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 this is what makes us friends (cassidy).

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(#)Sujet: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mar 26 Mai - 1:17
cassidy et bellamy
this is what makes us friends

J'adorais les cours, je devais bien l'admettre. Apprendre de nouvelles choses, c'était chouette. C'était un peu comme faire du sport, sauf qu'il s'agissait là d'une gymnastique du cerveau. Quand la pirouette était parfaitement exécutée, on en tirait un plaisir immense. J'aimais m'asseoir au milieu d'un amphithéâtre plein à craquer et de faire partie de cette foule. J'adorais voir les comportements de mes camarades. Certains notaient à toute allure, et mon poignet me faisait mal rien qu'à les voir. D'autres se fichaient royalement de ce qui se racontait et passer l'heure le nez rivé sur leur iPhone dernier cri. Moi, je n'écrivais jamais, mais j'écoutais très attentivement et j'enregistrais tout. Je n'aimais pas écrire. Enfin, le terme exact aurait été que je n'arrivais pas à écrire. J'avais jamais été doué en anglais, et j'avais franchement du mal à tout comprendre par moments. Je préférais comprendre ce que j'entendais et suivre sérieusement le cours plutôt que de rester bloqué sur des notes que je ne parvenais pas à prendre. Les études, ça me canalisait. J'étais calme, quand j'étais assis sur ces bancs. Je ne savais pas comment c'était possible, parce que d'habitude, j'étais intenable. Ce qui m'attristait, en fait, c'est que je restai un piètre élève malgré tout l'amour que je portai aux études. Mes devoirs n'étaient jamais clairs, ma syntaxe n'était pas correcte et j'écrivais très mal l'anglais. Les langues, ça n'était clairement pas mon truc.

Au final, je ressortais toujours énervé de mes cours. Généralement, je m'énervais tout seul. De toute façon, j'étais h24 en colère mais j'adorais ça. J'étais une pile électrique. Mais aujourd'hui, je sentais que mon énervement était justifié. Le prof de psycho, ma matière principale, m'avait rendu un devoir où j'avais encore eu une mauvaise note. Ça me mettait vraiment hors de moi. Ça me faisait la sensation d'une relation à sens unique, comme si les études ne m'aimaient pas alors que je les adorais. Je trouvais même cela cruel. Tant de chemin parcouru depuis mon Mexique natal pour qu'au final je me plante là. Bon, dans le pire des cas je n'étais pas perdu, j'avais toujours le trafic de drogues qui me rapportait gros, mais j'aurais aimé gagner de l'argent "propre" en ayant un véritable métier. J'étais un gars avec beaucoup de valeurs morales, même si cela ne se voyait pas forcément au premier abord. L'argent que je gagnais, je l'envoyais à Adela, la mère de ma fille, puisque par ma faute Adela ne voyait plus sa famille et que, trop occupée par Charlotte, elle avait dû abandonner ses études. En gros, je l'avais mise dans la merde. Et je me devais d'au moins la soutenir financièrement ; c'était la moindre des choses. Me dire que ma fille était élevée avec de l'argent sale me la foutais mal. Je me fichais absolument de tout sur terre, mais pas de ma fille. Je voulais être un bon père pour elle, mais c'était pas gagné.

Une fois sorti de la salle, je donnais un grand coup de poing contre le mur. Quasiment aussitôt, un prof vint me voir et me demanda sèchement d'arrêter. Je me rapprochai aussitôt de lui, et pris un air menaçant. C'était plus fort que moi, il fallait toujours que je me fasse remarquer et que je joue le gros dur. Je savais pourtant que c'était un adulte à qui je devais le respect, mais j'étais énervé. « Qu'est-ce que t'as, l'ami ? T'as peur que je fasse mal au mur ? ». Des élèves rassemblés autour de nous exprimèrent en même temps leur surprise. Ouais, c'était comme ça que je parlais aux profs. Je crois que mon très fort accent espagnol ajoutait à la scène une petite touche de ridicule. En tout cas, le prof s'empourpra jusqu'aux oreilles et parti sans dire un mot. Je me sentis soudain très content de moi. J'avais fait le kéké et ça avait marché. Les autres élèves me regardaient, éberlué. Je marchais au milieu du couloir avec beaucoup d'entrain ; ma colère était oubliée. Je me sentais tout guilleret, comme à chaque fois après un conflit. J'adorais sentir le regard des autres sur moi, que ce soit des regards admirateurs ou des regards haineux. Vous ne pouvez pas deviner à quel point j'adore qu'on me remarque.

Je décidai soudainement que j'avais faim, et je me dirigeai donc vers la cafétéria du même pas léger. J'étais vraiment d'excellente humeur. Tandis que j'attendais que la serveuse me remplisse mon assiette d'une purée louche, je lui tirai la langue. Elle me regarda très mal, comme indignée, et je repartis encore plus content de moi. J'étais un vrai gosse, insolent, insortable, mais bon dieu que j'aimais ça. Mon plateau à la main, je marchai le long du self, avec mon éternel démarche de petite racaille. Je repérai une fille blonde, qui mangeait seule à une table près de la fenêtre. Cette fille, je la connaissais. Quelques jours plus tôt, j'avais vu un garçon tenter de l'embrasser, et elle lui avait mis une de ces râclées ! J'en étais toujours pas revenue. Celle-là, ça devait être quelque chose. Sans aucune gêne, je balançais mon sac sur la table et m'assis violemment en face d'elle. Je croisai mes bras sur la table et la fixai longuement avec un air idiot, un grand sourire s'étirant jusqu'aux oreilles. « Toi, t'es une vraie ninja. Je t'ai vu l'autre jour te battre avec un type. Tu veux que je te dise ? » Je faisais très clairement mon intéressant. Et je prenais mon pied. « J'ai déjà vu des filles se battre comme toi, mais elles venaient de bleds au Mexique. Là-bas, les filles sont élevées comme des tigresses. Sauf que toi, t'as pas l'air de venir du sud. Va falloir que tu m'apprennes tes techniques de combat » Mon discours n'avait ni queue ni tête mais je m'en contrefichais. « Comment ça va, sinon ? Moi c'est Bellamy » conclus-je en souriant.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mar 26 Mai - 21:29
cassidy et bellamy
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La descente fut relativement rapide, alors que les portes étaient à nouveau ouvertes, sur le parking et ses odeurs de gazole cette fois-ci, elle s’attarda, écoutant la musique entrainante distillée par les hauts parleurs dissimulés derrière le panneau de cuivre rappelant qu’une surveillance était opérée vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Constatant sa posture particulièrement ridicule de délectation auditive et comprenant qu'un employé mexicain sous-payé et poilu devait la voir en cet instant, elle se décida à quitter l’espace étroit et fonça jusqu’à la voiture. Mon Dieu que ça faisait du bien de sortir du travail même si ce n'était que pour aller en cours.

Ronronnement du moteur. Grincement huilé des portes automatiques qui s’ouvrirent sur son passage. Crissement parfaitement involontaire des pneus sur l’asphalte et déambulation au milieu des immeubles du centre-ville, en direction de son université. Elle avait cours certes dans deux heures mais elle préférait arriver à l'avance. Pour pouvoir déjeuner au restaurant universitaire, chose qu'elle ne faisait jamais, sans Vincent, mais là elle n'avait pas de choix puisque Monsieur n'avait pas cours.

La jeune femme avait pris ce qui lui semblait être mangeable soit un plat à base de semoule surement une imitation d'un couscous, car oui en effet ça n'en avait pas le gout, elle regrettait presque celui de sa grand mère. Du pain, du fromage et un gâteau à base de chocolat. Ah les joies de la cantines. Celle ci était assez remplit par des étudiants, elle était gêné d'être seule à cette table tel une forever alone, elle est arrivé en cours d'année pour reprendre ses études oui à 20 ans, elle ne connaissait donc personne. La jeune femme se mettait toujours derrière en amphi loin du monde, qui l'entourait, on était bien loin de l'ancienne Cassy, celle de Newport qui avant de stopper ses études pour travailler à plein temps, parlait à tout le monde.


Alors même qu'elle mangeait seule à une table , elle entendit quelqu'un débouler à toute allure. Elle leva la tête vers le jeune homme surprise avant de le gratifier d'un sourire, vous savez ce genre de personne attachante au lieu de vous gêner ? voilà comment elle percevait le jeune homme Toi, t'es une vraie ninja. Je t'ai vu l'autre jour te battre avec un type. Tu veux que je te dise ? Elle piqua son assiette avant de rire, elle le regarda intrigué. J'ai déjà vu des filles se battre comme toi, mais elles venaient de bleds au Mexique. Là-bas, les filles sont élevées comme des tigresses. Sauf que toi, t'as pas l'air de venir du sud. Va falloir que tu m'apprennes tes techniques de combat
Il n'allait pas lui faire croire qu'avec son teint pâle il venait du mexique? Elle riait gênée cependant, Cassidy était loin d'être timide disons just un peu réservé. Etrange ? Comment ça va, sinon ? Moi c'est Bellamy elle posa sa fourchette tendant sa main. Cassidy Stark, enchantée, en effet je ne viens pas du sud mais d'Europe, de Londres plus précisément, et je t'apprendrais mais techniques de Ninja avec plaisirs si tu m'apprends à être une tigresse mexicaine dit-elle d'un ton moqueur et toi comment tu vas? Elle le tutoyait sans s'en rendre compte. Le jeune homme dégageait tellement d'énergie, son visage angélique malgré ses airs rebel intriguait la jeune femme. Son audace à aborder des inconnu comme cela lui plaisait énormément, attention rien d'ambigue dans les pensées de la jeune femme.

Elle appréciait la présence du jeune homme bien qu'elle ne le connaissait pas. Tu viens vraiment du mexique ? demanda t-elle intrigué

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mer 27 Mai - 14:00
cassidy et bellamy
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J'ignorais pourquoi j'avais toujours besoin que l'on me remarque. Passer inaperçu était pour moi un véritable enfer. Je ne comprenais d'ailleurs jamais les gens effacés, transparents. Comment peut-on vivre de cette façon ? Cela dépassait mon entendement. J'avais envie, non, j'avais besoin de marquer les esprits. Que les gens se souviennent de moi, même en négatif. Qu'ils se disent : "Mon dieu, mais quelle tête d'oeuf ce Bellamy". Peut-être avais-je peur de tomber dans l'oubli. Ou peut-être était-ce juste la façon dont j'avais grandi. À Tijuana, ma ville natale, il valait mieux se faire respecter. Or, plus jeune, on ne pouvait pas dire que je l'imposais, le respect. J'étais frêle et, mes parents venant d'Angleterre, je n'étais pas le bienvenu sur ces terres inhospitalières. Je me serais fait bouffer si je n'avais pas su m'imposer. Et quand on a pas le physique, on acquiert le mental. J'avais appris à me battre et à montrer qui était le lion dans l'arène. Si bien que même aujourd'hui, dans cette ville autrement plus amicale, il m'est naturel de me montrer. Je voulais que les gens soient effrayés, ou du moins impressionnés. Au fond, tout cela n'était qu'une carapace ; j'avais construit cette image pour survivre. Mais je me demandais si au final, je n'étais pas devenu comme cette carapace.

Je savais qu'il y avait une certaine part de sensibilité au fond de moi-même, malgré mes allures de brute bagarreuse. Andrea avait réussi à réveiller cela. Mais sans lui, je devais admettre que j'étais bien incapable d'analyser toutes ces émotions que je pouvais ressentir au fin fond de mon être. L'amour et ses sensibilités, toutes ces conneries, ça n'était pas fait pour moi. Qu'est-ce que je serais devenu si je m'étais accordé du temps pour réfléchir à cela ? À Tijuana il n'y a pas de place pour les émotions. J'avais grandi dans un univers impitoyable et ce monde-là avait forgé mon caractère, même si ça n'était pas ce que j'étais vraiment. J'avais conscience de cela, mais ça ne m'empêchait ça de faire le kéké dès que j'en avais l'occasion. Si seulement Andrea été resté avec moi, j'aurais peut-être été la personne que je suis réellement. Mais bon, un coup de couteau dans mon abdomen a mis fin à notre relation. Quand je vous disais qu'il n'y avait pas de place pour l'amour à Tijuana.

La fille ne sembla pas dérangée par mon arrivée. Tant mieux, parce qu'elle m'intriguait franchement et j'avais envie de lui parler. J'agissais selon mon envie, sans trop réfléchir. Je l'avais vu, j'avais eu envie de l'aborder, donc je m'étais incrusté devant elle. Sans lui demander son avis, bien entendu. Je n'allais pas me perdre dans les civilités. J'étais un homme d'action ; les réflexions ne me réussissaient guère. "Cassidy Stark, enchantée, en effet je ne viens pas du sud mais d'Europe, de Londres plus précisément, et je t'apprendrais mais techniques de Ninja avec plaisirs si tu m'apprends à être une tigresse mexicaine" Sa politesse et son accent confirmaient bien qu'elle venait d'Angleterre. J'étais allé là-bas quelque fois (vu qu'après tout, sur mes papiers d'identité il était bien inscrit que j'étais anglo-mexicain). En tout cas, elle était très polie et officielle dans sa présentation. Elle paraissait intéressée par ce que je lui racontais, voire amusée, et mon entrain s'en retrouva exacerbé. « Pas de soucis, j'en connais tout un tas sur les mexicaines » fis-je en souriant.

"Et toi comment tu vas?" Oui, elle avait vraiment la politesse des anglais. « Pour tout te dire, ma chère Cassidy Stark, j'me suis encore tapé une sale note en psycho et ça me les brise. Mais ensuite je me suis embrouillé avec un prof, donc ça va nettement mieux » continuai-je d'un ton jovial. Je savais que c'était très immature, mais j'aimais bien passer pour un petit dur. Tandis que je lui racontais mes aventures, je me mis à mélanger nerveusement ma purée, sans en avaler une fourchette. Je savais rien qu'à l'odeur que c'était dégueulasse. Et puis, manger n'était pas franchement l'une de mes priorités dans la vie. Je n'avais jamais faim, et cela se voyait ; j'étais vraiment mince. Je n'arrêtais pas de gigoter en tout sens. L'héroïne m'avait fait de tels trous de le cerveau que cela devait avoir affecté mes sens moteurs. "Tu viens vraiment du mexique ?" me demanda-t-elle ensuite. Elle paraissait intriguée, et ça me plaisait beaucoup. « Est-ce que mon accent sonne américain, d'après toi ? » lui répondis-je du tac au tac. J'avais un accent très très prononcé qui ne laissait pas vraiment de doutes quand à mes origines. En plus, quand je m'énervais, je parlais généralement espagnol, tant il ne m'était pas naturel de parler la langue de Shakespeare.

« T'es une petite curieuse, Cassidy Stark » dis-je malicieusement. Je tripotai nerveusement mon avant-bras gauche, à l'endroit précis où l'on pouvait encore apercevoir les traces des piqûres d'héroïnes. « En fait, j'suis anglais. Comme toi. C'est pour ça que j'ai pas le faciès latino, si c'est ça qui te turlupines. Nan, j'suis né au Mexique, à Tijuana précisément, j'sais pas si tu connais le coin. Pas un endroit fréquentable, c'est pour ça que les filles sont des tigresses là-bas. Parce qu'elles finissent éventrées dans un ruelle, si elles savent pas se défendre » J'exagérai à peine. J'avais moi-même failli finir éventré, alors je savais quelque chose. À bien y penser, j'avais vécu une foule de choses dans ma vie. « Tu sais comment on m'appelle là-bas ? » continuai-je rapidement. Encore une fois, mes paroles dérivaient au fil de mes pensées. Je n'avais qu'une seule envie : amuser Cassidy et me faire remarquer, plus que jamais. Je voulais l'impressionner. « La larme à l'oeil. À cause du tatouage que j'ai là, près de l'oeil. Tu sais ce que ça signifie, Cassidy Stark ? » Est-ce qu'elle ne prendrait pas peur quand je lui révèlerai la signification du tatouage ? De toute façon, je m'en fichais. J'étais en train de lui servir du grand Bellamy, j'avais l'impression d'exposer toute ma science et je m'éclatais.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mar 2 Juin - 15:19
cassidy et bellamy
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La jeune femme n'avait pas toujours vécu à Miami, au contraire elle était parti vivre à Newport après qu'elle soit sortie de "prison" pour retourner à Miami, puisque la vie à Newport devint insupportable. Elle souhaitait prendre un nouveau départ. Pour un nouveau départ ça en était un, elle s'était promise de ne pas faire les mêmes erreurs qu'à Newport, trop s'attacher au risque d'être brisé, vous me direz? Mais Cassidy ne s'est attaché à personne? Si Ilhan celui avec qui elle avait du feindre d'être fiancé et qui lui avait apporter sans les avoir un soutient moral et pas des moindres. Elle souhaitait rester discrète à Miami si cela était possible, elle souhaitait également sortir de ses vieux démons.

Cette cantine lui rappelait vivement les joies du lycée ou popularité était un signe de puissance, oui la jeune femme avait été populaire et peut-être l'une des rares filles populaires pour les bonnes raisons, autre que de couché à droite à gauche, faire la conne et joué les miss beauté. Peut-être était-ce parce qu'elle était la soeur jumelle du mec le plus populaire du lycée, peut-être était-ce de par son ancienne sociabilité que tout le monde l'appréciait, âr son côté rebelle à essayait de sortir des critères qui font qu'une fille populaire ne peut traîné avec un looser ou un geek. Elle regardait une jeune femme au loin entouré de sportif de haut niveau, tout en se demandant pourquoi ces gens là cherchaient à se faire remarquer. Peut-être avait-elle trop mûri? Elle ne comprenait pas, ou était passé les gens simple et humble.

Elle n'eut pas trop le temps de réfléchir à maintes débats dans sa tête, un homme tombé du ciel, (oui tombé du ciel vu son air de gars qui a la tête dans la lune) vint la divertir . Pas de soucis, j'en connais tout un tas sur les mexicaines Elle lui sourit amusé, mon dieu ce qu'il pouvait déblatérer des conneries, mais c'était plaisant.
Pour tout te dire, ma chère Cassidy Stark, j'me suis encore tapé une sale note en psycho et ça me les brise. Mais ensuite je me suis embrouillé avec un prof, donc ça va nettement mieux Lyrisme des quelques envolées verbales n'avait d'égale que la rigueurs des mots comme la justesse du ton qui sonnait en effet bien latino, mais elle avait du mal à croire qu'il était purement mexicain. Il l'amusait définitivement il lui en fallait peut-être peu mais elle savait qu'elle allait bien s'entendre avec lui. Ah je te comprends, bosser pour ne pas voir ses efforts récompenser, ça fait mal...


Est-ce que mon accent sonne américain, d'après toi ? Il marquait un point, elle baissa la tête en souriant piquant à nouveau dans son assiette. T'es une petite curieuse, Cassidy Stark Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde aimait bien l'appeler Cassidy Stark comme si son nom de famille avait un impact, merci Game of thrones . En fait, j'suis anglais. Comme toi. C'est pour ça que j'ai pas le faciès latino, si c'est ça qui te turlupines. Nan, j'suis né au Mexique, à Tijuana précisément, j'sais pas si tu connais le coin. Pas un endroit fréquentable, c'est pour ça que les filles sont des tigresses là-bas. Parce qu'elles finissent éventrées dans un ruelle, si elles savent pas se défendre Oui il était définitivement bavard celui là. Difficile de lui en vouloir avec sa gueule d'ange. Passant une langue rapeuse sur ses lèvres sucrées, elle dédaignait un sourire amusé par la suite de ces propos. Tu sais comment on m'appelle là-bas ? La larme à l'oeil. À cause du tatouage que j'ai là, près de l'oeil. Tu sais ce que ça signifie, Cassidy Stark ? Laisse moi deviner.... Parce que t'es un petit sentimentale ? lança-t-elle d'un ton moqueur, elle aimait bien ses tatouages faut dire que la jeune femme en était fan puisqu'elle en possédait également , plus sérieusement elle ajouta. "Car ton intuition est parfaite, tu c'est lire en l'esprit ? L'intelligence? Elle n'en savait rien est pour tout dire elle n'était pas intéressé à savoir le pourquoi du comment, tant qu'il l'amusait. Il aimait se rendre intéressant, cela se voyait mais cela ne l'a dérangeait pas du tout. Elle se redressa tout en plongeant son regard dans le sien. " au lieu de me démontrer que tu es un gros dur, démontre moi ce que tu as la dedans" dit-elle en montrant son crâne et son coeur.
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mar 9 Juin - 23:34
cassidy et bellamy
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J'étais vraiment comme un poisson dans l'eau. Parfaitement dans mon élément. Une inconnue intéressante ? C'était pour moi. Je me sentais toujours mieux avec les parfaits inconnus qu'avec les gens qui me connaissaient bien. Avec les inconnus, je pouvais prétendre être n'importe qui. Je pouvais facilement jouer aux durs, faire mon intéressant. Les gens pensaient que j'étais réellement comme ça. Alors que ceux qui me connaissaient bien savaient que je n'étais pas qu'exubérant. Je savais que je n'étais pas quelqu'un de bien, que c'était limite dangereux de traîner avec moi et que j'étais impliqué dans trop d'affaires louches. Mais je pensais sincèrement qu'il n'y avait pas que du mauvais en moi. J'étais capable d'éprouver des choses. J'avais été amoureux, une fois, follement amoureux même. Mais pour une raison que j'ignorais, j'avais tendance à vouloir cacher mes bons côtés. Je voulais refouler toutes mes émotions, cette sensibilité que je pouvais avoir. Pourquoi ? Je l'ignorais encore. Quel mal y avait-il à se montrer sincère, au lieu de vouloir jouer les gros durs ? De prétendre être quelqu'un que l'on est pas ? Au fond, je me perdais un peu avec cette double identité que je m'étais créee. Comme si je n'arrivais plus à distinguer le vrai du faux.

Tout cela, je n'y pensais que rarement. Mon taux de drogue dans le sang était généralement trop élevé pour que je puisse réfléchir à mes états d'âmes. Je n'étais pas fait pour réfléchir, j'étais pas un intellectuel. J'avais cru à un moment que j'avais quelque chose dans le cerveau, le jour où j'avais appris que j'avais réussi les tests d'admissions à l'Université. J'étais déscolarisé depuis ma première année de lycée, et j'avais réellement peu d'espoir de pouvoir reprendre des études. Et pourtant, j'avais réussi les tests. Alors oui, ce jour-là, je m'étais mis à penser que finalement, j'étais peut-être pas si con que ça. Mais mes résultats scolaires me prouvaient le contraire. Non, moi j'étais un homme d'action. Cogner, agir, vite. J'étais un nerveux. Je ne savais même pas ce que je foutais dans une université, à faire des études de psycho au final. Ouais, ça m'intéressait, mais à quoi cela allait-il me mener ? Parce que même si, imaginons, je réussis par miracle à avoir mon diplôme, je ne pourrais jamais être psy. Comment allais-je pouvoir écouter des gens me raconter leurs vies stériles, toute une journée, assis dans un fauteuil ? Et puis est-ce que j'avais la dégaine d'un psy, honnêtemment ? Nan, y'avait aucun doute. Même si j'essayais de m'en sortir, je passerais toute ma vie à baigner dans de sales histoires. Je continuerais à dealer, à faire passer de la drogue, à me faire de l'argent sale, et je finirais ma vie en taule. Quel exemple pour ma fille, bravo.

Enfin. Cette fille, cette Cassidy Stark (winter is coming), c'était un peu ma bulle d'oxygène de la journée. Quand je pouvais m'amuser comme je le faisais présentement, j'oubliais à peu tous mes soucis. Des soucis dont, au final, je ne pensais pas énormément. J'étais pas du genre à m'apitoyer sur mon sort, je savais que je ne récoltais que ce que j'avais semé. Et je l'assumais. J'allais devoir me démener si je voulais un jour me sortir de toute cette merde. "Ah je te comprends, bosser pour ne pas voir ses efforts récompenser, ça fait mal..." Un petit sourire se dessina sur mon visage. « Ouais, bosser, je sais pas si on peut dire ça comme ça ». Bon, effectivement, en ce sens, j'avais tort. Travailler, réviser, tout cela n'était pas mon fort. J'avais généralement du mal avec l'autorité, et ne pas avoir été en cours depuis la seconde n'avait pas aidé. Alors quand on me disait de faire ceci ou cela... Si ce n'était pas d'une importance capitale, je n'en faisais qu'à ma tête. Je lui fis ensuite mon petit numéro, en lui racontant la petite histoire de ma famille. Je dis bien petite, parce qu'il y avait tellement de choses à raconter...! Ma vie aurait pu être l'objet d'un roman balzacien. Il me semblait avoir vécu tant de choses, du haut de mes vingt ans !

Je lui demandais ensuite si elle savait quelle était la définition du tatouage que j'avais près de l'oeil. C'était une larme. Ce tatouage, c'était un peu comme ma marque de fabrication. Si on ignorait qui j'étais, on disait de trouver celui qui avait la larme à l'oeil. Ou alors, pour coder les messages, on disait "va voir l'homme qui pleure". Au choix. L'espèce de petit mythe qui s'était formé autour de ça me plaisait beaucoup. Je me trouvais très intéressant, dans ce genre de moments. "Laisse moi deviner.... Parce que t'es un petit sentimentale ? Car ton intuition est parfaite, tu c'est lire en l'esprit ? L'intelligence?" Je fis un petit rire discret, et passai ma main dans mes cheveux. « Un sentiment ? Nan, j'suis une vraie quiche dans ce domaine-là. Genre complètement et sûrement. Un intello, encore moins. Mes copies te le prouveront ». Je me frottai doucement le nez. « Bon, Cassidy Stark, j'suis déçu de toi. Mais comme j't'aime bien, j'vais te dire quand même c'que ça signifie : je sais pas si c'est comme ça ici, mais dans les gangs au Mexique, on dit que lorsque l'on tue un homme, on doit en garder une trace. Comme pour se rappeler, tu vois ? Et là-bas, on se fait tatouer une larme. Pour se rappeler la souffrance des proches. Plus un homme à de larmes, plus il a fait de victimes ».

J'étais vraiment content de ma petite explication, qui, à mon humble avis (qui en fait n'était pas si humble), faisait son effet. « Est-ce que j'ai tué un homme ? Devine ». Évidemment, je n'avais jamais rien fait de tel, même si j'en avais été proche à plusieurs reprises. J'avais laissé en plein milieu de la rue des hommes très amochés, souvent inconscients. J'étais une vraie teigne, quand on m'énervait. Non, en vrai, c'était surtout moi qui avait failli me faire tuer. Je m'en rappelais encore très bien et c'était parfaitement traumatisant. " au lieu de me démontrer que tu es un gros dur, démontre moi ce que tu as la dedans" Alors là, la petite Stark me bluffait. C'était juste une impression, ou elle avait parfaitement capter mon petit jeu ? Genre, comme ça ? Bon en même temps, je faisais sacrément mon branleur, là. Mais j'étais un peu déconcerté, moi qui avait pris l'habitude de lui répondre du tac au tac. Je lui souris un peu naïvement, plongeant mon regard dans le sien. « Au fond, j'suis un gars bien. Enfin, j'ai de bons côtés. Si si, j'te jure. J'suis vraiment gentil. On dirait pas comme ça, parce que t'sais, j'suis un peu une grande gueule » Je ne savais pas trop pourquoi je disais ça, mais mon ton se fit tout de suite plus doux. Alors qu'auparavant, j'étais limite en train de crier dans le réfectoire. « Que penses-tu de moi, mademoiselle Stark ? Est-ce que j'ai l'air d'une grosse brute insensible ? Est-ce qu'il y a quelque chose au fond de mon petit être ? » demandai-je avec un grand sourire. « Et toi, alors ? Qu'y a-t-il dans ton petit coeur et derrière cette chevelure platine ? ».

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Mer 10 Juin - 0:52
cassidy et bellamy
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[haha pas mal ta référence à GOT :p tiens je vais m'essayer de rp à la première personne, vous m'intriguez avec une façon de faire :p ]


Je dois l'avouer qu'il était difficile de m'épater avec de  telles paroles balancées, non seulement parce que j'avais vu dans ma vie plus de chose qu'il n'y paraissait, mais surtout et tout simplement parce que je me fichais des paroles qui pour moi étaient souvent insignifiante, qu'importe ce que vous me direz, la façon dont vous agirez avec moi comptera beaucoup plus. L'ancienne Cassidy croyait au belles paroles, et c'est pour ça qu'elle en fut blessé, pas la nouvelle Stark, la nouvelle, moi si je puis dire.  Les gens ont souvent tendance à s'attacher aux mots sans en mesurer les conséquences, croire aux promesses qui ne sont que rarement tenus, c'est comme ce monde qui m'entourait ou ses étudiants s'attachaient aux physique beaucoup plus qu'au mental. D'où les paroles n'étaient rien pour moi, les actes par contre c'est une autre histoire, j'écoutais ce jeune homme me parler de lui, il ne m'ennuyait pas une seconde, il m'amusait ou plutôt il me divertissait.  Il jouait un rôle beaucoup trop flagrant pour lui, ses traits enfantins le rendait attachant, ses yeux témoignait de son bon fond, son attitude brisait cependant cette bonne image frêle et montrait qu'il pouvait être tout aussi bon que mauvais, doux que violent. Il me rappelait mon frère jumeau si ce n'est que mon frère paraissait moins adorable que lui physiquement parlant, peut-être ai-je fais cette comparaison car ils sont tout deux très tatoué, brun aux yeux bleu ? Je n'en sais rien.  J'avais envie de le connaître, il avait gagné mon intérêt et je savais que celui ci était dur à obtenir de ma part.  Je le laissais m'expliquer son tatouage et je m'en voulais à ce moment même de ne pas avoir plus écouté mes parents lorsqu'il parlaient de mafia et oui, la famille de ma mère est l'une des plus grande mafia italienne, la  Ndrangheta pour être plus précise, ce j'avais vu là-bas était déplaisant, j'avais cette chance d'être lié que ma mère, et en plus de ça être une femme,mes frères étaient beaucoup plus lié certes, quant à moi je ne commettais rien de criminelle, j'utilisais cette chance ou c fardeaux tout dépend de comment on pose la situation à mon avantage, c'est tout.  j'ai le sang d'une mafieuse qui coule dans mes veines, mais je n'ai pas le courage de sacrifier tout mes proches aux risque de mes connerie. Une idée me vint cependant à l'esprit, je voulais donné le nom de ce jeune homme à mon grand père pour me renseigner sur lui, mais je savais une cette idée n'était qu'une idée malsaine dû à ma méfiance en général. Il se vantaît trop pour dire la vérité.

Tu n'as tué personne, tu te vantes beaucoup trop pour un bandit, comme disais mon grand père , Entre dire et faire plus d'une paire de chaussures est usé. Puis avec ta tête d'ange tu vas me faire croire que tu serais capable de tuer quelqu'un?   mon regard se fit persuasif, mon ton doux et taquin.  Je repoussais le plateaux avant de croiser mes bras sur la table. Je n'avais aucune preuve que cet homme disait vrai, de plus il ne me paraissait pas méchant. Il mentait peut-être après tout.

Je lui souriais avant de poser ma fourchette, je poussais mon plateaux sur le côté. Avant d'inverser les rôles et de lui poser mes questions. « Au fond, j'suis un gars bien. Enfin, j'ai de bons côtés. Si si, j'te jure. J'suis vraiment gentil. On dirait pas comme ça, parce que t'sais, j'suis un peu une grande gueule mon sourire s'était élargit.  Que penses-tu de moi, mademoiselle Stark ? Est-ce que j'ai l'air d'une grosse brute insensible ? Est-ce qu'il y a quelque chose au fond de mon petit être ? Piquant son dessert sur son plateaux encore remplit, je répondis . T'es quelqu'un de bien et ça se voit, t'as l'air d'avoir le coeur sur la main, la tête dans la lune aussi! t'es pas insensible loin de là, mais tu caches cela derrière ce petit côté rebelle, tu me rappelles mon frère. Par contre fais-gaffe à trop faire l'intéressant tu finiras par te perdre toi même, attention je ne dis pas que je te crois incapable de faire le dur loin de là, mais tu n'es pas si dur que tu veux le faire croire, c'est tout. Tu m'as l'air amusant également   je m'étais exprimé d'une façon innocente, comme si cela allait de soit. Il m'amusait au fond je pouvais retrouver une partie de moi en lui, c'était étrange Et toi, alors ? Qu'y a-t-il dans ton petit coeur et derrière cette chevelure platine ? Je riais à cette question. Une je m'en foutiste, littéraire, et ninja à ses heures perdues. , oh non je ne me dévoilais pas aussi vite, je préférais donc prendre cette phrase à la rigolade.



[ Respect, je sais pas comment vous faites pour rp à la première personne je repasse avec mon autre style descriptif au narrateur omniscient, donc respect my darling, por faire des rp de qualité en utilisant le "je".
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Ven 26 Juin - 14:24
cassidy et bellamy
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[bah moi je le trouve plutôt réussi ce rp à la première personne aha (: moi par contre j'ai vraiment du mal avec la troisième personne, donc je vais pas tenter this is what makes us friends (cassidy). 1972959918 ]

Ça me faisait du bien, de discuter avec cette Cassidy. Je ne la connaissais que depuis quelques minutes, mais elle m'avait l'air d'être une fille intéressante. Et puis, je l'intéressais également, donc c'était parfait. La plupart des gens m'aurait envoyé paître, si je m'étais assis à leur table de la même manière. Je m'étais d'ailleurs préparé à ce que la blondinette agisse de même ; vu comment elle s'était défendue dans le couloir, j'imaginais qu'elle ne se laissait pas facilement faire et qu'elle pouvait être du genre pas commode. Or, c'était tout le contraire que j'avais en face de moi, une jeune femme souriante et très polie (sûrement ses origines anglaises qui ressortaient). Elle était agréable, mais je devais admettre qu'il y avait quelque chose d'assez troublant chez elle. Ses yeux d'un bleu océan, son sourire énigmatique ou le fait qu'elle savait poser exactement les bonnes questions…? Elle m'avait quand même demandé ce qu'il y avait à l'intérieur de moi. Ce n'était pas anodin comme question. Comment avait-elle pu savoir que je n'étais pas qu'un gros dur, qu'un branleur ? Elle semblait sacrément intelligente. Bien plus que moi. Je pensais que j'allais tomber sur une blonde écervelée, ou du moins pas vraiment intelligente, peut-être même un peu garçon manquée vu sa façon de se battre, mais je tombais sur une fille au comportement raffinée et avec un sens aiguë de l'analyse. Y'avait pas à dire, Cassidy Stark m'intriguait. J'avais envie de le connaître plus en profondeur. Elle avait un regard vraiment particulier. Très bleu et mystérieux.

J'étais assez content de moi quand je lui expliquais la signification de mon tatouage près de l'oeil. Je la trouvais assez effrayante, personnellement. Le pire, c'est que c'était absolument vrai. On se reconnaissait grâce à cela. Ce tatouage était le dernier que je m'étais fait, c'était quand j'étais arrivé à Miami. J'avais été chez le premier tatoueur que j'avais trouvé et je lui avais demandé. Encore une décision impulsive. Mais je ne regrettais pas ; j'ignorais simplement pourquoi je l'avais fait. Je n'avais jamais tué personne, du moins, pas physiquement. Mais peut-être était-ce un moyen pour moi de me souvenir que j'avais fait du mal à beaucoup trop de gens. Adela et Andrea n'étaient pas physiquement morts, mais j'avais bien conscience que je leur avais volé leur vie. Ç'avait été pour moi la première fois que je me rendais chez un tatoueur ; mes autres tatouages avaient été fait par des potes qui savaient manier la machine, un peu à l'arrache, dans des conditions sanitaires qui feraient frémir n'importe qui. J'en comptais plus d'une vingtaine. En fait, je ne savais pas exactement combien j'en possédais, car généralement, je me les étais fait dans un état second. Je m'étais retrouvé un matin avec un oiseau tatoué sur le cou sans savoir pourquoi je m'étais fait ça ni qui me l'avait fait. Enfin, il était joli, dans ça ne m'avait pas embêté. J'avais bien conscience qu'avec ce look et ces bras tout gribouillés, je ne passais pas pour le petit ange de service. J'adorais ça. Je marchais dans la rue et j'entendais les vieux se retourner sur mon passage, et disaient : "Oh mon dieu ! Quel voyou !". Alors je me retournais et je leur adressais un grand sourire. J'aimais choquer, j'aimais être différent. J'étais un gars très ouvert d'esprit, tolérant, et j'adorais brusquer ceux qui ne l'était pas.

"Tu n'as tué personne, tu te vantes beaucoup trop pour un bandit, comme disais mon grand père , Entre dire et faire plus d'une paire de chaussures est usé. Puis avec ta tête d'ange tu vas me faire croire que tu serais capable de tuer quelqu'un?" me répondit la Stark. Impressionnant, je devais l'admettre. Sa réponse me confortait dans mon idée qu'elle était vraiment douée question analyse. Elle cernait tout très rapidement, ça en devenait presque effrayant. J'avais également l'impression que son regard bleu me transperçait de part en part. Décidément, je m'amusais beaucoup. Cette fille était très particulière, et j'aimais déjà sa personnalité. Elle n'avait pas froid aux yeux, cela se voyait. Elle ne semblait pas le moins du monde impressionnée par mon comportement, mais je l'intéressais. C'était parfait. Je lui souris. « Ma tête d'ange ? C'est bien la première fois qu'on me dit ça. D'habitude on dit que j'ai une putain d'tête de con. Mais sinon, t'as raison, j'ai tué personne. Mais me crois pas incapable de le faire ». J'étais persuadé que j'en étais capable. J'étais tellement impulsif que tout pouvait arriver, avec moins. Il suffisait que l'on m'agace un peu trop et je pouvais aller très loin. J'avais déjà laissé des gens dans la rue pas très loin de la mort. Si je me retenais toujours, c'était peut-être une dernière trace de respect pour les autres au fond de mon âme. J'essayais toujours de m'arrêter avant le coup fatal, parce que tuer un homme, ce n'était quand même pas rien. Je le savais. Au fond de moi, j'avais une part insoupçonnée de sensibilité, et c'était ce qui me différenciait des autres.

Je lui demandai ensuite de quoi j'avais l'air. J'étais curieux de savoir comment elle me voyait. J'étais toujours, de toute manière, curieux de savoir quelle impression je renvoyais, même si généralement, qu'elle soit bonne ou mauvaise, je m'en tapais. Mais je trouvais ça amusant. Moi-même, si je m'étais retrouvé face à moi, j'ignore ce que j'aurais pensé. Je me serais sûrement dit que j'étais un petit branleur qui avait besoin d'un recadrage. Mais en même temps, je savais que je n'étais pas comme ça intérieurement. Ce n'était que ce que je voulais montrer. Je ne voulais pas que l'on découvre ce que j'étais au fond ; je m'étais donc forgé cette carapace, et je devais avouer que parfois, je me perdais un peu entre ce que j'étais et ce que je n'étais pas. "T'es quelqu'un de bien et ça se voit, t'as l'air d'avoir le coeur sur la main, la tête dans la lune aussi! t'es pas insensible loin de là, mais tu caches cela derrière ce petit côté rebelle, tu me rappelles mon frère. Par contre fais-gaffe à trop faire l'intéressant tu finiras par te perdre toi même, attention je ne dis pas que je te crois incapable de faire le dur loin de là, mais tu n'es pas si dur que tu veux le faire croire, c'est tout. Tu m'as l'air amusant également" Alors, là, j'étais carrément bouche bée. Je me frottais le menton, l'air soudain sérieux. Elle était incroyable, cette Cassidy Stark. Comment pouvait-elle se rendre compte de tout cela, en se basant simplement sur les apparences ? De plus, elle faisait de moi un portrait beaucoup plus flatteur que ce que j'étais réellement. Alors oui, j'avais peut-être un bon fond, mais je n'estimais pas être quelqu'un de bien, loin de là. C'était comme si elle me connaissait mieux que moi, alors que ce ne faisait que quelques minutes que l'on discutait. Je me remis à sourire. « Bah dis-donc, Cassidy Stark, t'es douée ! T'aurais du aller en psycho, j'suis certain que t'aurais cartonner. Pas comme moi, en fait. Ton analyse était… bluffante, j'dirais, pas totalement vraie, mais bluffante » répondis-je en rigolant.

Je lui renvoyais ensuite la question ; que cachait-elle ? Bizarrement, même si je la trouvais très plaisante, j'avais dû mal à cerner réellement sa personnalité. Je n'étais déjà pas très doué, de base, pour tout ce qui tournait autour des émotions, mais elle, elle restait un mystère. Je n'arrivais pas à définir ne serait-ce qu'un seul trait de caractère. Je la trouvais certes sympathique, mais cela restait vague. Elle était incroyablement fascinante, ça, je pouvais l'affirmer sans problème. Elle ne m'attirait pas —quoi que je n'aurais pas cracher dans la soupe— mais elle me fascinait, c'était le terme exact. Elle dégageait une aura mystérieuse, quelque chose de… différent. "Une je m'en foutiste, littéraire, et ninja à ses heures perdues" me dit-elle. J'haussais un sourcil et mon sourire se renforça. Je passais une main dans les mèches de cheveux désordonnées. « Littéraire ? Madame est une intello, alors ? Bah, j'ai rien contre les sensibles, la poésie, tout ça. Mais j'y entrave que dalle, à tout ça. T'es une petite sensible, Cassidy ? J'me serais pas douté, vu ta façon de combattre » J'avais un verre d'eau, j'avais la gorge sèche à force de me donner en spectacle. « T'es une mystérieuse, aussi. J'suis sûr que tu te résumes pas à ces trois choses-là. Tiens, parle moi de ton frère, celui que je te rappelle » demandai-je.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Ven 10 Juil - 0:33
cassidy et bellamy
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Les personnes sociables à la fac se faisait rare, du moins c'est ce que pensait la jeune femme qui avait du mal à s'intégrer depuis son arrivé, entre les gens peu matures, trop sérieux ou encore peu sérieux, elle avait du mal à trouver des amis avec qui partager ses années facs.  Cette nouvelle rencontre étaient donc rafraîchissante. Il était intéressant et l'intriguait mais pas seulement, elle mourrait d'envie d'apprendre à le connaître , une sensation étrange l'habitait, elle se sentait si à l'aise avec le jeune homme, c'était comme si elle le connaissait depuis toujours, sa présence lui faisait du bien, alors qu'elle ne le connaissait ni d'Adam ni d'Eve.  C'était comme si c'était un cousin lointain, une amie de lycée ou encore un ancien meilleur ami de primaire ou collège. Elle n'avait pas l'impression d'avoir un inconnu en face d'elle, de plus il lui rappelait son frère. Il était rare que la demoiselle s'attache vite aux gens et pourtant, elle se prenait d'affection pour ce jeune homme des plus surprenant.

Ses paroles se faisaient naturelle tant elle était à l'aise avec lui,  Ma tête d'ange ? C'est bien la première fois qu'on me dit ça. D'habitude on dit que j'ai une putain d'tête de con. Mais sinon, t'as raison, j'ai tué personne. Mais me crois pas incapable de le faire » Elle explosa de rire à sa réplique ils étaient tout deux spontanée tout en ayant un degré de différence,   On te dit vraiment que t'as une tête de con?  Elle n'en revenait pas, elle lui souriait, elle le savait sincère sur cette dernière paroles et le lui fit remarquer, il en était surement capable elle n'en doutait pas. Loin de là. Elle était perturbé par cette sensation de le connaître , alors qu'ils ne s'étaient jamais vu.

Son attitude envers elle l'intriguait également, elle sourit un peu plus en voyant son air ébahit comme s'il voyait un fantôme en face de lui . Bah dis-donc, Cassidy Stark, t'es douée ! T'aurais du aller en psycho, j'suis certain que t'aurais cartonner. Pas comme moi, en fait. Ton analyse était… bluffante, j'dirais, pas totalement vraie, mais bluffante   Elle baissa les yeux un peu gêné, gêne qu'elle cachait derrière un rire étouffé, elle ne se trouvait guère bluffante.   Arrête de te dénigrer pour la psycho ça ira t'en fais pas, et non merci pour cette filière, elle ne m'intéresse absolument pas !   elle repoussa son plateaux avant de porter son attention entièrement sur la personne qui était en face d'elle.



Il cherchait à en  savoir plus sur elle, Cassidy n'était pas aussi bavarde que le jeune homme cernant son passé et sa vie, il balançait des bribes de son passé à une parfaite inconnu comme si cela était normal, or elle en était incapable, rien que la question était gênante puisqu'elle ne savait quoi répondre, elle déviait sans cesse cette question manipulant son interlocuteur pour faire basculé la balance de l'autre côté, elle n'aimait pas être au centre de la discussion et encore moi se dévoiler. Littéraire ? Madame est une intello, alors ? Bah, j'ai rien contre les sensibles, la poésie, tout ça. Mais j'y entrave que dalle, à tout ça. T'es une petite sensible, Cassidy ? J'me serais pas douté, vu ta façon de combattre Elle passa une main dans ses cheveux en riant. Sensible non. Curieuse Oui je ne lis pas des roman dramatique ou des romans à l'eau de rose, ma nature bien trop volontaire pour concéder ce genre de faiblesses, ce genre de… sentiments.  intello? je n'irai pas non plus jusque là. Encore une fois elle restait vague, elle n'aimait pas parlé d'elle elle savait que plus d'une fille aurait sauter sur l'occasion de se montrer et de faire une longue tirades sur leur maintes qualité mais pas Cassidy.  Il était beaucoup trop curieux et naif à ses yeux, il s'était montré sans aucune méchanceté auprès d'elle pour peut-être l'amuser ou l'épater mais pensait-il véritablement qu'elle allait en faire de même ?  Cassidy était loin d'être le genre de femme à être impressionner par les paroles ou l'attitude  physique d'une personne mais par ses actes, car elle partait du principe que quand on apprenait à connaitre une personne, tous cet aspect physique disparaît, elle était du genre à être attiré par l'énergie d'une personne, elle se laissait frapper par cette aura cet essence que dégage cette personne, ce n'est que comme ça qu'elle appréciait une personne qu'importe ce que celle ci avait pu faire de bien ou de mal dans sa vie, si elle se sentait bien avec cette personne et qu'elle dégageait envers elle de la bonté,  cette personne gagnait son estime, les relations amicales étaient un peu comme des relations amoureuses. Lorsque l'on commence à apprendre à connaître quelqu'un, tout l'aspect physique disparaît, l'on se fond dans l'énergie de la personne, reconnaît cette chaleur humaine, ce parfum qui nous rappelle cet être, l'on ne voit que l'essence de cet personne et non pas la silhouette de celle si, c'est pourquoi comme en amitié, l'on ne peut tomber amoureux de la beauté ou des paroles de quelqu'un, Vous pouvez le  convoiter certes , être entiché par cet aspect physique. Vous pouvez aimer avec vos yeux et votre corps , mais pas  avec votre cœur . Et voilà pourquoi , lorsque vous vous connectez vraiment avec  une personne , toutes les imperfections physiques disparaissent et deviennent sans intérêt pour laisser place à un aspect beaucoup plus mental.  Donc ce qui faisait en sorte que Cassidy appréciait le jeune homme ce n'était pas ses paroles amusantes, son physique agréable,  son visage mi-ange mi rebelle , son sourire complice,  mais le fait qu'il dégageait quelque chose de sincère de bon, de drôle et de complice.


Étonné par la spontanéité de ses paroles il se faisait plus vrai et moins baratineur. Oui  Bellamy était un baratineur , il le savait. Un droguée des métaphores cachées et des faux-semblants écrits en caractère capital, taille dix et écriture Calibri (Corps) manuscrite, dans la marge d’un bouquin de mathématique. Un barrage épais et hermétique qui lui assurait d’avoir raison quand son cœur se mortifiait de ses actions, . Cassidy,  elle, était un brèche. Un trou, un caméléon  se dissimulant à travers le mur une fois que l'on pense l'avoir découvert. Une écorchure croutée qui gratte et vous nargue avant de vous saigner quand vous craquer et en retirait le brun séché. Car, on craque, évidemment. Et la cassure qui reste forme un nouveau sourire édenté, gâchant l’écaillement parfait peinture du mur créant une  nouvelle Cassidy. Empêcher la laideur qui plait pour offrir une souffrance qu’on s’afflige d’apprécier comme un art obscur mais, donc , irrépressiblement attirant, . En somme, ce n’était guère mieux. Ils étaient tout deux dans le bâtiment. A la différence que là où il était architecte. monter, montrer construire, dicter, elle était bulldozer. Détruire, casser, craquer, sentir, briser, se dissimuler,apparaitre, disparaître  jouir de ce contrôle sur rien et sur tout à la fois. Car, quand plus rien n’existe, quand le rien est présent dans l’absence de tout, nous sommes les maîtres de ces tous réduits à néant. elle était les rochers coupants dissimulés sous le cours d’eau impétueux. Il était la rivière qui siffle pour masquer les cris étouffés d’une gamine qui coule entre les algues.

T'es une mystérieuse, aussi. J'suis sûr que tu te résumes pas à ces trois choses-là. Tiens, parle moi de ton frère, celui que je te rappelle

Bellamy était une sorte de thérapie. Un antistress entre des mains joueuses. Un exutoire embelli pour déverser ses pensées. Un frigo couvert de magnets coloré dans lequel on fourre le reste de la tarte au citron vert de la veille pour la refiler à mamy quand elle viendra rendre visite, dans quatre jours.  Un frigo dans lequel elle pouvait lire comme un livre ouvert.



Elle ne se trouvait pas mystérieuse pourtant elle l'était, c'était un labyrinthe des plus  compliqués un puzzle difficile à reconstruire.  Elle le détaillait du regard avant de poursuivre sans précisé que celui ci était mort bien évidemment.  Grand brun aux yeux bleu, aux allures rebelle, intrépide, insupportable par minute, roi des conneries, connard à ses heures perdues, spontanée, une série d'acte commis sans mesuré leur conséquence, un coeur énorme caché par une pseudo insensibilité dont lui seul à le secret, par des erreurs commis à la suite,  une énigme en lui même, mi-ange-mi démon,mi-gentil mi-méchant  un homme que l'on ne peut détester, un élément qu'on ne peut se passer une fois entrer dans notre vie, un poison, une drogue, un antidote, s'il était une figure de style il serait sûrement un oxymore. M'enfin en savoir plus sur lui ne te servirait à rien  .

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Sam 18 Juil - 22:39
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Honnêtement j'étais content d'être tombé sur une fille comme Cassidy. Elle avait l'air de m'apprécier, mais elle n'était pas dupe quant à mon petit numéro. Je pense que personne ne m'avait jamais cerné aussi rapidement qu'elle. En quelques minutes, elle avait réussi à différencir le vrai du faux chez moi, qui j'étais et qui je prétendais être. Certaines personnes me connaissaient depuis des années et n'avaient jamais remarqué. Cette fille devait avoir des dons de voyance, c'était impossible autrement. Au début, vu comme je l'avais vu se battre, j'avais craint qu'elle ne soit du style bagarreuse, garçon manquée et renfermée. J'avais connu bon nombre de filles dans ce genre et franchement, elles n'étaient pas très drôle. Mais Cassidy n'était pas du tout comme ça, et je me demandais comment elle avait appris à se battre ainsi. Et puis, elle ne m'avait pas jeté. Le problème, de nos jours, c'est que les gens ont perdu l'habitude de communiquer entre eux. Auparavant, vous mettiez deux personnes à côté et celles-ci se mettaient à discuter sans problèmes, et avec beaucoup de courtoisie, de choses et d'autres. Ne pas parler aurait d'ailleurs paru impoli. Vous n'aviez qu'à voir les petits vieux dans le bus : vous mettez deux mamies côte à côte et vous pouviez être sûr qu'avant la fin du trajet, elles se seront raconté toute leur vie. Maintenant, la situation s'était inversée et il paraissait presque impoli d'adresser la parole à un inconnu. Les gens étaient devenus rudes et hostiles, les yeux rivés sur l'écran de leurs téléphones portables. On ne pouvait plus rien dire sans paraître étrange. C'était fou, non ? Toute cette technologie nous avait rendu barjo. Mais heureusement, Cassidy ne s'était pas offusquée quand j'avais ouvert la bouche. Je n'avais jamais compris comment les gens avaient pu devenir aussi fermés, mais Cassidy ne l'était pas apparemment et ça me plaisait. Cette fille me plaisait, dans son ensemble ; pas de façon "attirante", mais j'aimais beaucoup son caractère. Elle était entourée d'un aura de mystère qui était, je devais l'admettre, très charmant.

Elle venait de me dire que j'avais une tête d'ange. Celle-là, vraiment, on ne me l'avait jamais faite. Même moi, je n'aurais pas pu avancer cela, en toute honnêteté. La jeune femme me trouvait peut-être un air innocent à cause de ma jeunesse. J'avais beau en avoir vu des vertes et des pas mûres dans ma vie, et avoir fait n'importe quoi avec mon corps, je n'avais que vingt ans. J'étais encore un petit jeune, un oeuf qui n'était pas encore éclos. Parfois, je regardais derrière moi et me disais que si j'avais vécu toutes ces choses en l'espace de vingt années, je me demandais bien ce qui pourrait m'arriver de plus au cours de ma vie. Souvent, je me sentais d'humeur un peu blasée car j'avais l'impression d'avoir tout vu, tout vécu, tout ressenti. J'avais connu le grand amour, l'amour parfait qui semble éternel, et j'avais connu la rupture également, la tristesse que cela vous fait ressentir. J'avais pu toucher la mort du bout de mes doigts ensanglantés, j'avais connu l'adrénaline des situations dangereuses et les défonces les plus excitantes. J'avais connu la joie d'avoir une famille et celle de la perdre. J'avais gravi les plus hauts et les plus lumineux sommets de la vie mais j'étais aussi descendu, brièvement car j'étais toujours obsédé par ces hauts sommets, dans les confins les plus sombre de la terre. Il me semblait que je ne pouvais plus rien expérimenter de plus. "On te dit vraiment que t'as une tête de con?" J'haussai les épaules, un sourire aux lèvres. « Ouais. J'ai une tête à claque, apparemment. Mais peut-être que cela relève plus de mon comportement et de la façon dont les gens me perçoivent que de mon physique » commentai-je. Pour moi, tout était une affaire d'attitude. Si je m'étais comporter en enfant sage, on ne m'aurait peut-être jamais affublé de ce surnom de tête à claque.

Cassidy, à ma demande, se livra ensuite à une petite analyse de moi-même. Et je devais admettre qu'elle avait presque tout bon. Ça en devenait vraiment troublant ! Comme si elle avait réussi à casser cette carapace quasi-indestructible que je m'étais forgée au cours du temps d'une chiquenaude. Incroyable. Je lui demandais en retour qui elle était, comment elle pourrait se définir dans les grandes lignes. Sa façon qu'elle avait de me cerner aussi vite me donnait l'impression d'une mise à nu complète. Mais sa réponse fut brève et surtout, très vague. Elle ne m'apprenait rien d'elle, en fait. Cela me mit la puce à l'oreille. Elle ne souhaitait donc pas que l'on s'attarde sur elle. Intéressant. Avait-elle quelque chose à cacher ? Un aspect de son passé dont elle avait honte ? En même temps, il n'y avait pas de mal à ce qu'elle veuille rester discrète. Nous ne nous connaissions que depuis très peu de temps. Quant à moi, on pouvait avoir l'impression que je parlais beaucoup de ma pomme et que je racontais ma vie, mais en réalité, c'était loin d'être ça. Alors oui, je lui avais dit que je venais du Mexique et que mes parents étaient anglais. Mais après ? Elle ne savait rien d'autre de moi. Enfin, si, peut-être, que je traînais vaguement dans des histoires louches. Mais elle ne savait absolument rien de moi, de ce que j'avais pu vivre. Je maniais très bien les apparences et je savais donner aux gens l'impression qu'ils me connaissaient alors qu'en fait, ils étaient à des années-lumière de moi. Je leur donnais quelques détails peu utiles, comme mes origines, et ils trouvaient cela très intéressants et pensaient connaître des tas de choses sur moi, ne se doutant jamais qu'il y avait beaucoup plus que cela. "Curieuse Oui je ne lis pas des roman dramatique ou des romans à l'eau de rose, ma nature bien trop volontaire pour concéder ce genre de faiblesses, ce genre de… sentiments. intello? je n'irai pas non plus jusque là." Sa remarque me fit rire. « Après t'avoir vu te battre, je me serais bien douté que tu n'étais pas du genre romantique » commentai-je. « Alors comme ça, tu n'es pas très sentiments ? C'est bon à savoir. Cassidy Stark, petite dure à cuire, qui se bat dans les couloirs, je pense que mon analyse de toi est géniale » plaisantai-je.

Je lui fis ensuite remarquer que c'était une mystérieuse. Cela se sentait, se voyait à travers son regard si particulier. Son sourire, amical et qui n'était pas dénué d'une certaine chaleur, mais qui semblait terriblement lointain. Cassidy était semblable à un souvenir du passé, un fantôme d'un temps oublié durant lequel elle avait été heureuse. Cette fille traînait un lourd bagage derrière elle, elle n'était peut-être pas malheureuse mais je doutais fortement qu'elle soit heureuse. J'avais dans l'idée qu'elle traînait dans cet entre-deux incertain où nageait la plupart des êtres humaines. Après tout, les choses ne peuvent être ni toutes blanches ni toutes noires. L'on est jamais vivant que lorsqu'on se trouve dans un de ces deux extrêmes, et Cassidy, malgré son sourire et son apparente chaleur, m'avait plus l'air morte que vivante. Comme si elle avait laissé une partie d'elle-même derrière, enfermée dans le passé. Elle m'intriguait, parce que tout son être paraissait être à des années lumière de moi, et pourtant elle était là, bien réelle et très plaisante. Je chassais de moi ces pensées que je trouvais quelque peu ridicule et lui demandais de me parler de son frère. Après tout, j'étais sensé lui ressembler ! "Grand brun aux yeux bleu, aux allures rebelle, intrépide, insupportable par minute, roi des conneries, connard à ses heures perdues, spontanée, une série d'acte commis sans mesuré leur conséquence, un coeur énorme caché par une pseudo insensibilité dont lui seul à le secret, par des erreurs commis à la suite, une énigme en lui même, mi-ange-mi démon,mi-gentil mi-méchant un homme que l'on ne peut détester, un élément qu'on ne peut se passer une fois entrer dans notre vie, un poison, une drogue, un antidote, s'il était une figure de style il serait sûrement un oxymore. M'enfin en savoir plus sur lui ne te servirait à rien" Effectivement, c'était mon portrait craché. Ce côté impulsif et exubérant, toujours dans l'amplification et la grandiloquence… Cette sensibilité que nous tentions de cacher envers et contre tout —sûrement pour des raisons différentes… Ce questionnement quant à notre appartenance au bien ou au mal… Ouais, il n'y avait pas de doute, je lui ressemblais énormément. « T'es sûr que c'est pas mon clone, sérieux ? C'est tout moi, ce que tu viens de dire. J'adorerais rencontrer ton frère. Où il se cache ? J'serais curieux de le voir. Ça ferait comme de se voir dans un miroir, tu vois ? J'ai toujours rêvé de me rencontrer, pas toi ? De voir ce que je penserais de moi, si j'me trouverais toujours aussi drôle ». Je me frottai le bras. « Ouais, franchement, on se fait une bouffe un de ces quatre avec ton frangin. Obligé. Et s'il me ressemble, j'imagine aussi qu'il est bel homme ! » ris-je.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: this is what makes us friends (cassidy).  |   Jeu 23 Juil - 22:01
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Ouais. J'ai une tête à claque, apparemment. Mais peut-être que cela relève plus de mon comportement et de la façon dont les gens me perçoivent que de mon physique
Par automatisme, elle leva un doigt inquisiteur que cingla un vent malicieux. J'en sais quelque chose Il était tellement facile de manipuler l'opinion publique mais encore plus l'opinion que les gens avait de vous, Cassidy était une grande manipulatrice quand il s'agissait de protéger son passé, elle arrivait à faire valoir chaque traits de personnalité avec x ou y personne de façon plus ou moins intensifiez, il ne fallait confondre sa personnalité et son attitude celle ci dépendait de qui vous êtiez, si vous cherchiez trop à la découvrir, elle vous repousserait soit en devenant ennuyante, soit en ne donnant plus aucune nouvelle, si une situation devenait trop sérieuse elle briserait cette atmosphère à l'aide de ces conneries, elle jouait de cela car elle n'aimait pas se dévoiler, vous me direz que ce qu'elle faisait était innocent. Mais lorsqu'elle cachait sa force et qu'un esprit malveillant s'amusait à la rabaisser ou encore à l'écraser elle dévoilait un esprit maléfique, toujours se méfier de l'eau qui dort et avec Cassidy cela pouvait être pour le meilleur, car c'était une personne au grand coeur, comme pour le pire, si vous osez la défier ou la contrarier, vous le regretterez à vie. Peu de gens la connaissait vraiment, c'était la bonne copine, celle sur qui l'on peut compter, la déconneuse, la facile à vivre, la meuf sympa ,joviale sans histoire, tout le monde pensait la connaître mais ce n'était pas le cas, tandis qu'elle connaissait tout de vous, les personnes connaissait que ce qu'elle laissait paraître, elle était un puzzle humain dévoilant quelque petite pièce, par-ci, par-là de façon innocente sans que personne ne se doute qu'il détenait un élément qui pouvait leur permettre de construire tout un puzzle.



Après t'avoir vu te battre, je me serais bien douté que tu n'étais pas du genre romantique . Alors comme ça, tu n'es pas très sentiments ? C'est bon à savoir. Cassidy Stark, petite dure à cuire, qui se bat dans les couloirs, je pense que mon analyse de toi est géniale

Elle ria de bon coeur. Je ne me bats pas, je me défends, nuance! ajouta t-elle, il lui rappelait vraiment son frère c'était à la fois troublant et amusant.  Elle se livra alors à une description de son frère, soulignant leur similitudes.
T'es sûr que c'est pas mon clone, sérieux ? C'est tout moi, ce que tu viens de dire. J'adorerais RENCONTRER ton frère. Où il se cache ? J'serais curieux de le voir. Ça ferait comme de se voir dans un miroir, tu vois ? J'ai toujours rêvé de me rencontrer, pas toi ? De voir ce que je penserais de moi, si j'me trouverais toujours aussi drôle Ouais, franchement, on se fait une bouffe un de ces quatre avec ton frangin. Obligé. Et s'il me ressemble, j'imagine aussi qu'il est bel homme !


Pensant que cela ne servait à rien, que cela allait encore être beaucoup plus dure pour elle, Cassidy cherchait à éviter la confrontation, à éviter les mots blessants
Le passé était derrière elle, le présent et le futur devant elle. C'était pour cela qu'elle ne voulait pas entendre son cœur, qu'elle ne voulait pas faire gaffe à ses émotions qui pouvaient la trahir, elle ne voulait rien, elle voulait que cela cesse. Peut-être était ce parce qu'elle avait une carapace comme les tortues. Sauf qu'eux la carapace leur servait de toit, alors qu'elle sa carapace lui servait à se protéger des émotions, des sentiments que pouvait lui réserver le monde. Ça pouvait être incongru, insensé, stupide ; pourtant à cause de son adolescence, elle sentait que c'était la meilleure façon de ne pas se faire du mal.



Non pas vraiment, ce serait beaucoup trop étrange, je pense puis j'en viendrais à me détester... peut-être un jour, il n'est pas aux états unis pour le moment, en effet il est très beau son tableau de chasse en témoigne, il fait craqué les filles et les mecs c'est assez drôle à voir,  dit-elle en riant.

Fumons la philosophie. Allumons sa mèche, glissons les feu entre nos dents serrées par le froid et, sans filtre ni filet, savourons l’explosion poétique sur nos fémurs flageolants car rien faire est doux. En ce cas, c’était l’excès qui prévalait sur le talent. La plus délicate, la plus dangereuse. L’un et l’autre sont étroitement liés, faut-il le croire ? Sans doute que non. Car, s’il était clair que, des deux âmes, c’était la jeune Stark qui se présentait comme le côté néfaste, c’était elle également, qu’il fallait le plus craindre. Le Frobisher se consumait. Exactement comme Cassidy s’était laissé gagner par le mensonge pour éviter la confrontation pour se rendre compte dans son explosion qu’il s’agît de la nourrice de l’artillerie. La différence ? elle s’était déjà embrasé, elle n’était plus qu’un tas de cendre, éliminé par le vent, porté par celui-ci, intégré dans sa substance inerte, inviolée, inachevée mais mouvante.



M'enfin voilà pourquoi j'ai vite saisi ton petit jeux! mafieux de cartel mexicain de mes deux
nouvelle carapace, mode on, le sourire arpentait ses lèvres tandis qu'elle se voulait joueuse.  Tu voulais en savoir plus sur moi, je recherche actuellement un colocataire pour partagé mon appart, tu connaîtrais pas quelqu'un d'intéressé ?  Et oui il y avait de forte chance que le jeune homme loge dans une chambre étudiante avec un colocataire peut-être qu'il pouvait lui dénicher un ou une coloc qui souhaiterais quitter sa chambre pour un appart plus grand ou il fait bon d'y vivre.

Elle n'allait sûrement pas lui balancé comme ça que son frère était mort, car contrairement à lui elle n'était pas à se dévoiler aussi simplement et qu'elle ne se montrait pas.



Emi Burton
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