Caractère
Zoe, c’est une fille tellement impulsive, têtue et casse-cou qu’elle est incapable de prendre soin d’elle, elle gravirait terre et mer pour atteindre son but sans pour autant penser aux conséquences. Du coup ce n’est pas rare de la retrouver dans des situations embarrassantes à cause d’un quelconque défi ou un dossier qu’elle doit terminer. Son travail la passionne un peu trop au goût de ses proches. En effet, elle en fait sa priorité sans pour autant s’en rendre compte puisque c’est comme un passe-temps pour elle. Elle adore ça, enquêter sur les gens, découvrir ce qu’ils cachent et publier la vérité aux yeux de tous. Zoe pense que tout le monde mérite la vérité, même si elle est dure à entendre. D’ailleurs, de nature très franche, la jeune fille ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense, même si ça blesse. Elle est aussi très moqueuse, mais dans sa tête, ce n’est jamais méchant, bien au contraire, elle a tendance à taquiner les gens qui lui plaisent. Assez garçon manqué, elle oublie souvent qu’elle porte une jupe et s’assoit en tailleur, elle préfère aussi le sport au shopping. C’est une grande enfant, du genre à faire une bombe pour entrer dans une piscine, sautiller dans la rue pour ne pas toucher le bord des pavés ou encore courir, danser, sous la pluie. Les relations sentimentales l’ont toujours agacée puisqu’elle ne comprend pas pourquoi elle devrait placer la personne concernée avant son travail et aime encore moins devoir gérer des disputes ou les complications. Zoe est pourtant attentionnée à sa manière. Très extravertie et sociable, elle passe rarement inaperçu et n'hésite pas à s'imposer dans une discussion et donner son avis. Zoe est très tactile et noue rapidement des liens autant positifs que négatifs. C'est une amie loyale sur qui on peut compter.

Physique
Elle est assez petite, Zoe, mais c’est pas pour ça qu’elle va porter des talons tous les jours, elle a horreur de ça et a tendance à tanguer lorsqu’elle en a aux pieds. Elle a par contre une silhouette bien ferme et musclée puisqu’elle aime beaucoup le sport et en abuse peut-être un peu, ça la détend, ça la fait penser à autre chose. Malgré le fait qu’elle ait un côté garçon manqué, la jeune fille prend tout de même soin de son apparence, c’est primordiale pour avoir l’air crédible si jamais elle doit jouer un rôle de manière à garder les photos volées qu’elle vient de prendre. Puis, tout le monde sait qu’un beau physique est une arme redoutable, c’est toujours pratique. Zoe n’a aucun signe physique particulier comparable à un tatouage ou un piercing. Cependant elle possède un bracelet au poignet droit qu’elle n’a jamais enlevé, si bien qu’il est pas mal rouillé. Ce dernier est une chaîne avec un petit lotus en son centre, elle l’a eu en cadeau pour son seizième anniversaire. Il n’a aucun symbole particulier pour elle, à part peut-être le souvenir d’une vie familiale, elle s’y est juste attachée.

Quelque chose te différencie ?
Elle est plutôt banale en fait, Zoe, si on enlève son penchant pour le harcèlement photographique des cibles de ses dossiers et son caractère assez extrême. Il faut quand même dire aussi que son appartement est remplit de cookies, elle pourrait ouvrir un magasin, faire du libre-service, avec sa vingtaine de boîtes en carton qui s’entassent au fond de son appartement. Elle n’a jamais eu foi de les manger, parce que si elle en mange, c’est comme si elle pardonnait son père, et elle n’est pas encore prête à le faire.

« Un appartement ! » je m’exclame, abasourdie. « Bon, écoute Zoe, Kate est vraiment importante pour moi. » Les yeux de la jeune fille sont soudain attirés par le plafond de l’appartement de son père, avant de fusiller la Kate concernée. Cette dernière est plantée derrière le bar de la cuisine aménagée et entortille une mèche blonde autour de son index, un sourire pendu aux lèvres. Zoe a juste envie de prendre son père par les épaules et de le secouer de toutes ses forces pour lui ouvrir les yeux. Le fait qu’elle allait être majeure le mois prochain, qu’il lui avance trois mois de loyer et qu’elle ne s’entend absolument pas avec la nouvelle potiche qu’il côtoie depuis à peine sept mois ne peut pas justifier qu’il vire sa propre fille de chez lui ! Outrée, Zoe lui balance à la figure ce qu’elle pense. « C’est quoi la vraie raison ? Le mois prochain elle sera remplacée par une nouvelle. » La jeune fille accentue son geste en jetant son bras mollement en direction de la blonde. Ce n’est pas le fait qu’il change de copine tous les cinq matins qui la dérange, mais le fait qu’il souhaite l’abandonner. Sa mère l’a déjà fait après s’être remariée, Zoe était devenue une gêne pour sa nouvelle vie parfaite, lui rappelant l’erreur qu’elle avait fait en trompant son mari avec le supérieur de ce dernier. Elle avait même dû quitter son Angleterre natale pour aller vivre avec son père muté à Miami, en Amérique.  « Zoe.. Tu peux pas juste, comprendre. » soupire-t-il bruyamment après lui avoir jeté un regard la balayant de la tête aux pieds. Soudain elle capte ce qu’il essaie de lui faire entendre sans pour autant le dire clairement. La jeune fille ressemble trait pour trait à sa mère, elle possède les mêmes yeux noisette, remplis de malice, les mêmes expressions, le même caractère buté et moqueur. Cela fait tilt dans la tête de Zoe, elle lui rappelle ce que sa mère lui a fait, la souffrance de sa trahison. Un sourire ironique s’empare de ses lèvres. La famille, ce n'est définitivement plus pour elle. « Je parie sur une brune. » lui répond-t-elle sur un ton plus léger. Il ne sert à rien de lutter dans ces conditions, du moins, Zoe n’en a plus envie, elle est dégoûtée par l’égoïsme de ses parents. Il aurait pu attendre un an, qu’elle s’en aille par elle-même au lieu de craquer au bout d’une énième dispute entre sa fille et sa blonde éphémère. « Pourquoi pas une rousse, j’aime les rousses. » renchérit-il. C’est tout à fait le genre de détails dont Zoe aurait préféré pouvoir se passer. Après ses dernières paroles, son père lui lance un trousseau de clés, orné d’un porte clé en forme de licorne. Celles de l’appartement, elle devine. « Tu peux emménager dès la semaine prochaine, je t’enverrai des cookies tous les mois, tes préférés. » Ajoute-il sur un ton plus doux. C’est le comble de l’affection parentale. « Super. » lui répond-elle ironiquement avant de sortir de la pièce sans plus de cérémonie. Aujourd’hui elle reçoit encore un carton de biscuits tous les mois, accompagnée d’une carte à laquelle elle ne répond jamais.

« La vue te plait ? J’ai pensé à toi quand… » Seamus, son petit ami en date, n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Là-bas, de l’autre côté du restaurant se trouve le politicien le plus médiatisé du moment, avec une femme plus jeune d’une bonne dizaine d’années. Cette dernière ne ressemble en aucun cas à l’épouse du quarantenaire, ses cheveux blonds ne sont pas comparables aux mèches brunes de Mme Rosebury, ni ses longues jambes élancées, très flatteuses comparées à celles, bien plus courtes et flasques de la vraie femme du politicien. C’est d’ailleurs sur ces dernières que M. Rosebury a décidé de laisser sa main droite vagabonder. Un scoop en or. « Oh oui ! Seam, tu vois ce type là-bas ? Deux-trois mois de loyer à tout casser et mon nom en première page ! » Ses yeux sont presque hypnotisés par la scène et elle sort avec frénésie son appareil photo de son sac. Il faut savoir que Zoe manque cruellement de romantisme. « Tu l’as emmené ? » s’écrit-il avec un air de reproche indéniable. Zoe hausse les épaules, vaincue. Elle ne peut pas s’en empêcher. Alors qu’il soupire elle lui faire un sourire d’excuse et recule sa chaise. Désolé Seam. Elle n’a pas le temps de le voir se prendre la tête dans les mains qu’elle avance déjà discrètement  vers le muret qui sépare la salle de réception de l’entrée des toilettes, son appareil caché dans son grand sac à main. Sans attendre, elle installe son matériel et récupère les preuves irréfutables qui figureront dans son article qui ferait surement la une demain matin. De quoi bien impressionner son patron, ou presque. « Mademoiselle, nous allons devoir vous demander de nous remettre votre appareil photo et de quitter les lieux si vous ne voulez pas que nous contactions les autorités. » Grillée. Jusqu’à présent à genoux derrière le muret, Zoe se relève prudemment en prenant un air innocent, c’est tout ce qui lui reste à faire. « C’est mon métier vous savez, j’ai été engagée par sa femme. » ment-elle tout bas en désignant discrètement le politicien, avant de se replacer derrière le mur, les clients n’ayant pas encore remarqué son altercation avec la sécurité. Malgré les yeux doux qu’elle a remarquablement exécutés au vigile, rien n’y fait. « Peu importe, on ne veut pas de cela ici. » Sous l’adrénaline du moment, Zoe aurait bien été tentée de s’échapper en courant mais deux agents de sécurité surveillent l’entrée, sans compter celui qui se trouve en face d’elle. Vaincue, elle efface une à une la série de photos qu’elle avait commencé à prendre sous les yeux attentifs du vigile. « Content ? » lance-t-elle cyniquement. Le concerné ne relève pas et retourne auprès de ses collègues. L’article suprême est fichu. Un coup d’œil vers la salle remplie, à l’exception d’une table vide, lui signale que son rendez-vous aussi est fichu. Seamus s’est barré et a surement été aux premières loges pour observer son fiasco. Fatiguée, Zoe range son matériel dans son sac, récupère sa veste puis se dirige vers l’entrée. Elle prend le temps d’enlever un à un ses escarpins tout en marchant, ses pieds pouvant être libérés de cette torture maintenant qu’il est parti. La classe incarnée. « Bonne soirée mademoiselle. » Encore cet agent. Sans se faire prier elle lui tire la langue puérilement, puis s’élance en courant dans la rue, une chaussure dans chaque main.


Prénom/pseudo : Céline/Weasley.
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EMMA WATSON [color=#FF0000]✱[/color] Zoe O. Fitzgerald.