Je me permis de venir replacer une mèche derrière son oreille, elle était séduisante. C’est fou comme elle me plaisait. J’étais rassuré qu’elle accepte qu’on mette ça à plus tard pour le vin. Je n’avais rien contre le fait qu’on prenne une coupe plus tard.
"Peut-être qu’on pourrait prendre un verre pendant le dessert ou plus tard, je suis ouvert à tout!"
J’avais regardé le plat de sushi avec appétit. Ça me semblait bon et je mourrais de faim par la même occasion. Bientôt, je me saisis de ma paire de baquette et je me permis d’en prendre un c’était un genre de rectangle avec un morceau de saumon sur le dessus. Je ne connaissais pas trop les noms. Je le trempai dans la sauce soya et je le mangeai en une seule bouchée. "Bon appétit ma belle"
J’étais tout sourire après qu’elle eut posé un baiser sur ma joue. Je ne pouvais pas demander mieux c’était une merveilleuse journée. Puis, après qu’elle eut pris un autre sushi, elle avait tourné la tête vers moi pour me demander si je devais rentrer ce soir en me proposant subtilement de dormir ici avec elle cette nuit. Je n’avais rien de prévu. Ça me ferait plaisir de passer la nuit ici avec toi"
Je n’étais pas un homme pressé en général, j’aimais prendre mon temps, mais si ce n’était que de dormir avec elle, de l’enlacer contre moi, je serais plus qu’heureux de passer la nuit avec elle "Et puis, je n’ai pas envie que la journée se termine "
Je devais souvent me tourner pour vérifier s'il parlait, je prenais une bouchée puis le regardais. C'était le hic des relations avec des hommes entendant, la communication n'était pas aussi reposante. Après, avec le temps, Nolan trouverait des petits trucs et je m'adapterais à lui. Déjà, il avait prit l'habitude de s'assurer que je le regardes quand il me parlait et c'était un bon début. Je fis un sourire quand il accepta de passer la nuit, on pourrait profiter de la soirée ensemble, se câliner, apprendre à mieux se connaitre et à s'aimer d'avantage.
"Je n'ai pas envie non plus! Je souhaitais que tu dises oui... Tu aimerais apprendre un peu de langage des signes? Je pourrais te montrer quelques mots ce soir..."
Je ne le forcerais pas à l'utiliser, ce n'était pas simple à apprendre mais ça m'aiderait s'il le faisait. Ça nous faciliterait simplement la tâche à tous les deux. Je ne pouvais pas toujours interprété clairement ce qu'il disait en lisant sur ses lèvres.
Je l'attirais à moi l'embrassant doucement avant de poursuivre le repas. Nous en avions beaucoup trop, à moins que Nolan soit affamé, je doutais qu'on ne terminerait pas le plateau. Peut-être est-ce que j'avais eu le yeux plus gros que le ventre quand j'avais commandé. Puis, c'était sans compter le dessert qui nous attendait. J'avais fais un sorbet de fraise et j'étais arrêté à la chocolaterie pour prendre une boite de chocolats assorties.
Je ne voulais pas qu’elle croit que j’avais des projets en tête pour la soirée, certes, j’étais préparé à toute éventualité, j’avais de quoi me protéger dans mon sac à dos, mais disons que si je passais seulement la nuit tout contre elle au lit, ça pourrait être très agréable aussi. JE fus content qu’elle me dise qu’elle n’avait pas envie que je quitte et qu’elle souhaitait surtout que je dise oui. CE qu’elle me proposa ensuite fut une bonne idée. Elle pourrait me montrer quelques signes, et peut-être même que de mon côté je pourrais apprendre de mon côté pour la surprendre. Je commencerais sous peu au poste de police et j’avais hâte, le médecin avait jugé que j’étais assez en forme pour commencer bientôt.
"C’est une très bonne idée…. Ce serait peut-être plus facile pour toi! "
Je comprenais que parfois ça pouvait être vraiment difficile de lire sur mes lèvres. Je faisais des efforts pour qu’elle puisse me comprendre plus facilement. Je caressai doucement sa joue alors qu’elle m’attirait à elle pour m’embrasser. J’avais pris mes baguettes pour finalement prendre un morceau et le manger.
Elle avait acheté pas mal de sushi, mais je doutais qu’on ne soit pas capable d’en manger autant. J’avais un bon appétit, mais bon, ce serait peut-être un peu trop tout ça. Après un moment, j’avais déposé mes baguettes sur la table, je commençais à être plein. Je me permis de venir déplacer une mèche de cheveux de ma belle derrière son oreille avant de venir l’embrasser tendrement.
C’était intéressant d’apprendre des mots du langage des signes, mais je devais avouer que c’était quand même assez compliqué et que j’allais devoir pratiquer un peu plus car j’ignorais si j’allais me rappeler de tout ce qu’elle venait de me montrer. Puis, elle m’expliqua comment on signait un prénom en me montrant autant le sien que celui qu’elle me donnait en exemple.
"C’est tout de même assez compliqué le langage des signes car je présume qu’un signe peut vouloir dire plein de chose non?? Sinon douce Adèle ça te va bien . "
La belle s’était levée pour allumer quelques lampions et ce n’étaient pas une mauvaise idée car le soleil se couchait rapidement et on allait rapidement se retrouver dans la pénombre. Puis, elle m’avait abandonné quelques instants et elle était finalement revenue avec une boîte de chocolat. Ça allait bien terminer le repas quoi que j’aie l’estomac bien rempli. Je n’allais pas refuser un chocolat ou deux par ci par là. Elle était venue s’installer tout contre moi et après avoir échangé un baiser avec elle, j’avais passé un bras autour de ses épaules pour l’accueillir tout contre moi. " Bientôt tu pourras dire Lieutenant Nolan…. Le médecin et le psychologue ont approuvé mon dossier et j’ai eu un poste de lieutenant dans la brigade des homicides. Je serai également instructeur de tir vu mon expérience. C’est grâce à toi et ton énergie contagieuse que j’ai pu réussir tout ça!"
Je lui avais fait un grand sourire avant de l’embrasser de nouveau pour la remercier. Elle me dirait sans doute que c’Était parce que j’avais une volonté d’acier ou un truc du genre, mais j’étais heureux de pouvoir dire que la belle y était pour quelque chose dans ma réussite. J’avais hâte de recommencer à travailler d’autant plus que je pourrais revoir Nathaniel avec qui j’avais fait l’armée durant cinq de mes dix années de services. Il s’était arrêté pendant la même période que mon accident. Disons que ce jour-là avait été difficile pour bien des gars. Je m’étais étiré pour prendre deux petits morceaux de chocolat, j’en pris un pour moi et l’autre je l’avais approché des lèvres de la belle pour lui faire le service.
Je hochai la tête, c'est vrai que certain mot voulait dire plusieurs choses, parfois, il s'agissait que d'une subtil différence, une expression du visage ou de la vitesse du geste pour changer tout le sens d'une phrase. Un peu comme dans n'importe quelle langue, les mots peuvent changer de sens dépendant de la phrase et du contexte de celle-ci. Il me proposait de l'appeler lieutenant Nolan désormais, l'idée n'était pas mal mais une hésitation marqua mon visage, je fronçai même un peu le nez. Il faudrait lui trouver quelque chose de plus personnel, de plus caractéristique et qui le représenterait comme individu. Puis, il rajoutait que c'était grâce à moi s'il en arrivait là. En désaccord, je vins poser un petit baiser sur ces lèvres pour le faire taire.
"Arrête! Tu as tout fait par toi même! On va devoir t'appeler humble Nolan si tu n'arrêtes pas de donner ton mérite aux autres!"
Répondis-je taquines me serrant à lui. Le vent marin commençait à se rafraichir et avec l'absence du soleil, j'en attrapais la chair de poule. Pour sa part, ça ne semblait pas trop le déranger, il avait le corps aussi brulant qu'en après-midi. D'ailleurs, le rouge sur ses épaules lui rappellerait quelques jours ces heures d'ensoleillement. Je posai un léger baisé sur son épaule pendant qu'il prenait soin de choisir deux chocolats, un pour lui et un pour moi.
"Tu ne regardes pas la carte?"
Avais-je demandé avant d'accepter de prendre le chocolat qu'il me tendait aux lèvres. Au fond, peut-être que la surprise était mieux. Le bonbon était fourré d'une ganache sucrée à saveur de noix et on pouvait y distinguer des morceaux de pralinés. Savourant la gourmandise, je levai un instant le regard vers le ciel. Il faisait incroyablement sombre maintenant et on pouvait admirer le ciel comme jamais on pouvait le faire en ville. Au loin, on voyait encore la silhouette lumineuse de Miami qui découpait l'horizon. Le laissant choisir le prochain chocolat, je me laissais choir sur le banc, m'étendant dans les cousins, la banquette était assez profonde pour que je puisse m'y étendre de la sorte, repliant les genoux pour y remonter les pieds. Ainsi, confortablement installée, j'inspirais profondément, adorant l'instant présent. D'une main dans le dos de l'ancien soldat assis devant moi, j'improvisai du bout du doigts quelques arabesques sur sa peau. Au début, rien de précis, puis j'y dessinais un coeur et je m'arrêtais quelques secondes.
"Retourne toi... devines ce que j'écris!"
Lui avais-je dis quand il se tournait pour me donner ma friandise. Cette fois-ci, un chocolat blanc en forme d'étoile dans lequel je devinai une confiture à la framboise. Il se retournai et je me redressai légèrement pour être plus confortable et apte à écrire. Le mot que j'écrivis était composé de deux lettres et d'un signe, d'abord, le I puis un coeur après lequel je dessinai la lettre U.
Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’elle me demanda d’arrêter car elle allait devoir m’appeler Humble Nolan si je continuais à donner mon mérite aux autres. J’avais toujours ainsi je crois, alors humble c’était probablement la bonne description que l’on pouvait faire de moi. Elle me fit taire d’un doux baiser et j’en avais profiter pour lui caresser la joue au passage pour la garder du même coup tout près de moi.
"Humble Nolan, ça pourrait être bien ^^ J’ai toujours été comme ça. Je gérais bien mon équipe en Irak, mais si nos missions étaient un succès, c’était grâce à l’équipe!"
Je serrai ma belle tout contre moi, j’avais eu un petit coup de soleil aujourd’hui et probablement que je pourrais facilement la réchauffer ce soir juste en la serrant tout contre moi. Le vent se levait et on ne tarderait sans doute pas à entrer. Je n’avais rien contre le fait de pouvoir la réchauffer d’une quelconque façon.
"JE préfères avoir la surprise!"
J’avais choisi un petit morceau de chocolat au contour arrondi, je l’avais pris en une seule bouchée, il y avait un arôme subtile de café mélangé avec le chocolat au lait. Je profitais du moment présent avec elle, il n’y avait rien de plus agréable pour le moment. Elle passait ses doigts dans mon dos caressant ma peau doucement, j’avais l’impression qu’elle dessinait des formes sur ma peau et j’essayais de me concentrer le plus possible pour découvrir qu’est-ce qu’elle dessinait. Puis, elle m’avait demandé de me retourner et deviner ce qu’elle écrirait sur ma peau. Je reconnus d’abord le I puis le U, mais entre les deux j’essayais de ressentir de nouveau ce qu’elle avait dessiné. Après quelques instants, je m’étais retourné vers elle et je lui avais tout simplement souri.
"Es tu en train de me dire que tu m’aimes?!"
J’étais tombé amoureux d’elle également, mais je voulais simplement confirmer que c’était bien ce qu’elle avait écrit du bout de son doigt avant de faire quoi que ce soit. J’avais un petit sourire sur les lèvres et j’attendais tout simplement sa réponse
Je dus recommencer deux ou trois fois avant que Nolan se retourne, il souriait, c'était bon signe. J'espérais qu'il ait deviné, qu'il ne se soit pas trompé ou qu'il n'ait pas imaginé un truc farfelu. J'adorais ce genre de jeu qui impliquait l'utilisation d'autres sens, c'est un peu ce dont de quoi je parlais quand je lui avais dis quelques semaines plus tôt qu'il n'était pas nécessaire d'entendre pour se dire qu'on s'aime tendrement. Les gestes restent, les paroles s'envolent, c'est une expression qui calquait bien ma façon de voir les choses. Ce soir, je faisais le premier pas et quand il me demanda si je lui disais que je l'aimais, un sourire s'étira sur mes lèvres. "Tu es plutôt doué avec les devinettes!"
Avais-je dis amusée, me redressant pour me rasseoir à sa auteur. Tout d'un coup, j'étais terriblement nerveuse, à l'intérieur, mon coeur battait à toute vitesse et mon ventre gargouillait de papillons. J'étais rendue à un point de ma vie où dire je t'aimes n'était pas banale, je ne pensais plus à du court terme et lui avouer ça, c'était comme lui dire : Je veux t'épouser et porter tes enfants. C'est probablement ça qui me rendait si nerveuse et la raison pourquoi j'avais attendu si longtemps avant de faire le grand saut. Je le regardais, souriant naïvement en pensant à tout ça. Est-ce qu'on pouvait présager un futur ensemble? Si je lui avouais que je l'aimais, c'était parce que j'y croyais et j'espérais qu'il soit sur la même longueur d'onde. "Je t'aimes vraiment et je crois qu'on a des projets en communs, j'en suis là où je veux quelqu'un pour la vie, je veux pas te faire flipper... mais je crois que tu es cette personne avec qui je serai heureuse de vieillir! Si tu penses la même chose... "
C'était simplement une question d'officialiser les choses entre-nous car nous nous fréquentions depuis déjà quelques semaines et étions amis depuis presque 3 ou 4 mois. Malgré tout, j'avais peur qu'il ait changé d'idée ou qu'il n'en soit pas au même stade. Peut-être n'était-il pas prêt à s'engager autant?
Je m’Étais retourné pour lui poser la question à savoir si j’avais bien compris ce qu’elle avait dessiné sur ma peau. Elle me dit finalement que j’étais plutôt doué dans les devinettes disons que lorsqu’elle m’avait fait ça, j’avais fermé les yeux pour me concentrer. Après lui avoir demandé si elle m’aimait, elle m’avait fait un grand sourire ce qui me confirmait le tout. Je me permis de venir prendre son visage entre mes mains pour l’embrasser tendrement. "Je suis tombé amoureux de toi un peu plus à chaque fois que je passais du temps avec toi. "
Elle m’expliqua ensuite qu’elle en était à un moment de sa vie où elle voulait vivre avec quelqu’un pour la vie et m’avoua par la même occasion que j’étais la personne avec qui elle serait heureuse de vieillir ce qui me fit sérieusement sourire. Mon cœur battait rapidement, j’étais un peu comme un adolescent en ce moment qui vivait l’Excitation d’un premier vrai amour. Nous avions les mêmes projets de vie pour l’avenir et j’avais la conviction qu’on pourrait faire un bout de chemin tous les deux ensemble. "Je t’aime aussi et je crois que tous les deux, on est rendu au même endroit dans notre vie et on pourrait avoir une belle vie ensemble... "
Je caressai de nouveau sa joue venant poser mes lèvres sur les siennes, puis je vins les poser dans son cou puis sur son épaule. J’étais là où je devais être aujourd’hui, j’avais beau avoir eu perdu ma jambe, ça m’avait permis de rencontrer ma douce Adèle.
Probablement que si j'avais pu entendre les mots qu'il me disait, toutes ses belles paroles m'auraient nouées le gorge. J'interprêtais trop lentement parfois pour rensentir aussi profondément la sémentique des mots. Néanmoins, son romantisme m'arrachait un large sourire. On ne pouvait rien demander mieux que d'une soirée comme celle-ci. Je pouvais comparer mes excitations à celle que je m'imaginais ressentir le jour où un homme me demanderait en fiançaille. Certe, nous n'en étions pas encore à ce point mais ses promesses s'en rapprochait suffisament pour me chavirer.
Sa main caressa ma joue, ses énormes doigts venaient s'emmêler à mes cheveux et il m'attirait à lui pour échanger un doux baiser. Je fermais les yeux, savourant l'instant, me redressant un peu sur mes genoux pour accoler mon corps au sien et enlacer ses larges épaules de mes bras. Il interrompit notre baiser venant becqueter mon cou de sa barbe. Le laissans faire, je passais un main derrière mon dos et tirait délicatement sur la cordelette qui retenait le haut de mon maillot à mon thorax. J'en avais envie, que nous fassions l'amour tous les deux. "Il faudrait faire rentrer Yoko..."
Avais-je dis avant d'aller trop loin, pas question que le chien s'en mêle ce soir il pouvait parfois être un peu lourd et embarassant au moment où nous nous y attendrions le moins. D'ailleurs, je le voyais, assis, aux aguets, à nous dévisager avec intérêt la babine accrochée à son croc. Non, je n'allais pas pouvoir aller plus loin s'il était dans mon champ de vision.
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MISE EN PAGE PAR OHBRADSCAKE.
