(#)Sujet: you're a ghost (alayna) | Mar 2 Juin - 21:03
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Cette blessure ne guérissait pas bien. Je me rappelais encore avec précision de ce jour-là. Les bagarres, les blessures, tout ça, je connaissais bien. Mon nez avait été cassé plusieurs fois, mes côtes fêlées, mes jambes bleuies, ma mâchoire déplacée, bref, j'vaais tout connu. J'étais presque devenu froid au coup, tant mon corps s'était endurci après des années de continuelles violences. J'adorais me battre, littéralement. Ça me permettait de vider mon surplus d'énergie, et puis en général, c'était nécessaire. Je ne compte même plus le nombre de bagarres. Mais celle-ci restait gravée dans ma mémoire. Je revoyais encore Hamri me dire : « T'es qu'un sale pd, t'es anormal, t'es qu'une tapette ». Il n'avait pas aligné trois mots que mon poing était parti se loger dans son nez, dans un grand bruit d'os craqué. J'étais plus fort qu'il n'y paraissait. D'autant plus que ce gars m'attaquait personnellement, moi et ma relation avec mon copain de l'époque. Je ne sentais très fier d'avoir brisé son nez. Cette fierté disparu aussitôt lorsque je ressentis une affreuse douleur dans le ventre. J'avais baissé les yeux, y avait vu un couteau planté jusqu'au manche, et j'étais tombé par terre.
Ça m'avait fait un mal de chien, je devais l'admettre. J'avais bien failli y passer, ce jour-là. C'était très sérieux, vu que ce c*nnard avait touché plusieurs organes (dont les intestins, une partie du foie et il avait éraflé les poumons). Opération chirurgicale et tout le tintouin. J'avais mis quelques semaines à m'en remettre. Vraiment, il ne m'arrivait que des histoires incroyables. En bref, je gardais de ce coup de couteau une grande cicatrice qui courait le long de mon ventre et un droit de visite à l'hôpital tous les trois mois, histoire de contrôler que tout allait bien. Cela avait pourtant eu lieu trois ans plus tôt, mais tous les trois mois je me rendais au Miami Beach Hospital. Ce matin-là, j'avais été convoqué très tôt, à 8h. Autant vous dire que ça ne m'enchantait vraiment pas d'être là de si bon matin. Une aide-soignante me demanda de patienter dans une des nombreuses salle d'attentes. J'ouvris la porte, persuadé de n'y rencontrer personne. J'avais tout faux. Alayna se trouvait là, assise sur une chaise, attendant également son tour. Qu'est-ce qu'elle foutait là ? C'était la dernière personne que j'avais envie de voir. J'étais sûr qu'elle allait encore m'embrouiller avec ses histoires de pacotille. « Tiens, ma rouquine préférée » fis-je d'un ton plein de sarcasme en allant m'asseoir en face d'elle. « Dis, est-ce que tu comptes me rendre un jour la brosse à dent que j'ai oublié chez toi il y a... très longtemps ? Parce qu'elle me manque énormément » continuai-je. J'avais juste envie de l'énerver, je voulais qu'elle me crie dessus. Ça me ferait passer le temps.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: you're a ghost (alayna) | Mer 3 Juin - 12:53
Les couloirs de l'hôpital devenait presque comme une seconde résidence pour moi, à force d'essayer traitement sur traitement. Le pire dans l'histoire c'est qu'ils avaient toujours des effets secondaires. Et cette fois si c'était la bipolarité et le fait de changer souvent d'humeur. Après mettre énervée sur ma demi sœur et être violente dans mes paroles, il me semblait nécessaire de passer à nouveaux des examens pour être sur que ma situation n'avait pas été compliquée par ces effets inattendus. Je me mettais à sa place, voire une personne de sa famille s'énervait puis s'excuser puis recommencer, pour ensuite saigner du nez, et entendre des voix, ça doit vraiment être perturbant. Néanmoins, elle m'avait accompagné ici, et elle m'attendait dans la voiture. J'en pouvais plus de vivre comme cela depuis deux ans. Ce problème neurologique était venu d'un coup, mais apparemment je l'aurais depuis la naissance, et il se dégraderait, j'avais peur de plus jamais avoir une vie normale. Comment pouvons nous avoir des troubles du comportements, et que leur apparition soit différentes à chaque fois selon le traitement que je prenais ? Je me demandais si finalement les médecins n'avaient pas commis une erreur dans leur diagnostic et que tout ces manifestations étaient seulement dus aux différents traitements et que finalement je n'avais rien du tout. Si c'était réellement le cas, je leur en voudrais de m'avoir voler toutes ces années de ma vie. J'avais aussi peur qu'avec le temps je sois bonne à interner. J'attendais alors qu'ils viennent me dire le résultats des analyses , je me demandais encore ce qu'ils allaient trouver! Et alors que je pensais être tranquille en lisant un magasine qui se trouvait sur la table de la salle d'attente. J'entendis la porte s'ouvrir et un visage connu fit son entrée. Une personne que j'aurais préféré surement ne jamais revoir! Oh tiens un surnom banale, sans aucune profondeur, sans aucun saveur, en gros encore une raison que tu as perdu de te taire plutôt que de sortir des choses sans importance. Lui répondis je instinctivement le regard froid, livide. Je souriais ensuite d'une manière garce, signe que j'allais le recaler comme il le fallait. Oh mais tiens ! on dirait presque que je viens de décrire ta personne. Poursuivis je d'une façon provocante, le regard malicieusement, posant délicatement le magasine sur la table, d'un air satisfait. Il prenait place ensuite en face de moi, je ne le quittais pas du regard, il serait tellement satisfait si je le détournais. Alors au lieu de ça je le soutenais, arborant toujours ce sourire de garce qui m'allait si bien. Je faisais mine d'écouter ses sottises, afin qu'il pense qu'il pense qu'il est une quelconque importance, après tout il adorait se donner en spectacle et moi j'aimais atrocement me moquer de son être. Il avait certes compter pour moi à une période de ma vie, mais je jugeais avec le recul, qu'il était insignifiant et sans aucune originalité, un mec plat et sans relief, avec lequel tu finis souvent par t'ennuyer. Alors autant m'amuser le temps que je le trouvais un minimum intéressant. Je souriais alors face à ses propos douteux. S'il pensait que parler du passé aller m'atteindre il se trompait lourdement. C'est censé m'atteindre ? Lui demandais je le plongeant mon regard dans le sien, le regard avec une haine envers lui. Oh finalement .. tu serais assez faible d'esprit pour t'accrocher à tes choses aussi futiles qu'une brosse à dent ? A moins que ce soit au passé ? Me plaisais je de lui envoyé au visage.
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(#)Sujet: Re: you're a ghost (alayna) | Dim 14 Juin - 0:49
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Alayna avait de bonnes raisons de me détester, je devais l'admettre. J'avais joué avec elle ; je n'étais sortie avec que pour coucher et que je la trouvais sympa. Rien de plus. Moi et les sentiments, ça faisait quatre. Je m'étais promis de ne plus m'attacher à quiconque, de ne plus jamais accorder ma confiance à une personne. Pour eux et pour moi. Tout ce que je faisais sincèrement s'effondrait à chaque fois. Avec Andrea, le seul homme que j'aie jamais aimé, j'étais amoureux et sincère. Et au final, cela s'était fini sur un fiasco. Pour lui comme pour moi. Après cette histoire, j'avais compris. L'amour, c'était pour les faibles. Même les plus forts deviennent des chiffes molles quand ils sont amoureux. Donc c'était devenu très clair pour moi. Alayna n'avait été que mon jouet, et au bout d'un certain temps, je m'étais lassée. Mais elle avait eu le temps de s'attacher quelque peu à moi, et se rendre compte qu'elle avait été utilisée avait fortement blessé son égo. Je pouvais très bien le comprendre. Et la provoquer était un régal. Parce que non, je n'avais aucun remord à lui avoir briser son petit coeur. Les remords et les regrets, ça n'était pas mon genre du tout.
Je lui fis un salut digne du grand comique que j'étais. J'ignorais pourquoi j'aimais autant me disputer avec les gens. Car mon unique but, ce matin, était de provoquer Alayna et la faire sortir de ses gonds. Oui, ce serait vraiment bien. Pourquoi est-ce que je faisais cela, au fond ? Pour m'amuser ? Cela n'allait me divertir que cinq minutes, ensuite je m'énerverais à mon tour et le plaisir du conflit ne serait plus là. Je penchais pour l'idée que j'étais un connard insupportable de première, narcissique et bagarreur à souhait. Ça me décrivait parfaitement. "Oh tiens un surnom banale, sans aucune profondeur, sans aucun saveur, en gros encore une raison que tu as perdu de te taire plutôt que de sortir des choses sans importance. Oh mais tiens ! on dirait presque que je viens de décrire ta personne." Je ris à gorge déployée face à la réplique d'Alayna. J'aimais beaucoup sa façon de tourner la phrase. « Je ne me serais pas décrit comme ça, perso. Il y a plus à découvrir en moi que tu ne le penses. Mais j'vais pas discuter de ça avec toi, je te laisse plutôt profiter de ton moment de gloire. Profite de cette pensée, jouis du plaisir que te procure ta petite réplique que tu penses cinglante, mais qui n'est que risible, en vérité ». J'avais dit tout cela assez vite, un petit sourire en coin. Ses "insultes" ne m'atteignaient pas le moins du monde. Personne sur cette terre n'était capable de changer l'opinion que j'avais de moi-même. « Au fait, je partais d'une simple observation. T'es rousse, point barre » précisai-je. Quel mal y avait-il à appeler un chat un chat ? Nos regards se croisèrent et nous nous lançâmes dans un duel de regard qui n'allait sûrement pas se finir de sitôt. Je lui parlais ensuite de ma brosse à dent, par simple provocation. "C'est censé m'atteindre ?" Je lui répondis d'un grand sourire. Oui, c'était sensé l'atteindre, et cela fonctionnait parfaitement. "Oh finalement .. tu serais assez faible d'esprit pour t'accrocher à tes choses aussi futiles qu'une brosse à dent ? A moins que ce soit au passé ?" Je me levai de mon siège et allait m'asseoir à côté d'elle. « Faible d'esprit ? Nan, t'as pas compris. Le fait est que je me contrefiche de cette brosse à dents. Mais c'est le principe, tu vois ? Perso, si un garçon s'était comporté en parfait petit connard comme je l'ai fait, sa brosse à dents, je lui aurais enfoncé dans le cul. Mais toi, non. Je n'ai eu aucune nouvelle d'elle. Est-ce que je te manque au point que tu veuilles garder précieusement les moindres traces de mon passage dans ta vie ? ».
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: you're a ghost (alayna) | Mer 1 Juil - 21:29
Je ne pensais pas revoir Bellamy un jour, et si on devait se rencontrer personnellement j'aurais fais semblant de pas le reconnaître car pour moi il avait aucun intérêt. De plus, je pense qu'il voulait se croire irremplaçable ou il aurait peut être aimer que je ressente quelque chose pour lui pour souffrir, mais ce n'était pas le cas, et tant pis si cela ne flattait pas son égo , je n'allais pas faire semblant juste pour lui faire plaisir, sauf si cela pouvait me servir mais je ne voyais pas l'intérêt de faire semblant en tout cas pour le moment. Il vint alors me saluer à sa manière et je ne voyais pas pourquoi il venait me parler. Au final cela reflétait plutôt l'envie à lu de me parler alors que moi il aurait pu se taire au contraire cela m'aurait fait de l'air. Et je ne voulais d'ailleurs pas qu'il vienne me le polluer. Je restais d'un air détachais tout en l'envoyant légèrement bouler, pour qu'il retourne à ses petites occupations mais finalement cela ne fonctionnait pas. Qu'elle idée avait il encore derrière la tête? Il avait pas d'amis ou quoi pour s'accrocher à l'idée de me parler, non mais franchement qu'il me foute juste la paix et qu'il trouve une autre chose à faire, on ne s'en porterait que mieux tout les deux. Il se mit à rire à ma réplique, si cela l'amusait tant mieux je lui aurais fais gagner sa journée, et j'aurais fais ma bonne action. Maintenant qu'il aille jouait avec sa kékette dans la sable, et tout ira pour le mieux. Mais cela était sans compter sur le fait que cet homme, ne sait jamais se taire, et ne faisait que parler pour ne rien dire, alors ça il avait le chique pour dires des choses pour lesquelles cela me faisait une belle jambe! Ce n'était pas pour t'atteindre , sinon cela voudrait dire que je t'accorde un minimum d'attention , ce qui n'est tout bonnement pas le cas. Lui expliquais je alors d'un ton calme et dénudé de tous sentiments. Oui c'est vrai gardes tes phrases toute faite, et ta personnalité qui me fait ni chaud ni froid pour des personnes qui seront intéressés, et va t'occuper ailleurs. Parce que crois moi tu es très facile à oublier, personnellement je ne t'aurais même pas adressé un regard ou un mot, si tu ne l'avais pas fais, parce que moi je ne t'accorde aucune importance, tu es rien pour moi, je ne suis rien pour toi, alors finissons en et arrêtons cette discussion. Lui répondis je d'un ton sec , le regard perçant. Il poursuivit je le laissais alors parler sans réellement l'écouter mais bon par politesse j'hochais la tête, j'avais envie de bailler tellement il était d'un ennuie. Je suis peut être rousse, mais je parlais du"ma" juste devant , il avait rien à faire dans la phrase, et puis ça fait comme si j'étais importante dans ta vie, et personnellement ça me donne la nausée. Lui rétorquais je en grimaçant légèrement, pour lui montrer l’écœurement que cela pouvait me provoquer rien qu'à l'imaginer. Je soutenais son regard froid, glacial, sans âme, je lui tenais le même regard remplis de noirceur, la part d'ombre qu'il y avait en moi quand il était en ma présence. S'il pensait m'atteindre avec de telles futilités il était bien loin d'une résultat escompté. Il se levait alors et vint sur le siège juste à côté peut être qu'il pensait que en face de moi , j'aurais peur de lui, mais je ne tremblais même pas , fallait pas qu'il pense que cela pouvait me déstabilisait car c'était simple , qu'il soit la ou pas le résultat était le même! Je le regardais alors encore plus profondément de manière stoïque. Je ne clignais même pas des yeux en écoutant à demi mots sa longue tirade. Je souriais alors malicieusement à ses dires. En réalité ça m'amusait qu'il essaye de me blesser, car je m'en fichais royalement, ma carapace était suffisamment solide pour ne pas qu'il puisse la percer. En réalité sa brosse à dent je ne l'avais pas gardé direction poubelle, et pour lui c'était passé plus vite que ça n'était venu alors je décidais de jouer. Tu as raison Bellamy, tu m'as tant manqué, je ne sais pas c'est quoi qui me manque le plus, si c'est quand tu me tenais vigoureusement, ou quand tu me plaquais violemment au mur, ou encore ton odeur ou j'en passe. Lui lançais je alors tenant toujours fermement son regard, je posais alors ma main sur la sienne. Ou alors ça doit être le contact physique , ça doit être ça , ces nuits torrides que tu m'as fais passé! ah non c'est vrai même la tu n'avais pas le niveau, et j'ai eu tellement mieux depuis donc même ça j'ai oublié. Enfin on t'oublie plus vite que tu ne le crois, et c'est pour te blesser, car je sais que rien ne t'atteindra comme moi, c'est juste pour que tu comprennes que je n'ai pas pleuré, je ne suis pas du genre à me morfondre, j'ai perdu un ami et j'en ai retrouvé d'autres, finalement j'ai gagné au change.. finis je par lui dire retirant ma main de la sienne, et repris ma position initiale. Aller finis de jouer, je m'ennuie déjà avec toi . Lâchais je calmement pour clore la conversation puis repris un magasine et que je commençais à lire .
Alayna me détestait. Je pouvais presque sentir la rage dans l'air ambiant. Mais c'était une haine calme, maîtrisée. Elle ne m'aimait pas, mais elle n'allait pas pour autant me sauter à la gorge comme une furie. Peut-être qu'elle aurait agi ainsi, au début. Mais maintenant, elle s'était rendue compte que je n'en valais pas la peine et sa haine s'était muée en mépris. Elle me méprisait, voilà qui définissait très exactement ce qu'elle ressentait pour moi. Uniquement du mépris. Elle ne devait pas m'estimer digne de sa colère. Mademoiselle Alayna Mayer me détestait, et je trouvais cela délectable. J'aimais penser que dans sa tête, je n'étais qu'un individu hautement méprisable et dégoûtant, un qui ne méritait même pas de place dans son esprit et ses souvenirs. Elle avait du tout effacer de sa mémoire. Cela me faisait plus rire qu'autre chose. Quand je l'avais vu, dans la salle d'attente, mon cœur avait bondit d'excitation. Rien ne serait plus délectable que de remuer les braises du feu de sa rage. Au final, elle me parut plus calme que je ne l'aurais imaginé. Elle devait vraiment me mépriser, pour me juger si indigne d'autre chose. Elle m'envoyait des piques, pensant peut-être me blesser ou je ne sais quoi. Néanmoins, je trouvais une faille dans son système de défense puisqu'elle sembla s'agacer quand je l'appelais « ma rouquine préférée ». J'aimais tellement m'embrouiller avec la terre entière qu'un sourire idiot s'afficha sur mon visage tandis qu'elle répliquait. « Ce n'était pas pour t'atteindre, sinon cela voudrait dire que je t'accorde un minimum d'attention, ce qui n'est tout bonnement pas le cas. Oui c'est vrai, garde tes phrases toutes faites, et ta personnalité qui me fait ni chaud ni froid pour des personnes qui seront intéressés, et va t'occuper ailleurs. Parce que crois-moi tu es très facile à oublier, personnellement je ne t'aurais même pas adressé un regard ou un mot, si tu ne l'avais pas fait, parce que moi je ne t'accorde aucune importance, tu es rien pour moi, je ne suis rien pour toi, alors finissons-en et arrêtons cette discussion ». Ouah, mais c'était qu'elle devait se sentir fière d'elle la petite Mayer ! Fière de sa tirade et de ses mots durs. Enfin, durs était un bien grand mot puisque si il y avait bien quelque chose qui ne me faisait aucun effet sur terre, c'était les mots et les discours. Je me contentais d'afficher un grand sourire d'imbécile, celui que j'appelais le spécial Bellamy et qui donnait envie à tout le monde de me gifler. Je savais très bien être insupportable. « Mais Alayna, tu as tort ! Tu es tout pour moi, absolument tout ! Je pensais que tu le savais » m'écriai-je, hilare.
Je me fichais bien qu'elle s'ennuie ou que je l'embête, parce que moi je m'amusais beaucoup et cela me suffisait. Si elle n'était pas contente... Et bien c'était la même chose. Je trouvais cet entretien très drôle et je comptais bien le faire durer un peu plus longtemps. Elle me fit ensuite un nouveau petit discours que je n'écoutais pas vraiment. Elle me parlait de ses cheveux roux et elle disait aussi qu'elle avait envie de vomir. Ma capacité de concentration était assez réduite, surtout quand je me fichais de ce que déblatérait mon interlocuteur. Mon attention avait été captée par la couverture d'un magazine, qui trônait sur le présentoir à ma gauche. C'était une plage du Mexique et pendant quelques instants, j'avais repensé à mon pays natal. Je me retournais néanmoins vers Alayna. « Ah ouais, j'te donne la nausée ? Tu ne disais pas ça, fut un temps. Au contraire, t'en demandais plus ! » continuai-je, toujours aussi amusé. Elle ne me tenait pas du tout le même discours, quelques temps auparavant ! Elle était drôle, quand même. Un peu idiote et bornée sur les bords, un peu chiante aussi (mais bon, c'était une fille et toutes les filles sont casses bonbons, c'est bien connu) mais je devais admettre qu'elle était amusante. « Tu as raison Bellamy, tu m'as tant manqué, je ne sais pas c'est quoi qui me manque le plus, si c'est quand tu me tenais vigoureusement, ou quand tu me plaquais violemment au mur, ou encore ton odeur et j'en passe » Elle attrapa ensuite ma main. Je la laissais faire, curieux de voir ce qu''elle me réservait. Quel spectacle, quand même ! « Ou alors ça doit être le contact physique, ça doit être ça, ces nuits torrides que tu m'as fait passé ! Ah non c'est vrai même là tu n'avais pas le niveau, et j'ai eu tellement mieux depuis donc même ça j'ai oublié. Enfin on t'oublie plus vite que tu ne le crois, et c'est pour te blesser, car je sais que rien ne t'atteindra comme moi, c'est juste pour que tu comprennes que je n'ai pas pleuré, je ne suis pas du genre à me morfondre, j'ai perdu un ami et j'en ai retrouvé d'autres, finalement j'ai gagné au change ». Mais c'était qu'elle était abonnée aux jolis discours, aujourd'hui ! Elle semblait en super forme. Je rigolai doucement et retirai brusquement ma main. Les contacts physiques, ça suffisait pour aujourd'hui. J'étais un homme casé, tout de même ! Elle allait devoir contenir ses hormones. « Je n'étais pas au niveau ! Tu pourrais au moins être honnête. Ce n'est décidément pas ce que tu me disais, ces nuits-là... C'était quoi, ton expression, déjà ? 'Encore encore', ou 'continue plus fort' ? Je m'en rappelle plus, enfin c'était quelque chose dans ce goût là. Pas si désagréable, tout compte fait ? Enfin, pour avoir trouver mieux que moi, t'as du en tester un certain nombre ! Sacrée coquine, la petite Mayer » lançai-je avec un sourire. « Sinon j'ai bien conscience de ne pas être inoubliable, mais je crois que j'ai assez marqué ton esprit pour que tu prennes le temps de me parler comme ça. Moi j't'ai pas oublié, t'étais sacrément bonne au pieux, faut l'admettre ». J'étais immonde mais je trouvais ça très drôle. « Allez finis de jouer, je m'ennuie déjà avec toi » conclut-elle en faisant mine de se plonger dans la lecture d'un magazine people. Je jetais un coup d'oeil sur la couverture. Je me redressai sur mon siège et me raclai la gorge. Mon ton se fit plus grave. « Tu as raison, finies les gamineries. Alors, que fais-tu ici ? Serais-tu malade, très chère ? » fis-je en singeant d'être inquiet. En vérité, je ne l'étais pas du tout. Elle aurait pu avoir un cancer en phase terminale que je m'en serais battu comme de ma première chaussette. « Aurais-tu attrapé une vilaine MST à force de multiplier les partenaires ? » J'étais complètement ignoble. Et idiot, et imbécile, et immature. Mais ça me plaisait beaucoup.
Bellamy aimait vraisemblablement se donner en spectacle, et d'ailleurs c'était surement son idée tordue du moment, pour réagir de la sorte. Je pense qu'il devait se satisfaire de jouer un tel rôle, parce que oui il donnait un air théâtrale, et tout était surjoué avec de grands gestes pour bien monter qu'il était présent, seulement il avait beau se donner une prestance et essayer de faire comme s'il était important , je ne voyais que du vent, et une personnalité fausse, tout était travaillé pour qu'il se réjouisse de sa petite prestation , et moi je devais subir ses agissements, il se pensait méprisable, odieux, exécrable, il jouissait de penser qu'il avait du pouvoir, et qu'il pouvait être manipulateur, mais s'il savait à quel point son jeu était d'une futilité et d'un ennui, en gros il jouait pour lui même pour son propre plaisir, il était son seul admirateur et son seul spectateur, de la médiocrité qu'il présentait comme son plus grand rôle. Banalité! Même un enfant trouverait des répliques plus sanglantes que les siennes! En faite c'était juste un idiot devant moi qui faisait ses singeries, en gros c'est comme si j'étais au zoo gratuitement! Le pire je pense était son sourire, il pensait surement que comme les autres j'allais l'insulter d'avantage, quelle erreur de débutant! S'il voulait que je lui rendre clairement dedans il s'y prenait réellement de la mauvaise façon, car je n'allais pas m'énerver facilement et surtout pour une personne qui ne signifiait rien à mes yeux. Je ne le détestais pas, je ne l'appréciais pas non plus, j'étais sans avis, tout simplement car il représentait rien et aussi parce que je le connaissais pas finalement, je ne connaissais que ce qu'il était auparavant. Mais ce que tu penses à propos de moi, mais j'en ai absolument rien à faire, tu prends surement pour un grand comique, mais tu ne fais rire que toi même, et que toi apprécies tes sottises que tu peux déblatérer .Tes paroles que tu prêches à vouloir jouer le grand méchant de la vie de tout le monde, ça prend surement avec les petits de moins 10 ans mais pour les autres, tu es quelconque alors n'essayes pas de te prendre pour une personne que tu n'es pas , ça ne te va absolument pas . Lui répondis je sans broncher, après tout à quoi bon lui donner l'espoir de lui accorder de l'attention, alors que ce qu'il me proposait était grotesque à souhait! Je l'attrapais alors par main histoire de jouer , vraiment, parce que là c'était vraiment bas ce qu'il me proposait , moi j'attendais qu'il envoie du lourd, vu l'image qu'il voulait se donner, et finalement j'étais vraiment déçue à croire qu'il n'avait que de paroles qui montrait pas très haut, et le reste c'était juste pour paraître rustre et en faite le reste ne suivait absolument pas, en gros il était pas à la hauteur de ce qu'il voulait prétendre. Je m'attendais à mieux, certes pas des merveilles mais bon je pensais qu'avec le temps il aurait pris au moins en répondant mais pas tellement. Je jouais alors un peu avec lui , juste pour voir s'il pouvait me proposer autre chose que sa rengaine qu'il avait trouvé en allant surement faire ses besoins, car c'était à chier, c'était le cas de le dire! Quand il repris son petit numéro cela me faisait rire littéralement et d'ailleurs je m'en privais vraiment pas pour le coup ! C'était plus fort , plus fort, bellamy fait moi mal... Oui fait moi mal, parce que déjà pour me faire du bien tu n'étais pas doué je devais demander plus fort vu que tu me chatouillais ! Et même maintenant me faire du mal tu en es même pas capable , pitoyable monsieur je me prends pour un mauvais garçon! Lui répondis je le sourire aux lèvres. Et pour te répondre , tu as pas à savoir ma vie sexuelle, mais je suis pas une pute, ni une salope! Et deuxièmement celui juste après toi était meilleur et celui avant toi aussi, tu comprends à quel point je devais simuler! Je savais que tout ceci ne lui ferait rien mais je n'allais pas mentir en lui disant qu'il était mon meilleur coup, si je pensais par exemple qui serait le pire! y'a toujours pire de toute manière mais y'a eu largement mieux, avant et après lui alors je ne voulais pas qu'il pense qu'il me faisait vraiment autant bien qu'il le prétendait parce qu'il se gourait largement! Tu te trompes je te parle uniquement parce que tu es venu me parler, sinon j'aurais même pas pris le temps de le faire de moi même, tu sais je suis pas un gamin, à vouloir essayer de me prendre la tête à tout le monde et me croire supérieur comme toi, alors qu'en réalité, tu n'es qu'un bouffon, oui le bouffon du roi, à cette époque la tu aurais pu servir à quelque chose au moins! Lui répliquais je simplement en prenant pas la peine de le regarder de toute manière il allait encore se croire si intéressant que fallait bien que je lui fasse comprendre qu'il n'est rien et qu'il n'avait pas été marquant dans ma vie. Je tentais alors de mettre un terme à tout cela car il ne m'amusait même pas ! Je ne te répondrais même pas . C'est tellement d'un niveau inférieure que je me dis que là tu as vraiment tout perdue de ta dignité! Lui adressais je en dernière parole avant de pencher d'en d'autres occupations beaucoup plus attrayantes que minable pouvait me procurait.
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(#)Sujet: Re: you're a ghost (alayna) | Sam 11 Juil - 11:22
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and now you're a ghost i walk right through
Mes remarques et taquineries à l'égard d'Alayna ne volaient pas bien haut. J'en avais parfaitement conscience mais à vrai dire, je m'en fichais un peu. Je n'étais pas là pour parler comme Shakespeare ; d'ailleurs, j'en aurais été bien incapable. Je me foutais royalement de cette fille et par conséquent, je me moquais bien de la blesser ou non. Que je la dégoûte, qu'elle me haïsse ne me faisait pas grand chose non plus. Je ne faisais pas partie de ces gens pour qui l'opinion des autres comptent. Enfin, ça m'intéressait dans la mesure où j'étais curieux de savoir ce que l'on pouvait penser de moi. Parce que je savais ce que j'étais réellement et ça me plaisait de voir que les gens ne me connaissait pas du tout. En même temps, je faisais tout pour cela. Mais ça m'amusait franchement. Après, on pouvait me détester, me trouver con et me considérer comme un petit branleur digne d'aucun intérêt... Je m'en tamponnais le coquillard. Enfin, tant que ce n'était pas quelqu'un que j'appréciais vraiment. Si Hannah déclarait du jour au lendemain que j'étais le dernier des imbéciles... Là je le prendrais mal, vu qu'elle me connaissait. Elle savait qui j'étais vraiment, en dessous de mes airs de kéké des rues, et qu'elle me considère ainsi me blesserait. Mais Alayna... Je devais avouer que je n'avais pas beaucoup d'estime ni une affection particulière pour elle. Je l'avais appréciée, fut un temps. J'avais aimé son corps, en fait. Elle... Sympa mais chiante. Donc bon, je me fichais de ses états-d'âme, le principal pour moi était que je m'amuse. Si je la faisais chier ou autre, ben, tant pis pour elle ! « Mais ce que tu penses à propos de moi, mais j'en ai absolument rien à faire, tu prends surement pour un grand comique, mais tu ne fais rire que toi même, et que toi apprécies tes sottises que tu peux déblatérer .Tes paroles que tu prêches à vouloir jouer le grand méchant de la vie de tout le monde, ça prend surement avec les petits de moins 10 ans mais pour les autres, tu es quelconque alors n'essayes pas de te prendre pour une personne que tu n'es pas , ça ne te va absolument pas » dit-elle calmement. Alayna avait l'air d'avoir compris que tout ce que j'étais n'était qu'apparence. En même temps, qui pouvait être réellement aussi imbuvable ? Je me contentai de sourire, en la détaillant du regard. La petite Mayer était mignonne mais sans plus. Elle n'était ni belle ni moche en vérité ; sa chevelure rousse était assez jolie. Elle n'avait pas vraiment d'intérêt, en fait, vue comme ça. « J'adooooore prétendre être quelqu'un d'autre, tu ne peux pas savoir. Ça rajoute du piquant, n'est-ce pas ? Et puis tu sais, je ne cherche pas à te faire rire non plus. D'ailleurs, ça m'étonnerait franchement que tu ries à mes paroles ! Mais en même temps, j'me contrefous pas mal de toi, autant que tu te contrefous de moi. Je ne cherche pas à te plaire, juste à me distraire, et si t'es pas contente et que tu me trouves con... Ben pas de soucis ! Mais j'm'en branle ».
Je pense que si vous cherchiez la définition de « tête de con » dans le dictionnaire, vous pouviez trouver ma photo. Quand je m'y mettais, je devenais vraiment infect. Vulgaire, méchant, n'hésitant pas une seconde à faire des remarques mesquines et immature, égoïste, violent par instant... Oui, il était possible de réunir tout cela en une personne. Je n'étais pas toujours comme ça, dieu merci, mais j'avais mes périodes où j'avais envie de faire chier le monde. Malheureusement pour elle, Alayna m'était tombée dessus au mauvais moment. Elle avait le don de me donner envie de l'embêter. « C'était plus fort , plus fort, bellamy fait moi mal... Oui fait moi mal, parce que déjà pour me faire du bien tu n'étais pas doué je devais demander plus fort vu que tu me chatouillais ! Et même maintenant me faire du mal tu en es même pas capable , pitoyable monsieur je me prends pour un mauvais garçon!. Et pour te répondre , tu as pas à savoir ma vie sexuelle, mais je suis pas une pute, ni une salope! Et deuxièmement celui juste après toi était meilleur et celui avant toi aussi, tu comprends à quel point je devais simuler! » Je rigolai. Son auto-dérision du début m'avait fait rire, sincèrement. Si elle arrêtait de se prendre la tête pour chaque parole qui sortait de ma bouche, notre discussion serait nettement plus intéressante et drôle. Mais bon, c'était dans la nature d'Alayna d'être soulante. Elle prenait toujours tout trop à cœur. Sans blague, cette fille ne connaissait pas l'humour je crois. Je disais tout sur le ton de la plaisanterie. Pour moi, nous n'étions pas en train de nous disputer, je la charriai simplement, mais elle prenait tout très mal et montait sur ses grands chevaux. Soit. De toute façon, ça m'amusait, donc qu'elle continue. « Soit pas mauvaise langue, Alayna Mayer, tu sais pas mentir ! Enfin, dommage pour toi si tu devais simuler, j'en suis désolé. Non, en fait, j'm'en fous, parce que moi j'me suis bien amusé. Et puis ton numéro de sainte-nitouche, fais le à d'autres que moi, j'en crois pas un mot ». J'étais une personnification de l'égoïsme je crois. Enfin qu'importe. Cette manie de faire passer ma petite personne avant toute chose me plaisait beaucoup. J'avais bien compris qu'ici bas, si vous commenciez à vous soucier des autres, vous vous faisiez rapidement écraser. Si tout le monde pensait d'abord à soi et arrêtait de se soucier de la terre entière, le monde se porterait bien mieux !
« Tu te trompes je te parle uniquement parce que tu es venu me parler, sinon j'aurais même pas pris le temps de le faire de moi même, tu sais je suis pas un gamin, à vouloir essayer de me prendre la tête à tout le monde et me croire supérieur comme toi, alors qu'en réalité, tu n'es qu'un bouffon, oui le bouffon du roi, à cette époque la tu aurais pu servir à quelque chose au moins! » Oh oui, sans nul doute que ce métier m'aurait beaucoup plu. J'aurais eu une brillante carrière de bouffon de roi ! Malheureusement, je n'étais pas né à la bonne époque. « Je prends ça comme un compliment » fis-je en mimant une petite révérence. Mon accent espagnol était revenu au grand galop. De toute façon, je n'avais pas envie de faire des efforts de langage pour elle. Parler anglais me demandait un certain effort, aussi minime soit-il, et je n'avais strictement aucune envie de faire le moindre effort ce matin. Déjà que je m'apprêtais à me faire examiner par un médecin, ce que j'exécrais au plus haut point... ! « C'est tellement d'un niveau inférieure que je me dis que là tu as vraiment tout perdue de ta dignité! » me dit-elle d'un ton plus que méprisant. Elle avait pas totalement tort, ce que je lui avais dit était absolument dégueulasse et bas, digne d'un gamin de quinze ans. Mais bon, c'était ce que j'étais resté. « De la dignité ? Oh, Alayna, tu sais bien que je n'en n'ai jamais eu une once ! » Encore une fois, elle avait plutôt raison. J'avais plus ou moins abandonné toute dignité quand Tijuana m'avait pris dans ses bras. De toute façon, j'avais tellement de défauts qu'il aurait été trop long de les lister tous. « Quand même, quel heureux hasard que l'on se retrouve ici, à l'hôpital ! Je suis très content que tu sois là. Tu me distrais beaucoup » lançai-je avec un grand sourire. Elle allait encore dire que je faisais mon intéressant. « Mais j'me demande quand même ce qui t'amène ici. Laisse moi deviner... Si je continue sur la piste de la MST... Tu viens pour un avortement ? Une échographie ? » Je jetai un regard à son ventre, qui me semblait on ne peut plus plat, donc je laissais de côté l'hypothèse de la grossesse. « Ou alors, tu es malade ? Ou bien une visite de routine. Ou alors viens-tu te faire traiter pour ta connerie ? J'savais pas qu'ils avaient inventé un traitement pour ça ».