∞ opération mangouste.

e d w a r d . a n d . k e n n e t h . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

« Je n’ai pas le temps alors dégages ou je te roule dessus ! » Balança Kenneth sur un ton agressif. Mes yeux s’étaient grand ouvert. Mais pour qui se prend-il ? Monsieur pense que sous prétexte qu’il s’appelle Kenneth McCallister, il peut faire tout ce qu’il veut. Monsieur pense qu’il peut en faire qu’à sa tête. Ici, c’est mon hôpital, c’est là où je travaille, entre lui et moi, il est clair que celle qui doit avoir le dernier mot, c’est moi. Edward est sous ma responsabilité ! Il n’a rien à dire ou rien à faire. Et c’est pourquoi, je n’avais donc pas abdiqué ! Il était hors de question que je lui laisse le dernier mot. S’il est Kenneth McCallister, il ne doit pas oublier que je suis Madison Campbell. Mes bras s’était alors croisés afin de lui montrer qu’il n’obtiendrait pas gain de cause. « Si je ne sors pas tout de suite, Edward retourna dans un asile, tu veux vraiment être responsable de ça ? C’est son seul moyen de sortir et je ne te laisserais pas gâcher ça. » Ajouta ce dernier en lâchant le fauteuil d’Edward pour pouvoir me soulever par la taille. « Remets moi par terre, je ne suis pas l’une de tes clientes ! » Lui avais-je alors balancée. Sérieusement Madison ? C’est tout ce que tu trouves à lui dire ? Tu n’as rien de mieux. C’était peut-être un moyen pour moi de lui reprocher son métier caché insciemment. Quoi qu’il en soit, il m’avait jeté doucement sur le lit et heureusement sinon j’aurai surement fait un plus gros rebond sur ce dernier et je me serais sans doute tombée par terre.
Il reprit aussitôt possession du fauteuil roulant avant de se sortir de la chambre et de se mettre à courir. Mais quel idiot ! Choquée et énervée à la fois, je m’étais relevée aussi vite que je pus pour sortir de cette chambre et lorsque je le vus revenir en courant, poursuivit par l’un des agents de la sécurité, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire satisfait en me retenant de ne pas rire. Bien fait, crétin. « Arrêtez-vous ! » S’exclama  l’agent en continuant de courir.
« Continues tout droit et prend la porte rouge puis prend à gauche et trouveras une porte bleu, attend moi derrière cette porte. » Dis-je à Kenneth en le voyant arrivé à ma hauteur. « Et prends ça, tu en auras besoin pour ouvrir les portes ! »  Ajoutais-je sèchement en lui tendant mon badge qui lui donnerait accès aux deux portes. Cet hopital est un hôpital universitaire donc il est plus que sécurisé. Kenneth poursuivit donc sa course tandis que l’agent de sécurité continuait de courir pour le rattrapé. « Aller Barbie, à toi de jouer ! » Murmurais-je en m’avançant petit à petit à peu vers cet homme qui était entrain de poursuivre Kenneth et Edward. « Stop ! » Lui ordonais-je alors en posant ma main sur son torse pour freiner sa course.   « J’ai envie de faire ça depuis tellement longtemps… » Lui dis-je amusée avant de saisir sa tête entre mes mains pour l’embrasser langoureusement. Mon dieu, il a le goût de fromage. Ce type ne se brosse pas les dents ? Kenneth me le paiera ! « Je… Non… Docteur… » Begayait ce dernier. Il n’arrivait pas à en placer une correctement. En même temps, je pense qu’on ne lui a jamais rouler de pelle comme je viens de le faire et compte tenu de son halaine, c’est bien normal. « Laisses toi aller. » Lui souriais-je en descendant ma main jusqu’à son pantalon pour m’approcher de son sexe. Frustré, l’homme était parvenu à se dégager et à passer. Néanmoins, je lui ai fait perdre du temps contrairement à Kenneth qui a pu en gagner.
Naturellement, je l’avais suivi et visiblement, mon plan n’avait pas échoué puisque ce dernier prit la mauvaise direction. Au lieu d’aller à gauche, ce dernier est allé à droite. Ce qui l’obligera à partir dans la mauvaise aile de l’hôpital. Quant à moi, je ne perdis pas de temps. Je pris à gauche après la porte rouge pour rejoindre la porte bleue beaucoup plus loin et retrouver Kenneth derrière cette porte. «  C’est Madison, ouvres, on a pas beaucoup de temps ! » Lui expliquais-je alors après avoir cogner sur la porte. Ce dernier m’ouvrit et me fit entrer par la suite. Oui, j’ai changé d’avis. Je ne le fais pas pour lui mais pour Edward. Sa place n’est clairement pas dans un hôpital psychiatrique et je ne peux pas laisser Kenneth aller en prison pour kidnapping même s’il le mérite. Je risque encore une fois ma carrière pour cet idiot, mon dieu, qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu pour mériter ça ? « Il y a une trappe là-bas. » Lui montrais-je alors en la pointant du doigt. « Tu vas mettre Edward devant toi et vous allez glisser le long de la canalisation. C’est par là qu’on fait descendre le linge sale ! Vous allez atterrir dans une grosse panière alors essayes de contrôler votre chut. C’est votre seule chance de sortir ! » Lui dis-je alors en le regardant dans les yeux. J’étais très énervée contre lui, vraiment très énervée contre lui.
En arrivant en bas, il y aura une double porte, elle mènera jusqu’à l’extérieur et plus précisément derrière l’hôpital. C’est là que le personnel de l’hôpital et moi-même garons notre véhicule. Il sera donc plus facile pour lui de sortir d’ici en passant par là.

J'avais perdu tout sens avec la réalité pendant un moment jusqu'à ce que je me sente pousser et qu'on se déplace à vive allure. Je me réveillai donc en sursaut avant de paniquer vraiment très fort. Kenneth tenait le fauteuil roulant dans lequel j'étais assis et tout autour de moi tournait. Une jeune femme blonde, je la reconnu alors, Madison, venait de donner son badge à Kenneth. Puis, il avait foncé tout droit vers le couloirs pour aller de plus en plus vite. Puis c'est derrière une porte que nous nous arrêtâmes. J'étais frustré. Je ne voulais pas ouvrir la bouche un instant parce que Kenneth m'avait abandonné et là il comptait faire quoi? Me kidnapper? Après quelques instants, Madison réapparut et expliqua son plan pour la suite. Je n'étais pas du tout d'accord! Je sais pas si c'était les médicaments ou vraiment moi, mais je n'étais vraiment pas d'humeur à coopérer.

« Tu vas mettre Edward devant toi et vous allez glisser le long de la canalisation. C’est par là qu’on fait descendre le linge sale ! Vous allez atterrir dans une grosse panière alors essayes de contrôler votre chut. C’est votre seule chance de sortir ! »

J'arrivais même pas à bouger, comment elle voulait que je me glisse là-dedans? Je soupirai lourdement ce qui attira l'attention des deux autres.

- Bien entendu, on me demande jamais mon avis!

Je me serrai les bras contre moi, j'avais froid et j'étais complètement perdu! Disons que tout ça c'était irréaliste et que je voulais me réveiller là. Je regardai Kenneth, je me demandais ce qu'il allait dire pour ce plan. J'avais mal partout.... comment il pensait que je pouvais glisser là-dedans? Comment il pensait me sortir d'ici? C'était insensé.

- Je veux pas! Je veux pas! Je veux pas!  répétai-je sans m'arrêter.

Depuis quand Madison et Kenneth s'alliait ensemble d'abord pour faire quelque chose? Depuis quand on se souciait de moi? Depuis quand on voulait m'offrir cette liberté? Depuis quand j'avais eu mon congé de l'hôpital? Tant de question qui tournait dans ma tête et je n'étais même pas capable de voir clairement tout ça.

∞ opération mangouste.

e d w a r d . a n d . k e n n e t h . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Je risquais encore une fois ma carrière mais c’était plus fort que moi. Comment pourrais-je rester immobile sans rien faire ? Il est hors de question que je laisse Edward retourner dans cet asile. Il n’y a clairement pas sa place. Et même si je l’ai rencontré lorsqu’il s’est introduit chez moi pour vider mon frigidaire, cet petit homme a su attendrir mon petit cœur. Il est touchant quelque part et il donne envie de le protéger. C’est pour cette raison qu’après l’avoir surpris, j’ai préféré le nourrir et ne pas appeler la police.
A présent coincée dans cette pièce en compagnie de ces deux idiots, je leur ai expliqué mon plan pour sortir de cet hôpital. Cependant, Edward ne fut pas d’accord avec ma proposition.  « Bien entendu, on me demande jamais mon avis! »  S’exclama le jeune homme. Dans l’incompréhension la plus totale, je m’étais mise à le regarder avant de tourner ma tête vers Kenneth. Seulement, monsieur Keller repris la parole pour se faire entendre : « Je veux pas! Je veux pas! Je veux pas!  » Kenneth s’apprêtait à prendre la parole pour répliquer mais je ne lui en laissa pas l’occasion. « C’est bon, stop ! On a pas le temps pour ça. Ils doivent déjà nous chercher dans tous l’hôpital et il va falloir que je les retarde avant qu’il comprenne que vous êtes sortis de l’hôpital et qu’il prévienne la police. » Leur expliquais-je alors avant de poursuivre :   « C’est partit, on a pas le temps !  »  Leur dis-je alors. Kenneth acquiesça alors. Soudés, nous avons tous les deux attrapé Edward pour l’aider à s’assoir au somme de la pente glissante. Kenneth se mit derrière lui et s’appuya sur les parois avant de s’élancer sur la pente en essayant de contrôler le corps d’Edward. Quant à moi, je me mis devant et j’attendis un petit moment avant de glisser à mon tour car je ne voulais pas prendre le risque de tomber sur Edward.
En arrivant en bas, je me mis à rire légèrement car j’avais l’impression d’être ridicule. Mon regard croisa ensuite celui d’Edward qui semblait quelque peu dépassé et agacé. Il n’était sans doute pas content mais le plus important, c’était de le sortir de là et c’est bien parce que Kenneth en est conscient et qu’il s’est fixé ça comme objectif, qu’il a écouté mon plan. J’avais donc posé mon regard sur Kenneth par la suite. « Tiens, prends mes clés de voiture. »  Lui dis-je simplement en le regardant après avoir sortis ôté de ma poche ma paire de clé.  
« Elle est dans l’allée trois et c’est toujours la même voiture. Mon bip pour sortir est dans la boite à gant.  »  Lui dis-je alors en continuant de le regarder. « Prends bien soin de lui et soyez prudent. » Lui dis-je alors en les regardant partir. Lorsque cela fut fait, je pris tout de suite le couloir pour regagner l’accueille où je pus voir des policiers. « Bonjour officiers, je suis le docteur Campbell. Je les ai vue prendre l’ascenseur. Il affichait le dernier étage ! » Dis-je donc aux agents en arrivant à leur hauteur en fessant mine d’être affolée. Ces derniers se mirent donc à courir jusqu’aux escaliers pour monter au dernier étage. Tandis que d’autres attendaient devant l’ascenseur. Intérieurement, je jubilais. Kenneth et Edward ont pris une longueur d’avance, ils ne pourront certainement pas les retrouver.
Même si je n’avais pas demandé à Kenneth de m’envoyer un message, j’attendais qu’il le fasse afin de prendre connaissance du moment où je pourrai arrêter de rester au rez-de-chaussée pour surveiller l’enquête des policiers malgré qu’ils soient à côté de la plaque à cause de mon information erronée.

Bien sûr, on ne daigna pas de m'entendre, car Madison avait décidé autrement pour moi. Je fus saisis par Kenneth et par Madison pour me sortir de mon fauteuil et me faire asseoir dans ce truc de chute à linges. Je dois bien l'avouer, ça me donnait envie de vomir. Kenneth s'installa derrière moi comme si j'étais un enfant ou un handicapé pour nous faire glisser et tomber dans une grosse malle à linge d'hôpital puant. Je n'arrivais pas à tout suivre, mais peu importe, c'est une fort extirpé de là que je m'accroupis pour vomir un bon coup. Mon corps tremblait de la tête aux pieds et j'avais froid. Je posai un genou au sol avant que Kenneth me prenne sur son épaule (ben oui t'es fort).

« Tiens, prends mes clés de voiture. »

Je ne sais pas d'où elle sortait, mais elle venait de tendre ses clés à Kenneth et maintenant il courrait vers la sortie pour nous faire sortir de là. Ça me semblait bien insensé tout, ça, est-ce que j'étais en train de rêver? Peu importe, je me faisais secoué de tout bord et côté et j'avais encore envie de gerber. Une fois à une voiture, Kenneth me déposa au sol avant d'ouvrir la portière de derrière et me mettre derrière. Puis, aux dernières nouvelles, il était derrière le volant en train de partir.

- T'es un enfoiré! Un sacré.... enfoiré!

Il avait de la chance que je sois dans cet état là. Puis, sans m'y attendre, je vomis à nouveau dans le fond de la voiture. Ça me faisait mal! Tout mon corps brûlait et je tremblais toujours! Je ne sais pas pourquoi il faisait tout ça, mais en ce moment, je voulais qu'une chose, c'était dormir!