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Plusieurs choses se sont passées ses derniers jours. Dans un premier temps, il y avait eu ce baiser avec Alexander. La jolie blonde ne s'attendait pas du tout à ce que son collègue policier lui offre ce baiser. Alexander avait prit l'habitude de venir dîner chez les Wallace, il s'entendait plutôt bien avec Haydan et Astrée avait également apprit à apprécier sa compagnie. Ce soir la, comme bien des soirs, Alexander avait dîner avec eux et ensemble, ils se sont regardés Star Wars: La menace fantôme, film culte et préféré du petit garçon. Ce dernier s'était endormi laissant les adultes seuls. C'est la que le baiser fût échangé. De quoi perturber le lieutenant de police qui en plus de ça avait revu le père de son fils, l'homme qui avait disparu de la surface de la terre depuis sept ans. L'échange avait été beaucoup moins "doux". Le ton avait grimpé dans les décibels, même que si elle n'aurait pas été à son bureau ce jour la, elle lui aurait presque sauté dessus pour lui arracher les yeux. La vie n'était pas simple désormais, il fallait apprendre à gérer plusieurs choses en plus du comportement du petit garçon qui parfois faisait défaut. Alors, en ce jour ensoleillé, Astrée s'était décidé de prendre congé, une seule petite journée rien que pour elle. Une journée ou elle pourrait mettre de l'ordre dans son esprit, ou elle pourrait profiter d'un peu de calme. Et rien de tel que d'avoir une amie à ses côtés en plus. Une amie qui a toujours été la pour elle quoi qu'il arrive, une amie qui était une collègue de travail aussi. Une amie qui lui ressemblait étrangement, comme ci elles auraient pût être sœurs dans une autre vie. Cette fille la, c'était Sibbie. Sous la requête d'Haydan, Astrée l'avait conduit chez Alexander le temps qu'elle passerait avec sa meilleure amie, heureusement ce dernier accepta, c'était toujours un plaisir pour lui de partager un petit moment avec ce petit bonhomme de sept ans.
Une fois déposé, elle prit cette fois le chemin jusqu'à l'appartement de Sibbie ou elle la récupérerait avant de filer; direction le spa pour une après midi entre filles, détente et potins en perspective. Stationnée juste en bas de chez elle, la jolie blonde lui envoi un message pour la prévenir de sa venue et attend sagement que cette dernière arrive pour afficher un sourire sur ses lèvres. «Tu t'es faites attendre.» Lui avait-elle simplement dit avant de redémarrer une fois que cette dernière aurait bouclé sa ceinture. «Tu n'imagines pas à quel point je suis impatiente d'entamer nôtre après midi entre filles, j'en ai bien besoin en ce moment.» Souffla la conductrice en gardant un œil attentif sur la route. «Mais sinon, comment ça va toi en ce moment? Pas besoin d'arriver au spa pour tout me raconter. Je suis déjà toute ouïe.» Les deux demoiselles se sont rencontrées sur leur lieu de travail, quand beaucoup de personnes ont du mal à cerner Sibbie, Astrée, elle, a sût l'apprécier de suite. Sibbie était le genre de personne qui n'avait pas sa langue dans sa poche, elle avait une certaine franchise et ne passait jamais par quatre chemins pour exprimer ses désirs et ses besoins. Cette franchise est certainement ce qui fait d'elle une alliée de choc et surtout une amie précieuse. Astrée n'a jamais aimé les faux semblants, les hypocrites, préférant s'entourer de personnes, qui, tout comme elle, ont un certain franc parlé mais la main sur le coeur malgré tout. Elle sait qu'elle peut toujours compter sur Sibbie, tout comme elle peut le faire avec Alexander, et aussi.. Jake. Mais évitons les sujets qui fâchent, apparemment entre Jake et Sibbie ce n'est pas le grand amour, pour ne pas dire que ce n'est pas l'amour fou. Les deux ne savent pas se voir en peinture, et entre eux, Astrée, qui les considères tout deux comme de précieux amis. Par chance, ils n'ont jamais étaient hostiles l'un envers l'autre devant elle, car elle n'hésiterait certainement pas à les reprendre si c'était le cas.
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Quand je suis arrivée à Miami, je ne connaissais qu'une personne : mon cousin. J'étais contente d'être tombée sur cette ville quand j'avais tourné la mappe monde après ce pari stupide quand j'habitais en Colombie. C'était une langue que je connaissais, déjà, puis une ville pas trop dégueux faut dire. Je savais que j'allais rejoindre mon cousin et j'en étais assez heureuse : je l'adorais. C'était donc la première personne que j'allais voir, forcément, même avant mon entretien au commissariat de la ville. Je les avais appelé de Colombie en annonçant ma candidature après un déménagement pour raisons familiales. J'allais pas annoncer tout de suite la couleur de ma personnalité, mais ils l'avaient vite compris. Après être passé voir mon cousin qui m'avait adorablement proposé de devenir sa nouvelle colocataire, j'étais allé au commissariat et je ne leur ai pas caché bien longtemps : je n'ai pas ma langue dans ma poche, j'aime être solo sur les affaires parce que bien souvent on en a vite marre de mon caractère exubérant, mais je suis une putin de bonne flic parce que je m'infiltre partout et je manipule les gens comme personne.
La seule personne avec qui je m'étais attachée, c'était Astrée. Jake, n'en parlons même pas, il me détestait. Astrée était vite devenue comme ma meilleure amie. On se comprenait, on riait beaucoup, on était très fusionnelle. Elle avait une manière de voir les choses que j'adorais, c'était vraiment une super amie. Elle avait un fils et l'assumait complètement. Je l'adorais, ce bout de chou. Même si je suis hyper libérée comme nana et qu'on peut très difficilement m'imaginer avec un enfant, même impossiblement, j'adore les gosses. Encore plus celui de ma super copine. Puis faut dire qu'elle était super canon et je ne m'empêchais pas de lui faire remarquer.
Aujourd'hui, elle m'avait promis une après midi spa. Souvent, elle faisait ça parce qu'elle voulait me raconter des trucs. J'acceptais avec plaisir, elle venait me chercher. Je descends en jean slim taille haute et débardeur hyper ample, mon sac au bras, un haut chignon blond sur la tête. heeey mais je sais que je te manque arrêteeee fis-je en clignant des cils avant de rire, mettant ma ceinture. Elle démarra direct. Elle me disait avoir besoin de cette après-midi. tu as besoin de moi tout court, arrête ton char. elle savait combien j'étais taquine et rentre-dedans. Elle était largement avertie maintenant. Je lui souriais mettant mes lunettes de soleil sur mon nez. Elle me demandait comment ça allait. Je levais les épaules. Moi tu sais, rien de spécial. J'me suis fais un pote gay la semaine dernière en boîte. Et sinon j'me suis tapé encore des nanas et des mecs. Et le boulot bah, je vais bientôt pouvoir livrer sur un plateau d'or ce patron de ***** du bar de strip-teaseuses. Il les traite tellement mal mais il cache bien ses preuves, cet enfoiré. lui fis-je alors. Etre infiltrée dans un bar de strip-tease était un pur délice, j'adorais faire ça. Mais ce patron était un vrai ripoux. J'allais bientôt finir la mission et en réalité, je garderais bien ce boulot à côté. C'est toi qui veut me raconter là! Avec qui tu me trompes, raconte-moi tout, brise moi le coeur, chérie. lui fis-je alors que je reconnaissais la route du spa devant nous. Elle se garait et je sortais de sa voiture en la rejoignant rapidement sur le chemin de l'entrée. On allait directement aux vestiaires et je me déshabillais pour me retrouver en bikini rouge. mets vite ton peignoir avant que je ne te saute dessus. lui fis-je alors en souriant en coin.
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La compagnie de Sibbie était primordiale pour cette après-midi spa. Elle avait tellement de choses à lui dire, et si peu à la fois. En réalité, c'était d'avantage le côté déluré de Sibbie qui lui manquait plus qu'autre chose. Auprès d'elle, Astrée pouvait retrouver cette femme qu'elle était avant d'être mère. Il faut dire que depuis que Haydan est dans sa vie les choses ont quelques peu changées. Elle ne peut pas se permettre tout et n'importe quoi et doit veiller sur le petit garçon de sept ans qui, lui à un caractère assez particulier. Il aime beaucoup Sibbie même si, comme d'habitude, il n'est pas spécialement démonstratif. Elle le fait rire, et ce n'est d'ailleurs pas rare qu'il l'appelle Tata Sibbie Sibbie était un membre de la famille malgré elle, et Astrée était fort heureuse de pouvoir la compter dans son entourage. Aujourd'hui, Haydan passerait l'après-midi avec Alexander, à sa demande pendant que les filles iraient prendre un peu de bon temps et discuter de tout et de rien. Cette après-midi entre filles, elle en avait besoin pour avoir un point de vue féminin sur sa situation actuelle. Alors, quand son amie était arrivée côté passager, elle ne pût s'empêcher de sourire. Elle avait ce pouvoir la, Sibbie, de la mettre de bonne humeur à peine avait-elle posé les yeux sur elle.«Bon ok j'suis démasquée.. Tu m'as manqué.. mais juste un peu.» Elle était taquine comme pouvait l'être son amie. Elle entra et s'installa, boucla sa ceinture et toutes les deux, elles purent prendre la route jusqu'au spa histoire de passer un bon moment détente.
Sur la route, Astrée ne pût s'empêcher de questionner la jolie blonde à ses côtés sur sa vie actuelle. Elle était heureuse d'apprendre que son amie n'avait pas changé sur plusieurs points. Elle sortait toujours beaucoup, profitait de la vie pleinement sans se soucier des lendemains. Sibbie ça aurait pût être le connard qui drague tout ce qui bouge et qui couche à droite à gauche sans scrupule, au féminin. Malheureusement ce genre de femmes la sont plus mal vues que les hommes qui font la même chose. Oui, il y avait toujours ce cliché de la femme parfaite douce et délicate, qui rêve d'amour et qui est en plus, censée être une bonne ménagère et une épouse de rêve. Astrée avait ce côté la, sérieuse, contrairement à sa collègue. «C'est dingue, t'as toujours tout réussie toi professionnellement parlant.. On peut pas en dire de même sur ta vie sentimentale.» Encore une fois, elle s'amuser affectueusement à la charrier. Astrée elle même n'était pas un modèle en matière de relations amoureuses. Le père de son fils, Julian l'avait abandonnée sept ans plus tôt quand il avait apprit qu'elle était enceinte de lui, et aujourd'hui, ce n'était pas mieux. Toutes les relations amoureuses qu'elle avait eut, généralement se finissaient pas trop bien, les hommes prenant la fuite en apprenant que derrière cette belle blonde au corps de rêve se cachait un enfant de sept ans déjà. Les hommes célibataires n'aiment pas les enfants généralement, à part, encore une fois, Alexander qui semblait être l'exception à la règle.
Sibbie n'était pas dûpe. Elle savait bien que l'après-midi spa n'était qu'une excuse pour qu'elle puisse se confier à elle, et curieusement, elle se doutait même qu'un homme était derrière tout ça. «Que je te brises le cœur? Parce que c'est possible ça?» Sibbie celle qui enchaîne filles et garçons aurait le cœur brisée à cause d'une personne? Impossible. «Baaa'. en fait, je sais même pas par ou commencer, j'ai l'impression d'avoir totalement perdu le contrôle de ma vie ses derniers jours.» Le retour de Julian en était, en parti la cause. Elle voulait attendre d'être tranquillement posée au spa pour pouvoir enfin se livrer à son amie, d'ailleurs le voilà à l'horizon. Le véhicule pût stationner sur l'un des emplacements du parking et c'est d'un pas plutôt tranquille que les demoiselles s'avançaient à l'entrée avant d'aller se changer et d'enfiler une tenue beaucoup plus traditionnelle dans ce genre d'endroits; un maillot de bain recouvert d'un peignoir blanc par la suite. Comme à ses habitudes, Sibbie ne pouvait s'empêcher de la reluquer et de faire quelques sous entendus.«Si tu continues à me reluquer comme ça, j'risque de rougir.» plaisanta t-elle. Il faut dire que la plastique des deux femmes est assez enivrante, sensuelle même, Sibbie elle même était une femme magnifique et elle savait jouer de ce corps pour obtenir ce qu'elle désirait. Ce n'était pas une mauvaise chose, loin de la. «Un petit jacuzzi?» Rien de tel pour se détendre, souffler un peu, et papoter, se confier. Astrée entra la première après avoir abandonnée une nouvelle fois son peignoir, elle prit place dans l'un des coins et attendit que Sibbie entre à son tour pour reprendre la parole. «Bon tiens toi prête, tu risques de te noyer avec ce que je vais te raconter..» Commença t-elle avant de prendre une grande inspiration, fermant les yeux quelques secondes avant de déballer une première information. «J'ai revu le père de Haydan.. Sept ans qu'il avait disparu de la surface de cette foutue planète, et il faut que je le revois maintenant.» C'était le plus gros en réalité. Revoir Julian avait été un vrai choc pour elle. Elle n'a jamais pût abordé ce sujet avec Haydan, celui de son père, à chaque fois elle tentait d'esquiver le sujet. Haydan était né et avait grandit sans père, mais plus il grandissait et plus il se posait des questions. Aujourd'hui, Julian était de retour, et tôt ou tard, il voudrait certainement voir son fils, tout ce que ne veux pas Astrée, malheureusement.
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Nous étions dans la voiture quand elle engageait la conversation. Des nouvelles de moi? C'était toujours pareil. A part sur l'affaire en cours avec le patron du bar de striptease, ma vie c'étaitfête, drague, alcool et danse. Je menais la vie que je voulais. La colocation avec Arlo se passait très bien, il me débarassait des plans foireux et inversement. Et la seule personne autre qu'elle et Arlo à qui je m'étais accroché était Liam, un mec gay hyper sympa avec qui j'avais bien ris y'a pas très longtemps au bar. Elle savait très bien la vie que je menais. J'étais genre un mec dragueur mais en meuf. Et j'assumais. On pouvait me traiter de salope ou que sais-je, j'en riais totalement. Pourtant, je n'avais jamais été fermée aux vraies relations. Je n'ai jamais trouvé personne qui me comprenne assez pour ça et qui m'accepte comme je suis. Fidèle, je pouvais l'être, mais je resterais aussi excentrique que je le suis, et ça, peu de monde l'acceptait.
Le commentaire d'Astrée me fit faire la nana choquée, main devant la bouche. tu sous entends que ma vie sentimentale n'est pas réussie? attends attends. excuse-moi ma chérie, j'aime Hayden de tout mon coeur mais une vie sentimentale réussie serait un père toujours présent. Je vis ma vie comme je l'entends et le jour où un mec ou une nana - et je pencherai plus sur une nana - me tape vraiment dans l'oeil, je lui serais fidèle jusqu'à la mort. fis-je en me tordant vers elle, grand sourire maléfique aux lèvres. Je ne voulais pas qu'elle le prenne mal mais franchement me dire que ma vie sentimentale n'était pas un franc succès.... Je n'en avais pas, c'est tout, parce que personne ne le méritait jusque maintenant à ce que je sache. Je me sentais totalement réussie, du coup. On sortait de la voiture. personne n'a une vie sentimentale parfaite de toute façon puisque les hommes sont des connards. c'pour ça qu'on devrait être ensemble, toi et moi. fis-je en la montrant du bout du doigt puis moi et je souris avant d'aller vers le spa.
Je savais qu'elle avait des choses à dire. Je la taquinais dans le vestiaire et elle fit genre de rougir. bien sûr que si tu vas me briser le coeur. tu sais que je te veux depuis toujours, ne rougis pas. lui fis-je en souriant. Puis elle commençait son récit. Je la regardais sérieusement, oui ça m'arrive. On allait dans le jacuzzi. Elle avait l'impression de perdre le contrôle et je n'aimais pas ça. Une femme devait garder le contrôle, c'était primordiale. Puis elle me disait de me préparer et elle m'apprenait la nouvelle : le truc qu'on pouvait appeler père du bel Hayden avait fait réapparition dans la vie de mon amie. Je la regardais, hyper sérieuse. tu te moques de moi? Le spa n'allait pas du tout avoir d'effets, là. je vais faire le guet devant ta baraque mon flingue à la main, moi, j'te préviens. lui fis-je alors très sérieusement. si tu ne veux pas qu'il fasse parti de la vie de ton fils, et clairement tu as le droit de ne pas vouloir, il n'a rien à faire là. Il ne l'a pas reconnu, il t'a laissé seul sans pension, rien, c'est facile de vouloir faire kékette sans protection, de foutre sa queue partout à nue parce qu'elle est sensible et supporte pas le latex et de pas assumer derrière. Je regardais Astrée en faisant une pause. je suis très sérieuse ma chérie il ne mérite pas de revoir cet ange. tu es sa maman, point. Il est assez entouré, ton fils. et de bonnes personnes. et me dit pas qu'il est aide humanitaire pour les enfants défavorisés qui meurent de faim en Afrique parce que même ça ça ferait pas de lui un saint ! fis-je en lui tendant l'index puis je souriais. Un peu d'humour quand même, parce que c'était trop sérieux tout ça et je savais qu'elle en souffrait en ce moment. Elle pouvait me dire qu'elle pensait à ce qu'Hayden revoit son père, elle savait que j'étais contre mais elle faisait ce qu'elle voulait. Elle saurait que dans le cas contraire je ferais tout pour l'en empêcher. tu penses à quoi, toi? tu dis que tu es perdue... tu penses à plusieurs scénarios? demandais-je en me calmant légèrement. Très légèrement.
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Le père de Haydan n'était plus auprès d'eux de sa faute à lui et à lui seul. Elle n'y était pour rien la dedans. Il a tout simplement fuit sa paternité comme bon nombre d'hommes font quand ils ont peur d'assumer un pauvre bébé innocent. Contrairement à lui, Astrée avait sût tout affronter, la tête haute. Julian, elle l'avait aimé comme elle n'a jamais aimé aucun homme, avec lui, elle s'était projetée dans l'avenir, se voyait justement mère de famille, dans une belle maison, avec un lui comme époux. Elle se voyait se réveiller au petit matin avec le corps chaud de Julian à ses côtés. Des choses qui ne sont jamais arrivées, parce qu'il a fuit tout simplement. «Alors la non! Je ne te permet pas, t'as pas le droit de me balancer ça au visage.» qu'elle lui fit rappeler, même si elle savait que son amie plaisantait avant toute chose, c'était de bonne guerre après tout et il faut dire qu'elle l'avait bien cherché après avoir taquiner sa meilleure amie. Elle ne doute pas que le jour ou Sibbie aura trouvé l'être aimé, elle serait la plus fidèle d'entre tous, en attendant, elle en profitait pleinement et avait totalement raison, elle était belle, séduisante, et semblait avoir tout pour elle, alors pourquoi ne pas en jouer pour obtenir certaines faveurs? Le jour ou l'homme parfait ou la femme parfaite frappera à sa porte, il est fort à parier qu'elle serait une bonne femme à marier. Sa remarque sur les hommes d'ailleurs la fit rire. "Les hommes sont tous des connards", c'est bien résumer la chose. Les hommes sont juste plus lâches que les femmes, ils n'ont pas pour habitude d'assumer leurs conneries et généralement, préfèrent laisser les femmes gérer cela. Les hommes.. Ils sont aussi compliqués que les femmes en fait, difficile à cerner aussi. «T'as peut-être raison. J'suis peut-être destiné à rester avec toi, genre j'serais ton âme sœur.» souffla t-elle avant d'en rire et d'entrer à l'intérieur du spa ou elles pourraient toutes les deux se changer avant de se laisser aller dans quelques confidences.
Si la vie de Sibbie semblait, plus ou moins, normale, celle d'Astrée était légèrement catastrophique en ce moment et la raison était que le père d'Haydan avait refait surface sept ans plus tard pour réclamer la présence de son fils à ses côtés. Comme elle s'en était douté, la nouvelle fit l'effet d'une bombe sur sa meilleure amie qui prit aussitôt sa défense et qui lui assura protection pour que "ce connard" ne touche pas un cheveux d'elle ou d'Haydan. «C'est justement ce que je lui ais dis.. Sept ans que je l'avais pas revu.. Il a pas le droit de revenir comme une fleur pour me demander de revoir Haydan.. Comme ci il s'était soucié en sept ans de son sort.» répondit elle en posant son regard sur la surface de l'eau. Elle s'était mise à repenser à leur discussion musclé au bureau, ou elle avait manqué de lui en coller une et de le chasser à coup de pieds au derrière.«Le pire dans tout ça, c'est qu'il s'est marié, et que sa femme est décédée.. Je te laisse deviner qui est celle qui a la responsabilité d'enquêter sur cette affaire.» Elle bien évidemment, comme ci c'était pas suffisant. Tout comme elle, Sibbie était dans l'optique que Julian ne revoit pas l'enfant, et n'importe qui penserait la même chose. Il n'avait pas hésité à l'abandonner et la laisser s'occuper de leur enfant pendant sept ans, alors que lui de son côté refaisait tranquillement sa petite vie, alors comment osait-il, aujourd'hui, revenir en se disant "Tiens, je reverrais bien mon fils moi". N'importe qui trouverait ce genre de comportement déplacé.
Mais dans tout cela, il y avait autre chose aussi. Les plusieurs scénarios, Alexander y était inclus aussi et il fallait à tout prix qu'elle lui en parle aussi. «Y'a pas que ça en fait..» Elle soufflait, reprenant par la suite un bol d'air pour avouer à Sibbie ce baiser échangé avec le policier qui au passage était également son collègue à elle. «Si je te dis Alexander Roberts, tu vois de qui je parles? Et bien.. Il est possible qu'il m'ait embrassé.» BOOM. Deuxième bombe largué, et bientôt l'eau du Jacuzzi serait encore plus chaude non pas du à un quelconque programme mais par le tempérament de la jolie blonde qui encaisser nouvelles sur nouvelles. Autant jusqu'à maintenant la petite vie d'Astrée ne semblait pas avoir été mise à mal, autant maintenant, les choses étaient devenues dix fois plus complexes. «J'tassure que j'ai pensé à un moment à m'exiler au pérou.. et me demande pas pourquoi le pérou c'est la première destination à laquelle j'ai pensé. » Un aller simple pour le pérou, pour Haydan aussi bien évidemment, peut-être que la bas Julian n'aurait pas l'idée de les retrouver, à moins que..
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J'embêtais ma meilleure amie, mais ça, c'était dans ma nature. Bon, on se disait aussi les choses, parce qu'il le fallait. Elle comme moi, on a pas vraiment notre langue dans notre poche. Et heureusement, d'ailleurs, je déteste les gens qui ne disent pas le fond de leur pensée alors en autre cas ça n'aurait jamais collé entre elle et moi. J'étais bien contente qu'elle soit ainsi. Elle me lançait une pique vis à vis de la vie que je menais alors je lui relançais dans la tronche, dent pour dent. Elle me disait que je n'avais pas le droit de lui dire ça. Je levais les épaules. J'avais peut-être été crue mais c'était ce que je pensais et surtout avec ce qu'elle venait de me dire. Je menais cette vie volage parce que simplement je n'avais personne à qui vraiment m'accrocher. Si cela arrivait un jour, il était certain que je serais fidèle et plus que quiconque. Elle me disait qu'elle pensait être mon âme-soeur. aaaah mais ça c'est sûr. Déjà regarde nous on est des copies conformes de beauté, et puis ça crève les yeux. j'arrête pas de te le dire qu'on est faite l'une pour l'autre mais tu me crois pas... fis-je alors en faisant mine d'être déçue avant de rire.
Le jacuzzi était hyper agréable.. mais bon, ma meilleure amie avait bien trop de choses à me dire pour qu'il soit très reposant. Elle me racontait que le père de son fils faisait réappararition dans sa vie, sans prévenir. Je lui disais directement que je refusais qu'il fasse le mec qui veut rattraper le temps perdu avec son fils, parce que ça, ça ne marche que dans les films mais pas avec nous. On nous prends pas pour des jambons, dans le genre. Elle était d'accord avec moi et ça me rassurait. Par contre, elle m'apprenait qu'elle était en charge d'une affaire qui le concernait et ça, ça me plaisait moins. Je faisais la moue. je peux t'aider là dessus si tu veux. Au moins je fais gaffe à te garder loin de lui et ça va plus vite, non? lui proposais-je alors avant de commander deux verres de champagnes. Vu ce qu'elle commençait, je doutais que ses histoires soient finies. A la limite je profiterais pour te matter plus que d'habitude. Mais çaaa, tu le sais. fis-je en la regardant là, dans les bulles, en maillot de bain, avec un regard suggestif. Puis je riais doucement.
On recevait les coupes et elle me disait qu'il n'y avait pas que ça. Je suis trop forte, je savais. J'ouvrais grand les yeux en la regardant puis elle me parlait d'Alexander. Mais noooon. Je ne le connais pas de fou mais c'est dingue ça. et tu en penses quoi de ce type, toi? il est canon, ça c'est clair. lui fis-je alors en la regardant avec une seule hâte : savoir la suite. Puis elle me disait avoir pensé à s'exiler au Perou, avec tout ça. Je riais alors puis je levais mon doigt pour dire non. hmm hmm j'ai un pari de vivre une année ici, tu pars pas avant. déconnais-je avant de continuer. ce mec te prendra pas ton fils et il le verra pas non plus. j'en fais une affaire personnelle. Et c'est quoi le soucis avec Alexander? Faut vraiment le fuir, ce beau gosse? tu te l'envoies en l'air et basta sinon, non? lui fis-je alors avec ma finesse habituelle. bon je suis carrément jalouse, hein, ne crois pas le contraire. fallait bien que j'ajoute ça.
Sibbie &
