(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mer 17 Juin - 13:00
Alors que nous discutions tranquillement, enfin je dois avouer que je cherchais a la faire craquer afin qu'elle m'avoue ce qu'il se passait dans sa vie. Elle me devait bien des explications, je voulais savoir pourquoi elle allait pas bien, pourquoi elle était fatigué et mal. Je me devais d'être là pour elle car je n'avais pas été là quand son accident de patinage. De plus d'après ce qu'elle m'avait dit, elle avait vraiment été au fond du trou a cette époque. Mais elle m'avouait également que depuis qu'elle avait reprit le patinage avec Blake, elle allait mieux dans sa tête, même si son corps avait du mal a suivre. Je n'avais pas envie de m'énerver toute suite contre elle car elle n'avait pas besoin de ça. J'avais peur que si je lui faisais la morale elle n'arriverais plus a me faire confiance. Alors que la bouteille de jus d'orange l'avait fait éclaté en sanglots, j'essaiyais tant bien que mal a la consoler en lui disant que ça n'était rien de grave. Je lui avait dit que je l'aiderais a se faire soigner que tout irait bien si nous étions tous les deux soudés. Mais elle ne voulait rien entendre, et je dois avouer que de la voir se faire du mal comme ça commençait a me faire bouillonner interieurement. J'étais près a exploser. Elle poursuivit en disant << Ma vie a toujours tounée autour du patinage et ça va sûrement te paraitre fous mais... depuis que j'ai repris, je me sens mieux dans ma tête. La journée je me sens bien... physiquement oui c'est plus dur, mais je sais que je peux surmonter ça >> Ces quelques paroles m'énervaient encore plus, mais je me retenais a ne pas crier car Logan était dans la pièce avec nous. " Tu es complètement inconsciente ! " Dis-je dans un premier temps. " Et si tu rechuttes, plus jamais tu ne pourras patiner" Ajoutais-je simplement. " Si tu veux continuer a pratiquer, il ne faut pas que tu forces ! " Dis-je à nouveau retenant ma colère. Je n'étais pas en colère contre elle, mais contre la vie qui l'enpêchait de réaliser son rêve. Je ne voulais pas perdre ma soeur a cause d'une passion. << Mon genoux n'a plus l'habitude, c'est tout >> cette phrase résonnait dans ma tête. " Ton genoux, ton genoux... Ton genoux ne va pas tenir avec des médicaments et des conneries dans ce genre " ajoutais-je alors. Je commançais alors a tourner en rond dans la cuisine, ne sachant pas quoi faire pour aider ma soeur. Elle ne voulait pas de mon aide, c'était claire, elle allait en faire qu'a sa tête comme à chaque fois. Voyant que j'étais en colère, elle essuya alors ces larmes d'un revers de main en disant << je vais bien, je t'assures... Je suis un peu épuisé physiquement>>. La c'était les paroles de trop, complètement contraires a tout ce qu'elle venait de me dire. " Non mais tu plaisantes, tu crois vraiment que tu vas bien ? Regardes toi Aloysia, tu ne tiens même pas debout " Dis-je en tendant la main vers elle pour quelle se regarde. " Tu es peut être épuisé physiquement, oui d'accord ! Mais c'est petite gellule que tu prends ne rendrons pas plus forte, ils vont te détruire petit à petit ! " Ajoutais-je alors. Le faite qu'elle se droguait, car oui, on appel ça comme ça, me rendait complètement fou, encore pire que le faite qu'elle ait repris le patinage. " Il faut que tu te fasses soigner, c'est important." Dis-je simplement " Penses a toi un peu, pense a nous." Ajoutais-je en regardant Logan. " Tu crois que je vais me sentir rassurer maintenant que je sais ça, comment veux tu que je te laisse mon fils, alors qu'a tous moment je sais que tu peux t'écrouler ? " Je voulais réelement lui faire un éléctrochoque afin qu'elle prenne conscience que sa vie était en danger.
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mer 17 Juin - 17:56
❝Racontes moi, je suis là❞ James & Aloysia
Tant bien que mal, j’essayai de rassurer mon frère quant à mon avenir. Je ne comptais pas lâcher le patinage pour si peu. J’étais persuadé que j’avais simplement besoin d’un temps d’adaptation. C’est vrai, je n’avais pas patiné depuis plus d’un an et à l’époque je ne faisais pas plus de 7h d’entrainements dans la journée. Là pour rattraper mon retard, j’étais à 9. Il était logique qu’avec le peu de sommeil que j’avais dans la journée, je n’arrive pas totalement à suivre physiquement.
Le patinage c’était ma vie et çà l’avait toujours été. Je ne voulais simplement pas que ça change mais ça bien sûr James ne le comprenait pas. Il s’énerva et même s’il avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir, ce n’était pas la solution. Pas avec moi ! « Tu dis n’importe quoi ! Je me forces en rien ! Je suis pas stupide, je commence en douceur ! » J’étais une battante mais pas au moins de mettra ma santé en danger. Je n’étais pas prête pour les portés et je savais que ça ne serait pas pour tout de suite. Mon genoux manquait d’entrainement tout simplement. « Si t’es là pour me faire la moral laisse tomber ! Tu me juges alors que moi j’ai rien dit pour Logan ! » C’est vrai, après tout, quand il était arrivé avec Logan, je n’avais rien dit, sur le fait que je me sentais blessée d’avoir été mise à l’écart ! Peut-être essayait-il simplement de me protéger, mais…ça faisait mal…
Dans une dernière tentative, je tentai de le convaincre de mon bien être intérieur. Je l’écoutai attentivement et je bouillonnai intérieurement. J’allais exploser une nouvelle fois. « penser à moi ?! Mais p*tain pour la première fois, je fais quelque chose pour moi et non pas parce que ça serait mieux pour les autres ! Le … ce que tu comprends pas c’est que sans le patinage, je suis rien moi ! J’étais la numéro un mondial et du jour au lendemain je me suis retrouvée au placard ! J’ai tout perdu et je laisserai pas ça arriver une nouvelle fois ! » m’emportais-je alors.
Il affirma qu’à présent il ne pouvait plus me confier Logan et là c’est comme s’il m’envoyait un poignard en plein cœur. J’adorais Logan et tous les enfants en général. Alors oui ça me faisait du mal d’entendre que James n’avais clairement plus confiance en moi. J’en avais à nouveau les larmes aux yeux. « Donc au final, c’est ça …t’as pas confiance en moi… Tu sais quoi ? T’as raison, c’est comme ça que tu vas m’aider ! » lâchais-je en ironisant la fin avant de monter à l’étage pour faire mon sac. C’était sûrement puéril mais je n’avais clairement pas envie de me prendre en pleine figure un tas de reproches… Je trouverais facilement un hôtel pour passer la nuit ou quelques nuits.
(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mer 17 Juin - 22:09
Ma soeur et moi avions le même caractère, c'est pour celà que depuis toujours nous nous cherchions des poux tout en se protégeant mutuellement. Un amour trop fusionnel peut être. C'est vrai que ma soeur est la personne la plus importante. Je pourrais tuer pour elle, tout comme je pourrais le faire pour Logan. Je donnerais ma vie pour eux, ça c'est sure ! J'avais bien compris que ma soeur ne lâcherais pas l'affaire si facilement. " Mais je ne te demande pas d'arrêter le patinage ! Ne sois pas bête, je sais très bien que tu aime ça." Dis-je en me calmant, c'est vrai que c'était inutile de m'énerver contre elle. Ce n'est pas comme ça que j'arriverais quelque chose avec elle, je le savais pourtant. Mais sachant qu'il pouvait lui arriver quelque chose me rendait complètement fou. Je me calmais tranquillement quand d'un coup elle lança le sujet de Logan... << Si t'es là pour me faire la moral laisse tomber ! Tu me juges alors que moi j'ai rien dit pour Logan>> Je crois que c'était le truc a ne pas dire. " Tu m'élanges tout Aloysia ! On ne parle pas de Logan là, mais de toi ! " Dis-je simplement. " Inutile de mêler Logan a cette conversation. Tu sais très bien que si je ne t'ai pas parler de Logan c'était pour ne pas te rendre complice, et que tu n'ai pas a mentir aux parents pour moi." Dis-je a nouveau. " Je ne te juges pas, j'essais de comprendre, mais je t'avoues que je n'y arrive pas..." ajoutais-je. " Tu veux vivre ta passion ! Ok, mais a quel prix !? " Demandais-je. Elle ne comprennais pas que j'avais peur pour elle. Après ceci j'avais dis que je n'étais pas rassurer de lui confier mon fils après ce que je venais d'apprendre. Pas que je n'avais pas confiance en elle mais en ces cochonneries quelle prenait. ça pouvait lui mettre la tête a l'envers a tout moment. Et s'occuper d'un petit bonhomme d'un an, c'est du boulot... C'est là que sur le ton de l'hironie elle me dit << Donc au final c'est ça... T'as pas confiance en moi... Tu sais quoi ? T'as raison, c'est comme ça que tu vas m'aider>> Je n'eu pas le temps de lui répondre qu'elle avait filer a l'étage. Je n'avais qu'une envie a ce moment là c'était de la prendre et de la succouer pour qu'elle se réveille, qu'elle comprenne qu'elle m'était sa vie en danger. Mais je repris mes esprits, j'avais été un peu secouer par cette conversation. Logan aussi apparement, il se mit a chouiner quand sa tante partit en criant. Je le pris alors dans mes bras afin de le consoler. Mais je ne pouvais pas laisser cette dispute comme ça, je n'aimais pas du tout me disputer avec elle. Je n'étais pas revenu vers elle pour qu'on se dispute toutes les deux minutes. Alors Je monta a l'étage avec Logan dans les bras et entra dans la pièce où elle se trouvait. Je l'apperçu donc faire un sac. " Tu es ridicule Aloysia ! Tu comptes aller où comme ça ? " Lui dis-je dans un premier temps. Puis je me devais de répondre au << tu n'as pas confiance en moi>> " Au faite, c'est pas que je n'ai pas confiance en toi ! " Dis-je en changeant Logan de bras. " C'est... " Dis-je hésitant. " Tu peux comprendre que j'ai peur pour toi non ? " Avouais-je alors. " J'ai pas dis ça pour te faire de la peine, mais pour que tu comprennes que j'ai peur ! " Dis-je par la suite. " Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit " Finis-je par dire avant de poser Logan par terre qui lui se dirigeant presque en courant vers Alo.
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Jeu 18 Juin - 12:27
❝Racontes moi, je suis là❞ James & Aloysia
Cette histoire me prenait clairement la tête et je me demandais si j’avais eu raison d’en parler à James. J’avais l’impression qu’il me jugeait et c’était clairement pas ce dont j’avais besoin. On avait toujours été proches tous les deux et c’est peut-être pour ça qu’on se protégeait un peu trop mutuellement. Il essaya de me calmer en refreinant son ton mais ça ne changeait rien au fait que j’avais l’impression qu’il ne comprenait pas mon point de vu. D’énervement et surtout afin d’avoir quelque chose moi aussi à lui reprocher, je ressortis le sujet de Logan sur la table. « Je mélange tout ? Non je mélange pas tout ! tu nous à cacher que tu avais un gosse, tu te rends compte ?! Et tout ça pourquoi ? parce que t’avais pas assez couilles pour affronter papa ! Et est ce que je t’ai juger ?! Non j’ai fermé ma gueule comme toujours et je t’ai hébergé. » lâchais-je toujours en colère. Oui malgré tout, j’avais toujours en travers le fait qu’il ne m’ait pas fais confiance à ce sujet. « c’est bien ça le problème, tu comprends pas et tu comprendras jamais… car tu sais pas ce que c’est de vivre pour une passion ! »
C’est alors qu’il me sorti des paroles qui me blessèrent profondément. J’avais toujours adoré les enfants et je savais m’en occuper. Si par mon adolescence j’avais fait du babysitting ce n’était pas pour l’argent mais plutôt parce que j’adorais ça. J’avais mes défauts mais… je crois qu’on pouvait me laisser un enfant en toute confiance. A nouveau, les larmes recommencèrent à couler sur mes joues et je préférai sortir de la pièce. M’énerver encore plus ne servirait à rien. J’avais besoin de me retrouver seule pour pleurer et vu que j’étais déjà chez moi, je n’avais d’autre choix que de prendre une chambre d’hôtel.
A l’étage, je sortis mon sac de sport et y rentra quelques vêtements sans prendre le temps de regarder de quoi il s’agissait. Il monta un petit moment après moi et tout ça pour me dire que j’étais ridicule. « Ouais je suis ridicule, mais rassures toi, c’est de famille. » dis-je avant de fermer mon sac. Il affirma par la suite qu’il n’avait jamais cherché à me faire de la peine car il avait confiance en moi. Mais ça, j’étais bien trop têtue pour l’entendre ! « T’en fais pas va, t’auras plus à te soucier de moi ! » lâchais-je avant de prendre Logan dans mes bras. « Allé Logan, a bientôt. » dis-je simplement avant de lui donner un bisous sur le front et de le reposer sur le sol. « Au moins, t’auras plus à te soucier de ce que je pourrais faire, si j’étais seule avec Logan. » Je pris mon sac ainsi que mon sac à main avant descendre les marches. « J’ai besoin d’être seule. » répliquais-je alors que je le sentais me suivre.
(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Lun 22 Juin - 14:50
Je détestais clairement me disputer avec ma sœur, mais nos caractère quasiment identiques ne rendait pas la tâche facile. On s'aimaient, ça c'était sûr, mais parfois une simple discussion pouvait tourner en 3 ème guerre mondiale. C'est ce qui était en train de se passer. J'avais remarqué que ma sœur n'allait pas bien, et ça je l'avais vu depuis mon arrivée. J'avais décider qu'aujourd'hui était un jour parfait pour discuter avec elle et simplement passer du temps avec elle, comme avant. Bref, la situation avait dégénéré rapidement suite a une bouteille cassé. Elle m'avait alors expliquer pourquoi elle était comme ça. Alors que je lui faisais quelques reproches, non pas pour la blesser mais pour lui faire comprendre que sa vie était en danger a cause des cochonneries quelle prennaît pour son genoux. Or, elle l'avait pris mal, donc elle essayait de me blesser a son tour en mettant le sujet 'LOGAN' sur le tapis. << Je mélange tout ? Non je ne mélange pas tout ! Tu nous à cacher que tu avais un gosse, tu te rends compte ? Et tout ça pourquoi ? Parce que t'avais pas assez de couilles pour affronter papa ! Et est ce que je t'ai juger ?! Nn j'ai fermé ma gueule comme toujours et je t'ai hébergé.>> J'avais clairement compris que c'était un repproche camouflé. " T'en fais pas, je vais pas te déranger plus longtemps. " Dis-je simplement d'un ton sec. " T'en fais pas. Je vais me débrouiller, Je ne vais plus avoir besoin de toi. " Ajoutais-je " Désolé de t'avoir déranger dans ton petit trintrin !!!! " Finis-je par dire. J'étais énerver par ce qu'elle venait de dire. Mettre mon fils dans l'histoire était totalement injuste. Il n'avait pas demander a venir au monde, ni d'être abandonné par sa mère, et encore moins d'avoir un père incapable d'avoir un chez soi. Elle rétorqua que je n'avais pas confiance en elle, et que c'était pour cela que je ne lui avais pas dis que Logan existait. Je n'avais même pas envie de répondre a sa réflexion, encore une fois a côté de la plaque. C'était vrai que je n'avais pas de passion particulière appart le basket. Je ne pouvais pas vivre de ma passion car j'avais eu un enfant. Comme je savais qu'elle aimait tout de même Logan je voulais la blesser cette fois ci en lui disant que je ne lui laisserais plus mon fils. Elle prit ses jambes a son cou et monta a l'étage afin de faire un sac pour partir. Une réaction ridicule a mon goût, je lui avait d'ailleurs fais part. Et elle enchaîna en continuant de m'agresser. Elle avait un comportement de gamine dois-je dire. Logan avait foncé dans ces bras pour lui faire un câlin mais têtu comme elle l'était elle le reposa au sol et prit son sac a moitié rempli de fringues pour aller je ne sais où. Je pris Logan dans mes bras car il ne pouvait pas encore descendre les escaliers. " Non, mais restes, tu es chez toi, je vais aller dormir ailleurs avec Logan. " Lui dis-je en la suivant. J'étais arrivé au salon, j'attrapa alors simplement le sac de secours avec quelques affaires de Logan et des petits pots dedans. J'avais appeler ce sac comme ça au cas où je devais le laisser a quelqu'un un jour. J'avais donc Logan dans un bras et le sac sur l'épaule gauche. Je partit donc en direction de la porte d'entrée. " Aloysia, crois moi, tu ne veux pas m'écouter, tu n'es pas prête d'aller mieux ! " Dis-je toujours énervé. " Tu pourras réfléchir là, Logan ne fera pas de bruit ! On ne va pas te déranger ! " Dis-je à nouveau avant de claquer la porte.
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mar 23 Juin - 12:02
J’étais comme ça toujours dans l’extrême. Je pouvais passer du rire aux larmes en quelques minutes ! Et là j’étais passé des larmes aux cris sans pouvoir me contrôler. J’avais l’impression que James et la terre entière étaient contre moi, alors qu’au fond de moi, je savais très bien que non. James cherchait simplement à m’aider. Bon soyons franc, il n’avait clairement pas la bonne méthode mais… son intention était bien réelle.
Il me blessa involontairement et en bonne sœur que j’étais, je fis de même. C’était notre façon de nous défendre. Nous nous aimions, c’était certain mais parfois on pouvait se jeter des horreurs à la figure ! La ressemblance entre ses mensonges et les miens était bien réelle à mes yeux ! Je ne l’avais pas jugé et je l’avais accueillis les bras ouverts ! « Arrêtes ! Tu interprètes à ta façon alors que tu sais très bien que c’est pas ce que j’ai voulu dire ! Tu sais très bien que si je t’héberges c’est parce que ça ne me dérange pas ! » lâchais-je toujours énervé. Si j’en avais rien à faire de lui, je l’aurais foutu à la porte le soir même au lieu de lui offrir ma chambre.
Je montai alors à l’étage, j’avais besoin de me retrouver seule et dans cet appartement j’étais rarement seule. Il me trouvait ridicule de vouloir partir comme ça. Il ne comprenait simplement pas. J’avais simplement besoin de me retrouver seule et de réfléchir à tout ça. Tout ce que disait James était vrai. J’étais en train de bousiller ma santé, mais à ce jour, je n’avais aucune solution ! Après avoir remplis mon sac, je remarquai qu’il en fit de même. Probablement à cause de mes paroles… Il était encore plus têtue que comme moi quand il s’y mettait ! Et après c'était moi qui étais ridicule...« Arrêtes tes conneries un peu ! » dis-je en lui reprenant son sac pour le remettre à sa place initiale.
Un dernière fois, il m’incendia et je pris une grande respiration pour ne pas m’énerver de plus bel. « Mais je t’écoutes James ! Je suis bien consciente que je fais n’importe quoi et que si je trouve pas une solution rapidement, je vais me retrouver pour la énième fois à l’hosto !C’est juste… que pour l’instant j’ai pas de solution et tu sais très bien que c’est pas en me criant dessus que je vais l’avoir ! » J’étais plutôt sensible comme fille et il est vrai que je prenais tout à cœur. Je ne voulais pas me prendre une nouvelle fois la tête avec lui. Il était bien trop important pour cela.
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mar 23 Juin - 18:49
La guerre avait explosé entre nous, les reproches fusaient, c'était vraiment désagréable, je n'aimais pas ça, mais je ne voulais pas rien dire. Je savais très bien qu'en criant, je n'arriverais pas a la faire changer d'avis ou même de lui faire entendre raison. Elle m'avait blessé en me disant qu'elle m'avait héberger, comme ci elle en avait été obligé. Je voyais dans son regard toute la haine qu'elle avait besoin de sortir au fond d'elle. Peut être pas contre moi mais contre le monde en général. Je pense que j'avais besoin également de sortir tout ce que j'avais sur le coeur, même si ça n'était pas contre elle, mais bon, c'est fait pour ça les frères et soeurs. Elle me disait que j'avais interpèter a ma façon ce qu'elle avait dit. " Si vraiment c'était pas ce que tu avais pensé, tu aurais choisi un autre moment pour me balancer ça Aloysia ! " Dis-je toujours en criant. Logan devait commencer a s'inquièter, mais il ne disait absolument rien, comme ci il avait comprit que ça n'était pas le moment de pleurer. Après cette mini explication sur ce reproche, elle avait filer dans sa chambre prendre des vêtements dans un sac. Je l'avais suivis en prenant mon fils dans les bras. Arrivé a sa hauteur je lui avais part de mes pensées en lui disant que son comportement était ridicule et stupide. J'avais alors compris quelle voulait partir, mais après tout elle était chez elle. C'était à moi de partir. Je n'arrivais pas a me calmer alors avec mon fils dans un bras et son sac de secours sur l'autre épaule j'avais filer en claquant la porte en lui disant qu'elle n'y arriverait pas sans se faire soigner. Elle m'avait suivis dans la rue en disant plutôt calemement je dois avouer <> . Alors après cette phrase, je pris conscience que la seule solution qu'il y avait pour quelle comprenne que se faire soigner était la meilleure solution. Je dis, a contre coeur bien entendu " Écoutes, je te préviens, si tu ne te soignes pas, tu n'es pas prête de me revoir ! " Dis-je alors. J'étais vraiment en colère. " Je n'ai pas envie de te voir te détruire sans rien pouvoir faire ! " Dis-je alors pour lui faire comprendre que je ne serais pas là pour la voir se faire du mal. " Mais par contre, saches une chose, si tu as besoin d'aide, POUR TE SOIGNER..... " J'avais bien insiter sur ces mots " ... Je serais là pour toi, on sera là pour toi, Logan et moi, il n'y a pas de soucis." Finis-je par dire. J'avoue que j'avais été peut être un peu cruel avec elle, mais je ne voulais pas perdre ma soeur sans rien pouvoir faire. Je la regardais bien dans les yeux. " La balle est dans ton camps, petit soeur" Dis-je alors avec un léger sourire, car j'aimais ma soeur plus que tout. Je repris mon calme en soufflant un bon coup. " Surtout, n'oublies pas que je t'aime. C'est pas pour te faire de mal que je fais ça... " Dis-je simplement en douceur. " Je sais que tu penses que je ne comprends rien, que je suis qu'un con a te parler comme ça..." Avouais-je alors " J'espère que tu comprendras un jour que c'est pour toi que je fais ça." Finis-je alors mon monologue. J'avais réellement été sincère dans mes paroles, je pense que ça ce voyais sur mon visage, tout l'amour que je lui portait.
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mer 24 Juin - 10:43
Bien sûr que non, je ne reprochais pas à mon frère d’être venu. Si je l’hébergeais c’était de bon cœur seule, peut-être avais-je été une peu trop dure dans mes paroles. J’étais énervé et les mots sortaient comme ça, sans que je les analyses avant. Il m’en voulait…tout autant que moi je lui en voulais pour son jugement. « Bien sûr, comme toujours, c’est moi la méchante… écoutes toi, toi aussi quand tu parles, parce que crois-moi, le plus blessant de nous deux c’est moi. »
Je n’attendis pas sa réponse et montai à l’étage. J’avais besoin de me retrouver seule et ici c’était impossible. De plus James ne lâcherait pas l’affaire et je n’étais clairement pas assez forte pour supporter ses reproches tout la journée. Dans la chambre, la dispute continua jusqu’à que monsieur décide de faire son petit malheureux en me mettant tout sur le dos. Je détestais ça ! Il savait très bien que je n’allais pas le laisser seul avec un enfant sans endroit pour dormir. Il en jouait…. Je le suivis tout en gardant mon calme. J’étais en train de faire un effort et j’espérais qu’il en soit conscient ! « Alors c’est comme ça, du chantage ? » C’était horrible de m’en faire et c’était petit ! Okay, cette situation allait encore s’envenimer !
Néanmoins, le jeune homme sut se radoucir, en tentant de m’expliquer que tout cela n’avait qu’un but : m’aider à aller mieux. Il avait raison sur un point, à ce jour je ne comprenais pas le but de cette manœuvre mais je savais que je ne voulais pas perdre mon frère et mon neveu. J’avais déjà perdu mon père, c’était largement suffisant. « Je veux pas que tu partes James… je vais me soigner, je te le promets … » dis-je dans un sourire timide. « Maintenant rentres, s’il te plait… »
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mar 30 Juin - 17:24
Alors que la journée devait être de retrouvailles et d'amour, elle avait tourné au vinaigre. Une grosse dispute avait éclater encore ma soeur et moi. Je voulais l'aider mais elle c'était braqué contre moi.
Elle avait monté le son et moi aussi. La dispute avait poursuivis dans sa chambre où elle avait décidé d'aller après avoir fuie de la cuisine. Je l'avais suivis avec mon fils dans les bras car je n'avais pas fini de lui dire ce que j'avais a dire. Sauf que là, les repproches quelle avait fait a propos de mon retour et de mon fils m'avait fait monté dans les tours, j'avais littéralement péter les plombs. " Moi je suis blessant ? Mais tu plaisantes !? Tu as vu comment tu me parles ! Tu as vu comment tu réagis !? " Dis-je en criant. J'avais donc pris la descision de quitter le loft afin d'aller a l'hôtel avec mon fils. Elle dit alors que je lui faisais du chantage. " Du chantage ? Oui pourquoi pas, si ça te fais changer d'avis ! " Avouais-je alors. Après être sortis de la maison, elle m'avait suivie afin de me retenir.
J'avais enfin réussi a lui faire entendre raison. Elle m'avouait alors qu'elle allait se soigner. " Tu dis ça pour que je reste ? " Demandais-je alors. " Ou simplement pour me faire plaisir et me faire taire ? " Demandais-je par la suite. Puis elle me souria doucement et timidement en me demandant de rentrer a la maison. J'avais peur qu'elle ne tienne pas sa promesse. " D'accord, je rentre. Mais je te préviens Alo, si je vois que tu ne vas pas mieux, je tiendrais ma promesse en partant." Dis-je simplement. " Dans un premier temps je veux que tu me jettes des cochoneries. " Demandais-je alors. " Et on va aller voir un medecin pour ton genoux... " Dis-je. Je savais que c'était un sujet senssible son genoux, mais fallait bien commencer par quelque part.
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Racontes moi, je suis là | Mar 30 Juin - 19:00
Oui je réagissais mal, mais lui aussi ! C’était le premier à m’avoir agresser alors que je venais de lui avouer quelque chose dont j’avais terriblement honte. Alors oui j’étais allé trop loin dans mes paroles, mais au final, je ne faisais que lui rendre ce qu’il m’avait envoyé en pleine figure. Okay, c’était puéril mais sur le coup je n’avais rien trouver de mieux puis… même s’il ne le remarquait pas, j’étais en train de faire un pas vers lui et j’avais même mis ma fierté de côté pour lui… « Arrêtes, s’il te plait… » suppliais-je presque alors qu’encore une fois il m’incendiait pour avoir été blessante dans mes paroles.
Il essaya de comprendre pourquoi je changeais subitement d’avis. Bien sûr que c’était pour qu’il reste ! J’avais déjà perdu mon père, je ne voulais pas perdre mon père de nouveau. « J’ai déjà perdu papa, alors non j’ai pas envie de te perdre toi aussi. Alors si c’est le prix à payer, je le ferais… » dis-je simplement. Il m’informa que ce n’était pas des paroles en l’air et que si je ne respectais pas ma part du marché, il partirait comme il venait de me l’informer. « Je veux juste que tu me laisses du temps…une semaine pas plus… » demandais-je. Il allait répliquer mas je repris la parole rapidement. « Je… dois en parler à certaines personnes avant… »expliquais-je en pensant notamment au coach ou Blake qui ne comprendraient pas pourquoi je réduisais considérablement mes heures d’entrainements. Car oui, malgré tout, je ne comptais pas lâcher le patinage. Finalement mon frère céda et je le gratifia d’un petit merci presque inaudible. C’est alors ensemble que nous prîmes le chemin inverse pour retourner à l’appartement.
Scene close
Ps : J’ai clo, car après ma réponse que je vais poster à Blake (d’ici peu) et où je t’introduirais, on aura besoin de toi, comme convenu ( :