Enfance

Ezio a eu la chance de grandir dans une famille débordant d’amour. Les familles cul cul la praline des séries télévisées ça vous parle ? Et bien, le jeune homme n’avait rien à leur envier. Sa génitrice ? Une mère et épouse dévouée, aimante, qui s’occupait de border son fils et de lui lire des histoires avant d’aller au lit. Un père qui prenait le temps de lui apprendre à faire du vélo, à réparer la vieille voiture dans le garage… Attendez, attendez… Vous y croyez-vous à ses conneries ? Les contes de fée ça n’existe pas et la vie à bien voulut le faire comprendre au jeune Italien. Il a grandi sans une once d’amour dans ce fichu appartement qui était comparable à un taudis. Son père prenait sa femme et son fils pour ses punching ball. Quant à sa mère, c’était un zombie les trois quarts du temps. Celle-ci se droguait, surement pour essayer d’échapper à la triste réalité qu’était sa vie. Le jeune garçon passait le plus clair de son temps seul ou avec le corps de sa mère, inerte de par la drogue. Pas mal les premières années de sa vie vous trouvez pas ? Prenez du pop-corn, la suite est encore meilleure.

Adolescence

En grandissant, Ezio passait le plus clair de son temps dans les rues, avec ses potes. Ils n’étaient pas très fréquentables mais il faut dire que le jeune homme n’était pas un ange non plus. Il s’était déjà fait arrêter quelques fois par les flics et son casier était loin d'être vierge. Un soir, à l’âge de quinze ans et alors qu’il rentrait chez lui, il entendit des hurlements émaner de l’appartement. En soi, rien de bien alarmant, c’était toujours le même cirque avec cette merde qu’il avait de père. Ezio ne comprenait toujours pas comment sa mère pouvait encore supporter de rester avec un tel tyran. C’était peut-être cruel, mais le jeune homme n’avait presque plus de peine pour celle-ci. Si elle était vraiment malheureuse, elle le quitterait tout simplement ? Si cette dernière restait auprès de son géniteur, et bien, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. C’était un choix incompréhensible pour l’adolescent. Enfin bref, soudain, il n'y eu plus de bruit. Le jeune homme déboula dans l’appartement et y découvrit le corps de sa mère inerte et en sang. Fou de rage, Ezio fonça sur son père et lui envoyait un crochet du droit. Après cela, trou noir. Ezio se réveilla dans un lit d’hôpital les menottes attachées au lit. Il comprenait très rapidement que son père l’avait accusé pour le meurtre de sa mère. Un mineur turbulent connu des forces de polices, une mère qui n’avait absolument jamais porter plainte contre son mari… Aucune preuve... La voix de la juge faisait écho dans les oreilles du jeune Italien. « Cinq ans ferment. »

Six ans plus tard…

Ezio était un mafioso désormais. La 'Ndrangheta l’avait approché en prison. Recrutez les mineurs dans les prisons afin de devenir leur prochain soldat. C'était pas bête ma foi. Quoi qu'il en soit, le jeune homme prit sa comme une opportunité d’appartenir à un groupe, d'avoir une certaine sécurité en prison mais surtout d’avoir une sorte de « famille » sur laquelle il pouvait compter. De toute manière il était en prison au moment des faits, alors il n’avait strictement plus rien à perdre. Au fil des années, il avait pu faire ses preuves au sein de la prison sans non plus prendre trop de risque, le but n’était pas d’allonger sa peine mais de bel et bien sortir de prison pour rejoindre l’organisation. Ce qu’il réussira à faire. Suite à cela, il fut entrainé de sorte à devenir un mafioso impitoyable et terriblement efficace. Lors de sa première exécution, il régurgita tous ses intestins. Concernant le second, il avait pu s'en empêcher. De toute manière, l'heure n'était plus à la réflexion, il n'y avait plus de machine arrière qui tienne.

Cinq ans plus tard…

Ezio était très satisfait de sa vie. Il s’avère qu’il excellait dans le rôle du mafioso. Tellement, qu’au fil des années il devint le bras droit du patron. Le beau brun s’était marié avec une femme qui connaissait les parties sombres du jeune homme et qui l’aimait pour ça. Celle-ci lui avait même fait le cadeau le plus merveilleux qui soit. Un fils. Nazario Petrelli. La prunelle de ses yeux, cette famille c’était sa fierté, et comme cela peut-être la plus grande force d’un homme, cela peut être sa plus grande faiblesse. Effectivement, il n’y avait pas besoin d’explication. Ezio avait un travail très dangereux et en onze ans, sa liste d’ennemis était devenue démentielle. Alors ce qui devait arriver arriva. Un moment c’est une balade avec sa famille profitant d'une belle journée ensoleillée et la seconde d’après c’est des bruits stridents, puis des cris, une douleur ardente, du sang partout et le noir complet…. L’italien se réveilla pour la deuxième fois de sa courte vie à l’hôpital, pour apprendre que sa femme et son fils étaient décédés.

De nos jours…

Cela fait maintenant deux années qu’Ezio traque les assassins de sa famille. Il ne s’arrêtera pas tant que sa vendetta soit accomplie. Cela ne ramènera pas sa femme et son fils, mais le jeune homme compte bien leur rendre justice.