(#)Sujet: Mathias Who's there ? | Mer 22 Juil - 3:01
KNOCK KNOCK, WHO’S THERE ? —
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Tu en as par-dessus la casquette. Pourtant tu n’en es qu’au début. Pour calmer ces nausées débiles, tu vidais un peu plus rapidement les bouteilles d’alcool que tu accumulais sous ton lit. Mais ce n’était pas bon ni pour toi ni pour ce petit être qui grandissait en toi. Tu en étais consciente mais c’est plus facile à dire de s’arrêter que de le faire. Mais au moins ça te permettait de pouvoir dormir sereinement. C’était rare de te voir dormir paisiblement depuis que tu avais appris ta grossesse tu étais trop préoccupée par l’idée de retrouver Mathias. Il fallait que tu le vois, que tu lui parles, que tu lui avoues ce malaise qui t’habites.
Ce matin-là, c’était assez tôt que tu te levais. Par chance tu ne travaillais aujourd’hui, et après avoir recherché des pistes de Mathias tu étais finalement arrivé par obtenir une adresse. A proprement parler ce n’était pas celle de Mathias mais d’une certaine Madison, d’après ce que tu as pu trouver il s’agissait de sa sœur. Il s’était donc réfugier chez elle finalement. Tu pris une longue douche occupant la salle de bain pendant plus d’une heure au plus grand damne de ta colocataire… Au travers l’eau qui te coulait dessus, tu cherchais du courage pour avancer et faire le premier pas qui te mènerait soit à ta plus grande perte soit vers un grand soulagement. Mais tant que tu n’iras pas le voir tu ne sauras pas. Tu mis du temps à t’habiller, cherchant à la fois une tenue sobre mais bien pour être à l’aise. Tu finis par opter pour un jeans ainsi qu’un top noir. Dans le genre sobre tu ne pouvais pas faire mieux mais au moins tu étais à l’aise. Tu attrapas tes cheveux flamboyant que tu réunis en une queue de cheval haute.
Tu te forças à prendre un petit déjeuné, du moins Emma t’y obligeas. Elle savait ce qui t’attendais aujourd’hui et elle semblait tout autant stressée que toi à l’idée de retrouver Mathias… Tu ne pouvais partir avec dans l’estomac, donc tu fis preuve de bonne fois et mangea un peu. Tu fini par enfilé ton blouson, fit un bisou à la puce de ta colocataire et lui informa de ton départ. ❝ Je file je ne sais pas quand je reviendrais, mais je te tiendrais au courant ne t’inquiète pas ❞ Et voilà dans la rue, en train de marcher, tes écouteurs enfoncé dans tes oreilles écoutant la musique, calquant tes pas sur son rythme. La tête enfoncé dans tes épaules, tu ne regardais pas ce qui t’entoure, tu préférais réfléchir à tes mots les sélectionner intérieurement. Tu t’imaginais la scène sous différents angles. Mathias te rejetant, Mathias t’acceptant. Tu ne savais pas à quoi t’en tenir…
Après tout tu lui avais fait la pire crasse qu’une femme pouvait faire à un homme. Tu en avais pris conscience quand tu l’avais vu se défouler sur ton amant. Cette nuit là t’avais sans doute changé et marqué à jamais. Malgré ça tu estimais qu’il avait le droit de savoir, il était normal qu’il sache que tu attendais son enfant. Tu continuais ta route, regardant les noms de rue, les numéros. Chaque fois que tu faisais un pas te rapprochait de ton objectif et chaque fois tes mains tremblaient un peu plus. Puis tu finis par arriver. Tu étais là devant la porte mais pourtant tu ne trouvas pas le courage de frapper tout de suite. Tu avais toujours pris le dessus, mais là, tu te liquéfiais à chaque seconde. Tu retirais tes écouteurs pour les fourrer dans ta poche sans même prendre le temps d’éteindre ton lecteur. Puis enfin tu soufflas un bon coup et tu frappas à la porte. Tu levas les yeux au ciel avant de rebrousser chemin. Ce n’était définitivement pas une bonne idée. Tu commençais à t’éloigner quand la porte s’ouvrir. Réflexe complètement bête tu t’arrêtas. Figée sur place. Finalement tous les mots auxquels tu avais pensé sur la route s’était comme volatiser de ton esprit…
(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Jeu 23 Juil - 19:50
❝Liv x Mathias
♡ Une nouvelle qui changera ma vie, nos vies.
J'étais rentré très tard cette nuit là. Complètement mort bourré, je ne me souviens pas d'avoir traîné ma vieille carcasse dans ma chambre, pourtant, ce fut dans mon lit que je me réveillais. J'avais fais quoi le soir précédent ? Je me souviens d'une boite de nuit, de Sebastian dans les parages puis plus rien. Bon, je pouvais déjà me douter de comment la soirée en question avait finie, mais avoir ainsi des trous noirs m'arrivais de plus en plus souvent. Sentiment très désagréable. Disons que depuis Liv ma vie tournait en cacahuète, véritablement. J'avais perdu Hannah, ma meilleure amie à cause de cette frustration que mon ex avait , sans le savoir, installé en moi. Je refusais d'être doux avec les filles, même ma propre soeur en subissait à présent les conséquences. Cruelle destiné. Passant une main sur mon visage, je tente de me rendormir, plongeant mon visage sous les couvertures, gémissant alors que mon crâne semblait vouloir exploser. Là, de suite, j'aurais réellement voulu rendre l'âme! Alors que je commençais péniblement à sombrer dans le sommeil, un bruit sourd retenti. Merde, quelqu'un était à la porte.
"Madison....MADISON PUTAIN VA OUVRIR."
Pas de réponses...Elle devait être sortie. Un long soupire s'échappe de mes lèvres alors que je décide de lever mes fesses. Doucement je me lève, la sol semble instable, mais je tiens debout c'est déjà ça. En simple boxer je descend très, très doucement les escaliers, la tête véritablement dans le cul. Passant une main dans mes cheveux, je n'en avais que faire d'apparaitre dénudé devant un inconnu qui osait me réveiller alors que j'avais une gueule de bois terrible. Après avoir atterri devant la porte par je ne sais quel miracle, j'ouvre la porte. Le soleil attaque directement mes yeux, faisant en sorte que je protège mon visage avec ma main. Après quelques secondes d'aveuglement, je vois enfin une silhouette floue se dessiner. Apparemment la personne s'apprêtait à partir, vu qu'elle me tournait le dos. Oui, vu la longueur de ses cheveux c'était une fille...mais ce fut la couleur de ses dit cheveux qui me perturba réellement. Je me crispe quelques instants alors que l'inconnue, qui n'en était pas une, se tourne vers moi. C'était du foutage de gueule là? Liv, mon ex petite amie se trouvait là, la même fille qui m'avait brisée, qui m'avait trompée avec mon meilleur ami. Je reste quelques secondes sous le choc, immobile, je plonge mes yeux dans les siens. Que devais-je faire? Que devais-je dire? Mais alors que je me posais de simples questions, une haine étrange s'empara de moi. Comment osait-elle se présenter ici? Surtout après ce qu'elle m'avait fait subir.
"Liv, tu fous quoi? T'as un sacré culot de ramener tes fesses jusque chez moi!"
Bon, je n'étais pas très sympathique. En même temps l'avait-elle été quand je l'avais trouvée nue dans un lit avec lui? L'avait-elle été de jouer ainsi avec mes sentiments, alors qu'elle savait que j'en avais bavé durant mon enfance. A cause d'elle j'avais du fuir la police, j'avais sombré de plus belle dans l'alcool et la drogue. A cause d'elle je ne regardais plus les femmes comme autrefois! Mon visage se ferme, ma mâchoire se crispe à ses souvenirs plus que désagréable.
❝I am coming to terms with the fact that loving someone requires a leap of faith, and that a soft landing is never guaranteed.❞
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(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Sam 25 Juil - 1:20
KNOCK KNOCK, WHO’S THERE ? —
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La porte derrière toi s’ouvra. Tu te crispas. Toi qui compter repartir comme si tu n’étais jamais venu c’était désormais cuit. Tu ne pouvais plus reculer maintenant. Malgré ta sensibilité et malgré tes erreurs passées, tu n’allais pas te laisser marcher sur les pieds. Il faudrait juste que tu gardes tes hormones pour toi et que tu ne chiales pas au premier mot venu. Tu serras les poings fermement et te retourna en direction de la personne qui avait ouvert la porte. C’était bien lui. « Liv, tu fous quoi? T'as un sacré culot de ramener tes fesses jusque chez moi! » Tu l’observas de haut en bas. Il avait la tête de ceux qui ont passé une longue nuit. Il n’avait même pas pris la peine de s’habiller puisqu’il arborait pour unique tenu un simple boxer. Il n’avait pas tort quand il disait que tu te foutais sa gueule. Pour son manque de sympathie tu ne pouvais franchement pas lui en vouloir. Tu ne l’avais pas gâté. Les souvenirs de cette nuit violente à laquelle tu avais assisté te revenaient en pleine face tel un boomerang. Ce moment de pur horreur que tu avais provoqué. Tu avais blessé cet homme à tel point qu’il en avait pété un câble. Comment pourrais-tu lui en vouloir de ce qu’il a fait alors que si tu n’avais pas entretenu de relation avec son meilleur ami rien de tout cela ne serait arriver… Ces souvenirs que tu voulais absolument enterrer, défiler devant tes yeux comme si cela s’était passé hier. Tu inspiras doucement à plusieurs reprises pour ne pas éclater dans une de ces angoisses dont tu étais la proie. Tu entrepris donc de briser la glace « Désolé si je te réveille, ce qui est le cas visiblement… » Tu coupas net dans ton élan. Il avait la tête des mauvais réveils et ce n’était pas vraiment bon signe pour toi… En fait tu ne souhaitais tout simplement pas aborder ce genre de chose comme ça dehors. Ce n’était pas très conventionnel comme conversation comme ça devant la porte… Tu te rapprochas de la porte, tu étais trop sur le point de partir mais maintenant que tu étais là tu irais jusqu’au bout de ta démarche, autant ne pas t’être déplacé pour rien, ce serait con et complètement inutile, cela n’aurait pu que le torturer plus ce que tu ne voulais pas faire. « Est-ce que je peux entrer ? » lui demandas-tu l’air complètement impassable, comme si rien ne pourrait te toucher ou t’affecter. « Il faut qu’on parle de manière sérieuse, je te laisserais tout le temps que tu veux pour me traiter de tous les noms mais sache que je ne te boufferais pas tout ton temps non plus. » repris-tu toujours aussi calme. Intérieurement tu étais nerveuse, tu préférais t’enfoncer les ongles bien profondément dans la chair de ta main. Douloureux mais c’était la seule façon pour toi de pouvoir extérioriser ce stress. Tu n’avais aucune idée de ce qui allait advenir et quand tu ne contrôles plus rien cela te rendais mal à l’aise. Heureusement que tu étais de nature pâlichonne quelqu’un au teint bien frais bien rose serait devenu aussi blanc qu’un cachet d’aspirine. « Au pire si tu ne veux pas me parler, je m’en fou ce que je veux c’est que tu m’écoutes ! » Tu le regardais avec insistance, tu sentais la nausée monter au creux de ton estomac. Finalement tu ne savais pas vraiment ce qui était le plus désagréable, avoir ces remontées acides ou t’écorcher volontairement les paumes de tes mains. Tous les mots que tu avais sélectionné dans ta tête s’était complètement enfuit de ton esprit, tu avancerais sans filet, free style complet.
(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Sam 25 Juil - 14:26
❝Liv x Mathias
♡ Une nouvelle qui changera ma vie, nos vies.
J'étais complètement sur le cul de voir la jeune rouquine ici. Que faisait-elle là? N'avait-elle pas eu assez en brisant mon existence, jouant avec mes sentiments que j'avais eu sincère envers elle. Non, il fallait en plus qu'elle vienne me narguer à Miami, qu'elle fasse revenir de vieux démons, de vieux souvenirs. Mon regard était perçant, mon visage froid et impassible, si différent d'autrefois. Oui, avant ce regard si froid exprimait tellement de sentiments envers elle. J'en avais vite été accro, fou d'amour et aveuglément amoureux. A présent cet amour n'était plus, enfin, je l'espérais. Elle m'avait fait trop de mal pour que je la laisse de nouveau entrer dans ma vie, ce n'était même pas envisageable. Elle ne m'apporterait rien de bon. Malheureusement, la colère et la peine que j'éprouvais ne pouvais que défaire ce que je pensais. Je ressentais toujours ce petit quelque chose pour elle, bien caché par cette cruelle douleur qu'elle faisait renaître au fond de moi. « Désolé si je te réveille, ce qui est le cas visiblement… » Je ne répond rien, je n'en avais pas l'envie, pas le courage. Actuellement, je n'avais qu'une seule idée en tête, la faire dégager de mon existence! Lui en coller une serait sûrement une bonne idée...mais voilà, j'avais encore assez d'estime pour moi-même, je ne frapperais jamais une femme. La mâchoire serrée, je l'observe en silence. Où voulait-elle en venir? Elle n'était quand même pas là pour parler de mon réveille!
« Est-ce que je peux entrer ? » Elle venait de se rapprocher de moi. Instinctivement, mon corps se crispe, mon poing se serre de plus belle. Elle semble nerveuse, mais franchement je n'en avais que faire de son état mental ou même physique. J'en étais arrivé au point qu'elle pouvait crever là la bouche ouverte que ça ne me ferais absolument rien, je ne l'aiderais pas...elle ne m'avait apporté qu'amertume et peine, elle ne méritait pas mon attachement, ma pitié, mes sentiments. Qu'elle retourne voir son amant, oui, qu'elle retourne voir celui pour qui je fuyais la police, évitant ainsi la prison. « Il faut qu’on parle de manière sérieuse, je te laisserais tout le temps que tu veux pour me traiter de tous les noms mais sache que je ne te boufferais pas tout ton temps non plus. » Je passe une main dans mes cheveux, je commence doucement à m'énerver face à son culot évident. Elle veut parler sérieusement? Non mais elle rigole?
"Je n'en ai rien à foutre de parler avec toi...tu bouffe déjà mon temps rien qu'en étant ta tronche devant moi!"
Je suis froid dans mes paroles, je suis cruel mais après tout elle ne méritait pas plus. Comment osait-elle réclamer une discussion avec moi? Comment osait-elle me demander de pénétrer chez moi? Elle n'en avait pas le droit, elle n'avait plus aucuns droit face à moi. Elle avait fait la pire des choses, me trahir. Bon, elle aurait choisi un inconnu j'aurais pu le concevoir, hors, elle avait couché avec mon meilleur ami de l'époque! C'est ça la pire des cruautés. J'aurais du écouter les autres, ceux qui me disaient de me méfier d'elle, qu'elle n'était pas sincère envers moi. « Au pire si tu ne veux pas me parler, je m’en fou ce que je veux c’est que tu m’écoutes ! » Ecouter? Mais écouter quoi! Je ne voulais plus rien entendre qui sorte de sa bouche, je n'en avais plus l'envie, plus la patience non plus. Pourtant, je reste là, immobile sans bouger. Elle ne poserait pas un pieds chez moi, c'était hors de question.
"Va y parles, mais dépêche toi j'ai autre chose à faire que de parler avec une salope de première qui couche avec mon ancien meilleur ami."
Je ne suis pas du genre à avoir ma langue dans ma poche. Un de mes voisins sort de chez lui et me regarde drôlement, sûrement étonné par ma tenue. Franchement je n'en ai que faire, loin d'être gêné de mon corps. Je m'appuie alors sur le montant de la porte, croisant les bras, bien décidé à la laisser dehors...
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(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Dim 26 Juil - 20:04
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Ta présence sur ce porche semblait le rendre agressif. Tu ne pourrais pas lui en vouloir. Tu le regardais de haut en bas. Ce morceau de ta vie défilait devant tes yeux. Tu te rappelais de ces bons moments passé avec lui. Il n’y avait pas eut que ça, il y avait eu aussi des mauvais moments, le principale était sans aucun doute la fameuse soirée où tu avais vu Mathias pour la dernière fois… Tu secouas la tête pour chasser cette image. Mais elle finit par s’imposer à toi. Tu le revoyais devant la porte de la chambre, tu n’entendais pas ce qu’il disait mais tu avais juste eut le temps de basculer sur le sol à côté du lit. L’image d’horreur que tu éprouvais face à cette scène te rendait mal à l’aise à cet instant. Il faut dire aussi que la situation actuelle ne te rendait pas à l’aise. La façon dont Mathias te parlait n’aidait pas à te détendre mais une fois la bombe lâchait tu te sentirais mieux c’était une certitude.
Il ne semblait pas ouvert à te laisser rentrer chez lui. Tu haussas les épaules d’un air faussement désinvolte. S’il ne voulait pas tant pis pour lui. Il était aussi tendu qu’un arc, tu en venais à te demander si vraiment c’était une bonne idée de l’avoir recherché. Le peu de raison qu’il te restait encore te disais que ta démarche était la meilleur et que ton avenir dépendrait de ce que Mathias en dirait même si tu te doutais qu’il t’enverrait chier et te dégagerait assez rapidement. « J’en n’ai rien à foutre de parler avec toi… Tu bouffes déjà mon temps rien qu’en étant ta tronche devant moi ! ». Tu soupiras bruyamment, et répondis sèchement « Je me serais bien abstenu de venir, mais figure toi que j’ai du ravaler ma fierté pour en arriver là. Cela te prendrait moins de temps à m’écouter et je dégagerais de ta vie plus rapidement après. » Rien de bien joviale entre vous, mais au final tu ne t’attendais pas à ce qu’il te sorte les petits canapés et un verre pour parler du beau temps dehors, il ne fallait pas être naïve à ce point.
Il se colla au cadre de la porte les bras croisé avec désinvolture, il ne te laissera définitivement pas entrer. « Va y parles, mais dépêche toi j'ai autre chose à faire que de parler avec une salope de première qui couche avec mon ancien meilleur ami. » ça méchanceté gratuite ne te fis ni chaud ni froid, il avait raison sans doute avec lui j’avais toujours été une salope. Un de ces voisins sort de chez lui et vous regarda tour à tour. Ce comportement m’excéda au plus haut point « Vous vous croyez au Zoo vous ? Alors allonge les ronds ou retourne chez toi ! » lui rétorquas-tu de manière agressive et sèche le regard noir. Tu te retournas vers Mathias, difficile d’enlever ce regard de ta frimousse en même temps tu étais agacée par tout ça. Par la tournure des choses. « Okay, je vais la faire courte. Ça fait un moment que je te cherche non pour remuer le couteau dans la plaie, j’estime juste que le fait que je sois enceinte de toi soit quelques choses que je ne peux pas te cacher. » Tu étais déterminée, tel un bloque de marbre impassible. Tu te préparais à recevoir tout le venin qu’il pourrait te sortir. Tu lui avais bien précisé qu’il était de lui, jamais tu n’aurais profité des délices de la chair sans se protéger, surtout quand tu ne connais pas vraiment intimement la personne. Mathias tu le connaissais et tu le savais fiable.
(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Ven 31 Juil - 20:05
❝Liv x Mathias
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J'en avais marre d'être confronté sans cesse à de mauvais souvenirs, car oui, Liv était l'un de ses souvenirs que j'aimerais effacé. La cause? Avec elle tout avait été que mensonges, faux semblant et cruelles joies. Je refusais de retomber dans son piège. Oui, je refusais de revenir vers elle, de même lui accorder une seule minute de mon temps. Pourtant, j'avais beau me dire ses mots, je n'avais pas encore refermé la porte... C'est comme si mon corps et mes actes n'étaient simplement plus reliés. J'aurais aimé fermer cette foutue porte d'entrée, l'envoyer chier une bonne fois pour toute, mais quelque chose attisait ma curiosité ou alors j'étais surement maso sur les bords. Je lui balance quelques mots froids et assez méchants, mais après tout la gentillesse n'était plus trop dans mon vocabulaire ses derniers temps, surtout pas pour une fille comme elle! Dire que j'étais prêt à tout pour ses beaux yeux, que j'étais fou de sa si belle chevelure rousse. Mon dieu, belle elle l'est, sadiquement belle avec sa peau blanche, ses longs cheveux, ses yeux perçant! Mais malheureusement, il n'y avait vraiment plus que ça de beau chez elle. Elle soupire bruyamment et je lève le yeux au ciel. « Je me serais bien abstenu de venir, mais figure toi que j’ai du ravaler ma fierté pour en arriver là. Cela te prendrait moins de temps à m’écouter et je dégagerais de ta vie plus rapidement après. » Le soucis c'est que je voulais qu'elle dégage de ma vie sur le champ!
« Vous vous croyez au Zoo vous ? Alors allonge les ronds ou retourne chez toi ! » Mon voisin sembla assez outré par ses paroles, pas étonnant, il ne devait pas avoir l'habitude de se faire agresser par de jolies filles.
"Fermes-là avec mes voisins, t'es pas chez toi ici Liv!"
Ben quoi, la moindre chose que je pouvais lui reprocher était la bien venue! Les bras croisés contre la porte j'attends qu'elle parle, qu'elle vide son sac et qu'elle me foute enfin la paix, que je puisse continuer à avancer sans elle dans les parages. Au fond, j'aurais peut-être du m'asseoir... « Okay, je vais la faire courte. Ça fait un moment que je te cherche non pour remuer le couteau dans la plaie, j’estime juste que le fait que je sois enceinte de toi soit quelques choses que je ne peux pas te cacher. » Mon visage se fige alors que mon épaule dérape de la porte, me faisant ainsi vaciller en arrière. Je reprend mon équilibre alors que le choc semble m'avoir complètement perturbé. Elle venait de dire quoi? Qu'elle était enceinte? De moi? Après tout elle m'avait tellement trompé que je pouvais ne pas la croire, néanmoins, le jour ou je l'avais choppé elle utilisait un préservatif que j'avais repéré en tabassant son amant. Je plonge mes yeux dans les siens et dis simplement.
"J'ai besoin d'un verre..."
Je rentre donc dans la villa laissant la porte ouverte, franchement, Liv n'avait cas rentrer là sur le coup je n'en avais que faire. Je me dirige rapidement dans le salon trouvant le bar facilement, attrapant une bonne bouteille de whisky. En silence je vais chercher un verre dans une armoire et me serre une bonne dose avant de la boire cul sec. Immobile au milieu de la pièce, je sens une présence non loin de moi. Je me serre de nouveau un verre que je bois de nouveau cul sec...Elle était enceinte...Merde, j'aurais du me protéger tiens au lieux de faire le con! Je me retourne alors vers la jeune rousse.
"Genre qui me dit que c'est pas celui d'un de tes nombreux amants! C'est trop facile de te ramener chez moi et de me dire que t'es en cloque..."
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(#)Sujet: Re: Mathias Who's there ? | Dim 2 Aoû - 0:41
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Tu savais que ce que tu lui avais dit lui pourrirais le reste de sa vie. La tienne aussi d’ailleurs. En faite elle était fichue complètement depuis le jour où tu avais ouvert les cuisses. Il te reprit quand tu envoyas sont voisin bouler ailleurs. Tu t’en foutais, il était partie c’était tout ce que tu voulais son reproche ne t’atteignait pas.
Ton annonce fit l’éclat d’une bombe sur son visage. Il se figea face à toi. Sous le choc son épaule glissa du seuil de la porte mais il se rattrapa. Tu restais là. Neutre. Simple. Ton visage n’exprimait aucun sentiment. Il valait mieux quelques parts. Ses yeux se plongèrent dans les tiens, il ne trouva qu’à dire qu’il voulait un verre. Il était tôt. Mais tu ne pouvais pas le blâmer tu avais eut la même réaction en sortant de l’hôpital. Tu avais bu jusqu’à en perdre la raison. Tu t’étais effondrée chez toi sous l’emprise de l’alcool. Tu avais mis du temps à réaliser. Réfléchir avait été difficile, mais au vu de la date à laquelle tu étais rendu tu n’avais plus le choix que de laisser filer les jours et d’attendre.
Mathias rentra dans sa villa te laissant sur le pas de la porte. Tu fis deux pas. Tu entrais dans la maison mais sans pour autant prendre tes aises tu étais juste devant la porte, côté intérieur et tu regardais Mathias se servir un verre de whisky qu’il but d’une traite. Tu n’aurais pas dit non à un verre toi aussi mais tu ne te payeras pas le culot de lui demander. Il but un second verre cul sec. Tu fourras tes mains dans tes poches préférant rester silencieuse plutôt que de dire quelques chose que tu regretterais l’instant d’après. Tu n’envisageais pas de te remettre avec lui. Malgré toute l’affection que tu éprouvais pour ce beau mec, pour l’instant tu te savais incapable de vivre une vie ranger. Et tu savais que tu avais fait trop de mal pour qu’il passe l’éponge comme si rien de tout cela n’était arrivé. Il se retourna brusquement vers toi, tu plantas tes prunelles bleus dans les siennes « Genre qui me dit que c'est pas celui d'un de tes nombreux amants! C'est trop facile de te ramener chez moi et de me dire que t'es en cloque... » Tu levas les yeux au ciel, comme si tu étais aussi sadique au point de remuer le couteau dans la plaie à ce point là. Tu aurais toi-même préféré ne pas être enceinte, pouvoir vivre la vie de débauche dont tu étais accro au plus haut point. Tu inspiras une bouffée d’air avant de lui dire avec un calme apparent, bien que tes mains se cramponnaient l’une à l’autre au travers du tissu de ton sweat. « Je ne suis pas conne. J’ai beaucoup de tare mais pas celle là ! Ils n’étaient pas nombreux, ils n’étaient que deux. Mais deux mecs en qui je n’avais aucune certitude d’où il trempait leur queue. Je n’avais aucune confiance, je me suis toujours protégée avec eux. Tu étais le seul en qui j’avais suffisamment confiance pour te laisser en profiter sans capote. Libre à toi de me croire ou non mais je n’amuserais pas à venir me pointer la bouche en cœur ici, si je n’étais pas sûre de moi. Tu es partie, j’ai compris et je ne tenais pas à repenser à ce qu’il s’est passé. » Oui tu avais beaucoup de tort dans la totalité de l’affaire qui vous avez uni, tu étais capable de mentir pour des choses complètement banale, mais sur ce genre de sujet, tu ne te serais pas permis de raconter des cracs. Tu te retournas, regardant le cadre de la porte, tes doigts glissèrent tout du long. Tu ne pris pas la peine de te retourner pour reprendre « J’ignorais ce soir-là que j’étais déjà enceinte. Maintenant pense ce que tu veux, fais ce que tu veux, ça fait un moment que je te cherche pour te parler de ça. » tu passais à nouveau le pas de la porte. « Si tu veux ce gosse il sera à toi et après je disparaitrais de ta vie définitivement je te l’ai dis je ne te ferais pas perdre ton temps. Mais je te laisse le choix, parce que j’estime que tu as le droit de savoir et de décider. » la nausée qui te monter tout à l’heure au creux de ton estomac se fit plus présente. D’habitude tu prenais un verre de vodka pour calmer ça, là tu n’avais rien sous la main et tu ne demanderais rien à Mathias par fierté tout comme tu préférais ne pas te montrer faible devant lui… C’était stupide, mais te retrouver à quatre patte à vomir tes tripes étaient à tes yeux un signe de faiblesse. Tu détestais ça…