C'était un beau début d'après-midi, le soleil était présent et il faisait encore une de ses chaleurs atroces, mais j'étais plutôt content de faire de la patrouille et ainsi profiter de l'air climatisé de la voiture. J'étais en train de rouler sur la 9e avenue quand la centrale appela pour nous indiquer qu'il y avait une personne en fuite après un vol dans une bijouterie. J'avais aussitôt décrocher et j'avais dit que je me rendais sur les lieux vu que j'étais qu'à quelques kilomètres du vol. En route, je me suis rendu compte que le type en question était en train de filer sur le trottoir en pleine course. J'avais décidé de le suivre en voiture, mais il avait vite pris la direction d'une ruelle piétonnière. J'avais alors laissé tombé la voiture pour courir. Ça allait me faire du bien de courir, j'adorais ça! Le but premier n'était pas de faire du jogging, mais attraper un type. Je savais que mes collègues allaient débarqué bien vite aussi. Je me suis mis à courir derrière le type qui avait une sacrée distance avec moi. Peu importe, je savais mon potentiel et je savais que j'allais quand même le rattraper tôt ou tard. Mon rythme cardiaque augmenta rapidement, mes muscles se contractèrent et je mis tout ce que je pu pour rattraper ce sale voleur. Nous traversâmes plusieurs rue et à nouveau, il prit la direction d'un trottoir. J'entendais les sirènes au loin qui n'étaient visiblement pas dans la bonne direction. Peu importe je courrais tout ce que je pouvais et bientôt j'allais le rattraper. L'homme m'avait remarqué et il essayait de me semer en traversant la rue en zizaguant parmi les voitures. Les impatients ou les surpris klaxonnèrent derrière nous. Ce qu'il pouvait me faire chier celui-là en ce moment même! Je n'allais pas le manquer quand j'allais lui tomber dessus, ça c'était certain. Le voleur en question avait l'air d'un adolescent avec son sac à dos et sa tuque sur la tête. Je continuai ma course et j'étais plus qu'à quelques mètres.

- HEYYY TOI!!!! POLICE! ARRÊTE TOI!

Le jeune se retourna pour me voir et il décolla de plus belle. Je jurai dans ma barbe avant d’accélérer encore le pas. Il était sur le trottoir de droite et j'allais bientôt l'avoir quand une porte de taxi s'ouvrit et le jeunot la percuta de plein de fouet et moi j'aurais voulu l'éviter cette porte, mais je l'avais frôler et ainsi j'avais l’abdomen endolori, mais peu importe je pris sur moi et je m'installai sur le jeune face contre le trottoir sale et chaud et j'essayai de reprendre mon souffle.

- TU BOUGES PAS!!!!!!

Puis, je vis une demoiselle blonde sortir du taxi tout abasourdi par ce qui venait de se produire.

- Ne vous inquiétez pas Madame, Police de Miami!!! Vous... *souffle" venez de me donner un sacré coup de main... ou de porte.. *souffle*.

J'avais de la sueur qui me perlai sur le front, j'avais sacrément chaud. J'enlevai de force le sac à dos de l'adolescent pour ensuite lui mettre les menottes bien serrées à ses poignets. J'entendais encore les sirènes. J'envoyai donc à la centrale comme quoi j'étais devant une boutique de vêtements dans l'ouest de la ville. Puis, je me relevai tant bien que mal tout en me tonnant l'abdomen et reprendre mon souffle, mais je voulais quand même remercier la jeune femme pour son aide.

∞ catch me if you can.

n a t h a n i e l . w i l s o n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Ce n’était pas n’importe quel jour aujourd’hui, c’est le jour où je dois signer un contrat pour mon association. Cinq enfants vont débarqués dans trois familles différentes qui habitent dans la même rue. Ce sont trois familles d’acceuil très respecté. Je prenais à cœur cette affaire car ces cinq enfants sont frères et sœur et je ne veux pas qu’ils soient séparés, non, jamais. Ainsi, je n’avais pas perdu de temps pour aller jusqu’au lieu de mon rendez-vous pour signer un contrat : celui qui m’engagera à fournir le plus grand confort à ses enfants. Un ado de treize ans, un enfant de huit ans, un autre de six ans, un de quatre ans et un dernier de deux ans. L’ados de treize ans sera seul dans dans une famille tandis que ceux de huit et six ans seront ensemble et ceux de quatre et deux ans aussi. Je n’avais pas réussi à faire mieux pour l’instant. Le temps que je trouve une famille qui veuille bien les adopter tous les cinq. Affaire difficile mais pas impossible.
Une fois le contrat signé, j’étais remontée à bord de mon taxi pour qu’il me dépose au centre-ville, je comptais rejoindre Geane.  Cependant, en arrivant à destiné et en ouvrant naturellement la porte, un homme tomba au sol, et un deuxième se jeta sur lui avec quelques difficultés. Gênée, j’étais alors sorti de manière désolé dans une robe tailleur noir. Lorsque mon talon toucha le sol, je pus remarquer la gravité de la situation.    « Ne vous inquiétez pas Madame, Police de Miami!!! Vous... venez de me donner un sacré coup de main... ou de porte…»  Le pauvre était tout essoufflé mais je pus rapidement faire le rapprochement, je venais d’aider ce policier à attraper cet individus.   « Je ne vous ais pas fait mal ?  »  Lui demandais-je en le regardant se lever. L’individu était à présent menotté et ce policier venait d’appeler la centrale. « Laissez-moi voir votre abdomen, je suis médecin. »  Lui dis-je en m’approchant un peu plus pour soulever son t-shirt. Il allait avoir quelques bleu, c’était inévitable. Espérons qu’il n’a rien de casser. « Vous avez mal lorsque je vous touche à cet endroit ? »  Lui demandais-je alors naturellement.

Sacrée course que je venais de faire pour rattraper le type qui avait dérobé des bijoux. J'avais posé mon genou dans le dos de ce salopard qui un peu plus m'avait semé. Heureusement pour moi la porte d'un taxi s'était ouverte au bon moment! Une fois les menottes bien en place, je m'étais levé douloureusement tout en me tenant les côtes un instant. La jeune femme blonde du taxi s'était rapproché pour regarder mon état.

- Ça va je crois!

La centrale venait de me demander ma position alors je la lui donna sans hésiter. Elle se présenta comme étant médecin et était prête à m’ausculter dans la rue comme ça devant tous les passants. Je fus surpris de la voir approcher si vite et soulever mon t-shirt pour me regarder l'abdomen. J'étais ruisselant de sueur vu la course que j'avais mené, mais je me laissai quand même faire par cette jolie femme intriguante. Quand elle me demanda si ça me faisait mal en me posant les dois près des côtes,j'avais légèrement sursauté vu la douleur lancinante que j'avais. En plus de ça, j'avais grimacé, ça avait répondu à sa question je crois. J'avais ensuite descendu mon t-shirt pour me passer une main dans les cheveux.

- J'espère que je n'aurai pas besoin d'aller faire un tour à l'hôpital pour ça!

Je regardai le type arrêté qui semblait plus souffrir que moi, mais la jeune femme ne semblait pas vouloir s'occuper de lui. Tant mieux, c'était un pourri. Je tenais le sac à dos du type et je regardai à l'intérieur pour y sortir quelques colliers de diamants... Mes collègues se ramenèrent pour embarquer le jeune homme et prendre par la même occasion le sac que j'avais. J'imaginais déjà le rapport que j'allais devoir remplir. Ça allait être ennuyant à mourir.

- Hey Wilson, belle prise!

J'avais légèrement souris et maintenant je devais faire mon autre travail de flic, celui où je pose des questions et visiblement, j'avais tout perdu en courant, donc, un de mes collègues me passa un crayon et un bloc-notes pour poser des questions à la jeune femme qui m'avait aidé à arrêter l'adolescent.

- Je dois vous demandez vos coordonnées et vous posez quelques petites questions de routine. Êtes-vous pressée docteur?

Je me tins à nouveau les côtes en grimaçant à nouveau. Je pense que j'avais besoin de m'asseoir un peu.

∞ catch me if you can.

n a t h a n i e l . w i l s o n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

L’officier de police semblait mal en point. Sa respiration était saccadée, sa posture n’était pas droite et il dégoulinait de sueur. Naturellement, je m’étais présentée en tant que Docteur, je ne pouvais pas me résoudre à le laisser dans cet état. Ni lui, ni cet individu qu’il a attrapé. Pour être franche, je m’en fichais. Cet individu est surement une personne pleine de vices et je ne pouvais pas me résoudre non plus à lui venir en aide. L’aider serait comme aider Sebastian McKay, ce qui dans mon cas est inimaginable.
En manipulant son corps, je pus ressentir des contractions qu’il ne devrait pas avoir en temps normal et en vue de ses grimaces, j’en conclue qu’il avait mal. Au mieux, il aura juste des bleues, au pire, il aura  une ou deux côtes cassé. Le coup de porte était si violent qu’il est fort probable que ce dernier est une côté fêlée, voire cassée. Il espérait ne pas aller à l’hôpital mais je serais inconsciente de ne pas l’y conduire.
Ses coéquipiers étaient ensuite arrivés pour embarquer le jeune homme et féliciter l’officier Wilson si j’ai bien compris.    « Je dois vous demandez vos coordonnées et vous posez quelques petites questions de routine. Êtes-vous pressée docteur ? »  S’exclama le jeune homme en montrant une nouvelle fois qu’il avait terriblement mal. « Vous me poserez ces questions dans le taxi, nous allons à l’hôpital. »  Lui dis-je alors en ré-ouvrant la portière pour qu’il puisse rentrer d’abord. « Aller, dépêchez-vous. Je dois vous faire passer une radio et vous examiner de plus près. »  Lui dis-je gentiment mais fermement. Je ne comptais pas laisser partir cet officier, blessé par ma faute.

J'avais du mal à respirer et je dois dire que je ne me sentais pas vraiment bien... Mais je ne voulais pas me plaindre devant mes collègues, ni même devant la docteure que je venais de rencontrer et qui avait mis fin à la poursuite. Il fallait que je fasse mon boulot jusqu'au bout c'est pourquoi je demandai à la jeune femme blonde si elle avait du temps à me consacrer. Elle ouvrit la portière et m'indiqua qu'on irait à l'hôpital pour m'examiner de plus près. Je fis une légère grimace, car je ne pouvais pas dire que j'appréciais les hôpitaux. Elle me regarda un moment et se fit insistante vu mon état. En même temps, je devais remplir mon rapport. Je regardai un de mes collègues pour lui dire que j'allais me faire examiner tout ça et il inclina la tête. Ma voiture allait être récupérée par la même occasion.

- Très bien, je vous suis.

Elle me laissa monter le premier et j'aurais préféré m'asseoir en dernier, mais bon... Je sentis une douleur vive m'assaillir et je réussi quand même à rester assis, mais je dois dire que je n'étais pas du tout à l'aise. Je souris à moitié et le taxi décolla pour se rendre à l'hôpital. Je sortis alors mon bloc-notes.... indiqua l'heure qu'il y avait dans le taxi pour commencer à écrire les informations qu'elle me transmis. Madison Campbell habitant au XXX dans le centre-ville. La jeune femme semblait avoir le même âge que moi et je dirais qu'elle était très jolie... Une femme séduisante et qui me semblait très mature. Je demandai ensuite les informations concernant le chauffeur de taxi pour pouvoir les indiquer dans mon rapport. Tout était fait dans le taxi quand il se gara dans la rue devant l'hôpital. Je fis une autre grimace quand je dû me relevé pour sortir du taxi.

- Vous me paraissez jeune pour être médecin.

C'était un compliment quand même. Je m'étais arrêté devant les portes. Je ne voulais quand même pas lui avouer que je n'aimais pas les hôpitaux... Ça me rappelait beaucoup trop l'Irak.

- Écoutez, je ne pense pas que ça soit nécessaire, je pense que je vais rentrer chez moi et je vais aller m'allonger. Tout devrait rentrer dans l'ordre.

J'avais soulevé mon t-shirt et je remarquai alors que mon ventre était devenir mauve voir tout rouge. Bon, ok... C'était pas génial.. mais j'allais guérir et pas mourir. J'appréciais beaucoup ce geste qu'elle veuille que je sois examiné et en plus elle était canon, mais l'hôpital et moi ça n'était pas l'amour fou.

∞ catch me if you can.

n a t h a n i e l . w i l s o n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

L’officier se montra tout d’abord raisonnable en acceptant ma proposition. Je ne comptais pas lui laisser le choix, il devait se faire examiner. Chaque individu et différent. Chaque individu réagit de manière différente. Il est donc important de pouvoir s’assurer que tout vas bien. C’est pourquoi, il ira à l’hôpital quoi qu’il arrive.
L’interrogatoire commença ensuite dans la voiture durant tout le trajet. Je n’aimais pas tellement ça mais je devais le faire, par principe je suppose. C’était un travail aussi difficile que le mien je suppose et très risqué. Cet homme a beaucoup de courage et je respecte très clairement sa vocation.  « Vous me paraissez jeune pour être médecin. »  Me confia le jeune homme en sortant du taxis. Nous étions enfin devant l'hôpital. C'était en soi une bonne chose, ça limite les chances que ce dernier fasse une hémorragie interne. « Je suis encore en formation. En réalité, je suis résidente depuis peu. »  Lui souriais-je gentiment. Je n’allais pas lui mentir. La seule différence entre un médecin et moi, c’est que lui est titulaire contrairement à moi. Et aussi les années d’expériences. Cependant, une année et plus à l’hôpital ce n’est pas rien, j’en ai bien vue des choses. Écoutez, je ne pense pas que ça soit nécessaire, je pense que je vais rentrer chez moi et je vais aller m'allonger. Tout devrait rentrer dans l'ordre.    Ajouta ce dernier en me regardant avant de soulever son t-shirt et de nous laisser apercevoir que la couleur était loin d’être jolie. Mauve virant aux rouges foncé. Ce ne serait donc pas prudent de l’écouter. « Vous n’êtes pas médecin. Si je vous dis qu’il faut vous faire examiner, c’est que cela est nécessaire alors vous allez me suivre jusqu’à l’intérieur de cet hôpital. Compris officier ? »  Lui dis-je en ne quittant pas son regard. Il est clair que ce brun n’ira nulle part ailleurs auquel cas je ne m’appelle pas Madison Campbell.

Le docteur Campbell était en fait en formation pour l'instant, mais ça ne faisait pas d'elle quelqu'un de moins doué pour autant. Enfin, je ne la connaissais pas, mais elle faisait très professionnelle. Elle avait l'intention de m'examiner, mais je dois dire que ça m'embêtait un peu. Bon, personne ne devait apprécier les hôpitaux, mais moi je dirais que ça me rappelait vraiment de mauvais souvenirs. C'est pourquoi j'avais voulu me défiler, mais en voyant mon ventre, je dirais que ce n'était pas très joli.

«Vous n’êtes pas médecin. Si je vous dis qu’il faut vous faire examiner, c’est que cela est nécessaire alors vous allez me suivre jusqu’à l’intérieur de cet hôpital. Compris officier ? »

- Compris docteure!

Son ordre m'avait fait légèrement sourire, mais elle réussi quand même à me faire pénétrer dans l'établissement. Je la suivis donc dans ce labyrinthe infernal où les gens semblaient être en plus grande détresse que moi. J'avais l'habitude de me prendre des coups dans mon métier. Il n'y avait rien d'alarmant. Madison me fit entrer dans une petite pièce sans fenêtre, mais où il y avait un siège. Elle me fit m'étendre un instant avant que je ne soulève mon t-shirt à nouveau.

- Si vous vouliez un rendez-vous avec moi il fallait me le demander directement! dis-je avant de laissé échapper un gémissement douloureux parce que Madison venait de me toucher.

Rien de très glorieux pour ma part. Quoiqu'il en soit, je dirais que Madison était très jolie. Son visage avait des traits fins et son corps était sans doute d'enfer sous cette longue blouse blanche. Madison continua de m'examiner et je restai de marbre pour le reste du temps. J'étais loin d'être une lopette alors je voulais jouer au dur malgré le mal que ça me faisait.

- Alors... diagnostique?

J'allais sans doute passer des radios, mais pour l'instant, elle allait surement me dire la même chose que ce qu'elle m'avait dit quand j'avais percuté la porte du taxi.

∞ catch me if you can.

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Finalement, j’étais parvenue à le faire entrer dans l’hôpital. Je ne sous-estimerai jamais ma force de persuation. Je pense que je suis une femme capable d’être convaincante quand cela est nécessaire. Je suis bornée et très têtue, autant un défaut qu’une qualité mais je le vis bien. Etre en accord avec la personne que nous sommes est l’essentiel.
Quelques minutes plus tard, l'officier entra dans une petite pièce à ma demande. Je l’avais donc rejoins et demandé de soulever son t-shirt une nouvelle fois.  « Si vous vouliez un rendez-vous avec moi il fallait me le demander directement ! »  Avait-il ajouté avant d’émettre un léger gémissement surement dû à la douleur lorsque mes doigts se posèrent sur sa peau. Cet officier n’a pas la langue dans sa poche, c’est indéniable et je le trouve même assez drôle. « Arrêtez de fantasmer, je ne serais pas votre infirmière et je ne serais pas sexy lorsque je vous soignerai. Reprenez-vous ou je vous mets sous une douche glacée. »  Lui souriais-je alors en regardant d’un peu plus près ses hématomes.
Plus je le touchais et plus je pouvais sentir qu’il y avait un dysfonctionnement interne. Alors … diagnostic ?   Demanda le jeune homme gêné par sa douleur. Je ne pouvais pas m'avancer pour le moment mais j'étais convaincue que quelque chose n'allait pas. « Je veux d’abord vous faire passer une échographie avant de vous faire passer un scanner. Je crois que cette porte a réveillé quelque chose à cet endroit. Avez-vous déjà été blessé à cet endroit ou avez vous des antécédents médicaux ? »  Lui demandais-je tout naturellement en l’aidant à se relever.
En effet, nous nous étions mis à marcher en direction d’une chambre temporaire. Ce n’est pas une chambre d’admission, c’est une chambre où l’on pratique des actions médicales sans grand impact sur le patient. « Mettez-vous simplement en boxer, je vous épargne la blouse pour le moment. Et installez-vous ensuite sur le lit. » Lui dis-je alors en entrant dans la chambre en sa compagnie.  

Même en étant blessé, je trouvais le tour de draguer, mais il faut dire que Madison était vraiment jolie. Elle semblait avoir mon âge en plus et elle était médecin... Ce qui me faisait encore plus fantasmer.« Arrêtez de fantasmer, je ne serais pas votre infirmière et je ne serais pas sexy lorsque je vous soignerai. Reprenez-vous ou je vous mets sous une douche glacée. » Bon, elle devait avoir un homme dans sa vie ou bien elle était habituée à ce genre de propos de la part des hommes. Je ris à sa remarque avant de me concentrer sur ce qu'elle allait dire sur mon état. Je ne pense pas que c'était bien grave, mais quand même, je la laissai faire, c'était elle la professionnelle après tout.

« Je veux d’abord vous faire passer une échographie avant de vous faire passer un scanner. Je crois que cette porte a réveillé quelque chose à cet endroit. Avez-vous déjà été blessé à cet endroit ou avez vous des antécédents médicaux ? »

- Heu.... oui... mais ça date d'il y a quelques mois... j'étais militaire... Pas d'antécédents médicaux non.

Je ne voulais pas lui dire ce qui m'était arriver en Irak, je pouvais seulement dire que j'avais été blessé non? Madison rebaissa mon chandail avant de m'aider à me relever. On était donc en train de marcher en direction d'une nouvelle salle. J'imaginais déjà plein de gadgets technologiques de toute sorte. Je devais passer une échographie et je dois dire que je trouvais ça spécial parce que normalement c'était pour les femmes enceintes non?

« Mettez-vous simplement en boxer, je vous épargne la blouse pour le moment. Et installez-vous ensuite sur le lit. »

- Vous êtes du genre direct vous! Mais ça me plaît!

J'avais souris à Madison avant d'enlever mon t-Shirt et de défaire mon pantalon pour le mettre en boule sur une table. Je n'avais aucun mal à me dévêtir devant les gens avec le corps que j'avais. C'était le résultat de plusieurs heures d'entrainement par semaine. Puis, je m'installai sur le lit et Madison rapprocha un moniteur près de moi... Je dois bien l'avouer, maintenant j'avais un peu froid.

- Vous aimez ce que vous faites? Je veux dire toucher les gens... les aider et tout ça?

Elle pouvait aussi bien me reposer la question en retour, mais bon, j'aimais bien ce qu'elle faisait pour moi en ce moment, elle s'assurait que tout était sous contrôle. J'allais devoir apporter un billet médical pour manquer du boulot, mais j'imagine qu'elle pouvait me faire ça sans problème. Je mis mes mains derrière ma nuque et attendis que Madison prépare son matériel.

∞ catch me if you can.

n a t h a n i e l . w i l s o n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

« Heu.... oui... mais ça date d'il y a quelques mois... j'étais militaire... Pas d'antécédents médicaux non.  »  Déclara alors le jeune officier. Si mes doutes sont s’avère être juste, ces veilles blessures ont été réveillés.  « Qu’est-ce que vous avez eu exactement ? » Lui demandais-je simplement après avoir rebaisser son chandail.
A présent dans la nouvelle salle, je ne perdis pas de temps pour demander à l’officier de ce dévêtir, ce qui suscita chez lui une nouvelle plaisanterie assez amusante je dois dire. Vous êtes du genre direct vous! Mais ça me plaît!  Souriait le jeune homme. Amusée, mon regard se posa sur lui-même si cela n’était pas visible sur mon visage. En effet, je paraissais imperturbable. C’est le genre de docteur que je veux être ou du moins paraître puisqu’il est évident que ce beau jeune homme réussissait à susciter mon intention. « Et vous plutôt lent, dépêchez-vous de vous déshabiller. »  Lui  dis-je alors simplement avant de finalement sourire. Je ne voulais pas non plus lui faire peur et je suis loin d’être une horrible personne. Mon comportement peut paraître paradoxale mais en réalité pas du tout.
Je m’étais donc approchée de lui avec un moniteur avant de mettre des gants. «Vous aimez ce que vous faites? Je veux dire toucher les gens... les aider et tout ça? » Me demanda l’officier. Amicalement, je m’étais mise à sourire après m’être installée sur le tabouret à roulette. « C’est ce que j’aime le plus… toucher les gens.  » Lui dis-je en posant ma main sur son torse avant de verser avec mon autre main le gel sur son abdomen.   « En réalité, c’est ma passion. Je suis faite pour ça et j’aspire  sauver le plus de vie possible. Et entre nous, parfois, on a l’occasion d’opérer de beau spécimen. »  Souriais-je en passant le scan au-dessus du gel en veillant à le passer au bon endroit.   « Ce n’est pas trop froid ? » Lui demandais-je en regardant l’écran. Visiblement, il n’avait rien de bien méchant. Un traitement antibiotique fera l’affaire.