait bien capable de ne plus se souvenir de rien, et se demander ce qu'il peut bien faire ici, peut être que dans ces cas là, je n'entrerais pas dans les détails. Et puis merde, pourquoi fallait-il que je me prenne autant la tête. Notre relation était pire qu'un casse-tête chinois finalement.

Je me laissais tomber sur le côté afin de ne pas l'écraser, mais je gardais tout de même ma tête dans son cou et un bras autour de sa taille. Elle me confiait qu'elle n'avait jamais cessé de penser à moi. Je devrais probablement lui dire que moi aussi elle avait hanté chacune de mes nuits, qu'elle était ancré en moi, mais je n'arrivais à me résoudre à lui dire tout ça. Je me contentais donc de gardais la bouche fermer et de me concentrer sur les battements de son cœur qui finirent par m'endormir. Je n'ai jamais compris comment on pouvait quelqu'un fortement et se détruire mutuellement. Comme à chaque fois qu'elle dormait à mes côtés, je passais des nuits calmes, beaucoup moins agitées que lorsque je dormais tout seul.
Le lendemain matin, je la senti bouger probablement pour s'extirper de mes bras, je grognais légèrement, mais n'arrivait pas à me réveiller pour autant, ou peut-être que je ne le voulais pas tout simplement, parce que le retour à la réalité ferait mal, je le sais. Je finis par être réveiller par l'odeur des pancakes, j'ouvrais alors péniblement les yeux et me levais au bout de quelques minutes, j'enfilais mon jean et mes baskets tout en cherchant mon t-shirt que je retrouvais de l'autre côté du canapé. Je rejoignais Sunny dans la cuisine en la saluant légèrement. J'aurais pu partir comme ça, discrètement pendant qu'elle cuisinait. Je ne comptais pas rester pour le petit déjeuner, c'était pas sain pour nous de faire comme si rien ne s'était passer entre nous.

Tandis que cette boule au ventre ne cessait d'accroître, j'avais l'impression qu'un étau était entrain de me resserrer l'intérieur de la poitrine. C'était atroce. C'était surtout nerveux. J'appréhendais de me retrouver face à Noah. Je ne regrettais pas ce qu'il s'était passé cette nuit. Mais ça n'aurait peut être pas du se passer ainsi. Je crois que dans le fond, je redoutais de voir sa réaction. C'est pour ça que le meilleur moyen d'essayer de déstresser c'était de cuisiner. Je restais persuadée qu'il ne resterait pas à déjeuner, mais bon, au moins, j'aurai de quoi déjeuner. J'avais fais des pancakes, parce que j'adorais ça et je savais qu'il aimait ça aussi. Alors qu'ils étaient presque cuit, j'entendis des bruits de pas. A ce moment là, ma boule au ventre se resserrait tout autant que la nouvelle qui se formait au fond de ma gorge. J'essayais de déglutir tant bien que mal, mais ce n'était pas évident. Il fallait bien que je lui fasse face. Par chance, le déjeuner était mon issue de secours. Je versais les pancakes dans une assiette, et en attrapant cette dernière, je me retournais tout naturellement ou presque vers ce dernier pour les poser sur la table. Il était déjà rhabillé. Prêt à partir. Au moins, une chose est sûre, il n'était pas parti comme un voleur. Ce dernier me salua malgré tout. Salut, dis-je nerveusement. En même temps, je ne savais pas quoi répondre de plus. Il avait été simple et bref, je pouvais bien voir qu'il n'avait pas forcément envie de parler, et je ne comptais pas le forcer à faire quoi que ce soit. Je suppose que tu ne veux pas rester, lâchais-je spontanément. Je n'allais pas le retenir, façon, ce n'était ni bon pour l'un, ni bon pour l'autre qu'on reste ensembles. Là, maintenant, tout de suite.