Un mois et demi passé dans une clinique privée de traitement des dépendances, Christian y avait été emmené par une amie de la famille et avait accepté de suivre un traitement fermé pour l'aider à soigner sa dépendance aux drogues. Pour le coup, il n'en avait parlé à personne, le gamin avait juste disparut du jour au lendemain. Ces proches avaient dû s'inquiéter ou pas, ce n'était pas tant la première fois qu'il disparaissait sans donner de nouvelle. Bien décider cette fois à s'en sortir, et surtout ne pas y retomber. C'était si facile, un joint et un autre, et puis on n'y pensait plus. Dans la famille, c'était monnaie courante de se droguer autant, mais Christian avait finit par saisir que c'était anormal. La vie n'était pas cela. Certes, il comprit que la drogue cachait d'autres fantômes, et que celle-ci avait été un traitement pansement pour ce qu'il avait réellement, mais d'un autre côté, pas vraiment la bonne manière de se soigner. Sevrez à la dure, il avait vécu un certain traumatisme de cet arrêt de drogue, mais maintenant, il se sentait mieux dans sa peau.

À la fin du traitement, on lui avait donné des outils, des centres, des réunions et d'autres organismes a visité pour l'aider à ne pas replonger. Il s'était diriger vers l'un des centres qui proposaient une sorte d'échange. Un parrainage entre personnes vivant plus au moins la même chose. Question de pouvoir partager nos problèmes et d'avoir une personne à qui parler quand on aurait envie d'en prendre et de rechuter. Dans son cas, pas certain que ça l'aiderait, vu que la source de sa drogue, il l'a côtoyait quotidiennement. Il avait presque peur que son fournisseur de drogue, le colle dans une chaise et lui plante des aiguilles dans le bras. Enfin, on verra le moment venu, car pour l'instant, retourner à la maison et vers ces proches, il n'en était pas question. Sur le court terme, faut pas déconner. Il tenait beaucoup trop à sa vie de château. Mais revenons en au centre qui lui avait fournit le nom de cet homme, ce parrain. Alexander Doyle. Cela ne lui disait rien, mais bon, suffisait d'aller sur les réseaux sociaux, et avec quelques recherches, on aura trouvé le mec, enfin peut-être. Il pouvait toujours avoir deux Alexander Doyle à miami? Ouais possible, mais bon, par curiosité. Il avait visité la page et vu que le mec tenait un bar. Possible non, qu'il ait des problèmes de dépendance? Oui, peut-être. L'adresse de ce bar, le Lost Mirage en poche, on s'y dirigea en taxi. Faut vraiment qu'il arrive à se trouver une voiture. Pas possible de se promener en taxi. Déposer devant d'établissement, Christian fixa le lieu, plutôt « banal » pour un riche, même pas d'accès VIP? Bon, aller on ira pousser la porte pour entrer dans l'entrée qu était bien sombre. Blanc et noir comme décoration, là c'est plus que sobre. Un décor plutôt lumineux avec des lustres de luxe et au design travaillé. Bon ok, pas de gros boum boum de fiesta? Plutôt banal non?  Bien sur que non, c'est que lui qui avait des barèmes trop élevés. Il entra dans  l'établissement, gardant sa veste de cuir malgré la chaleur intérieur et même extérieur. Ne cherchez pas, c'était que pour le look du bad boy.

Christian s'aventura vers le bar, peut-être y verra-t-il le dit Alexander? Enfin, si le mec ressemblait à ces photos, cela aiderait, parfois les gens postent de vieilles photos ou juste des fausses qu'on ne pouvait même plus s'y fier.

Christian trouva plutôt pratique d'être venu en fin d'après-midi. À cet heure, les bars n'étaient pas bondés, ou beaucoup moins qu'en soirée. Ici, on avait le temps de voir les gens et surtout de s'entendre parler. Il passait prêt des tables et pouvait entendre les conversations, qui lui sembla sans intérêt. Il n'était pas là pour tenter la drague et de pécho quelqu'un. Pour cela, il avait des sites internet. Non, aujourd'hui, il était dans un bar, à la recherche d'un nom, d'une personne, mais sans pour le moment l'a trouvé. Peut-être que le barmain ne travaillait pas aujourd'hui? Cela serait pas sa veine. Bon, finalement, on allait devoir draguer, user de ces charmes avec les employés présent pour savoir si au moins le dit Alexander travaillait toujours dans cet établissement. Qui choisir? Cet essuyeur de verre encore brûlant ou bien les jolies demoiselles avec des tablettes pour prendre les commandes? Nous savions jaugez les deux sexes, mais on va opter pour celui qui essuyait les verres. Beaucoup plus décontractés, mais qui allait sûrement être plus enclin à faire la conversation que de tenter de lui faire commander un verre. Bon aller, comment se lancer et lui demander si Alexander était là aujourd'hui? Demander directement? On avait presque crainte de se faire dire non, après tout, on ne savait pas le genre d'homme qu'on cherchait. Peut-être trop le genre introverti qui n'avait pas d'ami et qu'on le recherche serait trop surprenant? Jouons-nous la carte, j'suis un membre de sa famille qui le cherche? Non, encore là, peut-être que ces collègues savaient qu'Alex serait un sans-famille? Mince, on avait trop peu d'information, mais on finit seulement par sourire une fois arrivée prêt du bar. On fait les yeux doux qui fixe vos gestes puis on regardera vers la droite tout en secouant la tête pour revenir à notre hôte.

« - Salut, bro, je cherche Alexander! Tu saurais me dire s'il est là aujourd'hui? »

Ne mettons que son prénom, comme cela on pourra démontrer qu'on le connaissait et qu'on était pas juste là, a cherché un nom posé sur une carte. Sauf qu'on se fit regarder bizarrement. Quoi? On a un truc sur le front? Personne ne venait jamais posé cette question. Bon ok, on avait tout du mec qui était là que pour la frime et la drague. Portant, une veste hors de prix qui devait couter votre salaire de 2 mois, et on portait un eye-liner. On avait un peu le visage mal rasé, mais désolé, on sortait d'un centre.

« - Ouais p'tetre bien? J'connais pas les horaires de tou'le monde par cœur. Tu lui veux quoi? »

On aura au moins appris qu'il avait bien un Alexander qui travaillait dans cet endroit.

« - Il a oublié quelque chose chez moi, et j'aimerais le lui redonner. Tu peux me dire ou le trouver? »
« - Désolé, mec, mais non. J'sé même pas s'il est vraiment là today, Et si t'a pas son phone, bah yo allume et comprend le message qu'il veut pas t'connaître. »

Christian ne pu que se gratter le haut du nez, on aurait presque besoin d'un dictionnaire pour comprendre ce barman, pas étonnant qu'il ne faisait pas le service au table. Malgré tout, on lui fera un large sourire, le côté droit des lèvres bien relevés.

« - Écoute, je sais qu'il travaille ici, et ce n'est pas pour ce que tu crois. »
« - ah ouin? Et t'penses que j'croi quoi? »

Entre-temps, l'une des barmains étaient passés dans l'autre partie de l'établissement pour aller dire à Alexander que quelqu'un le cherchait à l'avant.

Il fut difficile pour Christian d'avoir raison face à cet employé des plus bornés qui ne voulait pas lui répondre si son collègue était présent ou non. Pourtant, c'était plutôt fort simple de le lui dire, mais peut-être était-il en face d'un petit gars avec quelques casses en moins? Il avait de plus en plus l'impression qu'il se riait de lui. Nous étions finalement décidé a abandonné quand enfin, un homme apparut derrière lui. Les traits identiques à son profil, photo récentes semble-t-il. Le brun viendra à lui sourire, se grattant l'arrière de l'oreille, comme une sorte de tic nerveux, touchant anneau de lobe qui se  promena dans l'air. On était un peu stressé, curieux d'avoir en face de nous un garçon assez jeune. C'était ça un parrain? Lui qui s'était presque attendu à un vieux croûton, tout bedonnant, trop heureux d'avoir enfin cesser la bouteille. Christian aussi le détaillla de la tête au pieds. Bon, vêtement banal, tant mieux, il ne devait pas connaître les grandes marques de vêtement et nous ne serons pas étiqueter comme jeune Watts.

« - On m'a remis ceci! »

Il lui tendit la carte du centre de soutien, ou à l'arrière avait été inscrit le nom d'Alexander.

« - je sais, que normalement, j'aurais dû attendre de te rencontrer là-bas, mais bon. J'suis pas trop à l'aise en petit groupe fermés et assis en cercle pour se présenter. Enfin, remarque, peut-être que ça c'est seulement dans les films? J'en sais rien, et j'avais pas trop envie d'attendre encore deux jours à me demander qui tu étais. Parce que bon... on me conseille de tout te dire de moi, que tu vas m'écouter et tout ça... encore là sérieux. Moi et suivre les conseils des gens, ça fait deux. Donc voilà. T'en dit quoi si on se parlait avant la première réunion? »

Aviez-vous réussit à le suivre? Car le brun en veste de cuir venant de vous faire un défiler d'information, sans mettre trop de vrai phrase dans ces paroles. Le débit des mots étaient aussi très rapide, signe que nous n'étions pas à l'aise avec ce qui lui avait donné comme indication. Même que rencontrer des gens en privée n'était pas trop dans ces habitudes. Christian aimait plutôt être le centre de l'attention, et non pas de laisser les autres l'être. En plus, là, il allait devoir avouer qu'il avait une dépendance au stupéfiant. Sauf que son état de stresse et sa rapidité des mots devait être bel et bien en lien avec son ancienne addiction aux drogues.

La vie privée ne semblait pas être l'une des premières préoccupations de votre hôte qui n'avait aucunement honte de vous montrer la carte du centre, et encore moins d'avouer qu'il ait eut des soucis de dépendance. Christian n'aimait pas être prit au piège, se retrouver a rencontré une personne le jour J, et tout lui raconter sa vie? Pour se faire, achetez-vous une revue ou on voyait son nom et là vous saurez tout de la vie palpitante des Watts. Enfin, plus qu'une revue, car la presse People adorait les scandales de la famille. Il faudrait aussi penser à nous présenter, car si Christian connaissait le nom d'Alexander, l'inverse était-il le cas? Avait-on révéler le nom du jeune Watts? Ce petit dossier qui racontait un vie dans la drogue? Dès l'adolescence? Et prise de médicament dur? Un cheminement plutôt banale, mais Alexander ne se trompait pas sur un point. Christian avait dû sortir trop rapidement, la raison était soit l'argent donné ou qu'il avait un autre soucis plus important que seulement la drogue. Disons aussi que christian n'était pas le genre de chat qu'on mettait dans une cage. Il avait besoin de respirer et il avait fait preuve de violence envers l'une des employés du centre. De quoi, lui présenter la porte ou soit la police. Christian y étant aller de son plein gré, il n'avait pas eut d'obligation d'y rester pour toute le processus de guérison, mais sans le laisser sans moyen, on l'avait référé vers un ainé qui pourra peut-être l'aiguillé et l'encourage de continuer une cure.

On l'encouragea surtout à se calmer et respirer, ce qu'il n'était pas très enclin à faire, mais lui coller une chaise aux fesses sera sûrement une bonne idée pour le calmer. Christian jeta un regard à ce Mike, un barman qui attendait de prendre sa commande.

« - Sorbet alcoolisé si vous avez, sinon quelque chose de très sucré. »

Surpris? Sûrement que non, vous l'aurez deviner, il avait un comportement très enfantin et normal qu'il ait envie de boire quelque chose de sucré. Cela allait avec l'image du gamin surexcité. Peut-être devriez-vous le carter?

Christian finit par suivre Alexander à la table, tout en continuant de jouer avec sa boucle d'oreille. C'est qu'on était encore bien nerveux. Ou alors, c'est le fond de musique qui l'énervait de la sorte? Il inspira un bon coup, se détendre, aller ce n'était sûrement pas bien compliquer. On aura juste une petite grimace quand on se fait expliquer l'ABC du système de parrainage, mais il finit par avoir un haussement d'épaule.

« - Bah, désolé, mais un Watts ne fait jamais comme la norme. Et pour me présenter, Christian Watts. »

On viendra à lui tendre la main, mais oserez-vous la prendre? Elle était peut-être collante non? Les doigts des enfants l'étaient bien souvent, mais soyez rassurer, les mains étaient bien propres.

« - Après, te parler... dépends... ici? T'a le temps? Je pensais que tu travaillais. Disons que j'suis surtout venu parce que... bon... j'ai pas trop d'endroit ou aller en ce moment. On ne me conseille pas d'aller chez moi. Là-bas, j'ai trop facilement accès à de la drogue. »

Christian craignait aussi, la crise d'inquiétude que les membres de sa famille allait lui faire, et puis il avait ce nouveau bébé. Et là, pas trop envie d'entendre les crises d'un nouveau-né.

Le cocktail ou le dessert, c'est au choix vu la jolie boule froide qui trônait au milieu d'un magnifique verre. On lui aura servit le tout avec une cueillière qui fut très rapidement porter en bouche. Mangeons pendant que cela formait encore une structure et que le tout n'était pas fondus. Christian dû discuter un peu, avouer qu'il ne savait pas trop ou aller. Utiliser sa carte noire? Autant retourner chez lui, que cela aurait le même effet. On le retrouvera bien trop facilement s'il faisait appel à l'argent familiale.

« - Disons que... je n'ai pas réellement de gens chez qui allé... »

Avouer a 30 ans qu'on habitait chez la famille, autant c'était la honte, mais que voulez-vous, il avait la chance de vivre dans un vrai palace, alors pourquoi déménager? Cela n'aurait aucun sens pour lui qui aimait vivre au crochet des autres.

« - J'habite au manoir familiale, et là-bas, mon oncle est quelque peu cancer. C'est lui qui m'a toujours fournit ma drogue, et plongé le nez dedans. Pour le moment, je n'ai pas très envie qu'il me pince. »

Il ne donnait pas cher de sa personne quand il allait être retrouver. Autant,tout le monde devait se demander ou il était passé, lui qui n'avait prévenu personne.

« - Et mon argent... j'utilise la carte noire de la famille, donc c'est un peu comme un GPS. J'en avais pas conscience avant, mais maintenant, l'esprit serein je... »

Christian jeta un bref regard derrière lui, le sourcil qui viendra à se rehausser. C'est à croire qu'il avait tout du type en cavale qui avait peur qu'on lui tombe dessus, ou peut-être était-ce dû a autre chose.

« - j'ai prit conscience qu'il pouvait ainsi me retrouver. Car il m'est souvent arrivé de partir en cavale et mon oncle me retrouvait au bout de deux jours. »

Petit moment de silence, avant de revenir a mangé sa glace, murmurant derrière l'objet une sorte de petite phrase à lui-même. Mais si bas, qu'il était impossible de percevoir ce qu'il venait de dire.

« - Donc.. je ne sais pas trop comment faire, ni même ou aller. Et pour venir ici, j'ai grillé les derniers billets en argent qu'on a bien voulut me donné. »

Il pourrait toujours mettre en gage quelques uns de ces bijoux, c'est vrai qu'il n'avait pas encore pensé à cette option. Avec toute les bagues qu'il portait aux mains et les multiples diamants à ces oreilles, autant dire qu'il avait sûrement de quoi vivre pendant quelques jours, bien installé dans un hôtel. Encore là, soucis, le mettre à son nom? On allait le grillé, c'était certain.