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" Dahhhh t'es pas marrante comme fille au final! C'est bonnnnn... ramène ton fric, ça va te coûter cher! C'est toi la pire! " Je ris doucement en sortant de sa chambre. Sebastian devait vraiment arrêter avec le sexe, il avait un réel problème de dépendance ce garçon. Je me rendais dans mes affaires et fouillait dans mon sac pour en sortir une liasse de billets, un bon petit paquet piquer il y a quelques jours à un gosse de riche du nord de la ville. "Si tu me montre tes seins, je descend le prix le monstre! " S'exclamait-il, je levais les yeux au ciel tandis que je retournais dans sa chambre à couché. Je lui lançait un regard, du genre, mais t'es sérieux là ? Et puis c'était quoi cette manie de me surnommée "le monstre" ? Ca devait être affectif, probablement. Enfin bref, je m'approchais de nouveau du lit ou ce gros flemmard était toujours allongé et lui tandis la liasse. « Arrête d'essayer de négocier et file moi quelque chose, s'il te plaît. » Lui demandais-je avec un large sourire, un peu hypocrite il faut le dire. J'avais vraiment besoin de ses substances. Depuis que je ne prenait plus mes cachets, je perdais la tête un peu plus chaque jour et sans une autre drogue pour me calmer un minimum, j'allais rapidement revenir aux sautes d'humeurs allant de devenir complètement hystérique à complètement dépressive. Ce serait con que je me mette à tout casser et agresser le premier venu ou encore qu'on me retrouve avec une foutue lame de rasoir alors il ferait mieux de se grouiller. Pourquoi ne pas simplement reprendre mes cachets ? Bien premièrement, je n'en avais pas envie. Ces trucs là me rendaient faibles, je me mettait à aimer les gens en les prenant et aimer les gens fini toujours par me faire souffrir. Deuxièmement, si je débarquais maintenant chez mon toubib pour lui dire que j'avais malencontreusement perdu mes cachets, il n'allait bien évidemment pas me croire et j'étais partie pour des jours voir des semaines dans son cabinet, il en aurait fait tout un fromage bref ce que je voulais éviter. Du coup, je haussais les épaules devant Seb. « Eh oh, pour aujourd'hui ou pour demain ? J'en ai besoin maintenant je te signal. »

Quand Nessa revint dans ma chambre avec son fric, j'essayai de négocier à nouveau pour qu'elle me montre ses boules, mais elle me fit la gueule à nouveau et me demanda poliment que je lui refile quelque chose. Je m'étais donc levé à nouveau pour enfiler mon peignoir et aller dans mon dressing pour ouvrir mon coffre-fort et y ressortir du stock. J'avais de la cocaïne et des amphétamines qui feraient sans doute son bonheur. Je pris place à nouveau sur le lit pour lui montrer des sachets de poudre et des sachets d'amphétamines. Il y en avait pour des milliers de dollars, mais je n'allais pas tout lui remettre. Elle vint pour prendre ma pile, mais je lui donnai une tape sur sa petite main. Pas question qu'elle y touche tant que je ne lui aurais pas pris le fric.

- Tu veux qu'on se fasse une ligne avant?

J'avais sortit un petit miroir de dans ma table de nuit avant de prendre un petit sachet et étendre ma poudre, puis j'avais dit à Nessa de me tendre un billet pour que je me le roule comme il faut. Aussi bien s'amuser du bon pied en ce beau matin. Et puis, c'était pas comme si elle était vraiment pressée non plus. Elle foutait pas grand chose de ses journées. J'installai le billet près de ma narine pour aspiré un bon coup la poudre. C'était une sensation agréable qui allait bien me réveiller. Puis, je tendis le miroir à Nessa pour qu'elle se poudre le nez à son tour.

- Bon écoute 1 sachet poudre coûte 200$ et pour les amphétamines c'est 100$ le sac. Tu veux quoi?

Si elle avait tout le fric pour me payer, c'était bien, sinon, il fallait qu'elle pense à une autre alternative. J'étais prêt à faire le bon samaritain une fois, mais pas deux fois. On ne me baisait pas! Surtout que je l'avais recueilli chez moi sans histoire, sans rien lui demander en retour.

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Sebastian venait de sortir un tas de cochonneries de son extravagant coffre fort de personne riche. Il venait de les étendre sur le lit et mes yeux de consommatrice en tout genre s'éclairaient à la vu de toutes ses substances qui m'aideront à repousser les effets de la bipolarité. On avait vite fait de devenir gourmands et dépendants de ce genre de petits plaisirs, d'ailleurs, je m'empressait de tendre la main pour en attraper mais Sebastian me stoppait d'une tape sur la main tel une enfant. Je levait les yeux au ciel et m'installait en face de lui, les jambes croisés. Il me proposait une ligne, et avant même que je n'eu le temps de répondre il préparait tout le nécessaire, je lui refilait bien évidemment un billet qui servirait de paille, je n'allais pas dire non à un rail gratuit de bon matin. Il s'en fit un, puis me tendis le miroir et son contenu. Je l'attrapais rapidement et tout aussi rapidement, je portais le billet à mon nez pour inspiré un grand coup une ligne complètement. Presque immédiatement je penchais la tête en arrière, histoire de sentir d'avantages et d'apprécier le simple fait d'avoir cette petite poudre blanche dans mon organisme. Un petit sourire satisfait se hissait sur mon visage, cela faisait tellement de bien de se sentir pleine à nouveau. J'avais remplacer les médocs contre la drogue pure, ça me faisait planer et me sortais de la tête tout mes soucis. Sans ça, je sombrait. D'autres auraient dit que j'étais déjà entrain de sombrer avec ça, justement, mais moi je le voyais comme une délivrance. Sans drogue ou alcool dans mon corps en ce moment, je perdais vraiment pieds. Seb' me sortais de ma rêverie bien trop tôt pour m'annoncer les prix. J'ouvrais doucement les yeux sur lui puis lui tandis la liasse de billets que je tenais encore dans ma main gauche. Il devait y avoir un peu près 400 récupérer la veille. Je n'avais même pas envie de négocier là dessus, j'étais juste heureuse de trouver de quoi me foutre en l'air. Je lui donnait donc les billets sans bronché. « Un sachet de poudre et des médocs. Ca ira. C'est un plaisir de faire affaires avec toi, le crabe. » Lançais-je avec un large sourire tandis que je me mise à attraper ce qui se trouvait sur le lit du moins, ce qui était à moi. Je sentais la poudre faire son effet rapidement, signe qu'elle était de bonne qualité et me rendais encore plus excitée que je ne l'étais déjà. J'avais envie de bouger, mais avant ça fallait que je pense à me fringuer. Les sous vêtements de Seb c'était cool pour un pyjama, pas pour sortir. Je retirais sans aucune gêne mon/son tshirt et le boxer que je portais me retrouvant en sous vêtements. Je les laissait sur le sol, puisqu'ils lui appartenaient et me rendais comme ça dans le salon où j'avais laisser mes sacs. « Au fait McKay, j'essaie de déguerpir le planché rapidement, t'en fait pas je te laisserais ton intimité ! » Lançais-je depuis le salon, où j'étai penchée en avant pour fouiller dans mes sacs à la recherche de fringues potables et me creusant la cervelle pour savoir où j'allais bien pouvoir aller pour m'éclater à cette heure ci.

Nessa avait accepter la poudre sans même hésiter, c'était qu'elle avait un problème de dépendance comme moi la petite. Quoiqu'il en soit, ça me disait bien de partager avec elle. Peu importe, même si nous ne couchions pas ensemble, elle faisait en sorte que c'était moins calme chez moi et je dois bien avouer que j'aimais l'action. Elle me déclara ce qu'elle voulait ensuite après s'être poudré le nez et elle me donna le fric. Puis, elle me remercia en m'appelant le crabe! Pourquoi au fait???!!! J'en savais rien, mais ça avait l'air d'être des gamineries et ce n'était pas pour rien non plus que je la traitais de monstre qui faisait référence à Nessie, le monstre du Loch Ness.

- J'ai l'ai d'avoir des pinces? Et je ne suis pas rouge!

En même temps, ça me fis sourire parce que j'avais déjà utilisé des pinces lors d'une séance de sado-masochisme avec une fille il y a longtemps. Nessa s'était calé dans mon lit un instant avant de se relever en vitesse, je savais ce que la cocaïne provoquait, ça faisait du bien au corps et à l'esprit. Elle se dévêtit de mon boxer et de mon t-shirt pour se retrouver en sous-vêtements, me laissant regarder le spectacle.... cruelle était-elle! Puis, elle disparu au salon pour continuer de me parler.

- Déguerpir? Tu comptes t'installer au poste de police ou quoi?

Aux dernières nouvelles, elle n'avait nulle part où aller et pour ce qui était de mon intimité, ce n'était pas grand chose à part ramener des filles de temps en temps. Sinon, j'étais seul la plupart du temps. Je n'avais pas parlé de Nessa à personne, ni à ma soeur ni à mon père, mais s'ils débarquaient, je suis sûr qu'ils se poseraient des questions... Ou pas, ils croiraient que j'avais ramené une autre poulette pour la baiser. Après tout c'est ce que je faisais.

- Tu fais ce que tu veux! Mais ne te mets pas dans la merde!!! criai-je pour qu'elle m'entende.

Et puis, elle pouvait toujours compter sur moi pour la défendre pour quoi que ce soit. J'avais pris mon rôle de protecteur au sérieux quand elle s'était mise à travailler pour moi.

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"J'ai l'ai d'avoir des pinces? Et je ne suis pas rouge!" Je ris doucement alors qu'il essayais de comprendre la base de ce surnom que j'aimais lui donner. Je doute qu'il ne trouve, à moins que Sebastian soit un adepte des films de Walt Disney en secret. Le crabe dans la petite sirène s'appelait comme lui, et il était du genre à toujours râler, c'était donc la copie conforme de notre petit McKay national. Déjà que son nom de famille me faisait penser aux frittes... Bref, mon esprit s'embrouillais. Probablement à cause de la drogue. J'avais quitter sa chambre à coucher pour rejoindre le salon là où je laissait traîner mes sacs de fringues. Vu que j'étais en sous-vêtements, je fouillait pour trouver quelque chose de potable à me mettre sur le dos pour sortir et pendant ce temps là, j'informais Sebastian que je ne resterais pas éternellement dans ses pattes. Mais très curieusement, celui-ci me donnait l'impression que je ne le dérangeais pas autant que je l'aurais cru, il me demandais même de ne pas me foutre dans la merde, selon ses propres paroles. Un petit sourire intrigué s'affichait sur mon visage, Sebsatian était-il entrain de s'en faire pour moi ? J'attrapais une petite robe d'été légère et des chaussures qui allaient avec, puis me rendis de nouveau dans la chambre parce que je ne pouvait pas résister à l'envie de le taquiner à ce sujet. « Je rêve ou tu est entrain de t'inquiéter pour moi, méchant McKay ? » Lui demandais-je, souriante alors que je disposais mes affaires sur son lit puis commençait à m'habiller. « Parce que si tu tiens tant à ce que je reste auprès de toi faut le dire hein. » Riais-je doucement. J'avais enfilée la robe, mais j'avais besoin d'une autre paire de mains pour en refermer la fermeture, alors je m'approchais de Sebastian dos à lui. « J'ai envie d'aller m'éclater, tu viens avec moi? » Lui proposais-je ensuite, toute excitée.

Nessa habitait chez moi de puis plusieurs jours et je dois dire que je m'étais habitué à sa présence même si la plupart du temps on se lançait des piques. Nessa était en train de me parler du salon et me mentionna qu'elle allait bientôt me quitter. Je préférais la savoir ici que plutôt chez n'importe qui ou même au poste de police. Quand Nessa réapparut dans ma chambre, elle tenait dans sa main une robe légère et me faisait un grand sourire. Quelque chose  me disait que j'allais regretter ce que je venais de dire. Elle était emballée parce qu'elle me disait que je m'inquiétais pour elle. J'avais roulé des yeux aussitôt. Il ne fallait pas qu'elle en rajoute non plus, je lui avais juste conseillé de ne pas se foutre dans la merde. Elle enfila sa robe et se tourna vers moi en soulevant sa chevelure pour que je lui ferme la fermeture éclair. Je n'avais pas bougé, j'avais plutôt décidé de répondre.

- Rêve pas trop le monstre! Tu restes le temps que tu voudras tant que tu ne fous pas la merde!

Puis elle s'était encore plus rapprochée de moi pour que je cède que je lui ferme sa robe. J'avais ris avant de mettre mes doigts agiles sur cette fermeture éclair que je fis glisser jusqu'en haut. Nessa me proposa de la suivre pour s'éclater ensemble. Je regardai l'heure il  était presque midi et j'avais toujours sommeil moi. Je me laissai retombé sur le lit tout en mettant ma main sous l'élastique de mon boxer pour m'étirer un peu.

- Hum.... non pas cette fois, il est tôt et ce soir j'ai une soirée mondaine au club. Je vais ma couler douce ici. Jte fais VIP si tu veux venir, mais tu dois être plus sexy que ça! Tu sais être sexy Nessa?

Je lui affichai un petit sourire fendant. Parce que c'était comme un défi que je venais de lui lancer. Parce que cette robe d'été lui allait bien, mais ce n'était pas assez chic quoi. J'avais des goût de luxe pour commencer. Puis, je n'étais pas vraiment dans l'esprit de fêter et me défoncer la tronche depuis quelques temps.

- Je vais me trouver une pouffiasse et la ramener donc, fait pas de bruit ou de scène ou je ne sais pas quoi! Je vais baiser!

Je lui souris à nouveau parce que je n'avais aucun mal de lui dire les vrais choses à cette filles. Elle l'avait vécu durement et je savais qu'on se comprenait bien. Nessa ne voulait pas baiser, alors j'allais me trouver des filles ailleurs.

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"Rêve pas trop le monstre! Tu restes le temps que tu voudras tant que tu ne fous pas la merde! " Cette remarque de sa part me décochais un léger sourire. Parce que quoi qu'il pouvait en dire, ses derniers jours en sa compagnie n'avaient étrangement pas été si catastrophiques que j'aurais pu le penser. Certains penseront certainement que j'étais du genre masochiste à squatter l'appart d'un malade comme Sebastian qui a carrément pointer un pistolet sur ma tête une fois et déjà battue, mais ce n'étaient que des détails insignifiants, je n'étais pas morte et malgré les apparences, j'étais plutôt coriace. D'ailleurs, bientôt je m'inscrirais à un foutu cours de boxe, histoire d'être en mesure de me défendre dans les règles la prochaine fois qu'on essaie de me foutre sur la gueule, parce que soyons honnêtes, il y a toujours au moins une personne qui veux me frapper dans cette ville. Je n'avais pas eu besoin de lui demander verbalement, mais j'avais fait comprendre à Sebastian que j'avais besoin de lui pour refermer ma robe. Après avoir ignorer ma demande, il avait fini par capituler. "Hum.... non pas cette fois, il est tôt et ce soir j'ai une soirée mondaine au club. Je vais ma couler douce ici. Jte fais VIP si tu veux venir, mais tu dois être plus sexy que ça! Tu sais être sexy Nessa?" Il refusait donc de venir se défouler avec moi, soit, je m'en sortirais très bien seule. Sa dernière phrase sonnait comme un genre de défi, il ne fallait pas me connaître beaucoup pour savoir que j'adorais les défis et j'étais physiquement comme mentalement totalement incapable de ne pas le relever si on m'en proposait un. J'offris donc à Sebastian l'un de mes sourires les plus malicieux, signe que bien sûr, j'allait venir et qui plus ai en véritable bombe. « Tu devrait savoir qu'une Tate relève toujours les défis. » Lâchais-je alors sûre de moi. Pour ça, je devrais aller faire un peu de shopping. Mais hors de question que je ne dépense un seul dollar dans une robe hors de prix qui ne me servirait qu'une fois pour épaté une bande de gosses de riches. J'irai donc faire mes courses et sortirais du magasin en courant, comme je le faisait la majeure partie du temps. J'aurais dû m'inscrire à un marathon ou un truc du genre, je courais tellement dans ma vie. J'enfilait pour finir mes chaussures, alors que Sebastian m'informait que ce soir, il comptais ramener une "pouffiasse" selon ses dires et que je devrait en l'occurrence me faire discrète. Un nouveau sourire amusé s'affichait sur mon visage. « Bien, t'en fait pas je me ferait discrète. Je suis trop heureuse que tu te décide enfin à sortir ton engin de la dedans, tu devenais trop collant envers moi. Ca devenait un peu gênant d'avoir à te recaler à chaque fois. » Je lui envoyait un baiser de la main et lançait avant de quitter la chambre : « A plus tard, le crabe ! »