(#)Sujet: it's finally time to talk. - Jacy. | Lun 3 Aoû - 18:35
it's finally time to talk.
ft. Lucy C. Woodsen & Jason L. Dwight ∞
Ma journée venait de s'écouler des plus rapidement et je n'avais clairement pas vu le temps passer entre plusieurs noyades sans gravité et une affluence énorme sur la plage de Miami que j'avais à surveiller. Je n'avais pas eu un seul instant pour penser à moi mais en revanche, j'avais pensé à Lucy. Cela faisait plusieurs semaines que je ne l'avais pas vu et prendre de ses nouvelles de temps en temps n'était pas suffisant compte-tenu de la dernière soirée que nous avions passé ensemble. Entre-temps, je m'étais rendu à Phoenix et avais eu quelques problèmes à surmonter niveau familial ; ce n'était pas une excuse valable pour ne pas lui rendre visite ou planifier de se voir. Ce soir, je décidais donc d'aller chez elle, et qu'elle soit là ou pas, occupée ou non, je me devais de ne pas laisser passer un jour de plus. Lorsque je rentrais enfin chez moi, je passais par la case salle de bain pour prendre une douche et en sortant, la serviette encore autour de la taille, j'allais grignoter quelques chips dans la cuisine et finis par rejoindre ma chambre avec le paquet complet. Je continuais d'en manger en même temps que je m'habillais d'un simple jean bleu foncé et t-shirt gris clair. Je me coiffais rapidement puis regardais l'heure : vingt heures trente. Il était temps que je me rende chez Lucy. Je ne pris même pas ma voiture vu que j'étais à cinq minutes à pied même pas. Lorsque j'étais en bas de son immeuble, je sonnais à l'interphone et quand Lucy demandait "Oui ?", je lui dis simplement : C'est Jason. Un silence, puis un son retenti m'indiquant qu'elle appuyait sur le bouton permettant d'ouvrir le verrou de la porte du bas ; je la poussais et montais les quelques étages jusqu'à arriver devant la porte d'entrée de l'appartement de Lucy qui était entre-ouverte. Je toquais alors légèrement et la poussais un peu vu qu'elle devait l'avoir laissée ouverte pour que j'entre dès que j'y serais. Je la découvrais ensuite, l'air fatiguée mais toujours aussi ravissante. Je ne te dérange pas ? lui demandais-je en premier lieu.
(#)Sujet: Re: it's finally time to talk. - Jacy. | Mar 4 Aoû - 17:51
it's finally time to talk
Des semaines s'étaient écoulées depuis ma soirée romantique avec Jason. Du moins c'était ainsi que je l'avais perçue. Et pourtant nous ne nous étions pas revus depuis qu'il avait quitté mon appartement ce matin-là. Ce n'était pas pour autant le silence-radio, j'avais de ses nouvelles régulièrement par sms. Mais je ne comprenais pas son attitude. Il me semblait pourtant que nous étions sur la même longueur d'onde. Quelque chose avait du m'échapper. Mais je n'étais plus un adolescente travaillée par ses hormones. S'il ne voulait pas que l'on se voit, je n'irais pas lui courir après. Je m'étais donc plongée dans mon travail, qui me prenait toujours beaucoup de temps. Je ne voulais pas me reposer sur mes acquis, mon objectif était toujours de monter les échelons dans l'entreprise et je ne comptais pas attendre dix ans, avant que cela n'arrive. Mon supérieur m'appréciais, la balle était donc dans mon camp. Ce jour-là, j'étais rentrée plus tôt du travail car j'avais des courses à faire, mon frigo se vidant plus vite que je ne le remplissais. Mais j'avais emporté les dossiers sur lesquels je bossais pour mon prochain article à la maison. L'avantage de mon métier était que je pouvais bosser un peu quand et où je voulais, du moment dont je rendais mes sujets dans les temps et qu'ils étaient de qualités. Je m'autorisais donc des petites sorties sur mon supposé temps de travail, que je rattrapais dans la soirée à mon appartement. Après une heure de travail intensif, je commençais à fatiguer et décidais que cela suffisait pour aujourd'hui. Je ne devais pas rendre mon papier avant la semaine suivante. Je rangeais donc mon bazar ainsi que la nourriture que j'avais sortie pour grignoter tout en travailler. Je pensais ensuite m'installer devant la télévision, mais je fus couper par la sonnette de l'interphone. Je regardais l'heure, me demandant qui cela pouvait bien être, car je n'attendais personne. Je décrochais le combiné de son support. Oui ? Une voix d'homme me répondit. C'est Jason. J'étais surprise, ne m'attendant plus à une visite de sa part depuis longtemps. Je ne répondis rien, appuyant simplement sur le bouton d'ouverture de la porte. Je raccrochais ensuite le combiné, réfléchissant à se revirement de situation. J'attrapais mon téléphone pour vérifier que je n'aurais pas loupé un message me prévenant de sa venue, mais ce n'était pas le cas. Je le reposais puis allait ouvrir la porte afin qu'il puisse entrer directement. Je n'allais pas patienter devant la porte, je retournais donc sur mon canapé, ma destination d'origine. Quelques secondes après, des pas se firent entendre dans le couloir. Je tournais la tête au moment ou il passait le seuil. Je lui adressais un sourire, tout de même heureuse de le voir, et curieuse de voir comment il allait se comporter et ce qu'il avait à me dire. Je ne te dérange pas ? Pas du tout, installes-toi. Je montrais de la main le canapé où j'étais. Il était suffisamment grand pour nous deux. Et c'était un bon moyen pour moi d'évaluer l'état d'esprit dans lequel il était. Il faut dire que je ne savais pas comment je devais me comporter.
(#)Sujet: Re: it's finally time to talk. - Jacy. | Mar 4 Aoû - 20:48
it's finally time to talk.
ft. Lucy C. Woodsen & Jason L. Dwight ∞
J'étais accueilli simplement chez Lucy et je n'en attendais pas plus. Je savais que j'étais en faute, et même si elle ne le savait pas encore je me devais de me comporter le plus irréprochablement face à elle et c'est bien ce que j'avais prévu pour cette soirée. La porte de son appartement entre-ouverte, je m'étais permis de rentrer et la voyais alors assise sur son canapé. Après avoir retiré mes chaussures pour les laisser dans l'entrée, je la rejoins ; cette dernière me demandait de m'installer en m'indiquant son canapé. Je m'asseyais donc à côté d'elle, laissant une dizaine de centimètres entre nous, puis je m'avançais quand même vers elle pour déposer mes lèvres contre l'une de ses joues et, en me reculant, lui souriais légèrement. Elle m'assurait que je ne la dérangeais pas, ce qui me rassurait. J'avais compris vu l'état de son bureau qu'elle venait de travailler mais peut-être s'était-elle arrêté en entendant la sonnerie retentir, ou bien avant que je n'arrive. Un léger silence s'installait ensuite ; ok, c'est à moi de parler. C'est bien pour cette raison que je suis venu la voir après tout. Tu vas bien ? lui demandais-je dans un premier temps afin d'en savoir un peu plus, puis je me lançais dans le premier sujet que je devais aborder. J'ai mis un peu de temps à revenir te voir, j'espère que tu n'as pas cru que j'avais été déçu de notre dernière soirée, dis-je alors avec un léger sourire en me plaçant au fond du canapé et en tournant un peu mes jambes vers elle. Je la regardais avec attention pour percevoir la moindre de ses expressions sur son visage. Pour changer, j'ai été pas mal occupé. Je suis parti à Phoenix et j'ai aussi rendu visite à mon père à New York. Lucy connaissait pas mal de choses de ma vie, et savait que j'étais proche de mes parents. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que mon père souffrait de quelques problèmes de santé mais je ne voulais pas lui en parler, pas ce soir. Tu as trouvé le temps long ? lui demandais-je un peu vantard en riant légèrement. Je ne cherchais pas à faire l'homme qui aimait se faire désirer, ce n'était pas du tout mon but mais je voulais avoir ses impressions et ses avis, bien que je m'attendais à ce qu'elle me reproche un peu mon silence.
(#)Sujet: Re: it's finally time to talk. - Jacy. | Jeu 6 Aoû - 16:15
it's finally time to talk
L'arrivée de Jason n'était pas du tout dans mes plans de la soirée et j'étais un peu désorientée. Je n'avais aucune idée de l'état d'esprit dans lequel il venait, soufflant le chaud et le froid ses derniers temps. Cela ne m'aidait pas à savoir quelle attitude adopter. Je préférais donc l'observer et lui laisser le champ libre, pour m'adapter en fonction de lui. Je lui avais donc fait signe de s'asseoir à côté de moi sur le canapé, et je fixais mon regard sur la distance laissée entre nous, évaluant celle-ci et la comparant à notre relation dans son ensemble. Il se pencha tout de même pour m'embrasser sur la joue. C'était une salutation plutôt amicale, mais après plusieurs semaines sans le voir, je ne suis pas sûre que je l'aurais laissé m'embrasser comme si de rien n'était. La dernière fois qu'il avait eu ce genre de comportement, il m'avait expliqué que c'était du aux examens pour obtenir ce diplôme. Mais à l'époque nous n'avions pas passé une soirée ensemble à se comporter comme un couple. Je ne voulais pas précipiter les choses, au contraire, mais je ne voulais pas pour autant une relation entrecoupée, sans avenir. J'avais des questions à lui poser quant à ses dernières semaines, mais c'était lui qui était venu me voir. J'attendais donc d'entendre ce qu'il avait à me dire, avant de me lancer. Il dû le comprendre car il reprit finalement la parole. Tu vas bien ? Je me demandais s'il ne cherchait pas à tâter le terrain avant de se lancer dans le vif du sujet. Oui, ça va. Je ne lui retournais pas la question, c'était certes malpoli, mais il ne sembla pas s'en apercevoir et continua sur sa lancée. J'ai mis un peu de temps à revenir te voir, j'espère que tu n'as pas cru que j'avais été déçu de notre dernière soirée. Je ne savais pas quoi lui répondre, car en vérité j'avais eu beau y réfléchir, je n'avais pas trouvé d'explication logique à son comportement. Cependant, son sourire m'empêchais de lui répondre sèchement. Si tu avais été déçu, tu ne serais pas là ce soir. Répondis-je avec un petit sourire, les sourcils tout de même légèrement froncés. Ce n'était pas vraiment une explication, et il m'en fallait plus pour que j'oublie ses dernières semaines. Pour changer, j'ai été pas mal occupé. Je suis parti à Phoenix et j'ai aussi rendu visite à mon père à New York. Là, je comprenais mieux, s'il n'était pas en ville, il aurait été difficile de se voir. C'était la deuxième fois qu'il me disait être allé voir son père, je savais qu'il était très attaché à sa famille, mais j'espérais qu'il n'y avait rien de grave derrière. Tu as fait du tourisme ? Et ton père va bien ? Demandais-je, intéressée. Le Jason taquin que j'appréciais tant fis alors son apparition. Tu as trouvé le temps long ? Quel prétentieux ! Je levais les sourcils et secouais légèrement la tête. J'ai trouvé de quoi m'occuper. Répondis-je vaguement. Avec cette réponse, il pouvait bien imaginer ce qu'il voulait, cela inversait un peu les rôles. C'est toi qui avait l'air de t'ennuyer, puisque tu reviens. Je te manquais ? Il cherchait à savoir ce que je pensais et ressentais, mais je faisais de même de mon côté. Nous n'avions pas vraiment parlé de notre soirée et de la nuit qu'il avait passé chez moi. Ni même d'une relation de couple. Je savais ce que je voulais, mais j'oubliais trop souvent qu'il était plus jeune que moi et pas forcément prêt à renoncer à sa liberté.
(#)Sujet: Re: it's finally time to talk. - Jacy. | Dim 9 Aoû - 11:09
it's finally time to talk.
ft. Lucy C. Woodsen & Jason L. Dwight ∞
Elle m’avouait aller bien, et c’était le principal. Mais étrangement, elle ne me retournait pas la question soit parce qu’elle n’avait que faire de ma réponse, soit parce qu’elle préférait me laisser entamé la discussion et avoir mes explications sur mon silence. Je penchais plutôt pour la seconde supposition, en espérant que ce soit bien le cas. J’avais donc commencé par la rassurer sur le fait que je n’avais aucunement été déçu de notre dernière soirée, bien au contraire et sa réponse me fit sourire. En effet, si j’en avais été déçu, je ne serais pas de retour chez elle ce soir à l’endroit même où nous nous étions quittés le lendemain de cette fameuse soirée qui s’était terminée chaleureusement. C’est vrai, je ne serais pas revenu si ça avait été le cas, dis-je alors avec un léger sourire. Puis je poursuivais en lui expliquant quelles avaient été les deux villes qui avaient pris tout mon temps, et mon énergie soit dit en passant. Lucy me posait alors deux questions embarrassantes. La première concernait Phoenix et elle cherchait à savoir si j’y avais fait du tourisme ; ma réponse fut simple sans rentrer dans les détails pour le moment : Un peu. J’y suis surtout allé car une soirée retrouvailles entre anciens du lycée était organisée. Je m’abstenais pour le moment de lui dire que je m’y était rendu avec une ex et pas des moindres vu qu’elle avait aussi l’honneur d’être considérée comme mon premier amour de jeunesse. L’autre question concernait mon père, à savoir s’il allait bien. Alors que j’omettais simplement des éléments lors de ma réponse précédente, là, il fallait que je lui mente. Je ne me sentais pas d’attaque pour parler de la maladie de mon père avec elle, et encore moins quand je savais que j’avais d’autres choses à lui annoncer et qui la concernais bien plus. Il se porte du mieux qu’il peut. Ce n’était pas forcément un mensonge mais c’était les mots qui sortirent directement sans que j’y réfléchisse trop. Pour détendre un peu l’atmosphère avant de parler de choses un peu sérieuses et liées à notre « relation », j’étais rentré dans l’humour et la taquinerie qui me caractérisaient au mieux. Lucy semblait apprécier et rentrait dans mon jeu en me renvoyant la balle parfaitement, je dois bien l’avouer. Je riais alors légèrement en la regardant, penchant légèrement ma tête sur le côté. C’est qu’elle aurait presque réussi à me clouer le bec. Je voulais simplement voir comment tu allais, lui répondis-je. Non, je n’allais pas dire qu’elle m’avait manqué ; ce n’était pas mon genre. Puis j’en revenais à sa phrase précédente qui avait attisé ma curiosité alors je reprenais simplement ses mots : Tu as trouvé de quoi t’occuper ? C’est-à-dire ? Je passais une main à l’arrière de ma nuque pour me gratter légèrement derrière l’oreille. Un moustique m’avait piqué la nuit dernière et je ressentais quelques démangeaisons par moment. C’est à ce moment-là que le portable de la jeune brune se mit à vibrer un instant en émettant un son discret et par réflexe, je tournais mon visage en direction du mobile qui venait de s’allumer sans pour autant y voir quoi que ce soit.
