Depuis le 16 décembre, Derek avait recommencé à sentir une douleur omniprésente à son épaule gauche. Cela s'était produit tout de suite après un contre-choc provoqué par le tir d'une arme à feu. En toute connaissance de cause, et même son médecin généraliste lui aura conseillé d'aller voir un spécialiste orthopédiste qui allait pouvoir poursuivre les examens. Avec l'âge qui s'avançait, il ne serait pas étonnant que notre ancienne blessure sportive à l'épaule revienne nous hanter. surtout si les os venaient de subir un mauvais choc. Sans parler des positions de l'épaule soutenu. Derek peinait même à soulever un poids de plus de 15 kilogrammes avec son bras principal sans avoir une douleur trop importante. Pour le sportif qu'il était, cela était un 'drame' de ne plus pouvoir faire ces poids quotidiens, ou faire ces pompes. Pour le moment, Derek n'en avait parlé qu'à son docteur, mais si une personne de son entourage le voyait faire en salle de sport, on aurait rapidement comprit que Derek avait une nouvelle bien présente.

Sa secrétaire avait donc prit rendez-vous en matinée avec le docteur McAddam, pour que son employeur puisse recevoir les soins médicaux qui lui seront nécessaires.

En ce mois de janvier, Derek se rendit à l'acceuil de l'hopital de Miami, suivi sur ces talons par son garde du corps. Un soupire en se tournant vers le dit homme qui ne lui lâchait plus les souliers. On aurait presque envie de lui dire coucher Rex, mais on se retiendra de toute mauvaise blague. Le nouvel employé ne voulait faire que son travail, et n'était pas encore habitué que l'homme d'affaire n'appréciait pas d'être ainsi suivi. On lui lança un regard ferme.

"- Puis-je avoir deux mètres d'espace ? Sérieusement..."

Non, on se mordit la langue, pas de rage, ce n'était pas la faute de ce bleu qui n'avait pas eut le temps de terminer sa formation au manoir avant de lui être assigner. Son garde habituel étant en congé maladie, il n'avait pas le choc que d'avoir ce débutant. On respira calmera avant de lui sourire plus compatissant.

"- Écoutez, je n'aime pas être suivi d'aussi prêt, donc garder au moins 5 mètres de distance. "

Cela n'était que le minimum demander, car normalement Derek ne voulait même pas voir ces gardes, là on lui faisait toute une fleur avant de s'avancer vers l'accueil pour s'annoncer et demander la direction à prendre pour son rendez-vous. Maintenant, espérons ne pas nous perdre dans cette immense hôpital. Il devait se rendre à une autre salle d'attente, sur un autre étage. Aller, il connaissait pire, soit se repérer dans des bâtiments immenses qui n'avaient pas d'indication flécher comme un hopital. Derek se dirigea vers l'endroit, non pas sans légèrement être perdu. Enfin, au bout d'une petite recherche, il arriva à la salle d'attente ou il dû encore une fois se présenter à la réceptionniste qui l'invita ainsi à s'asseoir et attendre que le docteur McAddam soit disponible pour lui. Comme quoi, même les riches doivent attendre.

@Matteo McAddam

Pourquoi se donnait-on la peine de prendre rendez-vous chez le médecin à une heure prémisse, si les hommes de la santé n'était pas en mesure de suivre l'horaire qui leur était attribué ? Un empêchement peut-être ? Sûrement, mais pour un homme qui avait une vie chronométré à la seconde, autant vous vivre, que l'homme d'affaire était en train de vivre une belle perte de temps avec ce retard. N'aurions-nous pas dû remettre le rendez-vous si le docteur était incapable de se libérer ? Pourquoi le faire attendre de la sorte dans cette petite salle d'attente pour seule compagnie un téléviseur qui affichait des ventes de produit soit disant révolutionnaire et à petits prix. Aller, on patientera encore un quart d'heure et sinon on aura engueulé la personne à l'accueil. Dix minutes plus tard, on viendra enfin lui faire signifier que le médecin était prêt à le recevoir. Derek se leva de son siège tout en replaçant la chemise de son costard dans son pantalon de manière à ce qu'on ne voit pas un petit faux-plis. De doigt agile, les boutons de la veste noire furent refermés pour démontrer qu'il soignait sa présence maltré le fait qu'on venait presque d'avoir le temps de faire la sieste.

Derek se dirigea vers le couloir pour prendre la porte fermé ou trônait le petit écriteau docteur Matteo McAddam. Pourquoi ce nom lui semblait toujours si étrange à la lecture ? Petit haussement d'épaules et l'homme entra dans le petit cabinet ou il fut saluer après une sorte d'état figé. À peine sera-t-il assis, qu'on lui posa la question de ce qu'il l'emmenait ici ?

"- Il s'adonne que j'ai un petit retard dans ma semaine. J'ai peur d'être tomber enceinte."

Que voulez-vous, si McAddams ne se donnait pas la peine de lire le dossier médical ouvert sur son bureau, Derek lui allait se donner le droit de faire un brin d'humour noir.

"- Je me serai trompé de bureau ? Ou bien est-ce mon dossier que vous avez devant vous, et qu'un petit cinq minutes de lecture vous permettra de connaître la raison de ma visite. Il me semble qu'on a fait un petit résumé, petite blessure à l'épaule suite à un contre-coup d'arme à feu."

On pourra ressentir un brin de moquerie dans la voix du brun qui semblait vouloir continuer sur la lancée de l'humour, que voulez-vous, on était de bonne humeur aujourd'hui. Surement étions-nous heureux d'être enfin libérer de notre garde-du-corps qui nous collait un peu trop.

@Matteo McAddam