“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" J'étais touché par la confidence de la jeune femme. Elle s'était ouverte à moi. Je voyais bien qu'elle avait une certaine honte à ça, alors qu'il ne fallait vraiment pas. Elle avait tout le respect du monde à être arrivé là où elle était, les couilles de son geste... la loi, peu importe après tout. La santé mentale était plus importante. Elle avait peur que ça me rebutte, qu'elle doive réussir à s'en aller sans se faire prendre. Mais pas du tout. Je la protégerais si elle en avait besoin. Je l'étreignais tout en la rassurant sur ce point. Il m'en fallait bien plus, avec tout mon vécu, pour me faire peur ou m'éloigner.

Sur ce point, je lui racontais pour mon séjour en prison pour Dani. Personne ne le savait. Enfin, je ne rentrais pas dans les détails non plus. N'empêche qu'encore une fois, Libby comprenait sans cligner de l'oeil. Elle me serra la main. Je regardais le geste avant de lever le regard vers elle et de lui sourire. Elle avait ce don de répandre de l'apaisement. ça faisait vraiment du bien.

Je lui proposais de lui changer les idées en lui montrant les gestes de bases de l'auto-défense, comme on en avait parlé la veille. Elle allait s'habiller et elle nous rejoignais. Jake était sur le bord de la pièce, allongé prêt à nous regarder et nous soutenir par sa paresse. Je la regardais entrer en souriant. j'avais préparé deux bouteilles d'eau. Je lui proposais un étirement en musique, d'abord. Histoire d'éviter de se faire mal, c'est quand même mieux. Puis je lui montrais la première position, la position de base pour être "prêt", sur les genoux en flexions, les bras en avant. toujours êtes prêt, comme ça tu es à l'affût... que si je m'approche... tu tapes dans mon poignet avec ce bras là tu m'attrapes l'autre et avec un jeu de jambes je me retrouve mis à terre, peu importe mon poids. t'as saisi? réessaies. je lui faisais refaire doucement au début, pas par pas. Puis il fallait qu'on le fasse en réel. Alors je m'apprêtais à vraiment venir vers elle "l'attaquer" mais elle perdit l'enchaînement et j'arrivais à l'attraper pour la mettre au sol, évidemment sans violences mais je me rendais compte que quelque chose n'allait pas d'un coup. Je m'éloignais légèrement tout en la tenant pour ne pas qu'elle se fasse mal. ça va? m'inquiétais-je.

code by solosands @libby emani

“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" Libby se sentait ridicule. Elle était en sécurité dans la demeure de quelqu’un qui avait tout sa confiance. Ils étaient là dans cette situation justement pour qu’elle sache comment réagir si jamais elle devait revoir son mari ou un homme du même genre. Elle n’avait aucune raison d’agir ainsi. Plutôt que de répéter les mouvements qu’ils venaient d’enchaîner, elle avait figé, fermant les yeux et perdant le ballant. Il l’avait aidé et était près d’elle au sol maintenant. Dans la peur qui lui revenait elle avait cessé de respirer puisqu’à un époque un simple faux mouvement et la violence reprendrait.
Elle se força à ouvrir les yeux pour revenir sur terre, à miami. Loin de l’Inde. Loin de son mari. Ça va. Elle ne voulait pas parler de cet homme parce qu’elle ne voulait pas lui donner du pouvoir encore et toujours. Deux ans s’étaient écoulé, elle ne voulait pas qu’il ait encore cette capacité de lui faire peur même à travers d’autres hommes. Surtout pas Chad. J’ai croisé des idiots sur ma route, ça me rappelle de mauvais souvenir pardon. Choisissant ses mots intelligemment. Sa route étant son passé plutôt que sa vie de nomade, elle espérait qu’il s’imagine plutôt un voleur ou quelqu’un du genre qui aurait voulu profiter de sa vie sur la route plutôt que son passé. Elle ne voulait plus être une victime. Elle ne voulait plus qu’on la sauve et pourtant elle était là sur le sol de la demeure d’un vieil ami réactive à si peu.
Se redressant, elle mit de l’espace entre eux par réflexe pour se protéger d’un danger invisible. C’était pas une bonne idée je crois. T’as faim? J’peux aller préparer un truc. Quelle journée cinglée. Elle voulait pas ajouter autre chose sur le tas de bagages qu’elle amenait chez lui en s’installant avec lui le temps de la pandémie. Ses yeux fixaient le sol comme elle le faisait toujours en Inde. Comme si elle avait régressé à celle qu’elle avait dû être longtemps pour survivre.

code by solosands @chad tate

“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" Libby était restée sur le sol alors qu'on faisait un exercice sur les premiers gestes de défense qu'elle m'avait demandé sur la plage la veille. Je m'inquiétais tout de suite, en la rattrapant doucement sur le sol, qu'elle n'ait aucun choc, rien. Elle était tombée comme une plume. Mais elle semblait vraiment vraiment perturbée. D'un coup, elle s'était complètement renfermée. J'avais un air grave car j'étais vraiment inquiet tout à coup. Elle me dit quelque chose qui me faisait mettre la puce à l'oreille. Elle me disait avoir croisé des idiots sur sa route qui étaient de mauvais souvenirs. Je comprenais vite, sans vouloir comprendre ce que je pensais comprendre. Vraiment, je n'espérais pas que ce soit le cas.

S'était-elle fait battre? Elle avait pris peur exactement au moment où je "m'en prenais" à elle, là pour un exercice mais ça avait du la "ramener à des mauvais souvenirs", je ne voyais rien d'autres. Je n'avais eu le temps de rien dire qu'elle me demandait si j'avais faim, elle allait préparer quelque chose. Elle ne me regardait pas, elle regardait le sol. Vraiment elle était renfermée et je détestais vraiment ça. J'avais un sentiment de tristesse intense mélangé avec de la colère intense. J'avais du mal à gérer, vraiment. La colère est quelque chose que je contrôle encore mal aujourd'hui d'où mon silence, il fallait que je prenne du recul, c'était très compliqué. oui, si tu veux répondis-je de façon vraiment monotone tellement j'étais sous le choc, mais elle ne devait pas le remarquer. Elle avait mis tout à coup une distance entre nous significative. elle sortit de la pièce et même Jake vint me voir comme pour me demander ce qu'il se passait. Je caressais la tête du chien et j'allais m'asseoir devant le PC dans le bureau. Je n'aimais pas ce que j'allais faire. Lipika Emani inde voilà ce que je tapais dans la barre de recherche sans savoir si je voulais vraiment savoir ce que j'allais trouver. Et je tombais sur l'autre vérité, la raison de sa fuite ici très certainement : elle était mariée à un mec assez connu en Inde. Et aucune trace de la suite. Elle l'avait fui. Il la frappait, c'était presque sûr à 100%. Mais j'avais forcé la vérité, comment pourrais-je lui dire que j'avais été jusque là? J'étais inquiet, c'était tout.

J'allais alors sous la douche pour me calmer d'un tas de choses et je me changeais pour un tee shirt et un jogging quand même sympa, histoire de pas faire trop crasseux à côté d'elle. Je descendais. Je la voyais dans la cuisine, je n'osais même pas aller vers elle, lui demander si elle allait bien, si elle voulait en parler. Je ne voulais pas la frustrer, la mettre mal à l'aise. J'allumais la télé sur Netflix, pour ne pas avoir les infos. Je mettais un épisode de How I Met Your Mother pour pouvoir regarder et que ce soit un fond à la fois. J'allais dans la cuisine, en évitant de me mettre trop proche d'elle, je mettais la table, histoire de dire "je t'aide". merci pour le repas lui dis-je alors quand même, sans enfreindre la distance qu'elle avait mise. Jake, lui, vint frotter la jambe de Libby avec son nez. Je bloquais, j'hésitais un long instant. Je prenais une longue respiration. je pense avoir compris. je comprends que tu ne veuilles pas en parler, mais ne le laisse pas gagner. juste si cette phrase a du sens, c'est que j'aurais bien compris. je prenais un air assez grave, fermé aussi, parce que j'étais toujours aussi triste et en colère. J'avais du mal à le contrôler. Je ne savais pas si c'était parce que c'était Libby, si c'était parce qu'elle venait de la période où j'étais encore un fou furieux, si elle réveillait ça à nouveau. Je ne sais pas mais je serrais le poing. Vraiment fort. Et je serrais la machoire, on le voyait de l'extérieur, ça se contractait. Moi aussi, j'avais besoin de ne pas y penser. si tu as besoin d'être seule ce soir n'hésites pas, tu as une télé dans la chambre ou moi je peux monter. sinon, on regarde ce que tu veux, un Disney même si tu as besoin de te changer les idées. moi, je vais en avoir besoin. je voulais lui changer les idées comme à moi. Je lui proposais quand même de le faire ensemble, au cas où elle en aurait besoin. Je savais que j'étais fort fermé aussi et si elle avait besoin à un moment je voulais qu'elle sache que j'étais là quand même. Enfin, elle savait comment fonctionnait l'ancien Chad, finalement, elle l'avait connu. Mais cette Libby enfermée, qui regarde au sol, je détestais vraiment ça. Je voulais revoir la pétillante Libby, celle qui riait sans s'arrêter il y a quelques heures. Je ne savais pas comment faire, là. j'étais complètement perdu.

code by solosands @libby emani

“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" Cuisinez forçait Libby a revenir sur terre. Quitter l’angoisse et les souvenirs que sa mémoire ramenait à la vie. Elle n’était pas avec lui. Il était en Inde ou n’importe où dans le monde, mais pas ici. La dernière fois avait été de trop. Elle avait quitté en pleine nuit le visage gonflé. Elle n’avait jamais osé regarder derrière et la route, les paysages, les rencontres l’avaient forcé à ne pas y réfléchir. Elle s’était forcé à ne pas penser à ses blessures. Certaines ont laissées des marques permanente derrière eux. Libby ne voulait pas le laisser marquer son âme et pourtant voilà qu’elle réalisait qu’elle se mentait depuis son départ.
Le repas était simple parce qu’elle n’avait pas la tête à préparer quelque chose de complexe. Pas la peine de me remercier, tu m’héberges, je peux au moins faire à manger. Elle avait voulu échapper à la conversation et avait dit la première chose qui lui était venu en tête. Chad sortait de la douce et avait ouvert la télévision. Jake était venu la retrouver dans la cuisine et elle ne put s’empêcher de le caresser souriant avant que la conversation ne reprenne là où elle ne voulait pas qu’elle aille.
Elle a du sens et tu as raison. Parler devenait difficile pour les deux amis. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il gérait surement mal la situation. Tu sais que tu n’es pas responsable. Tu m’as rien fait. Et je vais bien maintenant. Je suis en sécurité avec toi. Elle avait beau se remémorer une mauvaise phase de sa vie, elle n’était plus prise dans cette violence. Du temps s’était écoulé depuis qu’ils avaient quitté la salle de sport et le voir s’inquiétait pour elle lui faisait mal, mais confirmait ses propres mots. Elle savait qu’il ne lui arriverait rien ici avec lui.
Je n’ai pas envie d’en parler. Je suis pas prête. Le jour viendra. Il serait sans doute celui avec qui elle aurait assez de courage pour le faire. Attrapant sa main sans même réfléchir. Ils n’étaient pas encore à table, alors elle réclame un câlin sans hésiter. Lui aussi, il avait besoin d’être sorti de sa tête. Je me sens pas d’attaque à être seule avec mes pensées pour dire vrai. S’installant à la table en réfléchissant au film qu’ils pourraient regarder. J’ai pas regarder la télévision depuis tellement de temps, j’ai pas de place pour ça dans ma caravan. N’importe quoi de léger pourrait être amusant.
Elle n’avait pas une grosse appétit ce soir, mais elle mangeait parce qu’il le fallait bien. D’où je viens, les mariages arrangés c’est la norme. J’avais pas choisi cette vie. S’ouvrant un peu quand même parce que le pauvre il devait avoir des questions. Si tu as des questions ne te gènes pas, mais je ne promets pas de réponse. Elle ne lui mentirait jamais, mais si le souvenir faisait mal elle se réservait le pouvoir de ne pas le revivre. J’ai quitté sans rien dire, j’ai aucune idée de ce qu’il devient. De ce que ma famille devient. Le divorce s’est très mal vu chez moi alors ce que j’ai fait… Ils ne voudraient sans doute pas me revoir. Elle redevenait doucement elle-même, celle qu'il connaissait parce qu'il réveillait ce qu'il a de meilleur en elle.

code by solosands @chad tate

“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" Je ne savais pas trop comment réagir face à Libby. Elle semblait totalement perturbée par ce qu’il venait de se passer et j’étais complètement perdu quant à la façon de l’aider à passer à autre chose.

Je la rejoignais dans la cuisine, elle faisait à manger. ça semblait l’occuper. Je tentais une approche et elle me disait qu’en effet elle n’avait pas envie d’en parler pour l’instant, qu’elle trouvait normal de faire à manger puisque je l’hébergais. Je n’y trouvais rien à redire, de toute façon cela semblait la calmer un peu et je ne lui souhaitais que ça. je n’insistais pas, mettant la table et restant à proximité. Je lui proposais une soirée film, celui qu’elle voudrait, si elle voulait encore passer la soirée en ma compagnie. Elle répondait qu’elle ne voulait pas être seule et s’approchait de moi pour un calin que je ne lui refusais pas. Je pense en avoir autant besoin qu’elle, histoire de me rassurer, que je n’avais rien à voir dans sa souffrance. Je ne me pardonnerai pas de lui faire du mal. Je la serrais tendrement contre moi alors qu’elle disait ne plus être habituée à la télé. Il faudrait que je trouve le film idéal pour nous, alors. Quelque chose de drôle, de léger. J’y réfléchissais déjà alors qu’elle quitait malheureusement mes bras pour s’installer à table et commencer à manger.

Je piquais la fourchette dans son repas. Je mangeais pour dire de remplir mes besoins humains, je n’avais pas tellement faim non plus ce soir. C’est délicieux, merci. lui adressais-je tout de même puisqu’elle avait préparé tout ça. Puis, elle commençait quand même à en parler. Elle me parlait du mariage arrangé que j’avais vu sur l’ordinateur. Déjà, au moins, je ne devrais plus faire semblant de ne pas savoir. Cette information figurait en grand sur la toile. Elle disait ne pas avoir choisi cette vie. C’était horrible comme façon de penser, c’était sûr. Je ne pouvais pas imaginer ce que ça devait être. Elle continuait en me disant qu’en cas de questions je pouvais les poser mais que je ne devais pas espérer de réponses sûres. Je fis la moue. Tu sais, jamais je ne te forcerais à me dire quoique ce soit. Si tu me le dis, c’est que tu auras envie. Je ne te poserais pas de questions. lui dis-je alors. C’était sa vie, dont on parlait, cela ne me regardait en aucuns points. Elle continuait quand même, de cette manière naturelle qui était celle avec laquelle je voulais entendre l’histoire. Elle me disait qu’elle était partie parce que le divorce ne se faisait pas là bas, qu’elle ne savait pas ce qu’ils devenaient tous mais qu’elle était presque sûre que sa famille lui en voudrait. On finissait le repas et alors qu’elle posait son assiette dans le bac à vaisselle, je venais par derrière en faire de même avant de lui faire face, posant chacune de mes mains sur ses bras, doucement. Ce que tu as fais, tu l’as fais pour toi. Il n’y a rien de plus compréhensible que ça. Tu ne mérites pas la vie qu’ils te soumettaient. S’ils n’arrivent pas à le comprendre, c’est simplement que tu as fais le bon choix. Je voulais la rassurer. Je pouvais comprendre qu’être repoussé de sa propre famille ne devait pas être simple. Elle devait limite s’en vouloir, parfois. Et pourtant, ils ne comprenaient pas son bonheur. Alors elle avait raison d’être là, en désaccord avec eux. Tu as choisis cette vie. Voyager, partir à l’aventure, découvrir… c’est la vie que tu* as choisi de mener et elle est tellement belle. c’est la seule chose sur laquelle tu devrais te concentrer. Le reste, c’est derrière toi. Tu as été assez forte pour tirer un trait là dessus. Et si tu le veux, rapidement tu pourrais avoir tes papiers ici pour vivre comme bon te semble sans plus aucune peur. lui fis-je alors en caressant sa joue. Son pays devait être magnifique à voir, mais sa culture trop loin de la réalité. Je détestais ce qu’elle lui faisait.

Je lui souriais alors tendrement. Bon, choisissons un film classique drôle pour te changer les idées, te faire oublier tout ça au possible. Miss Détective, ça te dit? C’est un film avec Sandra Bullock sur une flic complètement masculine qui doit infiltrer un concours de Miss America. Dani adore regarder ça et, c’est assez drôle. ça te tente? C’était clairement plus un film de nana que de mec mais, ça restait fun alors ça ne me dérangeait pas. Avec Jack, j’allais vers le canapé en allumant Netflix pour le film qui y était. Je prenais en passant le pot de glace et deux cuillères. et on se la joue Bridget Jones, tous les deux, allez on y va. fis-je en attrapant son bras pour aller vers le canapé en riant et s’y asseoir. Les premières secondes du film commençaient et après avoir posé le pot de glace et les cuillères face à nous (toujours attendre quelques minutes avant de déguster une glace qui sort du congélateur), je la prenais dans mes bras doucement par le côté, embrassant tendrement son cuir chevelu tout doux. je veux juste que tu saches que tu seras toujours en sécurité avec moi. je ne laisserais jamais personne te faire du mal.

code by solosands @libby emani

“et j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre" La vie en confinement était plus douce que Libby s’était imaginé. Elle n’avait plus l’habitude de vivre entre entre murs. Encore moins à être confiné à un seul endroit. Ils étaient deux dans une demeure assez grande pour que tout le monde est leur espace au besoin. Elle ne voulait surtout pas déranger Chad qui avait la gentillesse de la prendre sous son toit comme s’ils ne s’étaient jamais perdu de vue. Comme si plus d’une décennie n’avait pas coulées entre eux. Sur certains aspects, les dix ans étaient bien présent puisque ces années là hantaient toujours Libby. Sur d’autres, c’était comme s’ils avaient parvenu à faire pause et se retrouver où ils avaient dû se quitter. C’est comme ça une vraie amitié, pas vrai?
Libby devait se ramener sur terre parfois. Le monde tournait bien mal autour d’eux, mais elle était bien dans cette maison. Elle se sentait en sécurité. Un sentiment qu’elle n’avait pas vécu depuis trop longtemps. Son coeur se rappelait de leur passé tous les deux et certains moments étaient assez ambiguë pour faire palpiter le coeur de n’importe qui, mais ils n’étaient pas dans un états pour penser avec leur coeur. Ce n’est pas la vraie vie ce genre de retrouvailles. C’était bien qu’ils n’essaient pas de s’entretués à être tous les deux, mais la vie allait un jour redevenir normale. Ils n’allaient pas éternellement être que tous les deux. Il allait reprendre sa vie et elle pourrait reprendre la route. Alors pourquoi se faire du mal? Avec quelqu’un d’autre, s’amuser sans arrière pensées auraient été une possibilité, mais Chad est son premier amour. Il aurait toujours une place pour lui dans son coeur.
Bref, les recommandations pour l’isolement s'allègent doucement. La vie n’est pas du tout normal encore, mais on peut respirer plus librement. Chad devait vivre son anniversaire à deux mètres de ceux qu’ils aiment le plus et Libby ne connaît pas vraiment ses amis de Miami. Sinon, elle aurait invité plus de personne. Appelant la seule autre personne en ville qu’elle connaît assez bien pour invité chez Chad, elle avait préparé un brunch à trois. Entre les deux Tate et elle. Toujours forcé d’être loin de Dani, au moins, il pourrait prendre de ses nouvelles en personne, partagé du gâteau avec elle. Elle était précieuse pour lui et si elle ne pouvait pas lui offrir de cadeau extravagant aujourd’hui, elle voulait lui offrir un moment en famille. S’excusant à la fin du repas, utilisant comme excuse qu’il était le fêté qu’il n’avait pas à aider à ramasser, Libby retourna dans la maison alors que Dani distrayait Chad. Elle savait ce que Libby planifiait, elle devait l'occuper quelques minutes le temps que Libby rempli quelque sac de vêtements et de de nourriture. Jack la suivait curieuse. Elle avait mis le tout dans son caravan. Bien sur que tu viens avec nous Jack, je ne te l’avais pas dit plus tôt pour que tu gardes la surprise. Avant la folie de la pandémie, ils parlaient de partir à l’aventure. Avec une maison sur roue, ils n’avaient pas à dormir dans un hôtel où même entrée dans un magasin faire des courses. Ils pouvaient avoir tout avec eux dans ce petit chez soi. La vie de reprenait pas un cours tout à fait normal, mais il était temps qu’ils explorent un peu le monde qui les entoure. Elle retourna le plus rapidement possible aux petites festivités dans la cour arrière pour avoir l’air normale. Souriant à Dani qui savait ce qui attendait son grand frère. Celle-ci finit par quitter pour retourner à son quotidien. Chad, Jack et Libby la saluait du devant de la maison alors qu’elle disparaissait au loin dans sa voiture. Au lieu de retourner à la porte avant de la maison, Libby sortie les clés de son véhicule pour les lancer à son bel ami. T’es prêt? Ouvrant la porte du conducteur pour qu’il s’y installe. Je t’avais promis un aventure, faut souligner ton anniversaire en grand pas vrai? Les plages étaient ouvertes à nouveaux, les campings aussi. Libby pourrait rester enfermée longtemps avec Chad, mais s’ils pouvaient recommencé à vivre hors de son chez lui, il était temps de voir comment ils survivront dans encore plus petit ? Jack avait déjà pris sa place dans la caravan. Il ne manquait plus qu’eux.

code by solosands @chad tate