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 There are like a million thoughts fighting in my head right now

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(#)Sujet: There are like a million thoughts fighting in my head right now   |   Lun 15 Mai - 1:02

There are like a million thoughts fighting in my head right now

Bonheur (nom masculin) : État de complète satisfaction.
Vie (nom féminin) : Durée d'existence d'un individu.
Perte (nom féminin) : Fait de perdre quelqu'un, d'en être séparé, en particulier par la mort ; cette privation elle-même.
Mort (nom féminin) : Terme de l'existence de quelqu'un, considéré comme un moment du temps, une date.
Fin (nom féminin) : Mort de quelqu'un.

J'ai accumulé tellement de choses au courant des cinq dernières années que maintenant je suis au bout du rouleau. Je suis en train de devenir totalement fou, c'est comme si quelqu'un avait pris le contrôle de mon âme, de mon cerveau et de mes actes. Les choses n'ont fait que s'empirer dernièrement avec la révélation de Sky. Qui suis-je réellement? Est-ce que je suis réellement l'homme que je prétends être depuis toujours? Je suis Colton Emmanuel McCarthy, je suis supposé être un gentil homme toujours positif. Je suis supposé être l'idéal des mamans. Je suis supposé être le fils modèle. Je suis supposé être le père de famille dévoué. Je n'ai pas le droit de faire un pas de travers, je n'ai pas le droit de faire des erreurs sinon je risque d'être considéré comme certains autres acteurs, c'est-à-dire un rebelle. Je n'ai pas le droit de m'amuser. Je n'ai pas le droit de penser à moi. Je n'ai pas le droit de tout foutre en l'air. Je n'ai pas le droit de prendre la fuite. Je n'ai pas le droit de faire pleurer mes parents. Mon existence est un véritable fardeau. Je suis constamment pris dans une sorte de prison.

Nous sommes dimanche soir, il est aux alentours de vingt-trois heures et les enfants sont couchés depuis maintenant un bon trois heures. Je n'ai pas Eliott avec moi, je ne sais même pas c'est quand la dernière fois que je l'ai vu. Peu importe, j'ai beaucoup trop de choses auxquelles penser que de penser à mon fils que je n'ai pas vu depuis un moment déjà. Sky devait l'emmener en Angleterre avec elle une semaine et depuis je n'ai plus de nouvelle et je ne cherche même pas à en avoir parce que j'ai la tête ailleurs. Mon frère n'est pas encore arrivé à Miaimi, il devrait arriver dans les jours à venir je suppose. Je ne sais même plus quand il arrive, c'est comme si j'avais perdu la motion du temps. Tout ce que je sais c'est que la vie est beaucoup trop longue à mon goût et que j'attends juste qu'on vienne me chercher une bonne fois pour toute. Je suis trop lâche, trop peureux pour attenter à mes jours moi-même.

Debout, en plein milieu du salon, je regarde autour de moi avant de m'asseoir sur le bord du canapé. Je regarde mes mains dans la plus grande des noirceurs avant d'ouvrir la petite lumière. Restant immobile un moment, je pense. Je pense à quoi? Je ne sais pas vraiment à quoi je pense puisque je pense à toutes sortes de choses en même temps. Je serre mes mains le plus fort possible pour qu'elles cessent de trembler. J'ai des tremblements depuis quelques semaines, voire même quelques mois, mais ce n'est pas grave... je ne dis que ce n'est pas grave.

Les tremblements cessés, je glisse ma main droit dans la poche de mon jeans et j'en sors un petit sachet contenant de la poudre blanche. Le tenant entre mon pouce et mon index de la main droite, je le regarde longuement avant de regarder autour de moi. On m'a dit que la cocaïne pourrait m'aider avec mes problèmes, du moins que je pourrais les prendre moins à coeur. J'approche la table basse et je verse un peu de cocaïne sur la table, faisant une petite ligne.  

COLTON : « Je suis désolé maman, pardonne-moi. »

Dis-je dans un chuchotement avant de me pencher vers la table. Je m'arrête devant celle-ci et je ferme les yeux doucement. C'est à ce moment qu'une larme coule le long de ma joue et que je me lève d'un bond. Je regarde la table, la ligne de cocaïne et je passe une main sur ma nuque. J'ai besoin d'aide, je suis en train de devenir littéralement crackpot. Je me mords l'articulation du pouce gauche sentant mon corps trembler en entier.

Marchant dans le salon, je me laisse glisser contre le mur et c'est alors que j'éclate en sanglots dans le plus grand des silences. Je reste ainsi assez longtemps avant de donner un coup de poing dans le mur à côté de moi.

COLTON : « Ayoye... »

Dis-je en me tenant la main avec force comme pour faire arrêter la douleur de ce coup. J'appuie ma tête contre le mur et je la bouge de gauche à droit jusqu'à ce que je vois ma fille Cassandra qui est là, un peu plus loin, à me regarder. Elle a le regard rempli de peur, d'incompréhension.  

CASSANDRA : « Tu pleures papa? Tu as de la peine? »
COLTON : « Oui... papa a beaucoup de peine. »

Elle me regarde toujours et part en courant pour revenir quelques secondes plus tard avec sa poupée. Elle s'approche de moi et me la donne. Je lui souris et je prends la poupée dans mes bras avant de prendre ma fille contre moi.

CASSANDRA : « Je t'aime beaucoup papa. »
COLTON : « Moi aussi je t'aime beaucoup. Je t'aimerai toujours. »

Dis-je en venant déposer un baiser sur sa tête et fermant les yeux.

CASSANDRA : « Pourquoi Sky ne vient plus à la maison? Il est où mon petit frère? »
COLTON : « Si Sky ne vient plus c'est parce qu'elle n'aime plus papa, elle aime un autre garçon et ton petit frère est mieux avec sa maman qu'avec nous. Toi, Loïc et Xavier vous serez toujours ma famille, je serai toujours votre père même quand je suis triste et que je vous dispute. »

Dis-je dans la plus grande des honnêtetés à ma fille qui a le droit de savoir sans savoir réellement le tout en entier. Elle est trop jeune pour comprendre. Il y a des choses que les enfants ne doivent pas savoir. J'essuie mes yeux et je me lève debout en prenant ma fille dans mes bras. Je l'emmène jusqu'à sa chambre et je la couche doucement. Je la couvre et je m'assieds sur le bord de son lit pour la regarder.

COLTON : « Papa a beaucoup de peine, mais je te promets que ça ira mieux bientôt. »
CASSANDRA : « Je sais papa... tu es le plus fort des papas. »

Si seulement j'étais le plus fort. Si seulement elle avait raison. Je me contente de lui sourire doucement avant.

COLTON : « Fais dodo maintenant ma grande. Bonne nuit. »
CASSANDRA : « Bonne nuit papa, je t'aime. »

Je souris et je me lève du lit pour finalement sortir de la chambre doucement. C'est une fois que je suis sorti de la chambre que je prends une grande respiration et que je retourne au salon ramasser mes choses que je fais disparaitre dans le toilette, fermer la lumière et que je vais me coucher.


☆☆☆ Beerus
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(#)Sujet: Re: There are like a million thoughts fighting in my head right now   |   Lun 15 Mai - 3:28
Mon coeur est brisé en 1000000 morceaux.
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