Liv Madisson Sherwood

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Dans la vie de tous les jours, avec moi c’est largement simple. Soit on m’aime, soit on ne m’aime pas. Je ne laisse quasiment jamais indifférente. Je suis une fille très rusée de nature. Je suis fourbe et sournoise, je recherche toujours les dernières nouveautés pour montrer mon attirance pour les ennuis avec une ingéniosité non négligeable. Mais aidée par cette ruse, j’arrive toujours en m’en sortir avec un minimum de casse et bien sur tout en finesse, en retombant toujours sur mes pattes… On me dit vive d’esprit, et je crois ces personnes, on me dit intelligente… Je les crois aussi… On me croit sage. La je rigole bien haut et fort ! Je suis une peste fidèle à mes idées et qui ne baisse pas facilement les bras. Mais je ne suis guère téméraire. Et alors ? Je l’assume parfaitement ! Tout comme j’assume le fait d’être courageuse, mais le minimum syndical… Pas tolérante pour un sous, encore moins fair-play, bref je vous passe les autres adjectifs. Les amies (qui se comptent sur les doigts d'une main) que j’ai le plaisir de compter dans son cercle très intimes n’auront rien à reprocher à ma loyauté envers eux. Aussi infidèle en amour que fidèle en amitié, c’est en quelque sorte mon credo… Mes proches aiment me confier leurs petites histoires car ils savent pertinemment que tous ce qu’ils me diront ne sortira jamais de mes lèvres… Je resterais toujours muette comme une tombe... Je suis une grande lunatique, et oui, c’est triste, mais je jongle avec mon humeur en fonction du temps qu’il fait, les temps pluvieux ne m’emballe pas vraiment et me rende grognonne voir maussade. Les temps heureux, enfin ensoleillé me donne des envies carnassières… Mais quelque soit le temps qu’il fait, je suis aussi hargneuse et arrogante qu’un petit Yorkshire… Et parfois je peux même être pire... On me le reproche souvent, et ça me fait rire, car j’aime ça !! Je suis très intuitive mais sait rester très prudente quelque soit le chemin dans lequel je m’engage sans pour autant baisser les bras dès qu’une difficulté apparaît. Je suis une femme très sensible, mais je déteste le montrer car je prends ça comme un aveu de faiblesse… Je sais trouver chez les autres leurs forces et leurs faiblesses. Je possède un grand humour, noire bien sûre, je sais rire de tout mais sans pour autant passer pour une nouille aux yeux de tous !! Malheureusement, je suis aussi très voir même trop rancunière, je cache énormément mes sentiments derrière mes beaux yeux bleus et beaucoup trop impulsive au goût des autres. Je suis aussi une vraie tête de mule très ambitieuse. Sans oublier aussi une grande gamine maladroite. Je suis pleine de malice et serai prête à tricher pour arriver à mes fins. Enfin pour conclure je suis une fille très fiable et un peu trop perfectionniste !

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Derrière l'écran

Histoire

Certains disent que la vie pour eux c’est « Alcool, sexe, drogue et Rock n’Roll » je peux sans peine dire que ces gens là n’y connaissent absolument rien de la vie et ces tourments. Je suis loin d’être un exemple, mais j’ai quand même un vécut pas très cool, des valises d’une tonne à me trainer tel un boulet. C’est mon chemin de croix à moi…

Je suis née le vingt-six septembre en Arizona. Jusque la rien de bien méchant mais la suite est loin d’être rose. J’ai été élevé par une préceptrice. Vous me direz avec justesse pourquoi ce n’était pas mes parents qui s’occupaient de ça ? Tout simplement parce qu’ils avaient autre chose à faire que de s’embêter avec un bébé vu qu’ils n’arrivaient pas eux même à se supporter alors pourquoi s’embêter avec ces futilités… Dans ce lot d’ignorance, j’étais pour le moment inutile. Triste réalité mais véridique…

Chaque soir que dieu faisait et dès lors que je fus en âge de me comprendre, je me rendis compte de tout ce qui se passait sous mes yeux, dès lors qu’ils congédiaient ma préceptrice j’assistais à des lots de dispute donc je ne comprenais même pas la cause.

Peu avant mes dix ans, mes parents décidèrent de congédier celle qui m’avait vue évoluer. Triste moment mais bizarrement sans que je ne sache pourquoi mon père se décida à se rapprocher de moi. Maintenant que j’étais en âge de penser et de vivre les choses par moi-même, il se rendit compte que j’existais. A cet âge là, quand votre père revient les bras de cadeaux qui n’étaient en fin de compte que des caprices c’était plus plaisant que d’avoir commencer à vivre avec des fantômes…

Dès lors j’ai du apprendre à me débrouiller seule. La maison était vide le matin quand je me levais, et ce n’est que tard le soir qu’ils rentraient de leurs emplois. La richesse se paie, le temps c’est de l’argent et ils en étaient conscients. Malheureusement dès qu’ils étaient dans la même pièce les mots fusaient. De mémoire il ne me semble pas avoir vu mes parents passer plus d’une heure sans se violenter l’un l’autre verbalement parlant. J’ai appris à tirer partie de cette situation jouant les petites princesses réclament tout ce qu’il m’était possible de réclamer. Je voulais vivre avec eux. Je voulais qu’il me voit, voit que j’étais là avec eux, je voulais qu’il me remarque tout simplement !

A l’âge de quatorze ans, et alors que je voyais mes parents se déchirer chaque jours en peu plus, je décidais de leur montrer que j’étais là, que j’étais le fruit de leur union et que j’existais belle et bien.  J’ai commencé à prendre mon premier verre d’alcool. Commençant avec des nectars guère fort, il ne me fallu que quelques mois pour y devenir complètement accro. Ce fut le directeur de mon collège qui tira la sonnette d’alarme auprès de mes parents. Pour palier à ça mes parents décidèrent de m’envoyer consulter un psy. Foutu connerie ! Ne voyant aucun effet bénéfique sur ma personne ils décidèrent de m’envoyer en cure. Imaginez l’ado de quinze ans parler de son addiction à d’autre alcoolique d’au moins vingt ans mes ainées… Lorsqu’ils crurent que tout allaient bien pour moi, ils me laissèrent sortir. Se rendaient-ils compte que c’était l’univers dans lequel je vivais qui m’empoisonnait plus la vie ?

Aussi de retour chez moi, ce nouveau mal-être se fit sentir. Je ne voulais plus de ça. Un soir je pris un sac, des affaires et de l’argent et je me décidais de partir définitivement. C’était sans compter sur la police qui me retrouva quelques jours plus tard et me renvoya chez mes parents. Ils décidèrent de taper fort et de m’envoyer à nouveau chez le psychologue mais cette fois-ci pour une thérapie familiale. Vous vous doutez bien que ce n’était pas ce que je souhaitais et j’avais l’impression de perdre mon temps là-bas. Ils décidèrent donc de tenter la maison de redressement sur moi. Un endroit où je n’avais pas ma place. J’ai tenté de m’enfuir de là-bas à plusieurs reprises… Mes parents commencèrent à être excédés… Jurant d’arrêter mes mauvais pas, je suis arrivée à l’usure à faire céder mon père. Il avait cédé bien que ma mère ne fut pas du tout d’accord. Mais j’avais gagné.

Malgré ces temps en famille rien n’avait changé… J’étais inexistante au milieu d’eux… Mon plus grand travers repris le dessus, et bien que je ne n’étais pas forcément abstinente envers l’alcool, mes penchant reprirent le dessus.  Mais à force je ne sentais plus cet effet de calme et de bien être. Je me mis donc en quête de trouver autre chose. Quelque chose de plus fort. Ce fut à dix-sept ans que je découvris le goût de la drogue. Quand ils le découvrirent à nouveau je fus expédiée en maison de redressement et ceux jusqu’à l’obtention de mon diplôme. Ils firent en sorte de me faire décrocher de la drogue mais il n’empêcha pas que j’avais complètement foiré mes études.

Le jour de mes dix-huit ans, je pris mes affaires mes cartes de compte en banque et je quittais la maison sans me retourner. J’ai longuement errée, les soirs je finissais ivre morte dans des hôtels miteux quand ce n’étais pas accompagner par des hommes ou des femmes. Le sexe et l’alcool, c’étaient les choses qui me permettaient de mieux vivre ma vie.

Puis un jour je le croisais. Lui. Il avait quelque chose de plus que les autres. Je n’éprouvais rien pour lui, et je le sentais accro à moi. C’était presque trop facile pour moi d’avoir un jouet à temps plein. Bien qu’officiellement nous étions ensemble à mes yeux cela ne signifiait pas grand-chose. Ça ne m’empêchait pas de profitait de cinq à sept régulièrement. Ce n’était pas de ma faute, les sentiments je n’y croyais pas et je ne sais pas ce que cela fait…


Malheureusement il a fallut que je commette le faux pas à ne pas commettre… Un des mecs qui profitait de mes plaisirs s’avérait être le meilleurs ami de Mathias… Et bien que je ne m’en vantais pas, un jour il découvrit le pote aux roses.  Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire mais visiblement mon petit ami officiel lui savait… Il se jeta sur nous, j’eus à peine le temps de basculer en dehors du lit et me voilà regardant cette scène de violence sans pouvoir rien faire. Le sang coulait sur le lit et tapissait le visage de mon amant, pour l’une des rare fois de ma vie je m’effondrais en larme choquée devant cette scène de violence pure. J’étais choquée tout simplement. Les secours arrivèrent après que Mathias fut partie. Ils m’emmenèrent à l’hôpital. Je n’avais rien, j’étais juste dans un état second. On m’informa qu’il me garderait toute la nuit. Je n’ai pas pu fermer l’œil. Pour la première fois de ma vie j’éprouvais un profond sentiment de remord. Qu’avais-je fait ? Je me sentais pleinement responsable et à juste titre. Mathias n’y était pas allé de main morte, mon amant avait la mâchoire, le nez ainsi qu’un bras de cassé sans parler d’une commotion cérébrale…

Dès lors qu’on me l’autorisa je suis sortie sans me retourner. Les médecins avaient insisté pour me faire une prise de sang avant, si c’était la condition pour qu’il me lâche les baskets je m’y étais résignée. Mais cette expérience m’a fit changé, pas sur le plan de l’alcool, pour oublier ça il fallait que je bois encore et toujours…

La semaine qui suivit l’hôpital me rappela. Je ne voulais rien savoir de mon amant. Rien du tout. Mais une fois au téléphone je compris que ce n’était pas pour lui qu’il m’appelait mais pour moi. Ils me demandèrent  de venir les voir sans plus d’explication. Le rendez-vous était pris et me voilà en train de me questionner. Que me voulaient-ils ? Une fois sur place je reçus en pleine poire un second choc. L’effet kiss cool comme on l’appelle. Mathias été parti mais il m’avait laissé un cadeau. J’étais enceinte. Ce fut le début d’un long questionnement. C’était peut-être le déclic que j’attendais, mais je ne me sentais pas à l’aise avec l’idée d’avoir un enfant maintenant. Je souhaitais en parler au père. Mathias. Comment je le savais ? Je n’étais pas stupide, je prenais toutes les précautions nécessaires avec les hommes qui me passaient dessus.

C’était stupide à penser mais j’avais envie de croire que ce bébé pourrait pardonner mes fautes. Au début tout cela n’était qu’un jeu mais je me rendais compte à la longue ce que c’était d’éprouver le manque de quelqu’un. Non je ne suis pas amoureuse, juste attachée à lui… Je me décidais dans un premier temps à garder ce petit être, j’attendrais de retrouver Mathias et de savoir ce qu’il envisageait et voulait et cela déciderais de l’avenir de cet enfant. Il me restait un dernier recours si tout cela terminait mal. L’adoption.

Mais avant d’en arriver là je m’évertuais à chercher un emploi, vivre sur mes réserve n’était pas une bonne solution, ce fut sans mal qu’un bar m’ouvra ses portes. Ma connaissance des alcools divers m’avaient permis de me démarquer. J’avais le droit de boire deux verres par service négocié avec mon employeur. Oui c’est malheureux, enceinte et impossible de me sevré, sans doute me faudrait-il un bon gros déclic pour y arriver mais ça l’avenir me le dira… Pour le moment je voulais vraiment retrouver Mathias.

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