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 yo que hasta ayer sólo fui un holgazán

 :: Saison douze - treize :: sujets et autres
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Andrès Muñoz
Andrès Muñoz
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(#)Sujet: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Sam 10 Avr - 22:19
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Andrès

soy el guardián de sus sueños de amor
Ce soir, on faisait une soirée un peu spéciale. j'avais décidé d'amener un peu plus mes origines ici et de faire une soirée "tapas". J'avais filé mes recettes à mes collègues et on avait passé l'après-midi aux fourneaux, en musique, tous ensemble. Je leur avais appris des mots en espagnol, on avait chanté en espagnol, ça avait été hyper fun. J'étais ravi d'avoir eu cette idée, même si sur le coup j'avais eu peur de me ramener à des choses trop négatives pour moi. Au contraire, ça me consolait un petit peu, pas complètement évidemment mais un peu quand même, de toutes ces souffrances enfouies. Evidemment, comme personne n'était au courant, personne ne pouvait être "présent" pour me consoler réellement mais psychologiquement c'était quelque chose.

On allait ouvrir les portes du bar, après avoir préparé des cocktails spéciaux, chauffés les tapas, mis un peu de déco mais pas trop et amener un groupe de musique qui jouait des morceaux plutôt hispaniques. C'était rigolo au final d'amener toute cette culture ici. Mon équipe appréciait et les personnes qui entraient petit à petit aussi. Bon faut dire, à Miami, j'suis pas le seul à avoir le type espagnol. Je servais pas mal de clients au bar, j'amenais des tapas en expliquant ce que c'était aux clients et surtout parce que pour les prononcer, on se marrait pas mal avec les autres. C'était bon enfant, familial, tout ce que j'espérais pour cet endroit. Jusqu'à ce que je reconnaisse la prochaine cliente. Je revenais d'une table quand je la croisais, regardant autour d'elle dans le bar. oh bonsoir. Kathelyn, c'est ça? on a fait le triathlon ensemble, tu te souviens? nous n'étions pas beaucoup dans l'équipe, j'avais retenu les prénoms assez facilement. Bon faut dire, vu mon ancien métier (militaire), j'ai une bonne mémoire. tu attends quelqu'un? ou tu rejoins quelqu'un? lui demandais-je alors avant de l'inviter à venir au bar - au cas où. viens au bar, j'vais te servir. lui fis-je alors en vraie vip. je l'inviter à s'installer et je lui servais une sangria bien fraîche. bienvenue dans mon bar. ou bienvenida si tu préfères. Comment tu vas depuis la course? C'est rigolo qu'on se retrouve dans mon bar. fis-je alors, le sourire aux lèvres. J'aimais cette ville pour ce genre de situation, de hasard. ça arrivait souvent. Puis, me semble pas avoir parlé de mon taff pendant la compétition, ni de mes origines même si mon accent peut me trahir. En entrant, elle devait avoir su d'avance qu'on faisait une soirée tapas. C'était écrit à l'entrée de toute manière. tu as déjà mangé espagnol? demandais-je alors en finissant sa sangria, lui servant. Je me servais un verre sans alcool pour l'accompagner, histoire qu'elle soit à l'aise, tchinant dans son verre. Je suis le patron ici, si j'veux me poser avec une cliente, c'est mon droit. Ils kiffent tous leur soirée de toute façon. j'étais heureux d'être retomber sur elle, on avait pas pu faire connaissance et je suis du genre sociable et curieux. ici, tu as la tortilla de patatas. classique, tu en as sûrement déjà mangé mais pas d'aussi bonne, tiens toi prête. lui montrais-je alors sur sa planche de tapas.

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Kathelyn Parks
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Mar 13 Avr - 0:02
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Andrès

soy el guardián de sus sueños de amor
J’étouffais dans ma vie. Enfermée dans une monotonie sans fin, je commençai à bouillir comme un fauve en cage. Je me sentais impuissante face à la peine d’emprisonnement de William et de ne pouvoir lui apporter plus d’aide. Et cette impuissance impactait vraiment mon moral. Je me mettais à douter des choses en lesquelles je croyais le plus et cela me faisait peur. Moi qui étais plutôt du genre casanière habituellement, j’avais besoin de m’évader de chez moi.
 
Sur la table de mon salon, mes yeux s’étaient posés sur le petit tas de prospectus en attente d’être jeté dans le bac de recyclage. J’avais vu l’annonce pour une soirée tapas dans un bar du quartier de Wynwood. D’habitude, je n’y aurais pas prêté attention à cette publicité, mais cette fois j’y avais vu comme un signe de lutte contre mon ennui. J’avais donc pris le bus et pris la direction du bar. Le bar battait son plein mais je me frayai doucement à travers la foule à la recherche d’une place. Un homme m’interpella par mon prénom. Je fus un peu surprise sur le coup mais lorsqu’il resitua notre rencontre son visage me revint en mémoire. « Andrès, c’est ça ? » Je ne sais pas vraiment par quel coup du sort j’avais retenu son prénom, mais ce fut le cas. Il me demanda si j’attendais quelqu’un. Je secouai la tête négativement. J’étais bel et bien seul ce soir. Je le suivis jusqu’au bar où il me proposa une place. Il était chaleureux, comme lors du triathlon. J’étais bien contente que cet homme engage la conversation, j’avais toujours un peu de mal à parler aux inconnus ou aux gens que je connaissais peu. « Je vais bien, j’ai eu quelques courbatures après le triathlon mais c’est assez vite passé. J’avoue que Miami est pourtant une grande ville, mais finalement le destin n’a pas de limite géographique. » Je lâchai un petit rire amusé. Je doutais de Dieu ces derniers temps mais le destin ça j’y croyais dur comme fer. Rencontrer cet ex-coéquipier ici avait sans doute une raison bien particulière mais la réponse n’était pas pour aujourd’hui. « Non jamais. » répondis-je à sa question sur le thème culinaire de la soirée. « Je me suis dit que ce serait l’occasion de découvrir ! Finalement j’ai bien fait. » J’avais un peu peur de me trouver assise seule à une table dans un coin avec mon assiette mais ce ne serait certainement pas le cas. Bon j’allais sans doute me faire abandonner par Andrès à un moment donné mais au moins j’avais quelqu’un à qui parler un peu. Il me tandis un verre que je saisis en le remerciant d’un sourire chaleureux. Je le portai à ma bouche. Je ne reconnus pas à l’odeur ce que pouvait bien être cette boisson. Je trempai prudemment mes lèvres et fus agréablement surprise par le goût. « C’est vachement bon ! C’est quoi ? » Andrès me répondit et je hochai la tête pour lui signifier que j’approuvais totalement ce qu’il venait de me servir. Il m’expliqua ensuite ce qu’il avait disposé sur la planche de tapas. L’odeur me donnait bien envie. « Je peux ? » Je le regardai avec un petit sourire malicieux et saisis mes couverts pour goûter ce qui m’était proposé.
 
Je mis une bouchée de cette tortilla de patatas dans ma bouche. C’était excellent. « Hmmm … c’est vraiment bon, vraiment. » Je repris une autre bouchée pour appuyer mes propos. En tant que cuisinière moi-même j’avais un fin palais et je savais reconnaître de la bonne cuisine quand j’en avais dans la bouche. « Il me faut cette recette ! Vraiment. Bien que je sois pas persuadée d’en faire une aussi bonne ! » Un petit rire s’échappa de nouveau de mes lèvres. Je tournai la tête vers le centre du bar et me rendis compte que la pièce s’était encore davantage remplie depuis mon arrivée. « Votre soirée va avoir un grand succès je pense. Tu travailles ici depuis longtemps ? » Je tentais de faire un peu la conversation et d’apprendre à connaitre ce barman avec qui je n’avais pas eu l’occasion de trop discuté au triathlon. J’étais vraiment pas déçue d’être sortie de chez moi et de suivre le chemin du prospectus ce soir.
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Ven 16 Avr - 12:22
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgKathelyn &
Andrès

soy el guardián de sus sueños de amor
J'étais vraiment ravi d'accueillir Kathelyn lors de ma soirée spéciale tapas. C'étaient mes collègues qui avaient insisté pour avoir un peu de mon origine ici. Bon, à Miami, c'est pas les hispaniques qui manquent. Mais bon, j'avais mis ma patte ici, ma marque spéciale. C'était un bar que j'avais voulu familial, bon enfant, festif, joyeux avant tout. Je ne voulais pas de ces disputes que vous avez dans les bars, les mecs lourds qui vont draguer les filles, non. S'il y a de la drague ici, c'est dans une tension positive en tout cas.

Je reconnaissais la belle Kathelyn dès qu'elle entrait. On avait été dans la même équipe lors de l'événement de la ville. Elle avait été courageuse, je m'en souviens. Elle me reconnaissait aussi, se rappelant de mon prénom. je lui faisais oui de la tête et apprenant qu'elle était venue seule je l'invitais à rester où j'étais le plus souvent : au bar. Je savais que de là je pourrais rester avec elle, lui faire découvrir moi-même ce qu'on proposait ce soir. J'étais le mieux placé pour en parler de toute manière. ça nous donnait l'occasion de faire connaissance, nous n'avions pas eu le temps lors de la course. Je lui demandais si ça allait et sa réponse me fit sourire. Elle me parlait de courbatures dûes à la course mais que ça allait mieux et du destin de cette ville. on a bien bossé ce jour-là, j'comprends les courbatures. mon corps est assez formaté pour ça donc j'ai pas trop souffert de mon côté. fis-je alors en souriant. oui, y'a quelque chose dans cette ville avec le destin, le karma... j'aime bien. ça fait du bien de pouvoir vivre dans le positif ça me changeait. J'avais pu reprendre du début, chasser le négatif. Le fait de faire connaissance comme ça aussi facilement avec les gens de cette ville m'aidait dans ce processus positif.

C'était l'occasion pour elle de goûter des spécialités de chez moi. Elle me disait ne jamais avoir goûté. je lui servais la boisson de la soirée : une sangria. oui, tu as bien fais. tu es tombé sur le meilleur espagnol de cette ville fis-je en riant, j'étais plutôt modeste que narcissique alors cette phrase me fit rire. j'suis vraiment content de te croiser ici en tout cas lui fis-je en lui tendant son verre. Elle trempait ses lèvres dans son verre. Elle trouvait ça bon, ce qui m'arrachait un énième sourire. de l'eau gazeuze, de l'orange, du citron, du sucre, un peu de cannelle et.... du vin rouge. lui fis-je alors en souriant. puis beaucoup d'amour et une préparation parfaite, évidemment on dit souvent qu'on ne trouve pas autant de bonnes sangrias ailleurs qu'en Espagne. Je soulignais ça, j'avais tenté de faire aussi bien. La température ici aidait, c'était à peu près la même qu'à Madrid. Je lui servais ensuite une assiette à tapas et elle demandait si elle pouvait. évidemment, profite lui fis-je alors en la laissant goûter.

Le bar se remplissait derrière elle, mes gars géraient bien alors je les laissais faire et je restais avec ma nouvelle amie. parce que c'est toi je te la donnerais. mais parce que c'est toi, hmm déconnais-je alors, la laissant profiter de ma cuisine. Elle semblait bien s'y connaître. Elle remarquait le monde qui entrait. Elle me fit une remarque là dessus et me demandait depuis quand je bossais ici. Je souris. oui, mes collègues m'ont longtemps tanés pour faire une soirée en direct de chez moi, ils ont eus raison et de ce fait je vais encore plus me faire lyncher. riais-je alors en regardant mes collègues qui bossaient dans la bonne ambiance. je suis arrivé ici de Madrid y'a quelques mois et j'ai racheté ce bar en arrivant. Je voulais un boulot tranquille, un bar familial, à l'espagnole quoi. lui expliquais-je alors, lui donnant un peu d'informations sur moi. comme je suis le boss je profite de mon autorité suprême pour rester à tes côtés. déconnais-je encore. je rigole évidemment ils savent qu'ils peuvent compter sur moi mais ils sont adorables, toujours à vouloir que j'en fasse le moins possible mes p'tits jeunes. fis-je alors en parlant comme un daron. j'étais d'hyper bonne humeur alors forcément je déconnais à foison. et toi alors? dis moi tout. fis-je en m'appuyant sur le bar de l'autre côté, alors qu'elle mangeait tranquillement. qui se cache derrière la jeune femme qui a voulu profiter d'une soirée dans un bar sympa? j'étais curieux aussi d'en savoir plus sur elle, après tout. Enfin, dans la limite du raisonnable évidemment. Je ne suis pas du genre à forcer les gens à faire quoique ce soit, j'suis un vrai papa ours.

D'ailleurs, j'allais pouvoir le prouver. Un mec vint vers nous et tituba près de Kathelyn en essayant de bredouiller quelque chose, sûrement de la drague pour une femme seule au bar, il était déjà bien torché. Il fit tomber son verre par terre, manquant de tâcher les vêtements et le sac de Kathelyn. Je fronçais les sourcils en faisant un signe à mon garde du corps. Je passais au dessus du bar en l'attrapant avec mon garde. il va falloir que tu ailles voir ailleurs, mon gars lui fis-je alors en le mettant dehors assez "respectueusement". Je revenais après deux trois minutes dehors vers le bar histoire de revenir voir Kathelyn. désolé, ça arrive de temps en temps mais avec une soirée comme ça, on peut pas tout contrôler. je mets un point d'honneur à ce que personne ne soit emmerdé ici. tout le monde est ici pour s'amuser en sécurité, y'a des limites. j'crois que le fait que j'sois à la retraite militaire se voit assez finis-je par dire avec un sourire. C'est vrai qu'en voyant ça, elle aurait pu se poser la question. Il me semblait l'avoir dit à la plage en arrivant mais au cas où, je remettais le contexte.

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Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Sam 24 Avr - 15:21
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Andrès

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Un dépaysement c’est ce dont j’avais exactement besoin en ce moment. Voyager à moindre coup en plus c’était tout une aubaine. J’avais bien fait de venir à cette soirée hispanique. De plus, j’avais été pris sous l’aile de Andrès et j’avais le droit à un chouette service personnel. Que demander de mieux ? En plus, j’avais presque réussi à lui soutirer sa recette d’omelette aux pommes de terre et ça c’était quand même une petite victoire pour la soirée ! J’appris que le serveur était en faite le patron de ce bar, un endroit qu’il avait racheté il y a quelques mois de cela en venant tout droit de Madrid. « Je ne connaissais pas ton bar avant aujourd’hui, il est vraiment chouette. » Bon, en même temps je ne connaissais pas tant que ça de bars. Andrès me demanda de lui en dire plus sur moi. Je grimaçai légèrement avant de sourire. « Je suis pas une fille très intéressante, ma vie est … banale ? » Enfin à quelques détails près, mais je tairais ces détails car je ne voulais pas lui donner une image négative de moi. Je savais que s’il était du genre à taper le nom de ses rencontres sur internet, il tomberait sur un article de Nightmare à mon propos me décrivant comme une folle sortie tout droit d’une secte mais s’il ne le faisait pas, il n’en saurait rien … « Je travaille dans une brasserie en tant que second de cuisine, ça devait être temporaire mais finalement ca fait presque deux ans maintenant. En dehors de ça, je suis plutôt du genre à profiter de mon temps libre pour faire du sport. Comme je disais, ma vie n’est pas très palpitante. » Je lâchai un petit rire. Inconsciemment je ne mentionnai pas le faite que j’avais un fiancé en prison qui ne souhaitais pas en sortir. Ou bien le faite que j’étais encore mariée à mon meilleur ami. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée.
 
Un homme, visiblement ivre, s’approcha de moi et tenta d’engager la conversation. Je ne comprenais absolument rien à ce qu’il me disait et il me mettait franchement mal à l’aise. Je ne savais pas trop comment lui dire poliment de me laisser tranquille. Je jetai un coup d’œil à Andrès, légèrement paniquée au même moment où je fus à la limite de recevoir un verre d’alcool sur moi. Je reculai instinctivement sur mon tabouret. Le patron du bar vint à ma rescousse en faisant déguerpir l’énergumène de son bar. Voilà pourquoi je ne mettais jamais les pieds dans un bar. Les inconnus, ivres et collants je n’aimais pas les voir trop près de moi. « Merci. » dis-je simplement au barman qui s’était excusé pour l’incident. J’avais le cœur légèrement palpitant. Je saisis mon verre pour le porter à ma bouche et en boire une gorgée. « Pourquoi as-tu quitté l’armée ? » lui demandai-je pour relancer la conversation et ne plus me faire penser à ce qui venait de se passer. « Peut-être que c’est indiscret … T’es pas obligé d’en parler si c’est trop personnel … » me rattrapai-je soudainement en me disant que la raison était peut-être douloureuse. Il n’était pourtant pas bien vieux et l’une des raisons qui peut pousser un militaire si jeune à quitter l’armée c’était un évènement tragique.  

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Andrès Muñoz
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Lun 26 Avr - 19:15
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soy el guardián de sus sueños de amor
On avait été dérangé par un gros relou de première. C'était pour ça que j'avais été sceptique au sujet de cette soirée ; contrôler un monde aussi surprenant devait laisser passer certains indésirables, c'était sûr. Evidemment, je le mettais dehors en un rien de temps, l'empêchant d'embêter davantage ma cliente spéciale. J'avais mis un point d'honneur à créer un endroit où tout le monde se sentirait en sécurité, où s'il y avait de la drague ce serait en tout bien tout honneur et j'y veillais au grain.

Il m'avait énervé à avoir interrompu ma conversation avec Kathelyn, là. J'en avais appris un peu plus sur elle et le fait de devoir jouer aux héros alors qu'on vient à peine de faire connaissance me déplaisait un peu. ça faisait mauvaise série espagnole, là. Je retournais vers elle, me fondant en excuses. je ne voulais pas qu'elle associe cet endroit à de l'insécurité, vraiment pas. Elle me remerciait et en reprenant son verre, alors que j'essayais de me souvenir de ce qu'elle m'avait dit juste avant, elle coupait ma pensée en me posant une question. Elle enrichissait derrière en disant que je n'étais pas obligé de répondre, que c'était peut-être intime. Oui, ça l'était mais faut dire, j'avais mentionné la chose sans même m'en rendre compte. je passais la main dans mes cheveux, prenant machinalement un verre et souriant de manière gênée. oui bon, après faut dire que j'l'ai cherché à le mentionner. lui fis-je alors avant d'enfin relever mes yeux vers elle. Je lui souris cette fois-ci sincèrement. peut-être que dévoiler un peu ça me ferait du bien, qui sait. je n'en parlais jamais à personne. Kathelyn avait l'air d'une jeune femme à qui on pouvait faire confiance. Elle inspirait vraiment la douceur, la confiance et elle dégageait aussi une force. C'était fou. c'est vrai que c'est un sujet un peu délicat mais en gros, c'est suite à un drame familial. fis-je alors en lui souriant. Personne n'était autour de nous, ils étaient tous occupés soit au groupe de musique soit aux tables plus loin du bar, donc personne ne pouvait entendre ceci. fis-je alors avant d'essuyer machinalement un verre en souriant plus difficilement. Je n'étais pas entré du tout dans les détails mais elle avait la grande ligne. Je suis quelqu'un de très protecteur, tu vois, du coup je ne voudrais pas que tu penses que tu n'es pas en sécurité dans cet endroit ou... à mes côtés, tout simplement. Après avoir été abandonné par une femme, on a toujours peur de l'être par d'autres. Le regard qu'elle m'avait posé me restait gravé dans la mémoire, ce regard qui disait "je ne veux plus de toi". Je clignais des yeux en tentant de faire le tri dans ma tête car toutes les images me revenaient. j'ai besoin de prendre l'air, pas toi? lui fis-je alors. ça te dit qu'on prenne nos verres, cette planche et qu'on aille sur une table haute dehors? y'a moins de bruits puis ils sont tous à l'intérieur. on pourrait profiter de la terrasse privative avec la vue sur la mer. Je prenais tout ça et je lui montrais le chemin vers la terrasse. L'air me balayait le visage et je me sentais déjà mieux. bon et du coup, ça aurait été quoi ce projet si tu n'étais pas resté dans cette brasserie? Je viendrais manger, d'ailleurs. fis-je alors en souriant, retrouvant enfin le fil de la discussion normale. Je mangeais une de mes tapas. Elle ne paierait rien, bien évidemment. Je rebondissais sur le fait qu'elle ne trouve pas sa vie palpitante. alors déjà, je suis sûre que tu ne dis pas tout sur ta vie, on ne résume jamais ça en une phrase sinon les relations humaines seraient bien tristes, et puis tu bosses, tu es douée en cuisine et tu fais du sport! c'est loin d'une vie banale, je trouve. puis j'avais remarqué que tu étais plutôt sportive. fis-je en parlant de la course qu'on avait vécu tous les deux. Elle avait été forte, ce jour-là. quel genre de sport tu aimes faire, du coup? lui demandais-je. Le sport, j'aimais ça aussi. Ancien militaire, j'avais dû subir pas mal d’entraînements physiques, ça me connaissait. C'était mieux de parler ainsi, autour d'une table, que derrière le bar. je sentais moins de frontières du "travail" entre nous. On pouvait discuter plus simplement, je trouvais.

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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Sam 8 Mai - 12:56
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Voulant en apprendre davantage sur Andres, je m’étais embraqué dans une question qui semblait le gêner. Je regrettais immédiatement mes propos. Il avait tout à fait le droit de ne pas me donner d’explication concernant son départ de l’armée, mais pour une raison inconnue ce n’est pas ce qu’il fit. Au contraire, il décida de se confier à moi. Je ne m’attendais pas du tout à la réponse qui s’en suivit. Je me sentis soudain encore plus mal à l’aise d’avoir posé la question. « Je suis désolée. » lui dis-je simplement. Je ne savais pas vraiment quoi répondre d’autre à vrai dire. Andrès m’expliqua qu’il était quelqu’un de très protecteur, sans aucun doute en lien avec le drame qu’il avait vécu. J’hochai de la tête. « Toutes les épreuves de la vie auxquelles nous sommes confrontées nous construisent et font de nous de meilleures personnes. » J’étais persuadée que Dieu ne mettait pas des épreuves sur notre chemin juste pour le plaisir de nous voir souffrir. Je pensais qu’il fallait saisir ces moments de douleurs et les transformer en une force qui nous ferait aller encore plus loin dans la vie.
 
J’acquiesçai de nouveau de ma tête quand la proposition de prendre l’air dehors me fit faite. Le bruit, les la foule, ce n’était pas vraiment l’ambiance dans laquelle j’aimais me noyer alors je ne pouvais pas refuser. Je le suivis jusqu’à une terrasse qui donnait face à la mer. La vue était magnifique dans cette nuit sombre. La lune qui se reflétait dans l’océan avait quelque chose d’apaisant. Je m’attardai un moment sur cette scène avant de répondre à la question du propriétaire des lieux. « Nous devions réhabiliter le restaurant familial de mon fiancé pour en faire le nôtre mais la vie a quelque peu contrecarré ces plans … » C’était un doux euphémisme quand on savait de quoi il en retournait. Je m’assis sur une chaise près de la table et y posai mon verre. Je n’échappai pas à une question sur ma vie. Ma réponse n’avait apparemment pas été à la hauteur de la curiosité de Andrès. Je souris légèrement, timidement. « Je m’entraîne à la salle, je cours pas mal dans ma journée et je pratique les arts-martiaux. Ça m’aide à extérioriser ma colère … » Je soupirai. Rien que de prononcer ce mot-là, colère, je sentais revenir en moi tout ce qui m’agaçait dans ma vie en ce moment. « J’ai eu un parcours de vie atypique. J’ai vécu dans une communauté religieuse enfermée sur elle-même pendant très longtemps. J’ai débarqué à Miami il y a … » Je réfléchis un instant. Cela commençait à dater maintenant. « … Six ans ? J’ai décidé de me lancer dans la cuisine, j’ai suivi une formation et j’ai même été en France en stage. » Je souris, pas peu fière de ce que j’avais entrepris avant de faire disparaitre le sourire de mon visage. La suite était moins glorieuse « On aurait dû reprendre le restaurant, mais … mon fiancé a été condamné à une peine d’emprisonnement. » Je fuis le regard de Andrès, un peu honteuse. « C’est pas un criminel, il a juste eu un moment de faiblesse et c’est retrouvé dans un mauvais pétrin. » Je sentis ma gorge se nouer sous le coup de l’émotion. Cette situation était tellement difficile à vivre pour moi. Je me levais de ma chaise et tournai le dos au jeune homme pour faire face à l’océan. Je croisai mes bras sur ma poitrine. « Il refuse que je l’aide et je me sens complètement impuissante. » Je me raclai la gorge inspira profondément et afficha un sourire forcé sur mes lèvres. Je me retournai vers Andrès et lui dit : « Alors non ma vie n’est franchement pas banale … Si tu veux fuir les problèmes qui me collent aux fesses je t’en voudrais pas. » Je me mis à rire jaune. J’avais aucunement envie qu’il s’en aille. S’il y avait bien une chose dont je ne voulais pas ce soir c’est qu’on me repousse de nouveau et que je me trouve seule pour la soirée. J’avais juste besoin de changer les idées.

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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Lun 10 Mai - 14:11
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Andrès

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On se retrouvait dehors tous les deux et je répondais à sa question. Elle avait l'air vraiment désolée d'entendre ce que je répondais. Je lui devais bien la vérité, je n'allais pas tourner autour du pot. Je ne donnais pas de détails mais je disais assez pour donner les grosses lignes de ma raison ici et de mon travail actuel. J'avais énormément de mal à me remettre de ce que j'avais vécu en Espagne ces dernières années. Ce n'était pas quelque chose d'anodin, on ne se remets jamais vraiment de ces choses-là, mais je faisais de mon mieux. Venir vivre à Miami faisait parti de mon processus de "guérison". Ce qu'elle me disait ensuite était totalement juste, c'était une partie de ma façon de penser pour avancer. tout à fait. il faut garder ça en tête je ne savais pas encore son histoire à 100% mais je pensais bien que cette phrase lui irait bien aussi. Elle avait l'air d'être touchée par quelque chose de profond.

Je me permettais de creuser un peu cette histoire, sans vouloir être indiscret non plus évidemment, ce n'est pas mon genre. Maintenant que nous étions éloigné du bruit et du monde, nous étions mieux pour discuter en toute discrétion. Je lui demandais pourquoi elle n'avait pas encore fait ce rêve d'ouvrir son établissement et quel sport elle faisait. Je n'aurais jamais imaginé que ça viendrait avec une histoire aussi triste que la sienne. Elle me disait qu'elle aurait dû le faire avec son fiancé mais que quelque chose était arrivé. Je fronçais les sourcils, alors qu'elle m'apprenait qu'elle faisait des arts martiaux pour se canaliser. Je ne tentais pas de deviner à l'avance ce qui était arrivé. Je l'écoutais attentivement. Elle me parlait d'une société dans laquelle elle avait été enfermée longtemps avant de venir ici il y a six ans. Elle me parlait de sa formation et de son stage à Paris. Waouh, elle venait de loin. Elle avait dû se faire à notre société, je le devinais, et apprendre un métier de a à z. waouh impressionnant commentais-je avant qu'elle ne continue. Elle m'apprenait que son fiancé s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et qu'il s'était retrouvé en prison. Voilà la raison de cette pause sur ses projets. Elle se levait, allant faire face à la mer mais continuant de me parler. Elle semblait honteuse, elle fuyait à présent, ayant peur que c'est ce que je veuille qu'elle fasse. Je fronçais les sourcils. Ok, là, Andrès, il fallait réagir. Je me levais alors près d'elle, me tenant contre le ponton, bras appuyés dessus par l'avant-bras. tu n'as pas de "problèmes aux fesses", Kathelyn. Tous les hommes emprisonnés ne sont pas des enflures. S'il ne souhaite pas que tu l'aides, alors peut-être qu'en prenant soin de toi, indirectement tu prendras soin de lui? Il doit avoir honte lui aussi, et veut s'en sortir seul peut-être. Les hommes sont têtus, faut pas chercher à insister avec ceux-là. déconnais-je alors avec un mini-sourire pour tenter de la réconforter. Mais elle avait besoin de plus que ça, je le savais.

Je fouillais ma poche et en sortais une clé. viens lui proposais-je alors en descendant de la terrasse et en allant sur le petit parking du bar, où une Bentley Continental GT décapotable attendait, garée dans le soleil couchant. Je lui tendais la clé. tu sais conduire? lui demandais-je alors en lui proposant de faire un petit tour au volant de ce petit bijoux en bord de mer. moi qui retapait des voitures, je pouvais confirmer qu'il n'y avait rien de mieux pour s'aérer l'esprit et se changer les idées, se sentir libre le temps de quelques minutes. Elle me répondait que non alors je l'invitais à prendre place à bord. dis moi si je vais trop vite surtout, mais profite. fis-je alors en faisant gronder le moteur. Et c'était parti. J'allais longer les routes vides à cet heure de Miami, sans hésiter à prendre de la vitesse, surtout sur celle qui longe l'océan. J'adorais la prendre comme ça, le soleil se couchant, c'était magnifique. Je la laissais profiter de l'air marin nous fouettant le visage, du sentiment de liberté que ça pouvait prodiguer pendant une bonne dizaine de minutes. Je faisais attention à ce qu'elle n'ait pas peur, ce n'était pas le but. Après ça, j'arrêtais la voiture près de la plage. ça te plaît? viens au volant, je vais te montrer les pédales. fis-je alors en souriant. Pourquoi pas lui montrer les bases de la conduite? c'était quand même quelque chose de notre société qui était sympa à connaître. je ne l'obligerais pas à essayer, mais je lui montrais la boîte de vitesse, le compteur, les pédales. J'adorais les voitures alors je pourrais en parler toute la journée. Je me tenais derrière elle, hors de la voiture côté conducteur, à lui montrer les commandes. Je tournais légèrement la tête vers son visage. tu veux essayer de démarrer? lui proposais-je alors. Elle ne craignait pas grand chose à essayer de démarrer. Je regardais la mer au loin, le soleil partant sous l'horizon. ça je m'en lasserai jamais. lui fis-je alors sans bouger, souriant.

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Kathelyn Parks
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Jeu 13 Mai - 20:37
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgKathelyn &
Andrès

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Je n’avais pas voulut dire toute la vérité car je ne souhaitais pas que Andrès pose sur moi un regard plein de jugement, de pitié ou même de dégoût. J’étais assez mal pour moi-même depuis plusieurs mois pour ne pas avoir à subir ce genre de regard de la part d’autrui. Mais ce n’est pas ce qu’il fit. Ni même dans ses paroles qu’il eut à mon encontre. Au contraire, il semblait compatissant de la situation dans laquelle je me trouvais et me rassura. Le contact chaleureux de sa main contre son avant-bras enveloppa également mon cœur. J’esquissai un sourire en tournant mon visage vers lui. « Têtu. Y a pas de meilleur mot pour le résumer. » William avait toujours été têtu, mais là j’en venais à penser que ça flirtait avec la stupidité.
 
Je vis Andrès sortir ses clés de sa poche et me dis de le suivre. Je le regardai un instant, un peu confuse. Et puis sans trop réfléchir à si oui ou non c’était judicieux de le suivre, je pris mes affaires et lui emboîtai le pas. Il m’entraîna près d’une belle voiture qui se trouvait être apparemment la sienne. Il me tendit les clés et je secouai négativement la tête. « Non, pas du tout. J’ai jamais été au volant de toute ma vie. » Il passait donc du côté conducteur, m’invitant à m’installer côté passager. Je m’installai à bord de la voiture et attachai la ceinture de sécurité. Le toit ouvrant de la voiture ayant disparu au-dessus de nos têtes, je pouvais voir le ciel clairsemé de quelques premières étoiles du soir. Andrès longeait le bord de mer. Je pouvais y voir le soleil qui s’y cachait à l’horizon. C’était un spectacle que j’aimais particulièrement voir chaque jour. Je ne savais pas où il comptait m’emmener comme ça, mais le simple fait de prendre un bol d’air était satisfaisant. Moi qui étais du genre peureuse à ne pas vouloir me lancer dans des aventures qui me sortaient de ma petite zone de confort, voilà que je suivais le jeune homme en pleine nuit, je ne sais où. Il semblerait que je commençais à perdre les pédales.
 
Il gara la voiture près de l’océan et me demanda si cela me plaisait. J’acquiesça d’un hochement de tête alors qu’il enchainait en me disant de venir prendre le volant. « Quoi ? Mais j’y connais vraiment rien. » Ce n’était pas une question et, alors que je voyais Andrès quitter sa place, je comprenais que c’était une invitation. J’ouvris ma portière, sortis de ma voiture et me rendis de l’autre côté du véhicule. « Non mais vraiment, t’es sûr ? » lui demandai-je pas très confiante en moi-même. Le propriétaire du véhicule me montra quelques bases à maitriser sur la voiture. William était toujours celui qui conduisait de nous deux et je me débrouillais plutôt bien en bus et en métro alors je n’avais jamais vraiment songé à prendre des cours de conduite. Cela coûtait cher et je n’y voyais pas trop d’utilité en habitant dans une grande ville. J’avais tout ce qu’il me fallait à proximité. Je me fis proposer de démarrer le véhicule. Je secouai la tête négativement. « Je crois que je m’en voudrais beaucoup si j’égratignais ta voiture par mégarde. Et on se connait pas assez pour que tu puisses me pardonner un tel accident. » Je me mis à rire et regardais ensuite dans la même direction que le jeune homme. Il avait fait un temps radieux toute la journée et le coucher de soleil l’était tout autant. C’est vrai que le spectacle était magnifique. « Je suis arrivée à Miami un peu par hasard et je ne regrette pas. Il existe sans doute des villes plus agréables, mais la vue et le climat ne sont pas trop mauvais ici. » Je lui offris un sourire, un sourire qui s’élargit peu à peu. « Est-ce que … tu veux descendre sur la plage ? Marcher ? » lui demandai-je. Tant qu’à être près de l’eau, autant en profiter non ?
 

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Andrès Muñoz
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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Ven 14 Mai - 18:55
tumblr_inline_oj8bcy0w4V1ucuavm_250.giflezn.jpgh7xy.jpgKathelyn &
Andrès

soy el guardián de sus sueños de amor
J’étais peureuse. Oui je l’avais toujours été. Quand je ne pouvais pas anticiper comment les choses allaient se passer je ne me lançais pas. Et encore une fois je ne fis pas preuve de courage en déclinant l’invitation à conduire la voiture d’Andrès. Je m’en serais vraiment voulut de planter sa voiture dans le décor. Une si belle voiture qui devait sans doute coûter assez chère en plus … Finalement peut-être pas tant que ça car il m’expliqua retaper des voitures. Cherchait-il à m’impressionner en m’amenant à sa voiture ? Ses paroles semblaient le trahir en tout cas lorsqu’il m’expliqua qu’il aurait très bien pu venir au volant d’une clio. J’esquissai un petit sourire en coin avant d’observer avec lui le soleil couchant. Je lui proposai un petit tour sur la plage et il accepta sans une once d’hésitation.
 
On descendit sur la plage où j’enlevais mes baskets car je savais qu’en deux trois pas elles seraient envahies de grains de sable. Il me parla de Paris pour rebondir sur le fait que Miami avait de belles vues à offrir. « J’y suis allée pendant six mois environ en plein mois de février, alors oui la doudoune était de sortie ! Mais c’est vrai que c’était agréable de se balader dans Paris. Bon après, ça reste une ville, il y a de beaux côtés de la ville comme de moins beaux. Mais c’est sympa à faire. » Mon compagnon de balade m’expliqua avoir choisi Miami pour le climat qui attirait pas mal les hispaniques. Puis il me proposa d’aller tremper mes pieds dans l’eau. Je secouai négativement la tête. J’étais bien les pieds sur le sable tiédi par la chaleur de la journée. D’ailleurs j’aimais particulièrement les enfouirent pour réchauffer mes petits orteils. C’était si agréable. « Peut-être plus tard. » lui dis-je alors avec un petit sourire amusé.
 
On marcha encore un peu, un silence s’installa entre nous. Je vis Andrès fixer l’horizon. Il semblait perdu dans ses pensées. À quoi pouvait-il bien penser en observant le soleil qui se cachait derrière l’horizon ? Et puis il tourna sa tête vers moi et me sourit. J’en fis de même avant de détourner mes yeux avec le sentiment d’avoir été pris sur le vif à faire une bêtise. On s’assit sur le sable. Je me laissai tomber lourdement sans prendre garde à mettre de la grâce dans mon mouvement. Je réfléchis un instant à sa question. Avais-je un truc ? « Avant, je me recueillais dans ma foi mais depuis quelque temps … » Je laissai un petit silence, un moment de réflexion. « … je n’ai plus tellement de truc je crois bien. » Peut-être parce qu’en ce moment je n’arrivais plus tellement à trouver des bons côtés à la vie. Peut-être parce que j’avais du mal à continuer à donner du sens à ma vie après avoir appris ce que j’avais subi dans mon enfance et à cause des épreuves que je rencontrais actuellement. J’étais triste, en colère et je m’enfermai là-dedans, j’en avais conscience. Mon psychologue me le faisait bien comprendre au fil de nos séances également. Je tournai la tête vers Andrès et lui dis simplement : « Merci. » Je recroquevillai mes genoux sur ma poitrine et y posai ma tête. Ce merci sortait d’un peu nulle part et il devait bien se demander à quoi il faisait référence. Je tournai ma tête vers le jeune homme et lui offris un sourire. « Cette soirée, c’est ce dont j’avais besoin, alors merci. » Ça me faisait réellement du bien de sortir de chez moi, de passer du temps avec quelqu’un qui ne me rappelait pas que j’avais des problèmes. Il était charmant et la conversation était facile. Mes yeux se perdirent un instant dans les siens. Malgré la pénombre je pus constater qu’ils étaient de couleur noisette. Je détournai le regard, sentant mon cœur s’emballer légèrement dans ma poitrine, et me laissai tomber sur le dos. J’allais avoir les cheveux pleins de sable mais tant pis. Les étoiles se faisaient plus nombreuses dans le ciel. « Tu n’as pas de petite-amie ? » Il m’avait parlé de sa rupture mais il n’avait pas mentionné s’il avait aujourd’hui une autre demoiselle dans sa vie. Je m’en voudrais de lui prendre de son temps et de lui créer des problèmes si c’était le cas. Et puis dans le fond, peut-être qu’inconsciemment cette question n’était pas totalement désintéressée mais que je me persuadais que si. J’étais fiancée, j’aimais William. Je ne pouvais pas penser à un autre que lui, ce serait … déplacé.
 
« Si personne ne t’attend et que tu n’as pas besoin de retourner au bar tout de suite … Que dirais-tu d’une glace ? La brasserie dans laquelle je travaille n’est pas très loin au bord de mer. » dis-je en indiquant des lumières. « Je t’invite, en échange du diner offert. » Il accepta. On retourna alors à la voiture pour prendre la direction de mon boulot. Bon c’était sans doute pas le meilleur glacier de la ville mais elles avaient tout de même bonne réputation. Sur place, je demandai à une collègue de nous servir. Une bonne collègue qui nous rajouta quelques suppléments, je l’aimais beaucoup. Une fois nos glaces, je l’entrainai d’un signe de tête dans une ruelle sombre. « N’ait pas peur, je vais pas essayer de te dépouiller à l’abri des regards. » Je me mis à rire doucement. Mon rire raisonna entre les murs. On arriva à une toute petite place arborée d’une fontaine en son centre et de quelques petits arbustes. Il y avait un couple d’amoureux posé sur un banc et quelques jeunes qui discutaient calmement en fumant des cigarettes. « C’est mignon, non ? » lui demandai-je avec un large sourire.
 

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(#)Sujet: Re: yo que hasta ayer sólo fui un holgazán  |   Ven 14 Mai - 22:08
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J’étais peureuse. Oui je l’avais toujours été. Quand je ne pouvais pas anticiper comment les choses allaient se passer je ne me lançais pas. Et encore une fois je ne fis pas preuve de courage en déclinant l’invitation à conduire la voiture d’Andrès. Je m’en serais vraiment voulut de planter sa voiture dans le décor. Une si belle voiture qui devait sans doute coûter assez chère en plus … Finalement peut-être pas tant que ça car il m’expliqua retaper des voitures. Cherchait-il à m’impressionner en m’amenant à sa voiture ? Ses paroles semblaient le trahir en tout cas lorsqu’il m’expliqua qu’il aurait très bien pu venir au volant d’une clio. J’esquissai un petit sourire en coin avant d’observer avec lui le soleil couchant. Je lui proposai un petit tour sur la plage et il accepta sans une once d’hésitation.
 
On descendit sur la plage où j’enlevais mes baskets car je savais qu’en deux trois pas elles seraient envahies de grains de sable. Il me parla de Paris pour rebondir sur le fait que Miami avait de belles vues à offrir. « J’y suis allée pendant six mois environ en plein mois de février, alors oui la doudoune était de sortie ! Mais c’est vrai que c’était agréable de se balader dans Paris. Bon après, ça reste une ville, il y a de beaux côtés de la ville comme de moins beaux. Mais c’est sympa à faire. » Mon compagnon de balade m’expliqua avoir choisi Miami pour le climat qui attirait pas mal les hispaniques. Puis il me proposa d’aller tremper mes pieds dans l’eau. Je secouai négativement la tête. J’étais bien les pieds sur le sable tiédi par la chaleur de la journée. D’ailleurs j’aimais particulièrement les enfouirent pour réchauffer mes petits orteils. C’était si agréable. « Peut-être plus tard. » lui dis-je alors avec un petit sourire amusé.
 
On marcha encore un peu, un silence s’installa entre nous. Je vis Andrès fixer l’horizon. Il semblait perdu dans ses pensées. À quoi pouvait-il bien penser en observant le soleil qui se cachait derrière l’horizon ? Et puis il tourna sa tête vers moi et me sourit. J’en fis de même avant de détourner mes yeux avec le sentiment d’avoir été pris sur le vif à faire une bêtise. On s’assit sur le sable. Je me laissai tomber lourdement sans prendre garde à mettre de la grâce dans mon mouvement. Je réfléchis un instant à sa question. Avais-je un truc ? « Avant, je me recueillais dans ma foi mais depuis quelque temps … » Je laissai un petit silence, un moment de réflexion. « … je n’ai plus tellement de truc je crois bien. » Peut-être parce qu’en ce moment je n’arrivais plus tellement à trouver des bons côtés à la vie. Peut-être parce que j’avais du mal à continuer à donner du sens à ma vie après avoir appris ce que j’avais subi dans mon enfance et à cause des épreuves que je rencontrais actuellement. J’étais triste, en colère et je m’enfermai là-dedans, j’en avais conscience. Mon psychologue me le faisait bien comprendre au fil de nos séances également. Je tournai la tête vers Andrès et lui dis simplement : « Merci. » Je recroquevillai mes genoux sur ma poitrine et y posai ma tête. Ce merci sortait d’un peu nulle part et il devait bien se demander à quoi il faisait référence. Je tournai ma tête vers le jeune homme et lui offris un sourire. « Cette soirée, c’est ce dont j’avais besoin, alors merci. » Ça me faisait réellement du bien de sortir de chez moi, de passer du temps avec quelqu’un qui ne me rappelait pas que j’avais des problèmes. Il était charmant et la conversation était facile. Mes yeux se perdirent un instant dans les siens. Malgré la pénombre je pus constater qu’ils étaient de couleur noisette. Je détournai le regard, sentant mon cœur s’emballer légèrement dans ma poitrine, et me laissai tomber sur le dos. J’allais avoir les cheveux pleins de sable mais tant pis. Les étoiles se faisaient plus nombreuses dans le ciel. « Tu n’as pas de petite-amie ? » Il m’avait parlé de sa rupture mais il n’avait pas mentionné s’il avait aujourd’hui une autre demoiselle dans sa vie. Je m’en voudrais de lui prendre de son temps et de lui créer des problèmes si c’était le cas. Et puis dans le fond, peut-être qu’inconsciemment cette question n’était pas totalement désintéressée mais que je me persuadais que si. J’étais fiancée, j’aimais William. Je ne pouvais pas penser à un autre que lui, ce serait … déplacé.
 
« Si personne ne t’attend et que tu n’as pas besoin de retourner au bar tout de suite … Que dirais-tu d’une glace ? La brasserie dans laquelle je travaille n’est pas très loin au bord de mer. » dis-je en indiquant des lumières. « Je t’invite, en échange du diner offert. » Il accepta. On retourna alors à la voiture pour prendre la direction de mon boulot. Bon c’était sans doute pas le meilleur glacier de la ville mais elles avaient tout de même bonne réputation. Sur place, je demandai à une collègue de nous servir. Une bonne collègue qui nous rajouta quelques suppléments, je l’aimais beaucoup. Une fois nos glaces, je l’entrainai d’un signe de tête dans une ruelle sombre. « N’ait pas peur, je vais pas essayer de te dépouiller à l’abri des regards. » Je me mis à rire doucement. Mon rire raisonna entre les murs. On arriva à une toute petite place arborée d’une fontaine en son centre et de quelques petits arbustes. Il y avait un couple d’amoureux posé sur un banc et quelques jeunes qui discutaient calmement en fumant des cigarettes. « C’est mignon, non ? » lui demandai-je avec un large sourire.
 

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