Je me sentais tellement bien en ce moment, Adèle me faisait revivre et je ne verrais plus la vie de la même façon. Voir Adèle sourire comme en ce moment, c’était ce que j’avais envie qu’il se passe tous les jours de ma vie. J’étais un éternel romantique, lorsque j’aimais une femme, je l’aimais sincèrement et je la chérissais du mieux que je pouvais.
JE ne pouvais pas m’empêcher de caresser son visage, elle était si belle et merveilleuse à mes yeux. Elle était venue passer ses bras autour de moi alors que mes lèvres parcouraient son cou, elle avait tiré sur la cordelette qui tenait le haut de son bikini et je sentis mon cœur battre la chamade. JE mourrais d’envie de lui faire l’amour, il n’y avait aucun doute là-dessus. J’espérais tout simplement être à la hauteur pour elle. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas occupé d’une femme, qui plus est, une femme que j’aimais. "Ce ne serait pas une mauvaise idée, je t’avoue que je trouverais ça étrange de me faire regarder par lui tout le long ^^.. Tu veux que je le rentre ou tu préfères y aller?"
J’avais doucement caressé le dos de ma belle me permettant de capturer un peu ses lèvres. JE n’avais rien contre le fait d’y aller et puis, sinon j’avais tout ce qu’il fallait dans mon sac pour qu’on soit protéger advenant le cas où on ferait l’amour ensemble. J’étais un gentleman responsable après tout.
Je restais enlacée dans ses bras, bien et heureuse de l'être. Personne ne pouvait prédire où cette histoire nous mènerait, mais j'espérais qu'il soit le bon. J'en avais assez des déceptions amoureuses. Puis, il faut avouer qu'à chaque fois, j'avais cru en l'homme idéal. Peut-être étais-je naïve de croire que cette fois ce serait différent. Nous connaissions-nous assez? Est-ce que ces quelques derniers mois étaient représentatifs de ce que nous étions? Pour le savoir, il ne faudrait laisser sa chance au temps de faire les choses.
Je lui souriais, regardant ensuite cette grosse bête qui nous observait l'air un peu Penot. Je devais le mettre dans sa cage ou le faire rentrer. Dans le passé, Yoko m'avait embarrasser plus d'une fois parfois grimpant sur le lit pour renifler le fessier de mon compagnon, d'autres fois préférant venir lécher nos visages et plus rarement, succombant à l'envie de tenter le coït malgré le fait qu'il soit castré depuis son tout jeune âge. Depuis, je me faisais une obligation de l'enfermer et de lui interdire l'accès à la chambre à coucher. "J'y vais..."
Avais-je répondu rieuse, repassant les bras derrière pour rattacher sommairement mon haut. Dommage, ça coupait l'élan dans lequel nous nous étions lancés. Je posai un baisé sur le nez de Nolan et m'arrachait de ses bras pour aller attraper mon chien par son collier. D'un rapide aller-retour à l'intérieur du voilier, je revenais sur le pont aussitôt. "Tu veux qu'on rentre?"
Lui proposais-je en prenant un chocolat de la boite. Je commençais à avoir froid et nous serions probablement plus confortables sous les couettes. Présentement, ma peau entière s'était recouverte de chair de poule sans parler de mes petits seins qui devaient pointer fièrement tellement la brise venait de me surprendre. Du coup, ma proposition n'en était pas réellement une, je souhaitais secrètement qu'il ait autant envie de rentrer que moi.
Elle n’avait pas tardé à se redressé en rattachant son haut. J’aurais bien aimé me rincer l’œil un peu , mais bon je pouvais attendre un peu quand même. J’étais un gars assez patient dans la vie et je préférais découvrir ma belle en temps et lieux^^ dans un endroit confortable. Comme mon sac était à l’intérieur, j’allais finir par entrer d’une manière ou d’une autre. Elle s’était éloignée pour attraper finalement Yoko par le collier pour le rentrer à l’intérieur. J’en avais profité pour inspirer un peu pour reprendre un peu de contenance. Puis, je m’Étais levé et Adèle n’avait pas tardé à revenir sur le pont du voilier. Je lui avais fait un grand sourire avant de m’approcher d’elle pour passer mes bras autour de sa taille. Je commençais à avoir un peu froid et je voyais qu’elle était frigorifiée et je me permis de venir frictionner un peu ses bras pour la réchauffer. Je posai mes lèvres sur les siennes échangeant un tendre baiser avec elle. "Ça serait une bonne idée, je vais te réchauffer..."
Avais-je répondu avec un petit sourire. J’avais attiré la jeune femme vers l’intérieur me permettant de l’embrasser sur le chemin vers l’intérieur alors que je la faisais reculer un peu. Mais bon je ne voulais pas qu’elle trébuche alors je l’avais libéré pour qu’on puisse tout deux entrer au chaud car ça commençait vraiment à se rafraichir dehors. Je descendis tranquillement en me tenant puis, j’avais finalement pris la main de la belle pour l’entraîner vers la chambre où on serait tranquille. Mon sac y était déjà car mes vêtements pour me changer et tout ce dont j’avais besoin y était. Et puis dans sa chambre, on n’aurait pas Yoko dans le chemin. "Où est-ce qu'on en était?"
Après être entré dans la pièce, j’avais fermé la porte pour ensuite venir embrasser plus langoureusement ma belle.
J'étais contente qu'on rentre et je ne me dis pas attendre pour le suivre à l'intérieur. Le voilier n'était pas très grand, il y avait 2 petites chambres à l'avant, une grande à l'arrière, au centre, une salle commune, à gauche la cuisine, à droite le salon qui se transformait facilement à salle à manger. À l'avant, à côté de l'entrée, la dernière petite pièce était la salle de bain dans laquelle j'avais une petite douche et une toilette. Pour le reste, la lessive en particulier, j'allais à la buanderie à deux coins de rue du port. Enfin, ce n'était pas énorme mais j'adorais cette vie sur mon petit bateau, je m'imaginais mal vivre entre 4 mures dans une petit appartement à un prix exorbitant dans la grande ville de miami. Je rentrais dans la chambre le laissant refermer la porte de la chambre derrière nous poussant Yoko à rester à l'extérieur. Me retournant, je lui souriais fronçant un peu les sourcils n'ayant pas compris ce qu'il m'avait dit. C'était l'inconvénient de sortir avec un homme entendant, il y aurait toujours des moments comme celui-là, où je me retrouverais à me demander qu'est-ce qu'il pouvait bien raconter. De toute façon, il venait à moi pour m'embrasser et comme réponse, je joignais ma langue à la sienne. Il me donnait envie, l'excitation accélérait le battement de mon coeur, ma peau frissonnait à chaque contact et la chaleur montait de mon sexe jusqu'au creux de mon ventre.
J'étais fébrile et nerveuse de sauter le pas avec lui. Pendant que mes doigts détachaient le lacet de son short pour ensuite lui retirer, mon esprit vagabondait à la recherche d'un scénario catastrophe. Je ne devais pas gémir! Pas avec un homme entendant en tout cas, la dernière fois que je l'avais fais, j'avais pris toute une risée sans pour autant comprendre pourquoi. Après tout, je ne pouvais pas m'entendre et savoir le bruit que je faisais. Mon copain de l'époque m'avait dit que c'était simplement parce que je criais fort mais dieu seul sait que ça m'avait vexé qu'il se moque. Pourtant, après m'être juré de me contenter de petits copains sourds, celui dont j'étais tombés amoureuse était loin de l'être. Je devais arrêter de penser, tout comme moi, il devait ressentir du stress, lui aussi n'avait pas couché avec une femme depuis longtemps. "Tu veux que je te laisses retirer ta prothèse?"
Peut-être voudrait-il le faire sous la couverture, j'ignorais s'il serait à l'aise de la retirer tout simplement, s'il préférait la garder tout simplement. Je lui demandais tout simplement avant de grimper sur le lit pour l'y attendre.
C’était un moment plus qu’agréable, c’était presque divin. Juste la toucher, l’embrasser et la sentir contre moi c’était suffisant pour me donner des envies. Qu’elle joigne sa langue à la mienne ne fit qu’accentuer le désir et l’excitation que j’avais pour elle présentement. Je perdis rapidement mon short, sans doute pouvait-elle remarquer que je n’étais pas totalement capable de cacher mon excitation. Je me permis de lui retirer haut son haut, admirant cette jolie poitrine un peu avant qu’elle ne me demande si je voulais qu’elle me laisse retirer ma prothèse alors qu’elle s’installait sous les couvertures. Du coup, depuis qu’on s’embrassait ainsi, je ne pensais plus trop à ma prothèse, elle serait la première femme avec qui je dormirais et la première à qui je ferais l’amour depuis l’accident. J’avais le sentiment d’être un peu incomplet, là nu dans la chambre même avec ma prothèse. Je n’étais disons pas à l’aise non plus de la garder au lit. J’aurais peur de lui faire mal et d’être maladroit. Je lui avais signé le mot oui avec la main, je me souvenais de ce signe et j’essayais de pratiquer un peu. Ça lui ferait sans doute plaisir.
Je m’étais donc installé sur le bord du lit et j’avais retiré ma prothèse, la rangeant pas trop loin. Puis j’avais sorti le préservatif de mon sac pour le laisser tout près lui aussi. Je m’étais ensuite allongé près d’elle reprenant notre baiser là où on l’avait arrêté, me permettant du même coup de venir lui retirer sa culotte. J’en profitai du même coup pour lui caresser un peu les fesses. J’espérais surtout que je viendrais à en oublier ma jambe en moins.
Il s'installait sur le rebord de lit, dos à moi. Me redressant, je venais derrière lui, passant mes bras autour de sa taille, posant mes lèvres sur sa nuque et ses épaules. Il retirait sa prothèse, pendant ce temps, je m'occupais de lui, l'attendant avec une petite impatience. Je lui mordillais même un peu la cou, le pressant juste avant qu'il se retourne sur moi. Je retombais doucement dans les oreillées coincés sous son corps qu'il m'imposait. Les mains aggripants sa nuque je l'attirais à moi pour l'embrasser doucement. J'essayais de faire comme si de rien était, sa jambe ne me dérangeait pas mais je devais avouer que c'était la première fois que je couchais avec quelqu'un ayant un pied en moins. Je pouvais facilement en faire abstraction et au fond, est-ce que ça le rendait si différent que ça? Je le sentais nerveux depuis que j'avais abordé le sujet de sa prothèse, il devait s'habituer autant que moi à ce nouveau corps.
Ses mains se baladaient sur mon corps, l'une venait caresser mon fessier, comme lui, je découvrais son corps, le caressant doucement. Lorsqu'il vint pour prendre le condom, je lui pris doucement des mains. "Laisse ...Je m'en occupe...!"
Avais-je dis prenant le sachet et déchirant l'un des 4 coins. Nous allongeant sur le côté, face à face, je pus mieux avoir accès à son membre. Le saisissant délicament à la base, je pouvais le sentir ferme et chaud, gonflé d'excitation, fébrile à chaque caresse que je lui faisais. Je dûs sourire de le voir frissonner alors que de l'autre main, je déroulais le condom du le sexe de Nolan. Revenant à la recherche de ses lèvres, je l'avais fais chaviré sur le dos, le chevauchant, j'avais guidé son sexe en moi, m'empalant sur lui pour commencer un vas et vient lent et profond. J'étais terriblement mouillée, excitée, mon corps se raidissait de spasmes de plaisir à chaque mouvement. J'appuyais mes mains sur les épaules de l'ancien soldat, ravalant ma salive, pinçant les lèvres pour ne pas gémir alors qu'il s'enfonçait en moi. J'accélérais la cadence, mon souffle s'intensifiait, je cambrais de plus en plus les hanches pour le sentir encore plus. Puis, je ralentissait, m'arrêtant presque, j'étais déjà trop près de la jouissance. D'une main, je vins retirer une mèche de cheveux que j'avais dans la bouche, la repoussant derrière mon oreille puis je croisais le regard de Nolan, je ne pus que rire. "On ira se baigner... après!"
Lui proposais-je remarquant toute la sueur qui reluisait sur nos corps. "Tu veux essayer autre chose?"
Lui demandais-je, repoussant mes cheveux de mon visage, j'étais assez ouverte au diverse position, j'aimais expérimenter et peut-être préférait-il être le leader.
Ça me fit du bien de sentir Adèle derrière moi qui m’enlaçait alors que je retirais ma prothèse. Ça me donnait un peu de courage face à cette nouvelle étape entre nous et vis-à-vis moi-même également. Elle me bécotait et me mordillait même le cou avec une certaine impatience, ce qui me fit sérieusement sourire et me donna davantage envie d’elle. Je caressai doucement ses mains qui m’enlaçaient avant de me retourner vers elle. J’aimais bien qu’elle explore mon corps ainsi et lorsque je vins pour prendre le préservatif, elle me le retira des mains en me disant qu’elle s’en occupait. Allongés sur le côté, je l’admirais, elle était vraiment magnifique. Je n’étais pas le genre d’homme à vouloir une femme au physique digne d’un porno, j’étais plutôt simpliste et ce que je voulais le plus c’Était d’être avec une fille qui me complèterait tout simplement.
Je crois que de sentir la main d’Adèle venir saisir mon membre me fit frissonner davantage et j’étais tout simplement bien excité. Tout au long de la descente du préservatif, j’avais longuement frissonné d’excitation.
Je m’étais bientôt retrouvé sur le dos, je n’avais vraiment rien contre le fait qu’elle prenne le contrôle de la situation. D’ailleurs, l’avoir sur moi me donnait une vue différente sur elle, j’avais posé mes mains sur ses hanches pour l’encourager davantage. Par contre, ça me fit un peu drôle de ne pas l’entendre gémir, mais peut-être était-elle un peu réservé, je n’avais rien contre et je respectais ça. Elle semblait vraiment prendre son pied tout comme moi. J’Étais en sueur, elle aussi. Elle semblait même sur le point de jouir et elle avait ralenti la cadence. J’eus un petit rire moi aussi alors qu’elle venait de retirer une mèche de cheveux de sa bouche.
"Bonne idée, je crois que ça ne nous feras vraiment pas de tort."
ET j’avais aussi l’impression que nous n’avions pas fini tous les deux. Adèle me demanda même si j’avais envie d’essayer quelque chose. Je la fis chavirer à mon tour et je m’installai de façon assez conventionnelle pour lui faire l’amour. Le missionnaire ce n’était pas tellement palpitant, mais c’était une bonne façon d’être enlacé ou du moins très proche.
"pour une première fois, j’aimerais plutôt m’en tenir à des positions classiques, et puis, je pourrai prendre de l’aisance."
Je lui fis longuement l’amour jusqu’à ce que j’en ai plus la force. Au bout de quelques instants je n’avais pas pu me retenir bien longtemps, je m’Étais laissé allé dans un long râle de plaisir.
"Je t'ai pas demandé de faire des acrobaties non plus!"
Il m'avait fait rire en me disant qu'il préférait les classiques. Au fond, j'étais d'accord avec lui, j'aimais bien improviser parfois mais sans plus, puis on se devait de se découvrir l'un l'autre. J'ignorais ses préférences au lit et vice versa, ça viendrait avec le temps. Il me surmonta et se glissa entre mes cuisses. Quoi qu'au départ, il me sembla instable, il n'en fut pas moins habile. J'avais tenu sa nuque doucement, le retenant à moi, l'embrassant doucement jusqu'à ce que nos souffles nous sépare. Il m'avait fait jouir, je m'étais resserrée contre lui, ne pouvant retenir un gémissement dont j'ignorais totalement la puissance. Je l'étouffais en quelque sorte, creusant mon visage dans son cou, puis y posant un baiser une fois la vague déferlée.
Selon moi, il n'y avait rien de mieux que le bon vieux missionnaire pour arriver à ses fins. Puis, côté contact, c'était mieux. On pouvait s'enlacer, se toucher, s'embrasser et le tout sans trop de contorsion. Non seulement, il permettait un contact visuel que j'appréciais beaucoup. Il fit quelques coups secs et puis, une drôle de grimace avant de relâcher sa semence. Je dû pincer les lèvres pour m'empêcher de rire, il était mignon, essoufflé, il avait l'air de revenir d'un marathon. "Le dernier à l'eau est une poule mouillée?"
Avais-je dis pour lui lancer le défi, du coup, il faisait vraiment chaud dans la cabine. Dehors, on gèlerait mais ça nous rafraichirait avant la nuit de faire trempette.
"Je ne suis pas acrobates, mais je me débrouille tout de même bien. "
Ça faisait des lustres que je n’avais pas eu autant de plaisir à faire l’amour à une femme. J’étais vraiment heureux et fier de ma performance car elle avait finalement lâché tout un gémissement qu’elle avait étouffé un peu dans mon cou, je me détendais un peu alors qu’elle posait ses lèvres dans mon cou. J’aimais bien le missionnaire, classique, mais très efficace et puis ça nous permettait d’être assez proche l’un de l’autres, de se toucher, s’embrasser etc. J’étais du coup de plus en plus accro à cette jolie jeune femme..
Je m’Étais finalement retirer et je m’étais laissé tomber à côté d’elle avant de finalement retirer le préservatif dans lequel je fis un nœud. Je me permis de me pencher pour l’embrasser langoureusement. Comme elle me mettait au défi je mis ma prothèse ce qui me permettrait de marcher un peu, du moins jusqu’à dehors. De là j’allais devoir la retirer de nouveau car bon je ne me baigner pas avec ça et je ne voulais pas la perdre dans l’eau non plus.
"Tu risques surement de gagner, mais bon, ça ne nous fera pas de tort d’aller à l’eau. J’ai chaud comme pas possible^^"
Ça avait valu le coup de suer comme un port, ça avait été divin. Je ne m’en plaindrais pas, ça avait été une super journée et une soirée tout aussi merveilleuse. JE m’Étais levé tranquillement et marchant nu vers la cuisine, j’avais jeté le préservatif dans la poubelle avant de me rendre vers l’extérieur.