(#)Sujet: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 10:32
❝Colinn x Alicia
♡ We faded faster than the speed of light Demain, ça allait être mon tout premier jour de stage en entreprise. Après un an de théorie, j'allais passer à la pratique. Bon, je ne me fais pas de fausses idées non plus. Je sais que je ne suis qu'une stagiaire, et on va certainement me donner les tâches ingrates au début, comme les photocopies, l'archivage ou ce genre de choses. Mais si tout se passe bien, si je bosse dur et que je montre ma motivation, on finira par me confier une tâche avec un peu plus de responsabilité, une tâche en rapport avec le journalisme. Et ce jour là, je vais vraiment faire mes preuves. Je sais que j'ai du talent dans ce domaine. Je ne suis pas prétentieuse, mais j'ai confiance en moi. Je sais que je suis faite pour ça.
J'ai du mal à dormir cette nuit. Et je me lève très tôt pour ne pas être à la bourre. Je suis très souvent en retard, en cours, en rendez-vous... Mais là, c'est beaucoup plus important. C'est mon premier boulot dans une rédaction. C'est mon avenir. Hors de question que j'arrive en retard en stage. Ni ce matin, ni jamais. C'est donc à six heure trente que je me lève. Je file sous la douche puis me sèche les cheveux. Heureusement, ils ne font pas trop les rebelles aujourd'hui. J'enfile mes sous-vêtements puis je file devant mon armoire. Mais qu'est ce que je vais mettre? Une robe? Un pantalon? Un tailleur? Non pas un tailleur... C'est un magazine jeune, frais et actuel. Depuis que ce Marloes à reprit la direction, c'est devenu un incontournable. Ce magazine traite de tout, il est pure, simple sans être "simplet", intelligent sans être prétentieux, ni trop conscrit, ni trop détaillé, tout le monde s'y retrouve. J'aime vraiment beaucoup leur article, et je suis ravie et fière d'y bosser désormais. Ou est ce que j'en étais moi? Robe ou pantalon donc? Je n'ai pas du tout envie d'être sexy pour bosser. Je ne veux pas passer pour une aguicheuse et je veux être prise au sérieux. Bon, ça sera un pantalon pour ce premier jour. Je choisi un pantalon noir, taille haute et fluide, plus étroit au niveau des chevilles. Je choisi un petit top court, sans manche, noir avec un peu de blanc et de rouge, il tombait juste à peine par dessus le pantalon. On ne voyait pas mon ventre mais bien la taille haute du pantalon. Ça me faisait paraître très fine. J'y ajoutai un petit blazer très cintré et près du corps pour ne pas gâcher la tenue, que je portai ouvert. C'était pas mal.
J'enlevai le blazer le temps de me lisser les cheveux. Je les attache en queue de cheval. Je me maquillai légèrement mais avec beaucoup de soin. Je me regardai dans la glace. Je détachais mes cheveux. Je les attachais encore. Ça fait plus sérieux. Hum? Non détachés. Ils sont lisses et disciplinés ce matin alors ça fais assez sérieux même détachés. Je termine par une touche de rouge à lèvres et un peu de parfum. Puis enfin c'est le moment du café. Je m'installe devant les informations pour être au courant des actualité de la journée. Je relis le denier numéro du magazine en terminant ma seconde tasse de café. J'enfile une paire d'escarpins pointus noir à talon. Je remet le blazer puis mon manteau. Je prend mon sac et vérifie que tout est prêt. J'attrape mes clés sur le guéridon de l'entrée et me voilà partie.
J'ai déjà repérée le trajet vendredi. Je crois que c'est bien la première fois que je suis aussi consciencieuse. Mais je tiens vraiment à ce stage. J'avoue que j'espère y être engagée après mes études. Tout me plais dans ce magazine, je pense que ça me correspond vraiment. J'aimerai y avoir une rubrique constante, puis, plus tard mais pas trop non plus, devenir rédactrice en chef et reprendre la direction ensuite. Il y'a trop peu de femmes au sommet. Je veux y accéder. Je sais que j'ai beaucoup d'ambition, mais je pense que sans cela, on arrive à rien. Cependant, je ne suis pas prétentieuse, je sais que ça ne se fera pas en un claquement de doigts et que je vais devoir bosser très dur. Mais ça ne m'a jamais fait peur de me remonter les manches.
Après une vingtaine de minutes, j'arrive et je me gare sur le parking de cet immense bâtiment. C'est vraiment impressionnant, il y'a une immense façade avec le nom du magazine en grosses lettres d'acier. Le bâtiment et très moderne, très design. Le décor est professionnel mais chaleureux à la fois. Tout est très spécieux et épuré. Un immense desk en bois massif trône à la réception. Derrière se tient une petite brune en tailleur bleue marine, avec une grande et des lunettes, plutôt jolie. Je me présente. Elle vérifie le registre et me tend un badge avec mon nom. Elle m'indique que je dois prendre l'ascenseur jusqu'au septième étage, l'étage de la rédaction. Puis elle me remet un plan du bâtiment et me souhaite bon courage pour cette première journée avec un sourire. Je la remercie puis je me dirige vers l'ascenseur. Je monte au septième étage. Quand les porte s'ouvre, je marche d'un pas déterminé jusqu'à un nouveau bureau d'accueil plus petit. Une nouvelle jeune femme blonde, moins jolie que la brune, m'accueille. J'allais me présenter mais elle me dit immédiatement "bienvenue mademoiselle Sawyer, bienvenue à la rédaction de XXX". Il m'indiqua ou je devais le rendre. Elle était moins sympathique que la fille d'en bas. J'entrais dans un grand open space avec pas mal de bureau super classe. Et tout au fond de la pièce, se tenait un immense bureau individuel, entièrement vitré, et surélevé par rapport aux autres. Si la porte il y'avait un cadrant avec les même lettres en acier que sur la façades mais plus petites, avec écrit C. MARLOES. C'était donc le bureau du directeur, logique.
J'allais rejoindre ma responsable directe, madame Jones. Une femme d'une cinquantaine d'année, blonde avec une coupe au carré. Super bien gaulée et canon pour son âge. Elle portait un tailleur rouge composé d'une jupe très courte et d'une veste très cintré. Elle avait l'air très sur d'elle mais elle avait un visage doux. Elle me faisait penser à une héroïne de " Sex and the city". Elle de présente avec un grand sourire auquel je répond et je serre la main qu'elle me tend. "Oh, je suis soulagée d'avoir enfin une stagiaire canon. On m'envoi toujours des laiderons, et elles ne sont pas drôles. Les filles canon sont plus drôles chérie, c'est prouvé. Je ris de bon cœur en veillait à rester quand même discrète pour ne pas attirer les regards curieux. Elle me sourit avant d'ajouter "J'en étais certaine, je crois que nous allons bien nous entendre."
Je le crois aussi.
Elle me montre alors mon bureau en face du sien. Elle m'explique quel seront mes tâches principales. J'avais un peu plus de responsabilités que prévu même si a restait des tâches lambdas. En quelque sorte j'étais plus son assistante qu'une stagiaire. Ça me plaisait bien. Et cette femme me plaisais bien à première vue. Elle avait l'air d'aimer s'amuser mais être aussi très pro, et surtout une vraie séductrice. Elle me laissa m'installer. J'accrochai mon manteau au porte manteau et déposai mon sac sur un coin du bureau. Ma responsable me fit remarquer que jetais élégante et que j'avais beaucoup de style.
Merci madame Jones. Vous êtes superbe aussi.
Elle me sourit avec un air presque coquin et me remercia en m'appelant "mon chou", puis elle me demanda de l'appeler Miranda, et pas madame Jones. J'acceptais immédiatement. Je lui indiquai qu'elle pouvait aussi m'appeler Alicia au lieu de mademoiselle Sawyer. Elle hocha la tête. Du monde commençait à arriver dans l'open space et à s'installer dans les différents bureaux. J'eus droit à pas mal de regards assez hostiles surtout de la part des femmes. Miranda me glisse a l'oreille de les ignorer et qu'elles sont mal baisées. Je ris doucement. Ma responsable me donne un petit cou de coude complice et rit aussi. Les autres m'ignorent ou saluent Miranda d'un signe de la tête. Un jeune homme lui fait une bise et lui demande qui je suis. Je me présente et nous échangions une poignée de main, puis il va s'asseoir à son bureau.
Quelques minutes plus tard, un homme entre. Son entrée de fait ressentir car le brouhaha baisse d'un ton. Et puis même sans ça, son entrée ne peut être que remarqué. Il est très charismatique. Il ne m'intimide pas mais c'est vrai qu'il est assez impressionnant. Il est grand, il a de larges épaules masculines et le reste du corps plutôt fin sans être maigre. Il a une démarche élégante et guide. Certainement grace à ce costume trois pièces hors de prix. J'indentifie immédiatement la griffe. Il doit avoir les moyens dis donc. Je regarde ensuite son visage. Il est très beau. C'est drôle, son visage est à la fois très séducteur et très froid, ferme, presque sévère. Il a une mâchoire masculine dont l'os ressort légèrement, lui donnait l'air dur et viril. Effet accentué par sa petite barbe de trois jours, propre et soignée. Il a des joues creuses et un nez fin. Il a les lèvres closes. Ses yeux sont la seule partie de son visage à être plus douce. Il a des yeux verts légèrement creux. Ils sont brillants à travers ses longs cils noirs. Ses sourcils, épais mais pas broussailleux, ajoutent à sa sévérité autant qu'à son charisme. Ses cheveux sont désordonnés de façon artistique et très maîtrisée, un genre de "coiffé décoiffé" quoi. Je me force à ne plus le regarder jusqu'à ce qu'il arrive à notre hauteur. Il salue Miranda d'un bonjour froid et d'un signe de la tête. Je n'ai le droit qu'à un furtif regard avant qu'il ne continu son chemin et s'installe dans le bureau en verre. Évidement, c'est lui Colinn Marloes... Miranda me fait alors remarquer qu'il est distant voir même froid mais que c'est un "bon gars", un homme autoritaire et exigent mais honnête et respectueux. Je me dis qu'après tout, c'est le boss. Miranda monte dans son bureau en me soufflant qu'elle va faire en sorte qu'il me reçoive... J'espère que ça sera possible. Je veux qu'il sache qui je suis et avoir la chance de faire mes preuves.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 11:53
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— ALICIA & COLINN
Evan sérieusement, arrête de courir comme ça. Pose toi sur le canapé ! Allez, c'est bientôt l'heure d'aller dormir. Evan ! Et comme un con, je lui courais après dans tout l'appartement. J'étais plus rapide, soit. Mais il était plus petit et pouvait donc se faufiler vraiment DE PARTOUT. Il était dix neuf trente et je venais de leur donner le dîner à tous les trois. Les filles étaient sagement installées sur le canapé, devant un dessin animé. Je leur laissais toujours un petit quart d'heure pour se calmer de la sorte avant de les emmener au lit où je leur lisais un morceau d'histoire pendant le quart d'heure suivant, avant de les laisser dormir pour de bon. Après ça, je pouvais enfin m'occuper de mon propre dîner que je prenais devant les info ou devant ma paperasse. Mais aujourd'hui, Evan était sacrément turbulent. Et c'était le cas depuis le réveil. Il m'avait fait passer un dimanche d'enfer. Il avait sauté dans mon lit très tôt le matin et j'avais été bien obligé de me lever pour lui préparer son petit déjeuner. Après ça, il avait été insupportable jusqu'à l'heure du déjeuner. Il courait dans l'appartement avec ses petites voitures, en faisant des bruits insupportables. Pendant le repas, il avait balancé le contenu de son assiette de partout. Il avait ensuite refusé de faire une sieste mais s'était endormi devant le dessin animé que j'avais fini par lui mettre dans le salon. Nous étions ensuite sorti tous les quatre pour aller nous promener au parc. Je pensais qu'il s'était assez défoulé avec les autres enfants, pour être plus calme une fois de retour chez nous. Tu parles ! Il avait continué sur sa lancée. Et maintenant, je peinais à le garder au calme et à l'empêcher d'embarquer ses petites soeurs dans ses bêtises.
Et à force de courir, il fini évidemment par s'étaler dans le couloir et se mit aussitôt à hurler et à pleurer. Je soupirai et le rejoignis sans trop m'inquiéter. Plus on paniquait, plus les gosses pleuraient, persuadés que c'était vraiment grave. Mais ça ne l'était pas. Et je le constatai aussitôt que je fus à sa hauteur. Plus de peur que de mal. Tu vois, quand je te dis d'arrêter de faire des bêtises... Il pleura de plus bel en hochant lentement la tête de haut en bas. Je le pris contre moi et le soulevai de Terre pour rejoindre les filles dans le salon. Je pris place sur le canapé à leurs côtés. Et devant les larmes de leur frère, elles s'approchèrent tout de suite de lui pour le consoler. Je souris un peu en les voyant lui caresser le visage de leurs petites mains. Pou'quoi pleure Ewan ? Bobo ? S'inquiétèrent-elles en continuant de le réconforter. Sienna vint même déposer un petit bisou sur la joue de son aîné. Parce qu'il est tombé. Mais je suis sûr que maintenant il va mieux, grâce à vous. En effet, Evan cessa de pleurer et rit même quand sa soeur lui caressa le ventre. Il était au moins aussi chatouilleux que moi je l'étais. Au final, nous passâmes le quart d'heure suivant ainsi, à se câliner tranquillement sur le canapé. Cette crise de larmes avait bien fini par calmer mon fils pour de bon. C'était presque une bonne chose ! Quand il fut l'heure, j'attrapai Evan dans mes bras pour le porter jusqu'à son lit et demandai aux filles d'aller dans leur chambre. Bien vite, mes trois enfants furent allongés dans le lit de Mila, prêts pour la petite histoire du soir.
Et quand ce fut terminé, je bordai chacune de mes filles, avant de rejoindre Evan dans sa chambre pour le border à son tour. Je lâchai un bref cri de surprise et de douleur quand je marchai sur une petite voiture. Bon sang Evan c'est quoi ce bor...Ce bazar !? grognai-je à travers mes dents crispés. Face à mon agacement évident, il fit une petite moue tristounette. Il était au bord des larmes -encore-. Ok, ok, c'est pas grave. Je vais juste pousser tout ça dans un coin et demain, dès qu'on rentre de l'école, tu ranges. D'accord !? Les lèvres toujours tirées vers le bas, il hocha positivement la tête. Je le rejoignis, allumai la veilleuse sur sa table de nuit et tirai les couvertures jusque sous son menton. Papa ? Oui chéri ? Est-ce que tu m'aimes, même quand j'fais des bêtises ? Maintenant, j'étais tout à fait calmé. Je m'assieds au bord du lit pour le regarder et vins caresser ses cheveux d'une main. Bien sûr Evan. Je t'aimerai toujours. Quoi que tu fasses. Parce que t'es mon fils. Et parce que tu seras toujours génial. Il ouvrit grand ses bras et je me fis pas prier pour m'y engouffrer et y rester quelques minutes. Mais maintenant, faut que tu dormes ! Je déposai un tendre baiser sur sa joue et il m'en rendit un ... Très humide. Après ça, je me levai, rejoignis la porte, éteignis la lumière principale et fermai la porte derrière moi. D'accord, maintenant je pouvais souffler. Je venais d'affronter cette journée, comme un chef ! C'était pas si compliqué d'être un père célibataire quand on prenait le temps pour bien s'y prendre !
Au final, je m'écroulai dans mon lit à vingt deux heures à peine. Et huit heures plus tard, j'étais déjà debout pour prendre ma douche, m'habiller et préparer le petit déjeuner pour tout le monde. Je pris le temps de prendre le mien avant toute chose. Parce qu'avec les enfants, c'était tout simplement impossible de manger tranquillement en même temps ! A sept heures trente, je les levai à leur tour et les installai, les uns après les autres, dans leur chaise attitrée, autour de la table de la cuisine, devant leur petit déjeuner. Je les laissai manger pendant que je filais récupérer leurs vêtements dans leur dressing. Quand je revins, Evan mangeait tranquillement, Mila faisait la moue devant son bol et Sienna piquait carrément du nez. J'eus tout juste le temps de passer ma main entre sa tête et le bol, avant qu'elle ne s'endorme tout à fait et ne manque de finir le visage dans le chocolat chaud. Je du les forcer pour manger un peu. Et quand ce fut assez, je les guidai au salon et leur donnai leurs vêtements. Pendant qu'ils se débattaient avec ça, je préparai leurs cartables avec mouchoirs, goûter de dix heures, doudou et vêtements de rechange au cas où. Je filai également récupérer mon attaché case toujours préparé la veille, dans mon bureau. Enfin je pu venir les aider à terminer de s'habiller et nous filions enfin. L'école n'était pas très loin. Ainsi, nous pouvions nous y rendre à pied. Une fois les trois enfants en classe, je filai récupérer ma voiture dans le parking sous terrain. La voiture de sport pour aller travailler. Jamais la familiale. Tranquillement, je rejoignis l'immeuble de mon magazine et me garai sur ma place attitré. J'étais pile à l'heure. L'heure à laquelle tous les employés étaient normalement déjà arrivés.
J'étais le dernier arrivé et le premier parti. L'avantage d'être le patron. Mais pendant les heures que j'étais ici, c'était particulièrement intense. Et puis il m'arrivait de récupérer du boulot chez moi le soir. Bref, de toute façon je n'avais pas du tout à me justifier. Mes employés avaient un très bon salaire et toutes les heures supplémentaires étaient récupérées quand bon leur semblait. Du moment qu'ils pensaient à badger leur arrivée, leur départ et leurs pauses. Quand j'entrai à l'étage de la rédaction, tout le monde baissa d'un ton, voir se tut tout à fait. Je saluai brièvement les quelques personnes les plus proches de moi, par leur prénom. Et mon regard ne flotta que d'une façon très brève, sur une jeune femme installée devant le bureau de Miranda, l'une des meilleures rédactrices du magazine. Très moderne, très intéressante, très drôle aussi. Elle était dynamique, j'adorais ça. La jeune femme en face d'elle était certainement la nouvelle stagiaire. Je fus presque surpris par sa beauté. D'habitude, les stagiaires étaient ... Disons que la plupart avaient l'air d'ado attardées/intello avec leurs grandes lunettes, les boutons d'acné, les joues rouges, les cheveux attachés de façon sévère et les vêtements piqués à leur mère pour faire bonne impression. Je ne m'intéressai pas davantage à la jeune femme et détournai le regard aussi vite, pour rejoindre mon bureau. A peine étais-je arrivé, que Miranda frappait à ma porte pour me demander de recevoir la stagiaire. Je hochai négativement la tête. Miranda je n'ai pas le temps pour ça. Je suppose que si elle a été prise, c'est qu'elle a déjà fait ses preuves devant la DRH. Pour qu'elle n'insiste pas, je me détournai tout de suite d'elle pour me mettre au boulot. Mais trente minutes plus tard, c'était ma secrétaire qui entrait dans mon bureau.
Proche de la retraite, Kathryn avait des horaires allégés mais tout aussi intenses que les miennes. Avec ses éternels tailleurs noirs et ses cheveux gris tirés en arrière, elle donnait une allure très sévère. Mais en vérité, elle était très maternelle. Je l'adorais et j'espérais -très égoïstement- qu'elle n'allait pas prendre sa retraite trop tôt. Colinn, vous devez recevoir la nouvelle stagiaire ! Elle est là pour les six prochains mois. Six mois ? Soit, je n'avais pas vu les choses ainsi. Je tournai le regard vers le bureau de Miranda et la stagiaire. Toutes les deux regardaient avec attention dans notre direction. Je soupirai et reportai mon attention sur ma secrétaire. Miranda vous a promit cette fois pour que vous fassiez pression sur moi ? Son visage ridé s'étira d'un sourire coquet, juste l'espace de quelques secondes avant de retrouver tout son sérieux. D'accord. Cinq minutes. Mais elle a dix secondes pour venir ici. Soupirai-je finalement. Je m'installai enfin derrière mon bureau et pris le temps de vider le contenu de mon attaché case dessus, le temps que la stagiaire n'arrive. Quand elle entra, ce fut Kathryn qui lui indiqua qu'elle pouvait s'asseoir. Ce n'était pas moi qui prendrait la peine de l'inviter à prendre place. Je fermai mon ordinateur portable avant de poser enfin mon regard clair sur elle. Vous avez cinq minutes pour vous présenter, m'expliquer pourquoi vous avez été choisis et m'expliquer votre choix pour Modern Miami. Et je ponctuai mes mots par une petite tape sur le sommet du minuteur au coin de mon bureau. Cinq minutes top chrono, donc. Durant lesquels j'allais daigner la regarder -ce qui n'était pas désagréable il fallait bien l'admettre- et l'écouter.
(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 13:35
❝Colinn x Alicia
♡ We faded faster than the speed of light J'étais un peu stressée je dois bien l'avouer mais c'était un bon stress je pense, un stress positif. Je ne paniquais pas et ne perdais pas mes moyens, au contraire, j'étais impatiente, boostée comme jamais. Je voulais montrer de quoi j'étais capable et que j'en avais dans le ventre. C'est mon avenir qui allait commencer à se tracer pendant ce stage, j'en étais bien consciente, alors je n'avais pas le droit à l'erreur. À chaque fois que j'entamais quelque chose, je le faisait à fond, quel qu'en soit sa nature. Alors vous imaginez bien que lorsque la chose en question est une véritable passion pour moi, je vais me donner à 200%. Je suis un véritable bourreau de travail. Mais c'est vrai que je sais aussi m'amuser, prendre le temps d'apprécier - ou pas - les personnes avec qui je travaille, et que quand je sors de ça, je suis au contraire beaucoup plus laxiste et cool. Enfin je suis cool aussi au bureau, mais très bosseuse à la fois. Enfin je pense simplement, sans prétention aucune, savoir faire la part des choses. J'ai été impressionnée en entrant dans les locaux de ce magazine mythique. Impressionnée mais pas intimidée. Je crois que rien ne m'intimide vraiment. Je ne suis pas du genre à idéaliser ou idolâtrer une chose ou une personne. J'ai un esprit beaucoup plus rationnel que ça. Ce qui me permet de garder les pieds sur terre et de ne pas me laisser distraire ni intimidée par quoi que se soit. Je rencontre donc pour commencer les deux personnes de l'accueil, celle de l'accueil général, plutôt sympa et timide, et celle de l'accueil à l'étage de la rédaction, un peu plus pet'sec. Mais de toute façon je ne suis pas la pour me faire des amis. Cependant je suis plus que ravie quand je rencontre Miranda Jones. Cette femme est très talentueuse. Je lis tout ses articles et j'aime vraiment ce qu'elle fait. Elle a un esprit jeune, avec un humour fou. Je suis plutôt satisfaite que se soit elle qui s'occupe de mon stage. En plus de ça je découvre une personne drôle, décontractée, décomplexée. C'est exactement ainsi que je l'imaginai. Le courant à l'air de passer entre nous. Je suis ravie.
Plus tard, c'est Colinn Marloes qui pénètre à l'étage de la réaction et son entrée ne passe pas inaperçue c'est le moins que l'on puisse dire. Les voix baissent, les femmes le dévirent du regard quand il passe devant elles. Il est froid, très professionnel, il a une allure élégante. Il n'a absolument pas l'air engoncé dans son costume, il est très à l'aise, comme si il avait été coupé directement sur lui tant ça lui allait bien. Enfin, c'était certainement du sur mesure vu la marque. Il passa devant nous, salua Miranda et m'accorda un bref regard que je soutenait avant qu'il ne s'éclipse dans son bureau. Miranda alla à sa suite en me disant qu'elle allait essayer de m'accorder un entretien. Mais à peine deux minutes après elle revint bredouille. Quelques instants après, un dame d'un certain âge à l'allure sévère mais au visage doux, passa près de nous et Miranda l'intercepta. Elle lui demanda d'aller insister auprès du directeur pour qu'il me reçoive. La dame me regarda. Je lui souri. Elle hocha la tête en souriant aussi et en me disant qu'elle allait m'arranger ça. Puis elle fila directement chez le directeur.
Une minute plus tard, elle me fit signe de venir. J'avais déjà mes documents tout prêts. Je me hâtai et j'étais devant la porte du bureau très rapidement. Elle m'invita à entrer et à m'asseoir. Sans hésiter, je marchai d'un pas déterminé et je m'installai en croisant les jambes et me tenant droite. Elle s'en alla et referma la porte. L'homme en face de moi avait les yeux rivés sur son écran d'ordinateur et ne m'accoudai pas la moindre attention. Il en allait plus pour que je perde mes moyens si c'est ce qu'il essayait de faire. Je n'étais pas déstabilisée. Il daigna enfin fermer son ordinateur et me regarder. Je le fixe dans les yeux. Pas de manière intense, juste professionnelle. Un regard fuyant ou évasif pouvait prouver un manque de détermination ou de concentration. Ce qui n'était pas mon cas. Il n'infirma que je n'avait que cinq minutes pour me présenter et m'expliquer. Sa voix était rauque, chaleureuse et caressante, bien que son ton se veuille froid. J'allais donc être précise, conscise, et surtout pas lèche botte. Ça n'était pas mon truc ça.
Très bien! Je m'appelle Alicia Sawyer, étudiante en deuxième année de journalisme à l'université de Miami. J'ai choisi votre magazine car il est de loin celui qui correspond le plus à ma vision des choses et mon style d'écriture. Vous pourrez le constater dans les articles que j'ai rédigé pour le journal du lycée ou j'ai étudié. Ainsi que pour le journal local de San Francisco.
Je lui tenais alors les articles en questions. Classés et bien présentés.
Je me doute que vous avez peu de temps à accorder à la lecture d'article d'une étudiante. Je vous les ai donc déjà fait parvenir par mail également pour que vous puissiez les consultés ultérieurement au besoin. J'ai également choisi le Modern Miami pour la tournure qu'il a prit depuis quelques années. Le lectorat est très large. Le concept et moderne, original et attrayant. C'est un magazine intelligent sans être prétentieux. C'est ainsi que j'aimerai être perçue dans le journalisme actuel.
Je j'étais un bref coup d'œil au minuteur. Ça ne me stressai pas pour autant. Il me reste trois minutes. Maintenant que j'ai exposé les raisons pour lesquelles j'ai choisi le magazine, je vais expliquer pourquoi j'ai été choisie moi.
La nouvelle version du magazine est jeune. Je pense que la collaboration entre jeunes rédacteurs et chroniqueurs plus expérimentés comme madame Jones peut être un avantage certain pour conserver la fraîcheur du magazine. Je m'intéresse de prêt à tout ce qui touche à l'actualité, qu'elle soit politique, musicale, cinématographique, les faits divers. Ce que vous relatez au fil des pages du Modern Miami. Je ne vous cache pas qu'après mes études je souhaite être embauchée ici en tant que rédactrice et j'ai l'espoir de devenir un jour rédactrice en chef. Je pense avoir les épaules et le talent nécessaire. Et j'espère vous le prouvez rapidement. Vous avez des questions?
Je le fixai toujours dans les yeux, comme je l'ai fait tout au long de ma présentation. Son visage n'exprime rien. Ni positivement ni négativement. J'attend donc son verdict sans me démonter.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 14:24
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— ALICIA & COLINN
C'était Miranda qui avait pour habitude de s'occuper des stagiaires, parce que malgré son âge, elle était restée très jeune et était donc parfaitement en mesure de comprendre et se faire comprendre des jeunes. Et avec ça, elle était l'une des meilleures dans son domaine et savait gérer plusieurs choses à la fois sans avoir besoin de deux fois plus de temps. Bref, elle était géniale et j'avais totalement confiance en elle. Et en ma DRH également. Raison pour laquelle je n'avais pas besoin de vérifier les compétences des stagiaires qui entraient dans ma boîte pour quelques semaines. Ce que je n'avais pas vu venir, c'est que la stagiaire en question, était là pour six mois. J'étais donc obligé de la recevoir, comme je recevais les potentiels employés choisis par la DRH. Bref, j'allais donc devoir octroyer cinq minutes de mon ton à cette jeune fille. Et très franchement, cinq minutes c'était énorme pour moi ! Elle avait plutôt intérêt d'être réactive. Installée en face de moi, elle ne parla pas tout de suite, attendant que je sois entièrement concentré sur elle. Soit, je fermai donc mon ordinateur, lui expliquai brièvement ce qui allait suivre et lançai le minuteur. Oui, très sérieusement. Il m'arrivait de le lancer même pour moi même quand je me lançais dans quelques choses et que je ne pouvais pas me permettre de perdre une minute supplémentaire dessus. Enfin, la voix douce et légèrement rauque de la jeune femme, interrompit le silence presque pesant. Elle avait une voix très agréable. Pas le genre stridente qui casse les oreilles. Et aucun tremblotement témoignant d'une crainte quelconque. En fait, elle sentait plutôt à l'aise. Mais pas trop non plus, pour ne pas donner l'impression de se croire déjà comme chez elle. C'était un bon point. Elle n'avait l'air ni timide, ni impertinente et égocentrique non plus.
Je tiquai un peu quand elle me tendit ses articles, que je pris quand même la peine de les récupérer. Je les posai sur mon ordinateur toujours fermé, sachant d'avance que je n'allais pas y jeter un oeil. Elle m'indiqua d'ailleurs qu'elle me les avait également envoyé par mail. Bon sang. C'était une façon de m'obliger à les lire ou elle était juste prévenante ? Dur à dire. Pour respecter ses cinq minutes, elle parlait rapidement mais d'une façon assez claire pour que je comprenne tout ce qu'elle me racontait, alors qu'elle s'expliquait. Elle répondait exactement comme il le fallait, je devais bien l'admettre. Quand elle retrouva le silence, je ne pris pas la parole tout de suite. Je me contentais de la regarder en laissant ses paroles tourner un moment dans mon esprit. Enfin, je me redressai un peu pour poser mes coudes sur le bureau devant moi et entremêler mes doigts que je posai contre ma bouche. Vous souhaitez donc la place de notre rédacteur en chef actuel, à la place de la dizaine de personnes hautement qualifiées qui travaillent ici depuis plusieurs années ? Il faudrait vraiment qu'elle soit excellente et irréprochable, si elle désirait occuper une telle place, dans les quelques années à venir. C'était ce que j'avais moi même fait, donc j'étais bien la preuve que c'était tout à fait possible. Mais pour ça, il fallait également être près à sacrifier beaucoup de choses. Une éventuelle vie de famille par exemple. C'était ce qui avait un peu fait foirer la mienne dans le fond. Et dans combien de temps pensez-vous pouvoir prendre ma place ? L'interrogeai-je avec ironie, sans pour autant afficher le moindre sourire. Toujours aussi froid et distant.
Je préfère qu'on me prouve les choses avant de m'en parler. Je ne juge que par les faits. Et je ne vous cache pas que je n'accorde pas le moindre intérêt aux stagiaires qui passent par ici. La seule raison pour laquelle je vous reçois aujourd'hui, c'est que vous êtes là pour six mois. C'est insensé. A votre âge, les seules choses que vous avez à me présenter, sont des articles que vous avez rédigé au lycée. Ca n'a rien de pro'. Je ne vous embaucherai jamais à partir de torchons pareils. Pour vous faire remarquer, faites parler de vous. Trouvez un scoop d'enfer ou faites en sorte que votre nom arrive jusqu'à mes oreilles à plusieurs reprises. Par quelqu'un d'autre que Miranda qui s'est déjà entichée de vous. Je me fous que vous ayez du talent pour l'écriture. Aujourd'hui, ça ne suffit pas. Ce dont j'ai besoin, c'est que vous marquiez les esprits. Vous avez six mois pour ça. Sacré coup de chance que vous avez plutôt intérêt de savoir saisir si vous voulez vraiment vous faire embaucher ici un jour. Pris-je quand même le temps de lui expliquer. Je n'étais pas injuste. Dur, oui. Mais il le fallait. Qu'elle ne se perde pas dans des désillusions qui pourraient lui faire plus de mal qu'autre chose. Non pas que je me souciais vraiment de ses sentiments ... Franchement, elle avait de la chance que je prenne la peine de lui faire part de tout ça. Franchement, je doute que vous y parveniez. N'ayez pas des objectifs trop grands. La chute pourrait avoir raison de votre passion. Et c'était moi qui disais ça ? Moi qui avait toujours visé le plus haut possible et qui croyais démesurément en moi même ? Bien sûr, au final, j'avais toujours eus raison vu que je finissais par atteindre mes objectifs. Mais sans doute que je n'aurais pas donné de moi même à ce point, s'il n'y avait pas eut des gens pour me dénigrer sans cesse et m'assurer que je n'y arriverais jamais. Ouais allez, j'étais en train de lui donner un sacré coup de pouce, même si ça n'avait pas l'air de ça du tout, là. Le minuteur sonna quelques secondes après que j'ai terminé de parler. Je crois qu'il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bon courage. Restez près de Miranda. Elle sera la seule à vous apprécier pendant un petit moment. N'entrant pas davantage dans les détails, je lui fis signe qu'elle pouvait partir.
(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 16:25
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♡ We faded faster than the speed of lightJe n'étais pas du tout stressé ni angoissé par le fait d'entrer dans le bureau de ce monsieur Marloes. De toute façon je bossai pour son magazine maintenant, ou du moins plus ou moins. J'ai déjà remarquer quand il est arrivé qu'il était particulièrement froid et distant. Ça ne m'étonna donc pas du tout qu'il ne souhaite pas me recevoir. Je ne suis qu'une stagiaire. À vrai dire, ce qui me surprend le plus, c'est qu'une petite dame adorable puisse lui faire aussi facilement changer d'avis. C'en étais presque amusant dans le fond. Je me dépêchais vraiment de rejoindre ce bureau. Il me demande de me présenter en cinq minutes. Ce n'est pas un problème pour moi. Je me lance dans le vif du sujet. Il m'écoute sans m'interrompre. Puis de lui demande si il a des questions. Il me demande si je veux bien la place de redac chef à la place d'autre personnes plus expérimentées qui travaillent ici depuis longtemps.
Oui c'est exactement ça. J'ai toujours eu de l'ambition. Je me bats pour atteindre mes objectifs. Ça ne plais pas forcément mais je ne changerai pas pour plaire à ceux qui n'ont aucune ambition.
Il est froid, distant, tranchant. Il se donne un genre. Je comprend qu'il aime écraser les gens. Je pense qu'il me teste. Il essaie de voir si je perd mes moyens, si je m'effondre, si je lui tient tête. Et bien je lui tiens tête. En restant respectueuse et professionnelle évidement.
Votre place? Un jour! Quand j'aurai les compétences et la maturité nécessaire. J'envisage de l'atteindre dans moins de dix ans. Ou créé mon propre magazine au lieu de reprendre la direction de quelque chose déjà bien en place.
Son regard me perça une nouvelle fois mais je le soutenais toujours. Je ne me laissai pas intimidé. Ok c'était le boss, ok il était charismatique et impressionnant. Mais je n'étais pas une merde. Et je voulait lui prouver ce que j'avais dans le ventre. Je l'écoutai alors me démonter sans sourciller. Il se voulait mauvais, blessant presque. Mais je savais mettre un mur et ne pas le laisser atteindre personnellement. Je l'écoutais à mon tour sans l'interrompre avant de répondre point par point.
Je vous prouverai que je dis vrai. Vous pouvez compter dessus. Je tiens à vous rappelez, monsieur, que je n'ai que vingt ans. Vous ne l'avez peu être pas entendu, mais j'ai également écrit pour le magazine local de San Francisco et ce depuis que j'ai seize ans. Je n'ai pas écris pour le journal de mon école actuelle car je préfère me concentrer sur mon avenir et obtenir des stages comme celui ci. Mon ambition n'est pas de marquer un petit journal universitaire. Je ne verrai pas mes objectifs à la baisse. Je vais faire parler de moi, mais bien plus mon que dans les locaux de ce magazine, bien que ce soir une excellente rédaction. Vous parlez d'un coup de chance, mais je ne crois pas à la chance, selon moi la chance est pour les faibles. Je crois uniquement au travail acharné et au talent. Je crois que ce n'est pas un hasard si j'ai été prise pour six mois contrairement à vos stagiaires précédentes pour quelques semaines, et que je suis la première que vous recevez.
Nous nous défions du regard. Je ne détourne pas les yeux. Il ne me fait pas peur. Et je compte bien le lui prouver.
Malgré tout mon respect. Je n'ai pas besoin que vous croyez en moi. Et je n'estime pas que vous soyez en position de me juger car vous ne connaissez pas mon travail. J'espère en tout cas que vous me laisserez l'occasion de vous détrompez sur moi.
Je pense qu'il a vraiment essayé de me tester, de tester mes réactions. Si il croyait que n'allait m'effondrer c'est raté. Il ne me fais vraiment pas peur du tout. Et je compte bien lui prouver de quoi je suis capable. Il me fit alors comprendre que l'entretien était terminé.
Je ne suis pas ici pour qu'on m'apprécie. Merci pour votre considération et votre temps monsieur Marloes. Bonne journée.
Je me levais et quittai son bureau sans aucune précipitation. Aucun de nous n'ajouta rien. Je crois que c'est bien suffisant. Je rejoint mon bureau. Je raconte à Miranda que tout s'est très bien passé. Puis je me met immédiatement au travail. Au lieu de me démolir et de briser mes espoirs, cet entretien n'a fait que me boosté encore plus et me pousser dans mes retranchement. Il ne se rend pas compte qu'il m'a donner une pêche et une ambition d'enfer. Je vais lui prouver qu'il a tord.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 17:56
(...) than the speed of light —
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Elle était ambitieuse. C'était un constat que j'étais en train de le faire. Et la façon qu'elle avait de me le faire remarquer, me plaisait autant qu'elle me tapait sur le système. Elle était incroyablement sûre d'elle. Presque trop. Elle avait plutôt intérêt de vraiment assurer derrière. En partie pour ne pas se faire mal en chutant. Mais aussi, pour ne pas décevoir ceux à qui elle tentait de prouver quelque chose. Parce qu'alors, elle risquait de se retrouver dans de beaux draps en se voyant fermer de nombreuses portes. A la moindre fausse note, tout s'écroulait. Quand elle me confirma qu'elle comptait bien prendre ma place un de ces quatre, j'en restai un peu sur le cul. Je ne m'attendais pas à autant de franchise. Encore une fois, elle était très sûre d'elle. Et elle ne craignait pas du tout ce que je pourrais penser d'elle. Ce qui n'était peut-être pas un si bon point que cela. J'étais libre de la mettre à la porte quand bon me semblait après tout. Mais j'étais trop curieux pour vraiment faire un truc pareil. J'avais envie de voir ce qu'elle avait vraiment dans le ventre, maintenant. Mais vous auriez trop peur de reprendre un magazine en perdition ? Mon ton était de nouveau ironique. C'était un gros challenge que de reprendre un truc qui coulait depuis plusieurs mois, voir années. Sans vouloir me vanter, c'était ce genre de truc qui prouvait le talent d'une personne. En tout cas, j'avais presque la sensation d'avoir une personne au moins aussi ambitieuse que moi, en face de moi en cet instant. Ce qui était plutôt rare. Maintenant, restait à voir si elle avait réellement le talent qui allait avec ou non.
Je ne rebondis pas sur son âge, quand bien même je ne voyais pas la raison pour laquelle elle me le faisait remarquer. Son jeune âge n'excusait rien du tout et ne m'était pas non plus. Si elle avait eut quatorze ans et une plume incroyable, j'aurais été un peu plus stupéfait. Pour l'instant, tout ce qui m'épatait, c'était son aplomb et son franc parler. Elle visait juste en me faisant remarquer que la chance n'y était pour rien dans tout ça et que, du coup, c'était pour une bonne raison qu'elle était chez nous pour une durée de six mois et, aujourd'hui, assise dans mon bureau. Elle avait parfaitement raison bien sûr. D'une certaine façon, elle avait déjà commencé à marquer les esprits. Elle était parvenue à faire totalement flancher ma DRH qui n'était pourtant pas connue pour être une tendre -elle non plus-. Et de là, elle était parvenue à se frayer un chemin jusqu'à mon bureau alors que peu de gens avaient droit à mon temps comme ça. D'accord, maintenant je commençais à lui trouver un certain intérêt. Sans doute que si elle ne m'avait pas fait remarquer ce point, je ne m'en serais pas rendu compte moi même. J'ignore comment vous avez fait, c'est vrai ... Mais peut-être que vous avez juste été casse pied et que pour se débarrasser de vous, Mademoiselle Smoaks la DRH, a capitulé. Cette fois, mon ton était plus amusé qu'ironique. Même si, là encore, toujours aucun sourire sur mon visage. Tout juste une petite étincelle dans mes prunelles.
Toutefois, je me contentai d'un simple haussement d'épaules pour répondre à ses "espoirs" de me voir lui accorder une chance. Tout dépendrait de sa façon de réagir et d'être dans les jours à venir. Si j'avais la sensation qu'elle était juste là assise à attendre que je lui donne une occasion pure et simple, elle pouvait toujours courir. Je lui balançai un dernier conseil dont, encore une fois, elle se ficha royalement. Est-ce qu'elle allait toujours ignorer les conseils donnés par des personnes avec un minimum d'expérience ? Je levai les yeux au ciel. Mais quand elle quitta mon bureau, un léger sourire flottait sur mon visage. En tournant le visage, je croisai le regard de Miranda qui semblait attendre une réaction de ma part. Je lui lançai un regard sévère avant de me détourner pour replonger dans mon travail. Je fronçai les sourcils en tombant nez à nez avec les articles qu'elle m'avait laissé. Avec un soupir, je les poussai dans un coin de mon bureau et oubliai aussitôt la jeune femme, que je fus plongé dans mon propre boulot. Les heures suivantes furent particulièrement intenses. Je devais courir après les articles envoyés par les rédacteurs. La plupart avaient un retard dingue. Nous devions avoir tout terminé pour le jeudi suivant pour que les magazines soient imprimés dans la journée et distribués dès le lendemain.
En moins de deux heures, j'étais déjà dans tous mes états. Pour mieux m'y retrouver, je me servis du tableau blanc qui se trouvait dans mon dos quand j'étais à mon bureau, pour noter tous les articles que nous devions rédiger pour ce numéro et ajouter à côté, leur évolution. C'était souvent ainsi lors de la semaine de finitions. Et à tous les coups, j'étais dans un bel état de nerfs. Ma tasse de café ne fit que se remplir encore et encore au cours des heures suivantes. A tel point, que je du faire couler une seconde cafetière. Et en fin de matinée, j'avais assez d'énergie -trop en fait- pour faire le tour des employés. Froid, je balançais sur leur bureau l'avancement actuel de leurs projets respectifs et où ils étaient supposés en être. Certains eurent droit à des félicitations. Les autres, rien qu'un regard qui voulait tout dire. Je ne voulais pas mettre de pression excessive, sauf quand c'était vraiment nécessaire. Ils avaient encore deux jours avant que je ne devienne vraiment insupportable. Bon boulot Miranda. Si vous terminez avant, je vous laisse la charge de vérifier l'avancement des projets en retard pour leur donner un coup de pouce, avant de vous pencher sur le mois prochain. Mon passage à son bureau fut bref. Et je ne me souciai pas de savoir si la stagiaire avait du boulot ou non. Même si nous étions en pleine crise, je n'avais pas le temps de lui trouver un truc "niveau stagiaire", justement. On verrait plus tard si on lui laissait un boulot pour l'édition suivante.
A midi, je me contentai d'un bref saut dans le réfectoire pour réchauffer le plat que je m'étais rapidement mit de côté la veille au soir et ce fut dans mon bureau que je le mangeai, devant mon écran d'ordinateur. Sans me soucier de ceux qui étaient actuellement en pause. Il était rare que je prenne le temps de manger avec eux. Pas parce que je les snobais et me pensais supérieur, mais bien par manque de temps. Une fois mon repas terminé, je du attendre une bonne heure pour être certain que ceux que voulais voir, étaient de retour de leur pause. Après quoi, je filai à l'étage inférieur pour voir où en était la mise en page. C'était à moi de valiser ou non l'ordre des articles dans le magazine et, bien sûr, de choisir la couverture que je préférais. Quand je repartis, je les laissai avec une belle pagaille puisque tout était à refaire à mon goût. Je filai du côté informatique, vers ceux qui géraient la visibilité du magazine en ligne puisque pour exister, nous étions bien obligés d'être parfaitement visibles en ligne, avec des avant premières sur nos magazines à paraître et tout ça. Là encore, je du rebooster certains, filer quelques ordres et remercier d'autres pour leur boulot. Le temps que je revienne dans mon bureau, il était presque l'heure de repartir. Il était un peu plus de seize heures quand je quittais mon bureau à la hâte. Je grinçai des dents quand Miranda se joignit rapidement à moi pour me proposer de laisser "Mademoiselle Sawyer" nous aidait pour le retard que nous avions. Je me contentai d'un froid "sérieusement Miranda ?" et d'un regard noir, avant de m'engouffrer dans l'ascenseur et de disparaître. Ce ne fut qu'une fois hors du bâtiment, que je poussai un soupir qui visait à extérioriser un trop plein d'énergie et de stress.
(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 19:38
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♡ We faded faster than the speed of lightOuais je savais que étais pas mal ambitieuse et que ça pouvait paraître pour de la prétention pure et simple. Ce qui n'était pas le cas. J'étais doué et je le savais. Mais je ne me prenais pas pour ce que je n'étais pas, loin de la même. Je sais bien qu'ici je ne suis qu'une stagiaire, rien de plus. Je ne m'attend pas as ce qu'on me prenne immédiatement au sérieux ou qu'on m'accorde quoi que se soit. Je sais déjà que ça va être difficile et que je vais vraiment devoir faire mes preuves. Ça ne me fais pas peur du tout. J'ai même hâte, je suis impatiente. D'ailleurs je conversait avec Colinn Marloes en restant à l'aise malgré ses nombreuses tentatives pour me descendre et me faire perdre tout mes moyens.
Peur? Non pas vraiment? Ça peux être intéressant en effet. Mais j'aime créé.
C'est vrai que ce qu'il a fait lui avec ça magazine était vraiment impressionnant mais je n'allais pas lui faire le plaisir de le lui faire remarquer. Pas que je ne veille pas lui faire plaisir, ou flatter son ego, je ne crois pas qu'il peu être plus surdimensionnée qu'il ne l'est déjà, c'est juste que je je suis pas une lèche botte. Je n'ai pas besoin de faire des courbettes ou des tonnes de compliments. Je veux qu'on m'apprécie pour mon travail. Pas autrement. Je lui explosait alors clairement mes motivations et les raisons pour lesquelles j'étais la et que je faisait la différence. Sa réponse me fit légèrement sourire.
C'est vrai, elle a du me prendre parce que je l'ai supplier à genoux.
C'était très ironique et je souriais encore. Mais je n'osai pas vraiment rire car ça ne me semblait pas du tout adapté et il n'avait pas l'air d'avoir envie de rire. Et je n'étais pas la pour ça. Notre entretien prit fin. Et après ça j'allais me mettre au boulot directement. J'observais beaucoup Miranda aussi pour pouvoir enregistrer ses besoins et les anticiper à partir de demain. Je vais être la meilleure stagiaire qu'elle ait eut. Je me donne vraiment à fond de se premier jour. Je sais que ça va être payant. J'observe un peu monsieur Marloes aussi quand il sort de son bureau et qu'il va un peu supervisé tout les services. C'est normal c'est son travail. Il félicite Miranda, et sans que je sache pourquoi, ça me fais très plaisir. Il ne m'accorde pas d'attention. La matinée est très intense, mais j'adore ça.
À midi et demi, Miranda me montra le réfectoire. Un grand espace pour déjeuner. Je m'y installais avec elle et un homme nous rejoint, un ami à elle. J'eus encore droit à quelques regards méprisants de certaines femmes. Le directeur arriva, réchauffa son repas et s'en alla avec. Il ne mangeait donc pas avec ses employées. Miranda m'informa qu'il faisait souvent ça mais c'était surtout parce qu'il avait trop de boulot. Je haussai les épaules. Peu n'importe après tout, Je suis plus que ravie de bosser autant. Je ne veux pas faire de la lèche une fois de plus mais je retourne bosser avant Miranda. Elle était respectée ici et talentueuse, elle n'avait plus besoin d'impressionner qui que se soit ou de faire ses preuves. L'open space était presque vide à l'exception de quelques travailleurs acharnés, ou des rédacteurs trop en retards dans leur articles. Monsieur Marloes est dans son bureau également, déjà au boulot. L'après-midi se passe un peu comme la mâtiné. Très intense. J'adore ce rythme effréné. Je me donne à fond et je fais mon possible pour aider Miranda et même d'autres rédacteurs. À seize heure passé, monsieur Marloes quitte son bureau et ma responsable le suit pour lui parler. Je n'entend pas leur conversation d'où je suis. Quand elle revient vers moi c'est pour me dire que nous avons encore pas mal de boulot et que nous allons finir tard ce soir. Je lui souris.
Ça tombe bien je n'avais rien de prévu.
Elle me sourit. Je planche alors avec elle une bonne partie de la soirée. Nous n'arrêtons pas. D'ailleurs nous ne sommes pas les seules. Presque toute la rédaction est encore la. J'écoute, l'assimile, je m'adapte et j'agis. C'est toujours ainsi que je procède. C'est méthodique et efficace. Vers dix-neuf heures. Miranda m'informe qu'il est temps pour nous de rentrer. Je demande à rester encore un peu. Je prépare tout pour avancer tout le monde le lendemain, et quand je quitte le bureau il et déjà vingt heure quinze.
Je rentre chez moi ravie. Je dine rapidement et je bosse encore un peu avant d'aller me coucher. Je suis vraiment heureuse. Je dors bien cette nuit la. Le lendemain je suis en forme et d'attaque. Aujourd'hui je décide d'enfiler une petite robe noir. Elle est sérieuse dans faire secrétaire, et très élégante. Moderne, classe, parfaite pour bosser. J'arrive aussi tôt qu'hier matin. Au moment ou l'ascenseur allait se refermer, un attache case bloque les portes qui s'ouvrent de nouveau. Le directeur s'engouffrent dans l'habitacle.
Bonjour monsieur Marloes.
Je l'avais dis sans trop d'entrain. Encore une fois je ne veux pas faire la lèche botte. Juste de manière normal. Nous arrivons au septième et l'ascenseur sonne et s'ouvre. Il me fais signe de la main de sortir la première. Ce que je fais. Je marche d'un pas toujours déterminé jusqu'à l'accueil, mes talons claquent au sol. Je dis bonjour à la réceptionniste, puis je badge à la porte. Monsieur Marloes la tient le temps que je passe. Je croise son regard en passant devant lui. Puis je vais m'installer à mon bureau. Je me met déjà au boulot. J'allume l'ordinateur de Miranda pour qu'elle ne perde pas de temps. Puis je retourne au boulot.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 20:33
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Sa réponse convenait, bien sûr. Elle faisait très peu de faux pas à vrai dire. Elle savait exactement que répondre et quand. Quand bien même elle m'apparaissait un peu impertinente vu son jeune âge, également. Je pouvais faire avec. Ce n'était pas comme si c'était moi qui allait devoir la "supporter" tous les jours pendant le boulot. Elle eut un léger sourire quand je fis un simple et unique trait d'humour. Là encore, elle ne se démonta pas le moins du monde et fit mine de confirmer la chose. Bien sûr que je savais que ce n'était pas du tout le cas en vérité. Mademoiselle Smoaks n'était pas ce genre de personne. Si elle avait accepté d'embarquer la jeune femme dans l'aventure, c'est parce qu'elle avait apprécié son temporairement et sa motivation que moi même je ne pouvais que constater maintenant. Aussitôt les cinq minutes écoulées, qu'elle quittait mon bureau et que de mon côté je me lançai dans le boulot. J'adorais ça. J'aimais être submergé par un trop plein de travail, même si c'était physiquement éprouvant et très stressant. Du coup, je ne prêtai attention à rien d'autre qu'au boulot lui même, durant tout le reste de la journée. A aucun moment la jeune femme ne flotta dans mon esprit. J'avais mieux à faire et ça ne m'intéressait pas de savoir si elle avait de quoi bosser ou non. Sans doute que Miranda lui demandait un peu d'aide pour sa propre part de boulot. Voir, elle l'enverrait du côté des autres rédacteurs ou même des autres services, pour aider un peu.
A seize heures je quittais mon bureau comme d'habitude. Je fus agacé de l'intervention de Miranda. Elle savait bien qu'à cette heure ci, je n'étais plus disponible pour personne. Mais peut-être espérait-elle justement que d'agacement, je capitulerais face à sa requête. Peine perdue. Il m'en faudrait plus pour me faire capituler à propos de quoi que ce soit. Une fois mon visage d'homme d'affaire intraitable, je redevins le papa poule qui adorait s'occuper de ses enfants. Je ramenai la voiture dans le parking de mon immeuble, montai récupérer leur goûter et me changer, puis allai les récupérer à l'école. Sur le chemin du retour, ils ne manquèrent pas de me raconter leurs incroyables aventures du jour. Je riais aux plaisanteries de mon fils et tendais bien l'oreille pour comprendre les mots laborieux de mes filles. Une fois chez nous, je passai un peu de temps avec mes filles qui avaient très envie de me raconter les histoires fabuleuses de leurs poupées Barbie. Après ça, je passai du temps du côté de mon fils qui voulait à tout prix que je participe à ses courses poursuites de petites voitures. J'acceptais toujours. Passer du temps avec mes enfants étaient la chose que j'aimais le plus au monde. Ca passait bien avant n'importe quelle autre passion. C'était largement au delà de mon amour pour mon métier. S'il fallait que j'arrête tout pour eux et vive sur mes économies, alors je le ferais sans aucune hésitation.
Le lendemain matin fut assez semblable à celui de la veille. A la différence qu'Evan s'endormit sur le canapé au lieu de s'habiller. Chaque journée était un peu différente de la précédente. La magie des enfants. Je ris un peu de voir mon fils s'endormir toutes les deux secondes alors que je me chargeais moi même de l'habiller. Puis je retrouvai mon sérieux quand il fallut les emmener à l'école, les déposer ... Et faire le même parcours final que la veille. Ce matin, j'arrivai un peu plus tôt et en voyant l'ascenseur qui se refermait, je l'arrêtai pour ne pas avoir à attendre qu'il redescende aussi. J'entendis la voix de la jeune femme avant même de poser les yeux sur elle. Bonjour. Répondis-je simplement en me calant, épaule contre la paroi de l'ascenseur. Je devais lui avouer que j'avais oublié son nom ou pas ? En fait je n'étais pas sûr. C'est juste que sur le coup, il ne me revenait pas du tout. J'eus la galanterie de la laisser quitter l'ascenseur la première. Mais la façon que j'eus de l'observer ensuite, n'eut pas grand chose de galant. Ce n'était vraiment pas de ma faute. Depuis quand les nanas de vingt ans étaient-elles sexy au juste ? Je lui tins la porte le temps qu'elle se badge. Quand elle passa devant moi, je constatai même qu'elle sentait bon. Franchement, se serait con qu'elle ne me marque que parce qu'elle était ... Jolie et qu'elle sentait bon.
En traversant la salle, je la vis qui préparait les affaires de Miranda avant son arrivée. Elle était efficace, il fallait bien le dire. Une fois dans mon bureau, je ne pu m'empêcher de vérifier sur mon ordinateur, l'heure à laquelle les employés avaient badgé la veille au soir. Soit, c'était surtout elle que je cherchai dans la liste. Elle était parmi les dernières à être parti. Mais même avec ce constat, elle disparu assez rapidement de mon esprit et j'entamai la journée comme celle de la veille. Avec une tonne de boulot. L'ensemble de l'équipe était en effervescence maintenant. Et plus les jours passeraient, plus ce serait le cas, à l'approche du jour fatidique. Je pris quand même le temps de rester au réfectoire à midi. Je devais m'entretenir avec le rédacteur en chef et tant qu'à faire, autant optimiser le temps en le faisant pendant le repas. Quand j'eus terminé de manger et de mettre certaines choses au point, je quittai le réfectoire pour rejoindre mon bureau. En chemin, je fus surpris de voir que la jeune stagiaire revenait elle même de sa pause. Déjà ? J'allais lui passer devant sans plus lui prêter attention, quand finalement je m'arrêtai pour revenir sur mes pas. Rappelez moi votre nom ... ? Que je la remarque assez pour vouloir me rappeler de son nom, était une assez bonne chose en soit. Une fois au courant, je regagnai mon bureau et pris le temps de changer l'intitulé de sa carte pour remplacer le simple "Stagiaire" par son identité.
Le lendemain, je fus bien parti pour ne pas lui accorder le moindre intérêt. Encore une fois, je me fichais pas mal d'elle et de sa présence dans les locaux. Et puis j'avais une excellente raison de m'en faire maintenant : je venais de me rendre compte qu'un article manquait totalement. Dans la folie des derniers jours, nous avions oublié l'un des projets. Et comme il avait été promit dans le numéro du mois précédent, nous étions bien obligés de le faire paraître. A presque quinze heures, je déboulai dans la salle principale avec le sujet en main. Qui pour se lancer dans ce projet qui doit être terminé pour demain matin, dix heures tapantes ? J'ignore complètement qui a oublié de le faire et je m'en fous. Mais si je n'ai pas de volontaire, vous resterez tous jusqu'à vingt heures ce soir pour le faire tous ensemble. Tonnai-je avec une certaine colère. De toute évidence, pas de volontaire. Enfin pas vraiment. Alicia fut la seule à se proposer, mais je ne lui accordai qu'un regard peu amène. Elle pensait vraiment que j'allais lui laisser un projet entre les mains, dès sa première semaine ? Un sujet qui devait être entièrement terminé et absolument parfait pour le lendemain matin ? Impensable bien sûr ! Je tentai encore un appel. Les regards étaient fuyants, les épaules voûtées. Est-ce que je devais vraiment les laisser bosser jusqu'à vingt heures alors qu'une personne pouvait éventuellement les dépanner ? Certains avaient, comme moi, des enfants qui les attendait chez eux.
Je fini par m'approcher d'Alicia et lui flanquai les papiers entre les bras. C'était impossible qu'elle y arrive. Il fallait qu'elle répertorie une dizaine de témoignages de personnes aux tranches d'âge diverses. Et qu'à côté de ça, elle fasse un article du tonnerre. Vous n'auriez pas du vous porter volontaire. Je le veux dans ma boîte mail à dix heures. Lâchai-je froidement avant de lui tourner le dos pour rejoindre mon bureau. D'où je ne pu entendre Miranda dire à Alicia que si son article était mauvais, elle pouvait dire au revoir à son stage. Et sans doute même que l'ensemble de l'équipe serait impacté d'une façon ou d'une autre, pour avoir refusé de prendre cette mission périlleuse, en charge. Sachant que j'avais laissé cette grosse affaire entre les mains d'une gamine qui n'avait aucune expérience, je passai une fin de journée difficile et une nuit d'enfer. Elle n'y arriverait jamais, c'était certain.
(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 21:33
❝Colinn x Alicia
♡ We faded faster than the speed of lightJe ne savais pas comment je devais qualifier mon entretien avec monsieur Marloes. Ça avait été très court. Il avait été plutôt dur avec moi. Mais je suppose que c'est son métier et que ça fait parti du personnage. Heureusement que je ne suis pas une fille faible ou qui se laisse abattre par ce genre de chose. Il m'en faut bien plus pour m'abattre. Je suis contente de lui avoir quand même tenu tête et d'avoir trouver quelques arguments en ma faveur. Le fait qu'il je croive pas en moi me donne une rage encore plus forte et une ambition toujours plus grande. J'essaie de me monter le plus efficace possible tout au long de la journée. Je me fiche de faire plus d'heure que presque tout le monde. Je me fiche de bosse deux fois plus. C'est ainsi que j'envisage la vie de toute façon. Je veux être la meilleure. Pas encore la meilleure de la boite certes mais au moins la meilleure stagiaire qu'ils aient eut jusqu'à présent. Je me donne à fond toute la journée et ça ne me dérange pas de ne partir qu'à 20h15.
Le lendemain se passe à peu près de la même façon. Le matin je suis avec monsieur Marloes dans l'ascenseur. Je le salue poliment. Il en fait de même. Il me laisse même sortir de l'ascenseur en première. Je suis surprise mais je ne le montre pas. Après ça il me tient même la porte. Puis chacun vaque à des occupations. Je prépare et avance le travail de Miranda pendant qu'il se ref à son bureau. Il est vraiment très charismatique décidément. De nouveau je me donne à fond dans mon boulot et tout ce qui s'en suit. J'aime ma supérieur au maximum. Elle me fait remarquer que je suis efficace et que je lui fais gagner pas mal de temps. Je suis contente. Je me donne à fond toute la journée. Je déjeune rapidement avant d'y retourner. Monsieur Marloes qui revient plutôt rapidement aussi, passe devant moi sans aucune considération comme toujours mais revient en arrière. Il me demande de lui rappeler mon nom. Je ne sais pas si il est sérieux ou si ce n'est que pour me rabaisser. Cependant je ne m'en offusque pas. Après tout c'est le big boss et je ne suis qu'une stagiaire.
Alicia Sawyer.
Je répond plutôt froidement mais professionnellement. Sans être méchante, mais pas avec la même sympathie que j'accorde à Miranda ou d'autres collègues. Je me remet au boulot pour un très long moment dans aucune pause. Et je pars plutôt tard encore une fois. Mais très franchement j'adore faire ça.
Ce n'est que le lendemain que tout change. Enfin, la matinée est assez semblable à d'habitude. Rien de nouveau de ce côté la, je bosse à fond. Je déjeuné rapidement. Miranda me laisse faire de plus en plus de choses. Je crois que peu à peu je gagne sa confiance. C'est une très bonne chose. En même temps je me donne vraiment à fond. Ce n'est que dans l'après-midi, vers 15h, que le directeur déboule dans l'open space. Il n'est pas content du tout. Un article à été oublier. Il ne veut pas de coupable mais demande un volontaire. Aucune voix ne s'élève. Les regards sont fuyants. Je me lève.
Moi, je peux le faire.
Je regarde Miranda qui me sourit et me fait un signe de la tête approbateur. Monsieur Marloes ne m'accorde pas la moindre attention. Personne ne réponds à son second appel et je me manifeste encore une fois. Il s'approche alors le moi et me flaque le dossier dans les mains. Il essaie de me faire peur en me disant que je n'aurai pas du me porter volontaire. Je n'ai pas peur du tout.
Demain 10h. Ça sera fait.
Miranda m'explique que j'ai intérêt d'assurer sinon je perds mon stage. Je m'en doute bien ça. Elle m'aide un peu au début en disséquant avec moi le dossier. Je saisi immédiatement le concept. Elle m'autorise à quitter la rédaction pour aller directement sur le terrain. Je ne perds pas une minute. En conduisant, je passe des coups de fils, je prépare le terrain. J'ai des témoignages à recueillir alors je commence par ça. J'aurai ensuite toute la nuit pour rédiger. Je choisi de faire quatorze témoignages au lui des dix prévus. Quand je rentre à la maison il est 23h. Pas de dîner ce soir. Je n'en ai ni le temps ni l'envie. Je suis simplement obsédée par mon article. Je fais alors un premier jet que je bosse, rebosse, encore et encore. Je le remanie jusqu'à le trouver excellent. Ensuite je passe à la mise en page informatique. Ça me prend des heures. Je dois respecter la charte de l'entreprise. Mais j'y parviens. J'enregistre alors le tout. Je dors une heure, je prend une douche, et je me prépare. J'arrive au bureau à sept heure tapante. Je vais faire imprimer mon article en version papier directement introduite dzns là maquette du magazine. J'en demande un exemplaire. Quand Miranda arrive une heure plus tard je lui fait lire mon travail. Elle trouve ça excellent. Je suis déjà pas mal soulagée. Mais elle m'explique aussi que si ça ne plais pas à Colinn c'est foutu. Je vais déposer la maquette y magazine avec mon article inclus sur son bureau. Plus l'article seul sur des pages. Et enfin je lui envoi par mail comme prévu. À dix heure il arrive et me demande ou est mon article froidement et presque méchamment. Je lui explique que tout est prêt sur son bureau et dans sa boite mail. Il regarde Miranda qui fait un signe de la tête positif. Puis il file dans son bureau. Je n'ai plus qu'à attendre son verdict.
made by MISS AMAZING.
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(#)Sujet: Re: - Terminé - We faded faster than the speed of light | Dim 24 Jan - 22:18
(...) than the speed of light —
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— ALICIA & COLINN
C'est vrai, j'avais oublié son nom. Pour ma défense, elle ne me l'avait dit rien qu'une fois et j'avais eus un tas de trucs à penser par la suite. J'avais une mémoire sélective qui n'enregistrait que les informations importantes. Pour le moment, son identité n'en faisait pas du tout partie. Je levai les yeux au ciel quand elle me répondit avec une certaine froideur. Sérieusement, elle se permettait d'être vexée ? Elle devrait plutôt être soulagée que je lui demande. Ca signifiait au moins que je commençais à lui prêter davantage attention. Je ne fis aucun commentaire et rejoignis mon bureau pour terminer ma journée. Le jour suivant fut particulièrement intense, jusqu'au moment où je sortis de mes gonds. Un article qui manquait à l'appel, c'était tout bonnement inadmissible. Et personne ne semblait prêt à se pencher là dessus. A part elle. Encore elle. Bon sang, si le but était de sans cesse me rappeler sa présence, elle y parvenait au delà de l'imaginable. J'étais évidemment craintif à l'idée de lui laisser en charge un article, aussi peu de temps avant la publication du magazine. S'il était nase, il serait beaucoup trop tard ensuite pour le reprendre et le rectifier. Je le savais et pourtant, je n'eus d'autre choix que de m'en remettre à elle. J'étais terrifié à l'idée que ça ne marche pas et qu'elle se plante. Pour sûr qu'elle perdrait sa place de stagiaire. Mais ça, ce n'était foutrement rien à côté de ce qu'il nous en coûterait à nous. A moi. Devoir laisser une page blanche dans le magazine avec un mot d'excuse à tous les lecteurs pour l'absence d'article qui n'avait pu être fait dans les temps .Ce serait une première pour moi. Une première pour le magazine. Mais je préférais ça que d'y foutre un article médiocre.
Le lendemain, j'arrivai à la même heure que d'habitude et passai un temps fou aux autres étages que la rédaction. La mise en page était tout à fait prête et je pu choisir une couverture qui me convenait vraiment. Elle fut envoyée en ligne pour la présenter aux Internautes qui attendaient la parution du numéro du mois. A dix heures, en rejoignant l'étage de la rédaction, j'eus une sacré boule au ventre. Et si c'était raté ? J'étais certain qu'elle ne l'avait pas encore terminé, raison de mon agression verbale quand je fus à sa hauteur, sans même prendre la peine de lui dire bonjour. Je fus surpris par sa réponse, mais Miranda me confirma la chose. Mâchoires crispées, je rejoignis mon bureau pour y découvrir tout ça. J'ignorai la maquette du magazine et m'emparai tout de suite de l'article volant que je parcourus avec une hâte folle. Il y eut la première lecture pour m'assurer que ce n'était pas trop mauvais. Et la seconde lecture pour vraiment apprécier la chose. C'était excellent. C'était ... Vraiment très bon. Je reposai la feuille sur mon bureau, logeai mes coudes sur le bureau et me pris le visage entre les mains. Bordel de merde. Mon coeur pouvait enfin s'apaiser. Tout allait bien. Tout allait très bien ... sans daigner tourner la tête vers les regards que je sentais posés sur moi en bas, j'ouvris mon ordinateur pour m'assurer que tout était prêt pour le tirage cette fois.
Une fois fait, je récupérai la maquette et quittai mon bureau. Suivez moi Alicia. L'interpellai-je brièvement sans m'arrêter ni ralentir. De nouveau, je la laissai entrer la première dans l'ascenseur avant d'entrer à mon tour et appuyer sur le bouton de l'étage que je visai. Nous entrâmes dans la salle principale d'imprimerie et je pris le temps de saluer les quelques personnes qui n'attendaient plus que mon accord pour lancer tout ça. Ce fut fait et rapidement, le tirage commença. J'attrapai le premier magazine en papier glacé qui sortait et entrepris de le feuiller assez brièvement. Enfin un sourire s'installa sur mon visage. J'adorais venir ici, tous les jeudis où le tirage se faisait, pour voir les magazines sortir par milliers. Je trouvais ça incroyablement apaisant après plusieurs jours à courir à droite et à gauche. Et ça m'emplissait forcément de fierté de voir que nous y étions -encore une fois- parvenu. Et que ça fonctionnait du tonnerre. Amener la jeune femme ici, était une façon comme une autre de la remercier. De là à ce que je la félicite par des mots simples et clairs ... Non, il ne fallait pas trop m'en demander. Je refermai le magazine pour le lui tendre. Son article avait gagné une place imprévu sur la Une alors même qu'il n'était supposé être qu'un "petit truc" sur une seule page en plein milieu voir vers la fin. Je lui offris un léger sourire avant de lui faire signe de me suivre pour rejoindre l'ascenseur. Je demanderai à Miranda de vous faire visiter le reste de l'entreprise maintenant que la tempête s'est calmée. Demain vous partirez plus tôt pour récupérer toutes vos heures supplémentaires. Une fois de retour à notre étage, je tins parole en demandant à Miranda de faire visiter les autres étages à la stagiaire. Elle sembla surprise, puis carrément émue pour sa petite protégée. C'était bien la première fois que je faisais un truc pareil. Je levai les yeux au ciel face à sa réaction que je trouvais exagérée et m'éclipsai. Quand je quittai de nouveau mon bureau, Miranda et Alicia était certainement encore en train de visiter les lieux. Les autres bossaient tranquillement sur le programme du numéro suivant. Je filai du côté du panneau d'affichage principal sur lequel je punaisais le meilleur article du mois. A peine m'étais-je éloigné, que plusieurs curieux accouraient. Je rejoignis mon bureau avant qu'ils n'aient réagit. Ca n'allait certainement pas plaire à beaucoup de gens, que ce soit une "simple stagiaire" qui ait remporté la palme. Mais je m'en foutais pas mal. Et je pensais ne pas me tromper en disant qu'Alicia elle même se fichait de savoir si oui ou non elle "plaisait" à ses collègues temporaires.