You're my soulmate, my second heart

Madison & Geane

J’étais parti de ma chambre après une petite engueulade entre amis. Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas prise la tête ainsi et je devais bien avouer que je n’avais absolument pas su faire face. C’est pourquoi j’avais quitté ma chambre et je m’étais rendue à l’autre, située en bas. J’avais croisée ma mère qui sortait de la cuisine pour aller à sa salle de bain mais cette dernière s’arrêta pour me regarder passer sans rien dire. Elle me connaissait assez bien pour savoir que je préférai rester seule un moment. Les larmes dévalaient mon visage, ça devait être dû à un surplus d’émotion, un trop plein de ces derniers événements. Après plusieurs minutes allongée, quelqu’un frappa à la porte et sans que je n’ai eu le temps de répondre, mon père apparu dans la chambre en fermant la porte derrière lui pour me rejoindre sur mon lit. Son tempérament calme et tranquille me réconfortait, et il me suffisait de lui parler pour que je me sente mieux. Non pas que ma mère ne sache pas en faire autant mais disons que cette dernière était plus une boule d’énergie, tout le contraire de mon paternelle. Ils se complétaient bien ces deux-là. Qu’est-ce qui se passe ma puce, on vous entend crier depuis tout à l’heure..? Me demanda mon père en me caressant les cheveux. J’avais toujours été sa chouchoute, il m’avait toujours tout passé bien que son éduction ait été des plus exemplaires. Je m’étais essuyé les larmes trônant sur mes joues du revers de la manche et je m’étais retournée pour le regarder. Rien.. Juste une petite prise de tête.. Soufflais-je avant de me remettre à pleurer de plus bel. Et j’sais même pas pourquoi je pleure ! J’en ai marre, en plus je suis grosse ! Me plaignis-je en prenant ma tête entre les mains. Ce dernier me prit rapidement dans ses bras, bien que ce ne soit pas un fan câlin, puis reprit la parole. Ta mère saura certainement mieux t’expliquer que moi, mais je suppose que ce sont les hormones ma chérie. Avait-il déclaré en frottant doucement le dos. Je m’étais mise à rire, je crois que nous étions aussi doués l’un que l’autre pour remonter le moral des gens. Merci papa, tu m’apprends quelques choses tu sais ! Lançai-je ironiquement avant de me détacher de lui. Ce dernier me regarda un instant et essuya les quelques larmes restants sur mon visage qui affichait un joli sourire à son encontre. Si je peux me permettre.. Tu es beaucoup plus belle lorsque tu souris. M’avait-il complimenté en souriant également. Bon aller viens ! Lança-t-il en se levant et me tendant son bras. J’avais froncé des sourcils en le regardant avant que celui-ci ne réponde à la question que je comptai lui poser. Ta copine blonde est avec ta mère, vaut mieux les rejoindre avant qu’elle ne lui déballe toute notre vie. J’avais légèrement ris et j’avais attrapé son bras afin qu’il m’amène jusqu’à ma blonde. Au fait, elle s’appelle Madison papa. Ce dernier me regarda, me lâcha quelques secondes le temps de prendre un pot de glace et deux cuillères au freezer, tout en déclarant. Ce nom me rappelle une ancienne amie d’école, une vraie pétasse ! Lança-t-il sans gêne avant de me rejoindre. Oh papa ! Répondis-je en le poussant de l’épaule tout en affichant un sourire amusé. Puis nous arrivâmes à la chambre de Kenneth qui se trouvait au bout du couloir, deux voix féminines se faisaient entendre de l’intérieur, notamment celle de Madison qui semblait être assez réjouit de ses découvertes. Oh oh, je crois que maman a sortit l’album photo. Déclarai-je à mon père qui se mit à rire. Nous pénétrâmes dans la pièce sans frapper et je vis ma mère accompagné de Madison, assise sur le lit admirant l’album photo. Laisses les filles un peu tranquille et ne les embêtes pas avec tes photos souvenir. Ton fils n’est plus là aujourd’hui. Déclara mon père à ma mère après m’avoir donné le pot de glace. Ca y est, il était redevenu mon froid et cassant. Il ne savait être gentil et attentionné qu’avec moi lorsque nous étions seuls. Mes parents quittèrent la pièce et je fermai la porte derrière eux, sans pour autant rentrer davantage dans la chambre qui appartenaient à mon frère autrefois, Ces souvenirs étaient pour moi quelque chose de douloureux. T’es moins grosses que toute à l’heure, t’as fait un régime ? Me demanda Madison en riant avant de reprendre la parole.  Ba quoi ? Je suis méchante ! Il fallait pas me laisser seule avec Hayden ! Je n’avais pas répondu, je ne souhaitais pas reparler de ce qui venait de se passer pour l’instant. C’était trop frais et mes hormones allaient encore me jouer des tours. Je déteste cet endroit.. Avouai-je en scrutant la chambre. Je ne sais pas pourquoi mes parents n’ont pas refait la déco et viré toutes ses affaires. Terminai-je en affichant un air dégoûté.

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Mon père m’avait conduit jusqu’ici afin que je parle avec mon amie. Seulement, je n’aimais pas vraiment cet endroit. Quand je venais chez mes parents il était rare que je vienne dans cette chambre, à vrai dire, je n’y allais même jamais. Elle était trop personnelle, et toutes ses affaires se trouvaient encore ici. Pour ma part, je n’avais plus de frère, il était partit et même en essayant de le retrouver il avait continué à m’éviter, à fuir. Je ne voulais plus jouer à ça, au jeu du chat et de la sourie. Il voulait se faire oublier et il avait gagné. Pour ma part, il n’existait plus. J’avais fais mon deuil comme dirait l’autre. Mort et enterré.  Je m’étais questionnée à voix haute sur le pourquoi de la présence des affaires de mon aîné ici et c’est Madison qui m'avait répondu. Parce qu’ils espèrent qu’il reviendra ici un jour je suppose. Déclara-t-elle naturellement. Non ! Ma mère l’espère. Ma mère s’accroche désespérément à ses foutus souvenirs alors qu’il ne reviendra jamais. Mon frère la fait souffrir depuis toujours mais ça il s’en fou. Ma mère n’a pas besoin de tous ces trucs pour remuer le couteau dans la plaie ! M’exclamai-je en arrachant un poster situé sur le mur sur lequel je m’étais appuyé. J’avais froissé le tout et l’avais lancé au sol avant de déclarer. Je ferais du ménage ici demain. Tu prendras ce qui te plait et je mettrais le reste à la benne. J’avais haussé les épaules avant de regarder mon amie fouiller dans le bureau du jeune homme. Il en a fait quoi de sa moto ton frère ? Tu sais ? Me questionna la jeune femme en feuilletant un magasine parlant de moto. Oh.. Il a dû la vendre pour se faire du fric et s’acheter de la coke. C’est ce que font tous les gens paumés en manque de dope. J’avais croisé mes bras sur ma poitrine tout en la regardant. A vrai dire, je serai bien retournée dans ma chambre mais Madison avait l’air bien décidé à faire tous ses tiroirs. Ah quelle horreur ! Je comprends pourquoi il a autant de chaussette dans son tiroir. Inutile de se demander ce qu’il fessait avec. Lança-t-elle en tirant une pile de magasine. Ah Madison.. Passe moi les détails s’il te plais.. Répondis-je en affichant un air dégoûté. J’ai couché avec William. Je te l’ai dit ? Quatre fois de suite. Reprit-elle par la suite. Je l’avais observé plusieurs seconde afin de voir l’expression de son visage lorsqu’elle parlait de lui. Et alors.. ? Vous êtes ensemble ou pas du coup ? Demandai-je curieuse. Et vous avez parlé au sujet du bébé ? Ajoutai-je en la regardant toujours tandis mes mains avaient pris place sur mon ventre. Cependant cette dernière changea de sujet en lisant l’article du magasine X. Tiens, ça, je l’ai jamais fait. Il appelle ça la brouette ! Tu l’as déjà fait la brouette toi ?  Je m’étais contenté de sourire face à son interrogation.. Disons que j’avais testé pas mal de chose avec pas mal de monde et que me souvenir de toutes mes expériences n’étaient pas choses simple. Je n’avais donc pas répondu, laissant mon petit sourire s’occupé du reste.  Je mentirai en disant que cela ne me faisait pas penser à Sebastian, c’est avec lui que j’avais eu le plus d’expériences, aussi différentes les unes que les autres. Il est clair qu’on ne s’ennuyait pas ensemble. Cependant tout cela n’était que du passé. J’avais définitivement tiré un trait sur lui, comme j’allais tirer un trait sur son bébé dans les mois à venir. Le jeune homme m’avait harceler par sms afin de savoir où j’étais mais également pour savoir comment j’allais puisque je ne lui donnais plus de nouvelles et j’avais dû prétexter un homme dans ma vie pour qu’il me lâche. Je n’étais pas très fière de moi, mais je n’avais pas vraiment eu le choix. J’étais perdue dans mes pensés quand Madison m’interpella. McCallister, qu'est-ce qu'il y a ? J’avais relevé la tête pour la regarder et lui répondre. Oh rien, je suis fatiguée, je vais aller me coucher. Dis-je avant d’ouvrir la porte. Je ne sais pas où tu comptais dormir mais si tu veux venir dormir avec moi, il y a de place. Mon ventre ne prend pas trop de place. Plaisantai-je gentiment avant de sortir de la chambre.

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Kenneth était devenu un sujet tabou, je ne pouvais plus parler de lui et en faire allusions sans que la colère ne prenne place. Je lui en voulais, je lui en voulais terriblement de m’avoir abandonné ainsi. Comme d’habitude, il n’avait prévenu personne, il était partit comme un voleur en emportant avec lui encore un morceau de ma confiance, un morceau de moi. Il me détruisait à chaque fois qu’il fuyait et c’est bien pour cette raison qu’il était juste hors de question que je le revois. Je voulais me préserver comme lui le faisait en partant ainsi. Et je ne comprenais absolument pas ma mère sur ce point. C’est son fils Geane, elle l’aime et c’est normal. Tu peux dire tout ce que tu veux, il reste ton frère et malgré tout tu continueras de l’aimer. Tu lui en veux et tu en as le droit mais il reste ton frère et il est impossible de reprocher à ta mère de s’accrocher à l’espoir qu’il revienne un jour. Avait déclaré mon amie comme pour défendre le jeune homme ce qui avait le don de m’énerver encore plus. Kenneth a voulu se faire oublier, il a voulu sortir de nos vies, il a gagné.. Écoute-moi bien Madison, pour moi il est mort. Tu m’entends ? Je n’ai plus de frère. Et je ne le laisserai pas pourrir la vie de ma mère. Avais-je déclaré d’un ton froid et cassant. Je pouvais me montrer blessante c’est vrai mais ce n’était que le retour de la médaille. J’essayais pourtant de me calmer mais je dois avouer que j’avais vraiment beaucoup de mal à prendre sur moi, puisque même si Madison pensait faire bien en parlant de mon ainé, ce n’était absolument pas de ça dont j’avais le plus besoin à cet instant. Non. Demain on va aller au spa et on va faire les boutiques. Journée détente ! Avait déclaré mon amie lorsque je lui fis part de mon intention de faire le ménage dans cette chambre. Est-ce que j’ai vraiment une tête à me détendre, et est-ce que j’ai vraiment le corps à me foutre en bikini ? Ajoutai-je en montrant mon corps. Ma blonde avait beau me faire toutes les propositions, changer de sujet pour me calmer, il en était impossible pour moi. Surtout lorsqu’elle reprit le sujet de mon frère avec sa moto. Mais non ! Elle doit surement être quelque part ! Je vais demander à Edward de la retrouver. Il est assez fort pour ça. Et si tu veux, on l’enroulera de papier toilette et on l’enverra chez Kenneth ? Peu importe où il est, il doit bien avoir une adresse. Edward la trouvera aussi ! Lança-t-elle gentiment. J’avais soupiré en baissant les yeux afin de prendre réellement sur moi. Je m’étais raclée la gorge puis avait répondu. Ok Madison, arrête de me parler de lui sinon je vais péter un câble et pondre ce truc tout de suite ! Alors laisse Edward tranquille et changeons de sujet. Déclarai-je en m’appuyant contre le mur. La jolie jeune femme s’arrêta donc et parla de William. Je l’avais alors questionné concernant leur couple et le bébé et cette dernière me répondit. Nous ne sommes pas ensemble, non.. Oui, on en a parlé. Il doit être avec Lily à l’heure qu’il est. Il a appris la grossesse de Lily par le biais de Nightmare ! Tu te rends comptes ? Elle ne lui a même pas dit ! Cette fille me dépasse. S’exclama-t-elle comme choquée. J’avais alors ris discrètement en l’entendant dire ça. Je ne me comportais certainement pas mieux en me cachant ainsi et en mentant au jeune homme, mais disons qu’entre nous il n’avait jamais été question de sentiments alors je me sentais tout de même bien moins coupable d’agir ainsi. Je suppose que Lily avait ses raisons de vouloir le garder pour elle pour le moment. Dis-je en souriant un peu avant de bailler. J’avais dis à la jeune femme qu’elle pouvait dormir avec moi si elle le souhaitait et j’avais pris les devant en allant me coucher, le pot de glace à la main. J’eu tout juste le temps de me changer que Madison frappa à la porte pour entrer. Elle entra et nous nous installâmes dans mon lit, après avoir allumé la télé. Je vais faire la navette entre New York et Miami. Je viendrai à chaque fois que je suis en repos. C’est pratique d’avoir de l’argent parfois ! Et je pourrai être là lorsque tu devras accoucher si tu as besoin de moi... M’informa la jeune femme en souriant. Non Madison, je ne veux pas que tu dépenses de l’argent pour ça. Il y a de très bons médecins ici, ne t’en fais pas pour moi. Profites de tes temps libres, je t'appellerai. M’exclamai-je en lui tendant l’une des deux cuillères et en ouvrant le pot de glace. Je fis tinter ma cuillère contre la sienne avant de piocher dans le pot de crème glacé. A nous ! Lançai-je en avalant ma bouchée tout en riant. Mon amie m’imita puis reprit la parole après avoir avaler sa glace. Mais je repars demain soir. William me couvre à l’hôpital. Lança-t-elle en me regardant. Pas de soucis, je ne vais pas bouger d’ici, ne t’en fais pas. Riais-je avant de me tourner vers elle. Dis moi, ce William t’accorde bien des faveurs. Je veux tout savoir ! Tu as des sentiments pour lui ? C’est un bon plan ? Demandai-je avant de manger une nouvelle cuillère de glace. Madison se fit désirer en ne répondant pas immédiatement, c’est pourquoi je l’avais poussé doucement afin de la persuader.. Méthode à chier au passage. Alleeeeeeeeer ! Je veux savoir ! Ai pitié de moi et mon gros bide. Je fis une petite moue avant de rire. C'est fou, j'étais déjà plutôt lunatique habituellement mais avec les hormones, c'était bien pire.

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Non mais inutile de chercher des excuses, on ira faire les boutiques et au spa. On trouvera de nouveau vêtement pour femme enceinte et s’il le faut, je te trainerai toi et ce qu’il y a dans ton ventre. Et pour le spa, personne ne te demande de te mettre en bikini. Tu pourras même être nue sous ta serviette. On va se faire masser et on demandera même à ce que ça soit des hommes. Demain c’est ce qu’on ferra et ne me dit pas non sinon j’appelle Sebastian. Et je ne pense pas que ça soit ce que tu veux. Avait déclaré la jeune femme lorsque je lui fis comprendre que je ne comptai pas sortir le lendemain. Si elle pensait sincèrement qu’appeler Sebastian était pour moi un supplice, elle avait tort.. Enfin pas totalement.. Si je n’avais pas un ballon de baudruche à la place du ventre, j’aurai été même plutôt heureuse qu’elle l’appelle, parce que oui il me manquait, tout son être me manquait. Plus que je ne l’aurai pensé, et l’idée de ne jamais avoir à le revoir avait tendance à m’attrister. Le jeune homme connaissait certainement mieux mon corps que moi, et il serait certainement bien capable de remarqué la différence. Ces quelques vergetures seraient la preuve qu’un petit être a prit possession de mon corps le temps de quelques mois.. Ce petit monstre n’étant autre que son fils. Puisque oui, après plusieurs échos à jouer l’indifférente, j’avais tout de même finit par m’intéresser à lui, et mon gentil médecin avait finit par me dévoiler le sexe du bébé. Cependant, je ne m’attachais pas, je faisais en sorte d’oublier son existence bien que mes quelques kilos en trop me le rappelait tous les jours, notamment lorsqu’il était question de s’habiller pour sortir. Je ne lui avais pas donné de nom et je ne m’amusais pas à caresser mon ventre. Aucun signe d’affection, tout du moins de ma part, je ne comptai pas vraiment ma famille qui s’amusait à me papouiller le ventre en parlant comme des attardés. Ces derniers avaient l’air tellement plus heureux que moi, comme s’ils ne savaient pas que je comptais le faire adopter.  Tu n’oserai pas Madison et de toute manière, tu ne peux pas me forcer. Je vais bientôt arriver à terme, je n’ai pas besoin de nouveaux fringues. Et je pense que l’hôpital aura ce qu’il faut pour lui. Déclarai-je en quittant la chambre avant de rejoindre la mienne. Mon amie frappa à la porte quelques secondes plus tard en m’annonçant qu’elle viendrait me voir aussi souvent que possible. Chose que je n’approuvais pas étant donné les quelques heures de voyages qui nous séparait. C’était pas une question ma belle, je ferais la navette et je ne te demande pas ton avis. Et tu sais ce que je suis en train de me dire ? Qu’il serait temps que je me paye un jet. Lança-t-elle en riant légèrement. Je ne pu m’empêcher de rouler des yeux. Décidément, Madison et Sebastian était plutôt pareil niveau argent. Il avait du fric, il le savait et il ne s’en cachait pas. Bien au contraire et ça avait d’ailleurs tendance à m’agacer. Arrête, tout cet argent va me faire vomir. Déclarai-je en ouvrant le pot de glace avant de changer de sujet pour aborder celui de William. Je l’avais questionné, en la forçant même à me répondre en lui faisant pitié avec mon gros ventre. Pour une fois qu’il servait à quelque chose. Je déteste ton gros bide ! Tu l’utilises contre moi parce que tu sais que j’ai un faible pour les bébés. S’exclama-t-elle en affichant une moue. Si ça peut te rassurer, je le déteste aussi. Soufflais-je avant de planter mon regard dans le sien afin d’y chercher des réponses. C’est un bon plan, j’ai passé des moments mémorables mais je ne suis pas amoureuse de William. Il est chouette, c’est un type bien. Mais je suis toujours amoureuse de ton frère et je me demande si je serais capable de l’oublier un jour. Enfin bref, ne parlons plus de ton abrutis de frère ni de William. Il a des choses à gérer, l’arrivé de son enfant et il se remettra surement avec Lily. Il voudra reconstruire sa famille et je ne compte pas l’en empêcher. Reprit-elle après avoir mangé une cuillère de glace. Haan Madison, tu mérites tellement mieux. Même si ce n’est pas William ou Jason, je sais que tu trouveras mieux que ce crétin. Même s’il revient un jour, il te brisera le cœur encore une fois, tu le sais aussi bien que moi. Trouve autre chose, tu as ma bénédiction de McCallister.. Et je t’assure une chose pareille vaut de l’or. J’avais fais un petit sourire avant de manger de la crème glacé à mon tour. Et toi avec Hayden ? Tu m’as dit que c’est ton ex. Tu as toujours des sentiments pour lui ? Me demanda-t-elle à son tour. J’avais fais un petit sourire en coin avant de lui répondre. J’avais à peine 18 ans Madison, j’étais une gamine en manque d’attention. Il a été là, le bon jour au bon endroit. Il m’a sortit de ma galère, il m’a redonné le sourire au cours de ces quelques mois. Ca a été mon premier amour, mais certainement plus mon seul vrai ami. Alors oui j’ai des sentiments, mais pas amoureux. Il est plus comme mon meilleur ami et bien qu’il m’ait plutôt blessé, je lui pardonnerai comme on pardonne tout à son meilleur ami. C’est ma personne et pour rien au monde je le laisserai tomber.  Ai-je été assez clair ? Conclu-je en souriant doucement avant de me caler un oreiller dans le dos et de planter une nouvelle fois ma cuillère dans le pot.

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Ca va, j’utilise mon argent pour des causes nobles habituellement, je peux bien pour une fois me faire plaisir en m’achetant un Jet et puis vois le bon côté des choses… Tu pourras t’en servir quand tu le voudras. J’avais soupiré, je me sentais pas vraiment à l’aise quand il était question d’argent. D’autant plus que la plupart des personnes que je côtoyais était du genre blindé. Tout semblait si simple pour eux, tout leur était servit sur un plateau d’argent, tandis que je galérais depuis des mois afin de m’acheter une voiture. Je n’avais donc pas répondu, ignorant simplement ce qu’elle venait de me dire. Après tout ce n’était pas d’un jet dont j’avais besoin.
Puis nous avions parlé de sa relation avec William mais également de celle dont elle rêvait avec mon aîné. J’avais essayé de lui faire comprendre qu’elle devait passer à autre chose, qu’elle ne passe pas sa vie à l’attendre puisqu’après tout il était bien trop égoïste pour avoir ne serait-ce qu’une once de regret. Il partait et il ne revenait jamais.  La seule fois où il avait fait son retour après une énième fugue, c’était seulement grâce à Sebastian qui avait voulu me prouver qu’il ne l’avait pas tué. Il avait fait en sorte que son détective le trouve pour me le ramener. Seulement il était repartit aussi vite qu’il était revenu.  Je contrôle pas ça Geane. Je le sais que c’est un cretin doublé d’un idiot et qu’il y a dû avoir un problème lors de sa conception mais que veux-tu que je te dise Geane ? Je l’aime et je l’aimerai malheureusement toute ma vie je suppose. Crois le ou non, je ne sais pas comment je suis tombée amoureuse de lui mais c’est arrivé et je n’arrive pas à passer à autre chose. Même loin de nous, même à l’autre bout du monde, je ne peux pas le retirer de ma tête alors que pourtant, je lui en veux comme jamais. Avait-elle déclaré comme dépassée. J’avais soupiré lourdement en replongeant ma cuillère dans le pot de glace. Ce mec va nous pourrir la vie jusqu’au bout.. Lâchais-je en apportant la cuillère à ma bouche. Puis elle me demanda comment s’était passé ma relation avec Hayden, je lui raconta grossièrement avant de me laisser glisser dans le lit. Mmh. Tu crois qu’un jour on aura une vie sentimentale normale toi et moi ?  Me demanda-t-elle tout simplement. J’émis un léger rire avant de lui répondre. Je n’ai pas de vie sentimentale, donc c’est vite vu. J’avais légèrement remonté mon haut, ce dernier n’arrivant même plus à cacher totalement mon petit ventre rebondit.. Enfin rebondit.. Déformé plutôt. Une énorme bosse s’était formée sur le haut de mon ventre, sûrement était-ce ses pieds ?  Je posai doucement l’une de mes mains dessus et cette dernière s’effaça sous la pression de ma main. Puis lorsque je la retirai, un petit coup ce fit sentir au même endroit ! Oh ! T’as vu ! M’exclamai-je en attrapant le bras de Madison. Il bouge, t’as vu ?! Il est entrain de me déformer le ventre là ! Repris-je en jetant un œil vers mon amie.