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 where does that leave us? / léo

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(#)Sujet: where does that leave us? / léo  |   Lun 3 Sep - 15:46

léo + jade

where does that leave us?


Un autre deux semaines s'écoule entre ta dernière rencontre avec Léo et aujourd'hui. Cette fois-ci, tu ne l'évitais pas, mais cherchais surtout à prendre ta vie en main. Deux semaines difficiles sous plusieurs aspects, mais tu devais te débrouiller sans lui. Sans téléphone portable, tu ne l'avais quand même pas laissé dans l'ombre. Tu l'avais même appelé quelques fois. Il est observateur, il avait surement remarqué que c'était toujours du même numéro. Même si ton côté sauvage ta poussé dans les rues quelques nuits, tu "vis" maintenant dans un centre pour femme sans-abris. Jamais tu n'as osé lui dire dans vos conversations. Une partie de toi as bien honte, mais c'est surtout ton côté libre qui déteste avoir recours à de l'aide. Tu as toujours été bien fière de cette liberté que tu laisses doucement partir. Ses mots s'étaient bien rendu à ton coeur, il avait raison, tu devais te prendre en main que tu le veuillent ou non. Vingt ans, sans éducation, jamais tu n'as travaillé de ta vie, tu ne peux pas avoir un bébé dans les rues de Miami.
Tu ne pouvais pas avorter non plus. La possibilité était encore là, tu avais passé plusieurs fois à l'hôpital, te renseignant sur tes options. Cherchant ce qui est mieux pour tout le monde dans cette situation. Incluant Léo et ce bébé que tu commences à accepter en toi. Dans les pamphlets de l'hosto, des images trop réelles d'enfants dans des échographies faisait chavirer ton coeur que tu croyais bien froid. -d'ailleurs, tu refuses encore de faire les tiennes, trop anxieuse de ta réaction si tu voix une images de ce qui est en toi- Tu mentirais si tu disais être rentrée au centre où une chambre t'attendait chaque nuit. C'est la nuit que tu es le plus en paix, Miami est devenue ta maison avec le temps et certains endroits étaient réconfortants. Tu ne cherchais plus vraiment une façon d'engourdir ton crâne, depuis le temps que Léo avait réussi à te sevrer dans le secret, recommencer maintenant serait stupide. Tu t'ennuies de ta vie avant tout ça et tu n'es toujours pas certaine de vouloir le garder. Parfois tu penses que tu devrais trouver une famille pour ce petit, mais tu préférais en parler avec Léo. Il a été abandonné, tu ne veux pas qu'il pense qu'il fait la même chose à son tour. Trouver des gens biens, une femme qui serait une bien meilleure maman que toi, qui aimerait ce bébé sans limite serait pas un abandon. Lui donner un avenir meilleur que avec toi n'a rien d'égoïste, non? Tu ne sais toujours pas comment prendre soin de toi-même. Ici, on te demande de faire ta part dans le centre avec ton ventre qui grandi tu fais des choses comme la vaisselle et on essaie de t'apprendre à cuisiner. Mission quasi impossible, mais bon deux semaines ce n'est pas très long.
Les intervenants du centre s'inquiétaient surtout pour ton bébé à ton arrivée. Ils semblaient croire que tu étais trop petite pour le stade de la grossesse que tu étais. Ici, tu avais accès à de la nourriture sans avoir à payer, mais tes nausées étaient le principal problème pour ta prise de poids. Tu n'appréciais pas les changements dans ton corps, mais tu devais les accepter. La suite serait bien pire. Si tu as de la chance, tu retrouveras vite ton corps que tu prenais pour acquis avant tout ça. Tu devras peut-être te mettre au sport, une chose que tu n'as jamais vraiment fait avant.
Hier en soirée, tu avais appelé Léo brièvement. Cette fois-ci pour savoir si tu pouvais passer le voir le lendemain. Tu avais l'habitude de débarquer à n'importe quelle heure, jour ou nuit, mais tu devais changer. Heureuse que sa réponse soit positive, tu t'ennuyais énormément de lui. Tu t'ennuyais de votre relation avant tout ça, depuis quelques temps chaque rencontre avaient été déchirantes. Tu voulais retrouver ton ami, puisque jamais tu ne l'as catégorisé comme ton copain même si maintenant il sait que tu l'aimes.
Tu avais sonner à la porte de son immeuble bien anxieuse. Trop anxieuse pour la femme que tu es. Jamais dans le passé tu ne laissais quelque chose t'atteindre. Avant, tu n'écoutais jamais ton coeur faut dire. Aujourd'hui, tu ne sais pas toujours ce qu'il essaie de te dire, mais au moins tu l'entends. Tu commences à prendre l'habitude de croiser un Léo fâché, puisque tu as peur qu'il soit en colère. Tu avais quand même hâte de le voir. De le serrer dans tes bras au lieu de lui crier des bêtises comme tu l'avais fait en apprenant ce secret entre vous. Une sonnette t'avise que la porte du l'immeuble est déverrouillé et tu rentres comme tu as fait tant de fois dans le passé. Tu fais ta route jusqu'à la porte 66 avec le coeur qui bat très fort. Il était temps que tu le retrouves, cette distance te fait bien plus mal que tu ne te l'avoues.
 
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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Lun 3 Sep - 20:16

léo + jade

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Je n'en ai jamais voulu à Jade, jamais. A vrai dire, j'en suis incapable. Je m'étais fâché sur elle parce que je n'avais pas eu d'autres moyens pour lui dire ce que j'avais vraiment sur le coeur. Ce n'était pas elle qui m'exaspérait mais mon destin. J'avais réellement l'impression, ces derniers temps, que le monde tournait pour que je finisse seul et surtout que je meure rapidement. Rien ne souhaitait que je cherche à avoir une vie plus stable, avec une relation stable. Même mon cerveau me faisait craquer pour des nanas complètement uniques et surtout incontrôlable. Même avec Mackenzie qui pourtant était la plus stable de toutes ça n'avait pas fonctionné. Quand j'avais appris que Jade était enceinte j'aurais pu croire que le destin m'ouvrait une porte, que c'était possible, que je pourrais mener une vie normale mais je n'étais pas dupe : c'était Jade, et c'était moi. Nous n'étions pas de magnifiques figures parentales, il fallait se l'avouer. La seule chance que nous avions si nous voulions le garder, c'était de changer du tout au tout. J'étais prêt à le faire, si elle me le demandait, c'était évident. Comme je lui avais dis deux semaines plus tôt, ce n'était pas pour avoir un futur, une famille que je m'accrochais, mais parce que je la voulais elle. Même s'il avait été question d'un bébé qui n'avait pas été de moi ça aurait été la même chose. Evidemment, je prenais tout de même plus à coeur la situation car étant abandonné moi-même, je ne voulais pas qu'elle fasse n'importe quoi. Deux semaines plus tôt, la dernière fois que nous nous étions vus, je lui avais fais promettre de ne plus s'enfuir et de prendre la situation en main. C'est pour cela aussi que cette dernière séparation avait été bien moins difficile.
Elle avait été décidée sur de bonnes bases. Elle m'appelait de temps en temps, elle avait donc tenu sa promesse de trouver un moyen de communiquer. Je savais que le temps qu'elle m'était séparée elle s'occupait d'elle. C'était ce que je voulais, simplement. Je voulais qu'elle se pose et qu'elle pense à elle. Qu'elle avorte si elle le voulait ou... enfin qu'elle ait un avis responsable. Je n'étais pas du tout fermé à la discussion si elle avait besoin de mon avis, évidemment. De mon côté, je continuais de vivre ma vie, de me remettre peu à peu de ma blessure. Cela faisait un peu plus d'un mois et j'étais autonome dorénavant. J'allais au "boulot" seul, je savais conduire, me laver seul,... J'avais mal juste quand je faisais des gestes trop brusques ou évidemment quand on me donnait un coup (heureusement qu'en général je me débrouillais seul pour cette partie là.. car le premier qui s'y osait aurait sûrement la mort). Enfin bref, je reprenais du poil de la bête et je mettais presque cette histoire derrière moi. Evidemment c'était encore frais, quand je me baissais c'était douloureux par exemple, mais bien plus supportable qu'il y a une semaine par exemple.
La vie reprenait son cours.. un petit peu différemment tout de même. Maintenant qu'on avait eu cette fameuse discussion, je me sentais un peu "à elle". Je le savais déjà avant qu'elle m'aimait mais... c'était différent. Avant je m'amusais à la rendre jalouse en couchant avec d'autres nanas à droite à gauche, maintenant j'avais de moins en moins envie d'autres femmes. Elle était dans ma tête, depuis toujours mais plus exclusivement à présent. Dorénavant quand j'y pensais je me disais que je lui ferais du mal et ce n'était pas ce que je voulais, c'était même la dernière chose que je voulais alors je ne le faisais pas. J'avais mis une photo d'Aylina quand j'étais encore bien mal en point alors j'espérais qu'elle ne penserait pas que j'avais pu coucher avec elle... J'avais été dans un moment où je voulais qu'elle soit jalouse mais... notre relation était compliquée, unique. Elle évoluait sans cesse. Si ça se trouve elle me rendrait fou le soir même et je voudrais me venger en sachant très bien que c'est avec elle que je veux tout faire.. Enfin voilà.
Nous arrivions un de ces soirs où elle me passait un appel. J'aimais toujours voir ce numéro de téléphone s'afficher. Je ne l'avais pas enregistré même si elle avait le même depuis deux semaines, juste pour le suspens et aussi pour me dire que je le reconnaissais. Elle voulait passer chez moi et j'acceptais. Je ne savais pas ce qu'elle faisait de ses journées ces derniers temps car malgré l'envie j'avais continué de ne pas vouloir la faire surveiller. J'attendais qu'elle m'en parle si elle le souhaitait. La sonnette d'en bas sonnait et je lui ouvrais presque instantanément : je l'attendais. Elle m'avait demandé si elle pouvait passer alors qu'elle avait l'habitude de ne pas prévenir : je supposais qu'elle essayait de bien faire. Même si elle avait le droit de venir quand elle voulait et elle le savait. J'attendais un petit moment qu'elle ne monte avant de lui ouvrir la porte. Elle me manquait, c'était trop dur de garder cette distance physique alors instantanément j'ouvrais mes bras pour la serrer tendrement contre moi. Ces dernières fois, on avait plus eu l'habitude de se hurler dessus et tout cela me fatiguait, à la longue. Je ne voulais pas lui faire la tête, je ne voulais pas lui en vouloir. Je voulais faire une pause. J'allais mieux et je voulais en profiter. J'étais indépendant de mes mouvements et tout ça m'avait trop manqué. rentre fis-je en me reculant doucement, caressant sa joue au passage et lui offrant un petit sourire. Je la trouvais un peu changée. Elle était toujours belle d'habitude mais je ne sais pas... Elle n'avait pas l'air de sortir d'un squatt. J'avais l'habitude de Jade qui dormait dehors, qui changeait d'endroit. Là je ne sais pas... ça se voyait. Je fronçais légèrement les sourcils en m'en rendant compte mais je pensais qu'elle m'en parlerait. Et puis, comme je disais, je faisais une pause dans les tensions. Son ventre était encore un peu plus développé. C'était encore léger mais je trouvais que ça lui allait bien. J'attrapais sa main en lui faisant faire un tour sur elle même. tu m'as manqué lui fis-je. Je me mordais la lèvre inférieure et levais les épaules. je n'ai pas envie qu'on se dispute ce soir. je vais mieux et j'ai envie d'en profiter, pas de devoir encore te voir t'en aller.. tu es d'accord? lui demandais-je alors. alors dis moi comment tu vas. tu veux boire quelque chose? lui demandais-je en l'invitant à s'asseoir dans le salon.
 
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Mar 4 Sep - 2:23

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Tu marchais au rythme de ton coeur agité puisque tu avais bien hâte de le revoir. Arrivée à son étage, tu le voyais près de la porte et ton sourire s'était surement illuminé en retrouvant ses bras quand il te tira jusqu'à lui pour le saluer. Tu n'étais pas habituer à apprécier ce genre de petit geste. Tu as l'impression d'être habité par deux version de toi et tu es prise au milieux. Pourtant, tu ne le repousses pas, cherchant même à prolonger un instant ce câlin que tu aurais voulu lui faire à votre dernière rencontre. Remettant de l'espace entre vous deux, encore dans son entrée, il te demande de rentré alors que sa main trouve ta joue. Un geste qu'il avait l'habitude de faire avec toi, mais que tu ne prenais jamais le temps de savourer avant ce soir. Peut-être d'avoir cru le perdre plutôt te forçait à prendre conscience de ce que tu avais entre les mains. Tu restes Jade, tu ne cherches pas à faire trop de sens avec les sentiments qui t'habitent ou décortiquer les émotions qui te viennent. Fait pas cette tête là, j'ai pris une douche avant de venir ici. C'est tout! Tu plaisantais un peu parce que tu avais remarquer l'interrogation dans son visage. Tu lui laisserais savoir ce que tu deviens en temps et lieux. Tes vêtements étaient propres aussi parce que tu as accès à un lave-linge maintenant. Tu ne sais pas combien de temps ça durera. Tu n'as aussi pas l'habitude d'être optimiste, mais il le faut bien alors depuis ton arrivée au centre tu prends un jour à la fois. C'est plus simple ainsi.
Il te fait tourner sur toi-même. Moi aussi, j'avais hâte de revenir ici. C'était étrange de lui parler de cette façon, contrairement à votre relation avant tout ce drama, vos sentiments étaient bien réels, mais bien secret. Vous n'en parliez jamais, donc vous n'agissiez encore moins de cette façon. La suite de ses idées te plait bien. Tu ne venais pas le visiter pour le confronter encore une fois de toute façon. Tu venais retrouver ton Léo qui manquait énormément à ta vie. Tu lui tends la main pour serrer la sienne comme si vous faisiez un pacte. Deal. Pas de dispute et je partirai que quand tu auras marre de moi! Tu ne te fais pas prier quand il t'invite à t'installer dans le salon. Par chance, son appartement n'avait pas été ternie par vos dernières rencontres. Tu n'avais que des souvenirs joyeux ici, vous vous étiez déjà criés dessus ici, mais ça terminait souvent dans sa chambre à coucher. Des engueulades bien banales entourant de la jalousie. Vous n'aviez pas mis un terme encore sur votre relation, tu ne pouvais pas vraiment l'être s'il voyait d'autres femmes, mais tu l'avais toujours été et on ne peut pas changer à ce point en si peu de temps. Mise à part des hommes qu'il ne devait pas apprécier que tu côtoies quand tu avais bien besoin d'argent, il n'avait personne à jalousé. Depuis votre première dispute, tu avais passé une partie de ton temps à chercher de la drogue et l'autre à essayer de mener une vie aussi normale qu'une fille comme toi pouvait le faire. Les hommes que tu avais l'habitude de fréquenter en partie pour le rendre vous n'avaient même pas occupés ton esprit. Tu lui demandes un verre d'eau avant de lui répondre que tu allais bien. Prenant un coussin sur le divan pour le mettre sur ton abdomen et le serrer contre toi comme tu en as l'habitude tu ne sais pas trop quoi répondre. Je vais bien et toi? Tu te remets bien de ta blessure? Tu te sens encore responsable de cette blessure. Tu ne veux pas lui rappeler votre dernière dispute et même si tu lui avais lancé que ce n'était pas de ta faute tu la prenais bien sur tes épaules maintenant.
Quand il te rejoint sur le sofa, tu te doutes qu'il aimerait en apprendre plus sur les dernières semaines qui vous ont séparées. Tu ne sais pas par où commencer, alors tu plonges en commençant par mentionné où tu résides bien honteuse. Lui décrivant un peu la place, rien de glamour, mais au moins tu n'étais pas dans les rues le soir. Et même si tu es encore bien retissante à l'idée de faire un boulot normal les travailleurs du centre essaies toujours de te convaincre d'essayer. Personne voudrait d'une femme enceinte tu te dis, bientôt tu devrais arrêter de travailler de toute façon. Ris pas de moi. J'ai pas les moyens d'avoir un appart' encore. Tu t'étais toujours bien foutue de ce que les gens pensent de toi, mais Léo n'est pas n'importe qui. Le mot encore ici est une grande nuance puisque jamais dans le passé tu aurais considéré même quelque chose d'aussi permanent qu'un logement. J'suis pas venu plus tôt, j'voulais tenter de prendre ma vie en main avant de te revoir. Puis tu prends sa main dans la tienne puisque toucher sa peau te manque beaucoup. Mais tu m'as manqué, tous les jours. Tu te répètes peut-être, mais bon. Et toi, qu'est-ce que tu deviens? Tu avais quelques trucs à voir avec lui, mais le sujet de ta grossesse était peut-être trop sérieux pour ce soir. Vous vouliez éviter les disputes, vous vouliez vous retrouver. Ohh, j'ai appris à "cuisiner" la semaine dernière, tu veux que je te préparer un truc? Tu es chez lui, mais tu es certaine qu'il voudrait bien rire de tes talents. Puis si j'échoue, je promets d'au moins nettoyer derrière moi. Tu lui met le coussin au visage alors qu'il se marre déjà avant même que tu es commencé. Il faisait bien de rire, tu doutais toi-même de ta capacité derrière le fourneau. Mais il t'avait nourri tellement de fois, c'était ta façon maladroite de chercher à le remercier.
 
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Mar 4 Sep - 19:37

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Je ne voulais pas qu'on se dispute, aujourd'hui. Nous en avions déjà assez fait à mon goût, j'avais besoin d'une pause. Très rapidement je lui faisais comprendre mon état d'esprit. Fort heureusement pour moi, elle était du même avis. Faut dire, il me fallait moins d'une étincelle pour que je parte au quart de tour. Elle avait l'air.. changée. Elle me disait qu'elle avait pris une douche tout de suite en voyant mon regard, ce qui m'intriguait encore plus. Une douche? Je savais qu'elle avait voulu prendre sa vie en main et je me demandais de quelle manière. je ne la forçais pas à m'en dire plus tout de suite, je savais que ça viendrait. j'ai pas l'habitude s'cuse moi. fis-je pour l'embêter alors qu'elle entrait à la maison. C'était un terrain neutre, cet appartement. On s'y était disputé c'est vrai mais jamais très sérieusement comme les dernières fois où nous nous étions vus. C'était du coup plus simple de faire abstraction de tout le reste. Je la trouvais vraiment jolie, un peu le ventre ressorti comme ça. J'étais sûr qu'elle n'aimait pas ça, je la connaissais bien trop pour ne pas le savoir. je voulais qu'elle sache que je ne le pensais pas, bien au contraire.
Elle m'avait manqué, horriblement. J'étais du coup fort câlin. Je caressais sa joue, je la prenais dans mes bras. J'étais tactile, aguicheur un peu dans mes gestes et mon regard. Je profitais de l'avoir près de moi. C'était rare ces derniers temps tout de même et je me rendais compte que ça me faisait du bien. Avec nos derniers aveux, tout avait pris un sens différent. Elle me manquait toujours mais... différemment. Maintenant que je savais de source sûre que tout ce que je ressentais était réciproque, il y avait quelque chose... en moins. Un poids en moins. Je me sentais libéré de penser à elle, libre de pouvoir me dire qu'elle me manquait... Comme si tout à coup j'avais vraiment le droit. Je décidais de lui dire les choses comme elles étaient et de promettre qu'on ne se disputerait pas ce soir. Après tant de temps séparés, on avait bien mérité ça. Je souriais alors qu'elle concluait ce pacte et me dit qu'elle ne partirait que quand je la mettrais dehors. Je levais les sourcils, en feignant d'être exténué. et ben si c'est ça j'espère que tu as la vie devant toi fis-je en riant légèrement. C'était un peu sensible comme sujet mais c'était vrai. Si elle attendait que j'en aie marre d'elle pour s'en aller, elle avait bien le temps. On avait beau se disputer jamais je n'avais en tête de ne plus vouloir la voir ni passer de temps avec elle. Elle avait beau faire tout et n'importe quoi je restais amoureux d'elle. Elle s'installait et je m'asseyais près d'elle dans le canapé. On allait discuter, une discussion calme comme on en avait pas eu depuis un moment. Elle me demandait comment j'allais, moi, avec sa blessure. Je voyais tout de suite dans son regard qu'elle s'en voulait, qu'elle se tenait comme responsable. Je fronçais légèrement les sourcils, n'aimant pas ça et je lui répondais : je vais beaucoup mieux. Je suis presque guéri, d'ailleurs. J'ai parfois mal quand je fais des gestes brusques ou que je me plie en deux mais c'est tout. Je prends encore quelque médoc pour la coagulation ou quelque chose du genre, j'y connais rien. Je prends ce qu'on me donne! fis-je en riant légèrement. Je voulais qu'elle oublie tout ça, qu'elle arrête de s'en vouloir. je suis un grand garçon lui fis-je alors en souriant, tournant ça de manière à ce qu'elle arrête avec ce regard.
Elle me décrivit ensuite enfin l'endroit où elle vivait. C'était un logement social dans lequel elle vivait disons convenablement. Elle m'avait dit qu'elle reprendrait sa vie en main et limite je n'en espérais pas tant. Je souriais, malgré que j'aurais préféré qu'elle vienne ici, au final. Mais elle comme moi nous étions trop indépendant pour accepter de faire une chose pareille, il fallait que je l'accepte. Elle me fit une réflexion qui me fit rire. je te taquine mais je suis hyper fier de toi. fis-je alors qu'elle me disait qu'elle voulait me voir qu'une fois sa vie prise en main. franchement je suis fier et tu peux l'être, vraiment. fis-je en prenant sa main dans la mienne, souriant. C'était beau, peut-être trop beau. J'attendais le moment où mon destin pourrave reviendrait en mettre une couche. toi aussi tu m'as manqué lui fis-je en caressant sa joue de mon autre main. Puis elle me demandait de raconter ma vie et je levais les épaules. rien a changé j'ai repris mes fonctions à temps plein je peux être avec les filles physiquement... la routine. ma vie n'était pas très palpitante. Enfin, y'avait de quoi prendre exemple sur Jade, au final. Je devrais prendre ma vie en main, moi aussi. J'étais là avec mes bonnes paroles mais au final j'étais pire.
Alors que j'allais partir dans un sujet hyper sérieux elle dériva totalement mes pensées. Elle m'apprenait qu'elle avait appris à cuisiner. Je fis les yeux ronds en l'apprenant et je me levais. Elle me lançait l'oreiller au visage et je le rattrapais. alors là je suis prêt à risquer que tu brûles mon appartement pour voir ça fis-je en riant. On allait vers la cuisine tous les deux. Je m'asseyais sur un tabouret haut et je la regardais. vas y, empoisonne moi j'attends. tu peux aller dans toutes mes armoires, fais comme si tu étais chez toi, je regarde. Je sens que ça va être passionnant. Je la regardais commencer et n'attendait pas une seconde pour lancer : J'aurais dû appeler la télévision. Tellement vrai : cette femme confond le sucre avec le sel. fis-je avant de rire et de lui relancer l'oreiller. fais gaffe y'a des enfants dans la cuisine lui fis-je alors avant de rire encore et encore. ça faisait du bien, c'était fou. Je m'approchais d'elle en position de défense avant de venir la chatouiller. oh tu sais pas tenir ton ustensile en plus, j'hallucine! lui fis-je alors qu'elle se tortillait à cause de mes chatouilles. Puis je lui fis face, le souffle court. Je la dévisageais un moment, de manière attirante, évidemment. tu devrais reprendre des cours fis-je avec une voix un peu rauque, en soufflant vu les millimètres qui nous séparaient. Je regardais ses yeux, ses lèvres, ses yeux ses lèvres et ainsi de suite.
 
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Mer 5 Sep - 2:55

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Tu n'avais pas vraiment réfléchis en proposant à Léo de ne partir que quand il aurait marre de toi. Toi-même, tu restes mitigée dans tes sentiments. Une partie de toi resterait avec lui beaucoup trop longtemps pour la partie de toi qui est indépendante au point d'avoir pris autant de temps pour admettre à cet homme que tu avais des sentiments pour lui même s'il devait en douter depuis longtemps. Fais attention à ce que tu dis, je suis squatteuse professionnelle! Tu tournes sa phrase en plaisanterie même si ton orgueil aussi ne veut pas que tu restes trop longtemps. Tu ne peux pas déprendre de lui. Il n'y a que toi qui pour prendre ta vie en main, tu ne veux pas lui mettre tout ça sur les épaules, il gérait assez.
Il te connaissait trop bien. Mieux que toi-même qui croyait bien cacher ce que ton coeur ressent alors que Léo semble tout lire dans ton regard. Ses paroles forcèrent à ton sourire de reprendre place sur tes douces lèvres, mais ça te prendrait plus de temps pour faire partir ses remords. Surtout que tu n'avais pas été là pour lui et après la nuit chez le médecin tu sais dû avoir de la difficulté à dormir souvent depuis que ces coups de feux avaient résonné dans le restaurent. Tu m'as quand même sauvé ce jour-là Léo, tu me laisses au moins te remercier? Tu riais un peu avec lui maintenant qu'il parvenait à calmer l'atmosphère.
C'était un peu différent entre vous. Pas que la différence soit une mauvaise chose, mais tu changeais c'était logique que votre relation soit touchée un peu aussi. Ça fait des années que ta vie tourne autour du divertissement et des sensations fortes. Tout pour repousser cette prise en main que tu débutes maladroitement. Tu as toujours fuit les responsabilité comme si c'était ta façon de refuser de mener un mode de vie régulier. Mais te voilà dans une relation surement bien dysfonctionnelle vue de l'extérieur à essayer de survivre dans ce monde alors que tu ne sais pas ce que tu feras la semaine suivante. Arrêtes. C'est pas grand chose. Ton regard qui se pose sur vos mains qui se retrouvent, c'est difficile de ne pas chercher à le toucher, à l'avoir tout près de toi il avait manquer fortement à tout ton être et ton corps l'appelait. Sérieusement. J'suis pas la personne exemplaire là-bas. Parfois j'me dis qu'ils vont avoir eu marre de mon attitude et me mettre à la porte... Puis je le mériterais surement. Tu restes Jade malgré les efforts. Ton caractère sera toujours fort, tu seras toujours têtue et maintenant que des hormones s'ajoutent au mélange quand tu es hors de la chambre qu'on te laisse utilisé tu n'es sans doute pas une tasse de thé. Cohabiter n'avait jamais été ton fort.
Il te répétait que tu devrais être fière de toi alors que tu n'es pas certaine du futur qui t'attend. Tout comme lui, le reste de ta vie reste bien flou.
Le sujet de son boulot hors la loi revient et même s'il doit être heureux de reprendre sa routine il ne semble pas trop enjoué par son quotidien. T'es pas heureux de reprendre ta routine? S'il te lisait très bien, maintenant que ta cervelle ne roulait pas que pour trouver quelque chose à inspirer par ton nez ou à t'injecter tu portais plus attention au monde qui t'entour et Léo était une grande partie de celui-ci.
La conversation aurait pu continuer vers un chemin bien sérieux. Le boulot, le bonheur de Léo ou même ce ventre qui continue de grossir doucement, mais tes talents culinaires adoucisse l'atmosphère. Léo se plait à t'imaginer brûler son appartement, mais tu te dis qu'il s'amuserait moins s'il savait que tu avais presque fait bruler le centre où tu résides en cherchant simplement à faire des pâtes que tu as oublié sur le four. Tout ce que tu avais réussi à faire avec succès ou presque étaient des crêpes et c'est ce que tu voulais essayer de reproduire ce soir même si c'était l'heure du dîner. Tu avais plutôt envie de quelque chose de sucré de toute façon. Si tu parvenais à rien brûler, tes envies seraient peut-être enfin rassasiées pour ce soir. Être enceinte te donnait de drôle d'envie puisque avant tu aurais choisi un burger avant n'importe quoi de sucré. Léo t'observait persuadé que tu l'empoisonnerais et tu riais avec lui en fouillant dans ses armoires. Si t'arrêtes pas, je vais le faire volontairement juste pour que tu te tais. Tu sors la farine d'un armoire du haut encore à la recherche du sucre cherchant à te souvenir s'il en avait bien dans la recette. Puis, il te faisait douté de toi avec ses remarques. Ou tu avais bel et bien le mauvais ingrédient entre les mains. Tu sais même pas ce que j'fais comment tu peux savoir que je confonds? Que tu lui dis après avoir tiré la langue. Prête à l'attaquer avec de la farine s'il t'embêtait trop à ton goût. Tu riais tout de même et ça faisait un bien fou. Faut dire que tu n'as pas vécu avec un fourneau depuis plus de quatre ans, tu n'as jamais expérimenté dans la cuisine. C'est pas une excuse, mais ça explique pourquoi tu es si mauvaise. Il avait peut-être vu que tu étais prête à lui lancé de la nourriture puisqu'il t'approches avec précaution s'amusant encore de tes habiletés dans la cuisine après t'avoir lancé l'oreiller que tu venais surement de couvrir de farine par mégarde.
Maintenant entre ses mains, tu ris alors qu'il te chatouille. Tu avais l'impression d'avoir fait quelque pas en arrière dans votre passé où rien que votre jalousie était entre vous deux. Pourtant, aujourd'hui il sait que tu l'aimes et tu sais qu'il ferait beaucoup trop pour toi. Vos rigolades se terminent alors que vous êtes face à face si près que vos souffles se mélangent. Tu es silencieuse puisque tes pensées sont perdu à vouloir embrasser ses lèvres. Tes mains avaient trouvé son torse et Léo est celui qui brise le silence. Tu ne t'attendais tellement pas à cette idée que tu réponds quelque chose en lien avec la cuisine. Laisses-moi une chance au moins, j'ai même pas terminé le mélange de crêpes! Puis sa suggestion se rend à tes idées te poussant à mettre un peu d'espace entre vous et à te remettre à la cuisine. Lui donnant un cou de hanche amical. Tu plaisantes pas vrai? Moi à l'école? Tu ne le dis pas à voix haute, mais tu sais très bien que tu serais bonne à rien. Juste si tu reprends les cours en même temps. Tu avais dit ça en plaisanterie même si tu sais qu'il a du potentiel pour beaucoup plus que ce qu'il a choisit de faire de sa vie. Tu riais quand même en terminant de mélanger les oeufs, le lait et les ingrédients sec. Tu nous imagines tous les deux dans une salle de cours? Tu te diriges vers le four à présent. Ouvrant un des ronds pour la cuisson. Léo te suivait de pas très loin et tu te permets de mettre du bout d'un doigt un peu de mélange sur sa joue. On va voir maintenant si je ruine ton appartement ce soir. C'est pas dramatique tu sais, j'ai une chambre maintenant, on n'aurait qu'à la partager! Jamais tu n'avais même pensé reprendre les cours, réfléchissant encore à cette idée qu'il avait semée en toi. Tu n'as jamais vraiment pensé au futur donc encore moins à une possibilité de carrière. Tu ne pouvais pas aussi laisser dans le coin de ton cerveau bien caché cette grossesse qui rendrait tout ça complexe si tu prenais cette idée au sérieux. Puis pour ne pas être déçu, comme tu le fais toujours si bien tu abandonnes rapidement cette option en brulant la première crêpe.
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Ven 7 Sep - 11:37

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Mes pensées se perdaient, se confondaient. Tout était flou, ce soir. Je rentrais dans un scénario qui n'était pas celui qu'il était normalement. Je ne savais pas si je devais croire en ce changement ou pas. Jade m'avait donné des nouvelles et avait fini par vouloir me revoir. On s'était promis de faire une trêve dans les disputes ce soir et tout semblait.. Tout roulait... tout allait bien. Pendant un instant, alors que j'étais proche d'elle dans cette cuisine à l'embêter sur son envie de cuisiner, je me rendais compte de l'électricité qu'elle faisait naître en moi. C'était fou. C'était... fort et sauvage. Je tenais à elle comme je tenais à ma propre vie. Je respirais comme je l'aimais. C'est naturel et en même temps si dur. Dans le canapé nos mains se touchaient naturellement, comme une attraction naturelle, deux aimants qui se retrouvent sans réfléchir, sans le contrôler. Là, face à elle alors qu'elle tentait de faire je supposais des crêpes, alors que je lui parlais cuisine, mon cerveau ne pensait qu'à ses lèvres. Peu importe ce qu'elle voulait faire, ce qu'elle voulait être, je serais toujours là à l'aimer. C'était si fort et si adaptable. Elle le savait, je lui avais dis. Ce que je voulais c'était elle qu'importe le scénario autour. Je la voyais prendre soin d'elle, aller dans un foyer. Elle m'en parlait en me disant qu'elle ne méritait pas sa place et évidemment je pensais tout l'inverse. Jade avait l'impression que sa place n'était nul part et pourtant moi je la savais près de moi. Egoïstement, je voulais que ce soit sa place, à mes côtés. Je la laissais prendre le contrôle de sa vie et elle s'en sortait très bien sans moi alors, à quoi bon? A cet instant, où j'étais face à elle, je me rendais compte que j'avais plus besoin d'elle que l'inverse. Elle était forte, indépendante, courageuse, drôle... c'était ce que j'aimais chez elle, ce qui me rendait amoureux. Quand elle me demandait si je n'étais pas heureux de retrouver mon quotidien je ne répondais pas, laissant un silence amer. Ce quotidien n'était qu'une couverture, qu'une façon de me protéger. Ce quotidien ne faisait pas mon bonheur. Et encore moins les jours passants car je pensais à Jade et à ce bébé. Je ne savais pas ce qu'elle voulait en faire, si elle avait une idée en tête mais ça m'amenait à penser à ma vie. Quel genre de futur père fait ce genre de choses? Je manipule les gens à des fins purement personnels, je gagne de l'argent illégalement, je terrorise le voisinage, je règne sur la rue... A quoi bon? Quel genre de futur père fait ça? Et même si elle décidait d'avorter ou de le faire adopter... Quel genre de tonton fait ça? Quel genre de frère fait ça? Quel genre de petit ami fait ça...? Elle m'avait vu prendre une balle, quand même. Elle le voit comme une protection mais nous étions clairement visés. Le mec qui avait fait ça et qui reposait maintenant six pieds sous terre était venu pour nous, rien ne se serait passé dans le cas contraire. Si je n'étais pas entré dans ce restaurant, elle n'aurait jamais vécu cette scène, ni celle du braquage. Toute ma vie était remise en question, je me trouvais fort lâche et incapable.
Elle, elle reprenait sa vie en main et elle devenait un exemple pour moi. Je la regardais faire la cuisine et j'étais si fier d'elle, si... admiratif. Je me sentais idiot à côté, qui étais-je? Pas grand chose. Elle avait plus de couilles que moi. Je restais silencieux à lui lancer des piques pour l'embêter comme quoi elle confondrait le sel et le sucre et elle n'arrêtait pas de râler. Je souriais mais je n'arrêtais pas d'y penser. Même ce baiser, il n'eut pas lieu. Comme si je ne le méritais pas. A la place, alors que je parlais de cours pour sa cuisine elle me mit dans la tête plutôt des cours.. des études. Elle trouvait ça drôle de nous imaginer prendre des cours pour faire des études. Je savais qu'elle y pensait tout autant que moi, à l'instant précis. Reprendre sa vie en main et reprendre les cours, c'était si incompatible que ça? Sur le coup, je ne répondais pas au sujet, encore une fois. Elle virait vite tout ça en brûlant la première crêpe et en disant qu'au pire si l'appartement brûlait il y avait sa chambre. Je prenais alors la crêpe noire du bout des doigts, en la regardant, sourcil levé. alors là si tu voulais m'empoisonner c'est gagné fis-je en riant alors et jetant cette crêpe. Je refusais qu'elle la mange surtout avec ce bébé dans le ventre. baisse le feu déjà c'est trop fort et sois plus rapide dans ton mouvement regarde fis-je en prenant la louche, versant dans la poêle et rapidement je laissais la pâte s'écouler partout en faisant un mouvement avec la poêle. sinon un côté va commencer à chauffer et pas le reste. Puis... Après trente seconde je retournais la crêpe avec un mouvement de poêle, le côté retourné était doré. ta recette est bonne mais faire les crêpes c'est tout un art fis-je alors avec un pet de modestie et en riant. ooook me regarde pas comme ça je vais t'apprendre. viens. fis-je en me mettant derrière elle et prenant sa main pour faire les gestes avec elle. Je posais la crêpe réussie dans une assiette et on recommençait à deux. Elle pouvait sentir mes gestes comme ça. Evidemment, la sentir si près de moi me perturbait un peu. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas eu la chance de pouvoir l'avoir contre moi sans qu'on se frappe ou s'engueule. allez maintenant tu le fais toute seule. soufflais-je dans son oreille en restant derrière elle. C'était maladroit mais c'était pas trop mal. encore trois ou quatre et tu sauras le faire comme moi. lui fis-je alors avant de revenir à côté d'elle pour la regarder. Je m'asseyais sur le plan de travail libre en la regardant. Je levais les épaules. tu sais si tu veux reprendre des cours je viendrais avec toi. ça nous semble peut-être ridicule mais pourquoi pas. lui fis-je alors soudainement, ne pouvant pas sortir cette idée de ma tête. tu me demandais mon quotidien tout à l'heure... je me le suis créée parce que je ne savais pas faire grand chose d'autre... lui avouais-je alors. tu ne devrais pas dire que tu ne mérites pas ce foyer. tu prends mieux ta vie en main que celui qui se trouve juste devant toi. lui fis-je alors en baissant un peu le regard et puis le relevant. j'suis fier de toi, moi. je t'admire même. continuais-je. je ne sais pas ce que tu veux faire à propos de ce petit monstre mais... pour ça aussi je suis là j'avais peur d'amorcer le sujet mais il fallait bien qu'on en parle. si tu veux avorter ou même le garder ou le faire adopter et chercher une famille exemplaire dans laquelle il/elle sera heureux toute sa vie je... enfin j'aimerais bien t'aider. lui dis-je alors. Ce n'était pas lui proposer mon aide c'était lui dire que j'aimerais bien participer. Evidemment, j'avais bien saisi qu'elle voulait gérer tout ça elle-même et c'est pour ça que je ne voulais pas la forcer à me compter dans l'équation. Je lui proposais, c'est tout. Puis je regardais la poêle. regarde, elle est parfaite celle là. fis-je alors en souriant. Je descendais et sortait les garnitures pour crêpes : du chocolat, du sucre, du caramel, du sirop d'érable, tout ça que je mettais sur un plateau. allez tu peux choisir le film ce soir, tu l'as mérité. Même un truc à l'eau de rose anticipais-je alors qu'elle me regardait avec pleins d'étoiles dans les yeux. Je souriais en amenant tout dans le salon. ça sent quand même le cramé du coup ici. t'abuses l'embêtais-je encore car je ne savais pas m'en empêcher. Mon corps était toujours attiré par le sien. Sans cesse. Par nul autre, d'ailleurs. Et puis de toute façon avec la blessure que j'avais eu cela faisait très peu de temps depuis que j'aurais pu reprendre une vraie activité sexuelle. Je ne la voulais qu'avec elle. Mais je ne sais pas... j'attendais peut-être de la mériter, dorénavant. C'était une vraie trêve. Je posais tout sur la table et elle revint dans le canapé une fois le film choisi. si je m'endors pas c'est un miracle dis-je en voyant le titre du film. Mais bon, les histoires d'amour me faisaient trop pensé à elle pour me laisser indifférent. Souvent, je la regardais, adorable avec ce plaid et cet oreiller contre elle et sa crêpe contre la bouche qu'elle oubliait de manger tellement elle était à fond dans le film. Je tapais sa main pour qu'elle ait la crêpe dans la tronche avant d'exploser de rire.
 
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Sam 8 Sep - 14:09

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Il y avait une attraction entre Léo et toi depuis votre première rencontre. Comme si cette sensation que tu n'avais jamais connu avant n'attendait que lui pour se présenter à toi. Ton coeur rentrait à la maison alors que tu ne savais pas ce que c'était de se sentir à sa place. Tellement que c'est facile pour toi t'oublier que tu as une place dans ce monde quand tu n'es pas à ses côtés. Tu étais sortie dans un club avec un autre type, mais c'était avec Léo que tu étais reparti. Puis ce scénario reprenait sans cesse, trop souvent pour dire que aucun sentiment ne vous reliait. Et la jalousie qui t'habitait était trop grande pour qu'il ne représente qu'une autre partie de baise pour toi. Vous venez de deux mondes bien différents, tu aurais facilement mener une tout autre vie bien loin de Miami. Tu serais peut-être presque diplômé si tu n'avais pas tout lâcher y'a quelques années et maintenant que le sujet des cours reviennent sur la table tu réalises que depuis que tu as fuis ta famille, tu n'as pas vraiment avancé. Tu avais peur de l'avenir et des responsabilités. Tu craignais d'échoué tellement fort que tu n'as pas osé essayée. Puis tu as répéter tout ça dans tout quand ça devenait difficile. La preuve était bien cette grossesse qui avait compliqué bien des choses. Et pour une fois, peut-être grâce à Léo à tes côtés, même si tu restes perplexe à l'idée de pouvoir réussir quoi que ce soit, une partie de toi à d'audace de croire que ça serait peut-être possible tout ça.
La crêpe brûlée avait un excellent timing, te permettant d'arrêter de trop penser. Toi qui n'avait pas vécu dans un endroit avec un four depuis presque quatre ans jamais tu n'as vraiment pris le temps d'essayer la cuisine. Mais les temps ont changés et même si tu as bien peur de perdre cette élan de courage et retourner dans les rues, tu continues à prendre un jour à la fois. L'avenir t'effraie trop et la fuite est un mécanisme de défense trop bien encré en toi. Tu recommences à pouvoir vivre normalement. J'te sure c'était pas mon intention. Tu lances cette phrase pour ta défense alors qu'il parle d'empoissonnement. Ensuite alors qu'il ose parler comme s'il était le roi des crêpes tu lui fais une grimace même si tu aimerais mieux l'embrasser. Une partie de toi ne sait plus où te tenir avec lui. Vous aviez traverser plusieurs orages dans les dernières semaines. Un mois bien lourd pour vous deux. Tu savais pourtant qu'il t'aimait et il savait que c'était réciproque. Les choses ne pouvaient quand même pas retourner à ce qu'elle étaient dans le passé. Donc, tu ne savais pas où te tenir dans ce présent avec lui. Tu ne broches pas alors qu'il s'installe derrière toi. Tu es plutôt ravie. Tu devais même faire un effort pour suivre ce qu'il faisait plutôt que de perdre dans cette intimité bien simple que vous retrouviez. Ça faisait si longtemps que vous ne vous étiez pas retrouver plus de cinq minutes sans vous criez dessus. Alors d'avoir son corps si près du tien confirmait que tous ses détours avaient peut-être renforcé l'amour que tu ressens pour lui. Retrouver ton Léo rassurait ton coeur bien plus que tu aurais pu l'imaginer. Quand il te souffle à l'oreille quelque mots bien banals, une partie de toi se retournerait pour retrouver ses lèvres et laisser tomber ce plan de lui faire à manger. L'autre cherche à se rappeler clairement ces quelques étapes qui semblaient si faciles pour lui et les répètes. Tu réussis à posé un baiser sur sa joue avant qu'il s'installe sur le plan de travail libre. C'était plus fort que toi. Tucontinue bien concentré à faire cuire ton mélange un peu moins élégamment que lui. Doucement, tu maîtriserais l'art de la crêpe peut-être. La prochaine fois, elles seront parfaites! Insinuant que tu voudrais qu'il en ait plusieurs autres visite du genre. Au fond, tu es un paradoxe sur deux pattes. Tu aimerais n'être qu'avec lui, mais tu ne veux pas dépendre de personne.
Le sujet des cours remonte à la surface et tu sens ton coeur s'emballer. Souriant à l'idée d'être dans une salle de classe avec Léo, mais bien inquiète parce que tu es certaine que tu n'y arriverais pas. Tu restes en silence, comprenant qu'il avait d'autre chose à dire avant que tu prennes la parole. Tu aimerais le serrer dans tes bras, alors qu'il diminue ce qu'il est. Disant même que tu fais mieux que lui. Tu continues de jouer au cher cuisinier mais choisi d'intervenir. Il est jamais trop tard pour recommencer pas vrai? Tu cherchais à alléger cette pression qu'il se mettait sur les épaules. Je ne vois pas les choses comme ça tu sais. J'suis là bas à cause de toi. Je serais surement encore dans les rues si tu m'avais pas réveiller un peu. Tu es une bonne personne Léo. Tu retrouvais encore les rues parfois, puisque sans lui elles sont ce qui ressemble le plus à une maison à tes yeux. C'est là que tu te sens le mieux. Tu n'étais pas aussi fier de toi qu'il ne l'était c'était certain. Mais tu croyais plus en lui que lui-même aussi. Tu connais un peu son passé, son histoire il partager avec toi quelques lignes, il t'avait donné quelque détails. Tu as fait de ton mieux Léo. Peut-être que maintenant que tu as plus de ressources, tu peux faire quelque chose de ta vie? Tu étais toi-même surpris du calme qui t'habitait, cette optimisme qui sort de ta bouche. Vous vous étiez promis aucune dispute alors tu devais resté gentille plutôt qu'insolante comme tu sais si bien le faire. Puis voir le bon côté des chose pour quelqu'un qu'on aime c'est bien plus simple que pour soi-même. Je sais pas du tout ce que je ferais, j'ai pas vraiment de talent tu sais... mais j'suis sure que de t'avoir à mes côtés rendrait les cours plus amusants. Plaisanter détendait toujours un peu l'atmosphère non? Mais sérieusement. Penses pas que tes choix de carrières vont me faire fuir maintenant. Je savais dans quoi je m'embarquais. Peut importe ce que tu deviens, je serai là. Étrange de parler un peu du futur. C'est pas quelque chose que tu aimes envisager. Encore plus étrange de le mentionné avec lui. Tu sais pas ce que tu veux dans la vie, où tu seras la semaine prochaine, mais tu espère pouvoir toujours venir frapper à sa porte et retrouver cette connexion que tu jamais trouvé ailleurs.
Le sujet maudit, Léo a le courage de le mentionné. Il a le droit de savoir après toi. Tu portes l'enfant, mais il est autant "parent" que toi ici. Tu es encore à la case départ. Tu ne sais pas ce que tu feras. Tu as perdu tout ce temps depuis que tu l'as découvert à fuir et nier tout ça. Depuis deux semaines, ces un énigme que tu cherches à résoudre. Pourtant tes craintes te gardes à la case départ. Tu ne parles plus maintenant, terminant tes dernières crêpes bien fière quand il dit qu'elle est parfait. C'est pas tout à fait vrai, mais elle semble délicieuse et c'est suffisant pour toi. Fermant le feu, quand il descend du comptoir, tu cherches sa main avant de le laisser fouiller dans les armoires. Trouvant son regard, tu n'aimes pas parler de ce monstre à voix haute puisque son sort te terrorise, mais tu devais le faire. Tu croyais Léo quand il disait qu'il ne voulait que t'aider. Ne te sentant plus forcer de faire une décision qui lui plaira, mais faire celle qui te permettra d'être en paix. J'y pense beaucoup. J't'avoue que j'sais pas du tout quoi faire. Tu prends une pause pour le serrer dans tes bras pour le remercier de tout ce qu'il fait pour toi. De la patience infini qu'il a envers toi, plusieurs auraient déjà abandonnés. Je sais juste une chose. J'peux pas avorter. J'suis pas capable. Toi-même tu n'aurais jamais cru être assez sensible pour que avorter te dérange. Mais s'il savait combien d'aller-retour tu as fait à l'hôpital depuis que tu y es aller avec lui. Il ne douterait pas une seconde que tu l'aurais fait si ça aurait été l'option le plus facile pour toi. Puis tu le laisses aller pour qu'il prenne ce qu'il vous manquait dans la cuisine pour rendre ses crêpes plus alléchantes.
C'est surprenant combien les choses sont plus simples quand tu gardes ton calme. La soirée retrouve son rythme normal. Il te parle de film, une tradition entre vous qui pourrait continuer malgré les jours plus sombres. Tu souris, ayant même le choix du film, tu prends le film le plus romantique qui soit juste parce qu'il a mentionné l'option. Sentir le cramé, c'est bien! Au moins, y'a eu aucune flamme cette fois! Parce que la dernière fois, il en avait eu. Installée dans le divan, tu n'avais pas pu résisté en t'installant tout près de lui. Avec un plaid, vous serez confortable. Dors papi, je te raconterai ce que tu auras manqué à ton réveil. Tu répliques rapidement avant de plonger tout ton attention dans le film qui commençait. Mettant tous les garnitures possibles sur ta création, ce monstre te rendait bien plus gourmande qu'à tes habitudes. En même temps, tu oubliais presque de manger les crêpes perdues dans le film. Tu te sentais en sécurité de cette façon que quand Léo était dans les alentours. Laissant tomber tes gardes qu'avec lui. Pourtant, te voilà avec du caramel et du sucre plein le visage. Tu ris un instant avant d'essayer de te venger. Tu te retournes sur la canapé pour mieux l'attaquer. Cherchant à mettre ton visage tout collant près du sien pour l'utiliser comme une serviette de table. Échouant, tu attrapes la bouteille de chocolat tu réussis à lui en mettre plein le chandail alors qu'il tente de te garder près de lui tout en voulant d'enlever la bouteille des mains. On s'avoue vaincu monsieur Mills? Dans tous les cas, tu ressors gagnante, puisque tu l'as lui a tes côtés.
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Dim 9 Sep - 23:52

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Etais-je vraiment en train d'y penser? Etais-je vraiment en train de reconsidérer le fait de reprendre ma vie en main? Etais-je en train réellement de penser que c'était possible d'y arriver? J'y avais déjà pensé avec Mackenzie, maintenant Jade? Et si tout n'était encore qu'illusion, que ça n'allait encore une fois que m'amener à l'échec? Et si je devais juste accepter que j'allais crever dans l'illégalité? Je ne savais pas trop... Devais-je vraiment y renoncer? Pourtant, je l'avais elle, face à moi, et je voulais y croire. Même si nous étions l'exemple inverse du couple stable et durable, je trouvais notre histoire dure comme le fer. Rien ne pouvait nous briser. Même pas un braquage, même pas un bébé, même pas une balle dans la poitrine. Malgré nos disputes, malgré notre indépendance respective, nous restions l'un à l'autre quoiqu'il en soit. Ce soir était une trêve, je devais garder ça en tête. Demain, tout serait sûrement différent. Et pourtant, je n'arrivais pas à m'y résoudre. Tout cela semblait... ça semblait changer le cours des choses. Je voyais une Jade qui reprenait sa vie en main, mieux que moi-même. Maintenant, je me sentais bien bête à ses côtés et je lui faisais cette confidence. Après tout, elle était celle de nous deux qui devenait la plus responsable. Elle y allait à son rythme mais c'était toujours plus rapide que moi. J'ai vingt deux ans et je suis toujours à la tête d'un groupe d'escorts dans l'illégalité la plus totale et je contrôle la moitié de la ville dans la peur. A quoi bon? Avec ou sans ce bébé dans le ventre, Jade ne méritait pas ce mec là. Ca allait bien un temps, le mec bad boy intouchable. Maintenant qu'elle savait qu'elle m'avait, je devais lui épargner tout ça. Les balles, les braquages, les peurs immenses. Il fallait que j'arrête. Ce n'est pas en tant que devenir père dont je vous parle car Jade voudra peut-être avorter ou le faire adopter, mais en tant réellement que petit ami. Je ne voulais pas être ce type là pour Jade. Elle méritait mieux malgré ce qu'elle pense.
C'était dans un climat trop sérieux pour nous que la discussion continuait. Elle avait heureusement entre deux rater des crêpes, ce qui avait pu détendre l'atmosphère. Malgré tout, il fallait qu'on en parle et qu'on en discute. Elle finissait par me dire que sans moi elle ne serait pas où elle était. Je n'étais pas tout à fait convaincu. Après tout ce qu'elle avait pu me dire, elle ne semblait pas énormément apprécier dans le fond de devoir changer. Je l'avais plus obligé qu'autre chose, ce n'était pas ce que j'avais voulu. dans ces cas là je sais bien faire pour les autres mais pas pour moi, c'pas très utile. lui fis-je en souriant. mais je suis heureux de savoir que la nouvelle Jade devant moi est ma création fis-je alors sans modestie, prenant ses mains et la regardant comme ma dernière création avant de rire. Après tout ce que j'avais pu lui hurler au visage, c'était elle maintenant qui me donnait la morale. Me disant qu'il n'était jamais trop tard, qu'on pourrait être en cours si c'était le faire à deux. Elle me disait que quoique je décide de devenir elle serait là. Je souriais. C'était des paroles loin d'être anodines pour nous. Nous n'étions pas tellement du genre à nous dire ce genre de choses si sincère. On sait que l'autre le pense mais on ne le dit jamais. Peut-être l'effet de la trêve, qui sait. moi aussi, je serais là. j'ai toujours été là. enfin tu peux m'envoyer chier quand j'atteins la limite, évidemment. lui fis-je alors avant de sourire. Elle disait ne pas être douée dans grand chose, ce que je refutais. Mais moi, en quoi étais-je doué, à part retourner le cerveau des gens? tu pourrais faire un tas de choses, toi. tu vois les gens. tu pourrais être conseillère en mode, tu serais trop forte. ou... mannequin? tu es hyper photogénique et puis bon on peut dire que mon regard fausse tout mais... enfin regarde toi. fis-je en souriant. Moi, je la regardais. Je la regardais et je voyais. Je voyais une femme que j'aimais, que j'aimais parce qu'elle était belle à tomber par terre. J'en oubliais de respirer, parfois, à la regarder. Ses cheveux étaient doux et caressaient son visage, son doux visage éclatant. Son sourire à tomber par terre, ses yeux, son nez, sa voix, sa façon de parler, de bouger, ses expressions quand elle est triste ou qu'elle a faim, tout ça... tout ça j'aimais ça. C'était en ça que je la trouvais belle et que j'étais tombé idiotement amoureux d'elle. définitivement. fais mannequin. et là je vais pas pouvoir te suivre fis-je en riant. mais je serais là tout le temps. tous les shootings, les défilés, les entretiens, la confection de ton book... je serais toujours là si tu le décidais. fis-je pour répondre aussi à sa phrase de tantôt. Je la voyais vraiment bien en mannequin. Je n'osais même pas remettre le sujet sur moi parce que... même quand j'avais voulu changer avec Mackenzie... je n'avais pas trouvé le métier qui m'irait. A part peut-être mentaliste ou un truc du genre chez les flics? Moi qui voyait tant dans les gens et qui savait les manipuler... Je ne sais pas faire grand chose d'autre, et pour être flic, faudrait encore mentir sur mon passé. Ou alors me rendre et.. enfin c'était impossible. Au final, j'étais vraiment le raté.
Je décidais de profiter du film pourrave qu'elle m'avait mis pour me changer les idées. Je jetais un oeil sur elle sans arrêt, cherchant le moment parfait pour l'embêter. Elle était à fond dans son film et m'avait promis de me réveiller si je ronflais. Evidemment, ma tête était trop pleine pour dormir, même si je me sentais mieux en sa compagnie. Entre l'idée de reprendre ma vie en main, cet enfant... prends ton temps, personne ne t'oblige à rien. je veux juste que tu gardes en tête que je suis là lui avais-je dis en la serrant contre moi, alors qu'elle me disait ne pas savoir quoi faire mais ne pas vouloir avorter. J'avais pu le deviner ça, car elle l'aurait sûrement déjà fait. Enfin bref, trop de trucs en tête pour m'endormir devant ce film en plus à l'eau de rose, qui me faisait triplement penser à Jade. Je profitais d'un moment de faiblesse, c'est à dire qu'elle oublie de manger sa crêpe pour l'attraper et lui en mettre sur la tête. Evidemment, elle répliquait tout de suite et elle essayait de se frotter sur moi en vain. Du coup, elle prenait le chocolat pour m'en foutre partout et moi je lui redonnais l'occasion du coup d'être contre moi pour lui rendre avant qu'elle me demande si je jetais l'éponge et m'avouais vaincu. Là, j'arrêtais tout mouvement en la regardant, la tenant sur moi, toute proche. Je prenais le fait d'être vaincu dans un tout autre sens qui aurait des conséquences. Malheureusement, je ne pouvais plus trop rien contrôler. oui définitivement fis-je alors avant de la tirer contre moi pour poser mes lèvres contre les siennes. Elles les avaient appelé trop longtemps et s'avouaient en effet vaincues. Je serrais son visage contre le mien, rendant ce baiser fougueux, à l'image de deux êtres s'étant trop longuement disputés et séparés. Elle me manquait et c'était dans cette fougue que je voulais lui prouver. Je l'aimais avec une rage incroyable. On était pleins de chocolats de caramel de sucre et je m'en fichais... elle était là et c'était tout ce qui m'importait. mon corps appelait le sien plus fort que dans toute la soirée. néanmoins, je ne voulais pas la brusquer. Cette soirée était notre trêve, cette soirée était la sienne. j'ai envie de toi lui soufflais-je alors. Je décidais de ne pas la déshabiller ou ne pas enclencher de gestes sauvages qui mèneraient à l'acte mais plutôt de lui laisser d'abord le choix. Je ne lui en voudrais pas si elle ne préférait pas. Pour une fois, je la laissais tenir les rennes. Elle faisait tellement d'efforts, je voulais en faire aussi.
 
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Mer 12 Sep - 1:38

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L'atmosphère était légère entre vous ce soir. C'était sans doute ce qui était différent pour le couple dysfonctionnel que vous étiez. C'était souvent tendu dans le passé et même si avant cette histoire de gamin qui grandi dans ton ventre, la tension venait que de crise de jalousie qui camouflait très mal vos sentiments. Mais juste assez pour que vous ne vous compliquiez pas la tâche. C'était trop pour toi chercher à mettre un terme sur ce que vous étiez. Au fond, il savait que tu lui appartenait un peu maintenant. Tu lui avais dit que tu l'aimais, tu venais de lui dire que tu lui reviendrais peut importe ce qu'il devient. C'était suffisant et même trop pour l'âme vagabonde que tu es ou prétends être. Tu ne sais plus trop à quoi t'identifier faut dire. Cette grossesse te confond, mais l'inverse ne serait pas normal. Léo serait toujours là pour toi, tu le savais sans qu'il ait à te le dire et pourtant l'entendre le dire te rassure un peu. Ton coeur qui accélère, c'est surement ici que les fille normales diraient quelque chose de chou, mais à la place tu le pousses légèrement en souriant. Tu as encore à apprendre côté romance.
C'est impossible pour toi de ne pas rigoler quand il te parle d'un avenir possible pour toi. Tu sais que tu es attirante. Tu n'es pas le genre de fille qui se cache derrière trop d'insécurité. Ton corps, il t'a aider bien trop souvent dans le passé pour avoir ce que tu voulais pour ne pas savoir que les hommes tournaient facilement leur têtes quant ils te croisent. Mais au point de devenir mannequin, tu en doutes. Pff... Tu as joué au modèle un an plutôt avec une copine. C'était surtout parce que tu avais besoin de l'argent. Jamais tu avais pensé à ce genre de carrière pour toi. Encore moins maintenant que ton corps s'apprête à déformer pour créer un Alien. Enfin, un enfant. T'as oublié un détail je pense? Impossible qu'il ait oublié ceci, mais tu pointes ton ventre en plissant le nez déjà dégoûter par l'image que tu crées. Généralement, la carrière des mannequin se termine à ce point-là non? Il continue dans ses hypothèses qui parviennent quand même à te faire rire. Ça serait sans doute mieux que de faire de l'argent illégalement. Sans s'en rendre compte, il parle d'un rôle aussi hypothétique que ta carrière et tu apprécies l'image qu'il peint. Tout semble plus facile avec lui tout près de toi. Bah au fond, tu deviendrais manager. Tu sais comment faire tout ça déjà, tu aurais qu'à le faire pour des trucs légaux.  C'était quand même épeurant de penser à tout ça, tu ne vois pas comment tu tiendras encore longtemps dans ce centre social alors avec des responsabilités véritables le vertige te hante alors que tout ça reste des paroles en l'air.
J'peux pas trop prendre mon temps non plus. Tu serres la main de Léo dans la tienne alors que tu le tires avec toi dans le divan juste après qu'il te rappelle qu'il était là pour toi peu importe ta décision. Au fond, tout de cette décision te fait peur puisque tu ne sais pas les conséquences qu'elles auront. Tu sais que tu n'es pas assez mature pour avoir un enfant. Encore moins prête à être maman, tu n'es toujours pas apte de te faire un repas sans la supervision de quelqu'un. J'ai l'impression que peut importe mon choix, tout changera pour toujours. Tout changeait déjà, mais tu ne voulais pas y réfléchir, remettant ton attention sur la télévision et ce film romantique.
Il t'avait bien eu Léo avec ta crêpe, mais tu t'étais venger sans scrupule. Vous riez dans cette bataille de nourriture et ça faisait calmait ton coeur anxieux. Il s'avouait vaincu et la victoire te donnait juste envie de l'embrasser, mais il avait été plus rapide que toi. Prolongeant ce baiser qui devait arriver à un moment ou un autre durant ses retrouvailles pacifiques. Il t'avait tirer contre lui et tu n'aurais jamais chercher à continuer à te chamailler. Il t'avait terriblement manqué et ton coeur qui bondi sous ta poitrine le confirme. Miam, tu goûtes bon! Tu prolonges ce baiser fougueux un instant. Passant ta main dans ses cheveux collant par ta faute. Cette trêve vous donnait peut-être une aperçu de ce que la vie pourrait être entre vous si vous acceptiez de vous ouvrir à quelque chose de sérieux, mais tu ne pensais pas à ça. Profitant plutôt de la paix que celle-ci impose. Quand il prend la parole pour te partager ses envies, les papillons qui circulaient dans ton abdomen se transformaient en un feu qui ne s'était jamais vraiment éteint. Tu te redresses sur le canapé toujours pardessus lui pour lui enlever son t-shirt. Laissant tes inquiétudes qu'il remarque les changements naissant de ton coeur, tu remarques la cicatrice sur son flanc fraiche. Qu'il le veulent ou non, tu seras toujours un peu avec lui puisqu'il avait pris cette balle pour te sauver. Tu ne voulais pas qu'il souffre d'avantage. Il te donnait le contrôle pourtant, te laissant l'option d'arrêter tout ça ici ce soir. Tu t'étais tout autant ennuyé de lui pourtant, peut-être plus. Il était ton seul repère dans cette vie de nomade et si tu finissais pas t'installer quelque part c'était dans ses bras que tu voulais terminer. Le serrant contre toi, le film n'avait plus n'importance. Tes mains avaient commencé sur ses joues piquantes pour ramener tes lèvres aux siennes et alors que vous étiez trop occupé pour parler maintenant tes mains retrouvèrent la peau chaude de son dos. Ça te ferait pas mal? Tu marques une pause peut-être un peu trop tard puisque le plaisir montait déjà en vous deux. Tu ne voulais pas prolonger son rétablissement après tout. Ton visage était toujours près du sien, ton regard perdu dans ses yeux profonds. Il était bien plus que ce qu'il ne se donnait le crédit pour, tu espérais qu'il le voit un jour. Tes mains avaient remonter à son cou et ses cheveux que tu caressais tendrement prête à continuer de le redécouvrir après tout ce temps à lui en vouloir, à t'en vouloir. C'était la première fois que vous vous retrouviez de cette façon depuis que tu lui avais avoué tes sentiments et même si tu n'en parlait pas ce soir, ça rendait tout ça bien plus spécial à tes yeux
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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: where does that leave us? / léo  |   Mer 12 Sep - 11:11

léo + jade

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Cela faisait du bien, énormément de bien. Parler de ce que vous pourriez être, et ça ensemble. C'était fou, tu avais du mal à y croire. A vrai dire, tu la voyais faire de tels efforts que tu te sentais bien idiot à côté d'elle. Tu la voyais mieux y arriver que toi, alors qu'elle parlait de prendre des cours avec toi. Il fallait que tu y penses, que tu y réfléchisses et c'était si dur pour toi. Pourtant elle, elle y arrivait, et elle le faisait pour vous, c'était ce sentiment là que tu avais en ce moment. Tu avais l'impression qu'elle avait changé d'avis, qu'elle voulait peut-être quelque part que ça fonctionne. Ce soir, c'était parfait. Vous étiez ce que vous auriez toujours pu être. Avec ou sans ce bébé, peu t'importait. Tu la suivrais au bout du monde, tu respecterais sa décision. Vous en aviez parlé, en vous disputant peut-être mais elle avait compris que tu ne voulais pas abandonner cet enfant. Elle avait peur d'avorter, elle ne l'avait pas fait et elle ne le ferait probablement pas alors tu te jurais d'être là pour elle jusqu'au bout. De l'accompagner tant qu'elle le voudrait. Simplement par amour, et pas parce que tu te sens redevable. Cet enfant aurait pu être celui d'un autre que ça aurait été tout autant la même chose. Enfin, de ton côté du moins. Que ce soit le tien rendait la situation légèrement différente, c'est vrai. Mais au moins vous le faisiez ensemble. D'un côté, tu avais l'impression que cet enfant vous avait réuni, vraiment. Peut-être que le destin n'était pas si horrible. Peut-être avait-il fait ça pour que vous ouvriez les yeux, tous les deux, que vous preniez votre vie en main. Ou bien encore une fois tout cela n'était peut-être qu'une entourloupe? Tu lui parlais d'une carrière de mannequinat, ça te venait naturellement en la voyant c'était clair qu'elle serait magnifique, tout le monde la regarderait. Tout le monde se tournerait vers elle dans la rue si elle s'y mettait vraiment. Quand je lui en parlais elle me montrait son bidon en me disant que c'était généralement la fin de la carrière de mannequin, ce genre d’événement. Tu faisais non de la tête. ça existe les mannequins pour femme enceinte et puis le temps qu'on prenne des cours pour ça, que tu fasses des tests, qu'on s'organise... il sera sans doute né ou tu auras avorter j'en sais rien mais... je sais que tu seras une de ces femmes qui fait rager les autres parce qu'à la seconde où tu n'auras plus ce bébé en toi tu redeviendra aussi belle qu'au début. dis tu en souriant alors. Alors ça tu en étais sûr, comme Sky. Sky avait été enceinte et c'était comme si rien ne s'était produit. Son corps s'en remettrait super rapidement, surtout que Jade n'est pas du genre inactive. ne te ferme pas de porte, je suis sûr que tu pourrais le devenir sans faire trop d'efforts. lui fis-tu alors dans un souffle en caressant sa joue puis en prenant la main qu'elle t'avait donné. Dans cette discussion, tu ne trouvais pas ta place. A chaque fois que tu avais essayé de te trouver une situation légale dans laquelle te ranger, tout était devenu compliqué. Puis, comme la voix de la raison et de la sagesse, Jade avait la réponse. Elle te proposait tout simplement d'être manager. C'était ce que tu faisais mais en légal. Tu la regardais et tu te mis à rire légèrement idiotement. j'y avais même pas pensé alors que c'est logique. tu la regardes parce qu'elle t'avait donné la réponse si facilement. Et si le destin dans tout ça devenait clément? tu sais, je... ce n'est pas la première fois que j'essaie d'avoir une vie meilleure. une vie meilleure pour la personne avec qui je suis... que j'aime... A chaque fois, quand ce processus a débuté, j'ai fini par tout perdre et revenir au point zéro... Jade je.. je ne veux pas que ça recommence. tu lui avouais le fond de ta pensée. Tu lui avouais que tu avais peur, que tu ne voulais pas la perdre. si on le fait c'est ensemble. peut-être que c'était ça la solution. que tu sois manager de ta propre mannequin : Jade. Etre un duo dans l'illégalité comme dans la lumière.
Elle t'avouait à son tour qu'elle ne pourrait pas prendre trop son temps, dans ce centre social. Elle te serrait la main. Finalement, vous aviez peur tous les deux. tout se passera bien. tu lui serres tendrement la main. je sais que tu... que tu es contre cette idée mais si jamais tu manques de temps... tu sais que tu seras toujours chez toi ici... tu sais que l'indépendance la brûle avant tout mais tu souffres de la voir ainsi coincée avec une épée Damoclès sur la tête. Tu l'aimes et tu veux qu'elle ait des solutions, être là pour elle, qu'elle se sente en sécurité et avant tout en ta présence. Tu ne veux pas la materner, ce n'est pas le but. Tu veux juste... juste qu'elle soit heureuse. Tu lui dis que qu'importe ce qu'elle choisiras pour cet enfant, tu seras là. Ce qu'elle te réponds te faire froncer les sourcils. rien ne changera, Jade. tu es toujours Jade et je suis toujours Léo. Au pire, c'est une évolution. Ou alors on fera simplement avorter le bébé et on redeviendra comme avant, et alors? tu lèves tes épaules, c'est devenu un tique ça. tant que tu n'es pas loin. ajoutais-tu en relevant les yeux vers elle.
Même si le film tournait et que Jade était à fond dedans, la tension était palpable. Pas une tension habituelle où on se disputerait horriblement, non. Une tension sexuelle. On s'était disputé trop de fois, séparé trop de fois, et puis ta blessure n'avait pas aidé à la chose non plus. Tu étais presque tout à fait remis maintenant et tu avais horriblement envie d'elle ce soir. Tout ce que vous vous étiez avoué jusque maintenant, en vous disputant ou non, changeait un peu cette envie. Elle était plus... plus enfouie en toi, elle te contrôlait presque. C'était plus profond, plus sauvage quelque part. Tu décidais d'attirer son attention en débutant une bataille de crêpes qui finissait par un baiser pleins de chocolat et de sucre, mais peu importe. Sa remarque te fis rire alors que vos baisers reprirent, plus intenses et plus fous. Elle retirait son haut et le tien. La chaleur montait, plus rien ne comptait que vous. Tu l'embrassais dans le cou, tes caresses se firent profondes alors qu'elle te fit remarqué ton état, en te demandant si ça irait. Tu souris, tu trouves ça adorable de sa part d'y penser. Tu la regardes droit dans les yeux, ces yeux qui te font chavirer, cette femme qui contrôle ton coeur. ne t'en fais pas pour moi, et arrête de te dire que c'est ta faute. lui dis-tu devinant ce qu'elle pensait à ce moment précis. j'ai décidé de m'interposer pour te protéger. j'ai fais ce choix seul. et puis ça fait un peu badass, non? enfin encore plus qu'avant? on m'a toujours dit que les cicatrices ça rendait plus sexy déconnais-tu alors dans un souffle si proche de ses lèvres qu'il ne te fallait pas plus d'une moitié de seconde pour retrouver les siennes dans un sourire. Cette soirée était parfaite, idéale. Ces baisers étaient différents mais plus sincères. Tout ce que vous vous étiez dit ces dernières semaines jouaient là dessus. Vous restiez vous, mais avec des secrets en moins. Tu la déshabillais et tu embrassais son corps, sur ce canapé, de haut en bas, lui offrant un petit extra au niveau de son intimité. Son corps entier t'avait manqué et tu profitais de chaque parcelle de peau que tu caressais, embrassais, même son petit ventre certes déjà présent que tu voulais qu'elle arrête d'avoir honte. Elle était si belle que tu en perdais la tête. Tu remontais vers ses lèvres alors qu'elle te débarrassait de tes vêtements. Certains gestes te faisait un peu mal vu ta condition c'est vrai mais tu n'y faisais pas attention. Nus et dégueulasses l'un sur l'autre tu la regardais : tu es tellement belle lui dis-tu avant de capturer ses lèvres pour conclure cette tension et lui faire... l'amour. C'était d'abord doux, ça faisait tellement de bien de la retrouver et puis toutes vos disputes, vos regrets, tout cela reprenait le dessus et ça devint sauvage, comme pour lui prouver que tu lui donnerais ta vie, ton sang, que tu l'aimais avec rage et folie. Vous étiez fait pour faire ça, pour vous attirer et être ensemble. A chaque fois que vous le faisiez tu te le disais. C'était trop beau et trop bon, à chaque fois. Là plus particulièrement évidemment vu les circonstances.
Tu la serrais dans tes bras, te tenant derrière elle dans ce canapé, devant ce film, sous ces plaids, la sueur vous avait pris et tu respirais difficilement. ça va t'inquiètes pas lui fis-tu alors qu'elle se tournait avec cet air inquiet et tu lui souriais. prendre de grandes respirations n'étaient pas toujours simple, ça faisait encore un peu mal parfois, mais rien de grave. on est mieux comme ça quand même ta remarque sur le fait que vous soyez nus en post baise devant le film soit mieux pour la faire rire. Tu embrassais ses cheveux de derrière. Tu étais tellement bien que tu en avais oublié tout les énervements, les états fous dans lesquels elle t'avait mis. Tu n'avais qu'une chose en tête : la peur de la perdre à nouveau. ça te torturait tellement. Tu serrais les lèvres, elle avait beau être occupée par le film toi tu ne savais penser à autre chose. je t'aime Jade soufflais-tu à son oreille, brisant un vrai silence. tu avais les yeux humides, la peur te contrôlait à présent. C'était idiot et tu te sentais bien vulnérable et pourtant c'était là, tu ne pouvais pas faire comme si rien était. Tu veux faire le fort mais certaines choses te dépassent, surtout les relations. Tu as perdu tes parents avant même d'avoir essayé de les convaincre que tu en valais la peine. Tout venait de là.
 
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