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 it always ends in bloodshed. (CLYDE)

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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Ven 23 Sep - 0:56
La culpabilité n'était pas quelque chose qu'Anteynara connaissait vraiment, ou du moins, ce n'était pas quelque chose qu'elle savait identifier et gérer. Elle préférait se convaincre qu'elle n'avait pas de coeur ni de conscience, parce que dans ce cas, c'était plus simple de faire comme si tout allait bien. A force de tuer des gens, de détruire des vies, de faire du mal, elle avait bien fini par ne pas se laisser atteindre. Ses victimes méritaient tout ça, dans la plupart des cas, et rien que ça lui permettait de se justifier. Mais parfois la justification n'était pas si simple à trouver, et ça faisait une petite tache de plus dans tout ça, rien qu'Antey ne pouvait supporter, mais quelque chose d'un peu plus lourd que le reste. A une époque, quand elle était adolescente et qu'elle débutait là-dedans, elle ne savait pas se contrôler. La souffrance des autres l'amusait, la fascinait presque. C'était malsain, parce que sans expérience et avec une âme d'enfant, c'est difficile de voir le mal. Surtout après avoir retrouvé les corps de ses parents dans l'appartement, en rentrant du lycée. Puis encore après avoir assisté impuissante à la mort lente de celui qu'elle aimait, alors que l'autre type s'amusait à le découper en morceaux. Alors elle s'était retrouvée seule et elle n'avait pas pris le temps de se poser de questions, parce qu'elle était en colère, parce qu'elle avait mal, qu'elle avait envie de faire du mal et de voir du sang. Mais c'était cinq ans plus tôt, et avec les années, elle s'était calmée, avait grandi, et voilà qu'elle se retrouvait face à Clyde et peut-être bien qu'il était innocent. Peut-être. Ou alors il était coupable, malgré ce qu'il continuait de dire, encore et encore. Il avait cru pouvoir se tirer de là grâce à son téléphone, mais malheureusement pour lui, ce plan n'était plus d'actualité. Alors il avait décidé de gagner un peu de temps, quelques minutes tout au plus, de parler, de lui faire tout un discours qui ne menait à rien, parce que lorsqu'il eut fini, elle saisit ce fouet et alla l'éclater contre son dos. Elle aurait pu lui laisser le bénéfice du doute, le laisser partir ou quelque chose, mais peut-être que c'était réellement lui, peut-être qu'il était coupable et rien que ça suffisait à justifier qu'elle continue ainsi. Parce que si c'était lui, vraiment, alors elle ne pouvait pas prendre le risque de le laisser partir, de le laisser vivre, ou continuer d'exister sans souffrir. S'il était innocent, elle était prête à porter la responsabilité de ça, d'avoir fait du mal à quelqu'un pour venger Arielle, en sachant qu'il y avait une possibilité que ce soit lui ou non. Elle portait des fardeaux plus lourds que celui-là, alors ça ne pouvait pas être si violent, de rajouter un peu de poids. Elle claquait le fouet contre sa chair, y laissant des entailles sanglantes, ne s'arrêtant que pour le menacer, lui faire comprendre qu'elle pourrait faire pire, puis elle continuait, jusqu'à ce que son dos soit détruit, tout simplement. Il valait mieux qu'elle se ferme au reste, qu'elle ignore le poids dans son ventre, qu'elle continue. Elle alla se laver les mains, parce que tout ça avait laissé des traces sur ses bras, jusqu'à ses coudes et au-delà. Puis elle déplia les fils et colla les électrodes au torse de Clyde. Elle se souvenait d'une période durant laquelle utiliser cet appareil était hors de question, une période durant laquelle ses mains avaient tendance à trembler. Ca se dissimulait facilement avec un couteau en main, ou autre chose, mais avec ces petits fils si fins, qu'elle tenait du bout des doigts, c'était impossible. Et elle s'était rendu compte un jour que ses mains tremblaient, que ça lui ôtait toute crédibilité, que ça lui donnait l'air de quelqu'un de faible. Alors elle avait banni cet appareil, qui pourtant fonctionnait très bien, était efficace, lui évitait de se salir. Depuis, elle avait repris le contrôle, et là, alors qu'elle préparait le torse de Clyde, elle prenait encore le temps de jeter un oeil vers ses propres mains juste pour s'assurer qu'elles ne tremblaient pas. Et non, elles semblaient sûres d'elles, certaines de chaque petit mouvement, à chaque fois qu'elles allaient fixer une électrode sur le torse mutilé de Clyde. Puis Anteynara alla s'asseoir, se mettant à grignoter ses M&M's, puis tourna la molette pour lâcher en lui la première décharge. Elle ne regarda que du coin de l'oeil son corps trembler, parce qu'elle avait peut-être vu des milliers d'horreurs, il y avait quelque chose d'assez dégoûtant à voir un corps se comporter de cette façon. Puis elle coupait le courant. « Pourquoi est-ce que tu fais tout ça ? » il demanda d'une voix presque éteinte, et c'était assez pitoyable, comme si ça sortait tout seul sans qu'il n'y ait réfléchi. C'était une question idiote, à laquelle elle avait répondu cent fois déjà, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de différent. Un peu comme s'il baissait les bras et demandait juste pourquoi tout ça lui arrivait à lui. Et c'était si éloigné de tout le reste, de la réalité, que cette petite phrase aurait pu être cette preuve. Parce que ça foutait un putain de coup de poing dans le ventre d'Antey, parce qu'elle se forçait à avaler ses cacahuètes malgré tout, parce que Clyde était peut-être bien innocent, tout compte fait, et que cette petite phrase allait dans ce sens-là. Mais peut-être qu'Anteynara était tordue, peut-être qu'elle était cinglée, et probablement que tout ça, ces huit dernières années, l'avait rendue cinglée effectivement. Peut-être que ça aurait rendu n'importe qui cinglé. Ou peut-être qu'elle avait juste une façon de voir les choses complètement décalée de celle des autres. Quoiqu'il en soit, le seul moyen qu'elle trouva de contrer ce malaise, ce dégoût, cette culpabilité, ce fut de continuer, d'en remettre une couche, d'aller plus fort. Elle lui balança une saleté sur sa copine, demandant si elle voudrait encore de lui, après tout ça. Il ne répondit pas, elle tourna la molette. Et lorsqu'elle coupa le courant, elle regarda un instant Clyde, son visage baissé, et lui posa une nouvelle question, décidant de supposer qu'il était innocent. « Des dealers, il y a énormément. Ta copine, depuis que je suis ici, je l'ai croisé qu'une fois, quand je dealais, et elle était seule, j'aimerais pouvoir te donner des noms, t'aider, mais je sais pas, peut-être qu'elle a l'habitude de traîner dans la ruelle où on s'est rencontré l'autre fois, peut-être que tu pourrais te renseigner auprès d'autres dealers qui squattent également cette ruelle, voir s'ils ne la connaissent pas, ou s'ils ne connaissent pas ses fréquentations » il répondit et Anteynara avait envie de s'arracher les cheveux. D'ailleurs, elle se pencha en avant pour appuyer ses coudes sur ses cuisses et baisser la tête pour glisser ses doigts dans ses cheveux un instant, soupirant. Ce bordel commençait à la fatiguer. Elle avait envie de rester professionnelle, vraiment, mais c'était impossible alors que la totalité de tout ça était on ne peut plus personnelle. Elle ne pouvait pas s'en détacher, ça la concernait de trop près. Et Clyde était peut-être, probablement, innocent, mais il n'était pas non plus capable de l'aider, et elle commençait à s'énerver de ne rien avoir, d'être dans le vide total. Elle se redressa pour éteindre totalement l'appareil, et se leva d'un coup, arrachant du torse de Clyde les électrodes en quelques mouvements brusques témoignant de sa colère. Elle reposa les fils en désordre près de l'appareil, et se posa devant la table, démonta à moitié son flingue pour le remonter de suite, insérer le chargeur, retirer la sécurité. « T'as envie de crever, Clyde ? » elle fit, se tournant vers lui, l'arme à la main mais le bras baissé le long de son corps. « Ou bien on continue un petit peu ? » C'était peut-être la fatigue, le stress des vingt-quatre dernières heures. Le fait que la nuit précédente, elle avait passé des heures à fouiller les rues de Miami à la recherche d'Arielle qui l'avait appelée car elle avait besoin d'aide, avant d'entendre les cris et les sanglots de sa meilleure amie sans pouvoir l'aider. Puis de l'avoir enfin trouvée, à moitié morte. Et tout le reste. Tout un tas de choses qui s'accumulaient sans que Anteynara ne leur accorde un seul moment, les laissant juste s'installer au plus profond d'elle. Et voilà, c'était bien destiné à déborder. C'était dommage pour Clyde. Et encore... elle allait se contrôler. Elle reposa le flingue délicatement sur la table, en prenant soin. Elle n'allait pas le descendre, pas encore. Non, au lieu de ça, pour s'occuper les mains, pour tuer sa nervosité, pour éviter de s'attaquer à lui inutilement et brutalement, elle s'alluma une autre cigarette. Encore une. Elle tira dessus plusieurs fois en fixant Clyde en silence. Puis elle s'approcha de lui, décolla la clope de ses propres lèvres pour la tourner et approcher le filtre de celles de Clyde. « Tu veux ? C'est peut-être ta dernière clope » elle lui proposa, comme si c'était un jeu, comme s'il y avait quelque chose d'excitant dans le fait que cette cigarette pourrait être la dernière qu'il coincerait entre ses lèvres avant de crever ici.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Jeu 29 Sep - 12:51

un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
La fatigue physique commençait à se faire ressentir. Tu avais tenu jusque là, mais là, tu commençais à faiblir. Tout ce que tu voulais, c'est qu'elle en finisse. Puisque de toutes les façon, elle était tel un chat qui arrivait à rebondir qu'importe ce que tu puisses lui dire, cela ne suffisait jamais. Elle était persuadée que c'était toi, alors, à quoi bon continuer de te battre. Elle t'avait déjà bien abîmé, et pourtant, tu l'étais déjà avant, mais là, c'était pire, entre le chalumeau, les coupures au couteau, les mégots de cigarette écrasé sur ton torse, les coups de fouet dans le dos, et le coup de grâce, la batte de baseball métallique qui t'avais sans doute brisé le tibia, tu n'en pouvais plus. Les douleurs étaient insoutenables. Elle devait se réjouir de te voir faiblir de la sorte, de n'avoir qu'une seule envie à cet instant même, celle de crever. Mais elle continuait, en plaçant ces électrodes sur ton torse pour te lancer des décharges qui te secouaient bien comme il fallait, te faisant de nouveau saigner tes plaies récemment ouvertes. Tu poussais alors un cri, qui vibrait tout comme ton corps pendu par les mains. Tu te demandais bien où est-ce qu'elle avait apprit tout ça, car elle semblait maîtriser le domaine avec une telle subtilité. Elle était allée crescendo dans la manière de te torturer. Commençant par une petite parcelle de ton corps, avant de s'en prendre à ton corps tout entier. Et encore, tu devais te sentir rassuré qu'elle ne t'ai pas massacré le visage, car elle aurait très bien pu te refaire le portrait en te brisant le nez, t'abîmant la mâchoire, te faire des marques à la lame sur les joues. Elle n'en n'était pas encore arrivée là, mais tu restais malgré tout sur tes gardes, même si tu ne pouvais rien faire, tu gardais toujours un œil sur elle. Et alors que tu pensais souffler un peu, elle reposait sa main sur la molette avant de la tourner pour t'envoyer une nouvelle secousse. Ton cœur s'emballait à tel point que tu avais l'impression qu'il allait bondir dans ta poitrine. Tout ceci était dû à toute cette situation dans laquelle tu te retrouvais. T'essayais une dernière fois de justifier ton innocence en lui suggérant de se retourner auprès des personnes que fréquentait souvent Arielle, peut-être qu'avec eux, elle en saurait plus. Elle s'approchait alors de toi, plutôt sauvagement, brusquement, pour t'arracher les électrodes sur le torse. A ce moment-même, tu pensais qu'elle te croyait enfin, qu'elle ne voulait juste pas l'admettre à voix haute, mais qu'elle en avait fini avec toi, seulement, elle s'emparait de ce flingue, posait en retrait des autres ustensiles. Puis, elle glissait le chargeur à l'intérieur, et là, tu compris très vite que t'étais foutu, que c'était fini pour toi. Qu'elle ne te croyait pas, et qu'elle ne te croirait sans doute jamais. La question qu'elle te posait te fis hocher la tête positivement. Ouais, à cet instant même, t'avais juste envie de crever, qu'elle te tire cette fichue balle dans la tempe, ou bien dans les deux yeux, et qu'elle en finisse avec toi. T'avais tout essayé, la manière douce, la manière forte en la repoussant, t'avais essayé d'être honnête avec elle, quitte à montrer tes faiblesses, mais quoi qu'il en soit, tes efforts étaient en vain. Tires putain, appuies sur cette putain de gâchette puisque c'est ce que tu as envie de faire depuis le début, lui lançais-tu en ne détachant pas ton regard du sien. Façon, qu'est-ce que tu avais à perdre, au point où tu en étais, vu ton état. Même si tu t'en sortais vivant, tu serais obligé de repousser Savannah, tu ne voulais pas lui infliger ton état actuel. Elle s'était déjà bien trop inquiétée lorsqu'elle était venue te voir à l'hôpital, et même là, quand tu en étais sorti. Et tu avais honte, parce que finalement, tu lui avais fais une promesse que tu n'avais pas réussi à tenir, tu lui avais promis que tout irait bien, que ce qui t'étais arrivé ne se reproduirait pas, et la seule fois où tu avais décidé de sortir seul avait été fatale. Tu ne sais d'ailleurs pour quelles raisons, mais malgré ce que tu avais dis à la jeune fille, cette dernière avait baissé son arme, mais tu t'attendais à quelque chose malgré tout, qu'elle te tire dessus au moment où tu t'y attendrais le moins ou bien qu'elle le repose comme elle venait de le faire pour attraper une autre arme, parmi tout ce qu'elle avait elle trouverait bien son bonheur pour marquer ton corps de plus belle. Au lieu de ça, elle s'allumait une nouvelle cigarette, et se rapprochait de toi. Allait-elle encore écraser sa clope sur ta peau ? Elle l'avait déjà fait toute à l'heure. Elle en serait bien capable une nouvelle fois. Pour t'aider à la consumer plus vite et écraser ton mégot sur ma peau ? Non merci, je te la laisse, répondais-tu tout simplement. Tu préférais crever plutôt que toucher à sa clope et l'aider à te faire d'avantage de mal. Et puis, tu étais clairement fatigué de te battre avec elle. Tu baissais les bras, pour une fois, tu baissais littéralement les bras.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Ven 30 Sep - 19:47
Elle était à cran. Clairement. Fatiguée, épuisée même, tenue debout uniquement par son inquiétude dévorrante, et sa soif de vengeance. Elle avait l'habitude, ce n'était pas quelque chose d'exceptionnel pour elle. Ca arrivait souvent, pour des jobs, qu'elle doive rester éveillée des heures et des heures d'affilées, sans une seule pause ou une seconde de sommeil, maintenue éveillée par l'adrénaline, surtout. Là, c'était un peu différent, mais il restait une part d'adrénaline dans tout ça. Dans la peur indescriptible qu'elle avait ressentie en recevant l'appel d'Arielle et en le retrouvant à moitié morte, puis la peur, toujours présente, alors qu'elle savait qu'on s'en était pris à sa meilleure amie et que celle-ci était dans un état qui lui donnait la nausée. Puis l'excitation de s'être trouvé un punching-ball, d'avoir quelqu'un sur qui déverser toute cette merde. Peut-être que Clyde était innocent, peut-être qu'il était coupable. Ca avait de l'importance, et Anteynara le savait, mais elle faisait de son mieux pour se convaincre du contraire. Au pire, il s'était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. C'était dommage pour lui, mais malheureusement ça arrivait souvent et à beaucoup de personnes. Il n'avait pas le monopole de la souffrance. Puis, peut-être aussi qu'il méritait tout ça, d'une façon ou d'une autre, il devait bien y avoir une façon de justifier tout ça. Une histoire de karma, quelque chose. Et de toute façon, il était assez insignifiant, personne de très important. Certainement pas une grande perte. Alors voilà, Anteynara se répétait tout cela en boucle, et ça la poussait à continuer, à ne pas lâcher parce que si elle lâchait, elle n'était pas certaine d'où cela allait la mener. Là au moins, malgré l'épuisement, malgré le fait qu'elle était à bout de nerfs, elle avait quelque chose à faire, quelque chose sur quoi se concentrer. Un but à atteindre, quelque chose qui la maintenait debout. Elle était plutôt douée à donner l'impression d'être tranquille et reposée quand au même moment en réalité, c'était le désordre total à l'intérieur d'elle-même. De toute façon, elle avait assez de recul sur sa propre personne parfois, des éclairs de lucidité, pour voir que rien n'était jamais dans l'ordre à l'intérieur. Pour savoir qu'avec tout ce qu'elle traînait derrière elle, c'était le bordel là-dedans. Mais elle s'en sortait bien, elle contrôlait. Alors oui, elle avait l'air parfaitement calme et reposée, assise sur cette chaise avec les jambes croisées, bouffant des M&M's pendant que Clyde se prenait des décharges électriques à quelques mètres d'elle. Il hurlait, son corps tremblait et se tordait de façons inhumaines, monstrueuses. Puis ça cessait quelques secondes après qu'elle ait tourné la molette dans le sens inverse. Elle supposa qu'il était innocent, lui donna la chance de l'aider, de dire quelque chose qui mettrait fin à tout ça, qui lancerait Anteynara sur une nouvelle piste. Mais Clyde n'avait rien à donner, juste du blabla pour gagner du temps. Parce que visiblement il ne savait rien du tout, même là, il ne trouvait rien à répondre. Elle arracha les électrodes de son torse, sauvagement, retourna près de la table. Elle inséra le chargeur dans son flingue, et demanda sans détour à Clyde s'il voulait crever. Il hochait la tête, et Anteynara devait avouer qu'elle ne s'attendait pas vraiment à ça. Ou peut-être bien qu'elle s'y attendait... Elle n'en savait rien, elle s'était attendue à tout, curieuse de voir quelle serait sa réponse. Et voilà, il avait envie de crever, tout simplement. C'était assez flatteur, dans un sens, de se dire que par ses actions elle avait donné envie à un type de mourir. Ou peut-être qu'elle se flattait de trop, peut-être qu'il avait déjà des tendances suicidaires de base, avant tout ça. Elle avait de l'expérience avec la mort, Antey. C'était son métier, en grande partie. Elle avait vu des gens la supplier de ne pas tirer, d'autres la supplier de le faire. Alors elle savait à peu près lire dans les yeux et dans les corps. Clyde avait l'air d'être à bout, de lentement se diriger vers le bout, en tous cas. « Tires putain, appuies sur cette putain de gâchette puisque c'est ce que tu as envie de faire depuis le début » lui dit cet imbécile en la fixant droit dans les yeux, comme si faire cela était une preuve radicale de pouvoir, une démonstration de force. Peut-être pour se persuader lui-même qu'il avait gardé la tête haute jusqu'au bout. C'était ridicule. Mignon, mais ridicule. Elle se tourna à nouveau vers la table pour y déposer l'arme. « T'en sais rien du tout de ce dont j'ai envie » elle répliqua, parce que non, clairement, il ne la connaissait pas, ne savait rien d'elle, seulement ce qu'il avait pu voir jusque là. Et clairement, le flinguer n'était pas une priorité sur la liste de ses envies. Loin de là. Il croyait tout savoir, pensait que s'il justifiait ce qui se passait ici en le faisant passer pour un fantasme de la part d'Anteynara, ça lui semblerait moins sérieux. Que ce serait plus facile à oublier, peut-être. Que si c'était injustifié, ça ne pouvait pas exister, ça ne pouvait pas l'impliquer. Peut-être que la faire passer pour une dingue qui prenait du plaisir à torturer les autres pour son amusement personnel, ça lui éviterait de trop réfléchir à comment il est arrivé là et comment chaque chose qu'il ait pu dire ou faire avait mené à quelque chose. Comme s'il n'avait aucune responsabilité dans le déroulement des évènements. Elle s'alluma une cigarette, et elle avança vers lui en fumant tranquillement. Puis elle tourna la clope vers ses lèvres à lui, lui proposa de prendre une taffe, parce qu'il y avait des chances qu'il crève ici, et que ça pourrait peut-être lui faire plaisir, de fumer une dernière fois. Elle n'était pas cruelle au point de lui refuser ça. « Pour t'aider à la consumer plus vite et écraser ton mégot sur ma peau ? Non merci, je te la laisse » il répondit, et Anteynara laissa échapper un petit rire grave. C'était son choix après tout, s'il refusait. Elle lança subitement son bras droit pour lui coller son poing en plein dans la mâchoire. Pas trop fort, parce que vu son état, elle risquait encore de l'assommer. Et sans lui laisser le temps de réagir, elle prit son visage entre ses doigts, ceux-ci appuyant sur ses joues, serrant sa mâchoire et maintenant fermement sa tête. Elle leva la cigarette à hauteur du visage de Clyde, la maintint entre deux doigts, verticalement, le bout orange se consumant à quelques centimètres de son oeil droit. « Tu tiens à tes yeux ? » elle demanda, une question purement rhétorique qui n'attendait pas de réponse. Elle approcha encore un peu la cigarette, puis la baissa à nouveau pour prendre une taffe en lâchant le visage de Clyde. S'il s'était tut, s'il n'avait pas voulu se croire plus fier  qu'il ne pouvait se le permettre, s'il avait simplement tiré sur la clope, elle n'aurait sans doute pas fait ce qu'elle s'apprêtait à faire. « Tu sais j'ai pas besoin de ton aide pour fumer une cigarette, ni pour te l'écraser dessus » elle fit remarquer, sur un ton neutre, banal. Puis elle posa le côté brûlant contre la clavicule de Clyde qui jusque là avait été épargnée. Elle n'écrasa pas la cigarette, se contenta de la faire rouler sur sa peau, jusqu'à ce que la flamme s'étouffe. Puis la ralluma, continua ce qu'elle avait commencé, jusqu'à finalement en avoir marre et écraser la cigarette sur son torse. C'était insignifiant, comparé à ce qu'elle lui avait fait avant cela, mais il avait eu cette bonne idée après tout, alors pourquoi pas. Résultat, elle se retrouvait à nouveau les mains vides, après avoir balancé la demi clope éteinte, et au moins jusque là, les cigarettes qu'elle avait enchaînées avaient eu le mérite de la contenir, de l'occuper, de lui éviter de faire quelque chose de radical. Maintenant, plus rien n'était sûr, et vu l'état de Clyde, elle n'était pas sûre qu'au prochain coup, il ait la force de passer au-dessus.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Sam 29 Oct - 21:08

un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Des cicatrices, tu en avais. Chaque cicatrice avait son histoire. La dernière remontait à pas si longtemps finalement, à tel point que la jeune fille qui se trouvait à quelques mètres de toi devait s'y connaître en matière de plaie puisqu'elle s'en était rendue compte et n'avait pas hésité à te charcuter cette dernière telle une bouchère. Tout ton corps était meurtri. Tu n'en pouvais plus. Tu n'avais plus la force de quoi que ce soit face à elle, tu baissais les bras, à tel point que tu lui demandais d'appuyer sur cette gâchette, d'en finir avec toi, façon, à quoi bon continuer ? Elle t'avait déjà bien détruire physiquement. Et moralement, c'était pire. T'avais qu'une seule envie, que tout cela se termine. Que t'en crèves tant les douleurs étaient violentes. Et le problème c'est que tu avais mal partout. Le sang coulait encore le long de ton corps. Ton pantalon en était rempli, et juste là, sous tes pieds se trouvait une marre de sang, de ton sang. Cependant, ça n'avait pas l'air de trop inquiéter la jeune fille qui prenait un malin plaisir à te regarder souffrir le martyre. Elle était vraiment convaincue que tu étais celui qui avait fait du mal à sa meilleure amie. Pourtant, tu avais tout fait pour lui prouver le contraire, et tu ne pouvais malheureusement pas être plus honnête que tu ne l'étais là, mais il n'y avait rien à faire, c'est comme si elle voulait t'entendre dire mot pour mot que tu étais cette personne qui l'avait agressé. Seulement, elle était tellement tordue que quand bien même tu te déciderais à porter le chapeau pour la personne qui a fait ça, elle ne te laisserait pas en sortir vivant, alors tu ne te risquais pas à le faire, car tu savais pertinemment que tu subirais malgré tout. Cependant, tu profitais de ce moment de calme où elle était assise derrière son bureau à s'empiffrer de M&MS & à fumer sa cigarette. D'ailleurs, elle finit par se lever, contournant le bureau. Quant à toi, tu ne la lâchais pas du regard, espérant qu'elle ne prendrait aucun des ustensiles qui se trouvait sur le bureau derrière lequel elle était assise quelques secondes auparavant. Pas à pas elle s'approchait de toi, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Malheureusement pour toi, tu étais la proie en question, et elle était le prédateur. Tu étais la gazelle et elle le lion, tu étais l'agneau et elle était le loup. Tu serrais la mâchoire, essayant de ne rien laisser paraître, quand soudain, elle fut prise d'un élan de générosité, te proposant de tirer une latte de sans doute, je cite ta dernière cigarette. Il est vrai que tu aurais pu fermer ta gueule, et prendre le bout oranger de la cigarette entre tes lèvres et te contenter de t'embaumer les poumons avec cette dernière, mais tu refusais de le faire. Au lieu de ça, tu ne pus te retenir de lui lancer une remarque au visage, qui encore une fois ne plaisait pas à cette dernière. Quelle idée d'ouvrir ta putain de gueule Van Acker. Parfois, on dit qu'il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l'ouvrir, il paraît que ça fait réfléchir, mais non, toi, tu préférais mettre les deux pieds dans le plat histoire d'être sûr. On récolte ce que l'on sème, car aussitôt ta phrase était sortie, aussitôt son poing était cordialement venu saluer ta mâchoire te faisait tourner violemment la tête vers la gauche. Putain c'que ça faisait mal. Voilà qu'elle s'en prenait maintenant à ton visage. Tu sentais alors un goût amer dans la bouche. Tu tournais alors la tête vers elle, serrant de nouveau la mâchoire, pour essayer de faire le dur, celui qui n'a pas mal. Tu voulais lui tenir tête. Je ne suis plus à ça prêt maintenant, lâchais-tu tout en ne détachant pas ton regard du sien, car quoi qu'il en soit, si elle avait envie de te crever les deux yeux, quoi que tu puisses dire, elle le ferait quand même, c'est pourquoi tu ne t'étais pas retenu de lui dire une chose pareil. C'est alors qu'elle vint par la suite écraser ce putain de mégot de cigarette sur ta clavicule, mais elle avait soigneusement prit soin de l'écraser là où elle t'avait brûlé au chalumeau histoire de raviver la douleur. Tu grimaçais mais tu te retenais de lâcher un quelconque cri de douleur comme elle avait tant l'air d'aimer ça. C'était drôle tout ce par quoi tu passais, il y a quelques minutes de cela, tu étais une épave, tout ce que tu voulais, c'était crevé car tu étais fatigué de te battre contre elle, et subitement, tu avais changé d'optique pour lui tenir tête. Comme si cela allait changer quoi que ce soit vis à vis de ta situation. Façon, dans un sens comme dans l'autre, tu étais foutu. Alors foutu pour foutu, tu n'avais plus rien à perdre. Face à ce qu'elle te dit, tu finis par lui cracher le sang que tu avais dans la bouche dû au coup de poing qu'elle t'avait gentiment mit en plein visage. C'était drôlement risqué comme acte, mais tu n'en n'avais plus rien à foutre. Et puis tu avais deux options, cracher cette substances au goût de fer par terre, ou sur elle, mais elle t'insupportait tellement à s'en prendre à toi de la sorte sans que tu ne puisses rien faire, que tu n'avais pu te retenir de lui cracher ton sang en pleine face. Tu pouvais lire sa colère dans son regard qui était devenu noir comme l'ébène. Je crois même que si elle avait pu te tuer de part son regard elle l'aurait fait. Tu risquais gros en ayant commis un tel acte, mais c'était trop tard, c'était fait. Le rouge te vas bien au teint, ajoutais-tu avec un brin de sarcasme dans ta voix. C'était sans doute la goutte d'eau qui allait faire déborder le vase, mais te laisser abattre comme tu avais pu le faire ce n'était pas toi, et c'est pour cette raison que tu te réveillais enfin pour lui tenir tête, quitte à y risquer gros.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Dim 30 Oct - 1:03
Peut-être bien qu'il avait envie de crever, qu'il en était arrivé à ce moment là. Qu'il commençait à en avoir assez, qu'il comprenait qu'au bout d'un certain moment, qu'il y avait une ligne et une fois cette ligne franchie, il n'y avait pas de retour en arrière. Qu'il y avait un certain nombre de choses dont on pouvait se remettre, mais qu'au final, n'importe quel être humain avait sa limite, et qu'au-delà de celle-ci, c'était terminé. Impossible de revenir de là. Peut-être bien qu'avant aujourd'hui, Clyde ne connaissait pas ses limites, et au moins, Antey lui aurait enseigné ça. Elle lui aurait appris quelque chose de fondamental à propos de lui-même. Au moins, il ressortirait de là avec quelque chose, qu'il en sorte vivant ou mort. Et si elle décidait finalement de le laisser en vie, cette nouvelle connaissance pourrait lui être utile dans le futur. Anteynara connaissait ses propres limites. Elle les avait apprises et s'amusait à les ignorer la plupart du temps. Elle n'irait jamais jusqu'à être reconnaissante envers ceux qui les lui avaient enseignées, mais s'il y avait une chose peut-être qu'elle leur devait, c'était ça. Alors être là à enseigner cela à Clyde, ça avait quelque chose de distrayant, quelque chose qui lui donnait l'impression d'être utile, de lui apporter quelque chose. C'était une excuse. Et peut-être bien qu'il se souviendrait toute sa vie de ce qui se passait à cet instant dans ce hangar, probablement même, et son corps en porterait les marques, mais si elle tordait assez fort ses idées, elle pouvait trouver une justification à tout cela. Elle lui proposait de le tuer, de lui coller une balle, et il ne se battait pas contre. Non, il l'encourageait. Peut-être bien qu'il espérait que ce soit la fin, qu'elle soit clémente et qu'elle mette fin à ses souffrances. Sauf que ce ne serait pas très intéressant de faire ça, et qu'Anteynara n'en avait pas terminé avec lui. Elle lui donnerait l'occasion de crever, mais pas de suite. Elle ne l'avait pas assez épuisé, elle n'avait pas tiré hors de lui tout ce qu'elle pouvait. Alors elle alla vers lui avec cette cigarette, cigarette qu'il refusa, peut-être parce qu'il était trop fier, parce qu'il n'avait envie de rien de sa part, parce que c'était tout ce qu'il pouvait faire. Et elle comprenait un peu, sans doute même qu'à sa place, elle aurait fait la même chose. Elle se connaissait plutôt bien, elle aussi, elle était fière, elle avait un égo surdimensionné. Elle s'enfonçait dans la merde juste pour préserver sa fierté. Mais ça ne l'empêchait pas de le trouver stupide. De lui claquer son poing dans la figure et de lui expliquer simplement que sa petite rébellion ne servait à rien. « Je ne suis plus à ça prêt maintenant » il répondit alors qu'elle menaçait de lui crever un oeil, et elle sourit vaguement, parce qu'elle se doutait fortement que si elle lui écrasait cette clope dans l'oeil, s'il sentait sa cornée brûler, s'il réalisait en même temps que sa vision devenait noire, absente, et que plus jamais il ne retrouverait la vue... ce serait encore différent de ce qu'elle avait pu faire jusque là. Alors peut-être qu'elle avait un coeur après tout, parce qu'elle décidait de lui brûler la clavicule à nouveau, de ne pas s'attaquer à ses yeux, mais plutôt à son torse. Et finalement, elle se débarrassait du reste de cigarette désormais éteinte, et la balançait au sol. Elle ne s'attendait pas à ce que fit Clyde. A vrai dire, elle ne s'attendait à rien de sa part, de la part de ce type qu'elle avait enchaîné, interrogé et torturé, qu'elle avait menacé de tuer, qui lui avait même demandé de le faire, et qu'elle avait finalement gardé en vie pour le martyriser encore un peu plus. Et elle fut surprise sur le coup lorsqu'il lui cracha au visage, lorsque sa salive s'écrasa un peu sur son nez, sur sa joue, au coin de son oeil, et plus bas, vers sa lèvre. Elle lui répondit d'abord du regard, alors que le crachat coulait un peu sur son visage, passait entre ses lèvres, et qu'elle sentait sur le bout de sa langue le goût du sang de Clyde. « Le rouge te va bien au teint » il ajouta, sarcastique, et un sourire fendit le visage d'Anteynara. Elle lâcha un rire qui brisa le calme qui régnait dans l'entrepôt. « Je sais » qu'elle répondit de suite, dans son rire. Elle ne savait pas trop ce qu'il avait cherché à faire en lui crachant ainsi dessus, s'il s'était imaginé que ça lui ferait quelque chose. Elle se disait que c'était sans doute plus pour sa satisfaction personnelle qu'autre chose, pour se faire plaisir à lui-même. Parce qu'à Anteynara, ça ne lui faisait ni chaud ni froid, ça l'amusait, ça rajoutait un peu de piquant dans tout ça, parce que si Clyde se décidait à se battre un peu, c'était tant mieux, ça rendait les choses plus amusantes. Détendue, souriante, elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et s'approcha de Clyde pour saisir son cou de la main gauche et approcher son visage de son oreille. Sa main droite quant à elle, s'aventurait sur son torse, et vers la plaie qu'elle avait déjà grattée plus tôt, celle qu'il avait avant d'arriver ici. Le sourire aux lèvres, elle laissa ses doigts retrouver cette plaie béante, et si plus tôt elle y avait enfoncé doucement son pouce en guise de simple mise en garde, cette fois, elle n'y alla pas de main morte. Son index et son majeur glissèrent entre les bords de la blessure, entrèrent dans sa chair, et appuyèrent, creusèrent. « J'compte me baigner dans ton sang » elle lui dit droit dans l'oreille, avec légèreté et souriant toujours, riant presque, alors que ses doigts s'enfonçaient dans sa chair, que lorsque quelque chose à l'intérieur de son corps semblait résister à la pression, elle y allait plus fort, sans se soucier la moindre seconde du sang qui s'échappait abondamment de la blessure. Elle continuait à balader ses doigts là-dedans, s'amusait à tirer dans tous les sens sur sa peau. C'était dégoûtant, et si elle y pensait trop, peut-être que ça finirait par lui donner la nausée. Et finalement, elle retira ses doigts, la chair de Clyde faisant un drôle de bruit alors qu'elle se refermait à moitié sur le vide que laissèrent les doigts d'Anteynara, et sa peau torturée restant un peu pendante. Anteynara s'éloigna, inspecta un peu sa main couverte de sang jusqu'au coude, celui-ci ayant coulé le long de son avant bras. Clyde avait été drôle, il avait été amusant. Toutes les bonnes choses ont une fin, cependant. Et la fin de Clyde était proche. Anteynara ne tirerait rien de lui, elle n'obtiendrait ni les informations ni les aveux. Il n'avait sans doute aucun des deux, de toute façon, et elle le savait. Elle le savait, et elle s'en inquièterait plus tard, elle s'en voudrait dès le lendemain, mais là, elle avait un job à finir. Anteynara alla prendre son téléphone portable et envoya un message à Noah, parce qu'il n'y avait personne d'autre qui serait susceptible de répondre à sa demande et de l'aider, tout simplement. Un message lui indiquant l'adresse de l'entrepôt, et de venir d'ici vingt minutes pour l'aider à transporter quelque chose. Le corps de Clyde, en l'occurrence. Puis, une fois le sms envoyé, elle glissa son téléphone dans la poche arrière de son jean, et prit dans une main son flingue toujours chargé, et dans l'autre une bouteille d'essence et un briquet, en se tournant vers Clyde avec un grand sourire sur les lèvres. « Alors ! Comment tu veux mourir ? » elle lui demanda, levant devant elle ses deux mains chargées. La balle, ou le feu. Elle avait déjà fait son choix, mais elle était curieuse de voir ce que répondrait Clyde. Il semblait avoir trouvé il y a peu un peu de sarcasme et d'humour, et s'il avait quelque chose à dire au sujet de sa propre mort, ça pouvait être intéressant.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Dim 6 Nov - 20:27

un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
Sa cigarette se consumait à mesure qu'elle la plaçait entre ses lèvres pour tirer une latte, puis deux, puis trois. C'est juste là, sur ta clavicule, à l'endroit même où elle y avait passé le chalumeau te réduisant la peau à vif qu'elle venait écraser le bout de sa cigarette ravivant cette douleur qui s'était calmée avec le temps. Jusque là, tu parvins à te contrôler. Après tout, ce n'était pas pire que tout ce qu'elle t'avait fait subir par la suite, finalement, une brûlure de plus, une brûlure de moins, tu n'étais plus à ça près. Puis tu étais tellement focalisé sur tout ce qu'elle avait pu te faire subir que tu ne calculais même pas cet acte, étant bien trop occupé à bouger la mâchoire tant bien que mal. Cette dernière n'avait pas hésité à t'y mettre un bon coup de poing dans cette dernière te faisant un mal de chien. Tu sentais alors un coup amer, un goût de métal dans la bouche. Du sang. Tu disais rien. Tu te contentais de garder tout ce sang dans ta bouche, le goût en était écoeurant, mais ce que tu comptais faire était bien plus amusant que ce goût répugnant. C'est alors qu'une fois que tu eu récolté assez de salive, tu lui crachais en plein visage tout le sang qui s'était répandu à l'intérieur. Elle fermait un court instant, surement surprise parce que tu venais de faire, une chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Tu aurais très bien pu cracher ce mollard par terre, façon, à tes pieds demeurait une belle marre de sang, de ton sang. Alors, ça n'aurait pas fait désordre mais tu trouvais cela plus amusant de lui cracher au visage, façon, au point où tu en étais, si tu étais sur le point de crever, autant crever dignement, autant faire tout ce que tu pouvais pour te venger avant de crever d'une balle dans la tête, ou que sais-je encore. Dans le fond, tu savais que ce que tu venais de faire était une erreur fatale, tu l'avais bien vu lorsque tu l'avais repoussé avec tes pieds avec une telle violence, elle n'avait pas hésité à te broyer le tibia d'un coup de batte de baseball métallique. Cette fille n'avait peur de rien. Et tu l'avais bien remarqué, mais... Tu t'étais réveillé, et tu ne pouvais pas te laisser faire, tu avais une certaine dignité. Tu ne pouvais pas laisser cette fille te broyer ta fierté, t'anéantir sans lui laisser des marques, qui ferait qu'elle se souviendrait à son tour toujours de toi. Alors, une phrase ironique s'échappait de tes lèvres, comme si tu avais décidé de la provoquer, de voir jusqu'où elle irait. Son regard était noir, tu sentais toute cette colère l'envahir, et pas à pas elle se rapprochait de toi, et vint charcuter ta plaie qu'elle avait précédemment rendu à vif, tu la sentais rentrer ses doigts à l'intérieur. Inconsciemment, tu rentrais ton ventre comme pour espérer que cela l'arrêterait, mais elle était déterminée à te ré-ouvrir cette plaie, encore plus qu'elle ne l'avait fait toute à l'heure. Tu gesticulais, criais de douleur, tout ce qui lui plaisait, tout ce qui la faisait jubiler. Si tu avais pu, tu lui aurais de nouveau donné un coup pour la repousser, mais la douleur à ta jambe te rappeler à l'ordre, et plus tu gesticulais, et plus la douleur se faisait ravageuse. C'est comme si d'un coup, tu venais de perdre les forces que tu avais retrouvé, c'est comme si tu n'en pouvais plus de nouveau. Malheureusement, elle continuait, n'hésitant pas à enfoncer plus profondément ses doigts, quitte à te briser de l'intérieur. Le sang ne cessait de jaillir, tu le sentais couler le long de ton ventre, et tu entendais les gouttes couler au sol, rejoignant cette marre qui t'appartenais. Je serrais la mâchoire, essayant de contrôler la douleur, mais tu avais encore plus mal puisqu'elle t'avait démonté la mâchoire avec son poing. T'étais une loque. C'était comme le coup de grâce, elle t'avait achevé, et elle semblait si fière d'elle. Elle s'éloignait de toi, tandis que tu n'avais qu'une seule envie, lui bondir dessus tel un félin et lui arracher la tête, lui faire aussi mal qu'elle n'avait pu te le faire, mais malheureusement, à l'heure actuelle, tu n'avais surement plus les forces requises pour faire quoi que ce soit. Et bah alors, on a abandonné l'idée de se baigner dans mon sang ? Pourtant je suis sûr qu'avec ce que tu m'as fais, tu pourrais pratiquement remplir une baignoire bitch vas ! t'exclamais-tu malgré le peu de force qui te restais. Elle s'éloignait toutefois de toi, son bras étant couvert de ton sang. C'était répugnant, dégueulasse. Elle attrapait son portable, composant un message, allait-elle ramener du renfort pour te dégommer, pour se débarrasser de ton corps ? Malheureusement pour toi, tu n'avais plus aucune issue. Cela faisait un moment que tu n'en n'avais plus. Elle s'emparait ensuite d'un flingue d'une main, et d'un bidon d'essence de l'autre, te proposant désormais de choisir ta propre mort. Tu ne savais pas quel était le mieux. Tu marquais un temps d'arrêt réfléchissant. L'un était une mort rapide et efficace, tandis que l'autre était une mort lente, une mort que tu voyais arriver, que tu sentais, et où tu étais impuissant, où tu ne pouvais rien faire, seulement attendre, et te voir mourir. Tant qu'à choisir, je préfère la balle dans la tête, finissons en, tu n'attends que ça. Puisqu'elle t'avais demandé de choisir. Et depuis quand la tueuse laisse le choix à la victime ? ajoutais-tu avec une pointe d'ironie dans ta voix. J'espère un jour qu'Arielle aura connaissance de ton vrai visage, et qu'elle aura honte en te regardant de se dire que tu as tué un innocent, et qu'un jour tu boufferas pour tout ce que tu as pu faire, lâchais-tu simplement. Façon, t'étais sur le bord de crever, alors au pire, tu n'avais absolument plus rien à perdre. Personne ne savait où tu étais, tout le monde ignorait où tu pouvais être donc, c'était bel et bien foutu pour toi. Alors, tu n'hésitais pas à lui rentrer dedans, parce que quoi qu'il arrive, d'ici peu, tu ne ferais surement plus parti de ce monde, alors que cela se fasse dignement, même si tu t'en voulais d'infliger tout cela à Savannah, elle qui n'avait rien demandé. Dans le fond, tu avais peut-être raison, tu n'aurais jamais dû lui promettre que tu ferais tout pour arranger les choses, puisqu'au final, une fois de plus, tu te retrouvais dans une merde pas possible où tu risquais sérieusement y perdre la vie, au vu du sérieux de la jeune fille dont tu ne connaissais rien.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Lun 7 Nov - 0:00
Clyde était innocent. Il n'avait rien à voir avec tout ça. Il n'avait pas agressé Arielle, ne l'avait pas battue jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance. Il ne l'avait pas frappée alors qu'elle était au sol, recroquevillée, à se vider de son sang. Pendant qu'Antey suivait ce qui se passait grâce au téléphone d'Arielle, qui était tombé à quelques mètres de la scène, et dont l'appel n'avait pas pris fin. Il n'était pas ce type qui avait attendu la tombée de la nuit pour s'en prendre à Arielle, pour s'acharner sur elle, comme si elle n'était rien. Il n'était probablement pas au courant de tout ça, n'avait probablement rien à voir avec cette histoire. Il ne connaissait que vaguement Arielle, s'était pris la tête avec elle une fois, sans que ça n'aille plus loin, et il n'avait clairement pas envoyé quelqu'un pour s'en prendre à elle ainsi. Sans doute qu'il n'avait fait que dire la vérité, tout ce temps, qu'il avait bel et bien passé la nuit devant sa télé, parce qu'il n'osait plus sortir de chez lui. Antey s'était d'abord trompé à son sujet, avait réellement cru que puisqu'Arielle n'avait pas d'autres ennemis, cela ne pouvait être que Clyde. Puis elle avait commencé à douter, à comprendre, parce que s'il n'avouait pas c'était qu'il n'y avait peut-être rien à avouer. Puis, au bout d'un moment, elle avait commencé à en être sûre. Sûre et certaine que le type qu'elle avait torturé n'était pas celui qu'elle cherchait. Mais si ce n'était pas lui, elle n'avait personne d'autre, alors peut-être bien qu'elle pouvait simplement se persuader que c'était lui, et que dès qu'il serait mort, le problème serait réglé. Et certes, elle s'en voudrait terriblement dès le lendemain, d'avoir fait tout ça, d'être allée trop loin, d'avoir agi ainsi parce que pour une fois il n'y avait pas question d'être professionnelle, puisque le problème était on ne peut plus personnel. Elle aurait des remords, et elle ferait avec, comme les fois précédentes. Elle n'était plus à ça près. Seulement, Clyde était un peu différent, un peu unique. Parce que parfois, Anteynara s'était dégoûtée en faisant des jobs qu'elle n'avait pas envie de faire, en tuant et faisant du mal à des personnes qui ne le méritaient pas. Mais elle l'avait fait, parce que c'était dans le contrat, et parce que même si elle aurait pu refuser, elle se sentait comme excusée, parce que si ça n'avait pas été elle, ça aurait été un autre. Là, avec Clyde, et pour la première fois, elle faisait tout ça sans personne derrière elle. Ca ne dépendait que d'elle. Elle serait la seule à porter cela sur sa conscience, et peut-être que ça lui faisait un peu peur. Parce que foncer sans se poser de questions à cet instant était simple, mais dès le lendemain, quand cette histoire serait du passé, quand Clyde tout entier serait du passé, elle aurait tout le temps qu'il faudrait pour y repenser et se dire qu'elle avait fait une erreur monumentale. Mais pourtant, malgré tout ça, malgré les éclairs de lucidité qui la traversaient, malgré le fait qu'elle voyait la réalité, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Très sérieusement, quelles issues y avait-il à tout ça ? Laisser partir Clyde, après tout ça, alors qu'il était certainement incapable de marcher seul, et qu'il irait sans doute voir la police ou chercher à faire quelque chose d'idiot... Ou le tuer. Le tuer, en finir, abréger ses souffrances, l'oublier. Elle ne pouvait simplement pas le laisser partir, c'était impossible. Alors malgré toutes ses belles pensées, elle alla enfouir sa main dans sa blessure, alla enfoncer ses doigts dans sa chair, dans son ventre, parce qu'elle avait commencé tout ça, et si Clyde voulait encore jouer un peu, elle n'allait pas se priver. De toute façon, il serait mort d'ici une demie heure tout au plus. Alors autant l'épuiser au maximum. Ca n'amusait pas tant que ça Anteynara, et elle ne savait même pas elle-même pourquoi elle continuait. Peut-être parce que d'une façon tordue, elle considérait qu'après tout ça, Clyde méritait mieux que de crever comme un chien abattu d'une balle dans le crâne. Ou parce que continuer à le ronger de cette façon, ça permettait à Antey de se dire qu'elle ne l'avait pas tué pour rien, qu'elle l'avait usé jusqu'au bout. Elle continuait, le torturait encore et encore jusqu'à ce qu'elle en ait eu assez, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à creuser. « Et bah alors, on a abandonné l'idée de se baigner dans mon sang ? Pourtant je suis sûr qu'avec ce que tu m'as fais, tu pourrais pratiquement remplir une baignoire bitch vas ! » Et voilà pourquoi, au final, elle ne pourrait jamais vraiment éprouvé de sympathie pour lui. Parce qu' la fin du compte, il finissait toujours par ouvrir sa gueule dans les moments les moins appropriés, pour dire des choses stupides. Il était assez pitoyable, à se plaindre, à continuer de parler et de geindre comme s'il portait toute la souffrance du monde. Comme s'il n'y avait rien de pire. Comme si personne n'avait jamais rien vécu de pire que les quelques égratignures qu'Anteynara lui avait laissées. Il se plaignait encore et encore et il croyait connaître la souffrance, visiblement. Peut-être qu'Anteynara aurait pu prendre plaisir à la lui enseigner, la vraie souffrance. Elle aurait pu continuer, aller au bout, l'épuiser encore et le ronger jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à prendre. Elle aurait pu le mettre en pièces, commencer par les orteils et les doigts, continuer avec les pieds et les mains. Puis encore, au fur et à mesure, épuiser toutes les ressources qu'elle avait et lui faire mal d'une centaine de façon. Elle n'était pas en manque d'idées ou d'inspiration. Elle aurait peut-être du prendre le temps de faire tout ça. Retirer les chaussures qu'il portait et lui brûler le dessous de ses pieds, puis lui couper les orteils un à un avec une pince. Elle était équipée pour tout ça. Et pourtant, elle allait juste en finir maintenant. Elle allait arrêter le carnage et le laisser partir. « Tant qu'à choisir, je préfère la balle dans la tête, finissons en, tu n'attends que ça. » il répondit alors qu'elle lui demandait de choisir entre l'arme à feu, et la bouteille d'essence. Evidemment qu'il préférait la balle dans la tête. C'était assez logique comme choix. « Et depuis quand la tueuse laisse le choix à la victime ? » il ajoutait, pour se rendre intéressant, ou pour dire quelque chose peut-être. Il devait se sentir proche de la mort, réaliser qu'elle était en train de sonner à sa porte, et qu'il était en train de vivre ses dernières minutes. Alors peut-être qu'il avait peur, même sans le savoir, c'était certainement normal après tout, d'avoir peur de la mort, même quand on l'attend. La peur de l'inconnu, l'appréhension. Non, vraiment, c'était compréhensible, et elle ne se moquerait pas de lui, ni pour sa peur, ni pour avoir essayé si bêtement de prendre le dessus avec ses mots. « J'espère un jour qu'Arielle aura connaissance de ton vrai visage, et qu'elle aura honte en te regardant de se dire que tu as tué un innocent, et qu'un jour tu boufferas pour tout ce que tu as pu faire » lui dit-il, alors qu'Anteynara inspectait son flingue, se préparait lentement. Elle faisait durer la chose, parce que si elle l'avait voulu, elle aurait déjà pu tirer et mettre fin à sa misérable existence. Elle l'écouta sans le regarder, parce qu'il n'en valait pas la peine, parce qu'il était pitoyable. Elle aurait aimé pouvoir trouver une raison ou quelque chose qui l'aurait poussée à avoir un certain respect pour lui, mais plus les minutes passaient et plus elle se rendait compte que non, il n'y avait rien de grand chez ce type, rien de vraiment admirable. Il était prévisible, ennuyant, fade. Il pensait pouvoir faire mal avec des mots et ne savait pas à quel point il se trompait. Il s'enfonçait comme un idiot. Il allait crever pour rien, pas au nom d'une grande cause, pas pour protéger quelqu'un ou quelque chose... pour rien, et c'était assez pathétique. « T'es faible, Clyde. J'suis déçue, je m'attendais à mieux » elle déclara avec un sourire, avant de reposer le flingue sur la table et de reprendre en main la bouteille d'essence. Elle se dirigea vers lui tout en dévissant le bouchon et balança celui-ci plus loin, puis s'arrêta devant Clyde. L'odeur de l'essence remontait jusque dans ses narines, présageant assez clairement ce qui allait arriver. Anteynara le regarda encore un instant, le fixa dans les yeux, le visage vide, puis elle se recula un peu pour lever la bouteille et faire couler le liquide sur la tête de Clyde, puis un peu sur ses bras, et à nouveau sur sa tête pour vider entièrement le contenant. Le liquide coulait sur tout son corps, imbibait ce qu'il lui restait de vêtements. Anteynara se recula et jeta la bouteille vide un peu plus loin, avant d'aller vers la table pour prendre son zippo qu'elle avait laissé là. Elle l'ouvrit regarda la flamme naître rapidement tout en se tournant vers Clyde et faisait quelques pas vers lui. Elle allait le brûler vif, c'était décidé, et elle ne reviendrait pas en arrière. Il y avait certaines morts qui pouvaient être considérées comme agréables. Disons qu'une balle dans le crâne aurait été généreux de sa part. Se sentir brûler à tel point que ce serait la douleur et non la brûlure qui le tuerait, c'était peut-être l'une des pires façons de partir. Quant à elle, elle sentirait l'odeur de sa chair brûlée dans ses narines, puis sur ses vêtements un long moment. Elle ne savait pas encore si elle allait le laisser brûler jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques morceaux ressemblant vaguement à des restes humains, ou juste assez pour le tuer. Ils seraient deux pour se débarrasser du corps, de toute façon, alors peut-être que le mettre en pièces ne serait pas nécessaire. Elle lança un regard à Clyde, fit un pas vers lui, décidée à lui balancer le briquet à la gueule. Sauf qu'elle fut interrompue par le bruit de la porte qui s'ouvrait. Noah était en avance visiblement, sacrément en avance même, et Anteynara n'était pas certaine qu'il ait sa place là maintenant tout de suite à l'intérieur de ce foutu hangar. Elle referma le briquet et se tourna d'un coup, regardant la porte s'ouvrir complètement et quelqu'un entrer. Quelqu'un qui n'était pas du tout Noah. Mais plutôt une jeune femme qu'Anteynara connaissait très vaguement, et qui n'avait rien à faire là. Savannah.
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Sam 19 Nov - 12:42

un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.

Sa fait maintenant une semaine que j'avais demandé à Clyde de vivre avec moi, beaucoup de gens trouveront que je vais trop vite et qu'à cause de ça nous deux ça marchera peu n'être pas. Ils auront peu été raison, nous passions la plupart de notre temps à nous disputer pour un tour ou pour un rien, alors oui peut-être que je suis sur le point de détruire notre couple en lui proposant une telle chose mais les gens ignore totalement à quel point je suis amoureuse Clyde. Ne plus pouvoir s'empêcher de sourire quand on entend le son de sa voix, ne plus pouvoir s'empêcher de pleurer quand il n'est pas là . Ne plus pouvoir s'empêcher de rire quand il rit. Ne plus pouvoir se passer de lui, de ses mots, de ses gestes. Ne plus pouvoir s'empêcher de l'aimer. Alors oui je vais peu être trop vite avec lui mais une chose est sur c'est que je me battrais toujours pour lui, ça ne peut que marcher. 
Aujourd'hui était le grand jour, j'avais pris ma journée pour l'aider à ramener tous ces affaires. Je venais tout juste de sortir de la douche quand mon téléphone ce mais a sonné. " Allô ? " dis-je en décrochant. " Allô, SAV' c'est Jade il faut absolument que tu viennes à la galerie au plus vite." dit-elle paniqué. " Jade je te fais entièrement confiance tu peux gérer toute seule. dis-je simplement, elle restait silencieuse. Mais que ce passe t-il ? " demandais-je." Un très gros client arrivé et il veut absolument te voir. " dit-elle. " D'accord j'arrive dans dix minutes." dis-je en raccrochant. Je m'habillais rapidement puis sorti de chez moi. Je pris mon téléphone de mon sac pour appeler Clyde, sauf que ce dernier était sur la messagerie. " Amour, j'ai eu un petit souci à la galerie donc je t'appelle quand je sors, je passe te prendre en début d'après-midi ... Bisous." dis-je en raccrochant.Après mon rendez-vous de dernière minute, je sors de ma galerie pour aller directement chez Clyde. Je regardais mon téléphone pour voir s'il avait répondu à mon message mais rien, c'est bizarre d'habitude il répond tout le temps. Quelques minutes après je me trouvais devant son appartement. Je frappais à sa porte mais aucune réponse. « Clyde ? » dis-je en frappant une deuxième fois. Je retournais dans ma voiture pour prendre mon téléphone n'est l'appelée une nouvelle fois, mais des nouveaux aucune réponse, bizarre. Il a peu être changé d'avis, que lui aussi trouve qu'ont nous allons trop vite. J'ai toujours peur, Peur qu'il se lasse de moi, qu'il n'ait plus besoin de moi. Peur qu'il ouvre les yeux sur ma soi-disant beauté. Peur qu'il se rende compte que je ne suis pas assez bien pour lui. J'ai simplement peur que tout s'arrête, que je le perde. Il a beau me rassurer tout le temps j'aurais toujours peur.
La dernière fois lorsqu'il s'est fait agresser est qu'il sait trouver à l'hôpital, je n'avais pas de nouvelle de lui pendant trois jours et je pensais qu'il ne voulait tout simplement pas continuer avec moi et quand j'ai appris qu’enfaîte-t-il était dans une chambre d'hôpital seul je suis devenu complètement folle, je l'avais jugé un peu trop vite alors depuis ce soir-là j'ai installé une application dans son téléphone qui me permet de savoir où il se trouve; j'avoue que j'ai un peu honte de l'avoir fait et je me suis juré que jamais je vais me servir de ça parce que j'ai entièrement confiance en lui. Quelque minute derrière mon volant je décidais tout de même de voir pourquoi il ne répond pas à mes appels. Quel genre de copine je suis. Après quelques secondes de recherche mon téléphone avait localisé son téléphone dans un entrepôt désert et abandonné « mais qu'est-ce qu'il fout là-bas !» dis-je en démarrant ma voiture. Clyde m'avait promis d'arrêter ces conneries alors je me demande bien ce qu'il peut faire dans ce genre d'endroit.Je roulais jusqu'à l'endroit où mon téléphone m'indiquer où se trouver Clyde. Arriver quelques instants plus tard je me garer, il y avait personne cet endroit était un endroit perdu.Je me trouvais devant un entrepôt désert et abandonné, D'un pas tremblant j'avançais jusqu'à la porte pour rentré à l'intérieur. « Cly ... sauf que ce n'était pas Clyde qui se trouvait devant moi mais Anteynara, une fille que je connaissais peut je la regardais et vis qu'elle n'était pas toute seule, non derrière elle ce trouver mon petit ami qui est suspendu au plafond par des chaines à moitié mort. Il avait une jambe défoncée, la clavicule brûlée, il a le dos déchiqueté au fouet, des coupures sur le torse et les bras, la blessure qu'il avait déjà en a pris un coup aussi, il a des brûlures de clope aussi, et il saigne de la bouche. Il y a quelque semaine, j'avais acheter une arme, je ne sais pas pourquoi je l'ai acheter mais je préféré me savoir en sécurité . J'ai très bien compris que pour sauvé l'homme de ma vie il fallait que je fasse quelque chose que je ne  penser pas faire ça un jour. Je sorti l'arme que j'avais planquer dans le dos que je pointer dans la direction de la jeune femme, je n'avais jamais fait ça mais je n'hésitais pas à tirer non pas une mais quatre fois sur cette dernière. Une fois qu'elle se trouvait à terre je laissais tomber l'arme au sol. Clyde ... dis-je en courant vers lui. Il était inconscient, sur la table se trouver une clé pour ouvrir les menottes. Une fois qu'elle se trouve à terre je laissais tomber l'arme au sol. Clyde ... dis-je en courant vers lui. Il était inconscient, sur la table se trouver une clé pour ouvrir les menottes. Avant de lui retirer je redescendais la chaîne à fin qu'il touche le sol. Une fois dé-menotter je n'osais pas le toucher, il sentait l'essence, cette garce voulait le brûler. Il faut que je te sorte de là, il faut que tu m'aides pour aller jusqu'à ma voiture. dis-je en plaçant son bras autour de mon cou en fessant attention de ne pas lui faire plus mal. Un petit effort mon soleil je t'en supplie.» dis-je à bout de souffle.
 
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(#)Sujet: Re: it always ends in bloodshed. (CLYDE)  |   Mar 22 Nov - 21:10

un homme détruit par une torture physique ou mentale ne pourra jamais se relever sans l'aide de quelqu'un d'autre.
La fin était proche, ce n'était plus qu'une question de temps. Tu le sentais. Elle te demandait même ce que tu préférais comme fin. Le flingue ou bien l'essence. Tant qu'à choisir, tu préférais le flingue, ta fin serait plus rapide. Mais au lieu de lui répondre ton choix, tu te contentais de faire le grand, le fort, en demandant à cette dernière depuis quand la meurtrière demandait le choix à sa victime, ce qui n'était pas totalement faux finalement. Enfin, sans doute que sa question était rhétorique puisque tu restais persuadé que quoi que tu puisses répondre, elle n'en ferait qu'à sa tête. Et puis, c'était à double tranchant, soit elle faisait ce que tu voulais, soit elle aurait fait le contraire, uniquement pour te faire chier, et comme elle semblait avoir l'esprit tordu, tu préférais lui laisser le choix. Et puis s'il faut, elle serait bien capable de faire les deux, commencer par te brûler pour ensuite te tirer une balle entre les deux yeux, ou bien te tirer une balle entre les deux yeux pour ensuite faire brûler ton corps déjà bien meurtri par tout ce qu'elle avait pu te faire auparavant. A coup sûr, elle choisirait la méthode la plus longue et surtout la plus douloureuse, histoire que tu te sentes mourir à petit feu. D'ailleurs elle avait fait son choix, et s'approchait de toi avec ce bidon d'essence qu'elle ouvrait pour déverser sur ton corps, ne ratant aucune partie de ce dernier. Elle commençait à le faire couler au dessus de ta tête de sorte que le liquide se déverse le long de ton corps. C'était froid, et bordel ce que ça sentait mauvais. Si certains adoraient cette odeur, tu faisais bien parti de l'autre pourcentage de personne qui ne supportait pas cette odeur. Et malheureusement, elle avait fait en sorte que cela t'imprègnes bien, histoire que l'odeur soit plus prenante, très vite, tu commençais à avoir des maux de tête, et à ne pas te sentir très bien. Sans doute la fatigue physique et morale qui se faisaient ressentir, puis il faut dire qu'avec toutes les tortures qu'elle t'avait fait subir et le sang qui s'était échappé de tes plaies, tu avais de quoi te sentir mal. Malheureusement, tu n'avais même pas la possibilité de te recroqueviller sur toi-même puisque tu étais pris au piège, pendu à cette barre de fer, avec cette paire de menottes et ces chaînes. Soudain, alors que tu commençais à te sentir vraiment mal, un bruit se fit entendre. A ta plus grande surprise, c'était ta petite amie qui venait de pénétrer l'entrepôt. Elle n'était pas venue accompagnée seule, mais bel et bien armée, et elle pointait son arme en direction de la fille qui t'avait rendu en miettes. Tu aurais voulu parler mais c'était trop tard, elle n'avait pas hésité à appuyer sur la gâchette à plusieurs reprises, laissant retentir de gros boum dans l'entrepôt. Ton agresseuse se retrouvait alors à terre, dans un bain de sang qui n'était plus le tien mais le sien. Tu étais tellement faible, à bout de force, que tu n'arrivais pratiquement pas à parler. Savannah se ruait sur toi, inquiète, tout ce que tu ne voulais pas. Tu ignorais comment elle était parvenue à te trouver ici, dans cet entrepôt sans doute situé au fin fond de la ville, mais quoi qu'il en soit elle était là, et c'était fini tout ça. Elle était cependant paniquée, elle ne savait pas vraiment comment agir, quoi faire, mais elle parvint à mettre la main sur les clés, et à l'aide de la chaise qu'elle avait rapproché de toi, elle grimpait sur cette dernière pour te détacher, seulement voilà, même si tu n'étais pas pendu très haut, et que la pointe de tes pieds touchait le sol, il n'empêche que tu étais vidé de toute force et de toute énergie, et donc malheureusement, tu tombais littéralement au sol, baignant dans ta mare de sang. Tu te sentais partir tant tu étais mal. La douleur de ta jambe était encore plus violente que précédemment. Savannah s'approchait alors de toi, s'accroupissant, tandis que tu avais du mal à te relever. Je... suis désolé... soufflais-tu simplement, et faiblement. Désolé pour toutes les emmerdes que tu avais pu causer, désolé de lui infliger toute cette douleur, toute cette souffrance, mais surtout toute cette inquiétude. Elle passait son temps à s'inquiéter pour toi. Et tu étais tellement désolé qu'elle te voit ainsi. Tu sentais qu'elle attrapait ton bras, pour le glisser autour de son cou. C'était difficile, tu avais du mal à le faire, ayant passé la journée suspendu à cette chaîne, les bras en l'air. Elle essayait alors de te soulever, de ton côté, tu faisais tout ce qui était en ton pouvoir pour l'aider à ne pas trop avoir à supporté ton poids, mais ce n'était pas évident, tu étais telle qu'une poupée de chiffons. Sans doute qu'avec la peur, et la crainte, sa force c'était décuplée, et Savannah était parvenue à te conduire, non pas sans mal jusqu'à sa voiture pour te conduire à l'hôpital où au vue de ton état tu fus rapidement prit en charge. Encore une fois, cette épreuve t'avais fait réaliser que Savannah serait toujours là pour toi. Même si tu ignorais comment elle était parvenue à se rendre à cet entrepôt, si tu t'en étais sorti vivant de cet endroit, c'était grâce à elle. Si elle ne t'avait pas retrouvé, si elle n'était pas arrivée à temps, à cette heure-ci, tu serais sans doute mort.

RP CLO
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