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 take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me

 :: Saison dix :: sujets et autres
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Chad Tate
Chad Tate
Chanel

- messages : 2616
- feat. & crédit : zacouille la fripouille
- anniversaire : 13/05/1992
- activité : dirige sa propre salle de sport
- double compte : la team et "o" et des "iii"
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(#)Sujet: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Dim 18 Oct - 20:05
h7xy.jpglibby &
chad

cause my heart is wherever you are
J'avais enfin mes locaux et un peu de personnel. J'avais déjà en charge six jeunes et c'était vraiment un bon début. J'avais pu investir dans une salle de sport, une salle de "culture" (bibliothèque, bureau, ordinateur), des chambres et une cafétéria commune avec un petit jardin potager. C'était un bon début, même si mes projets sur papier était plus grand. j'avais eu pas mal de sponsor, d'aides de la mairie pour cette initiative et j'en étais ravi. C'était mon petit projet personnel et social, un vrai challenge à relever. J'avais une petite équipe triée sur le volet pour accompagner les jeunes. Mon but était de le faire dans tout leur volontariat, ne pas les forcer à reprendre le "droit chemin" mais de leur dire, voilà, si tu as besoin, c'est ici. Jusque là, ça fonctionnait bien. C'étaient des jeunes qui n'avaient plus d'adultes sur qui comptait, une fille se faisait battre par son beau père par exemple et nous avions décidé de l'aider à le faire mettre en justice. J'avais eu besoin d'avocat que j'avais vite trouvé. Bref, Miami avait été d'une grande aide pour ce projet fou.

Les candidatures étaient encore ouvertes. Les employés étaient payés, ici. Je les ai tous choisi en fonction de leur motivation et de leur sympathie. je voulais que ce soit vraiment un endroit cool et pas un énième endroit où on leur dirait quoi faire. C'était une bonne équipe et je tenais à ce que ça le reste. Je n'avais pas abandonné ma salle de sport pour autant, bien au contraire. Nous n'étions pas très loin et même si j'avais installé quelques équipements ici, les jeunes avaient le droit gratuitement d'aller dans ma salle et c'étaient des coachs de ma salle qui passaient ici. Ma soeur faisait des ateliers avec eux parfois en cuisine. Bref, un vrai petit endroit de bonheur et d'espoir. J'étais dans mon bureau, à potasser les chiffres, les projets que je voulais, les calculer pour investissement, répondre aux mails... Bref, je faisais de l'administratif quand on m'annonçait qu'une jeune femme voulait me voir pour parler de l'endroit. Il était tout neuf, pas mal de personnes voulaient me poser des questions. Parfois les journaux, parfois d'autres organismes sociaux, parfois des personnes voulant faire parti de l'aventure. Je me levais de mon bureau en disant de la faire entrer. le truc c'est que, je ne m'attendais pas du tout à ce que Libby passe la porte.

J'avalais fortement. Sur le coup, j'aurais cru à une hallucination. j'avais crée ce foyer en mettant nos noms pour tenter le "deuil" de notre relation et la voilà là, devant moi, dans ce foyer particulier. Je ne pensais vraiment plus jamais la revoir. excuse-moi, j'ai autre chose à faire. lançais-je alors rapidement, détournant mon regard d'elle de peur de craquer dans le mauvais sens et me rasseyant à mon bureau. Je pensais qu'elle aurait su que j'étais à la tête de tout ça et que c'était pour ça qu'elle était là.
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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Dim 25 Oct - 13:02
h7xy.jpglibby &
chad

cause my heart is wherever you are
Libby voulait revoir Chad depuis leur dispute. Elle n’aimait pas les conflits et ressentait le besoin de mettre les choses au clair depuis qu’il lui avait tourné le dos. Il étaient en colère noir avant même qu’elle ne viennent amplifier ce sentiment et tout le monde sait que dans la rage on n’est pas toujours soi-même. Libby savait que ce n’était pas Chad qui lui répliquait. C’était la douleur en lui et elle n’avait pas aimé devoir toucher des cordes sensibles pour le ramener sur terre.
Plusieurs fois avait-elle voulu l’appeler depuis cette soirée, mais elle lui avait assez fait mal. C’était clair que, désormais, sa présence le dérangeait, alors l’indienne ne voulait pas s’imposer. Depuis, elle avait vécu beaucoup d’anxiété par rapport au bienêtre de la petite soeur de Chad puisqu’il lui avait mentionné qu’il la tiendrait responsable si quelque chose arrivait à Dani. Et entre temps, un policier de Miami avait compris que Libby se baladait à travers l’amérique du Nord illégalement. Elle cherchait une façon de rester ici légalement sans reprendre la route sans laisser de trace pour que cet agent ne la retrouve pas, mais tant et aussi longtemps qu’elle ne savait pas si elle devait partir encore une fois, elle avait choisi de rester loin de Chad.
Jusqu’à Emate. Elle n’avait pas fait le lien entre son nom de famille et le sien avant qu’on ne l’amène à son bureau. Le nom de l’organisme lui était familier, mais c’était le côté humanitaire qui l’avait attiré à l’intérieur. Elle voulait offrir de son temps pour les jeunes de Miami. L’organisation était bien pensé et maintenant qu’elle voyait Chad dans son bureau elle comprenait pourquoi. La personne derrière tout ça avait déjà était à la place de certains jeunes. Il savait mieux que personne ce qu’ils vivaient.
Le blog de Libby est suivi par pas mal de gens et elle aurait voulu prendre des photos et partager l’endroit en ligne pour donner plus de visibilité au centre jeunesse. Sauf que la pauvre voyageuse perd le fils de ses idées alors qu’il n’ose plus la regarder et lui annonce être occupé même s’il venait de donner le OK pour qu’elle entre dans son bureau.
Rapidement, elle analyse ses options. Repartir sans dire un mot puisqu’il avait autre chose à faire. Parler uniquement de son idée pour son blog pour mettre un peu plus de lumière sur le centre. Pleurer. Crier. Mais un souvenir la submergea. Sans avoir son accord, elle s'installa sur la chaise qui faisait face au bureau. Je suis si fière de toi. Sa voix était calme et remplie de douceur. Elle le revoyait à New York sur une banquette de Central Park à lui expliquer qu’il était un danger pour elle. J’ai toujours vu ce côté de toi dans ton regard. À notre rencontre, tu ne te voyais pas sortir du monde de ton père. Et te voilà à la tête d’un organisation pour aider les jeunes en difficulté. Il avait fait tellement de chemin depuis leur adolescence. Depuis leur histoire. Sans l’aide de personne il avait réussi à faire de ses expériences les plus difficiles quelque chose de positif.
Je venais offrir mon aide, je ne savais pas que tu avais organisé tout ça, je voulais écrire quelque chose sur mon blog sur l’endroit, mais c’est peut-être déplacé maintenant. Elle se relevait à présent. Ce n’était plus sa place et ne pouvait pas s’imposer dans la vie de l’homme qu’elle aimait quand même toujours autant. Elle risquait toujours de quitter Miami ou même le pays si Jake décidait de la dénoncer à ses supérieurs, alors elle lui devait de rester loin. Félicitation, tu vas toucher la vie de tellement de jeune de Miami! Je te laisse travailler. Elle voulait dire plus, alors qu’une partie d’elle lui criait qu’elle avait déjà trop dit. Elle aurait dû faire demi tour le moment où il avait dit qu’il n’avait pas le temps. Sauf que son crâne lui dit de le laisser partir, son coeur lui, s’accroche à l’idée de ce qu’ils ont déjà été en découvrant Niagara Falls.

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Chad Tate
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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Lun 26 Oct - 10:35
h7xy.jpglibby &
chad

cause my heart is wherever you are
Je ne pouvais pas dire que Libby n'avait pas touché ma vie. Elle en faisait parti, intimant et fortement. j'avais choisi le nom de cette association pour une bonne raison. C'était un peu la consécration de choses dont nous avions parlé tous les deux, et vu mon penchant croissant pour les projets sociaux et écologiques, j'avais décidé de lui rendre hommage avec ce projet-ci. Non, j'avais choisis de ne pas lui en parler en amont car c'était une volonté personnelle et que je n'avais pas forcément envie de base de la revoir, de la recroiser, et je ne pensais tout simplement plus en avoir l'occasion.

Pourtant, elle se trouvait au moment-même dans mon bureau, et je lui feignais d'être occupé. ça m'était venu tout seul, comme une auto protection contre elle. Je devais me protéger d'elle. C'était un instinct de survie. J'avais eu trop de mal à lui dire au revoir une deuxième fois, et comme on dit pas deux sans trois, j'essayais de fuir cette énième mauvaise expérience. pourtant, elle choisissait de venir s'asseoir à mon bureau. je ne pu l'en empêcher, évitant de la regarder comme si elle n'était pas là elle se mit à parler. Elle me disait être fière de moi, me rappelant qui elle avait vu quand nous étions ensemble à New York et qui j'étais maintenant. Je me serrais les lèvres. Elle savait où taper pour faire mal, elle connaissait mes faiblesses et je le déplorais. Elle me disait être fière de moi. D'un côté, j'adorais l'entendre et de l'autre, j'aimerai qu'elle se taise. Je ne voulais pas aimer ce qu'elle me disait, je ne voulais pas l'entendre, c'était trop de mal. arrête lui fis-je alors sans lever la tête, me retenant de la regarder. ça y'est, la douleur dans la poitrine était là et je ne pouvais que l'accepter. Elle me dit ensuite qu'elle ne savait pas que j'étais à la tête de tout ça, qu'elle venait pour en parler sur son blog mais que maintenant elle éviterait peut-être. Cet endroit n'a pas à souffrir de notre histoire. tu peux voir ça avec Flora, ma collègue, dans le bureau d'à côté. Elle se fera un plaisir de collaborer avec toi. lui fis-je alors en levant enfin le regard vers elle. Je ne pensais vraiment jamais la revoir, jamais. Elle était debout et me félicitait pour ce que j'avais fais. Je savais que ce que je faisais était bien, je n'avais pas besoin d'elle pour le savoir. Par contre, maintenant qu'on était là, les mots allaient sortir. Je n'allais plus pouvoir les contrôler. Alors que je lui avais demandé de sortir, maintenant je la retenais avec mes mots : qu'est-ce que tu fais là? Je veux dire ici, à Miami. Je te pensais partie. Je pensais que je ne te verrais plus, c'était ce que tu avais dis, non? lui lançais-je alors. je ne pouvais contrôler un côté reproche de ma voix. Je lui en voulais. Je lui en voulais de m'avoir fait lui dire au revoir pour qu'elle se repointe comme une fleur. tu ne pensais pas tomber sur moi, pourtant tu es encore ici à Miami, j'habite ici, tu le sais. mes pensées se mélangeaient, je ne savais même plus ce que je voulais dire et pourquoi. Je ne savais plus pourquoi j'avais mal dans la poitrine, pourquoi je lui en voulais, pourquoi je la trouvais belle à l'instant. Pourtant le bâtiment contient nos deux noms. lâchais-je alors en soulignant Emate, le nom que j'avais choisi en montant ce building. peut-être que c'est une anecdote que tu pourras mettre sur ton blog. encore une pique. Je me protégeais, c'était n'importe quoi comme réaction, toutes les émotions mélangées... Mais je tentais en vain de me battre contre elle.

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Sam 31 Oct - 12:13
h7xy.jpglibby &
chad

cause my heart is wherever you are
Tristement, Libby vit sur la route. Elle est habitué de laisser beaucoup de gens derrière. Parfois des rencontres anodines, d’autres des amitiés naissantes, mais qu’elle voudrait ramener avec elle dans son van. Et d’autres, des gens qui lui sont si cher comme les Tate lui brûle le coeur chaque fois qu’elle les croise. Autant elle est heureuse, autant elle ne veut pas que ce soit la dernière fois. Cette urgence des adieux à fait d’elle quelqu’un qui ne joue pas sur ses mots. Elle dit ce qu’elle pense par peur de ne pas avoir cette chance une autre fois. Elle ne voulait pas blesser Chad en lui disait qu’elle était fier, mais ses traits du visage démontrent combien elle avait échoué. Puis quand il lui demandait d’arrêter, elle réalisait qu’elle n’avait sans doute plus sa place dans sa vie ou dans son coeur. Je m’excuse, j’irai discuté avec elle. Elle était debout prête à repartir même si son âme voulait retourner dans le creux de ses bras.
Puis il la retenu avec quelques questions. Des questions dont les réponses n’étaient pas tous clair. Elle ne voulait pas lui dire qu’elle attendait de savoir si l’agent de police avait bien choisi de garder son secret où si rapidement on la renvoyait dans son pays. Quand on est revenu de Niagara Falls, je t’ai dit que j’étais prête à revenir à Miami autant que possible pour te revoir. J’ai jamais parler de repartir pour toujours tu sais. Il allait répliquer, mais elle ne le laissa pas faire. T’inquiètes, je suis en ville pour des raisons personnelles. Je savais vraiment pas que tu étais derrière cette endroit, sinon je ne serais pas entrée. Ils étaient du passé et elle avait bien compris qu’il ne voulait pas la revoir. Miami est bondée de gens Chad. On a plus de chance de se croiser qu’ailleurs certes, mais là je ne peux pas quitter. Quand les choses seront placées de mon côté, y’a de grande chance que je quitte Miami oui, alors tu pourras te balader en paix. Elle aurait pu remplacé Miami par le pays, mais elle ne voulait pas qu’il ne s’inquiète. Qu’il lui en veuille, c’est plus facile pour tout le monde.
Il était toujours en en colère puisque la suite de ses paroles tapait volontairement où ça faisait mal. Elle avait bien compris que leur deux noms s’unissaient sur l’enseigne de la bâtisse. Et même si elle voulait le faire, elle ne pouvait mentionner ce genre de détails sur son blog. Tout était anonyme. Elle avait si peur de se faire prendre que son nom était nul part sur le web. J’crois que c’est mieux si j’écris rien sur mon blog. Comme ça, tu auras même pas à lire mes mots. C’était à son tour de se fermer. Elle était attentionnée et voulait protéger ses proches, mais les temps étaient tout aussi difficile pour elle. Il lui faisait aussi de la peine même si c’était elle qui devait toujours le quitter. Bonne continuation Chad, je sais que ça sera un succès.
Son estomac brûlait. Elle avait cette impression comme quoi ils écrivaient vraiment leur fin. Cette dispute avait peut-être été trop loin. Cette nécessité de fuir lui avait sans doute coûté l’amour de sa vie. Chose était sûr, elle voyait bien que sa présence ne le rendait plus heureux. Alors, elle lui fit dos une dernière fois pour quitter le bureau. Prenant soin d’enregistrer son visage une dernière fois. Qui sait, elle devrait peut-être vite rentrer dans son pays si son illégalité remonte plus loin que l’agent Halstead. Quoi qui arrive, elle savait bien qu’une partie de son coeur serait toujours ici à Miami, maintenant inscrite sur l’édifice du centre jeunesse: Emate.
C’était difficile de partir sans dire qu’elle voudrait rester. De lui cacher qu’elle devrait peut-être entrer à la maison. Un endroit qui ne l'accepterait sans doute plus. C’était douloureux de cacher ses plus grandes craintes à son meilleur ami au final. Dans un univers parallèle, il est le seul qui trouverait les mots juste pour la rassurer. Sauf que dans ce monde, Libby n’est pas assez égoïste pour le remettre dans cette position.

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Lun 2 Nov - 14:02
h7xy.jpglibby &
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J'avais du mal à croire que Libby se tenait là, dans mon bureau. J'avais du mal à y croire et pourtant elle était bien là. je ne pensais jamais la revoir, comme je lui avais dis. Elle était tombée ici par hasard, apparemment, et c'était sur moi. C'était comme si le monde voulait me rappeler son existence en mode "wohwoh elle est là, elle" quand je pensais l'avoir encore une fois perdue. C'était à chaque fois bien trop douloureux, tellement que j'avais tenté de m'anestésier de cette douleur la trouvant par alors inutile. A quoi bon souffrir de quelqu'un qui nous abandonne?

Alors elle était là, à me dire pleins de choses, à enchaîner pour ne pas que je réponde, particulièrement quand elle me disait m'avoir prévenu qu'elle reviendrait sûrement me voir. A quoi bon? Nous savions elle comme moi que nous ne pouvions pas vivre comme ça. nous ne pouvions pas juste nous avoir l'un et l'autre dans un coin de nos têtes et nous dire "elle va peut-être refaire surface un jour". Je ne pouvais pas vivre de la sorte, c'était trop dur pour moi. Elle me disait pleins de choses pour s'éloigner, qu'elle était pas là longtemps, qu'elle réglait certaines choses mais qu'elle n'avait pas voulu me croiser. ça me faisait mal d'entendre ça. Oui, je ne voulais pas la revoir parce que je ne voulais pas souffrir mais à la fois je rêvais du jour où elle me promettrait qu'elle resterait pour de bon. A chaque fois, je savais qu'elle n'était que de passage et je ne pouvais pas l'accepter. Elle me disait que bientôt je pourrais me balader en paix. je secouais la tête en l'abaissant, la cachant derrière un de mes bras, coude sur le bureau. A l'écouter, les larmes montaient et coulaient. je ne voulais pas qu'elle le voit. Elle finit par ajouter qu'elle n'écrirait rien sur son blog et qu'elle préférait s'en aller, sachant pertinemment que cette histoire fonctionnerait. Caché, faisant genre de l'ignorer en bossant sur autre chose alors que je laissais couler les larmes trop lourdes, je relevais la tête. Elle me faisait dos, me laissant encore une fois la douleur dans le bide que je n'ai que trop eu.

Je me levais soudain sans réfléchir, je fis quelques pas vers elle et je lançais pour l'arrêter : alors quoi? c'est ça? je ne cachais plus mes yeux rougis. tu crois vraiment que je vais gober tes conneries, Libby? lui lançais-je alors. Mon cerveau ne fonctionnait plus, tout avait disjoncté et je n'en pouvais plus, il fallait que ça sorte. tu me caches quelque chose. plusieurs choses, sûrement. Tu crois que je ne le sais pas? Tu me caches toujours quelque chose ! Tu crois que je pouvais accepter de te voir partir pour "revenir à Miami autant que possible", tu crois que c'est une vie, ça? Tu crois que j'peux le supporter? lui lançais-je alors, les larmes coulant encore malgré moi et je ne les essuyais pas ni ne les retenais. ça me rend fou, ça me rend dingue. je ferais n'importe quoi pour toi, j'irais n'importe où et ça tu le sais très bien. Mais tu es là à vouloir me repousser, faire que je te haïsses autant que possible pour t'en aller tranquillement et dormir sur tes deux oreilles. Tu crois que tu évites d'être égoïste en faisant ça? mais tu l'es, Libby! lui fis-je alors, à bout de nerfs. je te hais, ah ça oui je te hais autant que je t'aime, bordel. je te hais d'avoir fais de moi l'homme que je voulais être, l'homme qui est devant toi, pour que tu t'en ailles pas une mais deux fois. Tu sais pas ce que c'est. Tu crois me protéger, tu crois faire le mieux pour moi mais c'est faux. Tu me brises à chaque fois, et même quand tu n'es pas là, quand je rêve que tu es là et qu'en ouvrant les yeux je me rends compte que je dois faire ma vie sans toi. C'étaient les mots de trop. Les mots de trop loin, mes entrailles me firent mal d'un coup et ma gorge se bloquait. je ne pouvais plus rien sortir et mes larmes coulaient de plus belle. Je levais la main vers mon visage humidifié de larmes. Je me frottais la tête, tentant de reprendre le contrôle. D'autres mots auraient pu sortir encore mais il était peut-être encore trop tôt, c'était sûrement trop d'un coup. alors tu as raison, vas t-en. fais tout toute seule, démerde toi. fais comme si tout allait bien parce que tu ne vois pas ce qu'il se passe. ça passera pour moi, ça s'appelle un deuil. fis-je en lui tournant à nouveau le dos, les yeux embués de larmes, la laissant partir maintenant que le reste était encore trop fragile pour sortir. Même si je m'étais mis dans un état limite second, ça m'avait fait du bien de tout sortir...

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Lun 2 Nov - 22:51
h7xy.jpglibby &
chad

cause my heart is wherever you are
Derrière la douce et positive Libby se cachait beaucoup de colère. Une rage qui n’avait rien à voir avec Chad, mais qu’il réveillait en lui rappelant qu’elle ne pourrait jamais avoir la vie de ses rêves juste en existant. Il avait gardé le silence jusqu’à ce qu’elle lui fasse dos. C’était à elle de l’écouter. Il pleurait. Elle entendait dans sa voix qu’elle connaissait si bien qu’il était émotionnel. Une autre qualité qu’elle admirait de lui. C’était pas tout le monde qui était capable de vivre leur émotion. Elle était la première à tout repousser au plus profond de son âme et vivre dans le déni. Pour survivre à cette vie qu’elle n’avait pas écrite pour elle. Pour continuer d’avancer dans une direction qui n’était pas celle qu’elle désirait. Sinon, ça ferait longtemps que sa route se serait arrêté dans les bras de son premier amour.
La vie était injuste. Libby qui croyait en la réincarnation se disait qu’ils avaient dû être bien terrible tous les deux dans une ancienne vie. Puisqu’il s’était amouraché à une jeune femme qui avait zéro contrôle sur sa vie. Longtemps, elle avait eu même rien à dire sur sa destinée. Maintenant, elle avait peut-être pris les reines, mais elle vivait toujours dans la peur. Dans la fuite et même si le paysage sur la route est sublime, ça n’avait jamais été ce qu’elle voulait. À travers les années, elle avait enfouie loin que c’était lui le paysage qu’elle voulait contempler. Mais le revoir dans ce foutu café avait ramené l’inévitable en premier plan. Son âme ne serait jamais entier tant qu’il n’était pas en paix.
L’Indienne tremblait à présent. La rage peut-être ou la peine faisait tambouriner son coeur si fort que l’adrénaline commençait à monter.   Elle allait parler honnêtement. Elle avait dire haut et fort ce qu’elle essaie d’éteindre depuis dix ans. Tu crois que c’est facile tout ça pour moi? Tu crois que je sais pas que c’est pas une vie? Avec ou sans lui dans l’équation, vivre sur la route n’avait rien de simple. Elle aimait voyagé, mais voyagé pour survivre à un goût différent. Tu sais qu’il a fallu que mon visage soit si gonflé que je voyais à peine que ma mère accepte de m’aider à quitter l’Inde? La douleur des derniers coups de cet époux la hantait parfois la nuit encore aujourd’hui. J’ai pas envie de prendre la route. J’ai pas envie de toujours laisser derrière les gens à qui je m’attache. Je veux plus que des correspondance dans ma vie. Des relations basées sur des mensonges pour rester ici. J’suis né dans un pays où les femmes n’ont aucun contrôle et me voilà un océan plus loin toujours incapable de rien gérer. Je sais que c’est pas une vie Chad, mais j’ai trop peur de ce qui m’attend si j’arrête de bouger. Sa famille n’aidait pas la cause. Certains parents plus ouvert d’esprit laissaient leur filles devenir ce qu’elle aspirait maintenant là-bas. Sauf que son père avait choisi en forçant sa seule fille de rentrer au pays que sa vie ne lui appartiendrait jamais complètement. Encore aujourd’hui, sans savoir où elle était, il faisait d’elle une femme bien plus malheureuse qu’elle ne se l’admet. Il ne la voyait plus, mais elle continuait de vivre dans la peur à cause de lui.  
Je dois rester parce qu’un policier sait que je ne suis pas d’ici. J’pourrais fuir encore. Espérer qu’il lâche le morceau, mais à quoi bon? Jusqu’à la prochaine ville ou mon accent soupçonne quelqu’un? Il connaît mon van, ma plaque, prendre la route me donnerait plus de temps, c’est tout. Elle vivait dans la peur depuis qu’elle avait atterri au pays. Elle avait appris à cohabiter avec celle-ci. Vivant moins d’angoisse dans son quotidien. Jusqu’à ce que Jake la convoque dans son bureau. Puis là, la boule au creu de son ventre ne ferait que grandir jusqu’à ce qu’on la retrouve si elle fuyait. J’aimerais cent fois mieux te dire au revoir là maintenant. Que tu vives ce deuil et que tu trouves quelqu’un capable d’être présent pour toi. Quelqu’un qui pourra t’offrir autant de bonté que tu offres à ce monde. Je sais que je suis égoïste. J’ai laissé ma famille au complet derrière sans laissé une trace. Ils sont pas tous mauvais. Tu penses pas que j’imagine pas à leur place comment ils doivent se sentir? Elle prit une pause, puisqu’elle serait peut-être mieux de repartir avant de gâcher le peu de souvenir qu’ils avaient de l’un de de l’autre. J’ai accepté de vivre chez toi. Sachant que je m’attacherais plus. Que tu ne voudrais sûrement pas que je repartes. J’t’ai traîné en voyage avec moi Chad. J’suis égoïste! J’voulais un semblant de bonheur une dernière fois. Je sais que j’pense juste à moi. Ça fait deux ans que je le fais. C’était ma seule façon de survivre. Oh qu’elle s’en voulait. Elle n’aurait jamais dû profiter du temps avec lui sachant que tout mènerait à de la douleur. Elle en avait marre de le faire souffrir. Elle en avait aussi plus qu’assez de survivre. Elle voulait vivre pleinement. Elle avait pu le faire avec lui le temps de rêver, mais ils étaient de retour à cette réalité qui faisait  plus mal que des cauchemars. J’suis désolé d’avoir réapparu dans ta vie. J’ai été égoïste, mais aussi naïve. Je me disais que rien arrive pour rien. La vie devait nous avoir mis sur le même chemin pour une bonne raison. Sa voix devenait de plus en plus triste, comme son coeur brisé en mille miette depuis trop longtemps. J’ai cru que les chose changeraient peut-être pour nous. J’ai pas respirer aussi pleinement en si longtemps. Je me sentais rentrer à la maison quand je t’ai retrouvée. Oui, c’était ça. Elle avait trouvé son chez soi dans ses bras à New-York. Ça lui avait pris une décennie rentrée et malheureusement, elle rentrait peut-être que pour des adieux douloureux. J’aurais dû être rationnelle. Voir que cette rencontre au café était une “chance” pour moi de m’expliquer. M’excuser d’avoir quitter sans rien dire. Je n’avais pas eu le choix, mais je t’ai fait du mal. J’aurais dû t’expliquer comment était mon père à présent. J’aurais dû te donner les adieux que tu méritais dix ans plus tôt et reprendre la route. Elle aurait dû dire non à son époux quand son père l’a donné comme épouse à un inconnu. Libby vivait avec bien des regrets, mais briser le coeur de Chad restera toujours le plus grand. J’voulais rien te dire de tout ça pour pas être égoïste encore une fois. Essaie pas de m’aider. Comme je te dis, maintenant qu’on sait que j’suis illégalement ici, je risque de rentrer rapidement. Au moins, cette fois-ci j’aurai pu t’aviser de mon départ. Elle avait réussi à calmer le timbre de sa voir qui branlait devant tous ses aveux. J’suis sincèrement désolé d’avoir utilisé les toilettes du café dans lequel tu dessinais ce matin-là. Le regard de Chad serait sans doute moins sombre aujourd’hui s’ils ne s’étaient pas revu. Je te souhaite tout le bonheur du monde. L’Indienne était bien sincère ici, elle voulait pour lui que du bonheur et de la lumière. Après ce deuil, j’suis certaine que tu trouveras ce que tu désires. Regardes tout ce que tu as accompli depuis que tu as quitté New-York. Je doute pas que tout le bien que tu fais dans ce monde te sera  remis. Elle cherchait les mots justes pour des aux revoirs, mais rien ne semblait être adéquat. Peut-être parce qu’elle ne voulait pas vraiment le quitter, mais encore une fois, elle ne décidait pas le sort maintenant. J’attends des nouvelles du policier. Il disait vouloir m’aider, mais c’est hors de son contrôle tout ça. Si cette information tombe dans les mains de la bonne personne, je rentre chez moi. J’devrais peut-être fuir, mais j’en ai marre de me battre. Elle avait aucune idée de ce qui l’attendait en Inde, mais elle avait assez couru. Elle était épuisée et était prête à faire face à sa réalité. J’trouve pas les mots Chad. Je m’en veux de t’avoir fait vivre autant d’émotion pour repartir. Désolé ne semble pas assez. Je te promets une chose, j’ai jamais voulu me mettre entre le bonheur et toi. Le temps qui me reste à Miami, je t’assure que je ferais tout ce que je peux pour t’éviter. Il allait éventuellement se réveiller sans avoir rêver à elle. Ce cauchemar allait un jour s’éteindre pour lui. Elle fuyait le sien depuis trop longtemps. Peut-être que c’était le temps pour elle de lui faire face.
Ne sois pas désolé pour moi. Restes en colère. Je n’ai pas dit tout ça pour avoir ta pitié. C’est simplement ma réalité et crois-moi j’aimerais mieux que ce soit plus simple pour toi. Pour moi. Pour nous. Elle pourrait quitter là, maintenant, mais une partie d’elle ne voulait pas. Si c’était leur adieux, elle préférait les vivre pour toujours que de laisser véritablement derrière cette fois-ci.

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Je l'écoutais me répondre, les yeux rouges de larmes. Je l'écoutais mais je ne voulais pas l'entendre. je faisais beaucoup de signes de tête. je n'étais pas d'accord, d'accord avec rien. Je refusais de laisser entrer toutes ces informations dans mon esprit. Elle disait avoir été égoïste, avoir voulu ne pas m'avoir vu dans ce café ici, avoir été égoïste en vivant quelques temps avec moi, me dire qu'une fois mon deuil passé je trouverais le bonheur devant lequel elle s'était mise par égoïsme, elle me disait vouloir que je la déteste, qu'elle retournerait de toute façon dans son pays, qu'elle était sûre que je réussirais tout, que j'aurais de retour tout le bien que je faisais.

Tous ses mots tournaient dans ma tête, se mélangeaient, je les combattais, chacun d'entre eux, je ne voulais pas les entendre comme elle le voulait. C'était trop dur. Je ne voulais pas la laisser faire, pas cette fois-ci. Elle m'avait parlé de son père, de sa mère, de ce flic, trop de choses à la fois, j'explosais. Il fallait que je reprenne le contrôle quelque part, que je trouve comment faire. Elle voulait faire les choses "biens" maintenant? Me dire vraiment adieu correctement? tu ne comprends rien. fis-je alors retrouvant son regard, son si douloureux regard. mon speech allait reprendre, je le sentais. Un vomi de choses trop enfouies allaient ressortir. j'm'en fou de ce flic. je sais ce que tu as vécu en Inde pour arriver jusque là. jmen fou de ton van. jmen fou des autres. jmen fou Libby, tu m'entends? jmen fou! lui fis-je alors en haussant encore la voix. Heureusement que ce bâtiment était récent sinon quelqu'un aurait fini par venir checker si tout allait bien. tu es là à me dire que je dois passer mon chemin, passer à autre chose, que je suis si merveilleux, si formidable, que j'y arriverais mais sans toi. mais tu es qui pour décider à ma place, je te demande? lui fis-je alors. alors oui je te déteste, tu as réussi ton pari je te déteste. seulement pas de la manière que tu le voudrais, je te déteste parce que je t'aime bordel. lâchais-je alors. Je reprenais mon souffle parce que j'avais laissé un bout de mon âme avec ça, encore. je t'aime depuis la première fois que jtai vu, perdue dans cette rue de New York à chercher le métro. depuis cette seconde là j'ai su. j'ai su que ce serait impossible de t'aimer, que je n'étais pas assez. C'est toujours ce que je suis, non? Pourtant t'es la première, Libby. T'es la première et tu seras toujours la seule. je savais que j'allais la tourmenter avec cette question mais je ne la laissais pas répondre de toute manière. tu penses vraiment que je ne suis pas capable de tout laisser, de donner la direction à quelqu'un de confiance ici pour garder mes entreprises entre de bonnes mains et te suivre n'importe où où tu pourrais aller? Dani est grande maintenant tu sais, si je veux je te suis maintenant. lui fis-je alors en premier. Mais tu veux pas, toi. Jamais t'as envisagé cette solution. Pourtant jtai suivi ce jour là dans ton van. J't'ai suivi et je serais resté si tu me l'avais demandé, tu le sais très bien. mais non, t'es là à me raconter des conneries, à me dire tout sauf le principal. Faire mon deuil et trouver quelqu'un? Tu rigoles ou quoi! J'te vois partout! J'ai rencontré une nana y'a pas très longtemps, j'me suis dis oui elle est comme ça, elle, elle est à Miami, elle... mais c'est pas toi, putin. T'es pas entre le bonheur et moi en fait, c'est toi ce putin de bonheur, Libby, mets le toi dans le crâne! ouai bon là le côté je te déteste et je t'aime se marient bien. tu es là à me raconter des conneries en me cachant l'essentiel. Tu m'as mentionné rapidement ton visage gonflé pour passer au reste mais c'est ça, moi, qui m'importe. J'veux être là pour toi, j'veux te défendre, j'veux que tu sois heureuse, j'veux que tu aies confiance en moi. visiblement, tu n'as pas confiance en moi, Libby. Arrête de me raconter des mensonges. C'est toi qui ne veux pas de moi. Ne me parle pas d'égoïsme, ne me parle pas de lois, ne me parle pas de flics parce que je suis pas un froussard moi, y'a toujours un moyen d'être ensemble. C'est juste que tu veux fuir, c'est tout. ma gorge se bloquait petit à petit, ça devenait encore trop.

alors tu veux me dire au revoir? Très bien. Mais là c'est moi qui vais choisir la manière de te dire au revoir. Tu me dois bien ça. lâchais-je avant de perdre mon souffle. je la regardais dans les yeux, profondément avant de sans prévenir la seconde d'après être contre elle, mes lèvres contre les siennes, mes mains dans son cou. Si elle voulait me dire au revoir, elle ne serait pas déçue. Il était hors de question qu'elle parte en ayant une chance d'oublier ce qu'il se passe quand on s'embrasse. Cette alchimie, cette tension, cette chaleur, ces fourmillements, cette douceur et cette force à la fois, cette odeur de nous. Nous.

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Mer 18 Nov - 20:27
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Chaque membre du corps de Libby tremblait. C’était difficile de souffrir, mais encore plus compliqué d’entendre une vérité à laquelle on ne veut pas faire face. Qu’est-ce qui poussait Libby a toujours fuir? Que ce soit l’Inde, son mari, ses problèmes ou Chad, la solution de Libby était toujours la même. Partir. Pourquoi? Silencieuse alors qu’il vidait son sac, elle cherchait une réponse. La dernière ne lui avait pas suffit. Il la poussait à regarder des blessures lointaines et douloureuses. Libby ne se donnait pas droit au bonheur. Le fuyant autant que ses problèmes. Disant vouloir protéger ceux qu’elle aime en gardant ses secrets pour elle. En quittant ceux qui lui tiennent à coeur chaque fois qu’elle se sent à sa place pour ne pas souffrir si elle devait quitter le pays. La voilà, incertaine de la durée du séjour devant celui qui réveillait le plus de sentiment en elle. Le plus de bonheur, mais elle tentait de le repousser encore et encore. Il était là à lui crier qu’elle était son bonheur. Qu’il sacrifierait beaucoup pour être avec elle. Pourquoi alors une partie d’elle le repoussait toujours?
La réponse est simple et triste. Libby manque d’estime de soi. Son mari l’impacte toujours sur un continent différent. La douleur physique qu’il avait pu lui faire ressemblait en rien à ce qu’il avait inscrit sur son corps. Elle ne se pensait pas assez bien pour avoir une belle vie. Pour le bonheur. Ou pour Chad qui venait de lui lancer qu’elle le repoussait parce qu’il était celui qui n’était pas à sa hauteur. S’il ne l’avait pas surpris avec un baiser, elle lui aurait ouvert les yeux. Il ne vivait plus comme son père, il aidait les plus démunis, il utilisait ses mots plutôt que la rage. Chad a le coeur sur la main et si quelqu’un mérite le bonheur, au yeux de Libby il est le premier sur la liste.
Éprise par ce moment de tendresse, elle ne voulait pas lâcher ses lèvres. Elle savait qu’aucun baiser ne réparait ce qui est brisé entre eux. Qu’il mériterait plus que les excuses bidons qu’elle se fait dans sa tête. Libby savait qu’il ne pourrait pas l’oublier si facilement qu’elle ne le prétend, puisque jamais elle ne l’avait laissé derrière.
S’accrochant à ce baiser comme si c’était véritablement le dernier, les mains de Libby avait trouvé la nuque de son premier amour. Sur la pointe des pieds, elle l'embrassa en retour. Un goût salé se mêlait à sa salive. Sans savoir si c’était ses larmes ou celle de Chad qui touchait sa peau. C’était un moment douloureux qu’elle vivrait éternellement si ça le gardait tout près de lui.
Je peux pas te dire aurevoir. Six mots qu’elle lui souffle le temps de séparer leur lèvres une seconde. Laissant très peu d’espace entre eux parce qu’elle craignait qu’il lui demande encore de partir. Mais je suis terrifié. Voilà que les baisers prennent fin. Le cœur de Libby palpitait. Elle n’était pas prête pour des adieux pour s’admettre qu’elle était la cause de sa souffrance. Pire encore, qu’elle lui faisait du mal.
Je veux pas que tu abandonnes ta vies et tes rêves pour me suivre. C’est ce qui dérange le plus l’indienne. Elle ne voulait pas lui faire regretter Miami et tout ce qu’il avait établie pour lui ici. Je veux être heureuse ici avec toi. Quelque chose de si simple et pourtant compliqué.
On fait quoi maintenant? L’adrénaline dans le sang maintenant, Libby avait peur de la suite des événements pour elle à Miami, mais elle était prête à laisser Chad entrer dans sa vie. Ils allaient peut-être souffrir, mais c’était pas comme si la situation n’était pas une torture pour eux déjà.


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Chad Tate
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Chanel

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Jeu 19 Nov - 16:07
h7xy.jpglibby &
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ça vait été plus fort que moi, il avait fallu que je pose mes lèvres sur les siennes. Pourtant, j'étais en colère, triste, j'avais le coeur brisé. Pourtant je voulais toujours d'elle. Son visage, son corps, sa voix, son odeur m'appelait. Elle voulait me dire au revoir, elle voulait s'en aller loin de moi alors elle devrait en payer le prix de ce baiser. Il était long, salé à cause de nos larmes entremêlées, triste et sensuel à la fois. C'était tout ce qu'on s'était dit en un acte physique. Je ne voulais pas lâcher ses lèvres, je ne voulais pas qu'elle s'en aille. je tenais son visage pour ne pas qu'elle s'éloigne. Malheureusement, tout baiser a une fin. Nos visages se séparèrent mais je ne pu me résoudre à éloigner mon corps du sien.

Sa réaction fut comme un pansement pour mon coeur. Elle m'avouait ne pas vouloir me dire au revoir, mes yeux plongèrent dans les siens alors que je les évitais pour ne pas accepter. alors ne pars pas fis-je en lui caressant la joue tendrement, ne la lâchant pas des yeux. Elle me disait avoir peur et je serrais mon autre main dans la sienne. Je voulais qu'elle comprenne que j'étais avec elle, quoiqu'il arrive. Jamais je ne la lâcherais, c'était elle et moi contre le reste du monde. Elle était si belle, si belle... Je n'arrivais plus à me concentrer, elle m'avait tant manqué. Ses mots qui suivirent me firent autant de mal que de bien. Elle refusait que j'abandonne ma vie ici pour elle mais voulait vivre ici avec moi. Puis, elle finit par me demander ce qu'on allait faire, maintenant. Viens fis-je sans lâcher sa main, sortant de mon bureau. Je fis signe à ma collègue avant de sortir du bâtiment, de marcher quelques rues et de se retrouver sur la plage, comme quand on s'était retrouvé. Je m'arrêtais deux minutes avant de me tourner vers elle, retrouvant ses yeux dans les miens. ce qu'on va faire maintenant, c'est que tu vas tout me dire. je t'ai toujours tout dit sans la moindre hésitation. tu m'as toujours mis en confiance quand personne n'a jamais réussi à le faire. Pourtant toi, tu me caches sans arrêt des coins de ta tête. j'hochais la tête pour faire "non". je ne veux plus que tu le fasses. Cette histoire de flic, tu aurais dû m'en parler. Cette histoire de juge qui peut t'aider aussi. Laisse moi être là pour toi comme toi tu l'es pour moi. ça ne va pas être simple, mais à deux on trouvera une solution pour être enfin tous les deux. Et quelques soient les obstacles qu'on rencontrera, je suis prêt. lui fis-je alors en mettant une mèche de cheveux qui allait sur son visage derrière son oreille. Je suis prêt à tout pour toi, Libby. Je sais que tu le sais. Arrête de vouloir me protéger. C'est mon rôle, ça. lui soufflais-je alors doucement, en toute simplicité. Je tournais la tête vers la plage. depuis la dernière fois que tu es parti je n'arrête pas de venir ici et de penser à cette nuit où on a parlé des heures. fis-je alors avant de retourner la tête vers elle. je n'arrêtais pas de me refaire la scène en me demandant ce que j'aurais dû dire ce soir là pour que tu ne partes plus. lui confiais-je alors que personne n'était au courant. les larmes se mirent à remonter. Jake n'arrêtait pas de me regarder genre "bon on rentre maintenant?" dis-je pour rire et ne pas laisser les larmes couler, amener un côté humoristique. Je t'aime. lâchais-je alors sans trop réfléchir, simplement en la regardant et en laissant mon coeur s'exprimer. C'était comme si elle le tenait de ses mains et qu'elle le contrôlait quand elle était près de moi.

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(#)Sujet: Re: take my hand, I'll take the lead & every turn will be safe with me  |   Ven 20 Nov - 2:03
h7xy.jpglibby &
chad

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C’est fou comment la tension peut se dissiper vite. Ils avaient des choses difficiles. Des mots lourds comme un cargo s'étaient lancés dans ce bureau. Des vérités déchirantes avaient été avouées dans les minutes précédentes. Un baiser ne pouvait pas tout réparer, mais il avait aidé. Aider Libby à faire entendre ses sentiments qui ne l'avaient jamais quitté. Lui donner un peu de courage avant de devoir continuer à s’ouvrir difficilement.
Elle avait vite parler quand le moment s'est terminé. La vérité avait voulu s’enfuir vite de sa bouche comme si elle avait peur qu’elle se referme et le garde en elle pour toujours. C’était la dernière chose qu’elle voulait partir depuis qu’ils s’étaient retrouvés. Égoïstement puisque le monde partait en vrille, elle avait adoré le confinement puisqu’elle était prise à ses côtés. Son touché sur sa joue calmait son coeur qui accélérait alors qu’il répliqua quelque chose de si simple et pourtant tout aussi épeurant. Le regard de Chad ne la quittait pas comme s’il avait peur qu’elle s’enfuit le moment qu’elle ne serait plus dans son champ de vision. Et elle, elle ne voulait pas fermer les yeux, puisque c’était qu’avec lui qu’elle se sentait véritablement en sécurité.
La main dans la sienne, elle le suivait à l’extérieur de son bureau pour atterrir pas très loin sur la plage.
Silencieuse, elle observait les traits de Chad beaucoup plus doux et détendu qu’à son arrivée dans le bureau alors qu’il disait des choses pleines de sens. Libby avait changé pour survivre toutes ses années de mariage. Les cachotteries et les secrets l’avaient sauvés tellement de temps de tant de violence. Fallait qu’elle brise cette mauvaise habitude et ça commençait ce jours-là avec Chad.
Émue par ses mots qui allaient droit au cœur. Elle n’avait jamais été seule au finale. Toutes ses années, il avait été là. Même si c’était loin de l’autre côté du monde, elle avait toujours eu une partie de lui avec elle. Et c’est sans doute cette présence intérieure qui l’avait tout ce temps à tenir debout. Fermant les yeux doucement quand il passa sa main dans ses longs cheveux ondulés pour savourer l’instant. Ses yeux embrumés avaient laissé une larme partir parce qu’il la touchait énormément.
Riant avec lui à la mention du chien qui réclame de rentrer. Ce toutou, elle avait hâte de le revoir lui aussi. Je t’aime aurait surement fonctionné. Des mots qu’ils s’étaient dit des années plutôt adolescent, mais qui avait résonné dans chaque battement de son cœur depuis. Je t’aime aussi. Il le savait sûrement, mais ça faisait du bien de le dire à haute voix. Chose qu’elle répéta d’ailleurs en le prenant dans ses bras. Je t’aime Chad Tate. Soufflé cette fois-ci ta tête collée contre son torse pour entendre ce cœur qui la gardait forte.
Ça va être long je crois, on s’asseoit? Il voulait entendre le récit. Tout le récit. S’il était resté ici la première nuit qu'elle avait passé à Miami, Jake allait s’inquiéter puisqu’ils allaient probablement y passer des heures. Je commence par où? Dit-elle avec un rictus nerveux. Au début Libby. À son retour en Inde douze ans plus tôt. Je savais en arrivant à la maison que les choses allaient changer. Maman n'osait même pas me regarder dans les yeux. Je croyais qu’elle m’en voulait à cause de nous. Son père l’avait fait rentrée quand sa tante avait mentionné naïvement Chad à sa famille. Jamais elle aurait cru que celui qui l’attendait à la maison était son fiancé, maintenant époux. Près de dix ans de plus qu’elle. C’est commun dans mon pays, habituellement c’est une question d’argent. J’croyais ma famille différente. Mes frères ont tous choisi leur compagne. Mais ses frères n’avaient pas de femmes. Bref, Libby commença un douloureux récit duquel elle épargne parfois des détails pour se protéger et parfois pour les oublier. Au fil des années, ce mari contrôlait tout de sa vie et ce sont ses secrets qui l’avaient toujours protéger. Jusqu’à ce qu’elle arrive dans un pays où son plus grand secret pourrait la faire renvoyer chez elle. Enfilant le reste de la conversation le plus clairement possible. Prenant des pause au besoin, répondant aux questions qui se réveillent quand elle lui venait.
Je ne t’ai pas parlé du policier avant Chad parce qu’on ne se parlait pas à ce moment-là. Je pouvais pas t’appeler en panique de devoir rentrer chez moi alors qu’on venait de se dire qu’il y avait rien de pire que cette incertitude? Oui elle aurait dû et Chad n’avait pas besoin de répondre pour que Libby comprenne ce que sont visage criait. J’avais peur de ta réaction. J’ai toujours peur, tu sais si demain au final ses supérieur apprennent ce qu’il fait à couvrir pour moi, on peut me renvoyer sans me laisser la chance de l'annoncer à personne. C’est ce qui lui faisait encore plus peur. Réécrire la même histoire qu’elle avait écrit avec lui plusieurs années plus tôt à New-York. Rappelles-moi de te donner le numéro de ma mère. Si jamais je disparais sans laisser de trace, c’est notre seule chance je crois. Elle avait au moins son numéro aujourd’hui. Elle savait où elle était et elle ferait tout pour le contacter si on la renvoie chez elle. Adolescente, son père avait pris le contrôle de sa vie. Et communiqué avec lui pour lui annoncer qu’elle était mariée faisait juste trop mal. Y’a une dernière chose que je dois te dire. Ça ne sera pas facile à digérer. Je suis terriblement désolé de ne pas l’avoir mentionné avant. Tout est arrivé rapidement à l’époque. Je l’ai su c’était trop tard et le mal était fait. Adolescente, elle était entrée dans son pays enceinte d’un jeune américain. Son père l’avait fait examiner par un médecin avant son mariage et c’est celui-ci qui avait découvert la grossesse. La virginité étant quelque chose de sacré dans les mariages de son coin du monde. Sans même l'annoncer à Libby, on lui avait fait prendre une pilule qui l’avait rendue malade et provoqué ses règles. Aujourd’hui encore, Libby a aucune idée de si elle aurait gardé l’enfant ou non, mais de lui enlever le contrôle total de son cœur l’avait brisée juste assez pour lui enlever le courage de continuer de se battre. Elle avait peur de sa réaction, mais il venait de lui dire qu’il était prêt à faire face au obstacle. J’aurais dû t’en parler avant, mais cette partie de mon histoire est dans un coin de mon crâne depuis longtemps. Un coin que je n’ose pas visiter tellement il fait mal. Même avec mon mariage, c’est flou, je pense que pour m’aider, j’ai tout bloqué. Une sorte d’autodéfense surement et avant de se remémorer tout son récit, cette grossesse qu’elle avait connue juste après sa fin ne lui était pas revenue.

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