Rien était clair depuis que Mackenzie m'avait tourné le dos, ce fameux soir. Même si j'avais grave déconné à peine avait-elle disparu de mon champ de vue, je n'avais pas fais de bêtises pour autant. J'étais tombé sur le sosie conforme de ma première petite amie, ce qui m'avait sûrement empêché de mal finir, justement. J'avais un peu trop usé d'alcool et de drogue, ce soir-là. Après ça, j'ai décidé que malgré la souffrance, il fallait continuer cette bataille que j'avais entrepris : contre moi-même. Oui j'avais fais cette chose horrible pour laquelle Mackenzie voulait réfléchir. Si je l'avais fais, c'était à cause de cette fâcheuse tendance à être violent, impulsif et irresponsable. Oui, j'avais eu le soutien de l'ami d'Hannah ce soir-là, mais il était juste comme moi de ce côté-là. Je détestais qu'on touche à mes proches, que voulez-vous? Sauf que là, c'est moi qui avait fait du mal à Mackenzie et je devais la protéger de moi-même. Il fallait que je continue la bataille pour devenir quelqu'un qu'elle mériterait vraiment, quelqu'un à sa hauteur. Je l'aimais et quoiqu'il en soit, je ne pouvais arrêter de l'aimer. Cet amour m'habitait, plus fort que n'importe quoi. C'était un vraie boule, un vrai empire qu'elle avait bâti en moi et qui me liait à elle. Je ne pouvais pas combattre contre ça. Je l'aimais plus que je ne le pensais. Me savoir loin d'elle, ne pas pouvoir lui envoyer de sms, lui faire de surprises en allant la chercher ou que sais-je, c'était l'horreur. Cela me rongeait. J'avais plus de temps pour réfléchir à ce que je devais faire, à où j'allais pour devenir adulte pour elle. Alors, j'avais trouvé un travail discret, auprès de Jake, un flic que j'avais rencontré dans la rue. Il cherchait un mec en particulier, que je connaissais, et je l'ai aidé à le coincer. Après ça, il m'a proposé un job, dans le privé car je serais sous couverture mais, c'est ce que je ferais pour avoir un job digne de ce nom. Gagner de l'argent à faire quelque chose pour lequel je suis doué, et me racheter pour mes crimes. J'étais fier de cela, fier d'avoir trouvé de quoi vraiment occupé mes journées qui soit en accord avec la loi américaine. Une chose pour laquelle Mackenzie pourra être fière. Cette distance ne pouvait pas durer encore bien longtemps.. Aujourd'hui, c'était son anniversaire et j'avais prévu un truc depuis bien longtemps que je ne pouvais et ne voulais pas annuler. Je l'avais juste ajusté à la situation. Après sa journée, elle trouverait une boite délicatement emballée avec un mot qui dirait "si tu l'acceptes, appelle ce chauffeur et rejoins moi ce soir à 20h30. bon anniversaire mon étoile". Dans la boite, une robe magnifique que j'avais choisi avec soin. Je savais qu'elle lui irait à merveilles, car en la voyant j'avais automatiquement pensé à ma petite amie. Si elle ne voulait pas venir, je ne lui en voudrais pas. Elle aurait la robe pour elle, quoiqu'il en soit. En attendant, j'attendais dans une pièce privative du restaurant de la ville que j'avais payé pour un dîner de qualité dans un bon restaurant mais rien que tous les deux. La décoration était magnifique, romantique à vrai dire. Il y avait une rose rouge en travers sur l'assiette de Mackenzie, des lumières dans un faux arbre sur le côté de la table magnifiquement dressée. Ils avaient fait exactement ce que j'avais voulu, je les remerciais d'ailleurs, les prévenant de la situation, qu'elle ne viendrait peut-être pas, à cause d'une dispute, mais que j'attendrais quand même jusque 21heures et les paierais quoiqu'il arrive. C'est ainsi que j'attendais. J'étais anxieux, évidemment je priais pour qu'elle vienne. Son odeur me manquait, son rire me manquait, sa beauté me manquait, l'avoir dans mes bras me manquait, ses lèvres me manquaient, elle me manquait. J'avais tellement imaginé de fois où elle reviendrait.. lui dire combien je l'aimais et combien j'étais encore désolé. Malheureusement, je ne pouvais pas la forcer alors, j'essayais d'être patient et de prier pour ne pas qu'elle décide de couper les ponts car, je ne savais pas comment survivre à ce scénario-là.
   


   

Le fait de ne pas avoir vu ou parler à Léo depuis ce soir là, ça me tuait littéralement. J'avais eu des examens et.. Je n'avais même pas été en mesure d'étudier correctement et donc je pensais avoir échoué. Sauf qu'étonnement, la seule chose qui m'importait était mon petit-ami. L'était-il même encore? J'osais espérer que oui. J'avais réfléchi, retourner la situation ci-dessus, ci-dessous, mais je ne savais toujours pas la meilleure chose à faire. C'était terrible, un vrai dilemme. Ma raison et mon coeur me disait deux choses complètement différentes et ça commençait à me rendre folle. Je n'avais plus d'appétit et plus d'envie pour rien.

Ce matin, lorsque je m'étais réveillé, j'avais oublié que c'était mon anniversaire. Liam ne me laissa pas l'oublier bien bien longtemps par contre. Je n'avais pas la tête à célébrer, j'avais juste envie de voir Léo. C'est exactement avec cet envie que je m'étais réveillé en fait. Il fallait que je le vois, mais... M'en voudrait-il de ne pas avoir repris contact avec lui plus tôt? Je ne savais pas comment m'y prendre, mais je savais que j'avais pris ma décision. Léo était ce que j'avais de plus important et de plus précieux, je ne pouvais absolument pas le perdre. Peu importe ce qu'il faisait, j'avais choisi de l'accepter comme ça. J'alla à l'école, toujours un peu perturbée sur comment j'allais pouvoir prévenir Léo. Devrais-je passé chez lui? L'appeler? J'y pensa toute la journée et pourtant, lorsque je revins chez moi, un paquet m'attendait. Je l'ouvris et vit qu'il provenait de mon amoureux. La question ne se posa même pas, j'allais y aller. J'allais dans la douche et décida de mettre tout les efforts possible pour être jolie pour lui. Du moins, j'essayai. Au final, vers 20h, j'enfila la robe et Liam approuva mon apparence. Il m'aida même en me disant quel parfum mettre. Je lui souris et il prit la décision de m'y amener. Je lui étais reconnaissante pour tout ce qu'il faisait pour moi. Surtout dernièrement. On embarqua dans la voiture et Liam m'amena jusqu'à l'adresse. J'étais toute nerveuse, comme si j'allais rencontrer quelqu'un que je n'avais pas vu depuis des années, chose qui n'était pas le cas. Je descendis du siège passager, releva un peu le bord de la robe et m'avança vers l'entrée du restaurant en expirant une bonne fois. Lorsque je poussa la porte, on m'accueillit et on me dirigea vers une pièce privée. Je ne comprenais pas trop ce qu'il se passait, mais j'avais juste hâte de voir Léo. Lorsqu'on m'ouvrit la porte et que je le vis assis là, je me figea une bonne minute. Je le fixais, ne bougeait pas, disait rien. Je pouvais voir dans son visage qu'il était content que je sois là, mais il se posait des questions sur ma réaction. Je me précipita rapidement vers lui et me jeta dans ses bras. « Tu m'as manqué. Beaucoup» déclarai-je. Je jetai un coup d'oeil autour ensuite, puis regarda Léo, curieuse. « C'est beau... C'est pourquoi? » demandai-je les yeux ronds.
   


   

     J'attendais Mackenzie depuis quelques minutes déjà. Sans savoir pourquoi, j'étais persuadé qu'elle ne viendrait pas. Je pensais qu'elle me détesterait encore longtemps, qu'elle y réfléchirait encore et encore. Je n'avais pas grand espoir. Depuis ce jour-là, que j'avais eu aucune nouvelle, n'avait pas senti son odeur, touché sa peau ou plongé mon regard dans le sien. Ces choses-là me manquaient plus que je ne l'aurais pensé encore, évidemment. C'était très douloureux mais d'heures en heures, je m'étais approprié cette douleur pour ne plus en rester paralysé. Je m'étais mis en costume pour elle, qui allait avec la robe que je lui avais acheté. Je lui avais envoyé un conducteur qui me disait ne pas l'avoir vu encore. Au bout de dix minutes, je lui disais de prendre congé que je le paierais. Elle n'était jamais en retard, je le savais. Mais bon, je gardais un autre espoir quand même. J'attendais dans cette salle privatisée du restaurant pour nous, pour elle. Alors que les minutes passaient et que je perdais espoir, la porte s'ouvrit. Je me tournais, pensant que ce serait un serveur qui s'excuserait qu'elle ne soit pas apparu et me demande de payer. Je vis un serveur oui, mais qui me sourit. Juste après suivait Mackenzie. D'abord, un sourire débile apparut sur mon visage, puis je ne savais plus si je devais sourire. Je devais avoir une drôle de tête, du coup. Je ne savais pas quoi penser, quoi faire. Je ne bougeais pas et elle non plus. Nous n'étions plus que tous les deux si loin l'un de l'autre, j'avais du mal mais encore une fois je prenais sur moi. Puis tout à coup elle fonça dans mes bras. Le sourire plus explosif que jamais je la serrais contre moi. Les larmes montaient, de joie cette fois-ci. Son odeur revint kidnapper mes narines, ses cheveux contre mon visage, sa voix, elle quoi. Elle était si belle. Quand elle me souffla que je lui avais manqué, ça m'arrivait droit au coeur. J'avais tellement de fois imaginé qu'elle me dirait ça. tu m'as énormément manqué répondis-je alors tendrement. Quand elle se recula, je laissais ma main sur son visage. Elle regardait autour de nous avant de reposer ce magnifique regard sur moi. C'était comme reprendre un médicament dont on était accro. eh bien.. pour ton anniversaire dis-je alors comme si c'était une évidence, ça l'était d'ailleurs. j'avais prévu ça depuis longtemps alors.. enfin je pouvais pas annuler. lui soufflais-je alors. Je caressais sa joue puis le bord de ses lèvres que j'avais horriblement envie d'embrasser mais.. je ne savais pas si je pouvais, à vrai dire. J'avalais fortement comme pour refouler mon envie. Je prenais sa main et la fit tourner. tu es tellement belle, elle te plait? demandais-je alors, c'était mon cadeau aussi après tout. j'ai fais tout ça pour toi.. avec l'aide d'Elizabeth, d'ailleurs. avouais-je alors. je voulais.. enfin je voulais faire quelque chose de spécial.. pour quelqu'un de spécial à mes yeux. avouais-je avec une petite mimique de tête. Je serrais sa main tendrement dans la mienne, je regardais nos mains comme pour me souvenir. Je relevais le regard vers elle, vers ses yeux. Je t'aime Mackenzie soufflais-je alors, après me l'être répété des milliers de fois. tu veux passer à table? tu peux prendre ce que tu veux les cuisiniers sont à ton service ce soir, tu es la princesse du jour. lui dis-je alors, reculant sa chaise pour l'asseoir. enfin pour eux, du jour, parce que moi, c'est tous les jours. dis-je alors roulant des yeux, souriant. Oui je faisais comme si de rien était, quoique ce n'était pas comme si de rien était non plus. Mais je ne pensais pas que d'en parler en premier aiderait, j'avais peur qu'elle fuit encore. En fait, c'était ma plus grande peur maintenant, la revoir me tourner le dos.
   


   

Léo m'avait proposé par texto d'appeler un chauffeur, qu'il était là pour ça, là pour moi. Mais j'avais besoin de faire ça avec mon frère. En plus, Liam tenait vraiment à m'accompagner et ça me rassurait de l'avoir avec moi. Après tout, c'était mon anniversaire. J'étais un peu stressée de revoir Léo, même si j'avais hâte aussi. Je savais quand même comment il était et le fait de ne pas lui avoir donné de nouvelles après l'avoir laissé seul, devait l'avoir rendu fou. Enfin, pas fou fou mais... On comprend ce que je veux dire. Peut être qu'il m'en voulait un peu de tout ça? Mais si c'était le cas, pourquoi m'aurait-il préparé cette soirée? J'espérais qu'il ne m'en voulait pas.

Lorsque je mis les pieds dans le restaurant, je vis combien c'était beau, mais ce dont je me préoccupa vraiment, c'était de retrouver mon petit-ami. Dès que je me retrouva face à lui, je fonçai dans ses bras. Il m'avait tellement manqué et je tâchai bien de lui faire savoir en le serrant du plus fort que je le pouvais. C'était bon de savoir que je lui avais aussi manqué et qu'il ne m'en voulait pas. Je regardai autour, me demandant c'était pour quoi. « Tu as tout fait ça.. Juste pour mon anniversaire? » lui demandai-je surprise. En fait, j'avais rarement bien fêté mon anniversaire. Liam me faisait toujours un gâteau, mais ça s'arrêtait là. Léo admira la robe, robe que j'adorais, mais je n'étais pas certaine si elle m'allait bien en fait. Je ne mettais pas souvent de robes et ce n'était pas ce en quoi j'étais le plus à l'aise. En fait, c'était surtout parce que je n'étais jamais sûre de ne pas avoir l'air ridicule. « Oui je la trouve belle, trop belle même. Est-ce que j'ai l'air ridicule? Je ne suis pas habituée de porter ça. » lui dis-je un peu nerveuse. Léo m'expliqua ensuite qu'il avait tout fait ça avec l'aide d'Elizabeth. Un sourire s'afficha sur mon visage à la mention de mon amie. Une des seules. Elle l'avait vraiment aidé? « Tu n'avais pas à faire tout ça... Pour moi. Mais... Je suis très contente Léo, c'est la plus belle chose qu'on ait fait pour moi. » lui répondis-je, très reconnaissante. En fait, Léo faisait toujours les plus belles choses pour moi. Il était toujours hyper attentionné et remplis de belles petites attentions. Parfois je n'étais pas certaine d'être à sa hauteur. Il leva la tête vers moi et dit ces trois petits mots qui me faisaient tant de bien. « Je t'aime, moi aussi. » lui répondis-je. Je déposa doucement mes lèvres sur les siennes et me retira pour aller m'asseoir.

« J'ai très très faim en plus. » déclarai-je en prenant le menu pour regarder. Je jeta un coup d'oeil à Léo par dessus le menu en souriant. « Ils sont à ton service aussi j'espère, mon petit prince. » dis-je en riant. Il était tout sauf petit, mais il était effectivement mon prince. Je ne savais pas si je devais aborder le sujet de notre fameuse dispute. J'avais un peu envie de faire comme si rien ne c'était passé, mais en même temps je ne pense que ce n'était pas la bonne chose à faire. « J'ai envie de manger des pâtes. Lesquelles tu penses qui sont les meilleures? » lui demandai-je. Je n'étais pas trop habituée aux restaurants donc je préférais avoir des conseils. J'opta finalement pour le plat que Léo me conseilla et reposa le menu. Je jouai un peu avec mes doigts. « Je pense que la bonne chose à faire serait de parler de ce qui s'est passé, mais j'aimerais bien attendre à la fin de la soirée. Je veux me concentrer sur le bon moment qu'on passe là. Ça ne te dérange pas? » demandai-je à Léo en fronçant des sourcils. Je ne voulais pas qu'on se préoccupe de problèmes. Il avait vraiment planifier quelque chose de beau et je voulais qu'on en profite dans le bonheur.



   


   

     J'avais préparé un truc incroyable pour Mackenzie. Je l'avais prévu depuis un petit moment déjà, avec l'aide de son amie Elizabeth. Etant donné qu'à la base mon idée était de réunir ses amies mais qu'après réflexion nous avions décidé que ce n'était pas la meilleure idée, elle m'avait aidé à trouver celle-ci, ainsi que la déco, la robe, mon costume, le tout en fait. Elle m'avait vraiment bien aidé et j'étais très reconnaissant, elle était fort sympathique et était une très bonne amie. Il fallait que je la mentionne quand elle parlerait de tout ça. Evidemment que j'ai fais tout ça pour toi. soufflais-je alors qu'elle restait étonnée. Je souris, malgré la peur que j'avais à chaque instant qu'elle s'en aille comme la dernière fois. je ne pouvais me défaire de cette image atroce. Mais j'essayais de me concentrer sur le moment présent. Evidemment que cette robe te va à ravir.. tu n'as pas l'habitude, c'est tout. tu as vraiment l'air d'une princesse soufflais-je alors en la regardant justement dedans. J'avais bien choisi, elle était vraiment magnifique comme ça, à couper le souffle. Je prenais une grande respiration. Elle pourrait me rendre fou, sans trop de problèmes rien qu'avec sa beauté. tu es toujours belle, de toute façon.. ajoutais-je alors très sérieusement, sans trop de sourires, car j'étais encore obnubilée par son image. Puis, elle souriait. J'en perdais encore plus mon souffle. Elle me disait que c'était bien trop mais qu'elle appréciait, évidemment. Bien sur que si je devais faire tout ça, c'est normal. dis-je avant de lui souffler que je l'aimais. Elle y répondit, chose qui me réchauffa le coeur tant glacé depuis ces derniers jours, et elle réchauffa rapidement mes lèvres après ça. Puis on s'installait. Elle me disait avoir faim. ça tombe bien dis-je en souriant puis elle passa son nez au dessus du menu pour me souffler autre chose, avec un petit surnom qui me fit encore sourire. Elle me demandait conseil, je m'en doutais. Mackenzie ne se sentait jamais confortable dans des situations qu'elle ne connaissait pas, et là s'en était une. Elle goûtait rarement des choses qu'elle ne connaissait pas alors elle me demandait conseil. Je lui répondais en toute honnêteté, évidemment, et on prenait commande rapidement. Elle se mit à jouer avec ses doigts et à parler du sujet tabou. Enfin, plutôt elle me disait qu'elle voudrait en parler plus tard, profiter du moment présent. Je lui fis oui de la tête tout en allant chercher ses mains dans une des miennes. Tout comme tu voudras soufflais-je alors. Je caressais sa joue pour qu'elle défronce ces sourcils qui cachait la douceur de son visage, du coup. Je lui souris. J'étais plus à l'aise, maintenant. Je reprenais confiance. Je gardais la peur mais, je voulais lui prouver que je l'aime et que je suis prêt à tout pour elle et c'est pas en me pissant dessus que j'allais y arriver, ça c'était pas mon genre. raconte moi tes journées, alors. moi j'ai une excellente nouvelle pour toi. j'ai trouvé un vrai travail. lui dis-je alors, séparant ses mains pour lier une des siennes à la mienne. J'étais fier de moi, même si je l'avais fais pour elle évidemment. j'ai croisé un flic. t'inquiètes pas il ne m'a pas coffré ou quoi, il sait tout. il m'a proposé qu'en échange de son ignorance pour tout ça, je pouvais décrocher un job un peu privé et secret pour la police de la ville. je coincerais les méchants en étant infiltré, puisque je sais tant bien le faire, tu vois? dis-je utilisant des mots simples pour elle. je cherchais quelque chose de juste à faire pour toi, je ne savais pas dans quoi je pourrais trouver puisque c'était tout ce que j'avais fais de ma vie jusque là. mais maintenant voilà, j'ai un vrai travail. lui dis-je alors, avec le sourire, caressant sa main. On nous apportait deux verres de champagne d'exception. Je levais mon verre à ma petite amie. Bon anniversaire mon amour dis-je alors.