Encore une matinée où la peur me prenait au ventre. Je ne pouvais plus vivre avec Adam, ce n'était plus possible et j'avais décidément l'impression de vivre dans un appartement où j'étais la prisonnière. Je ne comprenais toujours pas comment j'avais pu en arriver là, et si la vie m'en voulait, elle me le faisait vraiment bien comprendre. Mon père était croyant, il avait toujours essayé de faire comprendre à ma mère qu'il fallait que tout le monde possède quelques valeurs pour ne pas finir sans rien. Il avait même décidé de nous emmener de temps en temps à l'église et il était heureux lorsque ma mère le suivait. Sa petite famille allant à l'église était l'une des plus belles choses qui puisse lui arriver mais depuis sa mort, ma mère avait complètement perdue foie en la religion et moi par la même occasion. Quel ironie, mon père était décédé d'un cancer, une maladie encore incurable et depuis sa mort, j'avais l'impression de vivre un enfer perpétuel, surtout depuis ma rencontre avec Adam. J'ai l'impression que je suis tombée sur la plus cruelle créature qui soit, avec des cheveux bruns et un regard bleu azur à en faire tomber plus d'une. J'étais tout de suite tombée amoureuse de lui et depuis, j'avais tout simple l'impression que je tombais dans un trou noir qui ne voulait pas s'arrêter. Je n'aurais jamais pensé attendre aussi longtemps avant de coucher avec quelqu'un. Aujourd'hui, il était évidemment clair et net que je ne coucherais pas avec lui et il fallait que je réussisse à vivre autrement qu'avec des menaces et des coups. J'avais passé une dure nuit, j'avais essayé de fuir comme je le pouvais Adam mais je n'avais réussi à rien. J'ai failli avoir le droit aux pires horreurs. Cette fois, il n'avait pas eu envie de me frapper mais de me violer. Première fois qu’il agissait de la sorte, première fois que j'avais eu envie de recevoir des coups. J'avais pleurer, mais je n'avais jamais eu la force de hurler. Je ne savais pas ce qui était le pire, pleurer et lui demander de ne pas me faire çà à tout prix ou bien de ne pas réussir à hurler pour que l'on vienne m'aider. Toutes les horreurs qu'il me faisait subir depuis maintenant plusieurs mois, je ne les avais jamais vu venir et je ne savais toujours pas pourquoi je restais à ses côtés. Certainement à cause de menaces qu'il me lançais à chaque fois qu'il essayait de me faire du mal. Je n'arrêtais pas de me poser la seule et même question depuis quelque temps. Pourquoi moi ?  Qu'est-ce que j'avais fais pour mériter ce genre de chose ? Il fallait que cela change et les divers échanges que j'avais eu avec Wane m'avaient enfin confortés dans l'idée que je devais me sortir de cet enfer et il était prêt à m'aider. J'avais besoin de cette main tendue pour aller de l'avant et je n'avais pas refuser de le voir lorsqu'il m'avait proposé de venir le voir chez lui. J'avais tout de même été réticente sur le chemin, ne sachant pas à quoi m'attendre mais j'avais besoin de son aide, même en dehors des heures de bureau. Lorsqu'il m'avait donné l'adresse, j'avais compris qu'il ne vivait pas si loin de chez moi que je ne l'aurais pensé, nous étions tous les deux dans le quartier Nord. Je ne mis pas très longtemps à me rendre jusqu'à chez lui, une fois devant la porte d'entrée, j'avais cette petite boule au ventre, cette peur de l'inconnu mais cette envie de pouvoir enfin essayer de reprendre ma vie en main. Après avoir frapper à la porte, je n'attendis pas trop longtemps avant qu'un homme m'ouvre la porte. Je ne connaissais pas encore Wane, je ne l'avais jamais vu, nous avions juste échangé quelques sms et coups de fils mais c'était la première fois que je le voyais. Je n'aurais jamais pensé qu'il soit aussi beau avec son regard à la fois bleuté et mystérieux et cette prestance qu'il pouvait dégager.  « Bonjour, je suis Loan, vous devez être Wane c'est ça ? » lui demandais-je d'une voix assez discrète. Plaçant alors mes mains autour de moi, comme pour me protéger, je lui fis un petit sourire.

J'avais trouvé en Wane, une personne à l'écoute et très attentive. Il était spécialisé dans le domaine des femmes battues et même si je n'avais pas vraiment confiance aux premiers abords, aux gens qui m'entouraient et tout çà à cause de Adam, j'avais l'impression de pouvoir lui faire entièrement confiance. J'avais besoin de quelqu'un, je le savais pertinemment et il fallait que j'arrive à vivre ma vie sans Adam. Je ne devais plus être prisonnière de cet homme violent. Savoir qu'il serait prêt à me violer m'avait vraiment fais froid dans le dos et je ne voulais plus vivre dans la peur. Le travail m'aidait beaucoup à prendre du temps pour moi et à être loin de la maison. Je faisais toujours en sorte d'avoir le plus de travail possible afin de pouvoir le voir le moins souvent possible mais il pouvait se mettre à me téléphoner plusieurs fois dans la journée pour voir en j'en étais. J'avais réussi à me dégoter un petit appartement dans le Nord de la ville dans lequel je partais me réfugier lorsque çà n'allait pas. Il n'était pas au courant et je ne voulais pas qu'il le soit. J'avais besoin de me retrouver et il fallait que je déménage pour de bon. Heureusement que nous n'étions pas mariés. Depuis le temps que nous parlions tous les deux, il fallait à présent que je le vois, j'avais vraiment besoin de son aide et notre rencontre serait le point de départ de l'aide dont j'avais besoin. J'espérais en tout cas qu'il arrive à m'aider, je ne pouvais plus vivre comme ça. J'allais finir par craquer et je ne devais pas baisser les bras. J'avais enfin pris confiance que je n'étais pas bien avec Adam et que je ne devais pas me laisser battre comme je pouvais si bien le faire. Je me laissais à chaque fois faire et il prenait de plus en plus le dessus. Une fois arrivée chez lui, je ne savais pas comment m'y prendre. C'était tout nouveau pour moi, et j'étais cette jeune femme complètement timide. Je n'avais jamais été comme ça avant qu'Adam se montre sous un autre jour. J'avais l'impression qu'il me prenait toute mon humanité, toute la vie qu'il me restait.  « Merci » j'entrais alors en lui faisant un petit sourire timide, et fit mes premiers pas dans l'appartement du jeune homme. Je devais bien avouer qu'il avait tout pour plaire et qu'il semblait être vraiment digne de confiance. Je ne le connaissais pas, et seules nos conversations m'aidaient à me faire une idée sur lui mais l'habit ne faisait pas le moine et je préférais tout de même rester sur mes gardes. J'avais bien trop pris depuis ces derniers mois pour continuer à être naïve comme je l'avais toujours été avec Adam. Son appartement n'était visiblement pas un appartement mais un loft. C'était spacieux, c'était quelque chose que je n'avais jamais encore vu. Me grattant le bras, il pouvait déjà voir les traces qu'Adam avait laissé sur mon bras alors que j'étais en train de regarder tout autour de moi.  « Juste l'eau s'il vous plaît, c'est gentil » je le regardais aller dans la pièce qui semblait être la cuisine et le laissait vaquer à ses occupations avant qu'il ne revienne me voir. Je ne savais même pas par où commencer  « Je suis désolée de vous importuné alors que vous ne travaillez pas aujourd'hui » lui dis-je u peu gênée d'être ici mais soulagée qu'il ait accepté de me recevoir, même chez lui.  « J'ai vraiment besoin de votre aide pour partir de chez moi » ajoutais-je sur un ton que je ne me connaissais absolument pas. Mon cœur s'était mis à battre bien trop vite, la peur de rentrer chez moi certainement.

Plus le temps passait et plus j’avais l’impression qu’Adam se défoulait un peu plus sur moi. J’avais été muette depuis longtemps, bien trop longtemps avant de m’ouvrir à quelqu’un et même si parfois mes marques pouvaient être visibles, j’arrivais toujours à détourner l’attention. Aujourd’hui, j’étais fatiguée et je ne pouvais plus me battre toute seule. Je devais parler et prendre soin de moi. Les marques ne faisaient pas bon ménage sur mon corps, et je n’arrivais plus à les dissimuler. Heureusement, avec mon travail, je n’étais pas constamment avec quelqu’un, je pouvais faire mes recherches toute seule et ensuite voir ce que cela pouvait donner mais j’avais aussi envie de sortir avec mes amis et de pouvoir prendre l’air. Je n’aurais jamais pensé que la vie serait aussi compliquée. Sans Adam, je pense que je n’en serais certainement pas là et que je serais déjà bien mieux dans ma peau. Je n’avais pas choisi d’être la jeune femme que j’étais, mais je ne regrettais absolument pas de ne jamais lui avoir offert ma virginité car aujourd’hui, le cauchemar dans lequel je vivais était insupportable. Même si je n’avais pas encore vu Wane, il avait déjà été d’une aide morale indéniable. Les coups de téléphones même rapides, les e-mails que nous échangions aussi ainsi que les sms m’avaient toujours fais du bien. J’essaie toujours de lui évoquer ma situation et de le mettre au courant mais ce qu’il s’était passé hier avait été la goutte d’eau et je ne pouvais plus rester sans rien faire. Le ventre noué, je fis un pas vers chez Wane et prit mon courage à deux mains pour sonner à la porte. Il ouvrit rapidement et je me rendis compte qu’il n’était pas la personne que j’avais imaginée, bien au contraire puisqu’il ne ressemblait pas à un homme d’une quarantaine d’année mais plus à un homme qui avait 30 ans. Il n’était pas non plus grisonnant mais était plutôt charmant. Je n’étais pas vraiment rassurée, en même temps, comment pouvais-je l’être puisqu’un homme me faisait du mal. Je n’avais pas confiance en Wane, enfin, un petit peu, si j’étais là c’était que je savais qu’il pouvait m’aider mais en dehors de cela, je ne lui accordais pas vraiment ma confiance. Je n’avais même plus confiance aux hommes de toute manière. Je pris le verre d’eau et lui sourit assez timidement « Merci beaucoup » le portant alors à mes lèvre pour en boire une gorgée. J’étais timide et je devais bien avouer qu’il m’intimidait aussi un petit peu. C’était un homme qui semblait savoir ce qu’il voulait et qui semblait être très en confiance. Ce qui n’était pas du tout mon cas. « Vous… ne recevez pas du tout de clients chez vous ? » je commençais à sentir la gêne, je n’avais pas du tout envie de le déranger et je n’aimais pas savoir que j’étais la première. J’avais l’impression d’empiéter sur sa vie privée, chose que je n’aimais pas du tout faire. « Il a encore une fois été violent mais il… » je devais respirer, mes mains s’étaient mises à trembler et il fallait que je retrouve mon calme mais comment être calme lorsqu’il fallait annoncé à cet homme que j’avais failli être violée ? « il… n’a pas voulu en rester là… il a » c’était bien plus difficile que je ne l’aurais pensé et les larmes commençaient à me monter aux yeux. Essayant tant bien que mal de les stopper afin qu’elles ne parviennent pas à passer la barrière de mes yeux, je repris une gorgée d’eau pour reprendre mes esprits « Il a essayé… de me violer » heureusement qu’il ne l’a pas fait car je ne serais plus vierge aujourd’hui aurais-je voulu rajouter mais je ne le fis pas. « Si j’ai un appartement mais je ne peux pas y aller tout le temps, j’ai peur qu’il me suive et qu’il le découvre » il me faisait vraiment très peur « Pardon ? » il venait de me demander d’enlever mon haut comme si de rien n’était. Je n’en avais pas la moindre envie « vous en voyez déjà un petit peu là »

Je ne pouvais absolument pas faire comme si j’étais chez moi, même si je le voulais. Wane semblait être quelqu’un de gentil, en tout cas, il l’était avec moi et il était très professionnel. A l’écoute de ce que je lui racontais depuis le premier jour où je lui avais envoyé un sms, il avait toujours répondu présent pour m’aider et me défendre en cas de besoin. J’avais toujours décliné son invitation de me défendre une fois que j’aurais porté plainte contre mon petit ami, mais aujourd’hui il fallait que les choses changent. Je ne pouvais pas continuer à vivre la peur au ventre à chaque fois qu’il rentrait à la maison. J’avais tout de même plus de chance que les autres, car j’avais encore le droit d’aller travailler et de sortir alors que d’autres femmes n’avaient plus du tout leur liberté depuis longtemps. J’avais mon caractère mais une fois que j’étais hors de portée de Adam, autrement, en sa compagnie, je n’étais qu’une jeune femme bien trop faible pour lui tenir tête. La violence l’avait complètement changé et j’avais trop peur de finir à l’hôpital ou pire encore. Mais depuis hier soir les choses avaient changés et je me devais de partir au plus vite pour ne pas finir par être dépucelée par un homme tel qu’Adam. Enfin, cela n’aurait même pas été du dépucelage mais tout bonnement un viol de sa part. Je n’étais pas très à l’aise, pas encore car même si nous avions pas mal parlé par sms ou bien au téléphone, c’était la première fois que je le voyais et il me fallait un petit temps d’adaptation avant toute chose. Savoir que j’étais la première personne à venir dans son appartement me mettait un peu plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. « Je vous dérange certainement, je n’aurais pas dû venir, je vous prie de m’excuser » le autre chose qu’il venait de me dire ne me disait rien qui vaille. Mais je n’étais pas du genre curieuse, du moins pas encore car je ne le connaissais pas trop mais ma curiosité pouvait rapidement me piquer au vif une fois le temps passé. De quoi me mettre encore plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. J’étais dans une situation bien trop inconfortable mais il fallait que je lui avoue tout ce qui s’était passé et tout ce qui se passait sous mon toit. Je devais lui dire que j’étais encore vierge, même malgré mon âge et que je n’avais pas envie de le laisser me faire ça. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec cet homme que j’avais cru aimer mais c’était encore bien difficile à faire. J’avais vraiment besoin qu’il m’aide mais son comportement était tout de même assez étrange. « Ecoutez, je connais la différence… il a cherché à me violer… il sait que… » un sentiment de honte me prit soudainement mais je ne pouvais pas faire machine arrière maintenant que j’étais en sa présence. « Il a voulu me … enfin me pénétrer, mais je suis... je suis vierge et il s’est arrêté de justesse » que voulait-il de plus ? Le rouge était maintenant sur mes joues, mes doigts jouant ensemble, pour essayer de dissimuler mon malaise, je n’arrivais même plus à le regarder dans les yeux après lui avoir avoué ce secret « Je ne peux pas faire ça, et puis ça ne changerait rien du tout. J’ai besoin de me sentir en sécurité sans devoir surveiller mes moindres faits et gestes » je ne pouvais pas continuer à vivre dans la peur, ce n’était plus possible mais je n’avais pas les moyens de mettre en place un dispositif vidéo pour surveiller mon appartement. Il fallait qu’Adam se retrouve derrière les barreaux ou je ne sais où. « Je ne vais pas m’installer dans une pièce près de votre bureau, c’est de la folie » j’espérais qu’il plaisantait car c’était un petit peu n’importe quoi pour le coup. Je n’allais certainement pas rester quelque temps dans une pièce de son bureau, j’avais besoin de tout le confort possible, ne serait-ce que mes dossiers pour mon travail et mon ordinateur portable. Mes marques étaient visibles, je ne comprenais donc pas pourquoi, il voulait que j’enlève mon tee-shirt et moi je n’en avais absolument pas envie. « Vous devez prendre des photos pour le dossier ? » lui demandais-je complètement gênée mais je n’avais plus le choix, et je ne pouvais plus faire marche arrière désormais. « Vous êtes beaucoup trop autoritaire je trouve ! » soufflais-je avant de me lever et d’enlever mon haut assez timidement. « Voilà, mais essayez de vous dépêcher s’il vous plait » ajoutais-je en essayant de me cacher mais sans succès. Il pouvait voir mon soutien-gorge rouge en dentelle à présent et moi, j’avais simplement envie qu’il aille le plus vite possible.

La vie n'était parfois pas aussi simple que je l'aurais cru mais je me devais d'être forte. Je l'étais, du moins en apparence en tout cas car quand j'étais avec Adam, je n'étais plus maître de ma propre vie. C'était comme si le jeune homme me vidait de toute vie que je pouvais avoir en moi en un simple claquement de doigts. Les choses commençaient à se concrétiser depuis que j'étais arrivée chez Wane. Il était là pour faire son travail et même si c'était parfois difficile de lui avouer tout ce qu'il se passait entre les quatre murs de chez Adam et moi, il fallait que je prenne tout simplement sur moi. Ce nétait pas chose facile, et je devais me trouver une échapatoir avant que je ne devienne complètement folle. Adam se jouait de moi, il faisait tout pour me mener la vie dure jusqu'à ne pas hésiter à tenter de me violer. Il savait que je n'étais pas prête et il avait toujours été patient, j'avais même failli franchir le pas avec lui mais il s'était mis à me violenter, ce qui m'avait complètement freiner. Aujourd'hui, je ne voulais plus rien a voir à faire avec lui et plus le temps passait, plus j'avais peur pour ma propre vie. Je sais que cela pouvait être stupide de penser que je pouvais perdre la vie dans un de ses moments de rage mais il ne me donnait pas envie de continuer à espérer que les choses s'arragent, je ne pouvais pas continuer à faire semblant.  « Bien évidemment que j'ai peur de dire que je suis vierge, à quoi ça m'avance que je le dise ? C'est une position assez inconfortable qui m'arrive et je ne sais pas comment faire part de tout ça... vous m'intimidez de surcroît » j'avais l'honnêteté un peu trop facile depuis que j'étais arrivée ici même si je me sentais encore rougir. Analysant son appartement, je vis que sur le canapé, une guitare était positionnée. Il semblait donc être musicien, ce qui le rendait encore plus charmant qu'il ne l'était déjà. Cela avait le don de me rassurer encore un petit peu plus mais je n'en était pas moins mal à l'aise pour autant. Les vérités que j'étais en train de lui révéler, me faisaient tout de même un peu mal. Les cicatrices étaient encore ouvertes.  « Vous avez l'habitude d'entendre toutes ces femmes demander de l'aide parce qu'elles se font frapper et pire encore, pour vous c'est devenue une sorte d'habitude mais j'ai encore beaucoup de mal à me dire que je suis dans le même cas que ces femmes et ça me fait mal » je le voyais poser son regard sur moi, même si je ne disais pas grand chose par moment et qu'il m'intimidait, je ne pouvais pas m'empêcher de voir qu'il posait souvent les yeux sur moi. Certainement pour regarder mes marques et écrire sur son bloc note pour pouvoir monter un bon dossier pour la suite. J'avais des traces un peu partout sur le corps, je m'étais débattue hier soir, ne voulant pas qu'il me viole. Je n'étais pas du tout consentante et il avait fini par se calmer, ne sachant toujours pas comment il avait fais pour s'arrêter mais j'étais contente qu'il ait arrêté avant. Je m'étais finalement levée pour enlever mon tee-shirt. J'avais vraiment honte de devoir lui montrer mes marques et surtout mon corps. Heureusement, je ne portais pas un soutient-gorge moche sinon, je crois que je serais devenue réellement toute rouge.  « des dessins ? Parce que vous dessinez aussi ? Vous avez beaucoup de secrets comme ça ? » il fini aussi par me dire qu'il était autoritaire. Est-ce que je devais prendre peur après qu'il m'ait dis ça d'une façon assez sèche  « Faible ? Vraiment, vous me faites peur vous savez » je n'avais pas besoin d'avoir quelqu'un d'autre d'autoritaire dans ma vie. Adam était déjà bien suffisant croyez-moi. Il me demanda ensuite si j'avais d'autres marques, la réponse était bien évidemment positive. J'avais des marques sur les cuisses puisqu'il avait posé ses mains assez violemment sur celles-ci pour pouvoir essayer de me pénétrer mais c'était arrêté rapidement. Je fis un oui de la tête et murmura  « Sur les cuisses » mais je ne voulais pas enlever mon pantalon. Non, je ne pouvais pas le faire et j'essayais de le supplier du regard. Je fini par être soulagée lorsqu'il me dit que je pouvais remettre mon haut. Je le pris rapidement à la volée et l'enfila d'une traite  « Merci » soupirais-je en réajustant mon tee-shirt  « Et maintnant ? Qu'est-ce que je dois faire ? »